Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

attraper le temps qui file…

Newsletter
Albums Photos
15 mars 2020

Défi de Virginie : 11/52 - Loisir

En début de semaine, j'avais plein de photos à faire, notre emploi du temps de fin de semaine était bien rempli… et puis tout s'est vidé en deux jours : les scouts, le bal de la St Patrick, nos rencontres paroissiales. J'ai eu un dernier cours de musique samedi matin ; en allant faire le plein de livres et de DVD, nous avons constaté que la médiathèque était déjà fermée. Je me souviens d'une longue période où j'étais alitée, sous menace d'un accouchement prématuré, ma radio préférée était en grève et je n'avais pas beaucoup de livres, quel ennui ! À présent, il y a les podcasts, on peut louer des films, j'ai ma liseuse. Pour la musique (activité sociale avant tout), nous avons encore le droit (la chance) d'improviser des quatuors en famille. En principe, personne ne nous interdira d'aller marcher en forêt, nous n'avons que deux rues de notre hameau à emprunter pour cela.

Il me reste un loisir solitaire et sans risque, j'ai des stocks de tissus et patrons et mes filles m'ont passé de nombreuses commandes.

15 mars - 1

À part Paul, encore dans l'incertitude (sera-t-il réquisitionné pour aller garder à domicile des enfants de médecins ?), aucun de nous n'est au chômage technique, chanceux que nous sommes ! L'espace de co-working est en plein aménagement : Guillaume est installé depuis déjà quelque temps sur le bureau (pour cause de ligne de train fermée), Aurore va étudier dans sa chambre, Marie sera dans la chambre d'amis (elle aura dès demain une connection à distance avec le serveur de son entreprise) et, après un peu d'hésitation (je suis théoriquement seule dans mon bureau et à mon étage), j'ai décidé hier soir de ne plus prendre le train et je suis allée récupérer mon ordinateur professionnel et les quelques documents nécessaires pour travailler… dans notre chambre. Reste à organiser la vie commune,  fixer des horaires et des tours de cuisine pour la "cantine".

Publicité
Publicité
10 mars 2020

10 du 10 : la lettre F

Sur une proposition de J'habite à Waterford (c'est bon, on n'a jamais fait la lettre F).
À chaque fois, je pars le matin en me demandant ce que je vais bien pouvoir photographier et puis, en fin de journée, j'ai parfois trop de clichés ! 

C'est le Feu que je guette chaque matin, parce que je le vois de loin : rouge ? J'avance à mon rythme. Vert ? Je pédale plus vite : si j'arrive avant qu'il ne passe au rouge, ou peu après, j'ai encore 17 secondes pour traverser.

10 mars - 1

Puis commence la deuxième partie de mon trajet, Ferroviaire cette fois (alors, il arrive ou pas, ce train ?)

10 mars - 2

Sur l'avenue, les Fleurs de printemps sont déjà bien installées (si la météo pouvait d'y mettre aussi, ça nous changerait)

10 mars - 3

Je pense en avoir déjà parlé ici : l'impôt, introduit par la loi du 4 frimaire an VII ( 24 novembre 1798 ), qui est resté en vigueur de 1798 à 1926, taxait les propriétaires de maison en fonction du nombre de portes et fenêtres de leur construction. Si bien que le nombre de fenêtres réelles était réduit, mais pour conserver l'équilibre de la façade, de fausses fenêtres ont été intercalées entre les vraies. Beaucoup de maisons versaillaises ont encore leurs Fausses Fenêtres, soit juste soulignées par une bordure

10 mars - 5

ou encore peintes en trompe-l'œil

10 mars - 4

Les Flaques ne manquent pas, ces temps-ci. Celle-ci dessine des arbres sur le trottoir.

10 mars - 6

Ordinairement, à cette heure, il y a Foule ! Mais la suppression d'une ligne de train et la crainte de la contagion ont vidé la gare (depuis le début de l'épidémie, je n'ai pas croisé le moindre voyageur enrhumé, c'est étrange, d'habitude, en février-mars, ça tousse et ça mouche dans le wagon)

10 mars - 7

L'immeuble de cinq étages a été démoli en un temps record, mais pour les Fondations, ça semble plus compliqué.

10 mars - 8

Un Fromager vient de s'installer dans notre centre commercial, je le trouve bien courageux ! Il y a peu de petits commerces traditionnels, par ici.

