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attraper le temps qui file…

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3 décembre 2023

52/2023 : ce que j'adorais

Après nous avoir demandé ce qui nous terrorisait, Virginie veut savoir ce que nous adorions, enfants. Et je pense que ma première photo (ratée, en plus le produit a souffert d'un séjour de quelques heures dans le froid) parlera à beaucoup !

3 décembre - 1

Et puis, en cette période, j'adorais décorer la maison, installer la crèche, préparer des fruits déguisés, des truffes, des petits biscuits de Noël, avec en fond sonore des chants traditionnels, par les petits chanteurs de Vienne. J'ai donc savouré mon vendredi après-midi, à travailler porte ouverte tandis qu'Aurore, qui avait terminé son quota de dépouillement d'articles, avait mis un CD de chants de Noël et s'affairait à décorer le sapin, avec des exclamations joyeuses quand elle retrouvait un objet oublié.

3 décembre - 2

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2 décembre 2023

Le tour du monde en 80 livres #21

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En novembre, j'ai lu 5 livres et j'ai exploré 5 nouveaux pays (bientôt 100 !)

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Macédoine

Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Onze femmes parlent de leurs époux, sur un ton qui se veut léger, mais qui est en fait très noir et cynique. Les rapports conjugaux y sont présentés comme des mensonges. La plupart de ces femmes sont soumises à leurs maris (mais pas toutes), la plupart des maris sont égoïstes, lâches, brutaux. Pas tous, certes, mais même ceux qui se veulent exemplaires se trompent dans leurs bonnes intentions. Je voulais passer à une lecture plus divertissante après La force des femmes, je ne m'attendais pas du tout à cet humour grinçant !

« J’ai rencontré Goran à un festival de poésie. Ses cheveux commençaient à grisonner – maintenant ils sont complément gris, mais il pense que cela fait péri de son « nouveau sex-appeal », comme il m’a dit un jour. C’était soi-disant pour plaisanter, je crois qu’il le pense vraiment. Je voulais lui demander si son cheveu rare et son crabe à la texture de cire fondue faisaient aussi partie de son « nouveau sex-appeal », mais je me suis retenue - il n’accepte aucune critique. »
«Il croit que chaque peuple possède des caractéristiques génétiques spécifiques qui déterminent son comportement. Il a même des théories sur les femmes, et plus rarement sur les hommes de tel ou tel peuple, selon lesquelles : les Polonaises sont intéressées, les Américaines fières, les Macédoniennes les meilleures épouses et les Monténégrins, les plus mauvais époux. »

 

Soudan

Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

C'est un roman un peu confus, comme la guerre qu'il évoque : on passe d'un personnage à l'autre sans lien apparent au début, on revient dans le passé, on suit les bandes armées, des troupes de l'armée régulière aux diverses bandes rebelles sans aucune logique, à l'image des protagonistes : Alderahman, la jeune fille seule survivante de son village, Ibrahim Khidir et et Shihiri, deux jeunes gens enrôlés de force, Charon le chef de guerre, tous errent d'un village à l'autre dans ce Darfour dévasté, à l'image de cette guerre dont personne ne connaît les tenants et aboutissants, cette région où des peuples venus de toute l'Afrique se mêlent et se confondent. Et puis il y a ce mystérieux Messie, dont la parole désarme les combattants les plus acharnés et déconcerte ses disciples.

« Il était nécessaire d'entrer dans le détail de cette longue histoire afin de bien comprendre combien l'affaire s'avéra difficile pour le responsable gouvernepental venu visiter, vingt ans plus tard, cette tribu arabe des Bani Hassan. Il leurdonna des armes, des munitions et des instructions, comme il l'avait déjà fait avec dcdes dizaones d'autres tribus arabes, et il leur demanda de se défendre contre les erxactions des tribus noires. Il lui demandèrent : “Mais qui sont ces Noirs ?” Il leur expliqua qui étaint les Noirs,  ce qui les rendit confus car tous les adjectifs utilisés correspondaient parfaitemlent à chacun d'eux. »

 

Corée du Nord

Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

 Née dans une famille aisée et bien vue par le régime, Min-Young n'a que 17 ans quand la curiosité la pousse à traverser le fleuve qui sépare la Corée du nord de la Chine. Elle pense revenir bientôt mais les circonstances l'obligent à rester dans ce pays et à y vivre dans la clandestinité. La jeune adulte se rend compte qu'elle devra toujours vivre dans l'angoisse d'une expulsion vers son pays et qu'elle ne pourra plus jamais revoir sa famille. Après dix ans de clandestinité et quatre changements de nom, elle décide d'entamer le long périple vers la Corée du sud pour enfin pouvoir être libre et peut-être faire venir sa mère auprès d'elle. Elle devient alors porte-parole des transfuges Nord-Coréens, ces femmes et ces hommes qui ont fui la famine bien plus que la situation politique, tant l'endoctrinement faisait partie de leur quotidien.

