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3 juillet 2021

bonheurs de juin

Un mois de juin coupé en deux : une quinzaine estivale, avec reprise progressive de nos activités et de notre liberté, pendant laquelle j'ai retrouvé (un peu) la forme), puis l'arrivée des orages, de jours de pluie, même d'un peu de froid, alors que le rythme s'est emballé, les réunions et rencontres se sont additionnées pour arriver à une dernière semaine épuisante, tout juste supportable parce que c'est la dernière avant les vacances, avec de nouveau cette impression de courir sans cesse et d'avoir 1000 choses à penser chaque jour et mon pied qui me fait souffrir de nouveau, peut-être parce que je le sollicite plus.

17 juin - 14

1/ Le hamac est ressorti (et je m'endors régulièrement dedans en fin d'après-midi).
2/ Quelques objets et vêtements vont vivre une deuxième (troisième) vie et le garage se dégage peu à peu.
3/ Enfin, je suis venue à bout de ce gros projet pour les scouts !
4/ Aurore rentre de l'internat, Marie revient du boulot (et m'embarque aussitôt pour y retourner, vu qu'elle a oublié ses clés de maison/vélo), puis Paul, qui revient signer des dossiers de camp, c'est étrange de se retrouver tous les cinq.
5/ Atelier couture Amap, j'avais proposé un petit cours d'entretien des machines, le nettoyage n'était pas superflu, même pour celles qui n'ont que quelques mois.
6/ Après avoir tardé le plus possible, nous faisons enfin notre déclaration de revenus et l'augmentation d'impôt suite au détachement de Paul et Marie est moins importante que je ne le redoutais (nous avions déjà franchi un bon palier avec leurs revenus de 2019).
7/ Un restaurant réservé, deux places de concert… la vie revient !
8/ J'apprécie toujours autant la réunion d'équipe en visio et les apartés (sérieux ou pas) qu'elle permet… ainsi que le fait de la caser entre un RV ophtalmo en urgence et ma séance hebdomadaire de kiné.
9/ Travailler avec un auteur qui peut m'écrire "la honte empourpre mon front d'albâtre" est un pur bonheur (sans parler de son travail impeccable et du respect de mes remarques).
10/ Notre ami JP passe me rendre des  ustensiles de cuisine, avec un sachet de raviolis qu'il a préparés et un petit pot de sauce : voilà notre déjeuner tout trouvé !
11/ Pendant que nos "petits" se font un pique-nique parisien, nous retrouvons l'un de nos restaurants favoris, étonnamment vide, bien que complet (ils peinent à recruter des serveurs).
12/ Le temps est idyllique (ensoleillé et pas trop chaud), le barbecue est prêt et ce soir, on regarde Lupin.
13/ Le magasin de bricolage de la ville voisine, finalement, ça se fait très bien à vélo !
14/ J'ai rechigné pour aller à notre répétition à vélo (l'étui de mon violon est malcommode à porter en bandoulière), mais le retour, à la tombée de la nuit, dans l'air parfumé de fleurs, était un régal.
15/ Du coup, je réitère avec un aller-retour au bureau (20 km), puis à l'église pour des obsèques (4 km), mais pas à l'hypermarché, parce que Marie a découvert, à 200 m de la maison, que son axe de roue était cassé.
16/ C'est presque trop tard pour les fraises, mais un peu tôt pour les cassis. Je reviens tout de même avec une jolie récolte.
17/ Enfin, on peut sortir sans masque, ça commençait à devenir intenable avec cette chaleur.
18/ Après une publication sur Thread & Needles, je reçois des nouvelles d'une ancienne cheftaine de Marie, qui l'a reconnue sur mes photos !
19/ Un conseil territorial qui souligne nombre de problèmes et questions en suspens… mais nous recevrons de l'aide pour nos projets (et en apporterons en échange), puis un concert de notre ami JP pour la fête de la musique.
20/ Depuis tant d'années que nous recevons ces amis deux fois par an, c'est la première fois que nous pouvons déjeuner dehors et on en profite !
21/ Je prends une pause de 2 minutes pour, ENFIN, mettre du dégripant dans la porte de la chambre qui grince, ce qui m'énerve depuis des mois (et dans le contact de la voiture aussi, sinon un jour on va rester bloqués quelque part faute de pouvoir tourner la clé)
22/ Séance de gym (qui devrait être plus régulière) avec Marie, je peux enfin prendre appuis sur mes orteils.
23/ Pour continuer dans mon élan de lundi, j'ai rangé l'armoire de l'étage, trié de vieux patrons, les jeux et du linge et dégagé suffisamment d'espace pour y ranger la couette de mi-saison, dont on ne sait que faire quand elle n'est pas sur notre lit.
24/ Comme c'est l'été mais qu'il fait assez froid pour aprécier la chaleur du four, je prépare un grand plat de légumes farcis.
25/ Le voisin du fond de jardin, que nous voyons rarement, passe avec un géomètre pour vérifier la limite de nos propriétés et nous apprend un peu plus sur l'histoire de notre lotissement (ses parents avaient acheté un immense verger pour y installer leurs troupeaux). Effectivement, le mur n'est pas à nous. En revanche, notre maison doit valoir beaucoup plus que nous ne le pensions (le prix fixé pour le terrain voisin est ahurissant, j'espère juste qu'il ne sera pas acheté par un promoteur).
26/ Ça faisait si longtemps que je n'avais pas eu le soutien de l'alto en plus du violoncelle pour animer la messe !
27/ Début de la semaine "marathon de fin d'année – on rencontre des vrais gens" : l'anniversaire d'une amie, puis la réunion de l'équipe compas d'Aurore qui nous présente leur camp.
28/ Paul et Alice ont eu une réponse positive pour l'appartement qu'ils préféraient, ouf ! Ils ne seront pas à la rue.
29/ Enfin, une bonne nouvelle pour l'avenir du territoire scout !
30/ Une matinée de travail "en présentiel" (avec transport de mon énorme ordinateur), suivi d'un déjeuner au restaurant avec Aurore : parfois, sacrifier mon mercredi a du positif.

 

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25 août 2021

Abécédaire des vacances N-S

N comme Névache, que nous avons d'abord découvert du haut du sentier de Côte rouge, en venant du col du Granon

25 août - N2

puis deux jours plus tard, en partant cette fois de ce charmant village

25 août - N

O comme une fleur au nom original l'œillet négligé

25 août - O

 

ou comme les Orgues de la cathédrale d'Embrun

25 août - O2

 

ou, moins drôle, mon petit ongle devenu bleu après une longue descente (bien douloureuse sur la fin), qui a été la raison (avec les courbatures de Marie) d'une journée de pause dans nos randonnées, pour visiter Boscodon et Embrun

25 août - O3

 

P comme l'autre nouveauté de cette semaine en montagne : le Purpura d'effort. 25 km de marche, 1000 m de dénivelé, la chaleur (relative, ce n'était pas la canicule) dans la vallée, des chaussettes qui me serraient aux mollets, j'ai d'abord cru à un coup de soleil (j'aurais marché dans des plantes photosensibilisantes, ou le produit anti-taons, mais dans ce cas, pourquoi étais-je rouge sous les chaussettes ?) ou des aoûtats, mais ça ne grattait pas… j'ai trouvé la réponse le lendemain matin sur internet.

