Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

attraper le temps qui file…

Newsletter
Albums Photos
25 avril 2023

Le questionnaire de DrCaSo

 C'est mardi, le jour de mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr Caso, avec les photos de ma soirée de « Plus que 10 ans avant la retraite »

22 avril - 1

  • Quel est votre meilleur souvenir de la semaine dernière ?

Lundi, mes filles ont reçu de bonnes nouvelles, mercredi, on a fêté mon annniversaire, vendredi nous sommes allés au théâtre, dimanche au cinéma, je veux me souvenir à peu près de toute la semaine ! 

22 avril - 4

  • Question de Bleck: Quand vous mangez un burger, c’est à pleine mains ou couteau/fourchette ?

Je commence avec fourchette et couteau et, souvent, je termine avec les doigts.

22 avril - 2

(l'axoa, ça se mange à la fourchette en revanche)

  • Quand vous dormez, vous préférez avoir les pieds sous les couvertures ou en dehors ?

Ah, ah, quelle question ! Alors, pendant très longtemps, j'ai été hyper frileuse (et je le suis toujours), alors que Guillaume a toujours trop chaud. Le soir, il a donc les pieds au-dehors (ça tombe bien, il est grand), alors que les miens sont bien au chaud, souvent avec une bouillotte et une couverture supplémentaire de mon côté. Mais depuis quelques années et le dérèglement de mon thermomètre interne, j'alterne entre chaud et froid, grelottant sous les couvertures ou transpirant bien que complètement découverte, c'est pénible ! 

  • Question d’Adrienne (par Loulou):  Si vous pouviez donner votre nom à quelque chose, à quoi le donneriez-vous ?

 Je doute de reprendre un jour ma thèse abandonnée, je ne me vois pas écrire un roman, alors… une recette de cuisine ? J'avais remarqué, un jour, que mon pseudo était le nom d'une marque de canapés marocains plutôt moches, ça m'avait contrariée (mais c'est aussi un quartier de Rabat, ce que j'ignorais).

22 avril - 3

  • Question de Valvita: Avez-vous besoin d’un café avant de pouvoir dire que vous être réveillé.e ?

 Non, j'ai simplement besoin d'avoir bien dormi ! Le matin, je bois du thé, le café vient plus tard.

  • Souffrez-vous d’allergies ou d’intolérances ? Si oui, lesquelles ?

Heureusement presque pas ! Je ne supporte pas les matières synthétiques à même la peau et je réagis très fort aux piqûres de simulies et de moustiques, c'est à peu près tout, pas d'asthme, pas d'intolérance alimentaires, pas d'allergie aux plumes.

22 avril - 5

Trop classe, l'assiette que Marie m'a commandée !

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
23 avril 2023

52/2023 : de travers

Dans le programme savamment concocté par Virginie, ce dimanche, le thème du jour est "vue de travers". Un thème qui m'est destiné : je suis incapable de prendre, spontanément, une photo correctement cadrée. Si je ne réfléchis pas, le résultat est toujours de travers.

23 avril - 123 avril - 323 avril - 5

Les monuments sont transformés en Tour de Pise

23 avril - 4

 

Mais enfin, parfois, la photo est bien droite et c'est le bâtiment qui se tient de travers :

23 avril - 2

 

(vestige du tremblement de terre de Lisbonne de 1755, à350 km de là)

 

 

21 avril 2023

La petite jupe noire

Un matin, Aurore est venue me trouver « Alors, tu vas coudre un haut pour Marie, mais je t'avais demandé AVANT ELLE une jupe droite noire ». Si vous avez regardé mon bilan couture 2022, vous aurez noté qu'elle est loin d'être lésée dans l'affaire. Mais bon, ça m'arrangeait bien de liquider enfin un coupon de jersey épais côtelé dont-je-ne-connais-pas-le-nom qui dormait depuis des décennies dans mes caisses de tissus. Comme j'étais dans le mode "découpage", je suis allée ressortir le fameux jersey et j'ai découvert que j'y avais taillé un gilet pour Paul. J'avais même taillé deux fois le dos, suite à une erreur… pour une jupe droite, je n'avais pas du tout assez. C'est alors que ma fille m'a tirée d'affaire en me disant qu'elle voulait une jupe à panneaux, que je lui ai plusieurs fois cousue, en long ou en court. j'ai casé deux panneaux de côté dans les dos ratés que j'avais conservés et le reste des pièces est rentré largement dans mon morceau.

