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attraper le temps qui file…

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8 février 2023

Le questionnaire de Dr CaSo

Mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr Caso. Et, surprise, la première est une question que j'avais suggérée !

- Question d’Agdel : Quelles sont vos couleurs de vêtements habituelles ?

Pendant longtemps, j'ai porté essentiellement du bleu et des couleurs discrètes. Maintenant, j'ose plus de couleurs, mais si je regarde dans ma penderie, il y a très peu vert, jaune ou orange (je détestais l'orange, dans mon adolescence). Et je ne m'habille jamais en gris ou en noir (sauf pour les concerts).

8 février - 18 février - 3

- Qu’appréciez-vous en particulier, chez vous, quand vous rentrez le soir après une longue journée de travail, ou après un voyage ?

Le calme de mon quartier et la luminosité de notre maison.

8 février - 6 

- Pensez-vous que de nos jours, une démocratie ait besoin d’avoir des militaires (armée, marine, etc.) ? Expliquez. Vous avez deux heures.

Eh bien, dans la mesure où il y a toujours une partie de l'humanité qui par ambition, appât du gain ou volonté de puisssance cherche à s'emparer du territoire du voisin, je pense qu'il est plus rassurant de mettre les armes entre les mains de professionnels plutôt que n'importe qui (il n'y a qu'à voir ce que ça donne aux État-Unis…). Mais bien évidemment, je préférerais que toutes les armes (et armées) disparaissent !

- Question de Bismarck: Comment vous réchauffez-vous quand il fait très froid ? 

Dedans, avec un gros gilet de laine, un foulard et de bonnes chaussettes, une bouillotte pour la nuit et un plaid le soir sur le canapé. Dehors, j'ai enfin trouvé une parka chaude ET imperméable, l'ancienne prenant l'eau par toutes ses coutures.

8 février - 5

- Passez-vous beaucoup de temps dans la salle de bain le matin et le soir, ou êtes-vous plutôt minimaliste ? Vos habitudes ont-elles changé au fil des ans ?

Je n'y ai jamais passé du temps : douche rapide, pas de maquillage… au fil du temps, toutefois, je dois hydrater ma peau plus souvent, ça prend quelques minutes de plus.

 

 

 

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6 février 2023

Halte aux insectes

Cette fois, je n'ai pas utilisé de moustiquaire ! En juin dernier, après une pause de plusieurs semaines due au lumbago de mon professeur (pile en même temps que la phase aigüe de ma tendinite, si ce n'est pas de la coordination exemplaire…), je suis allée à mon dernier cours de viole de l'année, assuré par une charmante jeune femme. Et lorsque j'ai sorti mon archet, j'ai constaté que des hôtes indésirables s'étaient installés dans mon étui : des mites. Comment l'ai-je su ? Plusieurs crins étaient coupés au niveau de la hausse. Un crin ou deux qui casse, ça arrive, mais quatre ou cinq, ce n'est pas normal. De plus, j'ai vu une larve juste à cet endroit. 
J'ai noté l'adresse de deux archetiers (la mienne est près d'Avignon, c'est un peu loin…), acheté un anti-mites bien chimique, sorti tous les étuis d'instruments dans le jardin, protégé le bois des archets et bombé abondamment l'intérieur des étuis et les mèches de crins des 5 archets de la maison. Au passage, j'ai trouvé l'ancien archet cassé de Marie en sale état, les mites l'avaient probablement attaqué en premier. J'ai coupé les crins et gardé seulement la jolie hausse qui a de beaux ornements de nacre.
J'ai appelé l'archetier parisien sans succès, je lui ai laissé deux messages sans réponse, l'autre est à une heure de voiture, j'ai temporisé, après tout, j'avais encore assez de crins pour jouer, même si un rémêchage au bout de 15 ans n'est pas superflu.

Fin de l'acte I.

Début janvier, après une pause de trois semaines due aux vacances… 

6 février - 16 février - 2

Les bestioles ont survécu et se sont multipliées !

Cette fois, j'ai réussi à avoir l'archetier au téléphone et pris rendez-vous pour le premier mercredi où j'étais disponible. Je devais aller à Paris pour divers achats, j'ai donc faire d'une pierre deux cinq coups : trouver des chaussures, passer au supermarché asiatique, au marché St Pierre et dans une pharmacie pour des vitamines prescrites par ma dermato (assez difficiles à trouver).

