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attraper le temps qui file…

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18 février 2018

Garden of Diamonds

C'est une première pour moi : tout d'abord, j'ai acheté la laine, seulement deux pelotes, et pas bien chères, si c'était un échec, je ne perdais pas grand-chose. Ensuite, pour bien faire les choses, j'ai cherché un modèle prévu pour cette laine, ça peut aider. Et puis j'ai commencé à tricoter et j'ai défait, refait, défait… un nombre incalculable de fois. Peu à peu, j'ai maîtrisé les points, compris le principe des jetés tricotés torses sur l'envers. Mais au bout de quelques rangs, je n'avais jamais le bon nombre de mailles. Alors je me suis concentrée, j'ai arrêté de tricoter devant des films, j'ai gardé mon châle pour les longs trajets en voiture ou les vacances. Le 25 mars, j'ai décidé qu'il pouvait y avoir quelques erreurs et que désormais, si besoin, je pouvais ajouter ou supprimer une maille, mais que je ne devais plus défaire, sinon je n'y arriverais jamais ; j'ai trouvé une technique pour marquer le milieu (je n'arrive pas à utiliser les anneaux marqueurs, qui alourdissent mes aiguilles, alors je passe un fil rouge entre mes mailles), une autre pour compter les mailles (au-delà de 250, on se perd !) La longueur des rangs est devenue un problème également (il me faudrait des aiguilles circulaires avec un câble plus long), le tricot s'est alourdi entre mes mains. Début septembre, j'ai entamé la deuxième pelote. Fin novembre, je me suis aperçue que j'avais dépassé le nombre de rangs demandé et j'ai tout recalculé le motif de bordure pour obtenir un châle un peu plus grand. Enfin, le 25 janvier, j'ai rabattu mes mailles !

Restait une étape importante et toute nouvelle pour moi : le blocage. Un châle en dentelle doit être étiré pour que le motif apparaisse. j'ai profité du voyage d'Aurore en Grèce pour l'épingler sur son lit.

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Je n'en reviens toujours pas de cette légèreté: un châle d'1m80 de large, avec seulement 70 g de laine

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Forcément, il y a des imperfections; au blocage, j'ai trouvé deux mailles “dans le vide”, quelques augmentations ont laissé des trous plus grands que souhaités, je pense également que j'aurais pu arrondir les petites feuilles de la bordure (je verrai au prochain lavage)

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mais il me plaît beaucoup (et puis, on ne verra rien de ses défauts  une fois roulé autour de mon cou), il est extrêment doux ! Je n'ai qu'une envie : recommencer ! Pas de chance, l'Atelier de la création n'avait pas cette laine à l'Aiguille en fête, mais d'autres contenant du mohair (ça me gratte !), il faudra que je leur rendre visite un jour…

Modèle gratuit Drops design: Garden of diamonds, laine Lace (Alpaga et soie) gris-vert clair

18 février - 4

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14 février 2018

Le tour du monde des soupes #6

Direction le Montenegro, avec la Čobanska Krem supa od vrganja ou velouté de champignons. J'ai été séduite par sa rapidité de préparation et le peu d'ingrédients nécessaire (cette semaine, les rayons sont plutôt vides, ce n'est pas le moment de chercher un produit particulier). J'ai fait avec les champignons de Paris blancs et les quelques pleurotes que j'avais trouvés, pas de pommes de terre (nous n'avions pas eu de ilivraison de l'Amap), mais le résultat était particulièrement savoureux, avec un goût un peu caramélisé dont je n'ai pas trouvé la source. 

J'ai accompagné cette soupe de crackers aux graines et d'une purée de betterave-haricots rouges-ail-avocat (faute de pois chiches, on fait avec ce que l'on a dans sa cuisine), pour un repas un peu plus consistant.