jersey

Lorsque j'ai fini de tout couper et que j'ai cousu d'abord pour moi (je rappelle que j'avais un besoin urgent de tee-shirts), la demoiselle était partie en stage BAFA (une semaine sous la tente, dehors presque toute la journée, par un froid polaire). J'ai donc cousu tous les panneaux, bâti la fermeture et la ceinture et attendu qu'elle rentre pour un premier essayage, le patron lui convenant parfaitement en chaîne et trame, même en ayant supprimé les marges de coutures, je craignais que la jupe ne soit trop large.

Après ce premier essayage, il n'y avait qu'à creuser un peu le haut du dos et reprendre un centimètre sur un côté, j'ai tout marqué, décousu mon bâti, puis nous sommes partis à Séville.

À mon retour, j'ai recoupé le bas, à la demande de ma fille, il m'a donc fallu remonter un peu la fente. Vu l'épaisseur du tissu, l'ourlet était presque rigide, j'ai donc simplement terminé le bas à la surjeteuse, en points serrés, le jersey ne s'effiloche pas du tout, ça devait tenir. Sinon, je tenterai le faux-ourlet avec un biais, mais ce serait un peu raide aussi. Et hop, un coupon de moins ! En revanche, il faudra que je refasse cette jupe en jersey épais de bonne qualité : celle-ci se détend au bout de quelques heures, la faute probablement à l'âge du tissu qui a perdu de son élasticité avec le temps. Elle retrouve sa forme après lavage, mais je ne vais tout de même pas la laver chaque fois qu'elle la met. 

21 avril - 3

La jupe est terminée depuis plus d'un mois et a été portée plusieurs fois, mais j'ai eu toutes les peines du monde à attraper la demoiselle pour faire des photos !

21 avril - 121 avril - 2

 

19 avril 2023

Top croisé

Après avoir admiré leurs patrons pendant des semaines, Marie a pris un abonnement Make me Lemonade. Je ne suis pas très fan de leurs modèles et surtout, les avis me laissaient prévoir pas mal d'ajustements, mais j'ai accepté de lui coudre cette blouse Cindy. En revanche, je l'ai laissée imprimer les 36 pages, les découper, les coller et décalquer le patron, mon dévouement maternel a des limites !

18 avril - 6

Le plan de coupe est un peu étrange, avec un dos coupé dans le droit fil et le devant dans le biais : au moment d'épingler, j'avais un décalage de 3 cm au niveau des manches/épaules, j'ai ressorti le patron, puis vérifié ma découpe et supposé que j'avais un peu tiré sur le biais, d'autant que ma viscose est très souple. Hypothèse qui s'est vérifiée lorsque j'ai eu le décalage inverse de l'autre côté ! 

18 avril - 1

Il manque également la moitié des encolures sur le plan : il faut les couper en double. J'ai d'ailleurs eu peur, au premier abord, en constatant à quel point le devant était échancré, sans ces 3 cm ajoutés de part et d'autre. Heureusement que le métrage était large (prévu pour un chemisier classique à l'achat) et que j'avais une grande chute, car il m'a fallu recouper ces deux encolures dans le biais.

18 avril - 2

Je n'ai pas passé des fils de smocks dans la ceinture dos comme indiqué, mais cousu 3 fines coulisses dans lesquelles j'ai passé de l'élastique, c'est beaucoup plus propre et durable. Je n'ai pas non plus fait les coutures anglaises, avec mes soucis de biais et l'arrondi assez prononcé sous l'aisselle, elle risquaient de tirailler de partout et de créer des plis disgracieux.

