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attraper le temps qui file…

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19 juin 2015

#52xmerci–24 : héritage familial

Thème de cette semaine, proposé par Frenchlily : héritage familial, racial, social. Vaste sujet ! Bon, l'héritage racial, pour nos familles bretonnes et normandes depuis des générations, c'est sans surprise. Aucune surprise à attendre non plus sur le plan financier, pas de “tante à héritage” ni même de “cousin d'Amérique”…

Et puis mercredi midi, alors que je râpais mes carottes, il m'a semblé évident que l'héritage familial le plus évident au quotidien, ce sont les recettes de cuisine ou les plats transmis de mère en fille, de grand-mère en petite fille ou de mère en fils… (voire grand-père à petit-fils pour le vin de noix). J'en ai déjà parlé ici : la couronne de pâtes de Mutti, la tarte aux pommes de Mamie, les pommes de terre au chaudron de Maman, la soupe de poissons du collège (oui, bon, ça devient à partir de maintenant une tradition familiale) et ce plat simplissime dont j'ignore totalement l'origine, que nous mangions surtout lors des vacances en caravane… de quel chanoine s'agit-il ? Qui nous a transmis cette idée ? (je n'ose parler de recette)

Voici donc le hors-d'œuvre du Chanoine

19 juin1

(oui, oui, des carottes râpées et du saucisson en tranches, c'est tout, c'est frais et c'est bon ! Toute la difficulté réside dans la disposition des tranches de saucisson… )

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18 juin 2015

Toujours du noir…

… l'avantage, c'est que je n'ai pas besoin de ré-enfiler machine à coudre et surjeteuse. Mais là, il s'agit d'un projet au long cours.

C'est Élise qui m'a appelée, en février, pour me demander si je voulais bien l'aider à confectionner un kigurumi de Krokmou. « Heu, tu peux m'en dire un peu plus ? » ; bon, en gros, un déguisement de dragon pour qu'elle puisse se rendre à la Japan expo en juillet.

Passons sur le fait que la jeune fille ne sache pas tenir une aiguille et soit gauchère (oui, ça complique un peu la chose, surtout pour couper le tissu, pour épingler, pour continuer à coudre à la main lorsque j'ai commencé le travail…). Nous sommes parties du patron de lapin, taille 10 ans (je vous avais dit que ça taillait grand) dont il a suffi de rallonger bras et jambes. Et ensuite, ça n'a été que des ajustements faits au fur et à mesure, des changements de programme (les ailes en molleton, c'est une mauvaise idée, trop lourd, rachetons donc de la doublure plutôt), des difficultés à surmonter (le simili-cuir fin impossible à coudre à la machine ? Eh bien elle a rentabilisé les minutes passées dans la salle d'attente du kiné et appris à coudre à la main du même coup). L'armature des ailes a été une vraie question… une amie costumière m'avait suggéré de la corde de piano, bien, mais quel diamètre ? Finalement, j'ai choisi les baleines, métalliques pour le haut des ailes, nylon, à coudre pour les nervures ; sauf qu'une fois chez Fil 2000, j'ai appris que le fabricant des baleines que j'utilise depuis des années (entre autres, pour renforcer le haut des sacs à déchets verts afin qu'ils restent gentiment ouverts quand je veux y mettre feuilles mortes ou branches coupées) a cessé son activité et que les nouveaux matériaux sont nettement moins rigides (certainement plus confortables pour des corsets, mais moins adaptés à mes détournements d'usage).

Et puis la baleine nylon, bien droite sur l'échantillon (forcément, agrafé sur le comptoir depuis des sièces, il a eu le temps de s'aplanir) était toute tire-bouchonnée. Là encore, aucun souci pour la coudre dans un corset, mais pour des ailes de dragon, c'est une autre histoire. J'ai donc enroulé ma baleine à l'envers autour d'une casserole et l'ai laissée là toute une semaine.

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Ouf, ça marche ! 