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11 février 2018

10 du 10 : la vie en rose

La journée d'hier s'est passée dans un tel tourbillon que j'ai loupé les 10 du 10 ! Il fait dire que J'habite à Waterford avait donné les consignes tardivement : « Avec la Saint Valentin qui pointe, et peut-être les roses, sait-on jamais (je sais, elles risquent fort d'être gelées, tiens, pourquoi pas une rose des glaces ? »

Voyons dans mes photos si je trouve du rose…

Nous avons commencé la journée de bonne heure et pas vraiment dans le rose, plutôt dans le blanc de la neige, le gris de l'inquiétude, l'orange de l'alerte neige/verglas : Aurore avait rendez-vous à Roissy à 6h05 et le père de sa camarade qui devait assurer le co-voiturage n'était pas vraiment partant (il a changé 5 fois d'avis entre jeudi soir et samedi matin !), il a re-neigé 5 centimètres hier, aucune petite route n'est dégagée. Nous nous sommes donc levés à 3h30 et préparés pour le voyage : thermos de café chaud, plaids dans la voiture, itinéraire chargé dans nos téléphones. Mais à 4h30 devant le lycée, les angoisses semblaient envolées et nous avons laissé partir notre lycéenne. Recouchés, nous avons tenté de nous réchauffer et de nous rendormir… entre les SMS pour me rappeler que je devais prendre le devoir d'allemand (à rendre impérativement pour le 16 ! terminé vendredi à 22h) dans le cahier rose et le porter dans le casier du professeur, pour me demander où était le rendez-vous, pour me dire qu'ils avaient retrouvé d'autres élèves…

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Deux petites heures de sommeil plus tard, je me suis habillée de rose et j'ai suivi l'avion qui emportait ma petite dernière vers Francfort. 45 minutes de retard, ça va être chaud pour la correspondance !

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Et je suis sortie dans le blanc et le bleu. Tout le quartier avait le sourire !

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Ouf, l'avion les a attendus (un groupe de 40 tout de même…) et les a menés à Athènes avec seulement 20 minutes de retard sur le programme (mais il pleut, là-bas).

Avec la fonte des neiges, quelques fleurettes roses apparaissent dans le laurier-tin

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Sur ma table, un joli tissu doré et rose trouvé à l'aiguille en fête hier

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Et une corbeille offerte par Christina, avec des graines pour le printemps !

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Déjeuner, deux heures de répétition de notre ensemble baroque (notre jeune bassoniste, qui vient de changer d'instrument, joue la moitié des notes… elle a un mois jusqu'au concert pour apprendre les doigtés qui ont changé, la pauvre !), puis je me change rapidement pour passer de la viole au violon : soirée avec les bénévoles et bénéficiaires de la banque alimentaire. Les familles arrivent peu à peu, chargées de leurs spécialités culinaires. Pendant la première partie du bal, j'attends avec impatience de déguster le succulent poulet au gingembre laotien de Simone !

10 février - 2

Elle s'est levée aux aurores (mais finalement beaucoup plus tard que nous) pour préparer un grand plat de beignets fleurs-de-lotus

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C'est au tour de la chorale 

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J'en profite pour faire un petit tour à l'exposition « Doudous ! » et retrouve celui de ma sœur (enfin, son jumeau) que nous surnommions le méchoui, il avait une fleur rose sur le museau.

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La soirée a été très conviviale (bien qu'en effectif réduit, la neige en a découragés certains), au fil des années, des liens se tissent, les jeunes et moins jeunes sont ravis de danser (même des garçons adolescents dansent la bourrée et le cercle circassiens !), de chanter, d'échanger et nous ne sentons pas trop la fatigue à 22 heures.

9 février 2018

Ah, le crococo, le crocodile !

Quand Marie avait un peu plus de deux ans, elle s'était passionnée pour un disque de chansons enfantines et nous gratifiait, de sa si jolie voix, de « Pan pan, qu'est-ce qu'est là ? C'est Polichinelle Mamzelle » et « Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocrodiles » avec toute l'approximation de prononciation due à son jeune âge… je regrette de ne pas l'avoir enregistrée ! De mon temps, cette chanson était sur la face 2 du 45 tours de Pipiou, avec « Arlequin dans sa boutique » et « Ah mesdames, voilà du bon fromage ».

Ce mot de crocodile semble particulièrement plaire aux petits. C'est du moins le cas de Gustave et c'est donc en toute logique que sa Mamina m'a demandé de lui coudre un crocodile (elle avait vu celui de Marceau, oui, parfois j'apporte mes cousettes au bureau). J'ai procédé à quelques améliorations, supprimé quelques languettes inutiles, rectifié la queue, ajouté de petites brides de simili-cuir au niveau des boucles. Il va pouvoir s'amuser à démonter-remonter l'animal, lorsqu'il sera fatigué de parcourir l'appartement à dos de requin… oui, cet enfant reçoit des cadeaux peu conventionnels (mais on admettra qu'un ours n'est pas un animal très rassurant non plus, n'est-ce pas ?)

