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attraper le temps qui file…

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19 novembre 2023

52/2023 : Première fois

Ce dimanche, chez Virginie, le thème est "la première fois que j'ai aimé quelqu'un (ou quelque chose)". Vaste sujet…

Il est cependant une première fois qu'on n'oublie jamais (première fois que j'ai eu la chance de vivre à trois reprises), la première rencontre avec ce petit être que je connaissais déjà, à qui je parlais, que je touchais, que j'aimais déjà profondément sans l'avoir encore vu.

18 novembre - 1

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13 novembre 2023

Les questions de Dr CaSo

L'emploi du temps se calme un peu, je vais pouvoir reprendre le petit questionnaire du dimanche soir !

  • Question de Mme Chapeau: avez-vous été membre d’un mouvement de jeunesse comme les scouts ou le patro ?

Oui, je suis entrée aux jeannettes quand j'avais 9 ans, je suis restée aux Guides de France jusqu'à mes 20 ans. C'est pour Paul que j'ai renoué avec le scoutisme, d'abord doucement, en donnant un coup de main de temps en temps, puis plus souvent (notamment la couture de dizaines de pochons avec les guides). Puis nous avons accompagné une équipe de compagnons, avant que Paul ne nous fasse venir au territoire. Parfois, je pense que je vais rendre ma chemise et un nouveau projet, de nouveaux arrivants me motivent à reprendre la route.

(et puis nous avons les plus beau foulards)

13 novembre - 1

  • Quel événement historique vous a le plus marqué au cours de votre vie?

- Le premier événement, je ne m'en souviens pas (j'avais 3 mois) mais j'étais devant la télé, parce que Maman avait décidé que je devais le voir : les premiers hommes sur la lune.
- Le premier dont je me souvienne, c'est la mort de Pompidou.
- Et le premier qui m'a vraiment choquée et pour lequel "je sais exactement ce que je faisais à ce moment", c'est le 11 septembre 2001. Je me suis dit que c'était le début d'une troisième guerre mondiale. 

  • Questions de Valvita : souffrez-vous d’insomnie et comment gérez vous la chose ?

Hélas oui, depuis plusieurs années. Je ne peux pas allumer la lumière, donc j'écoute des podcasts avec un seul écouteur (je dors sur le côté), mon lecteur a une minuterie de 30 min, je suis contente quand je me rendors avant la fin. Et ça peut se répéter 3 ou 4 fois dans la nuit, aux pires moments. Alors je fais une cure, 3 soirs de suite, je prend un demi-comprimé d'anti-histaminique prescrit par mon médecin (qui me rend vaseuse toute la matinée) et ça me recale pour quelques semaines.

  • Quelle est la chanson qui décrit le mieux votre état d’esprit actuel, et pourquoi ?

Une vieille chanson de comique-troupier. Dès qu'un problème de santé se fait oublier, un autre (ou plusieurs autres) vient prendre la place ! Mon poignet va beaucoup mieux, mon orteil (opéré en 2021) ne réagit plus au froid et à l'humidité, alors l'autre pied a pris le relais avec une aponévrosite et pour l'instant, les semelles ne me soulagent pas du tout (je sors de chez le podologue qui les a modifiées). Bon, et puis j'ai le covid, ça commence à passer mais hier j'étais au plus bas, épuisée et cherchant mon souffle.

5 mars - 1

  • Questions de Bleck : Avez-vous accueilli des personnes inconnues à votre domicile pour leur offrir un repas, une douche, un lit ?

Depuis quelques mois, nous sommes inscrits sur Warmshower et nous avons accueilli deux cyclistes, une allemande qui parcourait seule la France et un suédois qui participait au Paris-Brest-Paris. Nous avions déjà hébergé et suivi de ces cyclistes de l'extrême.
Une seule fois, j'ai ouvert ma porte à un inconnu, pour lui offir un café alors qu'il attendait la fin d'une averse pour continuer la distribution d'annuaires. Un geste spontané en réponse à la timidité qui m'avait retenue, un soir de tempête de neige, de descendre dans la rue apporter des boissons chaudes aux automobilistes bloqués depuis des heures sous notre immeuble.
Mais une douche à un SDF… je ne pense pas que j'oserais.
Pourtant, j'ai vécu la situation inverse : étudiante, je me suis trouvée à la rue, en rentrant d'un concert tard dans la nuit. La fille de mon propriétaire avait tiré un loquet et je ne pouvais pas ouvrir la porte de la maison où je logeais. J'ai erré dans la rue, découvert que la gare fermait la nuit, puis trouvé un café où je suis entrée. Les tenanciers, une fois fermé leur établissement, m'ont accompagnée chez moi puis, n'ayant pas réussi non plus à ouvrir ma porte, m'ont emmenée chez eux. J'ai passé le reste de la nuit assise sur une chaise, surveillée par le mari, puis la femme, avant qu'ils ne me raccompagnent au premier train. Et je n'ai même pas osé leur demander leur nom ni leur adresse pour les remercier.