L'archetier habite les hauts de Belleville, j'avais rapidement acheté mes chaussures et j'ai décidé de passer tout de suite chez Paris Store, au sortir du métro, j'ai eu du mal à repérer les produits dans le magasin et j'avais juste sous-estimé le dénivelé. Je suis donc arrivée un peu en retard et toute essoufflée au troisième étage de ce vieil immeuble, avec une vue superbe sur Ménilmontant.

J'ai pu laisser sur place mes achats, en plus de mon archet, j'ai redescendu la rue de Belleville et j'ai eu de la chance : en montant, j'avais vu deux personnes à moitié costumées, je suis repassée au moment du combat (pas très facile à photographier, le trottoir était étroit, des véhicules stationnés devant les danseurs et la rue assez passante). Vu le niveau de ma batterie, je ne me suis pas risquée à filmer, mais il y avait aussi des tambours et cymbales, c'était impressionnant.

6 février - 86 février - 9

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6 février - 11

 

J'ai repris le métro vers le Marché St Pierre, j'ai trouvé une partie de ce que je voulais, dont de la maille polo, je suis revenue à Belleville et là, je n'avais plus que 1% de batterie ! J'ai retrouvé toute seule la rue de l'archetier et me suis souvenue du code de la porte, j'ai récupéré mon archet et mes paquets, je suis redescendue au métro, je suis passée à la pharmacie (3 étages bondés de clients, de la folie), j'ai sauté dans un bus pour aller chez Aromazone prendre des huiles essentielles anti-mites (cèdre et laurier), j'ai repris le métro, le train, fait une petite course avant de rentrer à la maison m'écrouler devant une tasse de thé ! 

Fin de l'acte II

Dénouement : pour éviter toute nouvelle contamination, j'ai bien aspiré l'intérieur des housses et des boîtes d'instruments (conseil de l'archetier), mais surtout j'ai cousu pour chaque archet une housse individuelle, sur laquelle j'ai déposé une douzaine de gouttes d'huiles essentielles avant d'y glisser chaque archet. Et comme Aurore avait égaré la petite couverture qui protège son alto, j'en ai profité pour lui en coudre une nouvelle : à chaque fois qu'elle transportait son instrument, l'archet venait légèrement heurter l'alto dont le vernis a quelques rayures.

6 février - 36 février - 4

Mon ancien violon :

6 février - 5

 

Mon archet de viole a eu droit à de la soie  !

6 février - 7

6 février - 6

 

 

5 février 2023

52/2023 : agaçant

Dans le programme savamment concocté par Virginie, ce dimanche, le thème est "ce qui vous agace". 

Le plus difficile est de faire un choix, tant les sujets d'agacement sont nombreux au fil d'une journée ! 

J'avais pensé vous parler de mon antivol de vélo, qui se bloque systématiquement quand je suis pressée et m'a fait maintes fois courir pour attraper de justesse un train alors que j'étais partie suffisamment en avance. Ou des prévisions météo pour la journée : “pas de pluie”, m'a dit Guillaume hier, pour me convaincre d'aller en vélo à cette réunion à 11 kilomètres, en coupant par la forêt. Sauf qu'à 30 minutes du départ, la pluie est  arrivée, et pas du tout modérée.

J'ai donc saisi mon appareil pour immortaliser ma contrariété, mais…

5 février - 1

C'est un autre sujet d'agacement, le peu de durée de cette batterie. En vacances, elle tient à peine la journée, et ce depuis le début.
Je me suis donc rabattue sur le téléphone.

5 février - 3

et puis je me suis battue avec les problèmes de compatibilite de celui-ci avec l'ordinateur : les problèmes de communication entre jeune et vieux ne vont pas s'arranger au fil du temps ! (et encore, les deux sont de la même marque…)

5 février - 2Capture d’écran 2023-02-05 à 10

(non, je n'installe pas, le système ne le permet pas)

Bon, et maintenant, on y va à vélo ?

 

 

 

4 février 2023

Cadeau en retard

J'aurais presque pu participer au 40e défi de Nabel, mais la semaine qui précédait a été trop chargée et ce n'est que la 11 que j'ai pu couper et coudre un caleçon pour la St Guillaume (que nous avons repoussée également au 11 pour cause d'obligation professionnelle). Le coupon était entamé, il m'a fallu couper un morceau en deux parties et la ceinture à part. Au passage, j'ai soigneusement étudié mes modèles précédents et constaté que mes défauts de braguette étaient dus à une inversion gauche-droite au moment du pliage de la parementure. Je ne me suis pas trompée cette fois ! 