25 août - P

 

Q comme cette photo où nous sommes tous les Quatre (une randonneuse a proposé de nous photographier) : notre ami (et ancien prof d'histoire-géo au lycée) passe tous ses été près de Briançon et est toujours partant pour nous faire découvrir une nouvelle balade, nous nommer les sommets, les glaciers, nous informer sur la possiblité de voir des bouquetins, nous raconter l'histoire des lieux (les anciennes mines, les soldats qui surveillaient la frontière avec la Savoie…)

25 août - Q

 

R comme le Régiment des Gardes Écossais, qui parcourait cette semaine-là les rues de Briançon

25 août - R25 août - R2

 

ou comme la belle Rivière de la Clarée, à l'eau si transparente

25 août - R3

S comme le Sentier, parfois facile à suivre, parfois à peine visible dans l'herbe ou dans les cailloux, il faut alors guetter le moindre indice

25 août - S3

 

comme le lac Serpent, au-dessus du Laramon

 25 août - S

 

ou les Sommets des Écrins que l'on admire au loin

25 août - S2

 

 

12 septembre 2021

Défi 52/2021 : Émotion

Un mélange d'émotions : l'épuisement d"'une fin de journée de travail en pleine rentrée, l'envie d'un moment de calme, qui m'a poussée à mettre mes deux petits (3 et 6 ans) surexcités devant 2 épisodes de Petit Ours Brun, histoire de me faire un thé avant d'attaquer les devoirs de CP et la préparation du dîner, le bonheur de cette troisième grossesse débutante et la fatigue qui allait avec. J'ai inséré la cassette dans le magnétoscope, j'ai allumé la télé… et je suis restée sidérée par ce que je voyais. C'est la peur qui a pris le dessus, l'angoisse d'une troisième guerre mondiale qui allait forcément arriver (heureusement, Paul et Marie étaient partis jouer dans leur chambre, à l'autre bout de l'appartement).

12 septembre - 1

11 septembre 201, tout le monde se souvient du moment où il a appris la nouvelle.

 

3 novembre 2021

Bonheurs d'octobre

Après une rentrée difficile (je constate que je ne suis pas la seule à la ressentir ainsi), tout s'est peu à peu mis en place en octobre. Une journée de télétravail hebdomadaire m'a permis de souffler, j'ai aussi retrouvé un meilleur rythme. En revanche, la préparation de la journée scoute du 24 a été intense, les vacances ont été bienvenues. Nous voici à présent bien entrés dans l'automne, pluie, froid et vent, la cheminée a repris du service (il faut que j'appelle le ramoneur…)

3 novembre - 1

1/ Un changement de bureau rondement mené, avec notre régisseur : en trois heures, les meubles sont déplacés et les cartons vidés, et je me vois décerner le prix du déménagement le mieux préparé.
2/ De passage au Havre, histoire de profiter de la tempête en bord de mer… une visite à notre convalescent, une petite réunion scoute en visio, un baptême de paquebot et deux-trois bricolages pour ne pas perdre la main.
3/ Une grande sortie sur le port pour s'aérer (et se faire arroser, un peu), puis un bref passage à la Roseraie avant de reprendre la route pour retrouver Aurore (en week-end scout).
4/ Première réunion territoriale, pour faire connaissance.
5/ Après huit ans à avoir froid, j'apprécie d'être dans un bureau bien chauffé.
6/ Un après-midi à visiter des magasins de mobilier, bricolage, chaussures et trouver tout ce que j'avais sur ma liste.
7/ Enfin, nous avons réussi à trouver une date pour fêter le départ en retraite de deux collègues. Et j'ai terminé de coudre les sacs que je leur destine.
8/ Moins de 10 minutes pour choisir et commander mes nouvelles lunettes, pendant qu'une autre cliente essaye tout le magasin…
9/ Une fin d'après-midi tranquille, à mettre la dernière main à la préparation de l'escape-game (dans quoi nous sommes-nous lancés ?)
10/ Plus de peur que de mal, lorsque mon escabeau bascule alors que je maniais le taille-haie : rien de cassé, un coude écorché et quelques bleus, mais il faut vraiment que l'on ratiboise le laurier-tin !
11/ Une soirée "randonnée nocturne-danses" se prépare pour Halloween, un bon moment en perspective !
12/ Une jeune chercheuse, que nous acueillons pour deux ans, a besoin de se loger, une amie a un studio à louer, et je pense qu'elles sont faites pour s'entendre !
13/ Je récupère un matériel précieux pour l'escape-game : coffres fort, lampe UV, cryptex !
14/ Désormais, le jeudi, c'est télétravail et je savoure ma journée sans courir, sans stress dans les transports.
15/ Les filles sont de sortie, nous allons manger une fondue/raclette, après tout, il fait déjà très froid le matin… (et l'avantage du resto, c'est que ça ne sent pas le fromage dans la maison)
16/ Deux jeunes filles viennent tester l'escape-game… et heureusement car je m'aperçois qu'il faut légèrement revoir les énigmes. Mais le timing prévu est correct.
17/ Un tour d'étangs au soleil avec Marie, avant de voir ensemble comment caser son patron dans une chute bien trop petite, ou comment contourner la difficulté de façon créative.
18/ Aurore a oublié son portefeuille et ses clés hier soir, je n'ai pas trop le temps d'aller les lui porter cette semaine, mais mon collègue me rappelle que sa femme travaille tout près du lycée (les bénéfices inattendus de la pause-café).
19/ Une vendeuse qui m'aide à trouver une solution pour offir un chèque cadeau malgré le site en reconstruction. Chaque matin, je me demande si j'arriverai au bout de mes tâches de la journée et… pour l'instant, j'y arrive (mais la semaine infernale est loin d'être terminée)
20/ Après une nouvelle journée passée à courir, tout est prêt pour le pot de départ de mes deux collègues, la date n'est pas idéale pour beaucoup, mais quelques anciens sont venus et nous nous retrouvons avec plaisir.
21/ La tempête a bien perturbé notre nuit, mais il n'y a pas de dégât dans le jardin ni sur la maison. Et vu toute la pluie qui tombe, je suis ravie de travailler à la maison (surtout que ce n'est pas la joie côté trains non plus).
22/ Dernier jour de travail, un petit tour au marché et me voilà en vacances !
23/ Marie nous accompagne pour baliser notre randonnée de demain, il fait beau et la forêt n'a pas souffert de la tempête : ni boue, ni arbre tombé au travers du chemin.
24/ Un soleil radieux, des participants enthousiastes, une belle journée !
25/ Un après-midi couture avec Marie, qui commence à bien maîtriser la machine.
26/ À peine arrivés au Havre, nous invitons un ami à dîner, pour passer un peu plus de temps à discuter que 3 minutes dans sa pharmacie entre deux clients, et nous passons une bonne soirée.
27/ Encore un sublime coucher de soleil sur la mer, je ne m'en lasse pas ! 
28/ Une petite journée chez mon Papa, pour découvrir sa nouvelle maisonn en espérant que la prochaine visite ne sera pas dans un an !
29/ De retour chez nous, nous embarquons nos amis musiciens vers le parking du cimetière pour accueillir les participants à la "marche des sorcières" et les faire danser.
30/ Dernier passage à la Roseraie. J'ai retrouvé mes souvenirs d'enfance : je suis née dans cette clinique, je m'y suis beaucoup promenée avec mes grands-parents, j'ai joué à cache-cache dans le grand jardin avec mes cousins, il me semble que rien n'a changé.
31/ Une journée entre cuisine, couture et téléphone (heureusement que Paul est au Havre pour finaliser le bail !)

 

23 septembre 2021

Le petit dernier

Pour la participante la plus assidue des ateliers couture de l'Amap, qui a trimballé sa machine à coudre et tout son matériel malgré son gros ventre, qui a réussi, parfois à la dernière minute, à faire garder son petit bonhomme de 3 ans, qui nous fait profiter de sa bonne humeur et de son accent chantant, il fallait marquer le coup et souhaiter la bienvenue à Arthur !

23 septembre - 123 septembre - 2

Je me suis un peu loupée sur les dimensions, cette trousse est plus petite que celles que je couds habituellement. Un jour, je prendrai des mesures, au lieu de couper au jugé.