22 janvier122 janvier2

 

 

 

12 novembre 2023

52/2023 : Noir

Cette semaine, avec Virginie, on continue à explorer les couleurs ; après le vert, le bleu et le rose, le jaune, l'orange, elle nous propose ce dimanche une couleur qui n'en est pas tout à fait une, et difficile à photographier, qui plus est : le noir.

12 novembre - 5

J'avais prévu de coudre une jupe pour Aurore, en prévision j'ai lavé mon tissu mercredi, la journée avait débuté sous un pâle soleil et je me suis dépêchée de grouper toutes mes sorties avant la pluie annoncée. Comme Guillaume, enrhumé, se sentait fébrile, je l'ai envoyé à la pharmacie et il est revenu avec un test positif (le vaccin envisagé dans les prochains jours est repoussé au printemps). Comme il m'avait dit avoir vu une quantité inhabituelle de plumes dans le poulailler le matin, je me suis donc motivée pour un bon nettoyage et j'ai eu un choc en découvrant l'ampleur de la catastrophe.

12 novembre - 312 novembre - 4

Non, non, ce n'est pas l'œuvre d'un renard. Alors que j'admirais, quelques jours auparavant, le beau plumage d'hiver de nos poules, la pauvre Bertille fait vraiment pitié à voir. En une seule nuit, elle a perdu un bon tiers de ses plumes, dont tout son duvet hivernal !

12 novembre - 6

C'est un peu brutal et tardif pour la mue d'automne (qui avait bien eu lieu fin septembre), seule piste : la gale déplumante, même si la cocotte ne se gratte pas plus que ça. À la tombée de la nuit, je l'ai attrapée et Aurore l'a badigeonnée, tant bien que mal, d'un mélange d'huile de cade (par chance j'en avais) et de tournesol. Puis elle est allée se coucher tout contre sa copine. De toutes façons, il est trop tard pour les séparer.

12 novembre - 2

Et ce samedi, alors que commence moi aussi à être malade, j'ai cousu du noir, mais pas du tout ce qui était prévu. Et à vrai dire, jamais je n'aurais pensé réaliser un tel ouvrage, tant je trouve ridicule d'affubler les animaux de robes, manteaux ou autres déguisements. Il a fallu que je voie ma poulette grelotter de froid (l'expression "chair de poule" prend tout son sens) pour m'y résoudre.

12 novembre - 1

 Après une séance acrobatique, à deux dans le poulailler bas de plafond, pour attraper Bertille et lui passer la tête dans l'encolure, je l'ai relâchée vêtue de son beau poule-over noir…

12 novembre - 7

… pour le lui retirer 15 minutes plus tard : elle ne tenait pas debout, déséquilibrée vers l'arrière, titubant (pourtant, les ailes et la queue sont libres ?). J'ai pensé qu'elle s'habituerait, mais quand elle s'est cassé la figure en se précipitant vers une couenne de jambon, j'ai compris que ça n'irait pas. De toutes façons, il va faire moins froid aujourd'hui et les tiges de ses nouvelles plumes repoussent à vue d'œil (2 cm en 24 h !).

 

 

 

5 novembre 2023

52/2023 : en colère

Ce dimanche, Virginie nous pose la question qui fâche : « Ce qui me révolte, me met en colère ».

En ce moment, les sujets d'indignation ne manquent pas : ces guerres un peu partout, des pays dans des situations dramatiques qu'il serait possible de soulager, les migrants à la merci de passeurs sans scrupules, les pénuries de médicaments, les profits indécents de certaines entreprises, l'inertie de nos dirigeants face à l'urgence climatique…

Ou plus près, le coût colossal des dégradations en marge de manifestations ou des fausses alertes à la bombe du mois dernier, alors qu'il faudrait déjà tant d'argent public pour la santé, l'enseignement, la culture…

Et tout près de chez moi, les actes de vandalisme qui viennent alourdir le budget municipal : franchement, à quoi ça rime de taguer un panneau explicatif qui vient d'être posé, de voler des caddies pour les jeter dans la nature, d'abandonner ses déchets sur un banc alors que la poubelle est à un mètre ou de casser le soir même de leur installation ces jardinières toutes neuves, destinées à faire grimper des plantes sur un mur un peu triste ? Je ne comprends pas.