4 février - 34 février - 2

Recopiage du patron (sans ceinture), coupe, coutures anglaises, finitions et couture des boutons ont facilement tenu dans une demi-journée, c'est vraiment le cadeau de dernière minute idéal. L'intéressé a bien ri en découvrant le motif ! 

4 février - 1

3 février 2023

Petit cadeau

Une amie est durement touchée par la maladie, presque sans signe avant-coureur, la mauvaise nouvelle est tombée brutalement juste avant Noël. Il y a 14 ans, une autre amie avait été hospitalisée pour une raison similaire et je lui avais brodé et cousu une petite trousse, le premier ouvrage que j'ai réalisé avec ma brodeuse, une façon de lui dire que je pensais à elle.
J'ai d'abord choisi le motif : des anthuriums, une fleur qui pousse à l'état sauvage dans sa Martinique natale ; elle m'en avait offert un bel exemplaire il y a quelques années. C'est un motif de ma brodeuse (je pense assez rarement à les exploiter) que j'ai fait sur du lin enduit. Et pour la doublure, j'ai sorti de mon stock un morceau de Madras martiniquais, lui aussi.

3 février - 23 février - 3

Et comme on s'ennuie à l'hôpital, j'ai rempli la trousse de petits présents (un éphéméride à lire et méditer chaque jour, de jolis carnets, des stylos colorés, une crème pour les mains, des chocolats…). Finalement, elle est suivie en ambulatoire et doit vivre aussi "normalement" que possible, mais elle a tout de même beaucoup apprécié ce cadeau.

3 février - 1

Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer que les résultats du prochain scanner seront positifs.

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2 février 2023

Janvier

Un mois de janvier bien rempli, avec un week-end scouts, un bal, deux réceptions au bureau, mes RV médicaux annuels, deux sorties à Paris, quelques réunions en soirée et un programme professionnel bien chargé. Avec tout ça, le linge sale ou froissé s'est entassé, la poussière s'est accumulée et le désordre a pris ses aises, mais je commence tout juste à reprendre le contrôle de la maison. Les filles avaient organisé un super voyage à Lyon à la fin des partiels d'Aurore et devaient partir le 19 janvier : déçues, elles ont aussitôt rebondi sur une journée parisienne et doivent s'attaquer au remboursement du TGV retour (non-remboursable, puisqu'il a roulé !)