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Photos faites à la va-vite sur un coin de bureau… 

 

8 février 2018

Le tour du monde des soupes #5

Deux soupes cette semaine mais personne n'a râlé, même lorsque j'ai proposé de manger cette soupe le midi pour affronter les grands froids : Marie et moi revenions d'une randonnée à l'hypermarché, pour un ravitaillement indispensable (nous n'avions plus de café ni de chocolat, question de survie !), Guillaume avait obtenu, grâce à la grande mansuétude de la DRH, le droit de télétravailler (quelle générosité : il n'y avait plus aucun train pour La Défense, quelle que soit la ligne !), Paul s'apprêtait à partir pour son Centre hospitalier, 9 kilomètres de vélo dans la neige, ça nécéssite de prendre des forces. 

J'avais prévu une soupe aux pois hollandaise : snert, ou erwtensoepet nous étions complètement dans l'ambiance : « Aux Pays-Bas, le snert a fait son apparition au XVIe siècle à la suite d’un hiver très rigoureux. D’ailleurs, aujourd’hui, lors des hivers particulièrement froids, lorsque les Hollandais ont la chance de pouvoir patiner sur les canaux de glace, il y a des huttes le long des rives où les patineurs peuvent consommer quelque chose de chaud. Et, évidemment le snert est de la fête ! Une tasse de soupe aux pois bien chaude accompagnée d’un morceau de saucisse fumée revigore, fortifie et surtout réchauffe ! »

Voici donc notre rue au réveil hier matin :

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 Pas facile d'ouvrir le vélux de la lingerie sans provoquer d'avalanche sur mes machines, juste au-dessous !

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En 15 ans, ce n'est que la troisième fois que je dois forcer pour ouvrir les volets

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et nous ne reconnaissons plus le jardin

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 Le portail était bloqué (et la poignée gelée)

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Sur le chemin, nous nous croyions dans le Jura !

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L'hypermarché à l'heure de pointe, une ambiance très particulière : quelques clients dispersés  (d'habitude, on peut à peine circuler dans les allées), pas de musique ni d'annonces promotionnelles et aucun chariot, tout le monde était venu à pied

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Et le réconfort à notre retour :

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Notre voisin, très content d'utiliser pour la première fois sa belle pelle à neige toute neuve (achetée il y a 5 ans), a passé la matinée à dégager la rue, dans l'espoir que le facteur passerait (il n'est pas passé depuis les premiers flocons lundi, pas de camion poubelle non plus)

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d'autres se sont bien amusés en rentrant du boulot 

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Bref, la soupe aux pois était idéale pour cette journée ! Aurore l'a mangée le soir, après être partie la première au matin, dans 20 cm de neige, pour la gare, avoir fini par voir arriver un train, eu quelques cours (pas tous), construit avec des camarades un « professeur de maths des neiges », échangé quelques boules, avant de rentrer, repartir pour l'orthodontiste, revenir, ressortir à la recherche de chaussures pour son proche voyage (nous n'avons pas trouvé, ça devient critique), je pense qu'elle a bien dormi cette nuit ! 

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7 février 2018

Clafoutis de courge

Il y a quelque temps, l'une de mes collègues, qui a choisi de manger sans lactose ni gluten, avait acheté une part d'un clafoutis fort appétissant. Je m'en suis inspirée pour cette recette.

- 750 g de courge (butternut ici)
- 1 oignon moyen
- 300g de champignons
- 1 gousse d'ail
- 4 œufs
- 100 g de fromage râpés (j'ai mis de la mimolette vieille et du cheddar mature)
- 25 cl de lait
- 100 g de farine (ou maïzena, ou farine de riz)
- 1 poignée de graines de courge

Faites cuire la courge, épluchée et coupée en morceaux à la vapeur. Pendant ce temps, émincez les champigons, l'oignon et l'ail et  faites-les revenir dans un peu de beurre jusqu'à ce que les champignons aient rendu toute leur eau. Délayez la farine dans le lait, ajoutez les œufs battus, le fromage râpé, salez légèrement (en fonction du fromage), puis ajoutez les morceaux de courge et fouettez, enfin mélangez les champignons. Versez dans un moule à manqué (le mien fait 26 cm de diamètre), répartissez les graines de courge sur le dessus et enfournez à 180 °C pour 35 minutes.