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2 novembre 2023

Octobre heureux

Encore un mois qui est très vite passé, avec 15 jours de préparatifs intenses du week-end scout, les trois jours tout aussi intenses sur place, où nous avons été portés par l'euphorie du moment malgré trois nuits très très courtes, puis une bonne semaine pour récupérer, deux animations musicales, dont une à l'extérieur en pleine tempête, avec pour conséquence le premier rhume de l'année. Nos courtes vacances à Lyon et en Ardèche sont venues à point pour nous redonner des forces avant d'affronter l'hiver et j'ai bien profité de ces deux jours à cinq (même si j'aurais aimé qu'Alice puisse nous accompagner).

 1 novembre - 1

1/ Marie vient avancer sur sa toile (portable) de pantalon : au premier essayage, c'est parfait pour nous deux (alors que nous n'avons pas vraiment la même morphologie). Dans sa lancée, elle termine la couture et décide qu'elle le portera cette semaine.
2/ Pour être à l'heure à mon rendez-vous chez le podologue, je suis allée travailler en vélo, ça tombe bien, l'été est de retour.
3/ Je termine de peindre mes 50 pancartes juste à temps pour partir à la répétition (qui se termine par une dégustation de jus de raisin maison cueilli et pressé à 200 mètres de chez nous : délicieux !) 

1 novembre - 2

4/ Parfois, je constate qu'il était judicieux de garder de petites chutes de tissus : j'ai trouvé toutes les couleurs dont j'avais besoin pour mes 50 fanions.
5/ L'armoire mise en vente a trouvé acquéreur en 10 jours (les premières offres sont toujours abusives), mais le chargement a été laborieux : faute de trouver comment retirer l'appuie-tête, il a fallu démonter le dessus de l'armoire, dans la rue. L'acheteuse était très sympathique, heureusement !
6/ Les 50 fiches sont glissées dans leurs pochettes plastique (la pluie est au programme, hélas) et j'ai réuni pas mal de matériel, mais le stress monte…
7/ Je montre à deux compas comment fabriquer du dentifrice solide (et constate au passage que la quantité prévue est trop juste, j'ajuste la recette pour ne pas devoir aller à Paris racheter des ingrédients), cours partout pour remplir mes sacs, anime la messe, discute avec le nouveau jeune vicaire — qui, quelle bonne nouvelle, devient aumônier d'un groupe scout — et nous terminons la journée au restaurant où mon plat favori est de retour au menu.
8/ Un beau dimanche avec barbecue et gâteau aux mirabelles (je suis un peu HS car, après le marteau-piqueur toute la journée hier, ça a été musique techno à fond dand le voisinage jusqu'à plus de 3h)
9/ J'ai trouvé 3 casseroles, deux couvercles, des cuillères et couteaux et des ballons de baudruche, plein de chaussettes pour les tawashis, des lecteurs pour la messe et de l'aide pour organiser la procession. Je continue à compléter mes 12 sacs, il manque encore des petites choses, je ne trouve pas de pierres à feu ni de loupes, mais le groupe qui avait égaré ses planches à tawashis les a retrouvées. Je rappelle aussi aux uns et aux autres ce qu'ils doivent m'apporter.

1 novembre - 7

10/ Je commence à saturer des préparatifs… ce soir, j'emprunte 6 roues de vélo à un atelier participatif (trop bien : avec mon adhésion, je peux aller régler ou réparer mon vélo en profitant de tous leurs outils et leurs conseils), puis nous séchons la répétition, puisque nous ne serons pas au bal samedi. Guillaume a une énième réunion en visio et je parcours le fichier des inscrits pour lister les allergies et autres problèmes physiques, pour orienter les jeunes vers des ateliers dont ils pourront profiter (pas de course en sac ni de gigue irlandaise pour les asthmatiques, ni de pain perdu pour les allergiques au gluten)
11/ Comme j'ai trop de temps, je vais constituer les équipes chez Adèle, même si les inscriptions ne sont pas encore clôturées (à 3 jours de l'événement, c'est de la folie !) : pendant qu'elle place jeunes et chefs en mélangeant les âges et les groupes, je lis et relis le fichier (de 836 noms) en cherchant les oublis (notamment tous ceux qui se sont trompés en s'inscrivant) ou ceux qui sont engagés dans un service au moment des jeux en équipe.
12/ Il me manque encore 14 animateurs : je reprends le listing, j'extraits tous les adultes qui ne sont pas encore engagés et je les contacte par mail, 10 me répondent positivement. J'envoie à chacun la fiche d'activité et le lieu où il s'installera.
13/ C'est parti pour le grand week-end, nous retrouvons sur place une petite équipe pour les installations.