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26 septembre 2021

Défi 52/2021 : Bestioles

Mes quatre ennemis du moment, à divers degrés :

Ceux qui nous envahissent le soir, je ne sais pas pourquoi ils sont si nombreux cette année ; maladroits, ils se cognent sur les murs, les vires, ou carrément sur nous, impossible de les faire sortir par la fenêtre ouverte. Mais à la différence de leurs cousins moustiques de petite taille, ils ne piquent pas et ne viennent pas nous siffler aux oreilles.

26 septembre - 1

Celles qui ont envahi les framboisiers, après s'être attaquées à la rhubarbe, elles ne semblent pas faire de dégâts, il suffit simplement de secouer doucement les branches avant de cueillir les framboises, de peur d'en toucher une et qu'elle n'envoie son liquide puant sur les fruits (ce n'est encore jamais arrivé). À Épinal, Marie devait lutter contre les punaises américaines qui rentraient le soir dans sa chambre et pulvérisait de l'huile essentielle de menthe pour les repousser.

26 septembre - 2

Enfin, celles pour lesquelles je n'ai aucune pitié (est-ce qu'elles en ont pour mes courgettes ? Ou mon basilic ?), elles sont énormes, nombreuses (pas étonnant, avec toute cette pluie), dévorent une courgette de belle taille en une nuit. Je les embroche, je les noie, je les empoisonne, mais surtout je ne les touche pas, beurk !

26 septembre - 326 septembre - 4

19 septembre 2021

Défi 52/2021 : Bijou

Hier, j'ai eu une idée, mais j'étais déjà loin à vélo et je n'ai pas eu le courage de faire demi-tour…

Il y en a une, ici, qui passe un certain temps sur les sites de bijoutiers, à chercher le modèle de ses rêves. Elle a encore du temps, elle ne retirera les boucles d'acier que dans six mois. Le perçage a été fait dans les règles de l'art, dans un salon réputé pour son hygiène rigoureuse, la cicatrisation se passe bien. Reste à choisir de l'or de qualité : j'ai eu tant de problèmes avec les bijoux fantaisie de mon adolescence que les boucles d'oreilles me sont interdites pour toujours.

19 septembre - 1

24 octobre 2021

Défi 52/2021 : par ma fenêtre

C'est ce que demande Virginie aujourd'hui : que voyez-vous par la fenêtre ?

La fenêtre de la cuisine me donne un rôle de "concierge" : lorsque je cuisine (l'évier est sous la fenêtre et le plan de travail juste à côté), j'ai toute la rue en enfilade. Impossible, lorsqu'on détecte un mouvement, de ne pas lever les yeux ! 

24 octobre - 1 (2)

 

Et de celle de notre chambre, au-dessus, c'est le grand châtaignier, qui met en valeur les levers de soleil hivernaux.

24 octobre - 1 (1)

 

28 novembre 2021

Défi 52/2021 : cocktail

Jamais je ne bois de cocktail, sauf si l'on considère que le traditionnel punch de notre fête de la placette en est un ? Bon, une seule fois par an, et ça me monte tout de suite à la tête. Je cherchais donc comment illustrer le thème du jour, lorsque mes yeux sont tombés là-dessus :

28 novembre - 1

Nul doute que nous sommes tous fatigués, stressés, en manque de vitamines. Mais on se soigne !

(Aurore m'a d'ailleurs suggéré hier de remplacer les chocolats des calendriers de l'Avent par des compléments alimentaires)

4 octobre 2021

Bonheurs de septembre

En relisant cette liste, je trouve qu'il a été long, ce mois de septembre ! Nous avons basculé de l'été à l'automne (surtout depuis deux jours où nous attendons avec impatience la remise en route du chauffage), il y a eu quelques belles soirées festives, des retrouvailles. En revanche, le retour au bureau est difficile pour moi (hormis la joie de revoir les collègues), beaucoup de petites contrariétés, pas mal de trains supprimés, un changement d'ordinateur qui traîne en longueur, de très mauvaises nuits et déjà la fatigue qui s'accumule. De petits soucis de santé aussi, être à l'abri des virus pendant une si longue période a mis à mal mon immunité, il va falloir repasser par les rhumes, angines, gastro…