10 mars - 9

J'ai eu peur en découvrant mon épicerie asiatique Fermée ! Mais ils ont simplement pris deux semaines de congés (du jamais vu en cette saison, j'espère qu'il n'y a pas de lien avec le coronavirus)

10 mars - 10

 

9 mars 2020

Récidive

Une fois le premier pantalon validé, je me suis attaqué au deuxième, celui pour lequel j'avais acheté du tissu en 2015 (j'ai même eu un peu de mal à le retrouver parce que ma mémoire l'imaginait plus clair). Comme c'est du jean, j'ai décidé de faire des surpiqûres visibles et profité d'une visite chez Fil 2000 pour me fournir en fil épais. J'ai appris à cette occasion que le numéro du fil est inversement proportionnel à sa grosseur : c'est la longueur en kilomètres d'un kilogramme de fil. Le fil 30 (ou cordonnet) m'a été fortement déconseillé par le vendeur, je risquais d'endommager ma machine, surtout si je le mettais dans la canette. Il m'a orientée vers un fil 50.

8 mars - 5

Coudre un deuxième pantalon peu de temps après le premier m'a semblé bien plus facile, je n'avais pas besoin de me reporter sans cesse aux explications et j'ai évité quelques erreurs. Le montage de la braguette, notamment, s'est mieux passé. En revanche, comme j'ai cousu en polyester marron et surpiqué en coton beige, j'ai dû réenfiler ma machine un nombre incalculable de fois.

J'avais coupé le tissu juste avant mon angine, ainsi que deux autres vêtements, et je savais qu'il risquait de rester dans les en-cours pendant un certain temps… aussi dès que j'ai vu passer le défi « Je couds pour un homme » chez Coudre et découdre, je m'y suis inscrite.

Pour les poches et la doublure de ceinture, j'ai évidemment utilisé le coton à carreaux acheté le même jour chez Sacrés coupons, dans le but de coudre deux chemises assorties. J'avais cousu rapidement la chemise à manches courtes. Pour être sûre d'avoir assez de tissu, j'en ai profité pour couper également la chemise et j'ai eu des sueurs froides, non pas sur le métrage, mais sur la déformation du tissu : il m'a été impossible de plier sur une ligne et de superposer ensuite les carreaux sur les deux épaisseurs. J'avais, sur la largeur du devant, au moins 8 cm de décalage, même en essayant de redresser le tissage avant de repasser ! Pire, au niveau de la lisière, le tissu se détendait de 2 cm entre chaque ligne. Je ne me souviens pas avoir eu des problèmes à ce niveau en coupant la chemise à manches courtes ! Probablement s'agit-il de la fin du rouleau ?

8 mars - 6

Mes craintes au sujet des épaisseurs de jean n'étaient pas fondées : la surpiqûre des passants s'est faite sans aucun problème. J'avais pris soin de régler la pression du pied au maximum. Et l'élasticité du tissu ne m'a pas gênée non plus, ce n'est pas toujours le cas.

8 mars - 4

Comme je trouvais le pantalon bleu marine un peu grand, j'ai légèrement réduit l'ampleur de celui-ci en prenant des marges de coutures plus grandes. Confiante en mon premier essai, j'ai tout cousu jusqu'au bout sans essayage… et catastrophe ! Il était trop serré. J'ai décousu la ceinture au milieu dos sur quelques centimètres et réduit toutes les marges de couture, sans démonter les passants et déplacé légèrement le bouton, pour gagner 1,5 cm de tour de taille.

8 mars - 18 mars - 2

Ce pantalon est mieux ajusté que le précédent. Il reste un petit défaut : des plis sur l'arrière des jambes, mais dans le mouvement, ça ne se voit pas ! 

8 mars - 3

 

 

Tenue 100% maison (caleçon compris, mais je ne vous le montrerai pas)

8 mars 2020

Défi de Virginie : 10/52 - Terre

Aujourd'hui, parmi les cinq éléments, Virginie nous propose d'illustrer la terre.

Elle est argileuse, notre terre, lourde, collante et gorgée d'eau en ce moment, ou dure comme de la pierre après une période de sécheresse. Le moindre trou se creuse à la pioche. Cet automne, Marie, assistée de son fidèle ouvrier, a repris en main l'aménagement du jardin : ils ont arraché les pommiers et poiriers malades, qui ne donnaient plus rien. Déplacé le rosier d'Anne (qui s'est révélé grimpant, il fallait donc le rapprocher d'un support), planté un mirabellier, un chèvrefeuille, déménagé le potager deux mètres plus loin. Pendant ce temps, je dégageais le pied du houx, tendais d'arracher toutes les repousses de ronce (le supplice de Sysiphe), tout en évitant de blesser le crapaud qui s'était installé dans le coin et se trouvait toujours à l'endroit où je devais piocher.

