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attraper le temps qui file…

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11 mai 2020

10 du 10 : vie en couleurs

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford :

« Nous voilà déjà en mai et pour vous en France, à la veille du déconfinement. Pour nous autres en Irlande il nous faudra attendre une semaine de plus. Depuis mardi dernier les seniors ont le droit de sortir de chez eux et de voir les autres... à distance, et notre rayon de sortie est passé de 2 km à 5 km. 

La vie en couleurs m'a été inspirée pendant ma promenade quotidienne dans le quartier, en voyant des posters réalisés par des enfants qui montrent tous un arc-en-ciel et les mots "Espérance"  ou "Nous sortirons de l'ombre". 

Donc même si nous ne pouvons pas aller bien loin, même si  le moral n'est pas au beau fixe, comme ces enfants nous pouvons réaliser un arc-en-ciel avec nos photos d'objets du quotidien.

Et pour ceux et celles qui s'en souviennent, La Vie en Couleurs est le titre d'une chanson des années 80, de l'homme-orchestre Rémi Bricka. »

Ce dimanche, je suis donc partie à la recherche des couleurs de la vie :

11 mai01

J'ai descendu le petit escalier en gris et vert

11 mai11

pour aller au bord du ruisseau argenté, grossi des orages de la veille (parfois, c'est un simple filet d'eau, cette nuit il devait barrer la route)

11 mai02

Je suis remontée le long de cette belle maison si négligée

11 mai03

J'ai admiré sa glycine (dont la plupart des fleurs ont été jetées au sol)

11 mai04

Je suis passée devant la façade colorée de l'ancienne épicerie

11 mai05

Il y avait des couleurs dans notre déjeuner

11 mai0711 mai06

Ainsi que dans mes coutures de l'après-midi

11 mai09

Dans un bocal, Marie a disposé ses mini-plantes avec des cailloux ramassés sur la plage, il y a de nombreuses années

11 mai08

Et pour le dîner, comme nous avions de fleurs de cioblouette dans le panier de l'Amap, nous avons fleuri notre salade

11 mai10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 mai 2020

Défi de Virginie : 19/52 - vitesse

Peut-être qu'à l'issue de cette année, grâce à Virginie, je saurai me servir à peu près correctement de mon appareil photo… en tout cas, si la notice reste un grand mystère pour moi (au point que je me demande si celle qui est indiquée par le fabricant correspond bien au modèle que j'ai entre les mains), ce petit défi me pousse à me renseigner, regarder les tutoriels, et peu à peu, les termes techniques me semblent moins abscons.

Ce matin, je me suis rendue au bord du ruisseau. Je me doutais qu'après les pluies diluviennes de ces dernières heures, il serait torrentueux. J'ai pris le petit chemin (interdit en ces temps de confinement) sur dix mètres et me suis approchée du bord de l'eau, au risque de glisser dedans… pas aussi près que je l'aurais voulu (j'ai été obligée de zoomer au maximum) mais suffisamment pour vérifier qu'avec une vitesse d'obturation de 1/100e ou 1/2000e, je n'obtiens pas du tout le même cliché :

10 mai - 110 mai - 2

7 mai 2020

J-55

Plus que trois jours avant… la suite du confinement (nous sommes en zone rouge). Ah, si : on pourra sortir sans remplir d'attestation, sans regarder l'heure, sans se limiter à 1 km, quel soulagement ! Cette attestation, je fais des cauchemars à l'idée de l'oublier, alors que je n'ai jamais été contrôlée.

Et puis surtout, Paul va revenir ! Bon, comme il retourne à la crèche, il va devenir notre risque n°1 d'être contaminés, puisque nous restons tous, jusqu'à nouvel ordre, en télétravail. Le lycée ne rouvrira pas avant l'été, ce qui chagrine Aurore. Et Marie n'a pas de nouvelles de son employeur alors que nous sommes en week-end (mais bon, ils lui ont envoyé son contrat de travail et l'adresse des nouveaux locaux un dimanche soir, la veille de son embauche).