1 novembre - 11

14/ Après une courte nuit (le vent m'a tenue longtemps éveillée), je m'étonne d'avoir autant d'énergie tout au long de la journée. Le gros coup de fatigue au moment de la veillée est vite surpassé quand il faut éplucher les légumes du lendemain (dans la bonne humeur collective).
15/ 6h45 : j'ai eu froid, on a perdu 15 degrés dans la nuit, je choisis une douche bien chaude (merci Stéphanie pour l'info) plutôt qu'une demi-heure de sommeil en plus. Je fais connaissance avec les parents de Paul, venus nous prêter main-forte. Une fois les jeunes repartis, nous retrouvons la petite équipe des installations pour un grand rangement, assez vite bouclé, avant de rentrer à la maison où Marie nous a préparé une bonne soupe (merci !)
16/ Nous avions eu la bonne idée de prendre notre lundi, tant mieux car j'ai emporté une grande marmite de coings, épluchés et précuits, de quoi faire 32 pots de gelée, 8 pots de compote et un grand plat de pâte de coing.

1 novembre - 4


17/ Pas de répétition ce soir mais un repas partagé suivi de la présentation de notre base de partitions.
18/ Tranquillement installée chez Marie, j'attends le plombier (pour la chasse d'eau), je travaille en écoutant de la musique. Ça tombe bien : une fuite d'eau chaude vient de se déclarer au-dessus de chez elle !
19/ La fatigue commence à se faire oublier et vu le temps, je suis contente de rester travailler à la maison.
20/ Enfin, j'ai rangé tous les sacs des ateliers et lancé toutes les lessives en retard. Avec Aurore, nous cuisinons deux énormes plats de lasagnes pour nos futurs déjeuners.
21/ Animation musicale à France miniature… sous une tente, en pleine tempête. L'ambiance est bonne, mais nous n'avons pas vu beaucoup de danseurs, les visiteurs préféraient se hâter vers la sortie. Pour nous remettre, nous allons dîner dans un chaleureux restaurant landais.

1 novembre - 10

22/ Un après-midi couture avec Marie, qui progresse à grands pas : son pantalon est presque terminé.
23/ Je ressors avec plaisir ma veste chaude imperméable et je constate que même trempées, mes chaussures gardent encore mes pieds au sec.
24/ Mes pâtes de coings ont été fort appréciées par les collègues.
25/ Je devais déjeuner avec Aurore près de "sa" galerie, mais elle retrouve ses amies de prépa. Alors je mange de bonne heure avant d'aller acheter des bulbes, puis nous allons toutes les deux au marché Saint-Pierre pour deux bonnes heures de recherche du duo de tissus idéal, avant de reprendre des forces en goûtant dans le train car il nous faut encore passer chez l'opticien pour ses nouvelles lunettes.

1 novembre - 5

26/ Les chaussettes que les filles m'ont rapportées d'Irlande sont parfaites pour télétravailler : chaudes et douces.
27/ Un dernier bal avant les vacances, avec des participants enthousiastes et fort bien déguisés.
28/ Nous prenons la route pour Lyon, un pique-nique dans la voiture (il fait froid et il pleut) et nous voici arrivés chez Paul et Alice pour quelques jours.
29/ Quelques achats entre filles dans le Vieux Lyon pendant que les hommes visitent la déchetterie, puis un déjeuner dans un bar Berlinois, une montée vers la Croix-Rousse (et sa Vogue) où Aurore retrouve une amie, quel bonheur de pouvoir flâner sans but précis ! 
30/ On reprend la route avec Paul, direction l'Ardèche, où nous découvrons les splendeurs de la Grotte Chauvet. La visite d'une heure est passée en un éclair (un dimanche par mois, il y a une visite de 2h qui doit être plus agréable) et nous avons un peu couru sous le déluge d'un espace d'exposition à l'autre, mais ça valait la visite ! 
31/ Après une bonne nuit, nous reprenons la route des gorges pour un charmant vilage médiéval, puis une petite randonnée (assez sportive, le genou convalescent d'Alice n'aurait pas pu suivre) autour du Pont d'Arc. Et c'est déjà l'heure de retouner à Lyon…