J'ai sauvé une part pour la photo !

7 février - 1

6 février 2018

Le tour du monde des soupes #4

Eh oui, cette semaine, vu la météo, il y aura deux fois de la soupe (ça va râler, je le sais…) et des soupes de pays froids !

Direction la Finlande, plus précisément la Laponie, avec le Lohikeitto. Cette soupe de poireaux-pommes de terre au saumon a quelques similitudes avec le Waterzoï de poisson. Elle a un grand avantage : la rapidité de préparation ! Sachant que je suis ressortie à vélo sous la neige chercher un colis chez des amis, que je suis restée prendre un thé, que j'ai passé un bon moment au téléphone avec ma sœur et que j'ai dû changer la bouteille de gaz en cours de cuisson… c'était un exploit de dîner à l'heure, nous étions même en avance pour partir à notre répétition du lundi. En revanche, j'ai lu trop vite la recette et j'ai coupé mon saumon en petits morceaux !

 Comme la recette demande des baies roses, j'en ai profité pour entamer le sachet de sel offert par nos voisins. 

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C'était délicieux et réconfortant, un parfait plat complet pour l'hiver ! Et pour nous mettre dans l'ambiance lapone, la neige est tombée en abondance. J'espère juste que nos retours ce soir ne seront pas trop compliqués… le vélo dans un peu de neige, ça va, les trains ça roule aussi, mais quand on arrive à 10 cm, ça se gâte ! 

5 février - 2

 

 

4 février 2018

Un monde tout en vert

Fin septembre, nous avons accepté la mission d'accompagnateurs compagnons. Ce sont les « plus âgés des jeunes » chez les scouts, ils ont 17 ans et ils ont choisi de vivre les prochaines années en équipe autonome. Plus de chefs pour organiser les activités !

Le premier temps se passe à faire équipe, vivre des temps ensemble (un week-end campé, une marche, des réunions…), à s'associer à des partenaires pour des projets plus ou moins longs (Croix-rouge, aide aux migrants, maraudes, soutien scolaire…), à trouver des extra-jobs pour le financement de leurs activités et à préparer un camp d'été (toujours avec un partenaire). Le deuxième temps est assez similaire, si ce n'est qu'une difficulté s'ajoute du fait qu'ils sont à présent étudiants et que leur camp d'été est un projet humanitaire à l'étranger. Enfin, un troisième temps consiste à témoigner de leurs expériences, relire le chemin parcouru et s'engager à titre personnel (beaucoup deviennent alors chefs, mais il peuvent choisir d'autres missions de bénévolat). Chacun de ces temps peut durer une année, mais l'équipe de Marie, par exemple, a choisi de faire deux années de premier temps, avec un camp en Corse, à restaurer des sentiers de randonnée, et un autre dans les Alpes, au service d'un centre de vacances pour personnes handicapées. Chacune de ces expériences les a transformés, mûris, ils ont surmonté des difficultés (le partenaire un peu étourdi qui ne leur fournit pas le matériel promis, le franchissement d'un col à vélo, le train remplacé par un car — que fait-on des vélos ?), connu des hauts et des bas, mais leur motivation ne s'est pas envolée au fil du temps !

Notre rôle est d'accompagner l'équipe, sans céder à la tentation de les diriger ou de faire à leur place et, très important auprès de jeunes en terminale, de leur rappeler les échéances : le dossier de camp est un gros document administratif à remplir en temps et en heure, au risque de ne pas se voir autorisés à partir en camp ! 

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C'est pour cela que nous sommes partis en équipe, ce samedi, en formation. 120 jeunes et une trentaine d'accompagnateurs, ça fait du bruit, ça bouge. Nous avons pu profiter du confort un peu spartiate d'une chambre d'internat (les jeunes, eux, dormaient sous la tente, avec une température proche de 5 degrés et de la pluie, il faut être jeune ! Et scout !) et de la cantine. Il fallait se munir de chaussons, obligatoires dans toutes les salles du lycée, gymnase compris.

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Mais où sont mes chaussures ?