« Quand mon père rentrait de son travail le soir, le dîner — riz, soupe, chou kimchi et cornichons – était servi. Ma mère attendait que je prononce la formule habituelle : “Merci, Respecté Père Dirigeant Kim Il-Sung pour ce repas” avant que nous ne saisissions nos baguettes. Ils ne parlaient plus ensuite que de sujets personnels, des dernières nouvelles de Hyesan, nombreuses et variées. On n'abordait jamais aucun sujet sérieux. »
« Comme tous les aspects de notre vie, privés ou piblics, relevaient de l'autorité du Parti, à peu près tous les sujets de conversaiton étaient potentiellement politique et potentiellement dangereux. Mes parents évitaient toute remarque imprudente que j'aurais pu répéter ou mal interpréter. »
Des années plus tard, Hyeonseo Lee reste marquée par son éducation nord-coréenne : « J'avais sauté le pas. J'avais pris un terrible rissque mais j'étais fière d'avoir eu ce courage. Je savourai ce sentiment pendant quelques minutes ; il se dissipa bientôt, comme neige fondue, pour laisser place au doute, à l'autocritique. J'ai remarqué que la camarade Min-Young semble heureuse. j'aimerais lui rappeler qu'elle n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend. »
Malgré le danger, malgré les embûches et les nombreux coups du sort qui semblaient s'acharner sur elle, malgré la cupidité et le cynisme des passeurs, Hyeonseo a eu beaucoup de chance et a rencontré quelques personnes généreuses qui l'ont soutenue dans son périple. Elle a su aussi se donner les moyens d'arriver au but, sans jamais se décourager ni trahir ses proches.

Turquie

Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Le jeune Cem, qui vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés, doit gagner un peu d'argent avant d'entrer à l'université. Il est embauché pour l'été comme assistant par un puisatier, Maître Mahmut, qui travaille à l'ancienne. Il trouve en lui une certaine figure paternelle qui lui manque. Dans le village, le jeune homme remarque une femme rousse, une comédienne, qui le fascine. Il passe une nuit avec elle, juste avant que survienne un accident sur le chantier qui le fait rentrer précipitamment à Istambul. Obsédé par les mythes d'Œdipe et du Livre des Rois iranien, où Rostam tue sans le savoir son fils Sohrâb, Cem essaie, sans succès, d'oublier ce qui s'est passé cet été-là à Ôngören. Bien des années plus tard, alors qu'il se résoud à ne pas avoir d'enfant et qu'il retrouve son père, il lui faut affronter son passé et son destin.

« Son allure m'avait fait de l'effet. Ses cheveux roux avaient brillé d'un curieux éclat dans la lumière. Elle m'avait considéré un instant comme si j'étais une ancienne connaissance et qu'elle se demandait ce que je faisais ici, et c'est à ce moment que nos regards s'étaient croisés. Nous nous étions regardés comme si nous cherchions tous deux la trace d'un souvenir, avec une insistance presque inquisitatrice. »

« L'essentiel de nos fonds passait dans l'achat de terrains ou de vieux immeubles dans des zones vouées à prendre de la valeur, soit pour investir, soit pour obtenir de nouveaux chantiers. Et lorsque j'achetais des parcelles vides en banlieue, j'avais le sentiment d'être comme ces sultans qui tâchent de tromper leur douleur de ne pas avoir d'héritier en annexant de nouvelles provinces à leur empire. »

Jamaïque

MKei Miller, By the Rivers of Babylon.

Le titre de ce roman est un verset du psaume 136* évoquant la déportation des juifs suite à la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor 587 av. JC, autrement dit une catastrophe. Et l'autoclapse, le désastre imminent, la calamité, est justement sur le point de se produire, Ma Taffy le sent, avec la prescience qu'elle a acquise quand elle a perdu 10 ans auparavant. Elle sait que “Babylone” (les policiers blancs au service des riches) vont tôt ou tard faire irruption dans le quartier et vont trouver les armes qu'un chef de gang a cachées sous sa maison. Parce qu'elle et sa famille font partie de la cummunauté rastafari et que son petit-fils vient d'être tondu par son maître d'école, en violation du vœu des Nazaréens "aucune lame jamais ne passera sur ma tête". Elle ne peut pas éviter l'inéluctable, mais fera son possible : faire vider la cache et raconter à son petit-fils, pour le distraire de son grand chagrin, l'histoire du prêcheur volant.