4 octobre - 1

1/ Départ pour l'internat, chargées de sacs et de cartons de livres, un étage de moins à monter, une vue sur la Tour Eiffel à défaut du parc et du coucher de soleil.
2/ Mon nouvel ordinateur est arrivé, j'ai réussi à installer le clavier, la souris, quelques fichiers… pour l'écran (déjà sur mon bureau lundi), il faudra attendre le câble.
3/ Belle soirée scoute, nous accueillons notre nouveau DT (enfin !) et déjà quelques anciennes/nouvelles coéquipières en renfort de notre toute petite équipe.
4/ Un tour chez Ikea pour combler les manques de la chambre d'internat d'Aurore, puis j'accompagne Marie se faire percer les oreilles, je rencontre une ancienne collègue et reste si longtemps à papoter sur le trottoir que Marie se demande où je suis passée (j'allais juste acheter de la vergeoise aux Moulins), enfin un apéritif d'anniversaire de mariage avec nos filles.
5/ Nous retrouvons, après 18 mois, nos amis de Rueil, quelques heures de discussions denses pour se remettre à jour (le téléphone ne suffit pas toujours).
6/ Et c'est la reprise de Calibeurdaine : nous avons oublié nos partitions, il faut se concentrer pour jouer de mémoire – ça va, les réflexes sont toujours là – et nous nous appliquons pour donner envie à une nouvelle accordéoniste de nous rejoindre.
7/ J'ai deux collègues qui ont passé leurs vacances d'enfant dans la vallée de la Clarée, leurs familles y ont encore des châlets !
8/ La satisfaction d'avoir taillé l'hortensia grimpant, désherbé un peu, et porté tout cela à la déchetterie.
9/ La tablée du déjeuner au bureau, qui s'était bien désertée depuis quelques années, reprends vie avec tous ces nouveaux arrivants.
10/ Après une très mauvaise nuit, je me félicite d'avoir décidé de télétravailler aujourd'hui et de pouvoir me lever tard tout en étant à 9h devant mon écran.
11/ La bibliothécaire réussit à régler mon problème de réservation (voilà deux fois que je réserve un livre fantôme, si bien que je voyais passer depuis fin les retours/emprunts des 4 exemplaires en rayon sans jamais voir arriver mon tour).
12/ Pour les scouts, je me rends à la messe de rentrée d'une autre paroisse : le nouveau curé, installé ce dimanche par l'évêque, se souvient très bien de notre messe commune (en bout de pistes d'Orly, interrompue toutes les 3 minutes par un avion), beaucoup de gens viennent me parler grâce à mon uniforme (anciens scouts de tous âges, scouts d'Europe, parents intéressés), je discute par hasard avec la secrétaire que je voulais justement contacter et au retour, passant par le vid-grenier du village, je trouve pour un prix modique du matériel pour le grand jeu que nous organisons. Comme tout ne peut être parfait, le train que je comptais prendre est annulé (il n'y en a qu'un par heure) et Guillaume doit venir me chercher, or j'avais déjà loupé le train ce matin (bilan écologique = 0/2).
13/ Pendant qu'Aurore et Guillaume sont à l'Olympia (elle l'aura attendu, son cadeau d'anniversaire 2019), je prépare notre matinée de marche avec un autre animateur Cléophas : une étape réglée !
14/ Après le grand rassemblement de moustiques dans notre chambre la nuit dernière, je me souviens avoir récupéré une moustiquaire à Ste Adresse l'automne dernier et je trouve très vite une solution pour l'installer sur notre lit (pas de 2e nuit blanche, par pitié)
15/ Je me motive pour faire ma virée parisienne prévue depuis l'été : marché St Pierre, Fil 2000. J'y vais en sandales et sans blouson et me fais surprendre par un gros orage, je trouve encore l'énergie de marcher jusqu'à la rue Neuve du Temple pour m'acheter un sac à dos pour ordinateur, je rentre contente mais épuisée (avec un petit 38,5°, aïe !)
16/ Petit mal de gorge, petite fièvre, petites courbatures… donc test covid, négatif, ouf ! Et une réponse positive pour une salle paroissiale : gros soulagement.
17/ Je m'installe pour ma journée de télétravil sur le bureau de Marie : une chaise confortable, une jolie chambre ensoleillée, que demander de plus ?
18/ La fièvre étant revenue, je passe 5h aux urgences, seul moyen de consulter un médecin et faire des analyses un samedi. Je repars un peu rassurée (et hop, un 2e test antigénique !) avec un traitement et me repose suffisamment l'après-midi pour profiter d'une joyeuse soirée d'anniversaire. Nous rentrons à pied car notre carrosse s'est transformé en citrouille (nous avions prévu de rentrer — à pied — avant minuit mais une grosse averse nous a un peu retardés).
19/ Réveil à 7h, ça pique ! Un aller-retour à Jambville pour un temps spi avec les compas, très en forme et très participants, retour à 11h pour déguster un magnifique plateau fromages-charcuteries-légumes-fruits avec tous nos jeunes pour l'anniversaire d'Alice, puis conduire nos Lyonnais à Paris (enfin, aux portes de Paris-sans-voiture) bien en avance pour leur train. Il nous reste le temps d'aller cueillir des mûres : c'est chouette de se lever tôt le dimanche !
20/ J'attaque un grand rangement de mon bureau avant déménagement, objectif : une étagère basse en moins.
21/ Une visite surprise de ma collègue pendant 29 ans (retraitée depuis avril) et… le passage miracle d'un nouvel électricien qui rétablit l'éclairage (en panne depuis août) de notre étage en deux minutes : c'est Versailles !
22/ Toute penaude, j'apporte au bijoutier la montre d'Aurore que je ne réussis pas à refermer après avoir changé la pile. Il la referme (non sans mal car le boitier s'est légèrement déformé à l'ouverture) gratuitement. Désormais, les filles iront chez lui pour cette opération : cette marque de montres est capricieuse.
23/ En triant, je retrouve des lettres d'auteurs que je vais conserver, ainsi que quelques livres qui seront utiles à Aurore.
24/ Un apéritif sur la terrasse, pour une fois qu'il fait bon et que nous avons le temps.
25/ Reprise des cours et répétitions de musique, c'est agréable de se retouver (mais fatigant !)
26/ Une séance de couture avec Aurore, qui prépare sa petite boutique pour les scouts. Marie s'y est mise elle aussi, du coup nous étions à l'étroit.
27/ Toujours dans le tri et les cartons, je retrouve un calendrier offert par un imprimeur, illustré de fausses couvertures de livres "perles des libraires". Je ris toute seule en imaginant les présenter à Aurore.
28/ Notre premier directeur et fondateur est venu visiter le petit pavillon qui porte son nom, inauguré en juillet (une sorte d'AirBnB pour les chercheurs ou musiciens de passage), je suis donc restée plus tardivement pour le rencontrer, nous sommes désormais bien peu nombreux à avoir connu "son" époque. Il n'a pas changé et trouve toujours tout "formidable".
29/  Enfin, j'ai pu voir ma dermato, elle me prescrit un traitement pour mes ongles… mais il a été interdit à la vente il y a 48h, me dit la pharmacienne… mais je trouve la raison sur internet, il s'agit juste de la fameuse contamination à l'éthylène de graines de sésame, les lots incriminés ont été retirés du marché mais d'autres vont arriver très bientôt.
30/ Je partage mon trajet du matin vers la gare avec notre jeune voisin, il me parle de ses études qui semblent bien lui plaire pour l'instant.

10 octobre 2021

Défi 52/2021 : une fleur rouge

Alors, normalement, j'aurais dû vous montrer mes anthuriums en fleurs… mais ce sont des ingrats ! J'ai divisé le pied en juin, je leur ai préparé des pots, j'ai soigné mon mélange de terre et de sable, je les ai plantés confortablement, ils sont devant une fenêtre sans soleil direct, je leur ai mis un peu d'engrais, mais ils ne font que des feuilles. À chaque nouvelle pousse, j'espère, et chaque fois je suis déçue.

10 octobre - 2

Mon rosier rouge fait grève des fleurs lui aussi, je sens qu'il ne va pas passer l'hiver !
Tant pis, j'ai parcouru le quartier et plutôt que des roses rouges classiques, j'ai choisi des églantines, j'aime beaucoup cette forme rustique du rosier.

10 octobre - 1

5 décembre 2021

Défi 52/2021 : Nature morte

Lorsque j'ai annoncé le thème de ce dimanche, mon étudiante en histoire de l'art s'est enthousiasmée : « On va reproduire un tableau de peintre hollandais ». Ensuite, elle m'a montré les tableaux auxquels elle pensait : des volailles pendues par les pattes… on oublie. Des huitres et des citrons… bof, personne n'aime ça. Un crâne… introuvable.

Nous vous présentons donc une nature morte végane :

5 décembre - 1 (1)

Mise en scène installée en 5 minutes, parce que l'étudiante rentre de WE scout
— froid et pluvieux – et a une étude latine à boucler avant ce soir

 

23 janvier 2022

52/2022 : sous un chêne

Cette année, parmi les thèmes concoctés par Virginie, il y a des phrases tirées de ses lectures (ou de celles de Mirovinben).

« N’oublie jamais que le meilleur moyen de combattre le mal de mer, c’est de s’assoir sous un chêne », Gilles Legardinier, Une Chance sur un Milliard.

Bon, cette semaine, ce n'est pas le mal de mer que j'ai décidé de combattre, mais la déchance physique bien réelle depuis plus d'un an, entre les confinements qui ont mis fin à mes courses plus ou moins régulières, l'arthrose du pied, puis cette opération (ratée ?) depuis laquelle je ne fais pas un pas sans souffrir… de nouveau, je m'essouffle en montant un étage, en grimpant une petite côte à vélo, et les kilos perdus en 2020 se sont réinstallés. Je fais un peu de gym avec Marie mais beaucoup d'exercices sont compliqués quand on ne peut pas prendre appui sur les orteils. Alors ce matin, j'ai chaussé mes baskets (qui ne me font pas mal au pied, au moins) et j'ai repris le programme à la base (1 min de course, 1 min 30 de marche) dans la forêt, à la recherche d'un chêne.

Et j'en ai trouvé quelques-uns, même s'il y a une forte majorité de châtaigniers (la maladie de l'encre fait des ravages) et de hêtres.

23 janvier - 1

 

22 mai 2022

52/2022 : petits et grands projets

Cette semaine, c'est Loulou qui a choisi le thème, mais le récapitulatif sera toujours chez Virginie.

Je vais commencer par le grand projet : notre traversée de la France en juillet, pour un rassemblement scout, précédé (et peut-être suivi) de quelques jours pour découvrir le pays basque visiter deux personnes chères qui sont parties là-bas. Nous avons commencé à réserver nos hébergements, c'est déjà un début !

22 mai - 7

Et le petit projet du jour (qui m'a tout de même demandé pas mal d'efforts) : arranger un petit coin de jardin, au bas de la clôture.

Arrachage des herbes en tous genres, puis des racines avec l'aide de la houe, épandage de compost, puis semis de graines de cosmos et arrosage. Il n'y a plus qu'à attendre que ça pousse…

22 mai - 222 mai - 3

22 mai - 422 mai - 5

 

 

22 février 2017

Couture utilitaire

La couture au quotidien n'est pas toujours enthousiasmante, mais dans ces cas-là, c'est bien pratique de savoir coudre !