2 février - 1

1/ Notre traditionnel grand tour des étangs (pour chasser le mal de tête)
2/ Toute seule à l'étage (si j'avais su, je serais restée télétravailler), je boucle 3 dossiers en souffrance et, comme je suis plutôt en avance, j'en profite pour démonter le siphon sous l'évier, quasiment bouché depuis 2 mois, opération menée à bien en 5 minutes à peine.
3/ Petit bilan ophtalmologique, nickel : la presbytie, ce n'est pas encore pour maintenant et la micro-suspiscion de glaucome est écartée (et mon ophtalmo — la cousine de mon adorable voisine — est aussi sympa que ma dentiste )
4/ Réveil difficile et vertiges (conséquence de ma visite de la veille ?), mais grâce à l'énergie de Marie, le garage est impeccablement rangé. On termine la journée en planifiant nos futures vacances, avec le retour du stress-de-la-carte-d'identité-périmée-mais-pas-périmée (car prorogée de 5 ans, sauf que ce n'est pas reconnu par l'Espagne, et que notre préfecture refuse le renouvellement dans ce cas), immédiatement contré par "on regarde si la mairie qui nous a sauvés la dernière fois a un RV" : oui, dans 48h (et comme c'est le département voisin, pas de refus préfectoral à craindre)
5/ Je prends un peu d'avance sur mes prochains programmes, avec un fond musical et Aurore qui récite ses cours, pendant que Marie nous cuisine deux repas délicieux.
6/ Puisque Marie avait RV chez notre dentiste, nous allons déjeuner toutes les deux.
7/ Petit séjour dans le Perche, pour un week-end d'équipe territoriale : un temps pour se retrouver (plus longuement que lors d'une réunion), échanger, cuisiner ensemble, un bon équilibre entre travail et détente ! Il n'y a que deux courageux pour dormir sous la tente, et je n'en fais pas partie.
8/ Une séance photo un peu acrobatique, une séance de travail, un déjeuner, un peu de rangement et nous reprenons la route sous le soleil, avec quelques passagères supplémentaires.
9/ Il y avait longtemps que nous n'avions pas été si nombreux à la répétition, avec plein de nouveaux morceaux et quelques fous-rires.
10/ En sortant du bureau, un RV médical (pff, c'est reparti pour la mésothérapie), un bref passage à la maison pour prendre la voiture et mon essoreuse, que je prête à un collègue le temps qu'il répare son lave-linge, puis retour au bureau pour une jolie cérémonie (au passage, je récupère un archet prêté par un collègue, puisque les mites ont de nouveau élu domicile dans mon étui de viole).
11/ Au lieu de la virée parisienne envisagée, je reste sagement lire et coudre, vu mon niveau d'énergie, avec juste quelques courses pour la raclette du soir.
12/ Je réussis à me motiver pour aller courir le midi et ce n'est pas si mal, pour une reprise !
13/ Lire au coin du feu quand la tempête hurle au-dehors, que c'est bon.
14/ Un petit cadeau pour soutenir une amie malade, qui semble lui faire vraiment plaisir (et elle est très positive, pour le moment).
15/ J'ai acheté un nouvel oreiller, en espérant qu'il améliorera mes nuits, je suis allée courir (c'était plus difficile et surtout très boueux), j'ai fait la sieste et de la confiture d'oranges : un beau dimanche ! 
16/ C'est, paraît-il, blue monday : le lundi le plus triste de l'année. La tempête m'a tenue éveillée de 3h à 5h, je me suis levée fort tôt pour aller faire une prise de sang, il fait froid, il pleut et il faisait encore nuit à 9h ! Mais les gourmandises rapportées de "ma" Bretagne par une collègue sont là pour me réconforter.
17/ Aurore nous régale de courges farcies aux champignons et reblochon, une variante de tartiflette bienvenue par cette soirée glaciale et humide.
18/ Visite de routine chez le cardiologue (avec malgré tout une petite appréhension) : tout va bien, la situation est stable, rendez-vous dans trois ans.
19/ La neige qui tombe à gros flocons me fascine toujours autant. En revanche, nos poules (âgées de deux ans) ne doivent jamais en avoir vu : elles sont rentrées dans le poulailler !
20/ Je passe plus d'une heure au téléphone avec un ami qui fête ses 86 ans, à chaque fois, il me raconte de nouveaux moments de sa vie passée.
21/ Une journée un peu trépidante, entre cours de musique, bal renaissance, célébration œcuménique au temple et restaurant, mais c'est chouette de pouvoir faire tout cela à pied ou en vélo.
22/ Notre sacristain nous invite à prendre un café, en face de l'église, avec notre guitariste préférée et deux paroissiens que nous connaissons juste de vue, et nous restons une bonne heure à discuter, notamment d'apiculture.
23/ Une nouvelle contredanse anglaise à notre répertoire, amusante à jouer !
24/ Je pense avoir trouvé une solution au rangement des thés en vrac (les sachets empilés dans un tiroir, ça ne va pas du tout)
25/ Mercredi à Paris : des chaussures confortables et (normalement) imperméables, un archet réparé, un métrage de maille piquée, un supermarché asiatique, une grosse parapharmacie… et 16 km de marche (en plus des trains, métros et bus)
26/ Un pot de départ : l'occasion de revoir plein d'anciens collègues.
27/ Deux heures de pâtisserie, un bon moyen de débuter le week-end.
28/ Un escape-game dans les passages couverts à Paris, puis une soirée pizza-jeux où je me suis beaucoup amusée.
29/ Après une grasse matinée (la veille, on s'était réveillés à 6h), un tour des étangs, puis un goûter chez des amis.
30/ Une mini-formation et des droits ouverts pour une base de données qui va grandement me faciliter le travail (et soulager ma collègue).
31/ Télétravail pour cause de grève, ce qui me permet de dormir un peu plus tard, de ne pas sortir par 0°C, d'aller courir 20 min le midi au soleil et de bien avancer sur ma très longue to-do-list sitôt mon ordinateur éteint. 

 

1 février 2023

Le tour du monde en 80 livres #11

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En décembre et janvier, j'ai lu 7 livres (je n'ai pas compté mes 6 lectures de "10 fois Noël"), exploré 5 nouveaux pays. 