18 avril - 4

Ce patron est annoncé "facile, 1/5", avec coutures anglaises dans le biais, fentes de poignets, patte d'encolure doublée, smocks, on est très loin d'un niveau débutant, je me demande ce que donneront les patrons difficiles !

18 avril - 3

Bien évidemment, avec un devant croisé , j'ai posé une pression pour éviter à ma fille de se retrouver complètement dépoitraillée au moindre mouvement (on voit bien que les mannequins ont une posture figée sur les photos). Mais je n'ai pas eu à changer quoi que ce soit, à part raccourcir les manches de 2 cm. La viscose, achetée il y a bien deux ans je ne sais plus où, est une merveille de douceur et de fluidité, elle marque bien les plis sans pour autant se froisser exagérément. La demoiselle est ravie et j'attends avec inquiétude le prochain patron…

18 avril - 5

 

Il m'a fallu patienter plus d'un mois pour obtenir cette séance de pose, entre nos indisponibilités à l'une et à l'autre, la météo, les "je n'ai pas lavé mes cheveux, je n'ai pas le temps, on les fera dimanche, promis, là, je vais sortir", je pense que je vais fixer une date de prise de vues avant même de donner le premier coup de ciseaux, la prochaine fois ! 

 

18 avril - 818 avril - 7

Et évidemment, Alphonsine et Bertille se sont invitées : dès que nous posons un piede dehors, elles se précipitent, des fois qu'il y aurait un truc à manger !

 

 

18 avril 2023

Le questionnaire de Dr CaSo

C'est mard (oui, ok, j'ai un tout petit peu triché, mais c'est parce que j'avais perdu une photo hier soir, j'ai dû attendre le lever du jour pour la refaire), le jour de mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr Caso.  

  • Avez-vous déjà causé un accident de voiture (ou de vélo ou de moto ou de bateau ou d’avion ou de montgolfière) ?

Pas vraiment d'accident, je suis plutôt prudente au volant (et je conduis finalement assez peu en ville, préférant le vélo). Mes seuls accrochages ont été avec le pilier de notre portail (la sortie est très étroite), un rocher sur un parking et un petit poteau métallique, obstacles redoutables car invisibles du conducteur. Depuis, nous avons une caméra de recul ! 
Je sais que 80% des automobilistes pensent conduire mieux que la moyenne… mais je ne compte plus les fois où le conducteur derrière moi m'est rentré dedans, parce que je m'étais arrêtée au feu rouge, à un stop, ou que j'avais laissé la priorité à un autre véhicule. Un scooter une fois aussi (apparemment, il s'était endormi en conduisant).
Et il m'est arrivé à 5h du matin de m'endormir en arrivant au péage (l'instant où l'on relâche son attention) et de toucher la barrière ! J'ai évidemment laissé le volant à mon co-pilote, en remerciant ma bonne étoile.

  • Questions de Valvita: êtes-vous adepte des jeux vidéo, et si oui, quel genre ?

Non, pas du tout, le dernier jeu auquel j'ai joué devait être Dune, au début des années 90, ou Tetris.

  • Quelle tâche ménagère détestez-vous faire ?

Ah, la liste va être longue : passer l'aspirateur, parce que c'est à refaire tous les deux jours ; laver la vaisselle (mes manches descendent, mes cheveux se détachent, ça me gratte…) ; ranger ; étendre les chaussettes…

19 avril - 3

  • Questions de Bleck: avez-vous pratiqué l’auto-stop en tant que pilote ou en tant que passager ?

