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attraper le temps qui file…

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12 septembre 2020

La robe parfaite

J'ai beaucoup porté ma robe Perfect hostess cet été, tout en déplorant la matière un peu synthétique avec laquelle je l'avais cousue. J'avais très envie d'un chambray léger pour m'en coudre une deuxième, mais ceux que j'ai trouvés étaient gris triste, ou bleu layette. En revanche, chez Sacré coupons, j'ai déniché trois mètres de lin-coton léger d'un joli bleu, un peu transparent mais parfait pour de chaudes journées. Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de la porter cette année, en revanche… et j'ai un doute sur la perfection de cete robe : le tissu gratte légèrement, j'espère qu'il s'adoucira au fil des lavages (c'est souvent le cas avec le lin).

Pour une fois, j'ai pensé à acheter des boutons en même temps que le tissu !

12 septembre - 5

Mon tissu n'ayant aucune souplesse (c'est tout juste s'il est extensible dans le biais), le montage du col n'a pas été sans difficultés et le découd-vite a bien servi. J'ai eu aussi quelques sueurs froides, au moment d'assembler le corsage et la jupe, avant de m'apercevoir que j'avais simplement oublié des plis ! 

Toujours la jolie finition des poches :

12 septembre - 6

En revanche, je n'ai pas pensé à rallonger les parementures devant de 2 cm, pour pouvoir les replier sur la couture d'épaule. Mais cette fois, je l'ai noté sur le patron ! J'ai rallongé le buste de 1,5 cm pour placer la taille pile sur ma taille à moi (même si, je l'avoue, la taille haute de la précédente, comme celle de la Belladone, a l'avantage de permettre les excès de gourmandise).

12 septembre - 7

Petite séance photo avec Marie qui a essayé de me faire prendre des poses moins figées que d'ordinaire.

12 septembre - 112 septembre - 2

12 septembre - 312 septembre - 4

Et cerise sur le gâteau, le tissu bleu était parfait pour doubler la chemise à carreaux, je n'ai pas eu à chercher dans mon stock.

 

 

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9 septembre 2020

10 du 10 : S comme septembre

C'est le thème de ce jour : « Encore une fois je me repose sur l'alphabet quand l'inspiration ne vient pas... Pour Septembre restons Simple, avec la lettre initiale ! »

Pour moi, ce 10 septembre rime plutôt avec Rentrée !

Donc… S comme Stress : après 5 mois de télétravail et 1 mois de vacances, je retourne au bureau et c'est un mini-déménagement : l'ordinateur, le clavier, les câbles, la souris, les ouvrages de référence, les plantes de ma collègue… surtout, ne rien oublier !

10 septembre01

S comme Sandales, après quelques jours frisquets, l'été est revenu et c'est bien agréable (sauf de monter les escaliers avec le masque !)

10 septembre02

S comme Salade, combien de temps vais-je réussir à préparer mon déjeuner la veille ?

10 septembre10

Ordinairement, lorsque je rentre de vacances, j'ai toujours une journée de flottement, à ne plus trop savoir où j'en suis. Cette fois, j'ai retrouvé mes habitudes et mes ouvrages en cours comme si je les avais laissés la veille. Et quel plaisir de parler de nouveau "en vrai" avec les collègues !

Bon, retour à la maison, la journée est loin d'être finie. Je commence par un en-cas, car je ne sais pas à quelle heure je dînerai : une Savoureuse tartine chèvre-miel

10 septembre04

et un verre de ce délicieux Sirop

10 septembre03

Puis je vais arroser le potager et une bonne Surprise m'attend : les plants de concombres, qui semblaient en fin de vie, repartent du pied !

10 septembre05

Quelques minutes pour Soigner mes ongles qui ne cessent de se fendiller

10 septembre06

Et je repars, au volant de ma fidèle Sandero qui démarre toujours au quart de tour, malgré ses 10 ans passés dehors (il n'y a qu'à la fin du confinement que la batterie a déclaré forfait, après 7 semaines de sommeil)

10 septembre08

 Je récupère Paul à la gare et nous enfilons nos uniformes Scouts pour une réunion de crise

10 septembre07

Pourtant, la Soirée promettait d'être belle…

10 septembre09

Mais c'est dans une salle en sous-sol que nous nous réunissons et ressortons quand la nuit est bien avancée. Et sans avoir vraiment trouvé de solutions. Il va falloir gérer provisoirement pour que l'année démarre, si la situation sanitaire nous en laisse le loisir…

