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attraper le temps qui file…

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20 avril 2020

Anniversaire confiné - #3

Et l'on espère que ce sera le dernier de l'année…

20 avril - 1

Le jardin est à lui seul un magnifique bouquet coloré et parfumé !

20 avril - 220 avril - 3

La Linzertorte que j'avais demandée, confectionnée par Marie.

Et quelques cadeaux surprises :

un dont je profiterai à l'automne (je me demandais pourquoi elle arrosait un coin de terre nue !)

20 avril - 4

Une étiquette de circonstance

20 avril - 5

Et la belle broderie d'Aurore, qui s'est mise aux travaux d'aiguille début mars !

20 avril - 620 avril - 7

J'ai tout de suite reconnu la photo, prise quelques jours avant sa naissance.

 

 

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19 avril 2020

Défi de Virginie : 16/52 - printemps

Je renonce : pendant des années, j'ai retiré les pavés pour déplacer les eschscholtzia et les remettre dans le parterre (avec assez peu de réussite car cette fleur n'aime pas être transplantée). J'en ai semé deux années de suite, de couleurs variées. Mais il n'y a rien à faire : seuls les oranges, issus d'un mélange de graines semées en 2011, ressortent d'année en année et ces fleurs, visiblement, aiment être confinées dans un tout petit espace, puisqu'elles s'installent de préférence dans l'interstice entre deux pavés ou au pied du mur. Et c'est très beau ainsi, je les laisse donc tranquilles à présent.

19 avril - 1

17 avril 2020

Corona-couture #4 - petites choses

En vacances depuis 10 jours, j'ai eu du temps pour coudre. Lors des ajustements de toiles sur mes filles, j'ai pris l'habitude, au lieu de poser mon pique-épingles auprès de moi, je passer à mon poignet l'élastique que j'avais ajouté pour le fixer à ma machine à coudre, réalissant ainsi l'un de mes rêves d'enfant : avoir un bracelet porte-épingles ! Lorsque nous allions acheter une robe, un manteau, dans un magasin, l'ourlet n'était jamais fini et la vendeuse l'ajustait, on ne récupérait le vêtement terminé que quelques jours plus tard ; et ce petit accessoire me fascinait, je le trouvais tellement pratique.

17 avril - 417 avril - 5

Sauf que je me suis piqué plusieurs fois le poignet avec une épingle qui avait transpercé le coussin. C'est en jetant un emballage de médicaments que j'ai repéré son couvercle, aux dimensions parfaites (je suppose que le bouchon d'une bouteille de lait — je n'en achète pas — doit faire parfaitement l'affaire aussi). Deux coups de tournevis plus tard  (pour percer le bouchon), un petit coussin cousu et un élastique attaché plus tard, me voici équipée !

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Chaque semaine, je reçois un mail de l'Aiguille en fête (pour patienter jusqu'à l'hypothétique édition de juin… probablement annulée, hélas) avec des idées d'activités créatives. Pami celles-ci, j'avais retenu l'adorable doudou baleine de Chouette Kit. J'ai fouillé dans les chutes de jersey velours pour en coudre un, comme ça, sans raison (et au passage, j'ai pris la résolution de trier mes tissus, car mon grand inventaire commence à dater et nécessite une sérieuse mise à jour).

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17 avril - 3

16 avril 2020

Anniversaire confiné -#2

L'an dernier, l'anniversaire avait été un peu perturbé par l'actualité… espérons qu'il n'y aura pas de saison 3 !

Malgré le confinement, nous avons pu fêter dignement cet anniversaire. Le matin, j'ai trouvé les derniers ingrédients nécessaires au menu qu'elle souhaitait : un bò-bún (faire les courses devient un parcours du combattant : d'un côté, les pénuries commencent à reculer, à part des œufs, de la farine et des ingrédients asiatiques, les rayons se remplissent de nouveau, mais il faut maintenant attendre longtemps pour entrer dans le magasin, attendre longtemps avant de passer en caisse… presque deux heures, si l'on compte le trajet, il ne s'agit pas d'oublier quelque chose !)