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Il m'a fallu sortir des outils bien peu conventionnels pour la confection des ailes

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La baleine nylon étant impossible à épingler, j'ai dû la bloquer entre deux rangées d'épingles pour l'empêcher de glisser

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et finalement, je suis arrivée à des ailes qui se tenaient à peu près toutes seules

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Mercredi après-midi après mercredi après-midi, nous sommes venues à bout de la "combinaison", des petites oreilles de la capuche, de la queue. Nous avons cogité, épinglé, dessiné, cousu, décousu, façonné, tout en écoutant Guillaume Galienne nous lire Flaubert, Rabelais, Shakespeare, Colette, Pasternak…

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La plupart des écailles (en simili cousu à la main) sont sous les ailes, dommage ! (parce que contrairement au vrai dragon, celui-ci n'a pas d'ailes repliables)

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Reste à voir si ce costume en molleton noir et de presque 2 mètres d'envergure sera adapté pour parcourir les allées d'un salon surpeuplé (sans parler de la queue sur laquelle tout le monde va marcher)… mais j'ai mis en garde la jeune fille au tout début, elle a fait son choix : on est fan ou on ne l'est pas !

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Le principal, c'est qu'elle soit contente du résultat. Nous avons passé de bons moments, même si j'ai eu quelques doute parfois et de grands moments de solitude, comme l'ajout de dernière minute de velcro au niveau des épaules, pour ne pas forcer sur les baleines : il ne me restait que du velcro autocollant, qui n'a fait que bloquer l'aiguille, empêcher le point de se former, m'obligeant à coudre avec la bouteille de dissolvant et les coton-tiges à portée de main, tout en tenant l'ensemble des ailes baleinées sous le pied de ma machine et devant ruser pour coudre les rectangles sans tourner le tissu, le bras libre intégral n'ayant pas été inventé (je vous informe donc qu'en mettant la pression du pied à zéro et en tirant bien fort, on peut tout à fait coudre latéralement, l'envers n'est même pas moche)

17 juin0717 juin09

 

 

 

12 juin 2015

#52xmerci–23 : l'odorat

Ça commence peu après le réveil : le linge à étendre, une douche parfumée (selon la saison et mon humeur , lavande, pamplemousse, vanille-citron, fleur d'oranger…), puis l'odeur de pain grillé du petit-déjeuner, le thé à l'orange ou à l'amande, la menthe du dentifrice, un soupçon de parfum. Les bisous aux filles et leurs eaux de toilette sucrées d'adolescentes.

Il est temps de partir, l'humus, la fraîcheur du sous-bois, la traversée de la roseraie, bien agréable en ce printemps, la gare… hum… les odeurs sont moins agréables, quoique nous sommes enfin libérés des "petits trains gris" et de leur odeur de brûlé au freinage, mais il reste les fumeurs dispersés sur toute la longueur du quai et… le parking à vélos dont les recoins servent d'urinoirs.
Les jeunes filles qui se maquillent ou se vernissent les ongles dans le train (j'ai déjà du mal quand rien ne bouge !), l'arrivée en gare, le passage devant la boulangerie et la rôtisserie, ou les gaz d'échappement des camions, nombreux à emprunter cette rue. Ce soir, je passerai devant le lycée hôtelier et ses apétissantes effuves, puis il y aura les odeurs de cuisine quand je préparerai le dîner, le pain qui cuit.

Sans parler des odeurs peu fréquentes qui, instantanément, nous rappellent des souvenirs : un vieux livre, un vêtement, une cave, un grenier, l'intérieur d'un meuble… Souvenez-vous comme, enfants, nous nous jetions sur les feuilles polycopiées et leur odeur d'alcool à brûler, la colle Cléopâtre à l'amande… cette habitude de "sentir" chaque nouveau produit m'a valu une cruelle leçon, le jour où j'ai ouvert la bouteille d'ammonique que Maman venait tout juste d'acheter et reniflé direct au goulot ! Cette mésaventure m'a rendue bien prudente par la suite.

Il est, je crois, une odeur que tout le monde aime, même ceux qui n'en boivent pas : le café, encore mieux lorsqu'il est fraîchement moulu ! Et ces dix derniers jours, grâce à une collègue qui avait acheté par erreur un paquet de café en grains, j'ai eu la chance de pouvoir me muscler les bras chaque matin, avant d'entamer ma journée de travail :

13 juin1

J'ai rapporté le plus grand de mes trois moulins à café et il fonctionne très bien ; cela m'a donné l'idée d'esssayer le tout-petit pour moudre des épices, c'est parfait également, moi qui pestait contre les moulins à poivre qui s'usent si vite…

(et mon chef, qui rigolait déjà devant la table de nuit de mon arrière-grand-mère que j'ai apportée dans mon bureau faute de place à la maison, a pu en rajouter une couche !)