Le week-end dernier a été mouvementé, nous avons fait notre mini-concert avec dix pinces à linge pour tenir la partition sur le pupitre, lui-même lesté d'un pavé pour ne pas être renversé par le vent. Le public a trouvé que c'était un peu court et certains ont proposé de sortir des chaises et des verres le vendredi suivant…

Dans la nuit, le vent a soufflé fort encore, puisque samedi matin, l'arbre au bout de la rue avait perdu deux grosses branches, qui barraient le passage. Après un appel par mail « qui a une tronçonneuse ? », tout le monde est sorti. Deux heures plus tard, l'arbre était coupé et les branches débitées en petits morceaux. Par chance, la déchetterie avait annoncé sa réouverture, des rendez-vous ont été pris… et comme c'était l'heure de l'apéro, chacun est rentré se remplir un verre avant de ressortir. Je ne garantis pas que les distances aient été parfaitement respectées… (mais que ça fait du bien)

7 mai - 1 (1)

Il a plu, encore et encore. La saison des roses est lancée et les pivoines sont magnifiques.

7 mai - 97 mai - 7

Nous mangeons toujours bien, dimanche soir, les filles avaient préparé un apéritif de compétition.

7 mai - 87 mai - 6

Les petites pâquerettes des murailles se sont répandues partout entre les pavés

7 mai - 10

 

Et le soleil est revenu. J'ai eu ma première réunion zoom, c'est plus convivial que les échanges par messagerie ou le téléphone !

Nous avons observé de curieuses chenilles qui tombent du cerisier, traversent la terrasse et grimpent sur le mur. Grandes (5 cm) et très laides, noires avec des épines oranges. Après recherches, il s'agit de chenilles de Grande tortue, un papillon qui se raréfie (mais dont les chenilles vivent en colonie, ce qui explique que nous en voyons sans cesse, ainsi que nos voisines). J'observe également un nombre considérable de larves de coccinelles, pour ma plus grande satisfaction.

7 mai - 5

Cet après-midi, grand événement ! Aussitôt ma journée de travail terminée, je suis allée avec Marie à la jardinerie, acheter des plants pour le potager. Nous avons constaté avec surprise de nouveaux aménagements routiers et l'avancement de la future ligne ferroviaire.

7 mai - 3

 Nous nous interrogions sur l'arbuste qui pourrait remplacer le forsythia planté devant la porte-fenêtre du salon, qui pousse dans tous les sens malgré tous nos efforts de coupe, qui se ramifie sans cesse avec des branches dégarnies de feuilles, qui nous gêne pour fermer les volets et dont certaines parties étaient mortes… il semble atteint de vieillesse (26 ans). Lorsque nous sommes passées devant les orangers du Mexique, nous avons pris notre décision : un arbuste qui pousse vite (pour combler le vide), à feuilles persistantes, qui fleurit joliment deux fois par an, ne dépasse par 1m50 de hauteur et se porte bien sur notre terrain ! Nous avons choisi un sujet de belle taille et sommes rentrées très contentes de notre sortie : à part les masques (que l'on finit par oublier), tout semblait tellement "normal".

 

7 mai - 4

Au retour (et pour profiter du rendez-vous de demain à la déchetterie), Marie s'est attaquée au forsythia, pendant que je taillais les branches basses du lilas et que je dégageais le lierre qui s'y était enroulé. Au fond du jardin, nous avions déposé sur une bâche les nombreuses branches coupées du laurier-tin, il y a 15 jours, en attendant de nous en débarrasser.

7 mai - 2

 

Demain, il faudra planter… mais après une grosse journée de travail, arracher, une souche, ça défoule !