* Le psaume 136 “sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions”, tel qu'il se chante aujourd'hui pendant le Carême, le Gospel original, la version reggae et  la version disco de Boney M dont on a peine à penser qu'il s'agit d'un chant de déploration ! 

« Du bizarre bèl-bien bizarre. Je vais te raconter comme Sister Liz m'a raconté. Elle m'a dit qu'hier dans la nuit, elle s'ets réveillée pasqu'un tit-vent frais venu de la rivière était entré dans la chambre. Elle a dit que ce vent-là, il était frèt-frèt comme s'il voulait lui geler les deux jambes. »
« Certains jours comptent plus de routes que d'autres, et certaines routes sont plus longues que d'autres, de sorte que lorsqu'une femme se plaint de la longueur de sa journée, c'est peut-être parce qu'elle compte les routes, et non pas les heures. »
« À l'époque, il y avait à Augustowm plein d'histoires différentes : celles de la Bible et celles d'Anansè l'Araignée ; celles des livres et celles des bouches-cancans ; celles lues lumière-la-bougie et celles racontées lueur-la-lune. Mais la division était toujours nette entre celles qui étaient écrites et celles qui étaient racontées — entre les premières qui avaient un parfum de neige et de terres éloignées et celles qui avaient l'odeur de leur propre sueur. »

Novembre

 

 

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

 

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

 

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

26 novembre 2023

52/2023 : Froid

C'est un thème de circonstance que nous propose Virginie ce dimanche : pour la première fois, les températures étaient négatives ce matin. Je suis sortie de bonne heure pour me rendre à la maison médicale de garde, et j'ai dû gratter le pare-brise. Ensuite, je suis passée à mon bureau pour récupérer mon ordinateur, puisque cette fois, je n'avais pas anticipé le virus qui allait me tomber dessus et que j'ai deux urgences à traiter demain. J'ai eu tout le loisir d'admirer la forêt et la pièce d'eau des Suisses magnifiées par le givre (et une cour du Château de Versailles noire de monde). Je n'ai pas du tout pensé à faire des photos, alors j'en ai retrouvé une plus ancienne.

26 novembre - 1

Et maintenant, je file sous la couette parce que la nuit n'a pas été facile : malgré deux couvertures supplémentaires, un gilet, de grosses chaussettes et deux bouillottes, je grelottais de froid ! La grippe 15 jours après le covid, cette année je n'ai pas de chance ! 

19 novembre 2023

52/2023 : Première fois

Ce dimanche, chez Virginie, le thème est "la première fois que j'ai aimé quelqu'un (ou quelque chose)". Vaste sujet…

Il est cependant une première fois qu'on n'oublie jamais (première fois que j'ai eu la chance de vivre à trois reprises), la première rencontre avec ce petit être que je connaissais déjà, à qui je parlais, que je touchais, que j'aimais déjà profondément sans l'avoir encore vu.

18 novembre - 1

13 novembre 2023

Les questions de Dr CaSo

L'emploi du temps se calme un peu, je vais pouvoir reprendre le petit questionnaire du dimanche soir !

  • Question de Mme Chapeau: avez-vous été membre d’un mouvement de jeunesse comme les scouts ou le patro ?

Oui, je suis entrée aux jeannettes quand j'avais 9 ans, je suis restée aux Guides de France jusqu'à mes 20 ans. C'est pour Paul que j'ai renoué avec le scoutisme, d'abord doucement, en donnant un coup de main de temps en temps, puis plus souvent (notamment la couture de dizaines de pochons avec les guides). Puis nous avons accompagné une équipe de compagnons, avant que Paul ne nous fasse venir au territoire. Parfois, je pense que je vais rendre ma chemise et un nouveau projet, de nouveaux arrivants me motivent à reprendre la route.

(et puis nous avons les plus beau foulards)

13 novembre - 1

  • Quel événement historique vous a le plus marqué au cours de votre vie?

- Le premier événement, je ne m'en souviens pas (j'avais 3 mois) mais j'étais devant la télé, parce que Maman avait décidé que je devais le voir : les premiers hommes sur la lune.
- Le premier dont je me souvienne, c'est la mort de Pompidou.
- Et le premier qui m'a vraiment choquée et pour lequel "je sais exactement ce que je faisais à ce moment", c'est le 11 septembre 2001. Je me suis dit que c'était le début d'une troisième guerre mondiale. 