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Apprentissage de plein de nouveaux mots (Expériment, Yabboq, pistes d'action, AP territorial, CMPP), de la façon de vivre pleinement le scoutisme et pas seulement de bons moments entre copains, échange d'équipes, discussions entre accompagnateurs, avec les formateurs, réflexions sur l'aspect spirituel (la pierre d'achoppement, souvent, à cet âge)

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Je renoue donc avec l'adage « scout toujours ». La chemise verte, je ne l'avais jamais eue, j'étais passée directement des caravelles à cheftaine, faute de co-équipiers. Et ne je sais pas dans quel déménagement j'ai perdu mon foulard bleu (marine et ciel) du groupe Notre-Dame-des-Flots, mais j'ai conservé tous mes insignes, je n'ai plus plus qu'à les recoudre…

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Paul est monté en grade, il est à présent accompagnateur pédagogique des chefs louvetaux au niveau du territoire (et à ses heures perdues, formateur de ses  parents pour les guider dans le labyrinthe de l'intranet). Quant à nous, si nous avons accepté la mission avec plaisir (malgré beaucoup d'appréhension), nous nous arrêterons là. Jamais nous ne serons Responsables de Groupe ! 

 

2 février 2018

Chou farci façon risotto

La semaine dernière, j'avais un gros chou vert dans mon panier de légumes. « Chic, me suis-je dit, je vais faire du chou farci et peut-être tester la choucroute avec le cœur ». Oui mais voilà, le chou farci à la viande (un jour, je vous mettrai ma recette), ça ne me tentait pas trop (période d'après-fêtes et galettes des rois), le chou farci aux poissons fait râler les 3/5e de la famille. L'envie m'est venue d'une farce au riz complet et champignons, relevée de citron. Bien évidemment, je n'ai pas trouvé de recette… mais je suis allée fouiner du côté des risottos chou-champignons, ou champignons-citron. Voici donc le résultat de mes bidouillages :

J'ai cuit 250 g de riz complet dans mon cuiseur à riz (ce n'est donc pas un vrai risotto). Pendant ce temps, j'ai détaché les plus belles feuilles de chou (attention à ne pas les déchirer) et je les ai blanchies à l'eau bouillante quelques minutes pour les attendrir.

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Pendant qu'elles égouttaient et refroidissaient, j'ai fait revenir 1 oignon, 1 gousse d'ail et une petite échalote hachés dans de l'huile d'olive, ajouté 400 g de champignons émincés (de Paris, des rosés, parce que quelqu'un que je ne nommerai pas a fini les cèpes séchés sans les noter sur la liste de courses, sinon j'aurais mis un peu de cèpes aussi…), j'ai salé, poivré, ajouté les zestes râpés d'un citron.

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Enfin, j'ai mélangé le riz cuit, les champignons égouttés (garder le jus de cuisson !) et 60 g de parmesan râpé (après coup, ça manquait un peu d'assaisonnement, le chou affadit l'ensemble, y penser pour une prochaine fois)

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Il n'y a plus qu'à passer à l'atelier remplissage : prendre une feuille de chou, y poser une grosse cuillerée de riz, rabattre la base, puis les côtés, et enfin rouler (comme les nems, en quelque sorte).

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Ranger au fur et à mesure les petits paquets, bien serrés, dans un plat à four, jusqu'à épuisement du riz, ou des feuilles de chou (les deux, dans l'idéal, mais l'idéal est rarement atteint !). J'ai mélangé le jus de cuisson des champignons, 35 cl de bouillon de volaille et 25 cl de vin blanc et versé ce liquide sur mon plat, avant de programmer mon four pour 30 min à 180°C, chaleur tournante, puis je suis partie souffrir au Pilates (en priant pour qu'il oublie les pompes, ce soir, rapport à mon déménagement d'hier…)

 

1 février 2018

Bonheurs de janvier

Ce mois de janvier a été difficile, le moins ensoleillé depuis 30 ans, avec la dure réalité qui a frappé notre entourage proche, avec la pluie, la crue de la Seine qui complique nos déplacements quotidiens (Dieu merci, nous ne risquons pas d'être inondés), le moment d'envisager l'avenir de nos jeunes étudiants et la difficulté à trouver des informations (pourquoi les sites des universités et écoles sont-ils si mal faits ?), des incertitudes sur mon avenir professionnel, les douleurs chroniques qui me rappellent le temps qui passe. Alors je me suis raccrochée à ces petits bonheurs, notés chaque jour, pour voir, comme Marjoliemaman, le verre à moitié plein (et si je prends un peu de recul, il est plus qu'à moitié plein, mon verre, la plupart du temps).