En tant que passagère, une fois, parce que la circulation des trains étaient interrompue (le quotidien…) et qu'il ne me restait plus beaucoup de temps pour aller chercher mes enfants à la garderie. Un sympathique père de famille avait eu pitié de moi et fait un détour pour me conduire à destination. 
En tant que pilote, une dame est entrée de force dans ma voiture (en ouvrant la portière alors que j'étais au feu rouge). J'ai rarement eu l'occasion de prendre des auto-stoppeurs en voyage, parce que nous étions déjà cinq à bord, mais j'ai parfois emmené des piétons qui demandaient leur chemin et étaient très loin de leur but, ou qui marchaient péniblement sous la pluie.

  • Avez-vous peur dans les cimetières ? Les trouvez-vous glauques ou sinistres ou effrayants ?

Non, mais je n'y vais que de jour ! Lors de nos randonnées à vélo, c'est le cimetière que nous cherchons pour y trouver de l'eau. Il m'arrive de me promener dans un cimetière ancien, quand je suis en avance pour une cérémonie ou un concert, j'aime déchiffrer les noms, voir ceux qui reviennent souvent (dans les villages, c'est fréquent). À la Toussaint, quand nous avons fait la "mission cimetière" et qu'il ne venait personne, vu la météo, nous avons fait un tour dans le beau cimetière paysager de notre ville, pour voir les aménagements.

19 avril - 1

Et j'adore les morceaux de pierres tombales du mur de notre jardin. 

19 avril - 2

Une seule fois, j'ai vu une chose glaçante dans un cimetière : nous allions remplir nos gourdes, avec mon équipe de guides, et nous avons lu sur une tombe "N..... N..... (une jeune fille, morte à 19 ans), assassinée par… " suivi de trois noms ! 

 

 

 

Publicité
Publicité
17 avril 2023

Festivités

Prise dans le tourbillon du week-end de Pâques, j'en ai oublié de faire des photos ! Aurore avait demandé, pour son aniversaire dimanche, un buffet mexicain. Quelle chance, il y avait justement un article à ce sujet dans une revue (bon, j'ai su après coup que c'est cet article qui lui avait donné l'idée) avec l'adresse d'une épicerie spécialisée à Paris. J'ai profité d'une sortie parisienne d'un mercredi pour y faire un tour, il y avait longtemps (depuis la lecture de Chocolat amer) que je me demandais où trouver du piment chipotle ; là, j'ai été comblée : sec sous vide, en poudre, liquide, en conserve, en sauce, un choix incroyable de piments sous toutes les formes ! J'ai choisi la poudre plus pratique d'emploi, j'ai pris aussi un mélange citron-poivre et des tortillas fraîches.
Et j'ai donc cuisiné :
- de la salsa (avec de la pulpe de tomates en boîte, évidemment)
- du guacamole
- une garniture végétarienne pour tacos (patate douce, haricots noirs, noix de cajou, sauce tomate, oignons)
-  du ceviche, avec de la daurade, mangue, pomme et avocat
- des Dahinhos (parce que je n'en ai pas trouvé chez Picard) : au début, tout allait biem mais la friture a été un désastre, le fromage fondait et collait au fond de la poêle, j'ai renoncé et nous les avons mangés froids et non-frits, c'était bon aussi
J'ai tout mis sur la table, avec du cheddar râpé, des olives, de la salade, des chips et chacun a pu garnir ses tortillas comme il le souhaitait. 
Et en dessert, toujours le traditionnel fraisier, magnifiquement garni par Alice et Marie.

17 avril - 3

 Le lendemain, nous avons fêté pâques avec la traditionnelle chasse aux œufs et un petit moment d'inquiétude lorsqu'une poule a réussi à en attraper un ! Mais après l'avoir déballé et donné un coup de bec, elle l'a heureusement abandonné.

17 avril - 1

J'ai été heureuse de les avoir tous les sept pendant presque deux jours !

Samedi, c'était au tour de Marie de souffler ses bougies.

17 avril - 217 avril - 7

17 avril - 817 avril - 5

Elle m'avait demandé un cheese-cake au caramel et je l'ai bien réussi, une recette à conserver.