1 novembre - 31 novembre - 9

 

 

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1 novembre 2023

Le tour du monde en 80 livres #20

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En octobre, malgré un emploi du temps chargé, j'ai quand même réussi à lire 3 livres et j'ai exploré 3 nouveaux pays. 

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Gabon

Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Chicano sort de prison, après y avoir passé 4 ans pour un hold-up qui a mal tourné. Pas question de recommencer, il va trouver un travail honnête et reconquérir Mira, qu'il aime toujours, même si elle ne lui a ni écrit, ni rendu visite. Alors qu'il se dirige vers le garage de son frère aîné, il tombe sur l'un de ses anciens complices. Lebègue l'entraîne malgré lui dans un bar où il retrouve les deux autres braqueurs, qui le persuadent de les aider pour un dernier gros coup, malgré ses réticences… et décidément, la vie est "un sale boulot". Ce n'est pas l'enquête policière qui importe, dans ce roman, mais l'ambiance des rues de Libreville qu'il dépeint. Le parler local est savoureux et dépaysant et ce petit livre se lit d'une traite.

« Branle-bas. Pas moyen de faire un pas sans piétiner son voisin. Ça se bousculait dand tous les sens. Ça grouillait, ça bruissait de partout comme des floppées de pruneaux lâchés dans le vide. Chicano se faufila entre les pare-chocs des voitures arrêtées. Feu orange. Faut pas traîner les pieds, Chicano. Les rues de cette ville sont bourrées de chauffards. Chicano pourchassa son ombre. Le feu verdit aussitôt. On aurait dit que c'était le top départ du rallye Paris-Dakar »
« Les petits yeux de Tchicot pétillèrent derrière ses binocles. À deux ans de la retraite, le directeur de la Police judiciaire ne payait pas de mine, avec ses cinquante-trois ans de saisons sèches. Il aurait bien pu traficoter son extrait de naissance, comme la plupart de ses compatriotes, mais il avait couture de le dire. On a beau retoucher son extrait de naissance, on a l'âge de ses os ! »

 

République démocratique du Congo

Denis Mukwege, La force des femmes

Surnommé « l’homme qui répare les femmes », le gynécologue et chirurgien Denis Mukwege a consacré sa vie aux femmes victimes de sévices sexuels dans son pays, fondant un hôpital au sein duquel les victimes sont prises en charge, tant sur le plan médical que psychologique ou juridique, avant de devenir le porte-parole des femmes victimes de conflits dans le monde entier. À ce titre, il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018. Dans une région où le viol est considéré comme une arme de guerre, le docteur Denis Mukwege est chaque jour confronté à de terribles sévices, contre lesquels il se bat sans relâche, parfois au péril de sa vie. Il raconte son enfance auprès de son père pasteur, sa vocation de médecin, puis de gynécologue, la carrière qui l'attendait en France et son choix de revenir dans son pays, malgré les conflits (de sa région natale est proche de la frontière avec le Rwanda). Il s'interroge également sur les motivations des criminels et la place des femmes dans la société, le manque de considération dont elles sont victimes. Sur les causes politiques et économiques également : en violant les femmes, c'est toute une communauté qui est atteinte dans ses fondements et qui se disperse, laissant ainsi le champ libre aux trafiquants de métaux rares. 
« Telle est l'histoire du Congo, l'un des pays les mieux dotés de la terre, terrassé par cent cinquante ans d'occupation étrangère, de dictature et d'exploitation sans merci. »
La lecture est parfois difficile, rien n'est passé sous silence, on se demande comment des hommes peuvent imaginer de telles tortures, et pourquoi…
Le regard admiratif que Denis Mukwege porte sur les femmes, si fragiles mais si fortes à la fois, est profondément féministe. Souhaitons que de très nombreux hommes se lèvent à sa suite pour changer le monde autour d'eux !
« Ce qui est vrai pour le Congo est vrai pour la cause des droits des femmes : si vous êtes en position de pouvoir et d'influence, vous pouvez aider. Si vous ne travaillez pas à une solution, vous faites partie du problème. »

Cuba

Leonardo Padura, Adios Hemingway.