 

 

 

 

9 septembre 2020

La chemise infernale

Je ne sais pas comment j'ai réussi à coudre la première chemise taillée dans ce coupon ! Les problèmes ont commencé lors de la coupe : le tissu se déformait, au point de ne pas pouvoir couper mes pièces en double sans avoir un gros décalage des carreaux, il m'a fallu tout couper en simple épaisseur. J'ai ensuite laissé ce projet en attente, il n'y avait aucune urgence à coudre une nouvelle chemise, surtout que le destinataire n'en porte plus beaucoup, étant en télétravail pour une durée indéterminée.

C'est le défi « coudre pour un homme » de Nabel qui m'a décidée à me débarrasser d'un en-cours encombrant. Mais si j'avais su quelle galère ce serait, j'aurais peut-être enterré le sachet en papier au fin fond de la lingerie… impossible d'avoir une couture propre sur l'envers (et parfois même sur l'endroit). Depuis quelques semaines, j'ai constaté un problème de tension du fil inférieur. J'ai réglé le boîtier de canette et résolu à peu près la question pour des tissus fins ou moyens (ma machine aurait peut-être besoin d'une petite révision) mais la toile de cette chemise est épaisse et raide.

J'ai changé 3 fois d'aiguille (la microtex est le moins pire des choix), 2 fois le fil, j'ai refait ma canette en tendant un peu plus le fil, mais j'ai dû défaire et refaire à maintes reprises mes surpiqûres. De plus, mon tissu n'était pas correctement entraîné, malgré l'augmentation de la pression du pied, il m'a fallu tirer le tissu pour avoir des points à peu près réguliers. Le poids de la chemise, aussi, avait tendance à faire glisser les pièces sous le pied, d'où des valeurs de couture irrégulières si je ne tenais pas fermement mon tissu. J'ai renoncé aux coutures anglaises, pour abréger mes souffrances.

9 septembre - 8

J'ai donc terminé la couture avec de grosses contractures aux épaules et mal aux mains ! Et pour finir, je me suis trompée de côté pour la première boutonnière (heureusement que l'épaisseur du tissu permet de découdre sans trop de dommages) et ma machine a raté la deuxième…

Bref, une mauvaise expérience d'un bout à l'autre du travail. Mais une chemise tout à fait portable, tout de même.

9 septembre - 59 septembre - 9

Comme, lors du repassage de la version à manches courtes, j'hésite toujours entre l'endoit et l'envers, j'ai coupé les pièces de doublure dans un bleu uni plus léger (et puis je n'avais plus assez de tissu à carreaux, de toutes façons).

9 septembre - 69 septembre - 7

Vu l'épaisseur de la toile et la température de ce jour, je renonce à demander à Monsieur de poser pour les photos, d'autant que sa journée de travail n'est pas terminée et que tout ne roule pas comme prévu pour lui non plus, à en croire ce que j'entends des réunions téléphoniques ! Il y a des jours sans…

 

Enfin, pour ce défi, j'ai aussi commencé le travail de sauvetage que j'avais envisagé pour l'édition de juillet :

Le vélo, ça use les boxers ! Attention, âmes sensibles s'abstenir :

9 septembre - 3

Une vraie boucherie : 

9 septembre - 4

Jusque-là, j'en rachetais un stock tous les 3 ans et je décousais les élastiques de la taille (une bonne galère, avec le fil mousse) pour équiper les caleçons de Monsieur. Mais j'ai constaté que le reste du boxer est en (presque) parfait état et que la pièce usée est justement un morceau à part. J'ai fait d'une pierre deux coups : liquider de petites chutes de jersey et donner une seconde vie aux boxers, sans trop de travail : je coupe sur les coutures de la pièce usée, je découds quelques cm d'ourlet de part et d'autre, je couds la pièce d'entrejambe à la surjeteuse, je surpique les coutures puis je refais les ourlets.

9 septembre - 19 septembre - 2

Et c'est reparti pour plusieurs mois ! 