 

 

 

11 juin 2015

Encore du noir…

… mais égayé par un papillon. Notre futur étudiant avait besoin d'un ordinateur pour l'an prochain, et qui dit “ordinateur portable” dit “housse” de protection, cousue maison bien évidemment. J'avais justement un morceau de simili-cuir noir dont je retardais l'usage, éffrayée par les commentaires sur ce type de matière qui ne glisse pas sous le pied. J'avais pu expérimenter la chose en tentant d'appliquer  des ronds de simili-cuir fin (pour l'habillement) sur du molleton pour le projet d'Élise : machine qui fait du sur-place, simili qui se déforme ou bouge pendant la couture, une horreur ! J'ai donc été très agréablement surprise par cette nouvelle expérience : le simili que j'ai acheté est destiné à l'ameublement et s'est très bien comporté. Le plus compliqué a été la broderie (en revanche, ma brodeuse, qui commence à faire des chutes et hausses de tension brutales, a détesté, la broderie est pleine de boucles et de nœuds au-dessous, ce qui ne gêne en rien le résultat final) et la gestion des épaisseurs (simili épais + molleton + doublure + fermeture-éclair)

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La fermeture est récupérée d'un ancien sac à dos.

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Et comme Paul a choisi comme emblème de son blog tout neuf * un dessin de papillon, il a orné de stickers son ordinateur pour ne pas le confondre avec le nôtre et m'a demandé une broderie sobre de papillon (je m'attendais peu à cette demande !)

11 juin411 juin3

* J'ai dit que je lui mettrai un commentaire quand il aura corrigé un peu de ses nombreuses fautes d'orthographe… on ne se refait pas. Et s'il n'y a pas de faute dans son dernier post, c'est normal : c'est moi qui les ai corrigées quand il a eu le dos tourné.

10 juin 2015

10 du 10 : bruits

C'est le thème du mois, proposé par J'habite à Waterford. À première vue, ça n'est pas facile de photographier le bruit… mais peu à peu, les idées viennent. Je vais essayer de faire un reportage sonore de ma journée.

Cui-cui-chuck-triiiii : comme chaque matin, les merles me réveillent vers 5 heures, malgré les fenêtres fermées… aucun souci en temps normal, je me rendors, mais en cette période où je me lève à 6h, c'est dur ! Et puis ils sont en train de piller le cerisier avant même que nous n'ayons goûté le premier fruit mûr.

10 juin9

Vroum-vroum : la voiture démarre au quart de tour, heureusement car notre trajet est très minuté. 6h47-48, nous démarrons, traversons villes, champs, villages ; 7h07-08, je dépose Marie devant le portail de son entreprise la maison des parents de son jeune patron, transformée en dépôt, 7h25-26, je suis de retour à la maison, prête à entamer ma journée.

10 juin1

Braaammm, Braaammm : les jardiniers sont à l'œuvre, débrouissailleuse, taille-haies, souffleur. C'est bien, ils ont leurs casques anti-bruit sur les oreilles. Je pense à Marie, qui fait le même travail quelque part dans les environs (ou pas : hier, ils ont fini par un hôtel à Paris, le temps de rentrer au dépôt puis de prendre ses deux bus, elle est arrivée à 19h, longue journée !)

10 juin7

Pin-pon, Pin-pon : il est des bruits qui serrent le cœur. Qui a fait appel à cette ambulance ?
Pour quel accident, quel malaise, quel drame ?

10 juin2

Tut, tut, tut : c'est le lecteur de codes-barres. Je me souviens d'une époque où les étiquettes de prix étaient collées sur les articles et les caisses-enregistreuses bien bruyantes (c'est encore le cas chez nos petits épiciers exotiques). Je re-remplis mon énorme caddie (mais comment pouvons-nous autant manger en une semaine ?), le vide dans le coffre, transporte le tout dans la maison, range…

10 juin3

Wouh, wouh : le vent du nord-est ne faiblit pas depuis quelques jours, il siffle par les fenêtres entrouvertes, nous glace, nous apporte le bruit de l'autoroute, la charpente craque, les feuilles des arbres frémissent.