16 avril - 1

Et un gâteau chocolaté, inspiré de cette recette : une couche de moelleux au chocolat dessous, une fine génoise autour, une couche de praliné croustillant, puis une mousse dans laquelle j'ai ajouté un peu de caramel (c'était très sucré, au final). Pour la déco, Paul nous manque…

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Pour les cadeaux, deux livres arrivés juste à temps (une flore et un ouvrage sur les insectes) et deux DVD de Miyazaki que Paul (présent par skype) avait pris soin de commander en avance, elle aura bientôt la collection complète. J'avais bien d'autres idées, comme une autorisation de sortie illimitée ou une cape d'invisibilité, mais je n'ai pas su les trouver, alors je me suis contentée de lui coudre une robe !

 

 

15 avril 2020

Magnolia jaune

Elle rêvait que je lui couse une robe Magnolia. J'ai un peu laissé traîner, suite à mon expérience précédente avec ce patron, et puis c'était une robe pour la belle saison. j'ai tout de même cousu une première toile, dans un vieux drap, et le verdict a été sans appel : beaucoup trop large au niveau de la poitrine, encore ! Et beaucoup trop croisé, ça tire de partout. J'ai fait les retouches pour petite poitrine, deux fois, puis totalement redessiné le devant : épaule plus basse, côté plus étroit, décolleté moins prononcé en haut. La troisième version a été la bonne.

15 avril - 4

Le 11 mars, nous étions allées au marché et Marie avait choisi cet imprimé fleuri. Le tissu doit être en polyester, il est très fin, doux et fluide, il ferait de très beaux foulards ou de la lingerie. Pour une robe, je l'ai trouvé finalement trop fin et transparent, il fallait le doubler, mais avec quoi ? J'ai fouillé dans mon petit carton et trouvé du crêpe noir qui m'avait servi à doubler… je ne sais plus quoi, mais il m'en restait un bon métrage, de quoi doubler tout le haut de la robe, sauf les manches, et les 2/3 de la jupe. Marie était un peu réticente mais je lui ai montré que cette doublure ne changeait pas le fond jaune du tissu, elle mettait même en valeur les motifs fleuris. En revanche, ma doublure était extrêment fuyante et déformable. J'ai commencé par piquer les pinces du dos, puis cousu les épaules des deux hauts, intérieur et extérieur, avant de les assembler par l'encolure et les bordures du devant. Ensuite, j'ai surjeté toutes les pièces du patron en double. J'avais ainsi des pièces relativement stables avant d'épingler et d'assembler. J'ai juste entoilé les ceintures avec une vlieseline fine pour tissus extensibles (je ne sais plus quelle référence), pour les solidifier car la forme cache-cœur les soumet à pas mal de tension.

15 avril - 1

J'ai choisi un intermédiaire entre le décolleté plongeant et le décolleté sage, mais j'ai tout de même fait une petite couture pour le maintenir dans des limites raisonnables, sinon Marie n'osera pas porter sa robe ! 

15 avril - 2

J'avais une fermeture invisible blanche (j'en avais aussi une jaune et pensais pouvoir enfin la caser, mais elle était trop courte) que je n'ai pas eu de mal à poser (j'améliore ma technique à chaque fois) et j'ai grandement apprécié d'avoir mon pied à ourlets étroits pour ourler les manches.

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Après un peu d'hésitation (je me demande toujours si les coutures vont passer sans problème), j'ai également fait un ourlet étroit pour le bas. Et, grande première, j'ai arrondi la robe grâce à Lucie, qui est équipée d'une pince à ourlet (bon, en vrai, j'ai simplement fait tourner la pince autour du mannequin, épinglé juste au-dessus, puis recoupé le bas, car mes panneaux avaient des longueurs très inégales. Mes souvenirs d'arrondissage d'ourlets, debout sur la table de la salle à manger devant Marie, restent un traumatisme, ça n'en finissait pas ! Alors, vive Lucie !

15 avril - 3

je n'ai pas assez insisté pour qu'elle mette ses chaussures à talons ! 

 

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13 avril 2020

Corona-couture #3 - sur mesure

Elle voulait que je copie un haut qu'elle avait acheté. Comme toujours elle avait une idée bien précise en tête : blanc à pois, avec des manches transparentes. Le problème est que ce haut est dans une matière que je ne saurais identifier : un jersey avec beaucoup de lycra, épais presque comme une gabardine, mat. Coupé sans pinces ni découpes, tout est dans l'élasticité du tissu.

