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attraper le temps qui file…

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15 décembre 2016

calendrier de l'avent : dinde ou pas ?

Pour le repas de Noël, je ne sais pas. Nous sommes invités, depuis toujours, dans cette belle maison si acccueillante où je suis venue jeune fille intimidée, où ceux qui étaient à la table des petits enfants sont à présent jeunes parents. À table, nous serons une vingtaine, plus la table des "jeunes" et celle des petits.

Il y a eu des années "dinde", des années "chapon" ou "oie", une année "panne de four" (mais la dinde était cuite, ouf). L'an dernier, c'était poularde au vin jaune et aux morilles, un régal !

Et ce soir, c'était "dinde" pour notre soirée Calibeurdaine :

14 décembre - 1

C'est amusant à danser, amusant à regarder aussi (parce que vu la complexité de la partition, au bout d'un moment, on peut laisser le violon en pilotage automatique)

Mais pour en arriver là…

Ce matin, j'ai laissé la voiture au garage pour la révision et contrôle technique « Bien sûr, ça se fait dans la journée, qu'on m'avait dit au téléphone »… je devrais savoir qu'il ne faut jamais y croire « Ah, mais la révision GPL, c'est plus  compliqué, et puis le contrôle technique GPL ne se fait pas chez nous, il faut monter la voiture à Buc » (ça n'est pas comme s'ils n'avaient jamais entretenu cette voiture, on dirait qu'ils la découvrent à chaque fois), 45 min d'attente pour enregistrer ma voiture, quelle organisaiton parfaite ! Bref, ce soir, je découvre donc, une fois à la gare, que mon vélo ne m'attend pas. Une petite course rapide à faire, le colis à récupérer ce sera pour demain. J'ai un crumble à finir (les fruits sont déjà précuits) et un ourlet à faire… et récupérer Aurore à 18h10 à  la gare routière. Ah oui, aussi, laisser un message sur le répondeur de la flûtiste qui nous accompagnera samedi pour lui donner le programme (elle n'a pas internet et ne décroche pas le téléphone pour éviter les télédémarcheurs). Ah, et puis aussi, relire la feuille de chants de toute urgence. Je sors les partitions des chants, l'une m'échappe et glisse sous le buffet, celui sous lequel l'aspirateur ne passe pas… je réussi à récupérer ma feuille, accompagnée de tant de moutons et de petits débris que je dois sortir l'aspirateur. Je relis les paroles des chants, peste contre word qui change la mise en pages dès que je supprime une virgule.

Aurore a raté son bus, bon, au moins, ça me laissera le temps de finir cette relecture. Et puis Paul est rentré, c'est donc lui qui ira la chercher.

J'ai trop de pâte à crumble, je décide de faire des sablés. 2 plaques de sablés, j'avais vraiment fait beaucoup trop de pâte !

La voisine sonne pour partir au Pilates (je n'y vais pas ce soir, mais Marie si), m'informe qu'elle est passée m'emprunter ma bassine à confitures pour faire des bocaux de foies de lotte, n'a pas trouvé de bocaux, ne sais pas trop où chercher… J'en ai à la cave, je vais les sortir, elle les prendra en rentrant du Pilates.

Ouf, feuille de chants relue et envoyée, je descends à la cave… le téléphone sonne, la flûtiste n'a pas toutes les partitions. Mais elle habite à côté de notre salle de danse de ce soir, elle passera les prendre. Je vais photocopier ce qui manque.

Je trouve 8 bocaux et les caoutchoucs qui vont bien, je laisse le tout sur la table.

Nous partons, sans oublier les instruments, le crumble, les photocopies, incroyable ! (les ourlets n'ont pas été cousus, évidemment)

C'est comme ça chez vous, aussi ?

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13 décembre 2016

Calendrier de l'avent #13 : aleas

Quand ça ne veut pas…

Il y a eu :

- il y a quatre ans, le cadeau oublié pour laquel nous avons fait demi-tour au bout de quelques km, puis la petite route prise pour éviter l'autoroute certainement bouchée et, dans les échangeurs, les automatismes qui nous font reprendre l'autoroute vers chez nous au lieu de continuer vers la Normandie ! Ou comment faire 5 fois le même trajet…

- il y a trois ans, le cadeau commandé un peu tard (mais quand on demande 5 fois à la même personne ce qu'elle veut, on est content qu'elle réponde enfin) et qui est arrivé, livré par la poste, un dimanche après-midi, in-extremis !