10 juin6

Bi-bi-bi-bip, bi-bi-bi-bip : les pâtes sont cuites, je vais pousser mon cri de guerre « Qui met la table ? » - la réponse est invariable « C'est Paul » dit Aurore, « C'est Aurore » , dit Paul ; Marie ne dit rien, elle est au boulot…

10 juin4

Plouf, plouf, plouf : le ronronnement du lave-vaisselle me donne le sentiment du devoir accompli : j'ai rempli les ventres affamés, la cuisine est rangée, je vais pouvoir prendre un café tranquillement avant d'accueillr Élise pour notre séance de couture hebdomadaire.

10 juin5

Ta-ca-ta-ca-ta-ca-tac : voilà huit fois en dix jours que Paul me demande si j'ai bientôt fini, je crois qu'il faut que j'arrive au bout de cette couture ! Je m'attendais au pire avec le simili-cuir, mais contre toute attente, c'est d'une facilité déconcertante à coudre, le pied n'accroche pas, le tissu est souple mais ne se déforme pas, l'aiguille le perfore sans bruit (rien à voir avec celui, tout fin, acheté pour le projet d'Élise, que je lui ai fait coudre entièrement à la main, elle qui ne savait pas enfiler une aiguille lorsqu'elle est venue me trouver…)

10 juin 1

Clap, clap, clap : la journée est presque terminée. J'ai récupéré Marie sur le trajet du bus, afin qu'elle se douche et se change avant l'audition de violoncelle, où elle a pu enfin jouer son morceau d'examen avec son accompagnatrice. Ce n'est pas de la musique impérissable… mais elles s'en sont bien tirées.

10 juin 2

Encore une réunion pour trois d'entre nous, Aurore à récupérer au solfège à 21h, il me faudrait un don d'ubiquité parfois !
(et j'espère que je vais rester sourde aux trilles du merle, cette fois-ci, ou que la chouette qui s'est installée dans le nichoir aménagé par la LPO dans un parc tout proche ne hululera pas juste à coté de la maison, il arrive qu'elle me réveille parfois, mais c'est magique…)

 

 

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4 juin 2015

#52xMerci–22

Tout d'abord, un petit avertissement : attention, certaines images peuvent choquer les âmes sensibles !

 

Le thème de la semaine est “animal de compagnie”. Bon, les enfants ou le conjoint n'entrent pas sous cette dénomination, n'est-ce pas ?

 

Nous n'avons pas d'animal de compagnie à la maison, je n'ai pas eu envie de subir toutes les complications que cela implique en termes de rythme de vie, de départs en vacances, d'alimentation (je trouve que je charrie suffisamment de kilos de nourriture chaque semaine), de ménage supplémentaire. Nous avons eu deux poissons rouges chargés de nous débarrasser des larves de moustiques dans notre réserve d'eau. Nous les avions appelés Picard, puis Picard II, après avoir observé leur stupéfiante résistance aux hivers les plus rigoureux, alors que le tonneau semblait entièrement rempli de glace durant plusieurs jours ; vu l'hiver particulièrement doux qui vient de s'écouler (et donc une invasion de moustiques bien précoce dans la saison) il va peut-être falloir en racheter un, mais il vivra dehors et se débrouillera pour trouver sa nourriture (le tonneau étant placé juste à coté du compost, ça ne pose aucun problème).

 

En revanche, nous avons quelques animaux domestiques… j'ai réussi à photographier la plus fidèle, celle qui vit depuis au moins trois ans dans notre seuil de porte. Bon, elle pourrait faire le ménage de sa chambre, de temps en temps !

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Nous avons également en principe une famille de toutes petites araignées filiformes au plafond de la douche (mais là, elles sont parties, elles n'ont peut-être pas apprécié mon passage d'aspirateur dans les coins), des abeilles solitaires qui installent leurs œufs – avec réserves de pollen et porte en cire – dans les trous d'aération des fenêtres, sans parler des lézards, des sauterelles ou des fourmis (qui ont tenté une nouvelle incursion la semaine dernière). Il paraît que c'est le signe d'une maison saine ! Tant mieux pour nous, alors. Pour ma part, j'accepte la cohabitation tant qu'elle n'empiète pas sur mon espace vital : l'araignée qui parcourt le salon en journée ou descend dans la douche finit mal, mais je leur laisse volontiers le dessous des meubles !