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J'ai donc proposé d'emblée de reprendre le patron de ma robe de mariée, qui avait ce type de manches froncées cousues sur un bustier. Et, confinement oblige, je lui ai proposé du satin de coton blanc, à elle de broder des pois si elle le souhaitait (elle a décliné, finalement). Une fois retrouvé le patron, copié la bonne taille, j'ai cousu une première toile dans les chutes de la robe hippie, fait pas mal de retouches, rectifié le patron et cousu une seconde toile.

Une fois le patron validé, j'ai cousu le bustier avec application et, au moment de monter la fermeture invisible, je me suis rendu compte de mon erreur : comment allait-elle pouvoir passer le vêtement, puisque la fermeture ne s'ouvrait pas au niveau de la taille ? J'ai cherché des fermetures séparables blanches (elles étaient trop grosses), regardé à tout hasard s'il en existait des fines, mais non, elles sont toujours prévues pour des blousons. J'ai donc réfléchi : il fallait probablement inverser le sens de la fermeture. Je l'ai simplement bâtie avant l'essayage et effectivement, ça passe quand la partie fixe se situe en haut du dos. J'ai ensuite posé une parementure sur le haut des encolures.

13 avril - 313 avril - 2

Pour les manches, Aurore avait sorti un morceau d'organza, mais mes expériences avec cette matière sont toujours pénibles et décevantes : ça glisse, ça s'effiloche, ça se déforme et pour finir, ça se déchire toujours après quelques lavages. J'avais pensé à du crêpe, restant de cette tunique, mais mes chutes étaient beaucoup trop petites. Je l'ai donc convaincue de choisir un voile plumetis, un mélange coton polyester, je pense, acheté sur le marché de Reims pour doubler cette robe. J'ai coupé mes deux manches et remarqué une toute petite tache jaune clair au beau milieu de l'une d'elles. J'ai pensé l'effacer avec un peu de savon et une fois mouillée, la toute petite tache est devenue une grande auréole jaune vif indélébile (j'ai déjà eu ce genre de déboires avec un peu d'éosine séchée dans la bas de l'armoire à pharmacie, qui s'était transformée en une redoutable poudre colorante). Heureusement que j'avais assez de voile pour couper une troisième manche !

13 avril - 4

J'ai également coupé deux "parementures" de têtes de manches, afin de réaliser des coulisses pour les élastiques, avant de coudre les manches au bustier. Et pour finir, des coulisses au bas des manches pour les resserrer légèrement, à la demande de la demoiselle.

13 avril - 1

Et voilà comment on réalise un cadeau d'anniversaire en confinement, en liquidant quelques chutes !

13 avril - 5

 

 

12 avril 2020

Défi de Virginie : 15/52 - l'odorat

Après la vue, Virginie nous propose d'illustrer l'odorat ce dimanche. Voilà un sens qui devient essentiel : chaque matin, je m'assure qu'il est toujours là, puisque l'un des premiers symptômes du virus est, paraît-il, la perte de l'odorat et du goût. 

Ce matin, je n'ai pas eu à vérifier, en effet, le cuisinier a, comme d'habitude, programmé le four hier pour le traditionnel gigot de sept heures. Mais, cette année, nous ne prenons pas la route pour la Normandie avec notre gigot, pour le manger en famille. Il a donc cuisiné une épaule de cinq heures, mais s'est trompé dans sa programmation, de sorte que la cuisson s'est faite de une à six heures… porte de la cuisine ouverte. Je me suis donc réveillée à de nombreuses reprises avec la bonne odeur du gigot qui se répandait dans toute la maison !

12 avril - 1

 

Autre odeur fort agréable, lors de notre promenade matinale (avec attestation) : les pins, qui peuvent nous donner pendant quelques minutes l'illusion d'être en vacances au bord de la mer.

12 avril - 2

 

11 avril 2020

10 du 10 : joies

Nous voici déjà au 10 ! Avec un nouveau thème proposé par J'habite à Waterford :

« Et nous revenons avec la situation actuelle, à la source même du 10/10, qui était de photographier des moments de bonheur dans un quotidien difficile. Cette année plus que jamais nous devons nous efforcer de trouver du beau dans notre quotidien qui est devenu si étrange. » 

Et oui, nos journées sont pleines de joie :

Il fait beau et chaud, je peux mettre mes sandales et ma nouvelle robe sans risquer un rhume.

10 avril - 4

Après un mois sans avoir démarré une voiture, Marie et moi partons pour une grande aventure : aller chercher une lettre recommandée au centre de tri, à 4 km ! Elle m'a demandé de l'accompagner car elle n'était pas sûre de savoir toujours conduire ; si, elle sait !

10 avril - 5

Nous pouvons passer des heures à lire dans le jardin, quelle chance !

10 avril - 2

À une période où, habituellement, nous ne faisons que courir, dans un printemps pluvieux, cette année, nous profitons à fond de notre jardin fleuri.

10 avril - 3

Les jacinthes sont fleuries, pendant une dizaine de jours les sous-bois deviennent bleus. Il est interdit de s'y promener, mais cette année, les jacinthes ont envahi aussi le bord du chemin.

10 avril - 8

Après une première version, j'ai trouvé un modèle de masque plus rapide à coudre et je vais pouvoir en faire plusieurs pour chacun, assortis à nos tenues (à l'hypermarché une dame portait une veste, un bandeau et un masque en wax — ou comment montrer que l'on coud soi-même ses vêtements). Et j'avais gardé des alèzes jetables fournies lors d'une de nos locations : les élastiques cousus aux angles sont très souples et l'intissé peut servir de filtre.

10 avril - 10 

Le pilea de ma collègue, dont j'ai la responsabilité, semble se plaire à la maison puisqu'il fait une nouvelle petite feuille tous les deux jours.

10 avril - 6

Nous pouvons manger dehors midi et soir

10 avril - 7 

Notre petit rendez-vous du vendredi soir a du succès et nos voisins constituent un public indulgent et enthousiaste ! Le bonheur d'hier a été, pendant que nous sortions nos pupitres, le retour de l'hôpital de notre voisine anesthésiste, plus détendue que les jours précédents : des lits se libèrent, son équipe respire un peu.

10 avril - 1 (1)

Notre Semaine Sainte vécue en famille, moins animée que d'habitude, mais tellement moins épuisante aussi.

10 avril - 9

 

 

10 avril 2020

Anniversaire confiné - #1

C'est Aurore qui ouvre le bal, heureusement que nous n'avons pas attendu ses 18 ans pour faire une grande fête !

9 avril - 1

Il a fallu un peu d'ingéniosité pour illuminer sa journée. Marie a eu l'idée d'un petit cadeau tout simple acheté au supermarché (oublions nos résolutions zéro-déchet, pour une fois) : des masques pour le visage, les mains et les pieds.

Elle m'avait demandé de lui coudre un haut, nous avions trouvé les tissus nécessaires dans les chutes, mais le temps de faire un patron, deux toiles et de soigner un peu les fititions, je n'ai terminé qu'en tout fin d'après-midi (les masques sont passés en priorité, puisque je devais les livrer le matin)

Et pour l'apéritif, nous avons "invité" Paul et Alice

9 avril - 2

Paul et Marie ont été bien inspirés d'acheter leur cadeau fin février (la vendeuse de la bijouterie leur avait dit qu'elle en avait très peu  d'exemplaires et que ça partait vite.

9 avril - 3

Nous avons trinqué par skype, en nous réjouissant que cette crise ne soit pas survenue cinq ans plus tôt, quand la connection internet était souvent défaillante et que tout ceci fonctionnait de façon bien aléatoire.

9 avril - 49 avril - 5

 

Mon fraisier, cette année, a été le plus réussi de tous (une génoise fine et de la ricotta dans la crème fouettée), mais les talents de Paul nous ont manqué pour la déco (et aussi, de la pâte d'amandes, parce que faite maison, elle est certainement meilleure mais beaucoup moins facile à travailler)

9 avril - 6

Et j'avais tout de même réussi à lui commander un livre (le choix de cadeaux est très limité…)

9 avril 2020

J-24

Une nouvelle semaine passée, on s'habitue… ou pas. Je rêve que je suis sortie sans mon attestation (ça va forcément arriver un jour) et que je suis contrôlée, que nous sommes contrôlés à domicile par la police, Marie a même rêvé qu'elle gagnait un ticket pour sortir sans limites pendant 24h… mais que la date était périmée !

8 avril - 5

Lundi, histoire de bien commencer la semaine, j'ai renversé de l'eau sur mon clavier. Quelques heures de séchage près du radiateur n'ont donné aucun résultat, il m'a fallu sacrifier quelques centaines de grammes de précieux riz (denrée introuvable ces jours-ci) pour le placer en soins intensifs. Le clavier de notre ordinateur familial est identique, heureusement, je peux continuer à télétravailler.

8 avril - 1 (1) 
le riz a été cuisiné, ensuite, il ne faut pas gâcher

Mardi, nous frôlons de près la catastrophe : Aurore, de service de cuisine, était en train de râper du fromage et n'a pas vu, derrière elle, le couvercle en plastique posé trop près du brûleur, qui a fondu, puis s'est enflammé. Elle s'est retournée à temps pour éviter l'incendie, trop tard pour le plan de travail qui a de profondes cicatrices.

8 avril - 4 
Après opération de chirurgie esthétique : ponçage et vernis

Mercredi, Marie s'étonne de me trouver encore en pyjama à midi : je finalisais les propositions spirituelles du territoire jusqu'à Pâques et j'envoyais les mails. J'espère que j'aurai un retour !

(en attendant, l'envoi de plusieurs mails avec pièce jointe à près de 300 adresses nous a valu un blocage de notre messagerie. Il faut que je crée une adresse spécifique et que j'apprenne à créer des groupes)

Jeudi, mon clavier sort du coma et peut reprendre le travail, ouf ! Et celui de la maison, dont une touche ne fonctionnait plus depuis des mois, a bien profité de sa petite gymnastique d'une ordinateur à l'autre : il est comme neuf ! Je tente un ravitaillement à l'hypermarché, il manque dans les rayons un bon quart de ma liste. J'envoie des SMS aux filles, parties à l'autre bout de la ville : « Vous voyez des pois-chiches ? Et de la farine ? Des tomates en boître ? Du fromage blanc ? ». Nous ne mourrons pas de faim, mais il va falloir revoir les menus. Heureusement qu'un producteur livre les œufs tout fais pondus dans notre quartier tous les 15 jours et que nous avons les légumes de l'Amap.

8 avril - 1 (2) 
ceci n'est qu'un demi-panier ! 

Vendredi, c'est opération #eurobalcon: interpréter, à 19 heures, l'ouverture du Te Deum de Charpentier (interprétation, à mon avis, un tout petit peu prématurée quand on sait que l'œuvre en question a été composée pour fêter la guérision de Louis XIV après une opération risquée). La partition est à 5 parties, nous sommes 4. Je préviens mes voisins par mail, au choix d'ouvrir leurs fenêtres ou de préparer leurs boules Quiès, selon leur tolérance aux notes aproximatives. À l'heure dite, ils sont tous là, sur la placette, bien éloignés les uns des autres, leurs téléphones en main, prêts à filmer ! Nos deux voisines cornistes ont répété également et nous font écouter leur enregistrement. La semaine prochaine, on essayer de jouer tous ensemble. Des nouvelles sont échangées, des œufs contre du lait également.

8 avril - 7

Samedi, la lassitude se fait sentir… il faut réagir ! Je sors le cahier de recettes de Mamie pour un traitement de choc : son fameux gâteau marbré. Les souvenirs qui me viennent, en battant le beurre et le sucre, me font du bien. Aurore suit son dernier cours de philo, à midi elle est en vacances (et a son bac !). La table et les chaises de jardin sont sorties, premier déjeuner dehors de l'année sous le cerisier débordant de fleurs.

8 avril - 2

Dimanche, c'est vraiment le printemps. En cherchant au fond de nos réserves un paquet de thé à l'orange, je retrouve un sachet de farine de notre boulanger-meunier, nous n'aurons pas à nous rationner. En fin d'après-midi, une amie nous apprend un décès, le premier dans notre entourage, il avait à peu près notre âge, trois enfants… tout à coup, ce virus n'est plus une menace invisible. J'ai une demande de masques en tissu, pour les distributions de l'Amap. Je lis attentivement les derniers conseils, télécharge les normes Afnor. Marie avait conservé le masque donné lors d'une de ses visitées dminicales à la clinique, au temps, pas si lointain, où l'on s'inquétait juste pour la grippe hivernale… il me servira de patron. Le problème, ce sont les élastiques : ceux du modèle sont très doux et souples, je trouve très inconfortable l'option "derrière les oreilles", surtout pour un long usage, mais l'option "derrière la tête" consomme beaucoup plus d'élastique et les liens à nouer sont peu pratiques, je cherche un compromis.

8 avril - 6 

Lorsqu'il n'y a pas de vent, nous avons la chance de pouvoir faire un peu d'activité physique devant la maison
(je ne parlerai pas de sport, à ce niveau)

8 avril - 3

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