- il y a deux ans, l'imprimante en grève.

- il y a un an, le jeu de société acheté pour des amis et vu chez eux quelques jours avant Noël (du coup, c'est nous qui jouons avec) et le colis arrivé incomplet, renvoyé à l'expédieur qui m'assurait que tout serait réexpédié à temps… et non ! (heureusement, ce cadeau était pour Aurore)

- cette année, nous n'en sommes qu'à un colis perdu, mais qui a été remplacé  à temps. Espérons que ça dure…

 

Mais celle pour qui ça n'a pas été simple, c'est Aurore dont c'est la fête aujourd'hui !

13 décembre1

Hier débutait son stage de troisième, celui dont elle rêve depuis des mois. En février, j'ai su grâce à Annabelle que c'était possible. En août, elle a rédigé et envoyé une magnifique lettre de motivation. En septembre, elle a téléphoné encore et encore, jusqu'à joindre sa correspondante. En octobre, elle a rappelé pour avoir la réponse définitive. Fin octobre, nous sommes allées repérer le trajet. En novembre, les conventions ont été signées. Et le matin du grand jour…

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Elle est arrivée avec seulement 3 minutes de retard et hier soir, je l'ai récupérée trempée à la gare à 18h15 pour la déposer avec son alto, son goûter et des chaussures sèches à l'école de musique pour la répétition publique de l'orchestre (pas mal du tout, surtout les altos, meilleur pupitre de l'orchestre : 4 élèves de niveau égal, possédant 4 altos du même luthier = homogénéité du son parfaite). Ce matin, elle a pris, sous une pluie diluvienne, à 8h05 le bus de 7h51 (c'est vraiment n'importe quoi, ces horaires !), ce soir, elle ira directement à sa répétition de théâtre, ça m'épargne une conduite. 3h30 de bus par jour, il faut être motivée ! Mais elle l'est car elle est là (cliquez sur l'image).

 

 

12 décembre 2016

Il était quatre fois… et calendrier de l'avent

Séance de rattrapage !

Pour le challenge "Il était quatre fois", dont le thème est, pour ce lundi, "illuminations", je vais renvoyer au 10 du 10 et à mon sapin illuminé.

Pour Anne, qui nous demandait :

- le 8 : une recette d'entrée

Un grand classique de tous nos repas de réveillon pendant des années : les coquilles St Jacques de Mamie

Prévoyez 3 à 4 belles noix de St Jacques par personne.

Dans une poêle, faites fondre un peu de beurre et faites revenir des échalotes hachées et vos St Jacques à feu vif, versez une rasade de cognac et flambez (vous aurez éteint la hotte aspirante au préalable !)

Poudrez de farine, mélangez et ajoutez quelques cuillères à soupe de crème fraîche (je suis moitié bretonne, moitié normande, et on ne parle pas ici de recette allégée)

Répartissez vos St Jacques dans des coquilles vides (3 à 4 par coquille), couvrez de chapelure, un petit copeau de beurre sur le dessus et enfournez à four bien chaud pour 10 à 15 min afin de gratiner. Servez aussitôt.

 - le 9 : un souvenir

Un de mes plus beaux souvenirs de Noël, la découverte, au matin, de deux poupées jumelles (Marie-Noël et Jean-Noël), avec leur mobilier (lit, armoire) et tout un trousseau de vêtements. J'ai compris bien plus tard que Papa avait fabriqué les meubles et Mamie avait cousu et tricoté les habits (dont deux petits manteaux en drap de laine, tout doublés). Je les ai gardés très longtemps, je pense les avoir jetés dernièrement lors d'un tri du grenier, mais j'ai encore la majorité des habits.

- le 10 : musique (rendez-vous le 23)

- le 11 : Noël vu par…

Ah, mais je ne peux pas me reposer une seconde, moi ! Depuis quelques jours, je passe de mains en mains, et que ça te tape frénétiquement dessus, et que ça parlemente, et que ça rentre des mots de passe et des numéros de carte… Je vois défiler des livres, des disques, des objets divers et variés. Ah, ben tiens, ma copine la box est devenue toute rouge ! Et c'est la panique autour de nous, ça râle, ça s'inquiète, ça démarre et re-démarre… franchement, je me demande comment ils faisaient il y a quelques années, quand je n'étais pas là ?