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Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

À la demande de sa logeuse, un étudiant en philosophie se lance dans des recherches sur le mont Athos. Au fil de ses lectures et de son enquête, le jeune homme rencontre des personnages singuliers, change plusieurs fois d'avis sur son avenir universitaire, se prend d'affection pour cette vieille femme, Nausicaa, avec laquelle il semble mieux s'entendre qu'avec sa propre mère et, parfois, se perd un peu dans une vie imaginée qu'il confond avec la réalité.
« Je me suis avancé de quelques pas et je l'ai vu. C'était un éphèbe de bronze grandeur nature, plongé dans l'eau. Je ne voyais que ses jambes de l'endroit où je me trouvais. Elle étaient maigres et musclées. L'une semblait s'appuyer sur le sol, tandis que l'autre était relevée, comme s'il courait ou comme s'il dansait. Je ne puvais détacher mon regard de ses doigts de pieds et de ses chevilles. »
« Je l'ai regardée un assez long moment, aussi attentivement que j'avais observé ma mère à l'hôpital de Syros. Quelques cheveux blancs s'étaient détachés de sa coiffure et lui barraient le front. Ses lèvres étaient complètement desséchées. La lumière de la lampe, qui l'éclairait de biais, accentuait ses rides, révélant même les plus fines. Ses belles mains m'ont paru elles aussi vieillies. » 

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

J'étais en train d'acheter mes cadeaux de Noël, lorsqu'une libraire qui rangeait des livres de poche m'a parlé de ce livre plein d'humour. Lorsque j'ai vu qu'il y avait un exemplaire d'occasion et que l'auteur était croate, je n'ai pas hésité ! 
Jozo et ses quatre fils vivent dans un village déserté, au fin fond de la Dalmatie. Personne, à part le curé, ne se risque sur leurs terres : armés jusqu'aux dents, ils tiennent à distance les importuns et les administrations. Cependant, depuis la mort de la mère, leur vie quotidienne s'est sensiblement dégradée. C'est alors que le curé conseillé à l'aîné de se trouver une femme… entourloupes, coups de théâtre, rebondissements délirants, rien ne manque cette comédie. Même les en-têtes de chapitre sont un régal à lire !

France
Jean Giono, Regain.

Une histoire connue (j'ai vu plusieurs fois, je crois, le film tourné par Marcel Pagnol, avec Fernandel), mais qui gagne à être lue avec les mots et la poésie de Giono. Comme le livre précédent, c'est l'histoire d'un village à l'abandon, où ne restent qu'une poignée d'irréductibles, que l'arrivée d'une femme va faire renaître à la vie.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.

Ce polar est aussi glaçant que le pays où il se déroule. L'inspecteur danois Qaanaaq Adriensen est envoyé au Groenland pour enquêter sur trois meurtres atroces, qui ressemblent fort à une attaque d'ours polaire. L'enquête patauge, les pistes se multiplient, sa hiérarchie lui met des bâtons dans les roues… et le voilà envoyé à Qaanaaq, le village dont il porte le nom, où a eu lieu un drame l'année même où, tout petit enfant, il a quitté le Groenland pour un orphelinat danois : va-t-il résoudre également le mystère de ses origines ?

Pour les paysages du Groenland, les rapports entre les Inuits, Danois et Américains, les questions qui agitent le pays (l'exploitation du pétrole, l'environnement, les mouvements indépendantistes, le taux de suicide des jeunes), j'ai amplement bénéficié de notre récent visionnage de la dernière saison de la série Borgen. J'avais commencé à lire Diskø avant de découvrir qu'il s'agit d'une série, j'ai donc laissé là ma lecture pour réserver le premier tome, l'histoire perd grandement en cohérence si on ne les lit pas dans l'ordre !

Mo Malø, Diskø.

