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couture
19 octobre 2022

Belle qui tiens ma vie*

Il y a 3 semaines, le chef de notre ensemble folk-tradi nous a parlé de costumes pour le bal médiéval-renaissance du 15 octobre (et d'autres à venir), en précisant que chacun devait acheter son costume et qu'il fallait se décider rapidement. Mais les photos envoyées le lendemain m'ont fait réagir : la description (approximativement traduite du chinois) était « Robe médiévale à manches longues vintage Victoria Halloween renaissance ». J'ai immédiatement répondu que les grandes manches pendantes étaient incompatibles avec le violon (surtout avec un micro accroché au bord de l'instrument), que je ne pouvais pas porter de  polyester à même la peau, que l'expédition se faisait de Chine, donc grosse incertitude sur le délai de réception ainsi que les conditions de fabrication que l'on connaît, surtout vu le prix dérisoire… les autres femmes de l'ensemble m'ont soutenue, tant sur le polyester et les manches que sur l'aspect "déguisement d'époque incertaine" et "trop aristocratique pour des musiciennes". Pour les hommes, il proposait un tabart tout simple, en coton, bicolore, d'une boutique en ligne espagnole, rien à dire, donc, si ce n'est un maigre choix de coloris et le délai de "plus de deux semaines" sans compter un éventuel blocage à Roissy.

J'ai alors proposé une solution alternative : coudre moi-même les fameux tabarts, ainsi que des surcots tout simples qui seraient portés sur une robe longue, ou un ensemble blouse-jupe, quitte à ce que chacune se couse une jupe à taille élastique. Quelques musiciens se sont proposés pour aider, j'ai envoyé des liens vers les cotons basiques disponibles dans le magasin le plus proche. S'en est suivi, comme toujours dans ce groupe, une longue liste de mails discutant des couleurs, de la possibilité de louer des costumes (60 euros le costume pour une journée !), des fournitures restant du précédent spectacle, des tenues déjà cousues dans le passé, des préférences des uns ou des autres. 

19 octobre - 1 (1)

Une horreur, ces projecteurs bleus, en plus on les avait dans les yeux

J'ai cousu une toile dans un vieux drap, que les musiciennes ont essayée début octobre. L'une d'entre elles avait une merveille dans son stock de tissus : 5 mètres de panne de velours mordorée. Comme les hommes sont habillés dans différentes couleurs, le chef a préféré varier également pour les femmes et nous avons acheté du fuschia (pas sur la photo) et du prune. La découpe a été un peu laborieuse, mais la couture fort rapide : deux coutures aux épaules et c'est tout, puisque ce tissu ne s'effiloche pas. On verra à l'usage, s'il roule trop, il faudra faire un faux ourlet avec du coton.  J'ai tout de même fait une piqûre de soutien pour éviter que l'encolure ne se détende trop et, pour les roses, j'ai piqué un zig-zag près du bord car je voyais déjà des signes d'effilochage dû à la moindre qualité du velours.

19 octobre - 4

J'ai dû faire un saut (de 3 heures…) chez Fil 2000 pour trouver du ruban de velours assorti, même pour le fuschia Mondial Tissus n'avait rien.

Et notre accordéoniste a confectionné quelques couronnes de toute beauté. J'ai réalisé la mienne : un boudin de panne de velours rembourré, quelques chutes de ma jupe, un peu de galon restant, je crois, d'un déguisement de mousquetaire, quelques perles pour fixer les rubans et un voile d'organza, que de la récupération !

19 octobre - 2 19 octobre - 3
le ruban doré ne reste pas en place, je vais devoir le fixer par quelques points

Verdict après la première soirée : nous avons eu un franc succès.

19 octobre - 1

 

*Pavane éditée dans l'Orchesographie de Thoinot Arbeau

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9 septembre 2022

Couture pour homme : le duo de l'été

Dans un grand élan d'optimisme, je m'étais inscrite pour le defi de juillet chez Nabel, j'avais tracé mon patron et coupé le jean. C'était sans compter avec notre programme de fin d'année : des week-ends entiers à droite et à gauche, des soirées barbecue, des réunions, des anniversaires… le 8 juillet, je n'avais pas avancé d'un pouce ni même choisi le tissu pour les poches.

Plus raisonnablement, j'ai rangé mes morceaux de jean dans un sachet, j'ai cousu les 5 pantalons, la banane et la robe de ma voyageuse et j'ai attendu notre retour du pays basque pour coudre ce bermuda.