Je ne parle même pas des boutons qui se détachent, des pantalons qui s'usent, des coudes de pulls à renforcer, des manches de chemise trouées au niveau du poignet (un mystère, je suppose que c'est le bord du bureau qui frotte toujours au même endroit, dans ce cas, je mets une pièce confectionnée avec l'intérieur de la poche de poitrine et c'est reparti pour quelques années)…

… mais quand Aurore a décidé quelque chose, inutile d'essayer de la faire changer d'avis ! La jupe rose pour sa confirmation, exactement semblable à sa jupe noire de concert, je n'ai eu qu'à commander du jersey et relever un patron, trop facile !

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Le bandeau en laine… j'avais dit « oui, on verra » mais elle m'a apporté aussitôt un pull qu'elle ne mettait pas et est revenue à la charge, jour après jour, jusqu'à ce que je m'exécute.

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Enfin, mère indigne qui assume : Marie m'avait demandé il y a longtemps de remplacer la pochette intérieure de sa boîte de violoncelle, trop petite pour y ranger un crayon et ne fermant pas en haut. D'autre part, j'avais bricolé vite-fait (il fallait protéger le parquet tout neuf) à ses débuts un cale-pique provisoire : une planche en pin de récup sur laquelle j'avais vissé un bout de sangle pour le pied de la chaise… provisoire qui a duré 11 ans ! À Noël, enfin, elle a reçu un beau cale-pique (et transportable). J'ai sorti une chute de velours, de la doublure, récupéré les velcros de l'ancienne pochette et confectionné un étui à colophane-crayon-cale-pique digne de ce nom. La boîte étant doublée de molleton, il suffit de scratcher la pochette là où il y a de l'espace (pas facile de photographier du noir).

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30 juin 2017

Bilan de la semaine

Samedi : fête de la musique.

En m'asseyant dans l'auditorium, j'ai la vague impression d'y avoir passé, ces dernières semaines, plus de temps que dans mon salon (ça tombe bien : c'est climatisé !) Programme du jour (réparti entre les divers membles de la famille ) : une ordination à Notre-Dame de Paris, un consort de violes, une animation musicale pour la fête des quartiers, un concert de musique de chambre, un autre d'orchestre symphonique, une soirée barbecue entre copains, un bal folk, une soirée bien arrosée suivie d'une nuit blanche. Je vous laisse le soin d'attribuer à chacun ses occupations.

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Dimanche : on se repose !

Et une réunion scouts, histoire de ne pas faire de grasse matinée trop longue.

Lundi :

Aurore, fatiguée, se réveille à 10h50 (elle s'est endormie vers 22h la veille) et arrive en retard au collège pour la première fois de sa vie. Elle avait pourtant programmé radio-réveil et téléphone !

Mardi :

Affectation au lycée, bonne nouvelle !

Déménagement de l'école où Paul effectue son stage = rencontre brutale entre un pilier de béton et l'arrière du break, mauvaise nouvelle ! Vu l'âge de la voiture, l'assurance ne prendra certainement pas en charge les réparations, du coup est-il bien judicieux de conserver une assurance tous risques ? Déménagement de nos voisins les plus proches, après plus de 13 ans (pile comme notre voiture, tiens), ils vont nous manquer !

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Mercredi :

Un voisin bricoleur redresse un peu la carrosserie, remet en place le pare-chocs, la voiture tiendra le coup jusqu'à ce qu'on lui trouve une remplaçante. Aurore révise et fait de l'alto. Je couds en série. Nous affrontons la foule du premier jour des soldes pour acheter une robe de bal qui aura besoin de beaucoup de retouches mais dont le prix dérisoire ne vaut même pas l'achat du tissu. Repas de fin d'année de la chorale. Un bébé de 42 jours, c'est vraiment tout petit !

Jeudi :

Réunion d'équipe mensuelle, suivie du traditionnel repas d'équipe, suivi d'un après-midi pas trop productif (il y avait des bières et des fromages belges). La calculatrice d'Aurore tombe en panne de piles au milieu de l'épreuve de maths (je lui avais vaguement conseillé de les changer mais je n'ai pas été assez insistante)… eh bien pour une fois, elle notera tout le détail de ses calculs sur sa copie, ce qui lui vaudra peut-être pas mal de points. De toutes façons, elle a déjà son brevet avec mention AB. Je dois me motiver pour aller au Pilates, Marie a jeté l'éponge depuis le début de son stage.

Vendredi :

Marie commence toujours à 6h45, même si elle ne doit effectuer que deux heures de travail pour finir sa semaine. Elle en profite donc pour passer au marché puis venir déjeuner avec moi. Ce soir, on fête la fin du brevet, la saint Paul et l'orientation de notre "presque plus" collégienne.

Pas de doute, c'était une fin de mois de juin !

16 juillet 2017

Rendez-vous d'Anne : avoir la main verte

… ou pas. Non, décidément pas. Je n'ai jamais pu garder une plante en appartement plus de quelques mois. Mon jardin est envahi d'adventices et de ravageurs. Je devrais peut-être dire que je plante du liseron, des pissenlits, de la cardamine hirsute, des renoncules, du lierre, des orties, de la petite benoîte (je n'ai pas la main verte mais j'aime à savoir ce que j'arrache) ou que je pratique l'élevage de limaces ou de chrisomèles du romarin.

Nos plants de tomates attrapent le mildiou trois ans sur quatre, ceux de potiron ne donnent qu'un seul fruit, pas bien gros, nos pommiers ne fleurissent pas (mais nous savons enfin pourquoi), nous avons récolté moins de haricots que ceux que nous avions enfoui en terre (autant manger les semences !)

Alors, forcément, je m'émerveille devant ces deux orchidées qui nous ont été offertes et refleurissent, encore et encore… parce que c'est une fleur qui se porte d'autant mieux qu'on oublie de s'en occuper ?

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28 août 2017

Odeur des pluies de mon enfance *

Lorsque je vais courir (écrivons plutôt "lorsque j'allais courir", quoique le kiné m'a redonné de l'espoir**), il y a un passage, juste au début du tour de l'étang, où je me retrouve instantanément à 7, 8, 9 ans, dans la cour de mon école primaire : l'odeur des peupliers !

Certaines odeurs ont cette faculté de nous projeter dans le passé et tout revient à la mémoire, les émotions, les images…

Début juillet, je cueillais des groseilles, accroupie dans l'herbe un peu haute. C'est l'herbe de mon jardin, je la connais, je la tonds (plus trop, en fait) ou l'arrache depuis 14 ans. Alors pourquoi, ce soir-là, l'odeur de cette herbe piétinée m'a-t-elle renvoyée en arrière ? J'avais 12 ans, j'étais en camp scout, le soir, après le repas, quand la nuit va tomber, juste avant la veillée, le feu n'est pas encore allumé, on rentre sous la tente pour prendre un pull et une lampe de poche, cette odeur l'herbe écrasée dans l'humidité du soir…

Et ce mois-ci, dans la salle d'attente du kiné, cette odeur de désinfectant, probablement commune à tant de lieux médicaux… mais non, ça ne sentait pas comme au labo d'analyses, ni comme l'hôpital ou la clinique, ça sentait exactement la maternité de Versailles et j'ai ressenti ce mélange d'excitation, de peur, de douleur et de joie qui précède la naissance d'un enfant.

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* contrairement à René Guy Cadiou, je resterais bien en vacances un mois de plus ! Il faut dire qu'à son époque, la rentrée devait se situer fin septembre. J'ai retrouvé mon cahier du jour de CE2, date de la première page : lundi 19 septembre (je ne dirai pas quelle année…)

** mais j'en ai pris pour 4 à 6 mois de massages hebdomadaires

 

 

10 août 2017

les 10 du 10 : Détourné/recyclé

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford pour ce mois d'août :

Vous savez bien: l'objet qui, temporairement ou définitivement, est utilisé non pas pour sa fonction première, mais pour un tout autre usage: le crayon qui se retrouve -temporairement - pique-chignon, ou la vieille chaussure recyclée - définitivement - en pot de fleur.... Le système D et la créativité, autrement dit !