Qaanaaq Adriensen, à présent chef de la police groenlandaise, enquête sur un meurtre peu commun : la victime a été enfermée dans un iceberg ! Et les meurtriers ne s'arrêtent pas là, s'attaquant cette fois à l'entourage très proche de Qaanaaq, qui finit par perdre pied. Une fois de plus, il est difficile de lâcher le livre avant la fin, les événements se succèdent à toute vitesse, ne laissant pas aux enquêteurs le loisir de se poser pour réfléchir, l'histoire est riche en rebondissements (avec peut-être un peu trop de coïncidences pour être réaliste) et, si l'on ne savait qu'il y a deux autre tomes à suivre, on penserait que Qaanaaq va y laisser sa vie.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Je n'avais pas lu ce grand succès de la littératuré égyptienne, voici une lacune comblée. Dans l'immeuble Yacoubian, au Caire, habitent de nombreux personnages, représentant presque toutes les classes de la société égyptienne des années 90 : riches commerçants, rentiers, familles laborieuses, petits artisans, jeunes gens pauvres aspirant à une vie meilleure grâce à leur travail et leurs études. Tous se heurtent à la corruption des autorités, quelles qu'elles soient, politiques, religieuses ou militaires. Et pourtant, certains d'entre eux vont voir leur rêve devenir réalité, même si celui-ci s'est transformé au fil du temps, tandis que d'autres vont subir la loi du plus fort ou suivre de dangereux courants pour se révolter contre l'injustice de la société.
« Vous ne comprenez pas parce que vos conditions de vie sont bonnes. Si vous deviez attendre deux heures un autobus ou prendre trois moyens de transport différents et être humilié chaque jour pour rentrer chez vous, si votre maison s'effondrait et que le gouvernement vous laissait avec votre famille sous une tente dans la rue, si les policiers vous insultaient et vous frappaient uniquement parce que vous montez dans un microbus la nuit, si vous deviez passer toute la journée à faire le tour des magasins pour chercher un travail et ne pas en trouver, si vous étiez un homme en pleine forme, instruit et que vous n'aviez dans votre poche qu'une livre et parfois rien du tout, alors vous sauriez pourquoi nous détestons l'Égypte. »
« Tu sais, Boussaïna, j'ai la sensation que l'immeuble Yacoubian m'appartient. Je suis son plus vieux résident. Je connais l'histoire de chacune des personnes et de chaque mètre carré de l'immeuble. J'y ai vécu la plus grande partie de ma vie. J'ai l'impression que ma vie fait partie de sa vie. Le jour où cet immeuble s'écroulera, où il lui arrivera quelques chose, ce jour-là, je mourrai. »

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Issue d'une famille modeste, Chen Yunxian pense avoir fait un mariage avantageux. Elle déchante, lorsqu'elle doit abandonner ses études pour soigner sa belle-mère, gravement malade, alors qu'elle-même est enceinte, puis renoncer au grand appartement promis, suite à des placements hasardeux faits par son beau-père. La promotion tant attendue par son mari, Dingguo, est toujours attribuée à un collègue qui bénéficie de meilleurs relations. Le jeune couple pense que la chance va enfin tourner lorsqu'ils sont invités à l'anniversaire du fils du patron, d'autant que celui-ci se prend de sympathie pour leur fils, Peichen et que la maîtresse de maison, Jiaqi, semble apprécier Yunxian. Grace à cette rencontre, le couple reçoit une proposition inespérée : permettre à Peichen d'intégrer une prestigieuse école privée de Taïwan. Souhaitant le meilleur pour leur fils, ils acceptent. C'est le début d'une spirale infernale pour Yunxian, qui doit jouer la mère parfaite (à l'image de ses blogueuses préférées) s'intégrer au groupe de mères d'élèves de l'école, supporter les lubies de sa chef de bureau tyranique, répondre aux invitations de Jiaqi, qui la couvre de cadeaux coûteux. Peu à peu, elle découvre l'envers de ce décor doré : la rivalité entre ces "amies" pour la plus belle fête d'annniversaire, le meilleur repas européen, le voyage le plus original, la brillante carrière de leurs maris et la réussite scolaire de leurs enfants, mais aussi la vacuité de leurs vies, les allusions, les médisances qui peuvent aisément ruiner une réputation. Elle découvre aussi que "l'amitié" de Jiaqi est ioin d'être désintéressée et qu'elle risque d'en payer le prix fort.

« Avant toute cette histoire, Chen Yunxian n'éprouvait guère de compassion pour les gens qui se faisaient avoir. Elle n'était pas non plus du genre à dire : bien fait pour eux ! »
« Comme Jack dans Titanic, elle avait pensé rallier un nouveau continent merveilleux, sans envisager la possibilité d'un naufrage. Malheureusement, les cabines du bas étaient toujours les premières sur la liste des sacrifiés. »

Lectures 11

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Ghana :
Yaa Gyasi, No home.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo : 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil :
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili : 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Cambodge :
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine :
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran :
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka :
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.


Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

 

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine :
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne :
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie :
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 

Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse :
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande :
Eleanor Catton, La répétition.