9 septembre - 1

Plutôt que d'acheter un nouveau patron, faire une toile et 50 adaptations, j'ai préféré m'en tenir à une valeur sûre : le Out of the middle de Biquette, ajusté par mes soins à la morphologie du destinataire. J'ai simplement réduit la largeur et la longueur des jambes en me basant sur ses bermudas préférés et tout est parfait, il ne l'a pas quitté du mois d'août !

9 septembre - 2

J'ai utilisé un beau seersucker Petit Faune, dans lequel j'avais cousu une salopette et un bermuda pour Paul, pour les fonds de poches et la doublure de ceinture. J'ai surpiqué avec un fil fantaisie bicolore, mais il n'est pas très visible.

9 septembre - 29 septembre - 3

Comme il n'y a pas de couture sans bêtise (surtout juste avant de partir pour Cambrai), j'ai cousu l'un des passants à l'envers, ce qui m'a valu de devoir découdre les points de bourdon et quelques centimères du haut de la ceinture, alors que je pensais avoir terminé.

9 septembre - 4

En complément, j'ai profité d'une commande chez Perles and Co pour prendre un mètre de maille polo qui était en soldes. Cette fois, je n'ai rien eu à découdre, mais j'ai moins bien réussi la patte de boutonnage que la première fois (décalage de repères lors du pliage, je ferai plus attention la prochaine fois). Il faudrait aussi que je me procure de l'intissé noir, j'en mets toujours un petit morceau sous le tissu avant de broder une boutonnière mais il reste toujours de petits bouts visibles sur l'envers… donc quand le col reste ouvert.

9 septembre - 69 septembre - 5

(oui, il a été porté…)

la patte de boutonnage est vraiment très moche à l'intérieur…

9 septembre - 8

Comme le suggère Nabel, j'ai allongé le dos de trois centimètres (ce qui n'empêche pas la tenue débraillée… mais je pense que c'est sans espoir, sauf à le persuader d'adopter les bretelles)

9 septembre - 7

Comme pour le premier, j'ai coupé un biais dans du Liberty pour la finition du col.

9 septembre - 9

Le premier polo est déjà tout bouloché (à cause de la teinte chinée ?) et bien décoloré sur les épaules, je ne suis vraiment pas contente du tissu ! J'espère que le nouveau sera de meilleure qualité (pour l'instant, après 3 lavages, il est toujours impeccable)

9 septembre - 109 septembre - 11

Ça fait un ensemble élégant, c'est-ce pas ? Surtout avec le chapeau acheté à Bayonne pour remplacer le bob que les filles ne voulaient plus voir ! 

9 septembre - 19 septembre - 1 (1)

13 août 2022

Joséphine estivale

En achetant de quoi coudre les pantalons, j'avais aprécié la qualité de cette viscose blanche à motifs bleu marine et j'en avais pris deux mètres supplémentaires. C'est là que le vendeur m'a précisé que le prix était de 3 euros/m au lieu de 2, tarif habituel sur le marché. OK, je ne vais pas me ruiner non plus ! 

13 août - 5

J'ai longtemps hésité sur le modèle : Sureau ou Joséphine ? Forcément l'une des deux, je n'avais pas envie de me lancer dans un nouveau patron et faire une toile, je voulais ma robe pour l'été et j'avais déjà une liste à coudre longue comme le bras. J'ai opté pour une Mademoiselle Joséphine sans manches, avec une jupe plus froncée que le modèle original et une  encolure dos légèrement creusée. J'ai vérifié rapidement que j'avais de quoi couper, mais c'était tout juste : le tissu était en 135 de laize et l'élargissement de la jupe compliquait un peu la donne, mais finalement c'est mieux ainsi : je n'ai pas de chutes à ranger, il ne me reste que des miettes ! Je n'ai même pas eu de quoi couper une poche.

13 août - 313 août - 6

La chaleur a fait tourner mes neurones au ralenti, j'ai eu toutes les peines du monde à comprendre mes propres explications pour la doublure partielle et il m'a fallu plusieurs fois découdre parce qu'il était impossible de retourner, ou parce que j'avais un tour dans l'une des pièces (ou dans la fermeture invisible). En parlant de fermeture invisible, j'ai complètement loupé la pose, rien à faire, le bord de la fermeture refusait de rester dans la rainure du pied, le tissu faisait des plis, du jamais vu !

13 août - 4

Mais j'ai réussi à terminer ma robe avant la fin de la 4e vague de chaleur, ouf ! C'est loin d'être ma robe la plus réussie, le dos fait des poches (il faudra peut-être que je surpique l'encolure), mais elle est légère et très agréable à porter par cette température, c'est l'essentiel.