9 mars - 19 mars - 2

Et puis Marie a dit qu'il ne fallait pas laisser la terre nue, alors elle a semé de la moutarde, malgré la date un peu tardive… et ses semis ont bien donné. Le mois prochain, on pourra retourner la terre pour enfouir cet engrais vert.

9 mars - 3

2 mars 2020

Bonheurs de février

L'impression d'un début d'année 2020 apocalyptique se confirme : le 5, l'une de nos lignes de train coupée par un effondrement de talus et les travaux, prévus initialement pour quelques jours, vont durer près de 3 mois. L'angine qui m'a terrassée et m'a quittée tout aussi vite, même si la fatigue a joué les prolongations. Le vent, avec des arbres qui tombent sur les voies (encore moins de trains), des trajets à vélo plus difficiles ; la pluie qui tranperce les vêtements, le froid qui va et vient. Le coronavirus qui se propage, peu à peu, tout devient incertain (avec une accélération ces derniers jours). Alors relire de temps en temps ces bonheurs du jour permet de relativiser, de se dire que tout va plutôt bien. Nous avons débuté vendredi la retraite de carême proposée par la paroisse, sur le thème de la gratitude. Premier exercice : trouver chaque jour trois raisons de se réjouir, on va y arriver !

2 mars12 mars2

Le tricothé, dont j'ai passé une partie à tirer tout le fil de ma pelote au travers du tricot (mais comment ai-je pu être aussi étourdie ?), puis à démêler tout ça.

1/ Portes-ouvertes de deux universités avec Aurore : l'occasion d'avoir des informations concrètes et une meilleure vision à long terme des formations. Nous terminons par un petit tour au Parc Monceau, pour nous aérer un peu. 2/ Des crêpes et une joyeuse messe de la Chandeleur, avec mes trois musiciens préférés plus un guitariste, ravi de se joindre à nous. 3/ Mini-réunion avec un auteur que j'apprécie beaucoup. 4/ J'ai réussi à ne pas m'énerver lorsque je suis restée bloquée à la caisse pendant 12 minutes parce que mon paiement ne passait pas, du coup la responsable m'a fait un bon d'achat du même montant, pour me remercier de ma patience (flûte, j'aurais dû faire des provisions de café pour le boulot) 5/ J'aime toujours autant aller chez le luthier (j'aime moins les bouchons systématiques sur l'autoroute, à l'aller) 6/ Les réunions en petit comité sont plus efficaces et moins longues, chouette ! 7/ Cette réunion (oui, encore) était fort sympathique mais je suis un peu mitigée sur son efficacité. Bon, au moins, nous avons fait connaissance. 8/ J'ai reçu mon colis de Décocuir et je suis ravie de la souplesse du cuir et de sa couleur 9/ La tempête fait rage, nous allons quand même faire un tour en forêt (enfin, ce que l'ONF nous a laissé de forêt), avant les gaufres du goûter. 10/ Premier cours de "prépa bac musique", mes 3 élèves sont motivés, puis séance de couture avec l'équipe compa d'Aurore (la quantité de paroles que ces 5 là sont capables de produire à la minute est impressionnante — ou épuisante, selon le point de vue). 11/ Cadeau de ma meilleure amie pour nos 50 ans : une soirée au Théâtre des Champs-Élysées. Pas de bouchons à l'aller, j'avais réservé un parking (pas de train en soirée sur nos lignes), zéro stress et un très beau concert en bonne compagnie. 12/ J'ai récupéré mon violon avec un son exceptionnel (il était décollé à trois endroits, probablement depuis longtemps) 13/ Une sortie à deux dans Paris, suivie d'un tricothé en petit comité. 14/ Nos nouvelles chemises scout sont arrivées et… j'ai réussi à tresser une bague de foulard. 15/ Le temps incroyablement doux nous permet de bricoler tout l'après-midi au jardin. 16/ Pouvoir rejouer du violon,  une fois les cordes stabilisées. 17/ Dormir autant que j'en ressens le besoin (3 siestes de 2h, pas mal !) 18/ Un bon déjeuner préparé par Aurore, une grande sieste pour récupérer, puis nous regardons Les Hauts de Hurlevent, je ne dirai pas que c'est la forme olympique, mais ça progresse. 19/ Cette maladie m'aura permis de terminer l'intégrale de Balzac, j'attaque Flaubert maintenant. 20/ Reprise du travail en douceur… demain, je suis en congés ! 21/ Une belle journée ensoleillée, un cours de musique pour boucler la 5e symphonie et la fin de mes foulards scouts. 22/ Dernière (?) raclette de l'année en bonne compagnie et un dessert qui ravit les plus jeunes. 23/ J'avais oublié comme les cristaux de soude nettoient bien : les placards de cuisine sont comme neufs. 24/ Une répétition où l'on déchiffre de nouveaux morceaux, ça change de la routine. 25/ Les vendeurs sur le marché étaient d'excellente humeur (un effet du petit rayon de soleil ?) 26/ J'ai bien fait d'attendre ce matin pour changer mon abonnement de train : contrairement à la très longue file d'attente d'hier soir, il n'y avait personne ! 27/ Ah, enfin, Nanterre a publié le programme de ses portes-ouvertes, et l'histoire y figure toujours (parce que je trouve que c'est une idée bien saugrenue que de remanier le site juste pendant parcoursup et de faire disparaître la moitié des départements) 28/ Ouf, j'ai eu la dernière bouteille de gaz du magasin (depuis deux jours, il faut cuisiner sans…) 29/ Un petit concert qui s'est bien passé, et le spectacle qui suit, jubilatoire.