17 avril - 6

Pour un moule à charnière de 22 cm de diamètre (6 à 8 personnes)
Pour le caramel :
150 g de sucre 
30 g de beurre salé
15 cl de crème liquide

Pour le fond :
1/2 paquet de petit-beurre
25 g de beurre
3 cuillères à soupe de caramel

Pour l'appareil :
300 g de Philadelphia
250 g de ricotta
40 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé

J'ai cuit le tout 35 min à 160°C, puis j'ai versé la caramel sur le dessus après refroidissement. J'avais beurré le moule, le démoulage s'est fait sans difficulté.

 

 

 

16 avril 2023

52/2023 : souvenir de vacances

Ce dimanche, chez Virginie, ce sont les souvenirs qui reviennent : après l'enfance et l'adolescence, c'est le tour des vacances. J'ai choisi un autre sens du mot : les "souvenirs", objets que l'on rapporte du lieu de villégiature. Chez nous, depuis des années, ce sont des magnets pour le frigo, essentiellement achetés dans les boutiques de musées. Mais il n'y a plus beaucoup de place sur le nôtre
Nos dernières vacances étaient particulières : ce voyage nous avait été offert par nos familles et amis pour nos 30 ans de mariage, et puis les magnets ne nous ont pas emballés plus que ça (avec le temps, nous devenons plus exigeants), nous avions plus de temps aussi pour choisir.
Alors, à part la "carte postale moche" pour Aurore, quelques présents pour nos proches et de petites choses à manger (un chorizo et un morceau de jambon Iberoco, entre autres), qu'avons-nous rapporté dans notre valise ?

Un carreau de céramique semblait incontournable. Nous avons visité de nombreuses boutiques de Triana, le quartier des céramistes, un antiquaire aussi, mais seuls les carreaux cassés étaient dans notre budget (bof… même s'ils avaient 150 ans…)
Et puis, dans une petite échoppe tout près de notre appartement, il y avait quelques reproductions de carreaux anciens, dont celui-ci, qui nous a paru parfaitement approprié aux circonstances :

16 avril - 4

Parmi ceux que nous avons adminé autour de la Plaza de España, je trouve aux personnages un petit air breton : 

16 avril - 1

 

Et nous avons été séduits par les azulejos de la Casa del Pilatos

16 avril - 2

La petite boutique du musée proposait des reproductions sur quelques objets, j'en ai profité pour m'équiper d'une petite gourde toute légère, qui m'évitera à l'avenir d'acheter une petite bouteille d'eau en plastique chaque fois que je passe la journée à Paris.

16 avril - 3

 

 

9 avril 2023

52/2023 : au repos

Cette semaine, nous continuons la série initiée par Virginie, en accordant un peu de repos à notre objet/personnage. Quelle bonne idée !

La semaine a été épuisante, encore plus que les autres années. D'abord les suites du bal de samedi (à notre âge, se coucher à 2h30 se paye pendant plusieurs jours), la semaine sainte, toujours bien chargée, et mon impuissance maternelle face au stress de mon étudiante, lâchée au dernier moment par l'établissement qui devait l'accueillr en stage fin mai et fort occupée, en plus de ses devoirs et exposés habituels, à boucler ses candidatures sur Mon Master (équivalent universitaire de Parcoursup), candidatures à étayer par des projets de sujets de master déjà bien fournis (titre, résumé, bibliographie et accord d'un directeur de recherches, le tout multiplié par le nombre d'universités où elle postule). Il lui manquait un nom de conservatrice, n'importe laquelle, mais ailleurs qu'au Louvre et avant 1950… autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
J'en ai été malade (vomissements, spasmophilie), j'ai passé mon mercredi à envoyer des candidatures, fouiller les archives, téléphoner aux musées (« ah non, l'archiviste est partie en retraite »), écouter des conférences dans l'espoir d'attraper le petit bout d'une piste. J'ai même interrogé ChatGPT (qui, évidemment, m'a répondu à côté). 
Tout ceci s'est réglé en fin de semaine, grâce à la lecture d'un article en ligne (vive la digitalisation, de mon temps, il fallait se déplacer dans chaque bibliothèque — mais on ne nous en demandait pas tant) et à la conservatrice de musée qui a accepté de prolonger la durée de son futur stage de master.