31 janvier 2023

Le questionnaire de Dr Caso

Mes réponses aux questionnaires du dimanche de Dr Caso, puisque j'ai loupé la semaine dernière, j'ai donc deux listes de questions d'un coup ! 

La mort de quelle personne “célèbre” (artiste, philosophe, politicien, etc.) vous ferait-elle de la peine ?

Ces dernières années, il y a bon nombre d'artistes que j'appréciais dont la disparition m'a peinéee : Michel Bouquet, Anne Sylvestre, Jean-Pierrre Bacri, Michael Lonsdale, quelques écrivains aussi, dont René de Obaldia et Jean d'Ormesson.
Je ne vais pas m'attrister d'avance pour le décès improbable de personnalités que j'admire, mais, disons que parmi ceux qui ont passé les 80 ans, je serais triste de la disparition de Clint Eastwood, Brigitte Fontaine, Pierre Richard ou Robert Badinter.

Question de Cinabre : quelle attitude adoptez vous face à un choix cornélien ?

Pff, déjà pour un choix simple (acheter une paire de chaussures), je peux hésiter, peser le pour et le contre, revenir en arrière, reporter mon achat à plus tard… mon indécision est légendaire chez mes filles. Mais je peux aussi prendre très vite une décision importante (comme l'achat de notre maison, ou filer aux urgences pour un truc qui pourrait sembler banal et ne l'est pas)

Question de Badiane: Comment vous réveillez vous le matin : réveil à l’ancienne le dring qui tue, la radio et les mauvaises nouvelles, de la musique classique, réveil du téléphone sonnerie psychédélique ou petits zozios, sans réveil aucun, grâce à la lumière du jour, avec un réveil perfectionné qui reproduit la lumière du jour…….ou autre ?

Nous avons un radio-réveil (avec les nouvelles, donc), mais je peux me rendormir alors qu'il est allumé si je n'ai pas de raison impérative de me lever tout de suite.

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Quels sont trois évènements/choses qui se sont passées la semaine dernière et pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e) ?

- Une journée parisienne où j'ai pu faire tous les achats prévus et sans aucun problème de train/métro/bus
- Avoir revu plein d'anciens collègues lors d'un pot de départ
- Une joyeuse soirée samedi et les fous-rires lors de nos parties de Yogi et de Taboo

Question de Loulou: Comment imaginez-vous votre vie dans 5 ou 10 ans ?

Eh bien… j'espère que je continuerai à travailler dans la même entreprise et que le projet général en sera toujours aussi enthousiasmant, je commencerai un peu à attendre la retraite, nous ne serons plus que deux à la maison et peut-être que des petits-enfants s'annonceront.

Question de Narayan: Quel anniversaire avez-vous le plus détesté et lequel avez-vous le plus aimé ?

Je me souviens d'anniversaires merveilleux : mes 7 ans avec des copains de classe à la caravane (au camping à 3 km de l'école), mes 20 ans avec mes amis, dans le garage sous la maison, mes 30 ans (mitigé car j'avais la bouche pleine d'aphtes — merci le virus refilé par Paul), nos 35 ans avec famille et amis normands, la fête surprise de mes 40 ans, mes 52 ans en plein reconfinement avec tous mes "petits" et ma sœur, venue passer un concours.
Un anniversaire détesté ? Je n'ai aucun souvenir, mais il y a eu des jours d'anniversaire où ma journée de travail avait été particulièrement pénible, certainement. Ah si, mes 29 ans, à la maternité (Marie avait 4 jours) : les douleurs consécutives à la césarienne, le tire-lait qu'on m'avait imposé, et la gastro que j'avais réussi à attraper en prime !

Question de Mme Chapeau: avez-vous des animaux domestiques ?

Oui, deux poules, et je commence à me demander si je ne vais pas devoir les enfermer dans leur enclos, couvert d'un filet, puisqu'une vingtaine de mouettes sont mortes de grippe aviaire sur un étang tout proche. Ça va râler toute la journée.

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Qu’est-ce qui vous donne le courage / la force / l’envie / la joie de vous lever le matin ?

La perspective du petit-déjeuner, le programme prévu pour ma journée (parfois, il peut aussi me donner envie de rester au lit), l'envie de voir mes proches.

Quel endroit aimiez-vous beaucoup quand vous étiez enfant ? Pourquoi ?