C'est Mario Conde qui raconte : écrivain à ses heures, il vit de la revente de livres anciens après avoir travaillé dans la police pendant des années. Un ancien collègue lui demande de reprendre du service comme enquêteur lorsqu'un cadavre est découvert dans la propriété où vivait Ernest Heminguay plus de 30 ans auparavant, un auteur pour lequel il éprouve un mélange de fascination et de répulsion et qu'il a brièvement croisé, lorsqu'il était enfant. Pour lui, il ne s'agit pas seulement d'éludicer cette affaire mais de savoir qui était réellement Heminguay, qui se cachait derrière la légende.

« Il savait que son imagination avait toujours été mince et trompeuse, et que seul le récit des choses vues et apprises lui avait permis d'écrire ces livres capables de résumer l'authenticité que lui-même exigeait de sa littérature. Sans la bohème parisienne et les corridas, il n'aurait pas écrit Fiesta. Sans les blessures de Fossalata, l'hôpital de Milan et son amour sans espoir pour Agnès von Kurowski, il n'aurait jamais imaginé L'Adieu aux armes […] Sans toutes les journées passées dans le golfe du Mexique et sans les poissons aiguilles qu'il avait pêchés et sans les autres histoires d'orphies gigantesques qu'il avait entendues raconter par les pêcheurs de Cojímar, Le Vieil Homme et la Mer n'aurait jamais vu le jour. »

« Si quelqu'un lui posait des questions à propos de son travail, il se contentait de répondre : “Je travaille bien”, ou éventuellement : “Aujourd'hui, j'ai écrit quatre cents mots”. Le reste n'avait pas de sens car il savait que plus loin va celui qui écrit, plus il demeure seul. Et l’on finit par apprendre qu’il faut défendre cette solitude : parler de littérature, c’est perdre son temps, et il vaut beaucoup mieux être seul, parce que c’est ainsi que l’on doit travailler et parce que le temps pour écrire est de plus en plus court et que si on le gâche, on sent que l’on a commis un pêché pour lequel n’existe aucun pardon. »

 

Octobre 23

 

Afrique

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

29 octobre 2023

52/2023 : humide

Chère Virginie, si on pouvait passer au thème « sec » pour la semaine à venir, j'apprécierais… 

 

Samedi

29 ocotbre - 1

Dimanche

29 ocotbre - 3

Lundi

29 ocotbre - 2

Mardi

29 ocotbre - 4

Mercredi

29 ocotbre - 5

Jeudi

29 ocotbre - 6

Vendredi

29 octobre - 1 

Et, enfin, samedi-dimanche, du presque beau temps dans le Sud.

29 ocotbre - 7

Bref, je suis malade ! 

 

23 octobre 2023

De l'intérêt de tout garder

Dans ma lingerie, j'ai trois grands tiroirs et des sacs en papier remplis de chutes de satin, voile, viscose, doublure. Parfois, je me dis que je devrais m'en débarrasser. Lorsque je fouille dedans pour coudre une toile, je jette quelques morceaux vraiment trop petits, mais j'ai tout de même hérité du gêne grand-paternel de "ça peut toujours servir" (même si je ne suis pas la plus atteinte à ce niveau-là, n'est-ce pas Paul ?) Et parfois, le hasard me donne raison ! *