Alors, ce dimanche, après les 3h45 de Vigile d'hier soir, Mathurine s'est installée près de moi pour une petite sieste bien méritée.

Mathurine-6

(et puis après, on s'est remises aux fourneaux, parce que l'étudiante fête aujourd'hui ses 21 ans)

5 avril 2023

En mars…

En mars, les giboulées n'ont pas été réservées à la météo : côté santé et moral, il y a eu aussi pas mal de hauts et de bas. Un virus attrapé au boulot qui ne m'a pas lâchée du mois, des insomnies qui étaient devenues catastrophiques et qu'un traitement médicamenteux a nettement atténuées, deux bals rapprochés et intenses, le stress habituel de cette période, augmenté de celui d'Aurore, au fil des réponses négatives (ou, plus souvent, de l'absence de réponse) à ses… j'ai le fichier sous les yeux… 117 demandes de stages, de Marie (un voyage à planifier, sa recherche de studio, des soucis de cheveux et la coupe déborde), et je ne parlerai pas des actualités déprimantes. J'ai eu du mal, certains jours, à trouver quoi noter, nos vacances à Séville ont été une parenthèse bienvenue dans ce marasme, mais elles me semblent déjà bien loin !

5 avril - 3

1,2,3/ On va laisser de côté ces jours-là, où j'avais une énergie au-dessous de zéro (sortir marcher une heure m'épuisait complètement), où j'ai vu mon rhume évoluer vers une bronchite, j'ai totalement perdu le goût et l'odorat et consacré tous mes efforts à guérir le plus vite possible pour pouvoir partir en vacances (heureusement qu'il ne fallait plus de test PCR pour prendre l'avion…). J'en ai profité pour écouler tous les sachets de tisane ou de thés que personne n'aime, issus des calendriers de l'avent (curcuma, camomille…). Repos et vitamines ont porté leurs fruits, j'ai cousu et lu, rien de plus, j'étais en vacances.

5 avril - 4

4/ Guillaume et Marie partent chercher Aurore, ce qui me permet une dernière sieste au soleil. En début de soirée, je retrouve un tout petit peu d'odorat, quel soulagement !
5/ Marie nous dépose à Orly, avion à l'heure, bagage récupéré, bus… nous voici à Séville, sous la pluie, mais il fait doux et notre appartement est très chouette. Il nous reste deux bonnes heures de jour pour découvrir un peu la ville.
6/ Une grande promenade dans le parc Maria Luisa pour prendre de l'avance sur le printemps qui tarde un peu chez nous.

5 avril - 1


7/ Pour changer des poules, ce sont des paons qui viennent réclamer de la nourriture au pied de notre table.
8/ On prend de la hauteur avec la Giralda, puis on se perd avec bonheur dans les petites ruelles.
9/ Magnifique musée des beaux-arts !

5 avril - 5

10/ Notre vol n'est pas annulé, nous arrivons à temps pour que je dîne rapidement avant de repartir avec Aurore voir une mise en scène magnifique de Roberto Zuccho.
11/ Cours de viole, consort, orchestre, puis bal de Limours où nous jouons jusqu'à minuit passé… une longue journée, pleine de musique.
12/ Repos, balade au soleil, rangement des bagages aussi, il le faut bien, et puis soirée tapas pour prolonger un peu le voyage.
13/ Aurore a enfin décroché un stage de master, après des dizaines de réponses négatives, et cela promet d'être passionnant et très formateur.
14/ Après m'être énervée pendant une bonne heure, à essayer de me connecter sur un drive partagé, à grands coups de code à usage unique et de mots de passe, je retrouve dans un vieux mail un lien qui fonctionne, alléluia !
15/ Répétition de chorale : j'ai perdu tous mes aigus, je n'ai qu'un filet de voix, mais dans les graves, ça passe (pour le plus grand bonheur de la seule alto présente, enchantée d'avoir du soutien).