3 juin 2015

Ohé, ohé, matelot

Dans la série “je couds pour Paul” (non, rien à voir avec ses succès aux concours, simplement il y a eu des demandes de sa part — ce qui est notable pour un jeune homme de son âge), le hasard m'a fait trouver chez Toto ce jersey à marinière en cherchant le satin de coton pour la robe d'Aurore. Passons sur le vendeur qui ne sait pas ce qu'il vend : à ma demande d'une hauteur de motif, il m'a demandé quel métrage. J'ai donc mesuré le motif blanc+rayures (j'avais de la chance, la coupe commençait juste au début du blanc), ça faisait 75 cm mais il fallait acheter par multiple de 10 cm ! Il a donc entamé largement la bande blanche suivante… à ma dernière visite, il en restait un peu, coupé en plein milieu des rayures ! Bon, du coup, j'ai pu faire une marinière bien longue.

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J'ai pris le tee-shirt à col rond de Casual wear (histoire de continuer mon exploration de ce livre). Le jersey étant en 180 cm de large, je pensais donc pouvoir facilement couper le corps et les manches, mais c'était sans compter le rétrécissement au lavage : au final, j'avais 162 cm de large, j'ai donc rogné légèrement sur la largeur de manches et du corps, après vérification des dimensions sur un pull en coton du jeune homme. Seule modification : une parementure d'encolure, vu l'épaisseur du jersey, parementure qui s'est obstinée à rouler et ressortir et que j'ai dû coudre à points invisibles tout autour.

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Pour ce modèle, il fallait absolument aligner la première rayure, or les têtes de manches sont très peu arrondies sur ce patron. J'ai donc coupé un devant et un dos très courts (s'arrêtant sous la poitrine) et des manches courtes sur de l'intissé, tracé des rayures au feutre (je devais tenir compte de la hauteur de blanc en partant de la couture d'épaule), puis bâti et marqué l'endroit où devait se situer la rayure du haut sur la manche. Ensuite, un j'ai pu faire un léger ajustement à l'épinglage grâce à l'élasticité du jersey.

3 juin1

 Le voilà paré pour l'été !

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31 mai 2015

#52xMerci–21

Frenchlily a annoncé qu'elle mettait fin, pour sa part, à ce défi. Je vais essayer toutefois de continuer à suivre les thèmes proposés. Si vous souhaitez continuer avec moi (Anne, Loulou, Daphnénuphar ?), je vous propose de mettre votre lien en commentaire, je n'ai pas trouvé d'outil plus convivial pour l'instant (disons que Linky tool et moi ne parlons pas le même langage et que je ne comprends rien à ce que ce site raconte…*)

Le thème pour cette 21e semaine était "un de vos plus grands accomplissements". En ce jour de fête des mères (en France), ça semble évident, non ?

Même si le premier mot qui me viendrait à l'esprit est probablement fatigue plutôt que bonheur (mais celui-ci vient en second, rassurez-vous !), mes enfants sont ce dont je suis le plus fière. J'ai ressorti des archives une photo que j'aime beaucoup, un beau moment en famille, image de la complicité qui les lie depuis toujours (eh oui, les disputes sont plutôt rares entre eux).

Fouras

Rochefort, pont transbordeur, août 2004, une photo où aucun ne ferme les yeux ni ne grimace, rarissime !

 

*mais je suis preneuse d'explications en français ou du nom d'un autre site !

 

 

28 mai 2015

Deux d'un coup

Non, ce n'est pas ma production de la journée ! À ma vitesse d'escargot, il m'a fallu pas mal de temps pour coudre ces deux tee-shirts, mais je viens enfin à bout de mes jerseys coupés en mars.

Pour le bleu, jersey Lillestoff acheté au Salon MCI en novembre, très doux, il va être agréable à porter ! J'ai repris mon patron Ottobre modifié pour un devant en deux parties et tant que j'y étais, j'ai aussi découpé le dos.

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Et un ourlet du bas qui ne gondole plus, grâce à la petite bande d'entoilage thermocollant que je place à l'intérieur !

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J'avais acheté cette dentelle extensible sur le marché, voilà un certain temps… et elle attendait, parmi d'autres matières que je n'ai jamais essayé de coudre. Le patron de ce tee-shirt me semblait idéal pour cela.