- le 12 : une tradition familiale

Notre crèche, installée chaque année sous l'escalier. La plupart des santons m'ont été offerts par mon parrain, quand j'étais enfant et qu'il faisait son service dans la marine nationale à Toulon. J'en ai reçu ensuite 2 ou 3 par an. Mes grands-parents ayant vécu plusieurs années à Toulon, nous avions nous aussi une belle crèche provençale et quand j'étais petite, je recevais, si j'étais sage, un brin de laine chaque jour afin que Jésus n'ait pas froid. Cette année, j'ai constaté la disparition du chameau, il n'avait plus que deux pattes, mais malgré tout il a réussi à s'enfuir… il faudrait que j'en retrouve un, ainsi que quelques petits moutons et un chien à la bonne échelle, celui que j'ai est énorme.

12 décembre1

 

 

10 décembre 2016

10 du 10 : feu, flamme, lumière

Thème du jour, proposé par J'habite à WaterfordFaisons un petit tour d'horizon de ces flammes naturelles et / ou artificielles qui nous réchauffent les yeux.

Une journée du 10 qui commence tôt : réveillée depuis un moment, je me lève à 7 heures, autant en profiter pour étendre le linge de la nuit et épingler quelques coutures. Dehors, c'est brumeux ;  espérons que la pollution des derniers jours, qui nous irrite la gorge, va se diluer un peu dans cette humidité.

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Une heure plus tard, le reste de la maisonnée émerge

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Je passe la matinée et l'après-midi à l'école de musique, qui s'est parée de décorations pour Noël (je crois qu'ils ne feront pas mieux cette année…)

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Après la répétition publique, direction le centre commercial pour chercher une nouvelle guirlande lumineuse pour le sapin, celles que nous avions ne fonctionnent plus. Le brouillard ne s'est pas levé de la journée.

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Heureusement que mon vélo est bien éclairé !

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Des voisins ont déjà installé leurs décorations extérieures

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Cette année, c'est moi qui décide pour le sapin : il sera blanc ! Et lumineux, donc.

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Troisième bougie de l'Avent.

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Plus aucun appareil ménager ne fonctionne sans sa diode ni son signal sonore… chauffage de l'eau pour la bouillotte.

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Et demain, nous allons recevoir auprès des scouts la petite flamme allumée à Bethléem (et comme je ne publie ce 10 du 10 que le 11, je triche un peu : j'ai réussi à rapporter ma lanterne en vélo, sans qu'elle s'éteigne et je suis passée transmettre la lumière à quelques voisins)

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9 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : la lettre

Cher Père Noël,

il y a quatre ans, je t'adressais ma première lettre. Je pourrais à peu près la réécrire à l'identique, les chambres ne sont toujours pas rangées, les journées sont trop courtes et le temps manque…

Mais cette année, en particulier, j'ai vu dans mon entourage des personnes éprouvées par la maladie, les accidents, le deuil, des soucis professionnels qui ravagent des vies, des ruptures qui se passent très très mal, des crises d'adolescence aigues, les effets dévastateurs des attentats. Au milieu de tout cela, tout en essayant de trouver la parole qui console, d'offrir le petit chocolat qui réconforte, de fournir une oreille attentive ou de donner un coup de main si besoin, je m'aperçois de la chance extraordinaire que j'ai : un travail qui reste à peu près intéressant dans une ambiance qui s'est un peu apaisée, des presque-adultes qui ont trouvé leur voie, une vie familiale stable, des ados qui s'entendent à merveille, des soucis de santé mineurs et faciles à soigner…

Alors, surtout, Père Noël, je souhaite que cela continue ! Ne t'occupe pas de moi, si cela peut te permettre de donner du bonheur aux autres, ça me va très bien. À la rigueur, si tu peux m'aider à ne plus dormir comme un bébé (je dors 3 heures, me réveille pendant 45 minutes, me rendors 3 heures, me re-réveille… ) ce serait formidable.

Bonne chance, Père Noël, notre monde a bien besoin de ré-enchantement !

 

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7 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : album jeunesse

… et pour le calendrier de l'Avent d'Anne : un voyage de Noël

Une année (c'était en 1996), nous venions d'acheter un appartement et avions décidé de refaire la cuisine. Mais cette année-là, souvenez-vous, il y a eu beaucoup de grèves, entre autres des chauffeurs routiers. Nos meubles de cuisine ont été livrés avec quelques jours de retard… le poseur a travaillé d'arrache-pied, même le samedi, et terminé son travail le 24 au soir, à 18 heures, alors que nous chargions la voiture. Nous sommes passés sous son nez avec quantité de cadeaux, à chaque fois il demandait s'il y en avait un pour lui. Je devais jouer de l'orgue pour la veillée, heureusement qu'elle était à 21h, nous sommes arrivés tout juste à temps !