  • Questions de Valvita : souffrez-vous d’insomnie et comment gérez vous la chose ?

Hélas oui, depuis plusieurs années. Je ne peux pas allumer la lumière, donc j'écoute des podcasts avec un seul écouteur (je dors sur le côté), mon lecteur a une minuterie de 30 min, je suis contente quand je me rendors avant la fin. Et ça peut se répéter 3 ou 4 fois dans la nuit, aux pires moments. Alors je fais une cure, 3 soirs de suite, je prend un demi-comprimé d'anti-histaminique prescrit par mon médecin (qui me rend vaseuse toute la matinée) et ça me recale pour quelques semaines.

  • Quelle est la chanson qui décrit le mieux votre état d’esprit actuel, et pourquoi ?

Une vieille chanson de comique-troupier. Dès qu'un problème de santé se fait oublier, un autre (ou plusieurs autres) vient prendre la place ! Mon poignet va beaucoup mieux, mon orteil (opéré en 2021) ne réagit plus au froid et à l'humidité, alors l'autre pied a pris le relais avec une aponévrosite et pour l'instant, les semelles ne me soulagent pas du tout (je sors de chez le podologue qui les a modifiées). Bon, et puis j'ai le covid, ça commence à passer mais hier j'étais au plus bas, épuisée et cherchant mon souffle.

5 mars - 1

  • Questions de Bleck : Avez-vous accueilli des personnes inconnues à votre domicile pour leur offrir un repas, une douche, un lit ?

Depuis quelques mois, nous sommes inscrits sur Warmshower et nous avons accueilli deux cyclistes, une allemande qui parcourait seule la France et un suédois qui participait au Paris-Brest-Paris. Nous avions déjà hébergé et suivi de ces cyclistes de l'extrême.
Une seule fois, j'ai ouvert ma porte à un inconnu, pour lui offir un café alors qu'il attendait la fin d'une averse pour continuer la distribution d'annuaires. Un geste spontané en réponse à la timidité qui m'avait retenue, un soir de tempête de neige, de descendre dans la rue apporter des boissons chaudes aux automobilistes bloqués depuis des heures sous notre immeuble.
Mais une douche à un SDF… je ne pense pas que j'oserais.
Pourtant, j'ai vécu la situation inverse : étudiante, je me suis trouvée à la rue, en rentrant d'un concert tard dans la nuit. La fille de mon propriétaire avait tiré un loquet et je ne pouvais pas ouvrir la porte de la maison où je logeais. J'ai erré dans la rue, découvert que la gare fermait la nuit, puis trouvé un café où je suis entrée. Les tenanciers, une fois fermé leur établissement, m'ont accompagnée chez moi puis, n'ayant pas réussi non plus à ouvrir ma porte, m'ont emmenée chez eux. J'ai passé le reste de la nuit assise sur une chaise, surveillée par le mari, puis la femme, avant qu'ils ne me raccompagnent au premier train. Et je n'ai même pas osé leur demander leur nom ni leur adresse pour les remercier.

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12 novembre 2023

52/2023 : Noir

Cette semaine, avec Virginie, on continue à explorer les couleurs ; après le vert, le bleu et le rose, le jaune, l'orange, elle nous propose ce dimanche une couleur qui n'en est pas tout à fait une, et difficile à photographier, qui plus est : le noir.

12 novembre - 5

J'avais prévu de coudre une jupe pour Aurore, en prévision j'ai lavé mon tissu mercredi, la journée avait débuté sous un pâle soleil et je me suis dépêchée de grouper toutes mes sorties avant la pluie annoncée. Comme Guillaume, enrhumé, se sentait fébrile, je l'ai envoyé à la pharmacie et il est revenu avec un test positif (le vaccin envisagé dans les prochains jours est repoussé au printemps). Comme il m'avait dit avoir vu une quantité inhabituelle de plumes dans le poulailler le matin, je me suis donc motivée pour un bon nettoyage et j'ai eu un choc en découvrant l'ampleur de la catastrophe.

12 novembre - 312 novembre - 4

Non, non, ce n'est pas l'œuvre d'un renard. Alors que j'admirais, quelques jours auparavant, le beau plumage d'hiver de nos poules, la pauvre Bertille fait vraiment pitié à voir. En une seule nuit, elle a perdu un bon tiers de ses plumes, dont tout son duvet hivernal !

12 novembre - 6

C'est un peu brutal et tardif pour la mue d'automne (qui avait bien eu lieu fin septembre), seule piste : la gale déplumante, même si la cocotte ne se gratte pas plus que ça. À la tombée de la nuit, je l'ai attrapée et Aurore l'a badigeonnée, tant bien que mal, d'un mélange d'huile de cade (par chance j'en avais) et de tournesol. Puis elle est allée se coucher tout contre sa copine. De toutes façons, il est trop tard pour les séparer.