La coupe s'est à peu près bien passée, la couture également, mais est arrivé le moment des ourlets et biais ! Pour l'encolure, j'ai tenté le biais de jersey… trop épais, ça faisait un gros boudin affreux. Je suis alors partie à la recherche de biais satin extensible, j'en avais vu chez Fil 2000, mais impossible d'en trouver près de chez moi. La mercerie-chère-mais-ouverte-le-midi avait deux “biais” qui semblaient convenir mais la vendeuse n'a pas su m'indiquer leur usage habituel ; « Je ne sais pas, j'en vends parfois pour de la lingerie » a été sa seule réponse. J'ai donc pris 60 cm de chaque et après quelques recherches, j'ai découvert que j'avais de la Mousseline extensible et de la mousseline extensible pré-pliée. La seconde était trop élastique ou rigide, je ne sais pas, ça gondolait, mais la première (dont j'ignore toujours l'usage originel, vu que le site la vend pour “la couture, la création d'accessoires ou le tour de boites (emballages, coffrets…)” a été parfaite, à condition de la coudre comme un biais, très lentement, en tirant légèrement. Autant vous dire que pour finir ce grand coupon de dentelle, je vais faire un stock de biais satin dès que j'irai à Paris ! (dès demain, donc)

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L'ourlet des manches a également été source de nombreux arrachages de cheveux et interrogations auprès de mes copines de forum que j'ai saoulées avec mes questions. Ourlet ordinaire, pas possible, le tissu se déforme trop ; épinglage impossible, trop de trous ; bande de thermocollant : impossible, ça se verra une fois cousu ; intissé hydrosoluble : impossible de le faire tenir en place *; ourlet roulotté, pas possible, trop peu de matière ; stylefix (une fine bande de double-face) : continue à coller au travers de la dentelle une fois l'ourlet replié, épilation du poignet garantie même après de nombreux lavages ! ; Biais… heu, vu comme j'avais galéré avec l'encolure, pas envie de recommencer avec si peu de marge de manœuvre (les poignets sont plus étroits que mon bras libre). J'ai simplement posé une dentelle élastique au bas des manches, donc !

28 mai3

Je suis quand même satisfaite du résultat (ça vaut mieux, après tant d'efforts) mais je m'aperçois que de plus en plus, je suis capable de coudre "juste pour voir", pour tester un patron, un nouveau tissu, une nouvelle technique… les petits défis de Casa n'y sont peut-être pas étrangers, mes copinautes non plus. Je progresse, doucement !

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(pour les photos, je ne progresse pas en revanche !)

 

* un jour, je craquerai et je commanderai de l'hydrosolubre thermocollant.

 

25 mai 2015

Une occasion à ne pas manquer

Pour une fois que Paul me demande de coudre pour lui et en plus de faire une broderie, il fallait que j'en profite !

Il y a cinq ans, je lui avais cousu un sweat bien chaud avec des broderies “loups”

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J'ai d'ailleurs réutilisé le patron dernièrement.

Le problème, c'est que les vêtements ne grandissent pas avec leur propriétaire… ce sweat est donc passé à Marie (qui ne grandit plus, elle) et Paul a souhaité en avoir un nouveau, sans les broderies devant, trop connotées "louveteaux" à son goût. L'occasion pour moi de tester un nouveau patron, Louis, de Kibadoo. J'ai pris la taille 176 que j'ai légèrement rallongée, j'aurais dû également élargir les manches qui sont vraiment étroites ! D'ailleurs, j'ai connu un grand moment de solitude devant mon bord-côtes des poignets, coupé à 34 cm comme indiqué sur le patron… alors que les poignets ne font que 22 cm de large ! (bien noter sur le patron de ne pas couper "au pli")

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Encolure croisée qui donne un petit aspect "heaume de chevalier" une fois la capuche relevée, mais couvre bien le cou

 

 

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Et pour une fois, j'ai pensé à descendre la broderie du dos, afin qu'elle ne soit pas cachée sous la capuche (consigne à noter en gros au-dessus de la brodeuse)

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Un résultat assez sobre, avec juste ce qu'il faut de fantaisie pour contenter la couturière !

 

 

 

 

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