L'appartement de ma Mamie et sa maison de Bretagne, la caravane où nous passions nos vacances et… le Petit Vélo Rouge, un magasin tout en étages dans un vieil immeuble qui proposait des invendus à prix bradé — j'ai dû y aller 3 ou 4 fois, mais à chaque fois, nous rapportions un trésor : du bain moussant, un jouet et plus tard, un magnifique tissu écossais Cacharel, je crois que ce n'était pas tant ce que nous achetions que tous ces objets étalés, à une époque où je n'avais jamais mis les pieds dans un centre commercial ni un supermarché.

Question de Jenny : Quelle est la plus longue distance (ou la plus longue durée) que vous ayez couru en une fois ?

En 2015, lorsque je m'entraînais pour la Course des Princesses, j'ai couru parfois 9 km. Oh, que ça me semble loin ! Aujourd'hui, j'ai calé avant les 3 km, mais j'ai pour but de reprendre un rythme de 4 à 5 km trois fois par semaine.

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29 janvier 2023

52/2023 : vertigineux

Dans le programme savamment concocté par Virginie, il y a quelques dimanches qui nous invitent à changer de point de vue. Et ce dimanche, le thème est "vue du sol".

Bien évidemment, je n'ai pas regardé le programme à l'avance, alors que je suis allée deux fois à Paris cette semaine et que j'aurais probablement trouvé matière à photographier ! Mais heureusement, j'ai encore une fois trouvé mon bonheur dans mes photos du 29 décembre (le jour de la visite de l'expo Mitchell-Monet), puisque nous sommes passés par La Défense :

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23 janvier 2023

La robe de la revanche

Enchantée de ma robe sureau, je m'étais empressée d'acheter le même type de tissu (twill de viscose) pour en coudre une deuxième. J'avais eu quelques soucis lors de la réalisation, à cause du tissu qui se détendait, d'ailleurs une fois terminée, j'avais constaté que cette robe verte était un peu plus grande que la précédente.
Je l'ai portée toute une journée, puis une soirée. Et la troisième fois que j'ai voulu la mettre (2 semaines après l'avoir cousue et sans l'avoir encore lavée), j'ai eu une très mauvaise surprise :

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J'ai immédiatement contacté le service client de Mondial tissus et quelques jours après, la responsable du magasin où j'avais acheté le tissu m'a appelée. Elle avait pris le temps de lire le dossier et s'étonnait que j'aie fait mon achat à 200 km de chez moi. Elle m'a posé quelques questions sur ma couture (marges, longueur de points), a vite compris que je n'étais pas une débutante et admis qu'il y avait un problème de qualité du tissu. Le dossier a suivi son cours, lentement… trois semaines plus tard, j'ai relancé le service client (surtout que j'avais reçu une enquête de satisfaction !) et reçu un nouvel appel du magasin qui attendait leur feu vert pour me dédommager. Un peu plus tard, la responsable m'a rappelée pour me transmettre la proposition de Mondial tissu : 20% de remise sur mon prochain achat, et n'a pas été surprise que je refuse de dépenser 130 euros pour des tissus dont je n'avais pas forcément besoin. Finalement, nous avons convenu qu'elle m'offrirait 2 mètres de twill lors de ma prochaine visite. Nous avons aussi cherché ensemble comment sauver ma robe, en vain (j'ai de quoi recouper le devant, mais le tissu s'est aussi étiré le long des pinces du dos et les dégâts ne devraient pas s'arrêter là). Lorsque je suis retournée au Havre, la collection hiver était rangée depuis plusieurs semaines et la vendeuse a proposé tout simplement de me rembourser. Je n'ai perdu "que" plusieurs heures de couture et je regrette énormément ce motif qui me plaisait tant.

Je me suis donc remise en quête de twill de qualitè dès l'autome et c'est de nouveau sur le stand de Sudocoud que je l'ai trouvé. Cependant, il est beaucoup plus "froid" au toucher" que le bleu et contient pas mal d'élastanne, ce qui fait que j'aurais pu m'épargner la pose de la fermeture invisible : je peux enfiler ma robe sans l'ouvrir ! 

Une fois encore, malgré toute mon application, je n'ai pas réussi à obtenir des fronces symétriques, mais le motif masque ce petit défaut.

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J'aime beaucoup cette robe, mais elle n'est pas aussi chaude que la précédente, malgré ses manches allongées.

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 Deux gourmandes se sont invitées sur la photo : dès que je mets un pied dans le jardin, elle se précipitent pour voir si je vais leur donner à manger  (une croûte de fromage, un trognon de pomme ou de poire…)

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attraper le temps qui file…
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