5 avril - 7

16/ Les graphistes viennent nous présenter la nouvelle charte graphique et toute la réflexion qui les a guidés pour créer notre logo, c'est très intéressant.
17/ Atelier de cuisine antillaise avec huit collègues, on a passé une très bonne soirée (et très bien mangé). La collègue japonaise s'inquiétait de me voir prendre le volant après mon demi verre de vin rouge pris en milieu de repas, je pense qu'elle ne serait pas montée dans ma voiture !
18/ Pour changer, un repas togolais préparé par Aurore et son équipe (avec de beaux souvenirs de leur projet), puis le bal de la St Patrick.
19/ Je teste une solution médicamenteuse pour retrouver le sommeil : réveil très difficile à 10h (on s'est couchés après minuit), somnolente toute la journée, je m'écroule dans mon lit de bonne heure, il va falloir réduire la dose ! 
20/ La mutinerie n'est pas loin : le chef se voit menacer de grève après avoir envoyé le programme de notre prochaine sortie, 3h de stage et 4h de bal ! Les négociations ont débuté, nous réclamons une baisse du breton et du médiéval et une augmentation de l'irlandais, avec l'interdiction d'enchaîner deux morceaux difficiles…
21/ Pour une fois, la météo est raccord avec le calendrier, les giboulées sont bien là (mais je réussis à passer entre les gouttes)
22/ Troisième nuit correcte, j'ai de nouveau assez d'énergie pour aller courir (15 minutes seulement, n'exagérons pas !)
23/ J'ai à peine eu le temps de déjeuner, mais j'ai réussi à boucler ce programme totalement atypique, ouf.

5 avril - 6

24/ J'ai enfin récupéré toute ma tessiture vocale (c'est encore fragile cependant, avec une petite toux persistante)
25/ Grâce au nouveau local des scouts marins situé à deux pas de l'école de musique, je peux passer discuter un petit quart d'heure avec l'équipe terrotoriale en sortant de ma répétition.
26/ Un dimanche bien tranquille, j'en profite pour planifier les menus de la semaine et préparer toutes les partitions pour les événements à venir.
27/ Blague (musicale) de premier avril prête : nous jouerons tous (sauf le chef, qui n'est pas au courant) La truite de Schubert à la place d'une danse, au bal de samedi. 

5 avril - 8

28/ Tous les 15 jours, un chercheur nous présente un projet. À chaque fois, j'apprends des choses, même si je les suis de près au quotidien !
29/ Une très belle journée printanière dont je profite en marchant dans Paris (épicerie mexicaine, mercerie, essayage de chaussures, puis virée chocolats et tissu avec Aurore)
30/ 12 km à vélo pour aller à une réunion et tester, du même coup, mon trench de pluie tout neuf.
31/ Une visite de studio avec Marie, puisque son dossier a été retenu… cuisine microscopique qui sert aussi d'entrée, équipements vétustes et nationale à 10 mètres, ça ne sera pas pour cette fois.

5 avril - 2

3 avril 2023

Tour du monde en 80 livres #13

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En mars, j'ai lu 3 livres (et relu Pennac, et puis j'ai abandonné un livre roumain trop ennuyeux et il me reste un chapitre de mon livre en cours… qui sera donc pour avril), j'ai exploré 2 nouveaux pays sur 2 continents.

le-tour-du-monede-en-80-livres-1-201x300 Source: Externe

visited 66 states (29.3%)

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1)