7 mai - 1

 

 

3 mai 2020

Défi de Virginie : 18/52 - objet du passé

Quelque chose de notre passé… nous demande Virginie. J'ai pensé des photos, mes moulins à café, mes violons…

Et puis j'ai commencé à faire du ménage, cela m'a conduite à faire un peu de tri dans la penderie trop pleine : mais, qu'est-ce que cette aube fait là ? Il sera bien temps de la repasser de nouveau le jour où on en aura besoin, allez hop ! Bien pliée dans une chemise cartonnée, elle attendra son déconfinement. Et de fil en aiguille, je suis retombée sur la robe de baptême, un délicat ouvrage de tulle brodé, avec sa sous-robe de batiste. Le devant, un peu jauni par le temps, retrouve toute sa blancheur au lavage. Et presque à chaque usage, il m'a fallu broder un nouveau pois pour cacher un trou. C'est ainsi depuis des générations, puisque j'ai porté cette robe avant mes enfants, et ma maman avant moi. J'espère qu'elle servira de nouveau, un jour…

3 mai - 1

1 mai 2020

bonheurs d'avril

Au début du mois, j'avais encore un certain élan : Pâques et les anniversaires en perspective, des coutures à faire, les menus à établir. Mais une fois les vacances terminées, j'ai perdu beaucoup d'énergie. Je ne comprends pas comment je peux être aussi fatiguée en ayant si peu d'activités, je sors moins (à quoi bon tourner toujours dans les mêmes rues ?), je peine à démarrer de nouveaux projets. Côté professionnel aussi, je suis dans des travaux pénibles de corrections de détail qui n'avancent pas, c'est un moment à passer, ensuite reviendront d'autres tâches plus agréables. Nous savons que nous resterons confinés encore plusieurs semaines, mais l'incertitude de la durée et de ce qui sera permis, ou pas, est pesante. Et puis, après avoir tant attendu la pluie, le recul du printemps n'aide pas, même si le jardin en avait grand besoin. Avril a été presque estival, mai débute par les giboulées de mars. Heureusement que dans notre rue, l'entraide et la bonne humeur sont de mise, quelle chance nous avons eue de venir habiter ici !

2 mai - 1

1/ Les filles jardinent dans la bonne humeur : Marie désherbe la rhubarbe, Aurore retourne le mini-potager. 2/ Mon clavier d'ordinateur s'est remis de sa douche forcée (je tremble que cet ordinateur me lâche). 3/ Aurore a officiellement son bac (frustrée de ne pas passer les épreuves mais tout de même soulagée d'échapper à la philo — coeff. 7 — dont le résultat est toujours hasardeux) 4/ En fouillant un placard, je retrouve un sachet de thé et un paquet de farine ! 5/ J'ai juste ce qu'il faut de crêpe pour doubler la robe de Marie. 6/ Sur le site dune petite librairie, je déniche un cadeau d'anniversaire pour Marie et celui d'Aurore nous est livré. 7/ Pas de vent, nous jouons au badminton dans la rue devant la maison. 8/ Un déjeuner par skype avec Rennes, sur la terrasse. 9/ Une belle journée d'anniversaire pour Aurore, aves des petites attentions semées au fil des heures. 10/ Une heure de lecture dans le jardin, l'été est presque là. 11/ Le garage enfin rangé (je sais que ça ne dure pas longtemps, mais c'est toujours satisfaisant) 12/ Un bon repas de Pâques et un jeu de société qui nous tient tout l'après-midi. 13/ Encore un mois à tenir *, je suis presque soulagée tant je m'attendais à de plus mauvaises nouvelles. 14/ Des courses où nous trouvons presque tout ce qu'il y a sur notre liste. 15/ Aurore, levée de bonne heure, pour préparer une petit déjeuner de fête pour sa sœur. 16/ Les livres que je devais donner au collège vont faire un heureux. 17/ Notre concert du vendredi, qui met une joyeuse ambiance dans notre rue. 18/ Ce confinement nous aura au moins permis de rattraper notre retard cinématographique (vive la VOD). 19/ Un bel anniversaire dont je profite bien. 20/ Les echsolzias qui explosent devant la maison. 21/ Dobby est de retour ! 22/ Une longue conversation téléphonique avec ma meilleure amie. 23/ L'enthousiasme des filles, pendant la répétition, ravies de jouer enfin de la "vraie" musique (Mozart) 24/ Je commence un nouveau tricot. 25/ La taille, avec l'aide de Marie, du laurier-tin et la luminosité retrouvée dans la salle à manger. 26/ Aurore se met à la couture et on ne l'arrête plus ! 27/ Paul a enfin des nouvelles de la crèche : il reprend le 11 (mais aucune de ses collègues de section ne peut revenir, encore) 28/ Enfin, il pleut vraiment ! J'appelle une collègue, puis un vieil ami. 29/ C'est le grand jour : nous avons une raison de sortir plus d'une heure ! 30/ Quelle époque : je travaille avec en fond sonore le cours d'anglais d'Aurore sur zoom et la réunion de Guillaume. 