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1/ Ils deviennent de jeunes adultes, se construisent une vie sans nous, mais font passer les moments en famille en priorité. 2/ Après avoir joué le Père Noël de bon matin, après une journée sur la route, la maison que nous découvrons est parfaite pour ce petit séjour. 3/ Nous avons marché des kilomètres, monté (puis descendu) les 232 marches de la tour, visité un musée nous avions bien mérité de nous coucher le soir de manger un canelé ! 4/ Comme la veille ou presque, les marches en moins et un chou à la crème en plus. 5/ J'ai testé la conduite sans les pieds, ça déconcerte au début mais c'est confortable (le régulateur de vitesse se charge de tout). 6/ Rentrer de vacances le vendredi soir, c'est chouette, il reste encore un week-end ! 7/ Ne pas avoir besoin de sortir dans le froid, le vent, la pluie (aucune mention inutile à rayer). 8/ Constater que Marie est enfin enregistrée à la sécu étudiante (plus de 4 mois après avoir payé !) 9/ Entamer une tablette de délicieux chocolat reçue à Noël. 10/ Journée contrastée, des bonnes nouvelles et une très mauvaise ; nous faisons quand même la fête le soir. 11/ Soldes avec Marie puis reprise du Pilates sans trop de douleurs (pour l'instant, je changerai d'avis après-demain, probablement). 12/ Effectivement, j'ai déjà changé d'avis ! 13/ Avec les conseils de la vendeuse, me voilà équipée à neuf (et en soldes) pour retourner courir. 14/ Et justement, retourner courir (hum, peut-on vraiment parler de course à ce stade ?) sous le soleil. 15/ Je reçois peu à peu toutes mes commandes de ma semaine dernière, très joliment emballées (vive les petites boutiques du net). 16/ Une jolie soirée (quoique chiche en petits-fours), des retrouvailles, un discours prometteur, un beau concert, du bon champagne, sous les ors du Palais-Royal. 17/ Un soleil éblouissant, une séance d'entraînement pas trop difficile, une couture qui me plaît et une recette originale et apprécié par tous. 18/ Mon rendez-vous de demain est annulé : bonne nouvelle (je pourrai me rendre aux obsèques de notre cher Georges), mauvaise nouvelle (une collaboration qui s'achève brutalement). 19/ Énorme surprise : mon colis Kitchen trotter de septembre m'attendait dans la boîte aux lettres ! 20/ Après une semaine mouvementée, un samedi tranquille, ça fait du bien (au chaud, vu la météo) et une naissance annoncée. 21/ Noël en famille (de mon côté), nous avons bien mangé, bien bu, bien parlé. 22/ Journée d'inventaire efficace et rapide, nous parlons peu, éternuons beaucoup… les courbatures seront pour demain. 23/ Un beau déchiffrage du premier mouvement de ma sonate avec les filles qui se partagent les deux lignes du piano (à l'alto et au violoncelle), comme ça, sans répétition ! Que j'aime ces moments rares où nous sommes toutes les trois prêtes à jouer, échanger nos partitions, nous soutenir l'une l'autre… 24/ Un jour sans pluie, c'est à marquer d'une pierre blanche ! Mon fer à repasser s'est mis, de son propre chef, à la retraite anticipée, c'est là que je mesure la chance d'avoir un hypermarché à 10 minutes de vélo. 25/ J'ai terminé mon châle (commencé il y a un an !) 26/ Petit détour en sortant du bureau, sous un doux soleil, pour aller déposer un cadeau de naissance chez nos amis, qui sont en plein déménagement. 27/ Mes trajets avec Aurore pour l'école de musique, un samedi sur deux, sont toujours un pur bonheur (sauf quand elle sort avec 20 minutes de retard…) 28/ Un bon repas entre amis. 29/ On souffre, avec la musique irlandaise, mais c'est tout de même plus amusant à jouer que les bourrées ! 30/ Nous fêtons la libération d'Aurore : plus de bagues, elle attendait ce jour depuis six mois ! 31/ L'armoire de cuisine, privée de porte depuis début mars, a enfin été remplacée par Schmidt (accessoirement, la nouvelle encombrait le garage depuis mi-novembre). En prime, le poseur nous a laissé l'ancienne armoire et ses tiroirs : 4h plus tard, j'avais réaménagé le garage ! 

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