Après avoir réglé la question de "marquage" des équipes avec deux couleurs de bracelets, il me fallait trouver comment réunir ces éuipes rapidement sans appeler les noms un par un. J'ai pensé que le chef d'équipe pourrait porter un "drapeau" aux couleurs des bracelets. Et je me suis mise en quête de bandes de tissu : pour le rose, j'avais les chutes de ce pantalon. J'ai ouvert mon "tiroir au satin" et j'en ai sorti des restes(noir, bleu, rouge, vert, jaune) des capes Harry Potter (achetés pour un camp scout, ça retourne aux scouts, logique !) D'autres coloris ont été plus compliqués à trouver : pour le orange, j'avais un peu de tulle datant de… la moyenne section de Paul et un déguisement de citrouille ! Le bleu ciel est le bas d'une robe de soirée dont j'avais fait l'ourlet pour une copine d'Aurore en 6e. Pour le vert clair, j'ai décousu la doublure de manche d'un vieux blouson. Et le violet était un tee-shirt donné pour les sacs des guides (Marie était en 6e, donc). J'ai tout découpé en bandes, que j'ai assemblées 2 par 2 à la surjeteuse. Et puis j'ai cherché des baguettes, regrettant de n'y avoir pas pensé au début du mois, quand j'ai fait le tour de ma ville la veille des encombrants, pour récupérer des lames de bois. Peut-être aurais-je trouvé une vieille clôture de bambous ? J'ai déniché, dans le garage, des chutes de baguettes électriques que j'ai découpées, j'ai attaqué quelques cageots, mais le résultat était médiocre. Enfin, sur mon trajet, j'ai trouvé des lattes de sommier que j'ai découpées très grossièrement en 3 dans la longueur (je n'ai pas cherché à couper droit), puis poncées le plus sommairement possible. Et l'agrafeuse murale a fait le reste (enfin, à 3 agrafes par drapeau, multiplié par 50, ça m'a pris un certain temps aussi).

17 octobre - 3 
(ça a plutôt bien fonctionné, mis à part les petits soucis de confusion, encore une fois, entre les verts)

Pour l'atelier couture (d'insignes) auquel tous les jeunes devaient passer (et quelques parents nous ont déjà remerciées), soit 13 ateliers répétés 4 fois, je devais dénicher des aiguilles en  grosse quantité (pas question, vu le budget serré, de prendre du Bohin ou du Prym par 12), c'est Ma Petite Mercerie qui m'a sauvée, avec des lots de 50 (je leur ai acheté presque tout leur stock) — évidemment j'ai complété la commande par quelques indispensables : du tissu qui devrait être coupé et cousu tout de suite, enfin après le gros week-end et de la vlieseline, une commande très raisonnable donc. Afin de répartir les 250 aiguilles sur les 13 ateliers, j'ai confectionné rapidement des pique-aiguilles magnifiques fonctionnels, à l'aide de ces cartes que nous envoient les associations caritatives en fin d'année et dont j'ai un stock conséquent, et d'une chute de polaire vert sapin que je suis certaine de n'avoir jamais achetée, probablement un don d'une voisine. Un pliage, une piqûre à gros points, installation des 19 aiguilles et hop, dans l'enveloppe (même provenance que les cartes) avec une bobine de fil (là encore, j'ai recyclé mes bobines vides que j'ai placées sur le support à canette pour les regarnir de fil noir) et je ferme avec les élastiques qui tiennent les bottes de radis. Un atelier presque 100% recyclage, donc, bien dans l'esprit HALP !

 17 octobre - 2

Deux grands rideaux qui avaient déjà vécu une deuxième vie en housse de clic-clac se sont transformés en grands sacs pour une course, de longues chutes de tissus un peu trop épais pour des toiles ont servi de liens, les chaussettes orphelines ont été transformés en tawashis (mais je pense que j'en ai récupéré plus que je n'en ai fourni) et j'ai découpé une multitude de chiffons : un (tout petit) peu de place gagnée dans ma lingerie.

Enfin mercredi soir, alors que Guillaume suivait la deuxième réunion "intendance" de la semaine, un appel a été lancé pour quelques éléments de déguisement ou de décor, dont un tee-shirt Indestructibles. Je garde dans mon placard 3 tee-shirts trop petits aux couleurs bien voyantes, dans l'idée que "ça pourrait servir pour un déguisement". Une petite heure plus tard, le tee-shirt était prêt (et j'avoue que ce petit moment imprévu de couture m'a bien détendue, entre tous mes remplissages de sacs, recomptages, rappels pour trouver des pierres à feu ou autres planches à tawashis ou visites sur le Drive pour voir si des animateurs s'étaient proposés).

17 octobre - 1

 

* Ce qui ne va pas arranger mon cas…

 

 

 

22 octobre 2023

52/2023 : reflets

Ce dimanche, Virginie nous propose de tirer parti de ce qui est plutôt un inconvénient pour le photographe : le reflet. Chez moi, il s'invite de façon inopportune sur les photos, la plupart du temps : avez-vous déjà essayé de photographier une armoire à porte miroir ou une table de cuisson en vitrocéramique pour les mettre sur le bon coin ? Un enfer, n'est-ce pas, même si certains en jouent volontairement pour rendre leur anonce plus visible.