 

* Enfin, on y croyait à ce moment-là.

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30 avril 2020

Une première

Hier, c'était notre grande sortie, celle qui était projetée depuis des semaines et planifiée depuis 8 jours, une fois que j'ai réussi à attraper 4 rendez-vous d'un coup, ce qui m'a demandé pas mal de persévérance : nous sommes allés donner notre sang en famille, à 6,5 km de la maison, un grand voyage, par les temps qui courent (ou plutôt, qui stagnent).

29 avril - 1

Aurore attendait avec impatience sa majorité pour cet acte citoyen (à égalité avec le droit de vote… mais je pense qu'elle va pouvoir voter aux municipales, finalement) et nous avions promis d'y aller avec elle, nous avons donc laissé passé les collectes début mars. Et pour cette grande première, elle a été gâtée, avec la visite du directeur régional de l'EFS, qui a pris le temps de parler un peu avec chacune des personnes présentes !

 

 

29 avril 2020

J-XXXX

On commence à perdre le compte non ?

Les vacances sont déjà loin, drôles de vacances ! Aurore a continué de travailler comme si de rien n'était, passant de ses devoirs à son dossier de camp (costaud, cette année, il a doublé en nombre de pages depuis notre première année d'AC). Nous avons fêté Pâques et les anniversaires, cela rythmait notre vie.

21 avril - 5

La période "interdiction de sortir faire du sport entre 10h et 19h" a porté un coup fatal à mes efforts pour essayer de reprendre la course. Tourner sur 3 ou 4 rues est vraiment peu motivant, courir sur des trottoirs qui empestent (forcément, les chiens sortent plus souvent dans un espace restreint) est vraiment désagréable. Mais je ne fais pas non plus de sport à la maison, je sors de moins en moins marcher… il va falloir trouver une motivation !

21 avril - 221 avril - 3

Les filles ont campé une nuit dans le jardin, pour se donner une impression de vacances. Le beau temps nous a permis de garder les fenêtres ouvertes toute la journée… et tant pis pour les pétales de fleurs de cerisier partout et l'aspirateur à passer tous les jours. Les fleurs sont devenues des cerises, qui grossissent à vue d'œil. Il va nous falloir trouver un dénoyauteur performant (quoique… Paul ne va peut-être pas reprendre le travail de sitôt ?). Les fraisiers, groseillers, framboisiers nous font de belles promesses.

28 avril - 228 avril - 3

28 avril - 1 (2)28 avril - 4

Aurore a eu sa période "broderie", à présent, elle coud à la chaîne des sacs à linge sale en tissu, pour financer le camp. Après des débuts difficiles, elle est devenue la plus performante de son équipe, avec deux à six sacs par jour (me voilà mise à la porte de ma lingerie). Celle qui a des tissus est confinée près de Nantes, celle qui a les cordons est dans le Sud-Ouest, alors je fouille mes placards, à la recherche de vieilles housses de couette, et je sacrifie quelques coupons.

21 avril - 728 avril - 1 (1)

Les vendredis sont très attendus par toute notre rue ! Après le Te Deum, joué en commun avec nos voisines en guise de générique, nous exécutons quelques pièces, répétées durant la semaine : Canon de Pachelbel, valses, danses folk, Petite musique de nuit, Vivaldi au cor. Nous préparons une thématique "musique de film" et, depuis peu, il y a aussi une ou deux chansons au programme, j'envoie les paroles et un lien vers une vidéo aux voisins, pour qu'ils répètent. Une petite demi-heure où tout le monde est sorti sur la placette (dont l'acoustique est parfaite), distances de sécurité respectées bien entendu. Ça commence à se répandre dans le quartier, des promeneurs s'approchent "par hasard"…
21 avril - 621 avril - 4

Faute de mésanges, le nichoir accueille une colonie de bourdons noirs. Nous avons été alertés par le bruit, il y a eu une activité intense pendant deux jours, à présent qu'ils ont fait le nid (très désordonné), ils sont moins nombreux à entrer et sortir. C'est bien la peine de leur installer un hôtel 4 étoiles ! (début avril, un bourdon solitaire à cherché à s'istaller dans un trou du vélux de la lingerie. Je l'ai capturé dans un verre pour le relâcher devant l'hôtel, trois fois, puis j'ai mis du scotch sur les trous, il a longtemps continué à s'y cogner, ne comprenant pas pourquoi il n'arrivait pas à entrer… 

28 avril - 1

Le temps passe vite, nos journées sont bien occupées, contre toute attente ! Sauf peut-être pour Marie, qui est au chômage partiel désormais… mais elle a spontanément repris son statut d'elfe de maison.

Ah : et il a plu !

 

 

 

 

 

 

 

 

27 avril 2020

Mets ton masque !

Ma ville n'organise pas de grande campagne de couture de masques lavables… et je ne sais pas si j'aimerais en produire en série, d'ailleurs je n'ai pas tellement de temps car je travaille comme d'habitude, voire même un peu plus (je n'ai pas l'impératif du train pour  éteindre mon ordinateur à 16h pile). 

J'ai d'abord répondu à une demande de l'Amap : pour être bien certains que les distributions restent autorisées (certaines décisions abusives des autorités locales à ce sujet me mettent en colère…), il fallait prouver le respect absolu des gestes barrière (et tant pis si les grandes surfaces prennent les plus grandes libertés à ce sujet sans se faire rappeler à l'ordre !). Donc, masques et gants pour les personnes chargées de préparer les paniers sur le terrain et celles qui assurent la distribution, et procédure inattaquable : les adhérents se présentent par petits groupes, selon l'ordre alphabétique, tous les quarts d'heure, le producteur dépose les denrées sur la table, s'éloigne de deux mètres, l'adhérent vient prendre ses produits. Contacts réduits au minimum. J'ai donc cousu (ainsi que deux autres adhérentes) des masques en tissu, après avoir étudié attentivement le document de l'Afnor. Ensuite, je me suis occupée d'en coudre pour nous, afin d'aller faire nos courses tranquillement (même si, encore une fois, je n'ai pas croisé la moindre personne toussant ou éternuant depuis janvier…).

La première expérience m'a amenée à adapter les mesures aux morphologies de chacun : au bout de 10 minutes, mon masque me remontait au milieu des yeux, ce qui est peu pratique surtout quand la consigne est de ne pas le toucher. Mes élastiques étaient trop lâches également. J'ai donc tracé deux patrons, le premier pour Guillaume et Marie, le second pour Aurore et moi (qui avons de plus petits visages ?) et noté pour chacun la longueur l'élastique adéquate. Quant aux élastiques, j'en ai trouvé de bien souples sur des alèzes jetables que j'avais conservées après un séjour à Métabief, 35 cm d'élastique à chaque angle, ça devrait me suffire pour confectionner trois masques pour chacun.

Pour les tissus, chacun a choisi les siens, tant qu'à porter des masques pendant des semaines, autant qu'ils soient beaux ou assortis à nos tenues !