Facile, me suis-je dit ! Je passe mon temps à détourner des objets, le système D, c'est ma seconde nature… eh bien heureusement que j'avais un peu anticipé car il m'a fallu réfléchir toute la journée d'hier !

10 août - 1

En début de semaine, un problème de taille s'est posé : comment peindre le haut des murs et le plafond au-dessus de la baignoire ? Ordinairement, j'aurais utilisé l'escabeau, 2 pieds dans la baignoire, 2 pieds dehors, un peu acrobatique certes, mais je l'ai fait enceinte de 8 mois (beaucoup plus jeune et plus souple aussi…). Oui, mais non : la baignoire est en acrylique, je crains de la rayer, ou pire de la casser, et puis de toutes façons elle est plus étroite au bout, l'escabeau ne passera pas. Alors, on détourne : une chaise-haute (qui nous sert encore parfois à asseoir des petits à table, mais est surtout très pratique au quotidien, pour être à bonne hauteur pour éplucher, couper, écosser ou pour atteindre un placard un peu trop haut). Et pour éviter d'abîmer la baignoire : les boîtes à œufs que je venais de jeter au recyclage !

10 août - 3

Détournement / système D encore : la porte de la douche qui ne tenait plus fermée, la bande aimantée a perdu toute sa puissance et impossible de lui trouver une remplaçante (l'obsolescence programmée, ma bête noire). Une pince à linge amputée d'une partie de son extrémité et le tour est joué (ça intrigue pas mal nos invités)

10 août - 5

Détournement de cumulus en tableau aimanté, j'y accoche mes morceaux de patrons en cours d'utilisation, mes carrés Dear Jane pas encore photographiés, mes listes pour la mercerie…

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Détournement d'une barre de crédence de cuisine : accrochée au plafond, elle accueille sur cintres les vêtements qui ne vont pas au sèche-linge, quelques heures après je n'ai plus qu'à les plier !

10 août - 4

En plus de la chaise-haute, j'ai conservé quelques biberons dans mon placard de cuisine ; plus personne ne boît dedans, mais c'est très utile pour mesurer avec précision les petites quantités de liquide, surtout quand je réduis les proportions d'une recette (et puis au moins, je suis sûre de l'exactitude de mes mesures… je vous ai parlé du verre-mesure que nous emmenions en vacances, qui augmentait les mesures de 50 % ? Oui, oui : 200 g de farine pesaient en réalité 300 g, j'ai eu un doute quand 70 cl de lait ont vidé la brique que je venais d'entamer)

Passons au recyclage…

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Notre atlas routier était au bout du rouleau : couverture maintes fois recollée, reliure déchirée, mais surtout, complètement obsolète : c'est incroyable le nombre d'autoroutes qui ont ouvert depuis 2000 ! Alors, oui, il y a le GPS, mais notre voiture n'en est pas équipée, nous utilisons nos téléphones et il n'y a jamais de réseau lorsque nous sommes perdus ! Et puis c'est utile de savoir lire une carte, j'ai donc commandé un atlas tout neuf, tout beau, mais je ne jette pas l'ancien, il peut encore servir comme matériau de bricolage. Et pour commencer, une guirlande de petits bateaux pour agrémenter notre coin bureau.

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Pour stocker mes carrés Dear Jane (après photographie donc…), cette boîte de pastilles pour lave-vaisselle est pile aux bonnes dimensions. Un peu de kraft gommé pour la renforcer, du vernis-colle datant de l'époque où je pratiquais un peu le serviettage et des chutes de tissus bleus, c'est plus joli comme ça !

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Recyclage des restes du camp louveteaux : la baguette, sortie du congélateur, tartinée de moutarde (j'en ai mis un peu trop), quelques rondelles de tomates du jardin, deux feuilles de basilic, un peu de fromage râpé et hop, au four !
(j'ai testé aussi le pain perdu, le pain perdu façon quiche, les bruschettas au chèvre… mais il en reste encore beaucoup)

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Un engin de torture ? Non (quoique je me suis tapé sur les doigts en enfonçant les clous). Cette chute de planche et ces clous rouillés m'ont servi à confectionner un métier à tisser… les tawashi. Un excellent moyen de recycler de vieux tee-shirts et de remplacer les éponges dans la salle de bains. Premier essai pas très réussi, mais j'ai quelques améliorations en tête.

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Enfin, quelques vêtements à recycler : une robe que j'aimais beaucoup, que j'ai beaucoup portée, usée jusqu'à se déchirer en plusieurs endroits, mais le bas est encore bon pour faire une jupe ; deux chemises aux cols, manches et pattes de boutonnage élimées, je pensais pouvoir les transformer en caleçons, mais il n'y a pas assez de tissu… je réfléchis.

11 septembre 2017

10 du 10 : bois ou pas ?

Oops, ce dimanche, je n'ai même pas réalisé que nous étions déjà le 10 ! Je me rattrappe avec un peu de retard… Voici le thème proposé par J'habite à Waterford

Avec toutes les performances des matières artificielles, on a parfois du mal à identifier certains matériaux...Ainsi il n'y a pas si longtemps une figurine que j'avais s'est cassée en tombant, je la croyais en bois sculpté, erreur! il s'agissait de résine moulée..!
Alors autour de vous, ces objets du quotidien, savez-vous s'ils sont vraiment en bois... ou pas?

 

En Bambou : quelques accessoires indispensables pour notre nouvelle salle de bains, une chaise-porte-serviettes et un support à rouleaux de papier à poser au sol, car nous n'avions pas envie de percer notre beau carrelage pour remettre les anciens supports. Quant au sol, c'est du carrelage imitation parquet, moins glissant que les carreaux brillants que nous avions auparavant.

 

10 septembre - 10

En hêtre ou en chêne ? Notre escalier, bien éprouvé suite au changement de cumulus — l'eau noire, pourtant essuyée tout de suite, avait laissé des taches indélébiles — et aux multiples transports de gravats, a été poncé et vernis de nouveau : juste deux dimanches après-midi où il faut penser à utiliser une marche sur deux !

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Les coques de noix et de noisettes sont-elles en bois ? Ça y est, l'automne est là.

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En bois peint, les boutons sont moins résistants au lavage… j'ai trempé les nouveaux dans le vitrificateur de l'escalier, on verra à l'usage.

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Les meubles de jardin ont besoin d'une couche d'huile avant d'être rentrés pour l'hiver, mais encore faudrait-il qu'ils sèchent, et ce n'est pas pour cette semaine… je pense que cette année encore, ils passeront quelques jours dans le salon, faute de météo favorable.

10 septembre - 1

Tout en plastique, cet arbre avec lequel j'ai tant joué dans mon enfance, qui servira probablement à une troisième génération.

10 septembre - 4

Deux heures après mon retour, je suis encore dans la cuisine ! Un pain, une soupe au pistou, un banabread et un gâteau aux framboises… un peu de vaisselle et de rangement et je passe à la suite. Un côté pour le bois, un côté pour les autres matériaux, non, je ne suis pas psychorigide !

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Et la suite, c'est mon activité répétitive de début septembre : remplir et signer des chèques… qui ne sont pas en bois ! 
Sécu étudiante (x2), école d'éducateurs, Fac, futur voyage scolaire, cantine, caution, cours de pilates (3 chèques), scouts (2 chèques), aumônerie, calibeurdaine… ce mois est fatal au chéquier (pour une fois, j'avais pensé à en commander un nouveau). Et comment faites-vous, si le chèque n'existe plus chez vous, pour payer en plusieurs fois ou  déposer une caution ?