 

 

Mais c'est aussi le jour de l'album jeunesse pour le challenge du chalet. L'an dernier, j'avais choisi un album des éditions nord-Sud aux superbes illustrations, cette fois ce n'est pas pour les images que j'ai choisi ce grand classique, car elles sont plutôt simplistes.

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Mais l'histoire de cet ourson en peluche maltraité, qui décide de reprendre sa liberté, parcourt la forêt enneigée et rencontre le renne de Noël est touchante. 

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À la fin, il choisit de s'offrir lui-même en cadeau à un petit garçon malade pour lequel il ne reste plus aucun jouet dans le traîneau.

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C'est sa "bonne action de Noël". Faire plaisir, donner avant de recevoir, n'est-ce pas l'objectif premier des échanges de cadeaux ?

6 décembre 2016

calendrier de l'avent : naissance(s)

À la suite d'Anne, mes souvenirs de naissances (ça ne s'oublie pas)

Août 1995 : après un mois de juin passé plus ou moins allongée pour risque d'accouchement prématuré, après les obsèques de Maman la veille de la fête des mères, j'arrête tout traitement le 21 juillet et je m'active un peu plus, persuadée d'accoucher dans les jours qui viennent… et puis les jours passent, il fait très chaud, nous habitons au 5e, sous le toit, je fais de la rétention d'eau et j'ai pris 3 pointures de chaussures, chaussures que je ne peux plus attacher, de toutes façons, je porte donc une paire de claquettes. Je me sens seule, il fait chaud, je remplis la baignoire d'eau froide pour m'y plonger et je rêve de plages bretonnes. RV est pris à la maternité pour un déclenchement, le 17, jour du terme, si rien ne vient avant. Le 14, angoissée, je sonne chez mon gynéco (qui ne consulte pas ce jour-là mais est présent, par chance) : je ne veux pas du déclenchement. Il me rassure : on regardera si tout va bien et on vous laissera encore 2 jours. 16 août, je passe au bureau, mon collègue Jean s'impatiente « alors, ce bébé, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? » « c'est pour demain »

6 décembre7

 

17 août, 3 heures : bon, va falloir y aller !

4 heures, le col est à 2 cm, on me donne une chambre et un doliprane, je m'endors.

8 heures, direction la salle de travail, pour une petite perfusion qui devrait accélérer un peu les choses. Je lis Monsieur Malaussène qui vient de paraître (ça te parle, Anne ?)

Ça dure, ça dure, je suis toujours à 3 cm, je craque et demande la péridurale.

16h, le gynéco chuchote avec la sage-femme, c'est très mauvais signe

Forceps, pressions sur le ventre, j'ai l'impression qu'il ne passera jamais, le gynéco, pieds nus, glisse sur le sol

16h28: l'anesthésiste, assise dans un coin, nous annonce : c'est un beau petit garçon (heu, beau, pas vraiment, sa tête est toute déformée), verdict de la balance 4kg160, pas mal pour un premier !

6 décembre4

juillet 1997 : nos voisins ont deux garçons d'âge rapproché qui sont insupportables, je veux une fille ! J'ai suivi scrupuleusement le régime du Dr Papa et tombe enceinte tout de suite après les trois mois préconisés, nous partons en Bretagne. Je suis enceinte de presque un mois, je perds du sang, nous partons pour l'hôpital de Morlaix. « Qu'est-ce que c'est ? » « Une jeune grossesse qui saigne » La phrase me semble odieuse. À l'échographie, nous décelons un petit embryon de 2 mm et un hématome de 2 cm : décollement placentaire. Il n'y a rien à faire qu'attendre avec du repos. Quatre jours plus tard, nouvelle écho : l'hématome se résorbe, l'embryon mesure 4 mm et nous voyons et entendons très nettement un cœur qui bat ! Quelle chance, finalement, que ce petit accident qui nous a permis de vivre un moment extraordinaire ! Pour une fois, à l'échographie du 4e mois, je demande le sexe : c'est une fille ! Je suis en pleine forme, je fais du vélo (avec Paul sur le siège arrière) quasiment jusqu'au terme. Seul bémol : Marie s'est mise en siège et n'en bouge pas, mais ça devrait passer sans problème (je garde précieusement ma radio du bassin avec ce bébé dedans).