13 août - 113 août - 2 

10 août 2022

Rayures marines

En ce moment, je ne porte plus que ma chemise de nuit cousue l'été dernier. Le problème, c'est qu'il faut la laver parfois ! J'ai donc décidé de m'en coudre une deuxième, toujours dans un jersey acheté pour cette robe (cette fois, il était trop fin) chez Butinette .

10 août - 2

Une couture rapide et sans problèmes, un peu fastidieuse comme toujours pour les bandes d'encolure et d'emmanchures, avec un jersey qui roulotte, mais comme j'ai un bon podcast à écouter, ça passe vite !

10 août - 110 août - 3

 

 

6 août 2022

Robe champêtre

Elle s'est dit qu'elle pourrait emporter une robe légère pour le Togo, au cas où elles seraient invitées à une fête quelconque (comme un mariage ?). Il restait peu de temps avant le départ, mais pas question d'acheter une robe, surtout qu'elle souhaitait que je lui en couse une dans le reste du coupon de viscose bleue et qu'elle avait déjà choisi le modèle : son top favori pour le haut, une jupe un peu large pour le bas. J'ai bien vu qu'elle s'attendait à ne pas avoir sa robe à temps : une semaine avant, je ne l'avais pas encore coupée, mais de mon côté j'étais tranquille (sauf que j'ai passé une bonne heure à retrouver le patron du top, que j'avais rangé dans la mauvaise pochette).

Pour la jupe, j'ai repris le patron de la robe hippie, que j'ai élargi, et j'ai préféré faire quelques plis plats plutôt que des fronces. Bien évidement, il y a eu un petit cafouillage au niveau du cahier des charges (c'est une habitude), je n'avais pas entendu la mention "avec un volant dans le bas". Mais puisque j'ai à la maison la reine des fronces et qu'elle voulait absolument faire baisser le niveau de stress de la future voyageuse (étant déjà passée par là), j'ai recoupé 10 cm au bas de la jupe, deux bandes de 14 cm dans la laize du tissu et confié le tout à Marie, pendant que nous allions animer la messe puis dîner chez des amis, samedi soir.

6 août - 1

 

Mardi, la robe a été mise dans le sac à dos et me voilà délestée d'un grand coupon.

6 août - 2

6 août - 3

J'espère qu'elle aura l'occasion de la porter, même très froissée ! 

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5 août 2022

Collection voyage 2022

« Il faudrait que je m'achète une banane » : cette phrase était une provocation, non ? « Tu vas plutôt choisir un tissu qui te plaît et je t'en couds une sur-mesure. »

Elle avait d'abord choisi un milleraies rose pâle, j'ai pensé que le rose allait très vite virer au gris sale, alors elle a changé pour ce velours côtelé bleu marine dans lequel Marie s'était cousu un tote-bag. Il restait pile-poil la quantité nécessaire, j'avais des fermetures et de la sangle de coton, ça n'a donc pas traîné, en un après-midi, la banane était prête.

4 août - 1

Patron maison, j'ai copié celle que je m'étais cousue, en veillant juste à mettre les deux fermetures dans le même sens, parce que c'est très agaçant de chercher sans cesse le curseur du mauvais côté. La banane est revenue à la mode, mais ne se porte plus à la ceinture !

4 août - 24 août - 4

4 août - 3

Et pendant ce temps, la demoiselle posait des pièces sur une tente, couture fastidieuse s'il en est : elles ont récupéré une vieille tente (plutôt en bon état, quand même) dont le groupe n'avait plus besoin, elles l'ont emportée au Togo, pour camper quelques jours avec les scouts locaux, et la laisseront sur place. Des liens ont déjà été tissés via internet et les scouts togolais sont venus les attendre à l'aéroport au beau milieu de la nuit !

4 août 2022

Serial couture, c'est reparti !

Il y avait eu les pantalons légers pour le Sénégal, suivis de trois autres (dont un a mystérieusement disparu). Quatre ans plus tard, c'est au tour d'Aurore de partir avec son équipe, au Togo. Alors nous sommes retournées au marché et j'ai fait provision de tissus légers.

Le rose est de composition incertaine, au toucher c'est un coton grossier, je pense qu'il s'usera vite. Le vert est un coupon de viscose du marché de Dinard et est de très belle qualité. Je lui avais déjà cousu une jupe qui est beaucoup portée et toujours impeccable.

2 août - 12 août - 2

Je n'étais pas emballé par le noir, plutôt fin et synthétique, mais le pantalon rend vraiment bien. Quant à la viscose blanche, elle est magnifique et j'ai pris de quoi me coudre une robe (ce tissu était "cher" : 3 euros le m !)

2 août - 32 août - 4

Pour celui-ci, le métrage a été coupé au plus juste (en général, je prends 1m, sachant qu'il m'en faut 1m05 mais que les vendeurs mesurent généreusement) et le tissu a beaucoup rétréci au lavage (est-ce vraiment de la viscose ?), il m'a fallu rallonger le bas du pantalon avec une bande contrastante.

2 août - 5

Avec les deux de 2018, la voilà bien équipée.

8 juillet 2022

Dernière minute

Comme souvent, c'est juste avant le départ en vacances que je décide de coudre quelques accessoires indispensables ! Pas d'exception cette année, alors que la semaine est chargée et que quelques imprévus se sont invités (comme les mites dans ma housse de viole, qui mangent les crins de l'archet… alors que 5 archets sont stockés dand la même pièce)

J'ai tout de même trouvé un peu de temps pour coudre des voiles d'ombrages pour nos poules (le mirabellier est bien petit pour leur faire de l'ombre), plus jolis que le petit drap que je change de place en milieu de journée. J'avais cette nappe, offerte par une amie ivoiriennen qui n'allait sur aucune table. Je l'ai découpée au milieu, pour remettre les éléphants à l'endroit, et voilà un paysage dépaysant pour les poulettes.

8 juillet - 18 juillet - 2

 

Et puis ceci, qui nous manquait… mais qu'est-ce que c'est ?

8 juillet - 3

On ouvre les pressions, on soulève le rabat

8 juillet - 48 juillet - 5

Et voilà !

8 juillet - 6

 

Avec cette toile enduite, achetée pour des bavoirs, et jamais cousue.

8 juillet - 7

 

 

30 mai 2022

Parfaitement romantique

Après avoir essayé une robe du commerce qui était trop moulante, mal coupée, elle m'a demandé de coudre un modèle similaire. J'avais déjà deux bases de patrons maison : son top blanc (porté et reporté, malgré la détente progressive du tissu) et sa jupe verte, très portée elle aussi. J'ai cousu une toile rapide et très moche, à base de chutes de viscoses diverses et fort mal assorties. Comme m'ont dit mes filles : il faut vraiment savoir se projeter ! Mais au moins, tout tombait parfaitement.

Et puis elle a choisi un tissu que je n'aurais pas acheté… rien que l'intitulé : "viscose fleurs - blanc délavé". Il me rappelle les papiers peints de salle de bains de mon enfance.

30 mai - 2

Mais ce n'était pas moi qui allais la porter ! Le tissu (Butinette) est arrivé, une horreur au toucher très synthétique. Je me suis réjouie d'avoir pu commander juste le métrage nécessaire : il n'en reste presque rien.

La couture a été facile, le plus compliqué étant de faire les ajustements, notamment régler les élastiques, quand la demoiselle était de passage entre deux semaines de cours : d'abord les encolures devant et dos, avant la pose des manches. J'ai coupé une parementure de têtes de manches pour former la coulisse au niveau des épaules.

30 mai - 1

 

Au moment de coudre l'ourlet, elle m'a rappelé qu'elle voulait une jupe fendue. L'ourlet avait tendance à gondoler, puisque bord des pans de jupe sont un peu en biais mais avec un bon coup de fer, il est revenu à sa place.

30 mai - 330 mai - 4

 

18 mai 2022

Rapide et efficace !

Je déteste me sécher les cheveux, mais je prends facilement froid si je les garde mouillés. Alors j'essore au maximum mes cheveux, puis je les enroule tant bien que mal dans une serviette que je fixe avec une pince, qui finit immanquablement par glisser. Retour à la case départ et au dos trempé. Tout cela en me disant, depuis des années, que je pourrais me coudre un turban de douche.…
Jusqu'à ce que Marie décide de se coudre ce fameux turban. Elle a trouvé un tutoriel (ça ne manque pas), dessiné un patron, nous avons fouillé dans mes stocks d'éponge (et hop, une serviette de moins, ça fait de la place). Pour ne pas avoir à mettre de biais, nous avons conservé les ourlets de la serviette. Un bout d'élastique et un bouton plus tard, le tour était joué.
Je lui ai emprunté son turban une ou deux fois, puis j'ai sorti une nouvelle serviette (du temps où j'en achetais en solde pour couper des bavoirs) et consacré une demi-heure à me coudre mon turban. Comme la première fois, j'ai oublié d'insérer l'élastique dans la couture, mais j'ai caché les extrémités sous un petit carré de coton.

18 mai - 218 mai - 3

Magnifique, n'est-ce pas ?

18 mai - 1

Et c'est aussi un moyen d'utiliser les gros boutons dont je ne sais que faire.

18 mai - 4

 

 

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