 

Publicité
Publicité
1 mars 2020

Défi de Virginie : 9/52 - ligne directrice

Ce dimanche, Virginie nous propose une leçon de photo. Je me suis un peu renseignée : la (ou les) ligne(s) directrice(s) conduit le regard vers un objet, un centre d'intérêt.

Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'exercer, nous partons dans 10 minutes animer une messe scout en plein air (ou plutôt en pleine tempête), mais au moins, nous avons dormi au chaud et au sec, ce qui n'est pas le cas des jeunes !

Et hier, j'ai passé presque 7 heures assises sur une chaise, à jouer de la viole. Ce qui m'a donné l'idée d'utiliser mes cordes comme lignes directrices. Pas facile de faire la mise au point ! Et vers quoi conduisent-elles le regard ? Vers le chevalet, une pièce essentielle de l'instrument, qui transmet la vibration des cordes à la table d'épicéa, surface vibrante qui joue le rôle d'amplificateur du son.

1 mars - 1

23 février 2020

Défi de Virginie : 8/52 - jaune

Voici un thème qui tombe on ne peut mieux : je suis dans ma semaine jaune ! 

Après le pull, voici un projet que j'ai repoussé de mois en mois, tant il me faisait peur. J'en ai assez de coudre de beaux sacs qui se détériorent au bout de quelques mois : le tissu, même résistant, ça s'use, le simili-cuir, ça craque dans les plis et aux endroits de frottements. Mon beau sac bleu n'est plus du tout sortable, même en ayant changé quelques morceaux (notamment près de la bandoulière où le simili s'était tout bonnement déchiré, en plein trajet, très pratique). Et puis, je n'aime pas avoir plusieurs sacs (je ne suis pas une vraie fille, je l'ai déjà dit). Or, le bleu ne va pas avec tout, il jure terriblement avec ma veste de pluie violette (et la veste de pluie sert de plus en plus souvent).

23 février - 2

J'ai donc décidé de franchir le pas et de passer au cuir. J'ai lu et relu et compris qu'il fallait du cuir pleine fleur, pas de la croûte (qui est du cuir, mais dont la surface est synthétique, donc peu durable). J'ai lu et relu les conseils et me suis persuadée que je pourrais le coudre avec ma machine (mais j'ai peur), j'ai tout de même acheté un petit outil pour réduire les épaisseurs au niveau des coutures. J'ai cherché, calculé, fait des schémas pour savoir quelles dimensions acheter et porté mon choix sur cette peau de vachette.

Et la couleur qui va avec tout ? Beige, marron, taupe, évidemment, mais je voulais de la couleur. Et le jaune est sorti gagnant :

Mon manteau bordeaux ? Le jaune convient. Ma veste violette : OK. Mon pantalon bleu canard : Oui, parfait ! Du rose… ça peut aller.

J'ai donc commandé mon morceau, en tremblant pour ne pas avoir une découpe trop compliquée. J'ai refait un patron de sac, un peu plus petit que le précédent (autant s'alléger un peu). Et j'ai posé les pièces sur mon cuir jaune safran, en tremblant pour que ça rentre…

23 février - 1

Oui ! Et il reste de belles chutes, même ! Maintenant, il va falloir oser découper, puis faire de multiples essais de couture sur les chutes.