14 avril 1998 : j'ai ciré tous mes parquets (à genoux, à la paille de fer), nous avons fait une très longue balade dans Versailles. 21h, je perds les eaux, nous partons tranquillement, Mutti et Vati sont chez nous avec Paul. À la maternité, un grand noir m'accueille : « je suis la sage-femme ». J'ai trop mal pour apprécier le comique de la situation. Une fois encore, je suis à 2 cm et on m'envoie essayer de dormir dans une chambre double. Au matin, ma voisine de chambre gémit, pleure, je dois sonner à sa place : elle est à dilatation complète ! (1h avant, elle avait renvoyé son mari en lui disant qu'il pouvait aller travailler)

6 décembre2

10h : ça n'avance pas (mais j'ai mal). La sage-femme qui a mis Paul au monde est de garde ce jour-là et dit, avec le gynéco, qu'ils n'ont pas gardé un bon souvenir de mon accouchement précédent (et moi donc !)

11h30 : on programme la césarienne (on ne le sait pas encore, mais Marie a fait un tour de cordon autour de son épaule et ne peut pas descendre). À partir de là, plus personne ne vient me voir, on ne me propose pas la péridurale, j'essaie de lire l'intégrale de Nestor Burma.

13h15, descente au bloc, rachi-anesthésie qui agit en 30 secondes, Marie est là à 13h25, il s'est écoulé moins de 2 minutes entre l'incision et sa sortie, qu'est-ce que doit être une césarienne en urgence ? Elle est belle ! Paul tombe aussitôt amoureux de sa petite sœur, le lendemain de notre sortie, nous le trouvons assis près du couffin, il lui lit des histoires.

6 décembre6

Mon collègue Jean (toujours là et toujours pas grand-père, à son grand regret) déclare que c'est le plus beau bébé qu'il ait jamais vu. À la suite d'un bref congé parental, je reprendrai le travail le jour de son enterrement.

 

Avril 2002 : mon gynéco m'avait dit d'attendre deux ans pour une nouvelle grossesse si je voulais éviter la césarienne (je rappelle que nous habitons Versailles). Cette fois encore, tout se passe bien, au point que j'ai fait du ski de fond aux vacances de Noël.

6 avril, nous rentrons d'une soirée chez des amis, les enfants sont endormis et je porte Marie sur quelques centaines de mètres + nos deux étages, dur, dur ! 8 avril, je sens que c'est pour ce soir, je cire tout mes parquets (encore !) car un agent immobilier vient estimer notre appartement, je reçois mon amie et lui demande d'être marraine de ce futur bébé, je fais les courses pour plusieurs jours. Le soir, j'appelle la collègue qui viendra garder Paul et Marie, elle pose son téléphone sur la table de chevet et passe une très mauvaise nuit… moi aussi : contractions, faux-travail. Au matin, nous conduisons les enfants à l'école, les mamans que nous croisons comprennent tout de suite, à voir mes grimaces, que nous partons pour la maternité. 9h, 2 cm (on commence à prendre l'habitude, nous partons à la recherche d'un café, je marche un peu).

6 décembre5

11h, la sage-femme (très désagréable, elle veut absolument que je prenne la péridurale), veut que je descende immédiatement pour qu'on me perfuse (et qu'on m'attache à la table), je résiste aussi longtemps que possible. 14h, comme ça n'avance pas du tout, elle me perce la poche des eaux (sans le faire exprès, qu'elle me dit), aussitôt, les douleurs décuplent. 14h45, je réclame la péridurale, mais le temps que l'anesthésiste arrive, c'est trop tard. 15h05, c'est un peu la panique « mais où est le papa ? » « il est parti prendre un café avec le docteur ». Ils réussissent à trouver l'un et l'autre, l'accouchement se déroule on ne peut mieux, le gynéco me demande de prendre moi-même mon bébé (mais il va me glisser des mains ?), je le tire vers mon ventre, nous restons là, au calme… la sage-femme (une autre) me demande si je veux savoir le sexe : je n'y pensais plus ! 15h20, Aurore est là.

6 décembre3

Notre famille est au complet, même si je ne ne sais pas encore et que je me dis prête à recommencer dès le lendemain. Bon, le jour de la photo, en revanche, je sors tout juste de la maternité après 4 nuits blanches car la miss a des soucis digestifs et je ne demande qu'une chose, mon lit ! Mais le parrain photographe est là, il faut faire bonne figure !