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Peut-être le plus vieil objet en bois de la maison (j'ai hésité avec mon armoire bretonne) : une ancienne vis de pressoir à cidre transformée en piédestal

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e bois le plus récent : une nouvelle fenêtre et un lambris tout neuf pour remplacer l'isolant moche carton-polystyrène qui garnissait ce petit pan de mur.

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Et comme nous sommes le 11, une onzième photo : je travaille dans un monument historique vieux de plusieurs siècles, comme l'indique cette poutre de l'escalier

11 septembre - 1

 

 

1 février 2018

Bonheurs de janvier

Ce mois de janvier a été difficile, le moins ensoleillé depuis 30 ans, avec la dure réalité qui a frappé notre entourage proche, avec la pluie, la crue de la Seine qui complique nos déplacements quotidiens (Dieu merci, nous ne risquons pas d'être inondés), le moment d'envisager l'avenir de nos jeunes étudiants et la difficulté à trouver des informations (pourquoi les sites des universités et écoles sont-ils si mal faits ?), des incertitudes sur mon avenir professionnel, les douleurs chroniques qui me rappellent le temps qui passe. Alors je me suis raccrochée à ces petits bonheurs, notés chaque jour, pour voir, comme Marjoliemaman, le verre à moitié plein (et si je prends un peu de recul, il est plus qu'à moitié plein, mon verre, la plupart du temps).

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1/ Ils deviennent de jeunes adultes, se construisent une vie sans nous, mais font passer les moments en famille en priorité. 2/ Après avoir joué le Père Noël de bon matin, après une journée sur la route, la maison que nous découvrons est parfaite pour ce petit séjour. 3/ Nous avons marché des kilomètres, monté (puis descendu) les 232 marches de la tour, visité un musée nous avions bien mérité de nous coucher le soir de manger un canelé ! 4/ Comme la veille ou presque, les marches en moins et un chou à la crème en plus. 5/ J'ai testé la conduite sans les pieds, ça déconcerte au début mais c'est confortable (le régulateur de vitesse se charge de tout). 6/ Rentrer de vacances le vendredi soir, c'est chouette, il reste encore un week-end ! 7/ Ne pas avoir besoin de sortir dans le froid, le vent, la pluie (aucune mention inutile à rayer). 8/ Constater que Marie est enfin enregistrée à la sécu étudiante (plus de 4 mois après avoir payé !) 9/ Entamer une tablette de délicieux chocolat reçue à Noël. 10/ Journée contrastée, des bonnes nouvelles et une très mauvaise ; nous faisons quand même la fête le soir. 11/ Soldes avec Marie puis reprise du Pilates sans trop de douleurs (pour l'instant, je changerai d'avis après-demain, probablement). 12/ Effectivement, j'ai déjà changé d'avis ! 13/ Avec les conseils de la vendeuse, me voilà équipée à neuf (et en soldes) pour retourner courir. 14/ Et justement, retourner courir (hum, peut-on vraiment parler de course à ce stade ?) sous le soleil. 15/ Je reçois peu à peu toutes mes commandes de ma semaine dernière, très joliment emballées (vive les petites boutiques du net). 16/ Une jolie soirée (quoique chiche en petits-fours), des retrouvailles, un discours prometteur, un beau concert, du bon champagne, sous les ors du Palais-Royal. 17/ Un soleil éblouissant, une séance d'entraînement pas trop difficile, une couture qui me plaît et une recette originale et apprécié par tous. 18/ Mon rendez-vous de demain est annulé : bonne nouvelle (je pourrai me rendre aux obsèques de notre cher Georges), mauvaise nouvelle (une collaboration qui s'achève brutalement). 19/ Énorme surprise : mon colis Kitchen trotter de septembre m'attendait dans la boîte aux lettres ! 20/ Après une semaine mouvementée, un samedi tranquille, ça fait du bien (au chaud, vu la météo) et une naissance annoncée. 21/ Noël en famille (de mon côté), nous avons bien mangé, bien bu, bien parlé. 22/ Journée d'inventaire efficace et rapide, nous parlons peu, éternuons beaucoup… les courbatures seront pour demain. 23/ Un beau déchiffrage du premier mouvement de ma sonate avec les filles qui se partagent les deux lignes du piano (à l'alto et au violoncelle), comme ça, sans répétition ! Que j'aime ces moments rares où nous sommes toutes les trois prêtes à jouer, échanger nos partitions, nous soutenir l'une l'autre… 24/ Un jour sans pluie, c'est à marquer d'une pierre blanche ! Mon fer à repasser s'est mis, de son propre chef, à la retraite anticipée, c'est là que je mesure la chance d'avoir un hypermarché à 10 minutes de vélo. 25/ J'ai terminé mon châle (commencé il y a un an !) 26/ Petit détour en sortant du bureau, sous un doux soleil, pour aller déposer un cadeau de naissance chez nos amis, qui sont en plein déménagement. 27/ Mes trajets avec Aurore pour l'école de musique, un samedi sur deux, sont toujours un pur bonheur (sauf quand elle sort avec 20 minutes de retard…) 28/ Un bon repas entre amis. 29/ On souffre, avec la musique irlandaise, mais c'est tout de même plus amusant à jouer que les bourrées ! 30/ Nous fêtons la libération d'Aurore : plus de bagues, elle attendait ce jour depuis six mois ! 31/ L'armoire de cuisine, privée de porte depuis début mars, a enfin été remplacée par Schmidt (accessoirement, la nouvelle encombrait le garage depuis mi-novembre). En prime, le poseur nous a laissé l'ancienne armoire et ses tiroirs : 4h plus tard, j'avais réaménagé le garage ! 

10 janvier 2018

10 du 10 : en tous sens

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford pour ce mois de janvier : 

Je bouge beaucoup en ce moment, ce qui ne me facilite pas la tâche... 
d'où cette idée de tous les sens, à prendre au litéral et au figuré ! 

Je cours, je cours, je vous retrouve bientôt ! 

J'ai donc pris ce thème à ma façon : les cinq sens

L'ouïe, avec le craquement des noix, nos voisins les plus proches ont un noyer, planté juste à coté du mur de notre allée. Les cerneaux iront dans le pain au seigle, les coquilles ce soir dans la cheminée.

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L'odorat avec l'une des meilleures odeurs pour moi : celle du pain qui cuit.

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Odorat toujours, mais avec une odeur nettement moins agréable ! Le réservoir était vide.

10 janvier03

La vue et le toucher : j'ai beaucoup de mal à acheter un tissu sur internet, je dois voir de mes yeux si la couleur est bien celle que je cherche et apprécier la tenue, la souplesse et le tomber du tissu en le palpant  (je n'ai pas trouvé)

10 janvier04

L'ouïe avec une échographie cardiaque, les sons variés des systoles-diastoles qui pourraient servir de boîte à rythme… je me laissais bercer quand La Marche de Radetsky m'a fait sursauter (le téléphone du cardiologue). Tout va bien, rendez-vous dans 4-5 ans.

10 janvier07

La vue et l'ouïe : pour fêter cette bonne nouvelle, je fais un petit tour au marché tout proche (et puis j'ai eu tellement de mal à me garer que je dois profiter de l'occasion). Partout, ça crie "2 euros, 2 euros, 2 euros" ; mes vendeurs de tissus préférés ne sont pas là, je m'apprête à repartir quand je vois un superbe satin de coton rouge et des fermetures invisibles que je ne peux pas ignorer !

10 janvier05

La vue d'un peu de ciel bleu, si rare ces temps-ci, et mon étonnement devant les changements de ce quartier (terrains vagues il y a un an), j'ai même repéré une épicerie roumaine !

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Et pour terminer cette journée, le goût (et la vue car j'ai soigné la présentation)

Tartelettes fines aux St Jacques, topinambours et noisette

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Saumon basse température, fenouil et brocolis

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Je suis partie de cette recette, sans la chantilly, en ajoutant du mélange cinq parfums au sel et sucre (Sécotine, si tu passes par là, avec le Gewurtz pas trop sucré, c'était parfait !)

Tartelette au citron (pas très présentables car j'ai voulu finir la pâte feuilletée et elle a trop gonflé à la cuisson), mousse au praliné, crumble aux poires sarrazin-noisette

10 janvier10

 

13 janvier 2018

mini-vacances

La montagne, c'était possible cette année… mais nos amis n'y allaient pas et comme la neige n'est jamais garantie à cette période… (pas de chance, cette année toutes les pistes de fond sont ouvertes !). Nous avons donc cherché une grande ville que nous n'avions pas encore visité : Bordeaux.

Nous avons loué une charmante petite maison, toute neuve et joliment aménagée.

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À notre disposition, nous avions thé et café, fruits ainsi tous les guides ou plans nécessaires. Après avoir déposé nos bagages, nous sommes partis vers le Pont de Pierre et le centre-ville historique.

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Et puis, les deux jours suivants, nous avons marché, marché, marché…

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monté les 232 marches de la tour Pey-Berland

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mangé quelques canelés

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nous nous sommes perdus (volontairement) dans de petites rues

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Marie s'est entraînée aux croquis

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(Celui-là a bien raté son stationnement !)

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nous avons pris le temps de voir les détails

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cherché à savoir quel était vraiment le nom de cette place…

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flâné aussi dans les rues commerçantes et fait quelques achats (notamment dans une épicerie japonaise)

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au Musée d'Aquitaine, où notre spécialiste de l'Antiquité s'est régalée, j'ai trouvé des boutons et des ciseaux de l'âge du fer

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et des aiguilles et dés à coudre gallo-romains

12 janvier16

seule déception : les parcs et jardins étaient fermés, entre Carmen et Éléanror (mais où est passée la tempête en D ?), mais les serres du jardin botanique présentaient une exposition fort intéressante (Paysâges)

Au retour, nous avons testé le régulateur de vitesse, ou comment conduire dans les pieds (c'est un peu surprenant au début de sentir la voiture accélérer toute seule !)

Ces quatre jours nous ont fait du bien, le fait de rentrer un vendredi soir également, car les deux mois à venir seront intenses pour tout le monde ! 

 

11 février 2018

10 du 10 : la vie en rose

La journée d'hier s'est passée dans un tel tourbillon que j'ai loupé les 10 du 10 ! Il fait dire que J'habite à Waterford avait donné les consignes tardivement : « Avec la Saint Valentin qui pointe, et peut-être les roses, sait-on jamais (je sais, elles risquent fort d'être gelées, tiens, pourquoi pas une rose des glaces ? »

Voyons dans mes photos si je trouve du rose…

Nous avons commencé la journée de bonne heure et pas vraiment dans le rose, plutôt dans le blanc de la neige, le gris de l'inquiétude, l'orange de l'alerte neige/verglas : Aurore avait rendez-vous à Roissy à 6h05 et le père de sa camarade qui devait assurer le co-voiturage n'était pas vraiment partant (il a changé 5 fois d'avis entre jeudi soir et samedi matin !), il a re-neigé 5 centimètres hier, aucune petite route n'est dégagée. Nous nous sommes donc levés à 3h30 et préparés pour le voyage : thermos de café chaud, plaids dans la voiture, itinéraire chargé dans nos téléphones. Mais à 4h30 devant le lycée, les angoisses semblaient envolées et nous avons laissé partir notre lycéenne. Recouchés, nous avons tenté de nous réchauffer et de nous rendormir… entre les SMS pour me rappeler que je devais prendre le devoir d'allemand (à rendre impérativement pour le 16 ! terminé vendredi à 22h) dans le cahier rose et le porter dans le casier du professeur, pour me demander où était le rendez-vous, pour me dire qu'ils avaient retrouvé d'autres élèves…

10 février - 10

Deux petites heures de sommeil plus tard, je me suis habillée de rose et j'ai suivi l'avion qui emportait ma petite dernière vers Francfort. 45 minutes de retard, ça va être chaud pour la correspondance !

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Et je suis sortie dans le blanc et le bleu. Tout le quartier avait le sourire !

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Ouf, l'avion les a attendus (un groupe de 40 tout de même…) et les a menés à Athènes avec seulement 20 minutes de retard sur le programme (mais il pleut, là-bas).

Avec la fonte des neiges, quelques fleurettes roses apparaissent dans le laurier-tin

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Sur ma table, un joli tissu doré et rose trouvé à l'aiguille en fête hier

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Et une corbeille offerte par Christina, avec des graines pour le printemps !

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Déjeuner, deux heures de répétition de notre ensemble baroque (notre jeune bassoniste, qui vient de changer d'instrument, joue la moitié des notes… elle a un mois jusqu'au concert pour apprendre les doigtés qui ont changé, la pauvre !), puis je me change rapidement pour passer de la viole au violon : soirée avec les bénévoles et bénéficiaires de la banque alimentaire. Les familles arrivent peu à peu, chargées de leurs spécialités culinaires. Pendant la première partie du bal, j'attends avec impatience de déguster le succulent poulet au gingembre laotien de Simone !

10 février - 2

Elle s'est levée aux aurores (mais finalement beaucoup plus tard que nous) pour préparer un grand plat de beignets fleurs-de-lotus

10 février - 3

C'est au tour de la chorale 

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J'en profite pour faire un petit tour à l'exposition « Doudous ! » et retrouve celui de ma sœur (enfin, son jumeau) que nous surnommions le méchoui, il avait une fleur rose sur le museau.

10 février - 4

La soirée a été très conviviale (bien qu'en effectif réduit, la neige en a découragés certains), au fil des années, des liens se tissent, les jeunes et moins jeunes sont ravis de danser (même des garçons adolescents dansent la bourrée et le cercle circassiens !), de chanter, d'échanger et nous ne sentons pas trop la fatigue à 22 heures.

31 janvier 2018

Le tour du monde des soupes #3

Cette semaine, direction les États-Unis avec une Corn Chowder, ou soupe de maïs, pour utiliser un peu du bouillon de poulet de la semaine dernière. Je me suis inspirée de plusieurs recettes trouvées ici ou là.

Pour 4 personnes :

- 1 oignon moyen
- 1 pomme de terre farineuse
- 350 g de maïs égoutté
- 35 cl de bouillon de volaille
- 25 cl de lait
- 100 g de bacon émincé
- un peu de beurre
- 1 cc de paprika (fumé si vous avez), 1 cc de curcuma, sel, poivre

Coupez en dés l'oignon et la pomme de terre, faites-les revenir dans un soupçon de beurre, ajoutez le bouillon, puis les épices, laissez cuire 10 minutes. Pendant la cuisson, faites revenir à sec le bacon. Dans la casserole, versez le lait et le maïs pour les réchauffer, puis mixez pour obtenir un velouté. Servez, répartissez le bacon dans les assiettes, et un peu de persil haché, ou des tiges d'oignons verts, de la ciboulette…

 31 janvier - 1

Une soupe express que j'ai été bien inspirée de prévoir ce soir, puisque j'ai passé l'après-midi à réaménager le garage, puis le début de soirée à remplir la grande armoire de cuisine que j'avais vidée hier soir (je suis éreintée, je vais faire la grève des pompes et de la planche au pilates, demain). Une soupe réconfortante, parfaite après cette journée de tempête : Aurore est arrivée trempée (comme une soupe !) du lycée et Marie a reçu une averse de grêle en rentrant du violoncelle.

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attraper le temps qui file…
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