Mère de trois enfants, femme de ménage « profesisonnelle », Matarena porte à bout de bras toute sa famille, mère et belle-mère comprises. Son tane est plein de défauts, fainéant, ivrogne, mais pourtant elle l'aime, son Pito. Aussi, lorsqu'il rentre de sa soirée au bar, tenant à peine debout, et qu'il lui demande de l'épouser, elle se prend à rêver : une robe, une bague, un certificat de mariage encadré au mur. Au matin, Pito a évidemment tout oublié, mais pas sa vahiné, qui se lance immédiatement dans les premières démarches, tout en jonglant avec ses factures d'électricité, ses problèmes juridiques et les C'est une description haute en couleurs et pleine de vie d'un quartier populaire de Papeete que nous livre l'auteure. J'ai hâte de lire la suite ! 

France
Daniel Pennac, Le cas Malaussène. 1. Ils m'ont menti.

J'ai découvert avec bonheur que j'avais un Malaussème à lire avant le dernier, qui vient de sortir. Comment m'avait-il échappé ? Je ne sais pas, mais j'en ai profité pour relire en diagonale les derniers opus de la saga (Monsieur Malaussène, Des Chrétiens et des Maures et Aux fruits de la passion) avant de découvrir ce septième tome. Les années ont passé, Verdun est juge d'instruction, les petits derniers de la tribu, Monsieur-Malaussène, C'est-un-ange et Maracuja se sont envolés pour l'été vers des projets humanitaires au bout du monde, Benjamin prend des vacances bien méritées dans le Vercors tout en s'occupant d'un auteur à problèmes. Tout est calme… en apparence.
« Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle. » Une fois de plus, tout va de mal en pis et c'est Benjamin qui se retrouve devant le commissaire divisionnaire Legendre qui a juré de le faire condamner perpétuité.
C'est un plaisir de retrouver tous les personnages auxquels on s'est attaché, au fil des romans. Ils sont d'ailleurs répertoriés à la fin du livre, des fois qu'on en aurait oublié un ou deux. Il me tarde de lire le dernier (ou peut-être pas ? j'ose l'espérer !)

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique

Boréale a vingt ans, une mère qui l'a toujours dénigrée par rapport à sa sœur aînée, un amoureux infidèle, un travail pénible, une tante qui veut lui faire porter son enfant. Elle résiste à tout cela comme elle le peut, refusant de se conformer aux traditions, aux règles plus ou moins établies que chacun veut lui imposer. Au passage, elle observe la vie de son quartier, les prophètes et gourous qui rivalisent entre eux, la façon dont chacun tente, à son niveau, de s'élever un peu plus haut.

« Au centre-ville, les riches après avoir prié le Christ rédempteur s'étaient agglutinés dans les bars climatisés pour y faire des affaires. Les pauvres priaient Dieu et lui demandaient de leur donner la force de rivaliser avec les riches dans les affaires. Au bord des routes, les vieilles transpiraient ce qui leur restait d'énergie pour avoir aussi leur part. Elles vendaient du riz à la tasse, les cacahuètes à la boîte, du sucre en morceaux tout en songeant au jour où, par la grâce du Seigneur, elles auraient un plan d'arnaque à grande échelle. »

Boréale résiste de toutes ses forces, refuse de se conformer à sa condition de femme et de fille soumise « Il y avait là-dedans quelque chose de très lourd, un fardeau plus lourd que la Terre  que je refusais de porter sur mes épaules. »
alors c'est toute la famille élargie qui va se réunir pour la faire céder : « Qui avait donc fait résonner radio-trottoir, battu tam-tam rassemblement et martelé les heures comme un possédé pour réveiller tous les non-trépassés de ma famille ? Mais peut-être bien que nos morts avaient eux aussi fait le déplacement puisque chez nous, chaque mort a une adresse où on peut lui expédier des lettres recommandées, en plus d'une ligne personnelle sur laquelle on peut l'appeler et négocier avec lui sa protection spirituelle en contrepartie de nos offrandes. »
Pourtant, plus tard, elle se battra encore et encore.

Mars

 

Afrique

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.


Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité