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attraper le temps qui file…

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30 juillet 2023

52/2023 : premier voyage

En voilà, un thème qui n'est pas facile : Virginie a proposé « la première fois que j'ai voyagé ». Mais je ne m'en souviens pas, et puis comment retrouver des photos ? j'ai quand même fouillé ma boîte à souvenirs et j'ai trouvé :

L'une de mes premières sorties (avec ma maman et ma marraine), je reconnais la résidence de ma grand-mère

29 juillet - 2

Le lieu de toutes mes vacances d'été, la première fois j'avais entre trois et quatre mois et ce devait être en Deux-chevaux (ici j'ai trois ans, avec ma toute petite sœur) : Carantec. Le voyage était long, il n'y avait pas d'autoroute, nous partions le soir, pour voyager de nuit, avec une étape à Villedieu-les-Poêles. Je me souviens de la liste des villes du parcours, posée sur le tableau de bord (j'ai refait pareil lors de notre périple en Allemagne).

29 juillet - 1

Cette photo est un mystère : qui sont ces enfants autour de moi ? Je dois avoir à peine plus d'un an, c'est probablement en Bretagne, dans le jardin d'une des cousines de ma Mamie

29 juillet - 3

 

Et nos premières vacances d'hiver à la montagne (il n'y en a pas eu beaucoup pas la suite), à Crest-Volant. Nous avions voyagé en train-couchette et au retour, oublié sur le trottoir, à la station de taxi gare de Lyon, la petite malette contenant les cadeaux et souvenirs achetés là)-bas. Que ces bonnets étaient moches ! Et les après-ski en peau de mammouth…

29 juillet - 4

Après, il y a eu mon premier voyage à l'étranger (échange scolaire en Allemagne), le premier voyage en avion (toujours un voyage scolaire, en Grèce), mon premier voyage seule, dans des trains de nuit (relier Tournemire-Roquefort à Morlaix sans passer par Paris, toute une aventure !), puis le premier voyage à vélo avec Guillaume (Carantec-Le Havre), mais les seules photos que j'en ai sont dans ma tête.

 

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29 juillet 2023

Le voyage de l'été #6

Cette fois, nous nous installons pour trois nuits dans ce petit appartement : à peine arrivée, je lance une lessive, puis nous réorganisons nos bagages en remettant dans les sacoches ce qui ne nous servira plus.
Mardi, il fait beau, nous reprenons nos vélos (très apréciables pour circuler dans une si grande ville) et pédalons jusqu'à la Philarmonie, qui a une grande terrasse en hauteur. L'accès est gratuit, mais certains sites vendent des billets, incroyable! Comme nous sommes arrivés un peu avant l'ouverture, il y a très peu de monde. Lorsque nous redescendons, c'est presque la foule.

25 juillet - 1

La terrasse offre une vue imprenable sur le port de Hambourg.

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Le bâtiment, construit au-dessus d'un ancien entrepôt, a coûté 4 fois le budget prévu !

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Après un petit tour du quartier, nous reprenons les vélos pour aller vers l'église, que nous apercevons de l'autre côté des canaux.

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C'est Katharinenkirche. Comme beaucoup d'églises, elle a souffert des bombardements et comporte une toiture et un clocher modernes sur un bâtiment ancien, de magnifiques vitraux contemporains, un mélange d'ancien et de moderne assez réussi.

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Par chance, un organiste est en train de répéter pour le concert du surlendemain et nous restons l'écouter un moment. Au programme : Buxtehude et Tunder (son prédécesseur à Lübeck)

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Sainte Catherine est bien là, avec sa roue brisée. Un peu plus loin est représenté le roi David (une rareté).

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Nous traversons un nouveau canal pour atteindre l'église Sank Nicolai, dont ne subsiste que le clocher. L'enceinte de la nef sert de lieu d'exposition et de mémorial de la guerre.

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Notre prochaine étape est une église baroque, Sankt Michaelis, et je suis frappée par son aspect, très lumineuse, toute en courbes, avec des galeries, de petites logettes fermées, on se croirait dans un théâtre ! Richement décorée (sans le style rococco des églises bavaroises), elle possède trois grandes orgues (plus un autre dans la crypte).

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Nous continuons notre tour des églises, en passant devant le Rathaus…

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… pour gagner Sankt Jacobi, une église qui a conservé son orgue baroque. Je suis étonnée par la hauteur de celui-ci (l'organiste n'a pas intérêt à oublier sa partition en bas ). D'ailleurs, un autre orgue, moderne, est installé au-dessous, c'est incroyable. Pour la deuxième fois de la journée, nous avons de la chance : il y a un concert ce soir et l'organiste répète, nous essayons d'identifier le morceau, musique française baroque, pas du Rameau… je trouve l'affiche du programme : transcription des Symphonies pour les soupers du Roi de Lalande !
Puis il redescend, s'installe à la console de l'étage au-dessous et se met à jouer la transcription de la Chaconne pour violon de Bach (juste pour le plaisir, puisqu'elle n'était pas au programme du concert). Nous en avons bien profité !

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On retrouve les classiques des églises de la région : briques rouges, grande hauteur, retables et triptypes de na Ranaissance, arbre de lumière, vitraux et clocher modernes.

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Nous retraversons le centre-ville pour retourner à Ste Catherine où sont attachés nos vélos, puis gagnons le sud de la ville, direction Ballinstadt, le musée de l'émigration. Sur une île au milieu de l'Elbe, au tout début du XXe siècle, l'armateur Albert Ballin a fait construire une véritable petite ville pouvant accueillir jusqu'à 5000 candidats au départ vers l'Amérique. Dortoirs, salles à manger, église et synagogue, infirmerie, tout était prévu pour les quelques semaines à attendre un bateau. Comme le retour des refoulés d'Ellis Island se faisait aux frais de l'armateur, les visites médicales étaient nombreuses avant d'embarquer.

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L'accueil aux États-Unis était bien différent entre les passagers des cabines, tout de suite débarqués à New York, et ceux de l'entrepont qui devaient passer par Ellis Island et se soumettre à de nombreux interrogatoires et examens médicaux.

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Un peu avant 1914, des lois anti-émigration sont apparues en Europe, les états ayant besoin de toutes les forces vives pour renv-forcer leurs armées. Albert Ballain a alors milité pour la paix, notamment parce qu'il risquait d'être ruiné, et s'est donné la mort en 1918, ayant vu échouer tous ses efforts pacifistes.

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À notre sortie du musée, il fait encore très chaud, nous re-parcourons les 5 km vers le centre et le grand jardin botanique Dammtorpark, pour admirer le jardin japonais.

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Encore quelques kilomètres et nous gagnons, bien fatigués, notre appartement, avant que n'éclate l'orage.

Mercredi, le temps est couvert et menaçant, nous avons prévu de passer la matinée au Kunstahalle (musée des beaux-arts et musée d'art contemporain

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On admire, en passant sur le Lombardsbrücke,  la jolie vue sur la vieille ville

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Le musée a une jolie collection, mais nous ne l'avons pas trouvée bien mise en valeur, pluesieurs fois, ous avons dpur revenir sur nos pas parce que nous avions manqué un Vermeer ou un Monet. Il faut dire que le musée de Séville était assez exceptionnel en ce domaine.

Une exposition présentait une soixantaine d'œuvres datées de 1923, pour commémorer le centenaire du musée. La diversité des styles est intéressante.

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Un passage souterrain relie le sous-sol du Kunsthalle au musée d'art moderne, où nous pouvons voir notamment l'exposition double-vision, un parallèle entre les œuvres de Vija Celmins et Gerhard Richter. La première dessine la mer, à tout petits traits de crayon, comme quelqu'un qui s'ennuierait en réunion ; de loin, on croit voir une photographie !

Dans un autre style, Annette Messager a brodé 49 proverbes mysogynes sur de la toile de coton, ou accroche sur une mur des dizaines de morceaux de peluches pour dénoncer l'enfance maltraitée.

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D'autres œuvres m'ont laissée dubitative, commes des paquets de chips vides passées à la perforatrice ou un gobelet Starbuks usagé et vide (sans titre)…

Plus intéressant, un mur sur lequel étaient laissées les traces de divers morceaux de bois qui ont brûlé, avec indication de la nature du bois.

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En sortant, nous avons faim ! Nous n'avons pas encore goûté aux Fischbrötchen, ces petits pains garnis de poisson, une spécialité régionale, alors direction le Marché aux poissons…

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… où nous ne trouvons que des restaurants très chics et très chers

Nous rebroussons chemin jusqu'à ce qui ressemble à une gare maritime, où nous trouvons une petite échoppe. J'opte pour un Bismarck (hareng, cornichon), Guillaume, moins aventureux, choisit le poisson pané. Le vent souffle fort et manque de renverser nos boissons ! 

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Comme notre table est tout près de l'entrée d'un tunnel, intrigués, nous entrons : il permet de passer sous l'Elbe et de gagner la zone des chantiers navals, avec une jolie vue sur la ville. Construit en 1911, il est décoré de bas-reliefs de faïence représentant toutes sortes de poissons et crustacés (je ne me suis pas arrêtée tous les 10 mètres pour les photographier)

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Après cette petite visite (nous aurions pu manger nos Fischbrötchen de l'autre côté ils étaient moins chers ! ), nous revenons vers le centre, sous des nuages de plus en plus menaçants. L'orage éclate et nous hésitons sur la suite de la journée… j'entre dans un centre commercial avec l'idée d'acheter des chaussures, mais la foule, le bruit, la chaleur me font fuir. Comme la pluie s'est un peu calmée, nous cherchons une boulangerie pour prendre un dessert et un café, avec quelques difficultés (la mode est aux croissants français ou aux donuts), nous trouvons enfin notre bonheur et nous reposons un peu. 

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Puis nous décidons de nous promener le long du très grand plan d'eau aperçu en arrivant à Hambourg, Außen-Alster, sur lequel naviguent toutes sortes de petits bateaux, à voile ou à rame. Le quartier est assez chic, avec de grands hôtels particuliers. Mais le temps est décidément à la pluie, nous regagnons donc notre appartement, après avoir rangé les vélos dans la voiture. 

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25 juillet 2023

Le voyage de l'été #5

Dernier jour à voyager à vélo, nous retournons vers Lübeck, cette fois par les terres, et ce n'est guère amusant : la piste cyclable est certes en parfait état et bien sécurisée, mais elle longe une grande route. La pluie menace (il n'y aura qu'une grosse averse, heureusement au moment où nous traversons un village où nous pouvons nous abriter), nous cherchons en vain un café : tout est fermé jusqu'au mardi midi ! Alors nous filons, avec l'espoir d'arriver de bonne heure à Lübeck.

22 juillet - 1522 juillet - 16

C'est effectivement le cas (malgré les facéties du GPS qui essaye de nous renvoyer en pleine campagne), la Marienkirche est bien ouverte et elle vaut la visite !

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L'orgue n'est pas celui que jouait Dietrich Buxtehude, détruit lors du bombardement, mais l'emplacement de son tombeau est signalé. Pour la petite histoire, J. S. Bach, âgé de 20 ans, est venu à pied d'Arnstadt (près de 400 km) pour rencontrer le grand organiste (qui avait alors 68 ans), dont la succession était à pourvoir, à une condition : épouser sa fille. Était-elle laide, sotte ou trop âgée ? Bach a refait le chemin en sens inverse pour retrouver son poste et courtiser sa cousine Maria Barbara.

22 juillet - 9

Elle abrite une magnifique horloge astronomique (qui indique notamment les dates de Pâques de 1911 à 2080)

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Au fond, les cloches tombées lors du bombardement de 1942 sont toujours au sol et témoignent de la violence du choc.

22 juillet - 12

J'ai découvert la tradition (luthérienne ?) de l'arbre de lumière

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 Les fonds baptismaux du XIVe siècle sont une merveille, j'aurais pu rester une heure à les détailler !

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Quatre bas-reliefs (XVIe s) fourmillant de détails ont été réinstallés le long du déambulatoire

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Le retable d'Anvers est superbe lui aussi

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L'église accueille cet été une exposition d'art contemporain

22 juillet - 4

Sur le côté, un petit diablotin regarde l'hôtel de ville : il s'était opposé à l'édification de l'église. Pour le tromper, les paroissiens lui dirent qu'ils construiraie une taverne, mais la supercherie ne dura pas longtemps. Il commença à attaquer les murs avec de grosses pierres. Pour le calmer, les habitants lui promirent de construire la taverne dans l'hôtel de ville tout proche (qui abrite effectivement pas mal de bars et restaurants).

22 juillet - 14

Bien contents de notre visite, nous retrouvons notre voiture (méconnaissable car garée sous des tilleuls), rechargeons vélos et sacoches. Un plein d'essence et un lavage plus tard, nous partons vers notre prochaine destination : Hambourg.

24 juillet 2023

Le voyage de l'été #4

Après une telle nuit, heureusement, l'étape à venir est plus courte de moitié. Nous quittons rapidement Wismar et arrivons au milieu des champs, qui sont immenses : j'ai estimé ce champ de maïs à 1km sur 500m, et ce n'était pas le seul ! Les moissonneuses que nous apercevons sont des monstres, elles aussi.

 21 juillet - 1

Un peu avant midi, nous trouvons une petite "plage" herbeuse en bordure du Schwerinersee, le grand lac que nous longeons depuis quelques kilomètres, et nous pouvons nous baigner, puis déjeuner à l'ombre. C'est dimanche, il y a quelques familles avec de jeunes enfants, le coin est tranquille. Nous arrivons ensuite rapidement à Schwerin, trouvons notre appartement (avec une procédure d'arrivée digne d'un escape-game : navigation entre l'application et les mails, interphone piloté à distance, jeu de piste jusqu'à la cave pour ranger nos vélos, recherche du boîtier pour taper le code, puis serrure qui se déverrouille automatiquement). Juste au bout de la rue, nous découvrons un château de contes de fées.

21 juillet - 2`

Il est immense, même si nous n'en visitons qu'une partie, les pièces sont richement décorées et meublées

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Je ne me lasse pas d'admirer les sols et plafonds, tous différents

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Une aile, plus moderne, abrite le parlement

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Les jardins sont magnifiques eux aussi

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avec une belle vue sur le lac

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Même l'Ampelmännchen a pris une apparence de circonstance

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Il fait très chaud, mais nous marchons quand même peu dans la ville, qui est charmante

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Cette fois, nous sommes dans les heures d'ouverture de la cathédrale, mais il y a une fête paroissiale et nous ne pouvons pas y entrer !

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alors nous cherchons plutôt une glace (les glaces sont très bon marché en Allemagne, contrairement à tout le reste), puis nous retournons nous reposer un peu à l'appartement, avant de ressortir manger à la terrasse d'une pizzeria (90 % des restaurants allemands sont des italiens ou des kebabs), avec vue sur le château. Il fait plus frais, nous allons faire un tour dans le parc, dont une partie est à la française (avec "grand" canal" et une autre d'aménagement très moderne et plutôt réussi)

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il y a un petit lac de ce côté également

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Notre chambre donne sur le petit jardin de l'immeuble, ça nous promet une bonne nuit ! 

 

 

 

 

23 juillet 2023

52/2023 : tous à table

Ce dimanche, en raccord avec le thème proposé par Virginie, nous sommes réunis en famille. La table est encore assez grande pour que nous y tenions à l'aise tous les treize, il restera encore un peu de place l'an prochain pour les deux (ou seront-ils trois ?) qui n'ont pas pu venir.

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Vendredi, j'ai préparé les quiches, la terrine de campagne pour les végétariens, Marie et Guillaume ont pâtissé et nous n'avons pas oublié de les emporter hier matin (c'est ma hantise : arriver les mains vides et devoir ensuite tout manger à deux !).

23 juillet - 1

 

 

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21 juillet 2023

Le voyage de l'été #3

Après une nuit très tranquille dans une chambre fraîche, nous voici prêts à continuer le voyage, cette fois à vélo. Nous trions nos bagages pour n'emporter que le minimum dans les sacoches et nous voilà partis, d'abord entre le port de plaisance de Lübeck et la voie ferrée, puis sur des chemins forestiers.

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En deux petites heures, nous atteignons le petit port de Travemünde où nous devons prendre un ferry pour traverser la Trave, passant du Schwlesig-Holstein au Mecklenburg-Vorpommern, anciennement en Allemagne de l'Est. La traversée ne prend que quelques minutes, mais nous laissons passer un ferry à destination de la Suède.

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De l'autre côté nous attend un chemin côtier, sous les pins entre lesquels on aperçoit parfois la Baltique. 

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ou des sentiers au bord de champs de céréales

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Au bout d'une dizaine de kilomètres de gravilllons, toutefois, on commence à fatiguer et à se dire qu'il faudra peut-être rejoindre la grande route, mais heureusement, c'est le moment où la piste bitumée réapparaît, ainsi que des toilettes et de l'eau, puis une table de pique-nique ombragée.

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Après avoir longé la grande plage (bondée) de Boltenhagen, nous quittons la côte pour traverser quelques jolis villages, avant d'arriver à Wismar, notre destination du jour. Nous avons pédalé 80 km et nous marcherons encore beaucoup pour parcourir la ville.

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La hauteur des églises de briques est toujours aussi impressionnante ! 

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Le petit port de pêche est charmant, les anciens entrepots portuaires ont été tranformés en logements et le quartier doit être très prisé.

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Fatigués, nous dînons "à l'allemande" (18h30) dans une poissonnerie-restaurant, puis regagnons notre joli studio, aménagé dans une ancienne boutique, puisque notre fenêtre est une sorte de vitrine.

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Hélas, la rue est pavée et très passante, la nuit n'a donc pas été calme du tout, nous aurions dû mieux lire les commentaires et emporter nos bouchons d'oreilles !

20 juillet 2023

Le voyage de l'été #2

Hier soir, le trajet vers Lübeck était estimé à 5h30, ce matin il est passé à 6h15, mais comme nous étions au lit de bonnne heure, nous quittons Aachen à 8h, ce qui nous permet largement d'arriver à Lübeck avant la fermeture des églises.
Sauf que… les autoroutes allemandes sont jalonnées de travaux et que, visiblement, tout le pays a décidé de partir ce vendredi vers la mer. Nous perdons du temps, dans la banlieue de Hanovre, à chercher des toilettes, ou un café qui en aurait, repartons bredouilles (mais la vessie pleine) jusqu'à la prochaine aire d'autoroute et n'arrivons à Lübeck qu'à 17h30, après une bonne demi-heure de détours dans les rues en sens unique, à cause de travaux, pour accéder au parking indiqué par notre hôte. Ouf, nous y voilà, nous pouvons au moins visiter la ville, nous reviendrons peut-être plus tard pour les églises.

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Nous sommes impressionnés par la hauteur des églises, toutes construites en brique rouge. Elles dominent largement les bâtiments alentours, pourtant hauts eux aussi.

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La ville ayant été bombardée en mars 1942, tous les bâtiments anciens ont été reconstruits, ce qui explique leur bon état

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Dans certaines, rues, un immeuble sur trois est en cours de reconstruction, dans un style moderne mais proche de l'architecture typique de la Hanse que j'ai trouvé assez réussi.

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19 juillet 2023

Le voyage de l'été #1

L'an dernier, nous avions parcouru la France du Sud au Nord. Cet été, c'est vers le Nord-Est que nous sommes allés : les invités à notre anniversaire de mariage avaient voté entre deux destinations, pour le voyage qu'ils nous offraient, Séville ou Copenhague. Séville l'a emporté d'une voix, mais il n'est pas certain que le vote ait été régulier (Gribouille a voté, notamment !). Alors, une randonnée Hambourg-Copenhague à vélo était-elle envisageable ? Nous avons constaté que c'était un peu trop long, mais la côté allemande de la Baltique nous tentait, et puis… nous devions passer par Metz. Alors, de grand matin, nous avons pris la route, passé les deux heures inévitables de bouchons jusqu'à Roissy, puis traversé sans encombre le Nord de la France et la Belgique pour nous arrêter juste après la frontière : Aix-la-Chapelle. Une fois la voiture parée de sa précieuse vignette verte, rangée dans un parking et nos bagages à l'hôtel, il nous restait quelques heures pour parcourir la ville médiévale, admirer l'hôtel de ville et visiter l'étonnante cathédrale : jamais, sauf à Rome, nous n'avions vu d'église si ancienne, puisque la chapelle palatine, de style byzantin et construite à l'initative de Charlemagne, date de 796. Par la suite, une nef gothique a été ajoutée, puis un majestueux porche quelques siècles plus tard.

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Nous avons déambulé, admiré les maisons médiévales et celles de style art-déco, les vitrines de boulangeries plus alléchantes les unes que les autres

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il fallait se dégourdir les jambes après ces 7 heures de voiture

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et puis, comme la veille nous étions rentrés tard d'une fête d'anniversaire, nous avons trouvé un restaurant pour dîner de spécialités locales (porc, choucroute et pommes de terre) et nous nous sommes couchés avant la nuit, car ce n'était qu'une étape avant une plus longue route.

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16 juillet 2023

52/2023 : le temps qui passe

Virginie, pour ce dimanche, nous propose d'illustrer « le temps qui passe »

Nous sommes toujours sur la route, ce qui fait que je n'ai pas pu participer au défi dimanche dernier, mais cette fois, j'ai pu prendre les photos qui vont bien.

Il y a sept ans, elle vérifiait que sa passion pouvait être un métier. Et puis il y a eu le lycée, les classes préparatoires, la déconvenue de n'être pas sélectionnée par l'École du Louvre, la non-admissibilité au concours l'année suivante (on ne peut pas parler d'échec, à ce niveau, quand il faut plus 14 de moyenne pour être admissible), une difficile adaptation à l'inconfort de l'université en septembre, la recherche de stages, 2 semaines pour la licence, 5 pour le master, les pistes qui s'avèrent sans issue au bout de plusieurs semaines de négociations, un grand coup de chance pour le stage de master, et enfin la généreuse proposition de sa future tutrice de l'accueillir à Metz deux semaines plus tôt.

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(parfaite métaphore du statut de stagiaire : travailler gratuitement et avec le sourire !)

Et la voilà passée en un éclair de collégienne à étudiante, de simple observatrice à membre à part entière de l'équipe du musée ; elle s'est vue confier l'histoire d'une armoire, l'examen de petits pots d'apothicaire du Haut-Moyen-Âge, le nettoyage d'une statue de bronze, des recherches sur toutes sortes de sujets, l'alignage de franges de drapeau, l'emballage et le déballage (heureusement, pour ma phobique du polystyrène, la mousse utilisée ne fait pas de bruit au découpage), voire la congélation de petits objets. La voici dans son élément, heureuse de ces huit semaines et bien décidée à renouveler l'expérience.

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7 juillet 2023

Pour faire revenir le soleil

Il suffit que je me couse un chapeau de soleil pour que la pluie arrive, si j'avais su, je l'aurais cousu plus tôt ! 
La semaine dernière, j'ai découvert le patron gratuit de Bob offert par Maison Fauve. Comme j'aime beaucoup cette marque et que j'avais besoin d'une couture rapide et facile (et d'un chapeau de soleil à ma taille, avec cheveux relevés), je me suis empressée de l'imprimer et de le couper.
Le montage est curieux, avec tissu et doublure cousus ensemble, puis les coutures intérieures cachées sous du biais. J'ai préféré suivre ma méthode habituelle (j'(en ai cousu, des chapeaux de soleil pour les filles !) : coudre deux chapeaux séparés, puis les assembler par le bord en laissant une ouverture, qui sera fermée par les surpiqûres qui donnet de la tenue au bord du chapeau. On obtient ainsi un bob réversible (et plus grand, car j'ai lu que beaucoup se plaignaient de sa petite taille).
J'ai commencé par couper la calotte dans du drap pour choisir le diamètre et j'ia coupé mon bob en 58 (avec chignon, donc).

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Comme prévu, la couture a été rapide, deux heures à peine. Mais j'ai loupé mon coup en entoilant le sergé bleu canard plutôt que la doublure en madras,  et en voulant décaler les coutures pour éviter les surépaisseurs, du coup les droits-fils des deux tissus ne sont pas alignés et ça tiraille un peu. Si j'ai le courage, je découdrai les surpiqûres, j'entoilerai la doublure et je remettrai mes tissus dans le droit chemin.

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Mais ça fera l'affaire pour nos premiers jours de vacances (si le soleil revient)

7 juillet - 27 juillet - 3

 

 

 

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