12 novembre - 2

Et ce samedi, alors que commence moi aussi à être malade, j'ai cousu du noir, mais pas du tout ce qui était prévu. Et à vrai dire, jamais je n'aurais pensé réaliser un tel ouvrage, tant je trouve ridicule d'affubler les animaux de robes, manteaux ou autres déguisements. Il a fallu que je voie ma poulette grelotter de froid (l'expression "chair de poule" prend tout son sens) pour m'y résoudre.

12 novembre - 1

 Après une séance acrobatique, à deux dans le poulailler bas de plafond, pour attraper Bertille et lui passer la tête dans l'encolure, je l'ai relâchée vêtue de son beau poule-over noir…

12 novembre - 7

… pour le lui retirer 15 minutes plus tard : elle ne tenait pas debout, déséquilibrée vers l'arrière, titubant (pourtant, les ailes et la queue sont libres ?). J'ai pensé qu'elle s'habituerait, mais quand elle s'est cassé la figure en se précipitant vers une couenne de jambon, j'ai compris que ça n'irait pas. De toutes façons, il va faire moins froid aujourd'hui et les tiges de ses nouvelles plumes repoussent à vue d'œil (2 cm en 24 h !).

 

 

 

5 novembre 2023

52/2023 : en colère

Ce dimanche, Virginie nous pose la question qui fâche : « Ce qui me révolte, me met en colère ».

En ce moment, les sujets d'indignation ne manquent pas : ces guerres un peu partout, des pays dans des situations dramatiques qu'il serait possible de soulager, les migrants à la merci de passeurs sans scrupules, les pénuries de médicaments, les profits indécents de certaines entreprises, l'inertie de nos dirigeants face à l'urgence climatique…

Ou plus près, le coût colossal des dégradations en marge de manifestations ou des fausses alertes à la bombe du mois dernier, alors qu'il faudrait déjà tant d'argent public pour la santé, l'enseignement, la culture…

Et tout près de chez moi, les actes de vandalisme qui viennent alourdir le budget municipal : franchement, à quoi ça rime de taguer un panneau explicatif qui vient d'être posé, de voler des caddies pour les jeter dans la nature, d'abandonner ses déchets sur un banc alors que la poubelle est à un mètre ou de casser le soir même de leur installation ces jardinières toutes neuves, destinées à faire grimper des plantes sur un mur un peu triste ? Je ne comprends pas.

5 novembre - 25 novembre - 1

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2 novembre 2023

Octobre heureux

Encore un mois qui est très vite passé, avec 15 jours de préparatifs intenses du week-end scout, les trois jours tout aussi intenses sur place, où nous avons été portés par l'euphorie du moment malgré trois nuits très très courtes, puis une bonne semaine pour récupérer, deux animations musicales, dont une à l'extérieur en pleine tempête, avec pour conséquence le premier rhume de l'année. Nos courtes vacances à Lyon et en Ardèche sont venues à point pour nous redonner des forces avant d'affronter l'hiver et j'ai bien profité de ces deux jours à cinq (même si j'aurais aimé qu'Alice puisse nous accompagner).

 1 novembre - 1

1/ Marie vient avancer sur sa toile (portable) de pantalon : au premier essayage, c'est parfait pour nous deux (alors que nous n'avons pas vraiment la même morphologie). Dans sa lancée, elle termine la couture et décide qu'elle le portera cette semaine.
2/ Pour être à l'heure à mon rendez-vous chez le podologue, je suis allée travailler en vélo, ça tombe bien, l'été est de retour.
3/ Je termine de peindre mes 50 pancartes juste à temps pour partir à la répétition (qui se termine par une dégustation de jus de raisin maison cueilli et pressé à 200 mètres de chez nous : délicieux !) 