6 décembre1

5 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : une photo

Le lundi, au chalet, c'est photo, et le thème proposé par nos gentilles organisatrices Vie de conte de fée et La planque à libellules pour cette semaine est « gourmande chaleur ».

Entre les courses de la semaine et le repas à la crêperie ce soir avec notre groupe folk, j'ai eu tout juste le temps de me faire une tisane épicée et de préparer la pâte pour les bonshommes de pain d'épice, car demain… c'est la Saint Nicolas !

5 décembre

et pour le calendrier de l'Avent d'Anne, une petite poésie (je n'ai pas eu tellement le temps de chercher), un Noël traditionnel du XIXe siècle :

C'est Noël, c'est bientôt Noël,
Il y a des étoiles dans le ciel.
Les toits sont blancs et sur les branches
L'hiver met des étoiles blanches :
C'est Noël, c'est bientôt Noël !

En décembre, c'est bientôt Noël
Il y a des étoiles dans le Ciel.
Et sur la terre tout s'illumine,
Les places, les rues et les vitrines :
C'est Noël, c'est bientôt Noël !

(à part la neige, nous y sommes : le ciel étoilé, le petit croissant de lune, c'est superbe ce soir !)

 

 

4 décembre 2016

Calendrier de l'avent #4 : le sapin

Nous n'avons plus à nous préoccuper de l'achat du sapin, depuis quelques années : il attend, sagement rangé le long d'un meuble, le moment où il déploiera ses branches.

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3 décembre 2016

Calendrier de l'avent #3 : il fait froid

Sur une idée d'Anne : Il fait froid. Vos trucs pour lutter. Est ce un plaisir, une corvée ?

Le froid… un sujet sensible ces jours-ci, alors que je suis si frileuse. Au bureau d'abord : depuis la mise en route du chauffage mi-octobre, mon radiateur est resté froid (comme chaque année, vu que l'entreprise qui allume la chaudière ne passe pas purger les radiateurs dans la foulée et que je suis en bout de couloir au dernier étage). Ma collègue et moi avons tenu 3 semaines, à coup d'écharpes, gros pulls et boissons chaudes, puis j'ai rapporté un thermomètre : 17°C, inadmissible pour travailler assises toute la journée ! Enfin, nous avons déniché un petit radiateur d'appoint oublié dans un coin et lundi, le chauffagiste est passé purger et surtout démonter le robinet du thermostat bloqué par le calcaire, alléluia !
Mais ce n'est pas la canicule, loin de là… le thé (ou la chicorée) reste mon meilleur allié, avec la tasse offerte par Paul et le sous-tasse rapporté d'Allemagne par Aurore. Seuls les points bleus ont résisté au simple frottement de la tasse dans mes mains, car je la rince simplement à l'eau froide (nous n'avons pas d'eau chaude non plus) Les Posca ne sont pas de vrais feutres à porcelaine, même après cuisson au four.

3 décembre1

À mon retour, dans notre maison désormais bien isolée, il faut allumer le feu, et ça n'est jamais gagné. Parfois (trop souvent à mon goût ces temps-ci), une épaisse fumée se dégage du bois que je cherche à allumer et sort par la trappe d'arrivée d'air, envahissant le salon, voire l'escalier (l'alarme incendie s'est même déclenchée une fois, ce qui m'a rassurée sur son efficacité). Ces jours-là), il faut tout ressortir (ce qui implique un passage d'aspirateur ensuite) et recommencer à zéro. Mais avec des buches bien fendues, deux cubes allume-feu bien placés, en principe le feu part tout seul. Si la cheminée chauffe efficacement le séjour et les chambres des ados, ce n'est heureusement pas notre seule source de chauffage et les radiateurs électriques prennent le relais le jour où je n'ai pas le temps (ou le courage) de rentrer du bois.

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Enfin, indispensables à mon endormissement, la bouillotte et la couverture supplémentaire. Si j'ai froid, je peux grelotter très longtemps sous la couette, impossible de m'endormir !

3 décembre4

Mais le froid vif, sec et ensoleillé que nous avons eu cette semaine m'a ravie, c'est tellement plus agréable de partir, bien emmitouflée, au milieu des buissons givrés plutôt que sous la pluie, à devoir allumer la lumière du soir au matin !

 

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