 

21 février 2020

Retour aux sources

L'automne dernier, j'ai convaincu la petite voisine de s'inscrire à l'option musique du bac : ça ne peut pas faire perdre de points et de toutes façons, j'allais préparer Aurore à l'épreuve… car l'école de musique ne propose plus ces cours depuis deux ans. Mais je me suis trouvée bien démunie devant l'une des œuvres au programme et les modalités de l'examen, qui a bien changé depuis "mon temps". J'ai fouillé sur le net, trouvé des sites de ressources, des fiches remplies (très peu), mais pas d'annales ou de corrigés (c'est un oral, mais ils pouraient dire ce qu'ils attendent un peu des candidats tout de même). Enfin, j'ai commandé LA revue qui analyse les œuvres, sauf que pour celle qui me laisse perplexe, parce que je la trouve fort peu intéressante (j'étais tombée sur le concert, retransmis sur Arte, il y a 4 ans, et m'étais demandé : « mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? »), eh bien la revue la dénigre en quelques phrases et ne l'analyse pas, flûte ! 

Entre temps, l'ancienne prof de solfège des filles a accepté de leur donner quelques cours particuliers (4h en tout), je lui ai donc demandé si elle voulait bien se charger du "truc" (oui, elle veut bien, ouf ! Et m'a indiqué aussi le site trop bien fait du prof de lycée qui lui donne ses cours). Suite à un embroglio et au passage de la revue de mains en mains, le professeur d'alto m'a envoyé un autre de ses élèves, concerné lui aussi (et quasiment débutant).

22 février - 1

J'ai donc reçu mes "élèves" trois fois deux heures, durant ces vacances. Après tout, j'ai fait toutes les études nécessaires pour cela.

J'ai redécouvert que la préparation de 2h de cours prend autant de temps, sans compter les manipulations informatiques ensuite, pour choisir, convertir, découper des petits extraits musicaux de deux minutes, comprenant tout ce que je veux leur faire deviner (effectif musical, tonalité, mesure, style, procédés d'écriture… il faut bien viser), récapituler les notions abordées, noter des définitions ou termes techniques qui leur permettront de grapiller un ou deux points le jour de l'épreuve, lister les œuvres écoutées et leur envoyer tout cela par mail.

Nous avons survolé l'histoire de la musique et de ses formes de la renaissance au post-romantisme, je me réjouis par avance de leur faire découvrir les compositeurs modernes et contemporains. La 5e de Beethoven a été décortiquée (pas autant que nécessaire, mais le programme prévoit 30 à 90h de cours…), mes nuits de fièvre ont été remplies de musique (c'est lequel, au fait, ce thème, le B ou le C ? Et ce passage, est-ce vraiment une forme-sonate ?). Nous avons aussi joué au quizz musical (j'en profite pour affiner leur méthode d'écoute). Nous avons essayé de comprendre les directives de l'éducation nationale quant au déroulement de l'épreuve (c'est fait exprès pour noyer les candidats d'employer des termes aussi abscons ? Et de ne pas préciser à quoi se rapporte la fiche-synthèse ? Heureusement qu'on en trouve 2 ou 3 en ligne, remplies… et malgré tout je ne vois pas encore très bien ce qui est attendu)

Encore deux ou trois rencontres, et surtout qu'ils révisent bien chez eux, et ils seront prêts ! Mais je me serai bien amusée, surtout avec 3 élèves motivés et attentifs (c'est normal : rien ne les obligeait à venir — sauf Aurore évidemment)

20 février 2020

Scouts toujours #4

Nous sommes montés en grade, avec de nouvelles chemises (violettes) et de nouveaux foulards. Ou plutôt, notre déléguée territoriale nous a demandé d'assumer une nouvelle mission, au sein du territoire, tant qu'à faire, autant aller aux mêmes réunions que Paul, c'est plus écologique !

Lors de notre formation fin janvier, nous nous sommes trouvés un peu décalés, avec nos chemises vertes au milieu de tous ces violets (du coup, chaque question sur les compas était pour nous). En revanche, nous avons reçu des compliments sur nos beaux foulards. Chaque territoire (qui représente 1000 jeunes) doit avoir sa couleur de fond et de liserés, mais les nôtres sont plus complexes : un biais et trois liserés. Notre déléguée devait donc, pour en acheter de nouveaux, commander des foulards à la boutique, commander des rubans dans sa mercerie, puis les envoyer dans les Vosges pour une fabrication spéciale. Comme elle arrivait au bout de son stock, je lui ai proposé de me charger de coudre les rubans (sur des foulards déjà munis de biais, je ne suis pas complètement folle non plus, juste à moitié !).