1 novembre - 2

4/ Parfois, je constate qu'il était judicieux de garder de petites chutes de tissus : j'ai trouvé toutes les couleurs dont j'avais besoin pour mes 50 fanions.
5/ L'armoire mise en vente a trouvé acquéreur en 10 jours (les premières offres sont toujours abusives), mais le chargement a été laborieux : faute de trouver comment retirer l'appuie-tête, il a fallu démonter le dessus de l'armoire, dans la rue. L'acheteuse était très sympathique, heureusement !
6/ Les 50 fiches sont glissées dans leurs pochettes plastique (la pluie est au programme, hélas) et j'ai réuni pas mal de matériel, mais le stress monte…
7/ Je montre à deux compas comment fabriquer du dentifrice solide (et constate au passage que la quantité prévue est trop juste, j'ajuste la recette pour ne pas devoir aller à Paris racheter des ingrédients), cours partout pour remplir mes sacs, anime la messe, discute avec le nouveau jeune vicaire — qui, quelle bonne nouvelle, devient aumônier d'un groupe scout — et nous terminons la journée au restaurant où mon plat favori est de retour au menu.
8/ Un beau dimanche avec barbecue et gâteau aux mirabelles (je suis un peu HS car, après le marteau-piqueur toute la journée hier, ça a été musique techno à fond dand le voisinage jusqu'à plus de 3h)
9/ J'ai trouvé 3 casseroles, deux couvercles, des cuillères et couteaux et des ballons de baudruche, plein de chaussettes pour les tawashis, des lecteurs pour la messe et de l'aide pour organiser la procession. Je continue à compléter mes 12 sacs, il manque encore des petites choses, je ne trouve pas de pierres à feu ni de loupes, mais le groupe qui avait égaré ses planches à tawashis les a retrouvées. Je rappelle aussi aux uns et aux autres ce qu'ils doivent m'apporter.

1 novembre - 7

10/ Je commence à saturer des préparatifs… ce soir, j'emprunte 6 roues de vélo à un atelier participatif (trop bien : avec mon adhésion, je peux aller régler ou réparer mon vélo en profitant de tous leurs outils et leurs conseils), puis nous séchons la répétition, puisque nous ne serons pas au bal samedi. Guillaume a une énième réunion en visio et je parcours le fichier des inscrits pour lister les allergies et autres problèmes physiques, pour orienter les jeunes vers des ateliers dont ils pourront profiter (pas de course en sac ni de gigue irlandaise pour les asthmatiques, ni de pain perdu pour les allergiques au gluten)
11/ Comme j'ai trop de temps, je vais constituer les équipes chez Adèle, même si les inscriptions ne sont pas encore clôturées (à 3 jours de l'événement, c'est de la folie !) : pendant qu'elle place jeunes et chefs en mélangeant les âges et les groupes, je lis et relis le fichier (de 836 noms) en cherchant les oublis (notamment tous ceux qui se sont trompés en s'inscrivant) ou ceux qui sont engagés dans un service au moment des jeux en équipe.
12/ Il me manque encore 14 animateurs : je reprends le listing, j'extraits tous les adultes qui ne sont pas encore engagés et je les contacte par mail, 10 me répondent positivement. J'envoie à chacun la fiche d'activité et le lieu où il s'installera.
13/ C'est parti pour le grand week-end, nous retrouvons sur place une petite équipe pour les installations.

1 novembre - 11

14/ Après une courte nuit (le vent m'a tenue longtemps éveillée), je m'étonne d'avoir autant d'énergie tout au long de la journée. Le gros coup de fatigue au moment de la veillée est vite surpassé quand il faut éplucher les légumes du lendemain (dans la bonne humeur collective).
15/ 6h45 : j'ai eu froid, on a perdu 15 degrés dans la nuit, je choisis une douche bien chaude (merci Stéphanie pour l'info) plutôt qu'une demi-heure de sommeil en plus. Je fais connaissance avec les parents de Paul, venus nous prêter main-forte. Une fois les jeunes repartis, nous retrouvons la petite équipe des installations pour un grand rangement, assez vite bouclé, avant de rentrer à la maison où Marie nous a préparé une bonne soupe (merci !)
16/ Nous avions eu la bonne idée de prendre notre lundi, tant mieux car j'ai emporté une grande marmite de coings, épluchés et précuits, de quoi faire 32 pots de gelée, 8 pots de compote et un grand plat de pâte de coing.

1 novembre - 4


17/ Pas de répétition ce soir mais un repas partagé suivi de la présentation de notre base de partitions.
18/ Tranquillement installée chez Marie, j'attends le plombier (pour la chasse d'eau), je travaille en écoutant de la musique. Ça tombe bien : une fuite d'eau chaude vient de se déclarer au-dessus de chez elle !
19/ La fatigue commence à se faire oublier et vu le temps, je suis contente de rester travailler à la maison.
20/ Enfin, j'ai rangé tous les sacs des ateliers et lancé toutes les lessives en retard. Avec Aurore, nous cuisinons deux énormes plats de lasagnes pour nos futurs déjeuners.
21/ Animation musicale à France miniature… sous une tente, en pleine tempête. L'ambiance est bonne, mais nous n'avons pas vu beaucoup de danseurs, les visiteurs préféraient se hâter vers la sortie. Pour nous remettre, nous allons dîner dans un chaleureux restaurant landais.

1 novembre - 10

22/ Un après-midi couture avec Marie, qui progresse à grands pas : son pantalon est presque terminé.
23/ Je ressors avec plaisir ma veste chaude imperméable et je constate que même trempées, mes chaussures gardent encore mes pieds au sec.
24/ Mes pâtes de coings ont été fort appréciées par les collègues.
25/ Je devais déjeuner avec Aurore près de "sa" galerie, mais elle retrouve ses amies de prépa. Alors je mange de bonne heure avant d'aller acheter des bulbes, puis nous allons toutes les deux au marché Saint-Pierre pour deux bonnes heures de recherche du duo de tissus idéal, avant de reprendre des forces en goûtant dans le train car il nous faut encore passer chez l'opticien pour ses nouvelles lunettes.

1 novembre - 5

26/ Les chaussettes que les filles m'ont rapportées d'Irlande sont parfaites pour télétravailler : chaudes et douces.
27/ Un dernier bal avant les vacances, avec des participants enthousiastes et fort bien déguisés.
28/ Nous prenons la route pour Lyon, un pique-nique dans la voiture (il fait froid et il pleut) et nous voici arrivés chez Paul et Alice pour quelques jours.
29/ Quelques achats entre filles dans le Vieux Lyon pendant que les hommes visitent la déchetterie, puis un déjeuner dans un bar Berlinois, une montée vers la Croix-Rousse (et sa Vogue) où Aurore retrouve une amie, quel bonheur de pouvoir flâner sans but précis ! 
30/ On reprend la route avec Paul, direction l'Ardèche, où nous découvrons les splendeurs de la Grotte Chauvet. La visite d'une heure est passée en un éclair (un dimanche par mois, il y a une visite de 2h qui doit être plus agréable) et nous avons un peu couru sous le déluge d'un espace d'exposition à l'autre, mais ça valait la visite ! 
31/ Après une bonne nuit, nous reprenons la route des gorges pour un charmant vilage médiéval, puis une petite randonnée (assez sportive, le genou convalescent d'Alice n'aurait pas pu suivre) autour du Pont d'Arc. Et c'est déjà l'heure de retouner à Lyon…

1 novembre - 31 novembre - 9

 

 

1 novembre 2023

Le tour du monde en 80 livres #20

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En octobre, malgré un emploi du temps chargé, j'ai quand même réussi à lire 3 livres et j'ai exploré 3 nouveaux pays. 

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Gabon

Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Chicano sort de prison, après y avoir passé 4 ans pour un hold-up qui a mal tourné. Pas question de recommencer, il va trouver un travail honnête et reconquérir Mira, qu'il aime toujours, même si elle ne lui a ni écrit, ni rendu visite. Alors qu'il se dirige vers le garage de son frère aîné, il tombe sur l'un de ses anciens complices. Lebègue l'entraîne malgré lui dans un bar où il retrouve les deux autres braqueurs, qui le persuadent de les aider pour un dernier gros coup, malgré ses réticences… et décidément, la vie est "un sale boulot". Ce n'est pas l'enquête policière qui importe, dans ce roman, mais l'ambiance des rues de Libreville qu'il dépeint. Le parler local est savoureux et dépaysant et ce petit livre se lit d'une traite.

« Branle-bas. Pas moyen de faire un pas sans piétiner son voisin. Ça se bousculait dand tous les sens. Ça grouillait, ça bruissait de partout comme des floppées de pruneaux lâchés dans le vide. Chicano se faufila entre les pare-chocs des voitures arrêtées. Feu orange. Faut pas traîner les pieds, Chicano. Les rues de cette ville sont bourrées de chauffards. Chicano pourchassa son ombre. Le feu verdit aussitôt. On aurait dit que c'était le top départ du rallye Paris-Dakar »
« Les petits yeux de Tchicot pétillèrent derrière ses binocles. À deux ans de la retraite, le directeur de la Police judiciaire ne payait pas de mine, avec ses cinquante-trois ans de saisons sèches. Il aurait bien pu traficoter son extrait de naissance, comme la plupart de ses compatriotes, mais il avait couture de le dire. On a beau retoucher son extrait de naissance, on a l'âge de ses os ! »

 

République démocratique du Congo

Denis Mukwege, La force des femmes

Surnommé « l’homme qui répare les femmes », le gynécologue et chirurgien Denis Mukwege a consacré sa vie aux femmes victimes de sévices sexuels dans son pays, fondant un hôpital au sein duquel les victimes sont prises en charge, tant sur le plan médical que psychologique ou juridique, avant de devenir le porte-parole des femmes victimes de conflits dans le monde entier. À ce titre, il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018. Dans une région où le viol est considéré comme une arme de guerre, le docteur Denis Mukwege est chaque jour confronté à de terribles sévices, contre lesquels il se bat sans relâche, parfois au péril de sa vie. Il raconte son enfance auprès de son père pasteur, sa vocation de médecin, puis de gynécologue, la carrière qui l'attendait en France et son choix de revenir dans son pays, malgré les conflits (de sa région natale est proche de la frontière avec le Rwanda). Il s'interroge également sur les motivations des criminels et la place des femmes dans la société, le manque de considération dont elles sont victimes. Sur les causes politiques et économiques également : en violant les femmes, c'est toute une communauté qui est atteinte dans ses fondements et qui se disperse, laissant ainsi le champ libre aux trafiquants de métaux rares. 
« Telle est l'histoire du Congo, l'un des pays les mieux dotés de la terre, terrassé par cent cinquante ans d'occupation étrangère, de dictature et d'exploitation sans merci. »
La lecture est parfois difficile, rien n'est passé sous silence, on se demande comment des hommes peuvent imaginer de telles tortures, et pourquoi…
Le regard admiratif que Denis Mukwege porte sur les femmes, si fragiles mais si fortes à la fois, est profondément féministe. Souhaitons que de très nombreux hommes se lèvent à sa suite pour changer le monde autour d'eux !
« Ce qui est vrai pour le Congo est vrai pour la cause des droits des femmes : si vous êtes en position de pouvoir et d'influence, vous pouvez aider. Si vous ne travaillez pas à une solution, vous faites partie du problème. »

Cuba

Leonardo Padura, Adios Hemingway.

C'est Mario Conde qui raconte : écrivain à ses heures, il vit de la revente de livres anciens après avoir travaillé dans la police pendant des années. Un ancien collègue lui demande de reprendre du service comme enquêteur lorsqu'un cadavre est découvert dans la propriété où vivait Ernest Heminguay plus de 30 ans auparavant, un auteur pour lequel il éprouve un mélange de fascination et de répulsion et qu'il a brièvement croisé, lorsqu'il était enfant. Pour lui, il ne s'agit pas seulement d'éludicer cette affaire mais de savoir qui était réellement Heminguay, qui se cachait derrière la légende.

« Il savait que son imagination avait toujours été mince et trompeuse, et que seul le récit des choses vues et apprises lui avait permis d'écrire ces livres capables de résumer l'authenticité que lui-même exigeait de sa littérature. Sans la bohème parisienne et les corridas, il n'aurait pas écrit Fiesta. Sans les blessures de Fossalata, l'hôpital de Milan et son amour sans espoir pour Agnès von Kurowski, il n'aurait jamais imaginé L'Adieu aux armes […] Sans toutes les journées passées dans le golfe du Mexique et sans les poissons aiguilles qu'il avait pêchés et sans les autres histoires d'orphies gigantesques qu'il avait entendues raconter par les pêcheurs de Cojímar, Le Vieil Homme et la Mer n'aurait jamais vu le jour. »

« Si quelqu'un lui posait des questions à propos de son travail, il se contentait de répondre : “Je travaille bien”, ou éventuellement : “Aujourd'hui, j'ai écrit quatre cents mots”. Le reste n'avait pas de sens car il savait que plus loin va celui qui écrit, plus il demeure seul. Et l’on finit par apprendre qu’il faut défendre cette solitude : parler de littérature, c’est perdre son temps, et il vaut beaucoup mieux être seul, parce que c’est ainsi que l’on doit travailler et parce que le temps pour écrire est de plus en plus court et que si on le gâche, on sent que l’on a commis un pêché pour lequel n’existe aucun pardon. »

 

Octobre 23

 

Afrique

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

29 octobre 2023

52/2023 : humide

Chère Virginie, si on pouvait passer au thème « sec » pour la semaine à venir, j'apprécierais… 

 

Samedi

29 ocotbre - 1

Dimanche

29 ocotbre - 3

Lundi

29 ocotbre - 2

Mardi

29 ocotbre - 4

Mercredi

29 ocotbre - 5

Jeudi

29 ocotbre - 6

Vendredi

29 octobre - 1 

Et, enfin, samedi-dimanche, du presque beau temps dans le Sud.

29 ocotbre - 7

Bref, je suis malade ! 

 

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attraper le temps qui file…
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