 

 

 

 

8 septembre 2020

Ambre en body

Marie est tellement enchantée de sa combinaison Ambre qu'elle m'a demandé de lui coudre un haut selon le même patron, pour le porter avec un pantalon. J'ai réfléchi un moment au moyen de placer l'élastique du bas sans que ça ne remonte. Et finalement, la solution s'est imposée d'elle-même : transformer ce patron en body, un peu comme celui-ci. Mais sans patron…

J'ai allongé le haut de la combinaison de 3 cm je l'ai cousu entièrement. Puis j'ai tracé un patron d'après une culotte assez haute, je l'ai remonté de 5 cm, j'ai coupé dans un vieux tee-shirt et je l'ai bâti sur le haut. Finalement, j'ai gardé les 5 cm sur les côtés et descendu d'1 cm les milieux devant et dos. Enfin, j'ai fouillé dans mes chutes de jersey élastanne, je n'avais pas assez du bleu marine prévu, j'ai donc coupé la culotte en noir, mais cousu avec du fil marine puisque j'avais acheté du biais jersey de cette couleur (oui, j'aurais pu vérifier mes chutes avant de passer commande chez Rascol !). Et puis j'ai renoncé à poser le biais, ça faisait vraiment trop d'épaisseurs.  Comme ce n'est pas destiné à servir de sous-vêtement, j'ai surjeté les bords et fait un ourlet étroit autour des cuisses. 

Pour ajuster l'ampleur du haut, j'ai simplement assemblé haut et bas à la surjeteuse en tirant sur le jersey.

8 septembre - 3

Et j'ai enfin posé de la bande pressionnée à l'entrejambe, pour éviter à ma fille de se déshabiller entièrement aux toilettes. Quelle galère à coudre ! Même avec le pied à fermeture, les pressions ne passaient pas, du coup ma couture est moche comme tout, avec pas mal de sur-place et de déviations, mais qui ira la regarder de près ?

8 septembre - 48 septembre - 5

La destinataire valide le modèle : c'est très confortable, le haut reste bien en place dans le pantalon, ça tire un peu aux épaules quand elle lève les bras au-dessus de sa tête (autrement dit jamais, ou juste pour se coiffer le matin)

8 septembre - 18 septembre - 2

Et comme c'était un grand coupon, je n'ai plus qu'à transformer le reste en caraco (mais le premier patron testé ne va pas du tout)

 

 

 

6 septembre 2020

Défi de Virginie #36 : point de vue

Selon l'endroit d'où l'on prend une photo, le rendu n'est pas le même. Tout de suite m'est venu à l'idée cet anamorphisme végétal, présenté à l'exposition Jardins d'Orient à l'Institut du monde arabe en 2016 : ces plates-formes disposées selon un motif géométrique qui n'apparaît que d'après un angle de vue précis. 

Mais il m'a fallu l'aide de l'appareil-photo pour que l'image se révèle, mes yeux étaient beaucoup trop terre-à-terre !

6 septembre - 1 (1)

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3 septembre 2020

Trousse d'urgence

Dernièrement, lors d'une sortie, l'élastique de mon masque s'est détaché, j'avais probablement laissé une marge de couture trop petite. J'ai dégainé la mini-trousse de couture que j'ai toujours dans mon sac, fixé le bout de l'élastique avec une épingle-nourrice et j'ai pu entrer dans le magasin. Cette mini-trousse est souvent utile : combien de fois ai-je décousu une étiquette de vêtements qui grattait dans le dos d'une de mes collègues, recousu un bouton ou un fond de poche…

Mais je n'avais pas pensé à en fournir une à Aurore, qui peut avoir elle aussi un problème d'élastique fuyard, j'ai cousu tellement vite ses masques que je ne les ai pas tous testés en condition extrême. Mon oubli est réparé :

- une petite boîte métallique toute jolie
- une paire de ciseaux à broder et un découd-vite (Hema)
- un carton sur lequel j'ai enroulé un peu de fil à coudre
- et un pique-aiguilles assorti, extérieur renforcé de jeffytex et intérieur en feutrine

3 septembre - 13 septembre - 2

 

J'ai pris soin de marquer les ciseaux d'un bout de ruban… elle aurait tôt fait de me chiper les miens, là, pas de confusion possible ! 

3 septembre - 3

 

31 août 2020

À son tour

Et voilà, elle aussi quitte la maison ! Elle n'est pas partie très loin et rentrera chaque week-end, mais c'est avec un petit pincement au cœur que je l'ai laissée dans sa chambre, avec l'inquiétude de la charge de travail qui l'attend et la petite déception de ne pas avoir de chambre individuelle.

31 août - 131 août - 3

Elle regrettait de quitter son beau lycée du XIXe, elle n'a pas perdu au change : une mansarde construite par Mansart lui-même, on ne fait pas plus authentique. !

31 août - 2

C'est assez naturel, quand on porte un prénom de princesse, d'aller étudier dans un château, non ?

31 août - 4

 

Et le calme du parc, au beau milieu de la grande ville, incroyable !

31 août - 5

30 août 2020

Défi de Virginie #35 : péchés capitaux

Si j'avais dû illustrer aujourd'hui l'un des 7 péchés capitaux, j'aurais choisi la gourmandise ou la paresse. Mais il m'est revenu en mémoire notre visite de la chapelle Notre-Dame-des-Grâces de Pamplinet, dans la vallée de la Clarée. À la fin du XVe siècle, l'évangilisation des populations se fait principalement au moyen de fresques, réalisées par des peintres itinérants, et les sujets sont choisis pour frapper les esprits. La représentation des vices et des vertus est assez répandue :

Le milieu du mur illustre les sept péchés capitaux : 

L'orgueil : un roi ou un seigneur campé sur un lion,
L'avarice : un homme qui tient une bourse, monté sur un blaireau,
La gourmandise : un homme qui mord dans un jambon, boit du vin, monté sur un loup,
La luxure: une femme qui tient un miroir et chevauche un bouc, dévoilant sa jambe,
La colère : un homme qui se poignarde, assis sur un léopard,
L'envie : homme qui montre du doigt ses voisins, assis sur un chien qui ronge un os.
La paresse : une femme échevelée qui s'affale sur un âne en fin de cortège

Ils sont enchaînés l'un à l'autre et tirés par un diable, qui les entraîne vers les flammes de l'enfer, à l'étage au-dessous (ici, la fresque a souffert des intempéries et crues de la Clarée)

30 août - 1

Au-dessus, pour contrebalancer ces mauvais sujets, sont représentées les sept Vertus : humilité, générosité, chasteté, tempérance, patience, charité, diligence (toutes des femmes !)

30 août - 2

Vous noterez que la paresse manque, sur la photo (le coin de la chapelle était vraiment sombre), mais en voici la parfaite illustration :

30 août - 1 (1)

 

29 août 2020

À la chaîne

Début août, j'ai cousu quelques pochettes pour ranger dans un sac les 2 ou 3 masques propres nécessaires pour une journée. Une fois portés pendant 4 heures, ils vont dans un sachet plastique en attendant la lessive.

29 août - 2

Et puis j'ai cousu quelques masques supplémentaires pour Marie, qui retourne lundi dans son entreprise et Aurore, qui fera sa rentrée mardi matin.

29 août - 1

Mais en début de semaine, j'ai commencé à paniquer en réalisant qu'elle aurait besoin, au lycée, de 3 ou 4 masques par jour, entre les cours, les récréations, la cantine matin, midi et soir, l'étude… et comme elle ne rentre que le samedi midi, qu'il est impossible de faire une lessive à 60°C, j'ai compté qu'il lui faudrait 23 masques par semaine ! (bon, au moins, je pourrai faire une machine pour tous les masques de la famille le samedi soir)

Donc, depuis mardi, c'est fabrication de masques en série !

29 août - 3

(plus les 4 que j'ai achetés tout faits, le compte y est presque, ce sera bon pour la première semaine, plus courte)

J'aurais préféré lui coudre un plaid

Merci à Rascol qui a expédié ma commande d'intissé en un temps record. J'avais commandé en mai un rouleau de 50 m d'élastique, je pense que j'en ai encore largement assez pour voir la fin de l'épidémie (croisons les doigts). 

Voici le modèle approuvé chez nous : deux couches de coton, une doublure en Vlieseline L11, deux plis plats, élastiques aux oreilles, dont la longueur est adaptée à chacun, et un fil de fer plastifié pour ajuster le masque sur le nez, amovible pour faciliter le lavage (et le repassage : la première fois, j'ai fait fondre le plastique)

29 août - 429 août - 5

23 août 2020

Défi de Virginie #34 : paréidolie

Thème de ce dimanche : la paréidolie, ou le fait de reconnaître un visage ou un animal dans un objet, un végétal…

Je suis partie cet après-midi à la chasse aux illusions d'optique et je suis revenue bredouille. Mais j'ai trouvé dans mes archives un animal sauvage

22 août - 1

 

et un empilement de grenouilles

22 août - 2

 

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