Ce matin, c'est repassage : 3 semaines de linge en souffrance, ça commence à faire une jolie montagne, d'autant que la motication n'est pas au top quand il s'agit de repasser robes d'été et bermudas avant de les ranger pour l'hiver. Pour passer le temps, je me suis installée devant une série suédoise (pas très judicieux à cause des sous-titres : un œil sur le linge, un autre sur l'écran, je vais moins vite)

22 octobre - 2

Je suis ensuite sortie à la chasse aux jolis reflets, mais le vent avait déjà vidé toutes les flaques (et pourtant, qu'est-ce qu'il a plu hier !)

22 octobre - 322 octobre - 4

Enfin, tout à fait de circonstance, j'ai appris il y a peu le nom de ce miroir : œil de sorcière ! 

22 octobre - 5

19 octobre 2023

Poor Lonesome Cow-boy

À Val'Heureux, les jeunes étaient groupés en villages par tranches d'âges, chacun correspondant à une catégorie de film (dessins animés, super-héros, fantastique, comédie, western…) et accueillait un personnage. Nous avons choisi en priorité des costumes que nous avions déjà, j'ai donc ressorti Barbapapa et entrepris de remplacer le système de "gonflage" (une cloche en baguette électrique avec beaucoup de scotch, suspendue à un bob, et des ballons de baudruche — il y a 22 ans, j'avais fait avec ce que je trouvais) par des baleines de crinoline. Si j'ai trouvé très vite comment tenir en place les baleines tout en permettant le démontage, il m'a fallu quatre essais (cousus solidement à chaque fois) pour trouver le bon diamètre de cloche. Il faut dire que l'ampleur du costume ne permet pas vraiment de prendre des mesures précises. Je me demande encore comment j'avais fait à l'époque pour tomber juste du premier coup.

14 octobre - 814 octobre - 7

(en fait, mon système de montage était trop précaire, les baleines ne restaient pas dans leurs logements, et j'ai dû le renforcer avec du scotch, j'aurais mieux fait de garder la version initiale, donc)

J'ai voulu ensuite installer un cercle de crinoline horizontal au niveau de la taille mais c'était une mauvaise idée : le cercle n'a jamais voulu rester en place, il faisait des boucles, peut-être en aurait-il fallu deux parallèles, et un tissu plus lourd, et de plus, il empêchait l'acteur de baisser les bras. Je suis donc revenue au système initial de ballons de baudruche, que nous avons finalement abandonné le jour J : Barbapapa avait maigri, ce qui lui a permis de danser et de suivre le jeu de piste dans la forêt, avec les jeunes. Il m'a falllu agrandir les trous pour les yeux, sinon nous devions le tenir par la main pour monter les marches ou franchir les obstacles (nombreux en forêt). Malgré tout, c'était inconfortable et il ne faut pas être claustrophobe, l'acteur a été héroïque de porter ce costume pendant des heures et il a eu un franc succès (mais c'est Panoramix qui a remporté le premier rôle, les farfadets n'ayant pas bien compris le principe du vote).

16 octobre - 1

16 octobre - 816 octobre - 9

J'avais aussi proposé d'habiller Lucky Luke. Au marché, je suis tombée sur un coton/polyester jaune vif à tout petit prix. Après quelques hésitations, j'ai décidé de coudre une chemise classique, pensant que j'aurais plus vite fait de coudre un modèle déjà cousu et recousu plutôt que de me lancer dans une simplification hasardeuse. Bien m'en a pris : en deux demi-journées, c'était bouclé (sans coutures anglaises, quand même). La seule difficulté a été la composition du tissu, qui a tendance à rétrécir sous le fer, ce qui a un peu compliqué la pose d'entoilage. Il a aussi perdu de sa couleur au lavage, c'est dommage. J'ai remplacé les boutons par des pressions pour faciliter l'habillage du personnage, qui devait passer en un éclair de chef scout en cow-boy. 

16 octobre - 616 octobre - 5

J'ai bien réussi mon pied de col du premier coup.

16 octobre - 7

Un foulard, un gilet trouvé au local scout et un chapeau et c'est parfait. Là encore, une fois sur scène, c'était bluffant.

16 octobre - 316 octobre - 4

16 octobre - 10

Pour finir, la perruque de Dumbledore, qui a vécu un anniversaire et deux camps louveteaux-jeannettes, a repris du service sur la tête de Panoramix.

16 octobre - 2

Je vous laisse sur l'affiche du film :

Affiche

  

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