24 avril - 2

 

Et pour les prochaines réunions territoriales des scouts, je suis prête :

24 avril - 1

26 avril 2020

Défi de Virginie : 17/52 - feu

La météo ne se prête guère à allumer un feu… même si je suis bien tentée de brûler tous les branchages et les mauvaises herbes que nous avons accumulés durant ces 6 semaines de confinement. Mais c'est interdit.

Alors j'ai fouillé dans mes photos et j'ai constaté qu'il est bien difficile de faire une belle photo de feu, tant cet élément est insaisissable. Mais j'en ai trouvé une qui illustre bien notre préoccupation du moment : comment motiver les chefs et les compagnons à préparer soigneusement leur dosser de camp, alors qu'ils ne savent pas si le camp aura lieu ? Préparer un budget quand ils ne peuvent pas connaître le mode de transport ? Prévoir, pour les compagnons, un plan B en France, voire un plan C dans la région ?

Malgré les incertitudes, il y en a une ici qui remplit consciencieusement son dossier de 24 pages, tant elle tient à son projet !

26 avril - 1

C'était le camp Harry Potter, le dernier camp de Paul en tant que chef.

 

 

25 avril 2020

Un tricot, pour changer

J'aime bien avoir un tricot en cours, mais je tricote peu : devant un film, s'il est en français, éventuellement avec sous-titres quand les dialogues ne sont pas trop bavards. Forcément, à ce rythme, je n'avance pas vite, surtout qu'il me faut souvent recommencer 3 ou 4 fois, parce que je me trompe dans le nombre de mailles, les augmentations…

Et j'ai plein de pelotes de laines diverses, données par une copinaute. Il me faut donc trouver des modèles adaptés. En octobre, lors d'un week-end normand (la belle époque !), je discutais tricot avec Mathilde, qui me dit que Chloé portait avec plaisir les petits tricots fait-main. J'avais justement avec moi, dans le but de tricoter des échantillons pendant le trajet, plusieurs pelotes de fils données par une copinaute. Mathilde a fait son choix Puis j'ai cherché un modèle qui se tricote sans coutures, que j'ai trouvé chez Drops.

25 avril - 1

J'ai fait mes premiers rangs au tricothé d'Annabelle, aux vacances de la Toussaint (quand je dis que je ne suis pas rapide). Au tricothé de février, je commençais une manche (enfin, ce jour-là, j'ai surtout débobiné toute ma pelote parce que j'avais passé le fil au travers du tricot sans m'en rendre compte, puis démêlé le gros tas de fil sur mes genoux). Et début mars, j'ai rabattu le dernier rang et réfléchi à mon prochain tricot. Hier, je me suis motivée pour rentrer les fils et donner un léger coup de fer aux ourlets. Il me faudra trouver des boutons, évidemment, je n'ai pas suffisamment de stock.

25 avril - 2

Ce modèle se tricote en partant de l'encolure, au bas des épaules, on met de côté les mailles des manches et on continue les devants et dos d'un seul tenant. J'ai ensuite tricoté chaque manche avec cinq aiguilles. Il n'y a plus à nouer les fils sous chacune des manches et le gilet est terminé, sans la moindre couture ! Le fil, d'épaisseur très irrégulière, avec une nette tendance à se dédoubler, a été un peu difficile à apprivoiser. J'avais peur qu'il cache le motif de dentelle, mais il est assez visible une fois le tricot terminé.

25 avril - 325 avril - 4

Sous les manches, six mailles sont ajoutées pour le corps du gilet, puis relevées pour les manches, ce qui évite d'avoir des trous.

25 avril - 5

Fil Deauville de Berger du Nord, coton et viscose, lavable à la main, pas de repassage.
Drops design, gilet Agnès, taille 3/4 ans, ce qui devrait me permettre de le donner à Chloé avant qu'elle soit trop grande pour le porter !

 

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