19 février - 1

Ce qui fait donc : 12 rubans verts à glisser sous le biais (décousu sur quelques points), coudre bien droit même si ça glisse, plier et fixer dans l'angle, coudre sur la deuxième longueur puis glisser sous le biais. Et de même pour les 12 rubans jaunes et les 12 rouges. Découdre quand c'est parti de travers et recommencer. Plus de 50 mètres de ruban ! Et pour finir, recoudre les extrémités du biais bleu. J'avoue que j'ai poussé un soupir de soulagement lorsque j'ai fermé le dernier biais !

19 février - 219 février - 4

Et comme nous avons une "sortie" officielle, nous nous sommes offert de belles chemises violettes (qui tirent pas mal sur le bleu — et mon appareil n'y est pour rien), sur lesquelles j'ai cousu les insignes adéquats (il en manque) et j'ai pris aussi un lacet de cuir pour voir si je saurais refaire une bague de foulard et… oui ! (pas sans modèle, quand même, et pas du premier coup)

19 février - 319 février - 5

PS : les virus attaquent sans prévenir, mais s'en vont aussi très vite. Je suis presque guérie, avec cette incroyable sensation de revivre d'un coup.

19 février 2020

Jaune moutarde

C'est au salon CSF que Marie a craqué pour ce joli sweat à torsades, aux Tissus du Chien vert. Elle avait une idée en tête : un pull bicolore, avec de la dentelle. Il a fallu trouver la dentelle, celle-ci doit être destinée à de la lingerie, elle est extensible et très douce au toucher. Et puis définir le modèle, établir un patron, chercher à contourner les difficultés de l'encolure en V. Je n'ai pas trouvé de jersey fin ou de bord-côtes de la bonne couleur, mais nous avons déniché en soldes un petit top (moche), aussitôt adopté par Aurore (elle a parfois des goûts étranges), dont j'ai décousu les poignets (assez larges) pour les diviser en deux dans la largeur, afin d'en récupérer un pour le pull de Marie.

18 février - 1618 février - 13

Abracadabra, je transforme deux poignets en quatre poignets

18 février - 17

Celui-ci, je pense qu'il va être transformé aussi, d'autant qu'il me reste deux grandes chutes de sweat torsadé

Je n'avais donc pas de patron, juste un pull confié par Marie. J'ai donc tracé un patron, constaté que je n'avais pas assez de tissu, remesuré et retiré 10 cm de longueur partout (parce que le pull-modèle est en fait beaucoup trop grand !). J'ai ajouté deux bandes d'épaule pour mettre en valeur les torsades.

Après avoir longuement réfléchi à comment insérer la dentelle entre le jersey et le biais, fait des essais sur une chute, j'ai décidé de plaquer la dentelle à l'intérieur après pose des biais et parementures (avec l'encolure et des tissus extensibles, c'était impossible d'avoir un joli rendu)

18 février - 118 février - 2

J'ai posé un biais sur le devant et une petite parementure pour la pointe, je les ai retournés et juste épinglés. 

J'ai cousu les pièces d'épaule au dos, posé un biais sur l'encolure dos (là aussi, juste épinglé) et coupé une doublure pour les bandes d'épaule.

18 février - 418 février - 3

 J'ai ensuite glissé les devants sous la doublure de l'épaule, cousu puis retourné le tout (après avoir bien réfléchi au dessus-dessous des biais et autres morceaux.

18 février - 618 février - 5

 Et, miracle, j'avais une encolure toute propre, prête à recevoir la dentelle ! J'ai donc épinglé ma dentelle en la tendant un peu, puis réalisé deux piqûres, une sur l'envers à 1 cm du bord pour fixer mes biais (qui n'était qu'épinglés à ce stade), puis une deuxième sur l'endroit, à 2 mm du bord, pour stabiliser la dentelle. Enfin, j'ai recoupé la dentelle à l'intérieur (elle faisait 20 cm de large à l'origine)

18 février - 818 février - 9

Enfin, j'ai posé un biais rabattu en bas.

18 février - 15

18 février - 1118 février - 12

La cliente est satisfaite, puisqu'elle l'a mis dès le lendemain pour aller au bureau !

18 février - 10

 

 

 

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité