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20 janvier 2021

Colibris #8 : réparer

La lutte écologique, c'est aussi conserver longtemps les objets ou appareils, notamment en les réparant. L'exercice a ses limites : notre ponceuse a fini à la déchetterie, faute de trouver les pièces nécessaires à sa réparation (pourtant de simples galets sous la semelle). Notre imprimante a été vendue pour pièces, car sa coûteuse réparation n'avait duré que 8 mois : même panne, après un nombre de copies dérisoire et un usage parfaitement "dans les clous". Adieu Brother, bienvenue à notre HP, moins performante mais bien plus fiable.

Cette fois, c'est la mini-guirlande électrique du sapin qui nous a lâchés un peu avant Noël : les piles ? Non. Le boîtier en plastique, dont le couvercle était déjà scotché, était fissuré et ne tenait plus la pression. Cet après-midi, alors que je rangeais les décorations, j'ai décidé de trouver une solution, pas question d'attendre novembre prochain. Et si possible, d'éviter la poubelle, même si cette guirlande est à un prix dérisoire.

20 janvier - 1

J'ai sorti la caisse remplie de trucs "on garde, ça pourra peut-être servir un jour". J'y ai trouvé : une petite équerre longue (démontée de notre ancienne cuisine ?), une mini équerre de chaise. Les deux, assemblées, faisaient juste les 7 cm nécessaires ! Et un ressort métallique destiné à tenir en place les plinthes sous les meubles de cuisine, il y en a toujours en trop. Une toute petite vis, un minuscule écrou et une petite rondelle.

20 janvier - 2

J'ai coupé le ressort pour avoir une fine barette métallique destinée à renforcer le bord fissuré de mon boîtier (sinon, il casserait à côté de l'équerre) et je suis sortie acheter de la super-glu.

Et une vingtaine de minutes plus tard : 

20 janvier - 320 janvier - 4

ça marche !

 20 janvier - 5

Bon, il n'y a plus qu'à tout ranger, maintenant… (c'est quasiment le plus long dans le bricolage)

 

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16 avril 2021

Trio de hauts

Cet été, elle m'avait demandé un petit haut "comme le blanc, mais avec des bretelles nouées". J'avais cousu, puis décousu, puis recoupé, recousu : le piqué à cerises et fraises est beaucoup plus rigide que le satin de coton utilisé la première fois. Pour les finitions, j'ai coupé deux parementures, simplement rabattues sur l'envers, elle restent en place sans problème.

16 avril - 316 avril - 4

 

Elle l'a beaucoup porté en fin d'été, mais je ne l'avais pas photographié.

Et puis, pour ses 19 ans, elle ma demandé de lui en coudre deux autres, l'un en tissu provençal bleu qui lui avait tapé dans l'œil lorsque j'en ai doublé mon sac. Comme le haut en piqué était un tout petit peu serré sous les aisselles, j'ai retouché le patron, c'est vraiment du sur-mesure ! Je n'ai pas réussi à le finir pour son anniversaire car la fermeture, récupérée sur un autre vêtement, a lâché lors des essayages, j'ai dû attendre de recevoir ma commande de mercerie pour continuer.

16 avril - 116 avril - 2

Le troisième est en vichy jaune. Elle y tenait absolument, l'a choisi sur le site de Rascol, sauf que le tissu m'a paru bien léger et transparent. Pas de problème, me suis-je dit, je vais le coudre en double, ce sera mieux fini. J'ai bien réfléchi au montage, y compris lors de mes insomnies : j'ai assemblé chacun des corsages, puis posé la fermeture sur l'un des deux, ensuite j'ai assemblé tout le haut, en insérant les liens à nouer ; jusque-là, pas d'erreur. Puis j'ai imaginé coudre le bas, ainsi que les angles de l'ouverture au dos, et retourner avant de piquer la doublure le long de la fermeture, ce qui aurait fonctionné avec une fermeture séparable. Je me suis évidemment retrouvée avec un vêtement impossible à retourner. J'ai décousu, gardé la partie haute à l'endroit, pour ne plus me retrouver coincée, puis assemblé les deux bas en plusieurs fois, en passant les tissus par l'ouverture le long de la fermeture. J'ai piqué aussi haut qu'il était possible, puis fermé la doublure à la main. Le résultat est effectivement impeccable, aucune couture apparente !

16 avril - 716 avril - 9

16 avril - 616 avril - 5

Il n'y a plus qu'à attendre des températures plus clémentes, maintenant…

 

23 avril 2021

En noir et blanc

Voilà une robe qui n'était plus portée depuis longtemps, en fait elle n'a guère été portée : trop grande lorsque je l'ai cousue, par la suite elle ne plaisait plus à sa propriétaire, enfin la robe est devenue trop serrée. Mais dernièrement, Marie a voulu l'essayer… elle a réussi à la passer, mais pour la retirer, il a fallu que je découse le côté : ses épaules ne passaient pas dans le tour de taille !

Quelques modifications permettaient facilement de gagner une taille : j'ai décousu la guipure, puis la jupe, afin de raccoucir cette dernière par le haut (Marie la trouvait trop longue), pour gagner un peu d'ampleur. Ce faisant, j'ai remarqué des taches sur l'un des panneaux et rien n'a pu les faire disparaître. J'ai remarqué aussi que le tissu avait encore son apprêt, ce qui signifie que 1. Je ne lavais pas mes tissus avant de les couper à cette époque. 2. Elle ne l'a vraiment pas portée, j'ai réussi à en trouver une seule photo.

J'ai donc décousu ce panneau que j'ai recoupé dans le tissu qui me restait, puis j'ai posé une petite fermeture à glissière sous le bras et enfin recousu la guipure… sans vérifier que j'en avais encore un morceau dans mes tiroirs. Or, j'avais élargi le tour de taille ! J'ai donc re-décousu la guipure et la robe a attendu quelques semaines sur un cintre, le temps que je passe une commande de mercerie.

23 avril - 3

Enfin, voici la robe terminée et le printemps arrive !  

23 avril - 123 avril - 2

 

 

 

10 mai 2021

Couture pour homme

J'aurais volontiers innové pour le défi de Nabel, avec un tee-shirt, un polo, mais rien à faire, il voulait un jean (il faut dire qu'il a tenté de s'en acheter un et que la coupe taille basse est revenue en force !). Nous avons choisi le tissu ensemble, puis j'ai attendu un peu, puis j'ai coupé, puis attendu… que ma nouvelle machine arrive ! C'est à ce moment que nous avons entrepris de petits travaux de peinture, qui ont duré plus que prévu. Enfin, vendredi, je me suis mise en urgence à la couture du jean tant attendu.

On ne change pas une équipe qui gagne, j'ai repris le patron Out in the middle de Biquette, je l'ai presque coupé les yeux fermés (au point que le pont était à l'envers, heureusement que c'est une petite pièce). La couture s'est faite aussi sans problème (à part les poches, je ne sais pas comment je me suis débrouillée mais les fonds et doublures de poches ne correspondaient pas du tout) et j'ai savouré le fait d'avoir une machine pour coudre à l'étage et une machine pour surpiquer en bas : pouvoir faire des surpiqûres contrastantes sans avoir à enfiler-désenfiler sans cesse, quel luxe ! Je me suis même crue à la tête d'une petite entreprise en utilisant quasi simultanément la brodeuse, machine à coudre, surjeteuse et deuxième machine à coudre.

Grâce à ma nouvelle copine, les surpiqûres de la ceinture ou des passants sont passées comme dans du beurre. Je les trouve même particulièrement régulières, comparé à ce que je fais avec ma Brother, même si j'ai encore du mal à maîtriser la pédale qui manque de souplesse.

10 mai - 110 mai - 2

En revanche, j'ai allégrement zappé les essayages. Erreur ! On va dire que c'est un jean pour l'été, quand un ou deux kilos du combo confinement-stress-télétravail se seront envolés (ou que le jean-strech se sera un peu détendu, puisque ça a été le cas du pantalon de l'an dernier).

10 mai - 610 mai - 9

10 mai - 710 mai - 8

Pour les poches j'ai repris le tissu de cette chemise, avec lequel j'avais également cousu un masque, c'est important d'avoir une tenue assortie dans les moindres détails.

10 mai - 3

Et en supplément pour ce defi, un mini-tricot pour mini-homme avec un petit bonnet rayé, destiné à accompagner les bottes. J'ai eu bien du mal, n'ayant pas trouvé de modèle qui me convienne à cette taille, j'ai tricoté presque tout un bonnet que j'ai trouvé trop grand (j'ai attendu la confirmation de Paul qui évalue mieux que moi le tour de tête d'un bébé de 3-6 mois), que j'ai donc détricoté, re-tricoté cette fois trop petit — mais le but était, après tout, de m'occuper les mains devant un film – et enfin aux bonnes dimensions, ouf !

10 mai - 410 mai - 5

 

1 août 2021

Défi 52/2021 : Trempette ?

On pouvait se poser la question, ce matin du 14 juillet : depuis notre arrivée à Dinard, la température de l'eau est affichée à 16°C l'après-midi, bien loin de celle de nos derniers séjours. À 11 heures, malgré la marée haute, il n'y avait personne dans l'eau, mais nous étions là pour nous baigner. On commence par tremper les pieds : glacial ! Mais le vent et les vagues sont nos alliés : 2 pas en avant et me voilà trempée jusqu'aux cuisses, 2 pas de plus, une vague me mouille jusqu'à la taille, j'y vais où j'y vais pas ?

1er août - 1

Oui, je me suis baignée, la preuve :

1er août - 2

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22 octobre 2021

Le temps qui passe #2

En octobre dernier, nous pensions avoir encore largement le temps de nous voir, tous les jours, mais les confinements se sont succédés et mes deux collègues du bureau voisin sont parties en retraite, début avril et fin juin, sans avoir remis les pieds à Versailles (et moi non plus). Durant l'été, avec les absences des uns et des autres, il a été impossible de trouver une date pour un pot de départ. Enfin, à force de coups de fil et de mails, nous avons réussi à nous réunir. Mais j'avais cette fois bien anticipé la couture de leurs cadeaux !

Pour la première, je n'ai pas trop hésité, il me restait du tissu de sa robe. J'avais un sergé vert amande qui concordait, et quelques chutes de mes nappes de jardin, parfaites pour la doublure.

22 octobre - 322 octobre - 4

Je n'ai pas mis trop de temps non plus à choisir les broderies. Une poche intérieure pour ranger les papiers et voilà un sac léger pour partir en balade, pour quelques courses (ou pour aller en cours ?)

22 octobre - 522 octobre - 1

Hier, nous nous sommes retrouvées avec plaisir, le téléphone ne remplace pas nos longues années (près de 20 ans) de discussions matinales ! Et j'espère que l'après-midi couture que nous avions maintes fois évoqué se réalisera un jour… 

 

 

 

11 décembre 2021

Dans l'atelier des lutins 2021

Il y a quelques semaines, une voisine me demande si je pouvais coudre des robes chinoises dans ses rideaux en soie. Sans les avoir vus, je dis oui, je cherche dans mes patrons et je lui montre ce que j'avais comme modèle et elle me montre la photo qu'elle avait imprimée… d'un déguisement de geisha.

OK, le kimono, je sais faire aussi mais il faut plus de tissu. Ah, le tissu, parlons-en : de beaux rideaux de soie jaune, avec des fleurs brodées (très épaisse, la broderie), qui ont passé une dizaine d'années sur les portes-fenêtres côté sud. Avant qu'elle ne les lave, j'en emporte un morceau pour trouver du satin uni pour les bordures et ceintures, vert pour l'aînée, rose pour la cadette. Difficulté suplémentaire : c'est une surprise, il faudra donc coudre sans essayage, avec quelques mesures pour me guider (longueur des bras, hauteur épaules-pieds).

Coup de chance, chez Dreyfus, il y avait du taffetas d'ameublement en promo pile dans les bons coloris, assez raide mais c'était parfait pour donner de la tenue à ma soie trop souple !

11 décembre - 711 décembre - 10

Je suis partie de ce modèle en adaptant les mesures (j'ai élargi la carrure, qui me semblait trop étroite). Au moment de couper, je me suis aperçue que certaines parties du tissu étaient complètement "cuites" par le soleil et se déchiraient à la moindre manipulation, notamment les bords, si bien que deux grands rideaux n'ont pas été de trop pour couper toutes les pièces (et encore, j'ai découvert quelques endroits fragilesaqprès couture). La couture a été une épreuve : le tissu glissait, les zones brodées bloquaient sous le pied de la machine, sans parler des broderies en double épaisseurs par endroits. J'ai fait tant bien que mal quelques surpiqûres pour solidifier lee kimonos, mais comme les emmanchures et manches sont coupées tout droit, ça n'est pas commode ! Le taffetas en a rajouté une couche : lorsque j'avais piqué un coté des "biais", l'autre côté faisait des plis (sur un tissu sans aucune élasticité coupé dans le droit-fil, je n'y comprends rien). J'y ai passé beaucoup plus d'heures que prévu… lorsque j'ai piqué le dernier ourlet (j'ai poussé le vice jusqu'à prévoir deux ourlets à 5 cm de différence, afin que les kimonos grandissent avec les filles), j'ai poussé un ouf de soulagement.

L'étape "ceintures et nœuds" a été bien plus agréable, je les ai coupés et cousus en bonne compagnie, après avoir attentivement étudié celune ceinture conçue pour "japoniser" une robe de mariée. J'ai cousu deux pattes au dos des nœuds, afin d'y glisser la ceinture. J'espère qu'elle ne glissera pas trop !

11 décembre - 611 décembre - 5

11 décembre - 1

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11 décembre - 411 décembre - 9

 

17 décembre 2021

Il était neuf fois Noël : JMPN

C'est aujourd'hui la Journée Mondiale du Pull de Noël ! Je n'ai toujours pas remis la main sur mon pull, depuis deux ans (ce qui veut dire que je ne vide pas l'intégralité de mon placard chaque saison, je ne suis pas disciple de Marie Kondo), mais de toutes façons, je n'aurais pas mis ce pull pour aller travailler.

En voyant de beaux jerseys à motifs de Noël m'est venue l'idée de coudre un tee-shirt, plus facile à porter. Je me suis fixé la contrainte d'utiliser l'un de mes jerseys (pas d'achat superflu) et j'ai choisi ce bleu canard. Il fallait aussi un motif de broderie pas trop dense qui puisse épouser le contour de l'encolure : ces flocons convenaient parfaitement. En revanche, le placement du motif a été ardu (pour compliquer l'opération, il est en diagonale par rapport au cadre de broderie) et je m'étonne moi-même d'avoir réussi une symétrie presque parfaite (en réalité, l'axe de symétrie verticale est décalé de 7 mm par rapport au milieu du tee-shirt, autant dire invisible — mais je le sais). J'ai passé plus de temps à placer le jersey dans le cadre (en deux fois) et à surveiller la brodeuse (2 fois 40 minutes) qu'à coudre le tee-shirt ensuite.

17 décembre - 2

17 décembre - 3

Au final, j'ai un tee-shirt de Noël portable durant tout l'hiver !

17 décembre - 1

31 décembre 2021

Encore une robe parfaite

L'an dernier, j'avais profité d'une promotion Deer and Doe pour m'acheter ce patron en version papier, mais il m'a fallu un an pour me décider à la coudre. C'est la superbe version en velours de Tarentellina qui m'a décidée, ainsi que celle de Nabel. J'ai sagement coupé une toile pour en vérifier le confort (j'étais en pleine période "blouse infernale").

Je vous montre à quel point mes toiles sont minimalistes : un vieux drap-housse, pas de parementure, une seule manche, un début de jupe… c'est rapide et ça suffit pour voir si des retouches sont nécessaires. 

31 décembre - 1

J'avais déjà noté que l'encolure a tendance à bailler et repéré le tutoriel pour y remédier. Je savais également que je devais corriger de 5 mm la pente d'épaule. Enfin, j'étais un peu serrée au niveau de la poitrine, j'ai donc fait un petit ajustement FBA (1 petit centimètre).

J'ai pas mal hésité sur le tissu à employer : c'est une robe à manches longues, je ne la porterai qu'en l'hiver, or les tissus conseillés sont tous légers et j'ai surtout vu des versions estivales. Lorsque j'ai vu ce twill de viscose sur le stand Sudocoud du salon, j'ai su que ce serait LE tissu pour ma sureau. J'ai eu quelques inquiétudes en constatant à quel point il se froissait, lors de la couture, mais finalement ma robe se repasse tout seule lorsque je la porte, le rêve ! Pour Noël, je l'avais pliée au fond du sac de voyage.

La seule difficulté a été de bien répartir les fronces de part et d'autre de la fausse patte de boutonnage : malgré les deux fils de fronces parallèles et un épinglage serré, le tissu glissait sous le pied de la machine, j'ai décousu un côté pour égaliser mais c'est loin d'être parfait.

31 décembre - 6

J'ai ajouté une poche dans la couture de la jupe (indispensable, n'est-ce pas ?), mais je me suis trompée et je l'ai posée du côté gauche. J'avais recoupé les marges de couture, il était trop tard pour changer, j'ai donc pris le risque de ne mettre qu'une fermeture de 20 cm et ça passe facilement.

31 décembre - 231 décembre - 3

31 décembre - 431 décembre - 5

Cette robe est si confortable qu'elle aura des petites sœurs, c'est certain.

25 janvier 2022

Le calendrier d'après #1

Comme toujours, décembre a été un mois bien rempli. Je m'y suis prise tard pour mes cadeaux de Noël, les idées me sont venues au dernier moment, la maison s'est transformée en fabrique textile durant les derniers jours, les filles cousant en série lingettes démaquillantes et tote-bags sur mon ancienne machine pendant que j'achevais la mienne avec des tissus épais (elle est partie en cure de rajeunissement la semaine dernière).

Comme l'an dernier, j'ai commencé à ouvrir mes petits sachets du Chouette calendrier, gardant le projet à coudre/crocheter pour plus tard. Et puis avec les journées au bureau, nos activités en soirée, j'ai oublié, un soir, deux soirs… Le 10, j'ai donc décidé que ce serait un "calendrier pour l'après", pour les mois de janvier-février, toujours un peu déprimants. Je ne pensais pas viser si juste !

Je n'ouvre pas un sachet par jour, mais seulement lorsque j'ai terminé un projet. Certains sont rapides, d'autres me prennent une bonne semaine, voire plus. Il y en a qui me plaisent moins, ou dont je n'aurai pas l'usage, je détourne donc les matériaux pour en faire autre chose.

La pochette à savon : j'ai tout de suite adhéré, car j'utilise un savon et un shampooing solide. De plus, j'ai cassé ma boîte à savon (pratique car de petite taille, elle avait bien 30 ans) à Noël, en la laissant tomber dans la douche.

J'ai changé le velcro (noir) par un bleu ciel que j'avais en stock et j'ai cousu dans la foulée eux autres pochettes, pour mon shampooing et le savon de Guillaume, l'une dans une chute des coussins de chaise haute recouverts lorsque Marie était bébé, l'autre avec les tissus du premier sachet (pochette à thés — sans utilité pour moi).

24 janvier - 424 janvier - 3

24 janvier - 7  Avec mon shampoing solide maison.

Le protège-selle : Marie l'a réclamé pour son nouveau vélo. Aucune difficulté, si ce n'est une erreur dans le plan de coupe, que j'ai heureusement remarquée avant de me rappeler que j'avais reçu un mail à ce sujet. Je suis un peu perplexe sur le fait de couper une housse imperméable en deux parties (la couture n'est pas étanche), et sur l'idée de laisser une si belle housse au parking vélos de la gare : combien de temps avant qu'elle ne soit volée ? Mais c'est rapide à coudre et j'ai quelques réserves de tissus enduits.

24 janvier - 524 janvier - 6

 

Côté crochet, j'ai commencé par le flocon, mais je n'étais pas satisfaite du résultat. Je l'ai refait en coton perlé fin avec un crochet 1,5 et il corrrespond mieux à ce que je souhaite, j'aimerais réaliser une décoration de fenêtre en m'inspirant ce ce mobile : 

Source: Externe24 janvier - 2

(tiens, le flocon central est justement celui de la fiche !)

Et puis j'ai crocheté la grenouille, en grande partie dans la voiture ou le train. Je ne sais pas du tout ce que je vais en faire, elle ne convient pas à un bébé, les coutures des bras et des yeux ne seraient pas assez résistantes.

24 janvier - 1 
J'ai suivi le modèle, mais je me demande si je ne vais pas lui broder une bouche plus souriante

 

 

 

 

 

 

 

9 mars 2022

Un nouveau jean

Guillaume avait besoin d'un jean noir avant le bal de la Saint Patrick, car le sien est terriblement usé et vu le peu de durabilité des pantalons du commerce (chers, en plus, et pas très bien coupés), il m'a demandé de lui en coudre un nouveau. Comme nous  passions près de Mondial Tissus au retour de Fécamp, je l'ai emmené choisir son tissu… en fait, il n'y avait rien à choisir : la même référence de jean que celui que j'ai déjà cousu, sur lequel j'avais quelques réserves (assez fin, s'effiloche énormément), mais qui ne donne encore aucun signe d'usure, bien que régulièrement porté ; un noir pas très noir, puisque le fil de trame est beige, mais validé par Monsieur.

Le tissu n'aura pas attendu longtemps, lavé dès notre retour, repassé, coupé et cousu en 15 jours. Pour le patron, c'est toujours le Out of the Middle gracieusement offert par Mme Vicomte du Boisjoli alias Biquette, dans sa version simplifiée.

Je peux donc participer au défi de Nabel "je couds pour un homme". Je voulais y ajouter un autre vêtement mais j'ai multiplié les bêtises, surpiqûres (au point triple) qui gondolent, bord d'une poche pris dans une couture, sous-pont qui se replie sur lui-même, ceinture montée à l'envers, puis ceinture intérieure mal repliée dans la surpiqûre bref, le découd-vite a bien travaillé et les demi-heures supplémentaires se sont accumulées. Voilà ce que c'est que de vouloir à tout prix terminer le dimanche soir pour ranger la machine avant de reprendre le travail ! C'est aussi pour cette raison qu'il n'y aura pas de photo portée, vu que le destinataire n'est pas encore rentré du travail et que les photos d'un jean noir de nuit…

9 mars - 1

Pour plus de solidité, j'ai renforcé l'ouverture de poches par un petit point de bourdon et cousu de petits carrés de tissu en renfort des coutures de passants (c'est toujours là que se déchirent mes pantalons du commerce) 

9 mars - 49 mars - 3

La belle ceinture surpiquée trois fois (penser à installer un éclairage rasant pour mieux voir le bord du tissu)

9 mars - 29 mars - 5

Les poches surpiquées deux fois (et pas à l'aiguille double !)

9 mars - 6

J'en profite, puisque je ne l'ai pas encore fait, pour vous parler de ma "copine de surpiqûres" : j'ai souvent atteint les limites de ma Brother (NV 350) au niveau des épaisseurs. Des points qui sautent, le tissu qui n'avance plus… et puis j'ai lu les retours de plusieurs couturières sur la Toyota Power Fabric 17 et décidé de me laisser tenter. Problème : cette machine n'était plus en vente nulle part.

Il y a un an, Rascol m'a informée d'une promotion sur la Necchi Q 132, qui semblait très similaire à la Toyota en termes de performances (et de prix). Je n'avais jamais entendu parler de cete marque italienne. J'ai cherché des avis un peu partout, ils étaient plutôt positifs. Mais… elle n'était plus en stock ! Bon, de toutes façons, j'hésitais encore à m'encombrer d'une machine de plus, mais je me suis inscrite pour une alerte disponibilité.

Et puis le jour de mon anniversaire, la machine est revenue en stock ! C'était un signe, non ? Éternelle indécise, je me suis dit que j'allais attendre un peu… et là, Guillaume m'a ordonné de la commander tout de suite. Je l'ai testée sur des surpiqûres de jean, en duo avec ma Brother, je n'avais pas à changer de fil, c'était très pratique (et ça me fait faire un peu de sport, puisque les deux machines ne sont pas au même étage). Elle m'a servi une ou deux fois pour recoudre un sac, une sangle, mais je ne l'avais jamais vraiment testée. Je n'ai jamais utilisé non plus la table d'extension, mais je me dis que pour recoudre des tentes, ça sera pratique.

Machine à coudre Necchi Q132A

Et puis ma Brother est tombée malade : je n'ai jamais eu le fin mot de l'histoire, le problème devait se situer au niveau des blocs de tension, auxquels je n'ai pas accès. Je réglais la tension, je pouvais coudre normalement pendant quelques dizaines de centimètres et tout à coup, de grosses boucles se formaient au-dessous, je pouvais défaire une couture en tirant légèrement sur le fil de canette.

Comme j'avais des coutures urgentes pour Noël, j'ai sorti la Necchi, j'ai terminé le sac de voyage, cousu ma robe (pourtant, je n'aurais pas parié sur ses performances avec un tissu fin), les tabliers (donc, fait des boutonnières), les rubans sur les foulards (la machine est bruyante, c'était un peu pénible) Il n'y a que pour les finitions de mon tee-shirt que j'ai dû attendre le retour de ma Brother de chez Stecker (elle m'est revenue à peu près guérie, pas aussi parfaitement réglée que je l'aurais souhaité, mais j'ai réglé les derniers détails moi-même). 

Je n'ai pas essayé tous les points fantaisie, pas encore testé la couture du cuir (la machine est fournie avec un pied téflon !), elle n'accepte pas le fil 30 dans la canette (la Toyota oui, paraît-il), mais je suis vraiment satisfaite de mon achat (en plus, les canettes sont les mêmes que pour la Brother). 

6 mai 2022

Collection été 2022 #2

L'été dernier a été fatal à plusieurs de mes jupes ! Trois ans après son sauvetage et son recyclage en jupe, le tissu de ma robe favorite s'est déchiré de nouveau. J'ai bien tenté de poser une rustine, grâce aux chutes que j'avais conservées, mais j'ai dû me faire une raison, il fallait lui dire adieu…

J'ai visité des magasins de tissus, réels ou virtuels, fait de longues recherches sur internet, lancé un appel sur Thread & Needles, en vain. Impossible de retrouver ces grandes fleurs bleu porcelaine. Et puis une newsletter des Coupons de St Pierre m'a mis cette photo sous les yeux : 

Capture d’écran 2022-04-11 à 15

Je devais vérifier la dimension des motifs, la couleur, l'épaisseur du tissu et son toucher (la viscose peut ressembler à du coton comme au pire synthétique). J'ai décidé de laisser faire le hasard et attendu un passage à Paris pour me rendre dans la boutique. J'ai passé en revue tout l'étalage de viscose, trouvé les coquillages verts ou beiges sur fond noir en plusieurs exemplaires. Le tissu me semblait parfait, mais allais-je devoir le commander ? Enfin, j'ai re-parcouru tout le rayon pour la troisième fois et trouvé LE coupon de coquillages bleus sur fond blanc !

Capture d’écran 2022-05-06 à 17

Une fois mon tissu lavé et repassé, je me suis attaquée au patron : j'ai feuilleté tous mes Ottobre et trouvé une robe à manches longues et col, boutonnée devant, qui pouvait convenir (il faut un peu d'imagination) dans le numéro automne-hiver 2018.

J'ai coupé une toile sans les manches, creusé l'encolure, recoupé les côtés et cousu deux pinces dans le dos : j'avais mon patron de base, il ne restait qu'à prévoir une patte de boutonnage qui descende sous la taille et à décider si j'allais reproduire, ou pas, les plis religieuse de la robe d'origine. 
Outre le temps passé à tracer, épingler, repasser, coudre chaque pli, le résultat peut être désastreux avec un tissu trop souple qui se déforme et se détend. J'ai donc essayé de coudre trois plis de 50 cm de long sans couper le tissu : essai réussi. J'ai décousu, mouillé puis repassé de nouveau le tissu pour y couper la robe.

3 mai - 1

Autre difficulté : si les plis ne sont pas réguliers au millimètre près, la pièce de vêtement n'aura plus les dimensions requises. J'ai donc posé mes deux demi-devants à 4 cm des lisières et coupé très largement autour du patron. Puis j'ai réalisé mes plis, parallèles aux lisières. Enfin, j'ai bien aligné le patron sur les plis et coupé mes pièces, qui étaient donc parfaitement symétriques.

3 mai - 3

Pour la jupe, c'était plus facile, il me suffisait de la rallonger. En revanche, coudre trois plis religieuse de 2m20 chacun, c'est… long ! Mais sans pression ni échéance, avec un bon podcast (et un stylo frixion), ça se fait.

3 mai - 6

Pour la patte de boutonnage, je reste fidèle depuis 10 ans à mon pas-à-pas Ottobre, malgré nos débuts orageux. J'ai espacé les boutons grâce à ma règle magique (pas si magique que ça, d'ailleurs, je trouve qu'elle se déforme un peu trop)

3 mai - 83 mai - 9

 Enfin, j'ai attendu le soleil et profité d'être en bord de mer pour des photos "ambiance plage"

3 mai - 23 mai - 5

Cette robe est large (je peux l'enfiler sans défaire les boutons), parfaite pour les grosses chaleurs. Là, nous sommes plutôt dans du "dépêche-toi, que je remette mon gilet" parce que le vent soufflait fort (d'où ma coiffure de plus en plus échevelée)

3 mai - 4

Et en mode ton-sur-ton avec le store : 

3 mai - 7

En parlant de ton-sur-ton, les filles trouvent que ce tissu ressemble un peu trop à celui de notre sac de plage. Une bonne excuse pour me dispenser de le porter ! 

3 mai 10 - 1

9 mai 2022

Couture pour homme : mai

Enfin, je sors du trio "Jean/Chemise/Caleçon" pour une nouvelle participation au défi de Coudre et découdre « Je couds (ou je tricote) pour un homme ». Je pensais pouvoir coudre ce polo pour mars, puisque j'avais acheté tissu et patron fin février, mais j'ai bien fait de ne pas me précipiter car il m'a fallu du temps pour comprendre le montage et soigner les finitions.

Nabel m'avait donné envie, avec ses superbes polos Aspen, mais j'hésitais à acheter un numéro de La Maison Victor pour un seul modèle, j'ai déjà bien assez d'Ottobre ! En février, ce patron est sorti à l'unité. Au même moment, Guillaume a constaté que l'un de ses polos, d'une marque réputée, était couvert de petits trous et que la manche se déchirait au niveau d'une couture. Comme ça faisait plusieurs mois que je lui demandais de me laisser lui coudre un polo, je lui ai montré les jerseys que proposait l'Atelier de la création (4 coloris), appelé la boutique parisienne pour vérifier le stock et le lendemain, Marie et moi prenions le train pour une matinée bien remplie (maille polo, puis marché St Pierre, puis Fil 2000, avant de rejoindre le reste de la famille pour déjeuner et visiter le Musée de la chasse).

J'ai pu faire imprimer les deux planches de patron en A0, ce qui m'a évité l'étape fastidieuse de collage/découpage. En revanche, j'ai trouvé que les explications étaient vraiment sommaires, ne serait-ce que pour savoir si les marges de couture sont comprises ou pas… (non). J'ai rapidement contrôlé les mesures en posant un polo du commerce sur le patron, tout m'a semblé parfait. J'ai un peu hésité à couper des pattes de boutonnages ou un col en tissu trame et chaîne, mais cette maille polo est assez fine. J'ai simplement supprimé le bord-côtes au bas des manches, faute d'en avoir de la bonne couleur. Un ourlet fait aussi bien l'affaire, en rallongeant un peu les manches.

Je ne sais pas si LMV explique toujours ainsi, mais j'ai trouvé que c'était très confus (digne de Burda), en plus d'être truffé d'abréviations et de pièces nommées par leur lettre sur le patron : « Faites concorder les extrémités du col avec les repères MDV de l'ouvrage. Pliez maintenant C et D par-dessus le col sur leur ligne de pli, les envers vers l'extérieur. Épinglez ensuite H sur C et D, l'endroit vers le bas ». 

Et puis je me suis rappelé que Nabel avait fait quelques tutoriels et là, j'ai retouvé le bonheur de coudre sans me creuser la tête ! Enfin… j'ai quand même un peu décousu :  le biais du col qui était trop large (2,5 cm suffisent, à mon avis, au lieu des 3 cm préconisés par le patron), le rectangle au bas de la patte, parce qu'il est beaucoup plus simple de le coudre à la fin, après les surpiqûres de la patte de boutonnage, la boutonnière du haut, que j'avais placée trop près du bord, le petit ruban de sergé qui finit la fente, qui était parti de travers…  et puis j'ai oublié de régler le point et cassé mon aiguille double… mais je suis coutumière du fait et j'en ai toujours une d'avance.

 

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Et je n'ai même pas réussi à trouver 3 boutons identiques et assortis dans mon stock, il m'a fallu aller en mercerie (qui, pour une fois, ne les vendait pas au prix de l'or).

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Enfin je suis pleinement satisfaite de ma couture, ce n'est pas toujours le cas ! 

9 mai - 19 mai - 3

 

 

16 mai 2022

La relève

C'est Marie, qui continue à broder avec de plus en plus de talent,

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 qui a cousu et brodé toute seule un calendrier de l'avent,

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 qui a réalisé, avec un peu d'aide, une ravissante robe de bébé,

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(il a fallu faire un peu de patchwork parce que la chute de tissu à cerises était vraiment petite)

ou qui vient de se coudre une robe d'été, avec une répartition de fronces qui frôle la perfection, surtout pour une première fois !

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Quant à Aurore, à part des dizaines de carrés démaquillants (une face éponge, une face coton) cousus pendant ses rares moments de loisir pour financer son projet scout au Togo, elle m'a demandé il y a 15 jours de lui apprendre le crochet. Elle avait vu une vidéo pour réaliser un petit haut. Au bout d'une heure, elle avait compris la technique et commençait à crocheter assez régulièrement. Au bout de quelques heures (pendant le trajet en voiture vers vers Lyon), elle maîtrisait les débuts et fins de rangs, sans perdre de maille, et son morceau d'essai, après des débuts plutôt tortueux, ressemblait enfin à un rectangle. Elle s'est ensuite lancée dans son grand projet et, avec un peu d'aide de ma part pour les augmentations et diminutions, l'a mené à bien en une semaine ! 

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Ça y est, je leur ai transmis le virus, l'une et l'autre parlent déjà de leurs futurs projets.

 

1 août 2022

Les étapes de l'été #4

Nous n'avions pris que 9 jours de vacances, il fallait songer à rentrer, mais puisque nous étions au pied des Pyrénées, c'était l'occasion idéale de passer chez Annabelle. Nous avions quitté la maison depuis 30 minutes lorsque je me suis aperçue que j'avais oublié mon badge de l'OTAG ! Trop tard pour faire demi-tour.

 

Fin juin, j'avais vu des motifs de broderie machine qui lui étaient forcément destinés. Après quelques hésitations, je les ai brodés sur des pochons pour ranger ses en-cours de tricot.

30 juillet - 130 juillet - 2

30 juillet - 330 juillet - 4

En quittant Lourdes, notre GPS nous a joué des tours, voulant absolument nous ramener vers l'autoroute, alors j'ai sorti la carte routière et nous avons mis un peu plus de temps que prévu. Aucune importance : seul Boulette nous attendait ce soir-là, puisqu'Annabelle devait prendre un train de nuit. Nous avons donc trouvé une maison fraîche et accueillante et un chat bavard et pas du tout farouche.

29 juillet - 8

Après une nuit répératrice (nous avions dormi à peine 5 heures la précédente), la maîtresse de maison est rentrée, comme prévu. Nous avons trouvé un peu d'énergie, malgré la canicule, pour aller admirer la superbe basilique romane et son cloître.

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Mais la chaleur a eu raison de notre (vague) projet de pousser jusqu'à Saint-Bertrand-de-Comminges (où nous étions allés en 1999), nous sommes restés au frais, à discuter, et c'était une bonne idée, vu la longue route qui nous attendait le lendemain.

Un dernier dîner et au matin, une petite photo pour immortaliser l'instant, avant de repartir, l'une vers sa réunion, les deux autres vers la région parisienne. C'était court, mais quel bonheur d'avoir pu se voir ! 

30 juillet - 6

 

 

9 septembre 2022

Couture pour homme : le duo de l'été

Dans un grand élan d'optimisme, je m'étais inscrite pour le defi de juillet chez Nabel, j'avais tracé mon patron et coupé le jean. C'était sans compter avec notre programme de fin d'année : des week-ends entiers à droite et à gauche, des soirées barbecue, des réunions, des anniversaires… le 8 juillet, je n'avais pas avancé d'un pouce ni même choisi le tissu pour les poches.

Plus raisonnablement, j'ai rangé mes morceaux de jean dans un sachet, j'ai cousu les 5 pantalons, la banane et la robe de ma voyageuse et j'ai attendu notre retour du pays basque pour coudre ce bermuda.

9 septembre - 1

Plutôt que d'acheter un nouveau patron, faire une toile et 50 adaptations, j'ai préféré m'en tenir à une valeur sûre : le Out of the middle de Biquette, ajusté par mes soins à la morphologie du destinataire. J'ai simplement réduit la largeur et la longueur des jambes en me basant sur ses bermudas préférés et tout est parfait, il ne l'a pas quitté du mois d'août !

9 septembre - 2

J'ai utilisé un beau seersucker Petit Faune, dans lequel j'avais cousu une salopette et un bermuda pour Paul, pour les fonds de poches et la doublure de ceinture. J'ai surpiqué avec un fil fantaisie bicolore, mais il n'est pas très visible.

9 septembre - 29 septembre - 3

Comme il n'y a pas de couture sans bêtise (surtout juste avant de partir pour Cambrai), j'ai cousu l'un des passants à l'envers, ce qui m'a valu de devoir découdre les points de bourdon et quelques centimères du haut de la ceinture, alors que je pensais avoir terminé.

9 septembre - 4

En complément, j'ai profité d'une commande chez Perles and Co pour prendre un mètre de maille polo qui était en soldes. Cette fois, je n'ai rien eu à découdre, mais j'ai moins bien réussi la patte de boutonnage que la première fois (décalage de repères lors du pliage, je ferai plus attention la prochaine fois). Il faudrait aussi que je me procure de l'intissé noir, j'en mets toujours un petit morceau sous le tissu avant de broder une boutonnière mais il reste toujours de petits bouts visibles sur l'envers… donc quand le col reste ouvert.

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(oui, il a été porté…)

la patte de boutonnage est vraiment très moche à l'intérieur…

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Comme le suggère Nabel, j'ai allongé le dos de trois centimètres (ce qui n'empêche pas la tenue débraillée… mais je pense que c'est sans espoir, sauf à le persuader d'adopter les bretelles)

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Comme pour le premier, j'ai coupé un biais dans du Liberty pour la finition du col.

9 septembre - 9

Le premier polo est déjà tout bouloché (à cause de la teinte chinée ?) et bien décoloré sur les épaules, je ne suis vraiment pas contente du tissu ! J'espère que le nouveau sera de meilleure qualité (pour l'instant, après 3 lavages, il est toujours impeccable)

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Ça fait un ensemble élégant, c'est-ce pas ? Surtout avec le chapeau acheté à Bayonne pour remplacer le bob que les filles ne voulaient plus voir ! 

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12 septembre 2022

52/2022 : ça n'a pas de sens !

Ce dimanche Virginie nous a proposé une citation d'Elena Ferrante (L'Amie prodigieuse) : « Les choses qui n'ont pas de sens sont les plus belles ». Je suis très en retard, puisque tout le week-end a été consacré à une grande fête, mais surtout parce que nous avons été coupés d'internet et de téléphone suite à une brève panne de courant dimanche matin, même le réseau mobile a été touché, avec un débit très réduit et revenu à la 3G.

Est-ce que ça a du sens d'inviter 60 personnes chez soi, en espérant qu'elles se répartiront équitablement entre samedi soir et dimanche midi ? Non, bien sûr, mais il faut bien faire quelques folies de temps en temps.

La répartition n'a pas été égale : 40 samedi et 20 dimanche, quelques invités ne sont pas venus. Nous espérions débuter la fête sur la terrasse, mais un déluge s'est abattu sur la région jeudi matin et la pluie n'a pas cessé avant samedi soir, transformant la pelouse (ou ce qu'il en restait après la sécheresse) en véritable éponge. Nous étions 35 dans le salon, nous n'avons pas eu froid et il a fallu s'asseoir à tour de rôle, mais qu'est-ce que c'était chouette !

11 septembre - 1

19 octobre 2022

Belle qui tiens ma vie*

Il y a 3 semaines, le chef de notre ensemble folk-tradi nous a parlé de costumes pour le bal médiéval-renaissance du 15 octobre (et d'autres à venir), en précisant que chacun devait acheter son costume et qu'il fallait se décider rapidement. Mais les photos envoyées le lendemain m'ont fait réagir : la description (approximativement traduite du chinois) était « Robe médiévale à manches longues vintage Victoria Halloween renaissance ». J'ai immédiatement répondu que les grandes manches pendantes étaient incompatibles avec le violon (surtout avec un micro accroché au bord de l'instrument), que je ne pouvais pas porter de  polyester à même la peau, que l'expédition se faisait de Chine, donc grosse incertitude sur le délai de réception ainsi que les conditions de fabrication que l'on connaît, surtout vu le prix dérisoire… les autres femmes de l'ensemble m'ont soutenue, tant sur le polyester et les manches que sur l'aspect "déguisement d'époque incertaine" et "trop aristocratique pour des musiciennes". Pour les hommes, il proposait un tabart tout simple, en coton, bicolore, d'une boutique en ligne espagnole, rien à dire, donc, si ce n'est un maigre choix de coloris et le délai de "plus de deux semaines" sans compter un éventuel blocage à Roissy.

J'ai alors proposé une solution alternative : coudre moi-même les fameux tabarts, ainsi que des surcots tout simples qui seraient portés sur une robe longue, ou un ensemble blouse-jupe, quitte à ce que chacune se couse une jupe à taille élastique. Quelques musiciens se sont proposés pour aider, j'ai envoyé des liens vers les cotons basiques disponibles dans le magasin le plus proche. S'en est suivi, comme toujours dans ce groupe, une longue liste de mails discutant des couleurs, de la possibilité de louer des costumes (60 euros le costume pour une journée !), des fournitures restant du précédent spectacle, des tenues déjà cousues dans le passé, des préférences des uns ou des autres. 

19 octobre - 1 (1)

Une horreur, ces projecteurs bleus, en plus on les avait dans les yeux

J'ai cousu une toile dans un vieux drap, que les musiciennes ont essayée début octobre. L'une d'entre elles avait une merveille dans son stock de tissus : 5 mètres de panne de velours mordorée. Comme les hommes sont habillés dans différentes couleurs, le chef a préféré varier également pour les femmes et nous avons acheté du fuschia (pas sur la photo) et du prune. La découpe a été un peu laborieuse, mais la couture fort rapide : deux coutures aux épaules et c'est tout, puisque ce tissu ne s'effiloche pas. On verra à l'usage, s'il roule trop, il faudra faire un faux ourlet avec du coton.  J'ai tout de même fait une piqûre de soutien pour éviter que l'encolure ne se détende trop et, pour les roses, j'ai piqué un zig-zag près du bord car je voyais déjà des signes d'effilochage dû à la moindre qualité du velours.

19 octobre - 4

J'ai dû faire un saut (de 3 heures…) chez Fil 2000 pour trouver du ruban de velours assorti, même pour le fuschia Mondial Tissus n'avait rien.

Et notre accordéoniste a confectionné quelques couronnes de toute beauté. J'ai réalisé la mienne : un boudin de panne de velours rembourré, quelques chutes de ma jupe, un peu de galon restant, je crois, d'un déguisement de mousquetaire, quelques perles pour fixer les rubans et un voile d'organza, que de la récupération !

19 octobre - 2 19 octobre - 3
le ruban doré ne reste pas en place, je vais devoir le fixer par quelques points

Verdict après la première soirée : nous avons eu un franc succès.

19 octobre - 1

 

*Pavane éditée dans l'Orchesographie de Thoinot Arbeau

9 novembre 2022

Couture pour homme : troubadours

J'ai déjà présenté les costumes des femmes, mais notre ensemble, en ce moment, est plutôt à majorité masculine, ce qui me permet de faire d'une pierre deux coups en participant au défi de Nabel « couture pour hommes »!
Le chef avait proposé d'acheter des tabarts mais le délai d'expédition était un peu juste et le choix de couleurs restreint, j'ai donc proposé que nous les cousions nous-mêmes. Pour la toile, je me suis basée sur le patron en taille XL d'une vareuse (que je n'ai d'ailleurs jamais cousue, c'est dommage). J'ai coupé tout droit au lieu de l'arrondi des emmanchures et, pour avoir deux couleurs, j'ai pris un vieux drap blanc et une taie d'oreiller bleu ciel délavé. C'était hideux, trop court, mais j'ai pu faire essayer ma toile à tous les musiciens (assez dubitatifs, mais ils m'ont fait confiance — d'un autre côté, ils n'avaient pas le choix), le 3 octobre. J'ai noté les modifications à faire : 20 cm plus long pour tous, +8 cm de large pour M., +4 cm pour E., -2 cm pour JP.

9 novembre - 9

Le 5, le chef m'a accompagnée pour acheter les tissus (après des dizaines de mails concernant les coloris, je préférais le laisser décider), je les ai lavés et séchés et il est venu l'après-midi coudre sa tenue. Nous avons passé une heure à apparier les couleurs (pas du tout celles évoquées au départ !), puis j'ai commencé à couper, pendant qu'il cousait. Comme le coton avait un peu rétréci, il m'a fallu jouer à Tétris et, parfois, décaler un peu les milieux, pour caser tous mes morceaux. Mais en plaçant les musiciens les plus corpulents à côté des plus minces, en jouant sur les différences de laizes également (le bordeaux et le orange étaient en 160), j'ai réusssi !

9 novembre - 6

C'est presque du zéro-déchet : il ne reste que les triangles des épaules et les arrondis d'encolures, sinon chaque métrage a été utilisé dans son entièreté.

9 novembre - 49 novembre - 7

Jeudi, vendredi, samedi, dès que j'ai eu un moment, j'ai coupé, surjeté les pièces et apparié les demi-devants et dos (décousu aussi, un peu, car j'ai parfois croisé par erreur les couleurs entre le devant et le dos). Le dimanche après-midi, nous étions 3 couturières (l'une a décliné car elle était cas-contact) et nous avons mis 3 heures pour assembler épaules et côtés, puis faire les ourlets des 7 tabarts (en enfilant à chaque fois nos machines avec les couleurs adéquates). La dernière heure a été consacrée aux surcots.

9 novembre - 29 novembre - 3

Le lundi, j'ai vérifié chaque pièce, cousu un ourlet oublié, coupé les fils (on le sait qu'ils n'ont pas payé leurs couturières !), puis j'ai fait la distribution à la fin de la répétition. Et je peux vous assurer que les yeux brillaient et que les sourires étaient rayonnants (et aucun ne s'est plaint des couleurs qu'on lui avait atttribués).

9 novembre - 59 novembre - 8

Et le samedi suivant, soir du bal du jumelage, 6 musiciens sur 7, qu'ils sont beaux ! 

9 novembre - 1

9 mars 2023

Le polo du printemps

Ce mois-ci je suis dans les temps pour participer au défi de Nabel « couture pour hommes », j'ai même cousu le dernier bouton avec dix jours d'avance.

J'ai trouvé, fin janvier, de la maille piquée chez Toto ! Une fois éliminé le noir, le blanc, les mailles fines comme du papier à cigarette (mais pour quel usage ?), il restait ce beau rose fushia que j'ai pris sans hésiter. Guillaume a d'abord un peu protesté, je lui ai rappelé le polo rose bonbon que je lui avais offert pour la fête des pères après la naissance de Marie et qu'il a usé jusqu'à la trame et il s'est laissé convaincre. Il a même choisi, parmi mes chutes de Liberty, ce bel imprimé fleuri.

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Pour mieux le mettre en valeur, j'ai décidé de tester une fausse poche passepoilée et grâce au super tuto de Nabel, c'est passé tout seul !

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Liberty aussi pour le biais d'encolure et en remplacement du sergé pour finir les fentes de côté.

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Ça apporte quand même de la classe, non ?

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Et en situation, puisque nous sommes partis au soleil chaud (bien plus que les -3°C de notre région la semaine passée)

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Avec le décor somptueux de la Plaza de España

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ou du Jardin de los Leones

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Et puis, comme la couture, ce n'est pas toujours amusant, je me suis attelée à une réparation urgente : un fond de poche déchiré (et pas qu'un peu, quasiment toute la poche, je me demande encore comment il a fait), ce qui n'a pas été une partie de plaisir, croyez-moi, vu que je n'avais pas l'intention de découdre tout le pantalon (le côté, la ceinture et les passants), mais je m'en suis tirée honorablement.

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Et puis le bas de ce jean était aussi très élimé, troué même. Là, c'est le tissu qui est en cause, car c'est le seul pantalon dans cet état. et je vois que le bord de la poche est pas mal usé également.

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J'ai découpé le bas des jambes pour le remplacer par un morceau de jean neuf. Heureusement, la couleur n'était quasiment pas passée. La réparation se voit, évidemment, mais pas du tout de loin (or, qui ira regarder le bas d'un jean, franchement ?)

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Et pour retarder le phénomène, j'ai cousu de la talonnette, je ne l'avais encore jamais fait, ça demande simplement de la précision pour poser le bord du ruban moins d'1 mm plus bas que le pli de l'ourlet.

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Le jean noir, cousu dans le même denim Mondial tissus, donne lui aussi des signes de faiblesse, je l'ai donc "talonné" à son tour. Et je pense que je ferai cela préventivement sur tous ses prochains pantalons.

 

 

 

8 mai 2023

La couleur de l'année

Depuis une vingtaine d'années, la marque Pantone choisit une couleur phare pour chaque nouvelle année et les créateurs de mode s'y plient. Les fabricants de tissus également et ça me fait râler, parce que l'un des avantages de coudre est justement de pouvoir s'affranchir de la mode… sauf que la couleur que je recherche, en général, est celle qui ne se fait pas, comme l'été dernier où j'avais désespérément cherché un tee-shirt ou un jersey rouge profond assorti à ma jupe (j'en ai trouvé un cet hiver dans une recyclerie).
Cette année, LA couleur est "Viva magenta" et pour une fois, Aurore est d'accord. Elle m'a demandé de lui coudre un pantalon, avec des critères précis, comme toujours en terme de coupe, de tissu et donc de couleur. Pour plus de sûreté, je lui ai demandé de m'accompagner pour choisir le tissu, je suis passée la chercher à la sortie des cours et nous avons pris la direction du Marché St Pierre (avec un petit détour par une boutique de chocolats).

Elle portait le pantalon qu'elle souhaitait que je copie, ce qui nous a permis de comparer la fluidité et l'épaisseur du tissu avec ce que nous trouvions. Ça n'a pas été facile, nous avons hésité entre plusieurs compromis pour nous fixer finalement vers un crêpe envers satin, assez lourd. Pour le patron, j'avais déjà une base : le Brooklyn de Maison Fauve (en supprimant les plis, en réduisant l'ampleur des jambes, en ajoutant des pinces sur le devant et en supprimant les poches…). J'ai cousu une toile rapide dans un crêpe fin, mais assez lourd lui aussi, reste d'une robe ratée. Il y avait quelques ajustements minimes, que j'ai reportés sur le patron, puis je me suis lancée.

4 mai - 64 mai - 7

La demoiselle souhaitant ce pantalon pour son anniversaire (10 jours après l'achat du tissu) j'avais peu de temps. J'ai coupé et cousu le bas, bâti la fermeture avant un nouvel essayage, à la suite duquel j'ai décousu la pince du devant pour la remplacer par deux pinces, repris les côtés et recoupé le devant pour ajouter une ceinture, alignée sur celle du dos. J'ai bien noté, au passage, que ça tirait un peu au niveau des coutures mais j'ai pensé que le repassage allait régler le problème. 

4 mai - 14 mai - 4

J'avais déjà, à ce stade, bien usé du découd-vite, enfin, vite… les coutures verticales sont très difficiles à défaire dans cette armure satin, elle s'enfoncent dans la matière, et je devais prendre garde à ne pas prendre les fils du tissu au lieu de ceux de la couture. En revanche, les coutures une fois défaites ne laissent pas de trace, c'est un bon point.

La demoiselle voulant des passants (pour faire joli), je les ai cousus en vitesse la veille du jour J, puis, comme les extrémités surjetées se voyaient trop à mon goût, j'ai décousu les passants (au point où j'en étais), défait les surjets que j'ai remplacés par un zig-zag plus discret. Dans la journée du 9 (le dimanche de Pâques, donc), entre deux séances de cuisine, j'ai épinglé et cousu les passants pour pouvoir lui offrir le pantalon le soir-même. J'ai donc remarqué l'erreur de positionnement d'un passant seulement lorsqu'elle a enfilé son pantalon.

4 mai - 5

À ce stade, les coutures tiraient effectivement, mais ça pouvait passer. Mais lorsque nous avons fait les photos, l'effet repassage avait cessé d'agir et je trouvais le résultat épouvantable (même si ma charmante fille m'assurait que ça allait). Alors, en plus de découdre le passant mal placé, j'ai décousu le côté d'une jambe, et j'ai fait des essais sur une chute.

4 mai - 24 mai - 3

Ma machine a toujours eu une tension de fil trop forte, j'avais déjà réglé le boîtier de canette à deux reprises. L'an dernier, elle s'est mise à débloquer complètement, je l'ai envoyée chez Stecker pour une grosse révision, mais à son retour, je n'étais toujours pas satisfaite des coutures, je devais régler la tension supérieure au-delà du maximum préconisé. J'ai donc de nouveau démonté le bloc-canette (j'en ai profité pour faire mon grand nettoyage mensuel) et j'ai desserré la vis d'un quart de tour, ce qui m'a permis de retouver une tension à peu près normale. La tension du fil n'était pas seule en cause, puisque les surjets étaient également trop serrés. J'ai réglé le différentiel au minimum, baissé les tensions de tous les fils et obtenu enfin un bord droit.
Une fois les jambes décousues puis recousues, j'avais un décalage de presque 1 cm au niveau de l'ourlet, ce qui veut dire que j'avais un peu tiré sur le tissu lors du premier épinglage et que les jambes devaient légèrement vriller. Maintenant, il y a tujours une légère tension au niveau de l'ourlet, mais j'ai remarqué cela également sur des vêtements du commerce. Je suis preneuse de conseils pour avoir un ourlet bien droit sur toute la circonférence des jambes, mais le résultat est, à mon goût, bien plus satisfaisant.

 

8 mai - 28 mai - 3

 

Et les passants du dos ont retrouvé leur symétrie

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Maintenant, je vais décalquer le patron pour Marie, car c'est elle qui l'a acheté, à la base (ainsi qu'un beau tissu au coloris automnal)

8 mai - 1

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2023

Une Sureau toute simple

Dernièrement, j'ai fait un petit inventaire de mes tissus et cherché ceux que je pouvais utiliser pour les projets que j'avais en tête. C'est ainsi que j'ai associé ce coton bien extensible, reste d'un grand coupon déjà bien entamé, à l'un de mes patrons fétiches de robes, la Sureau. Vu que je rentre sans descendre la fermeture dans celle cousue cet hiver, je me suis épargné cette étape. 

8 juin - 1

Je me suis bien appliquée pour les fronces du devant et pourtant, malgré mes deux fils de fronces serrés, j'ai encore dû m'y reprendre à plusieurs fois pour un résultat à peu près symétrique. Le reste de la couture s'est fait sans problème, j'ai raccourci les manches et ajouté une poche dans la couture de la jupe. Mais lorsque j'ai essayé ma robe terminée, j'ai trouvé le devant horrible, les plis étaient beaucoup trop marqués et gonflés ! Je pense que le tissu est un peu trop rigide, malgré son élasticité. Marie m'assurait que c'était très bien comme ça, mais je n'étais pas à l'aise, j'avais l'impression d'avoir pris deux tailles de bonnet ! 

Alors j'ai sorti mon fidèle découd-vite, j'ai décousu la patte de boutonnage jusque 1 cm de part et d'autre de la partie froncée, que j'ai légèrement réduire en hauteur. J'ai aussi repris quelques millimètres de largeur et, pour finir, j'ai surpiqué la fausse patte de boutonnage. 

8 juin - 1 (1)

Tout ce travail de retouche n'a pas été inutile, je suis ravie de cette robe qui est d'un confort absolu ! L'ampleur de la jupe est parfaite pour faire du vélo et elle ne remonte pas, contrairement à d'autres. Il me reste toutefois une dernière modification à faire : la poche est un peu petite et une passagère du métro m'a fait remarquer que mon téléphone n'y était pas en sécurité ! 

8 juin - 38 juin - 4 

 

26 juin 2023

Une robe couleur de soleil

Quand j'ai vu ce tissu sur le marché, l'été dernier, je n'ai pas hésité à en prendre deux mètres, même s'il était "plus cher" (3 euros/m), avec le projet de me coudre une robe.

26 juin - 5

Vu le temps que j'ai mis à me décider pour ma robe blanche, j'ai rangé mon tissu jaune au début de l'automne en attendant le retour des beaux jours. Au printemps, je l'ai ressorti et continué à hésiter : quel patron choisir ? Je n'en votais pas vraiment d'adapté à cette viscose toute légère et souple. Et puis ma collègue est arrivée, au premier jour de soleil, dans sa robe Myosotis, et m'a proposé de me prêter son patron (vu que Deer and Doe ne fait plus de patrons papier et que celui-ci comporte deux planches A0, je ne me voyais pas coller des dizaines de pages). J'ai coupé une petite toile (juste le corsage, avec une seule manche) dans celle du pantalon d'Aurore (j'ai jeté ensuite le tissu sans culpabilité) : impeccable !

26 juin - 4

J'ai choisi la version B, à manches courtes, à laquelle j'ai ajouté un volant. La couture s'est étalée sur près de trois semaines, avec réenfilages multiples de la surjeteuse pour cause de confection simultanée d'une jupe bleue par Marie. Comme toujours, j'ai posé la parementure sur l'envers, pour la rabatte ensuite à l'extérieur comme une patte de boutonnage, je trouve le résultat bien plus propre. Le col a toutefois une fâcheuse tendance à rebiquer, la faute peut-être à un entoilage un peu trop léger, ou à la technique du "burrito" employée pour avoir des extrémités parfaites, mais qui tire toujours un peu sur le tissu : nickel sur un coton bien stable, mais pas vraiment adaptée à une viscose qui se déforme facilement.

26 juin - 1 

Il m'est presque impossible de garder les yeux ouverts sur une photo, ça agace énormément mes filles ! 

Je l'ai déjà bien portée, par grosses chaleurs, et elle est vraiment agréable. Un bémol toutefois : le tissu bouloche aux endroits soumis aux frottements (du jamais vu en viscose !), mais ça ne se voit pas grâce aux motifs. J'ai ajouté une poche dans la couture de côté, mais elle ne supporte pas le poids de mon téléphone, qui tire toute la robe vers le bas de ce côté. Et grâce au volant, j'ai une robe qui touuuuurne ! 

26 juin - 226 juin - 3 

7 juillet 2023

Pour faire revenir le soleil

Il suffit que je me couse un chapeau de soleil pour que la pluie arrive, si j'avais su, je l'aurais cousu plus tôt ! 
La semaine dernière, j'ai découvert le patron gratuit de Bob offert par Maison Fauve. Comme j'aime beaucoup cette marque et que j'avais besoin d'une couture rapide et facile (et d'un chapeau de soleil à ma taille, avec cheveux relevés), je me suis empressée de l'imprimer et de le couper.
Le montage est curieux, avec tissu et doublure cousus ensemble, puis les coutures intérieures cachées sous du biais. J'ai préféré suivre ma méthode habituelle (j'(en ai cousu, des chapeaux de soleil pour les filles !) : coudre deux chapeaux séparés, puis les assembler par le bord en laissant une ouverture, qui sera fermée par les surpiqûres qui donnet de la tenue au bord du chapeau. On obtient ainsi un bob réversible (et plus grand, car j'ai lu que beaucoup se plaignaient de sa petite taille).
J'ai commencé par couper la calotte dans du drap pour choisir le diamètre et j'ia coupé mon bob en 58 (avec chignon, donc).

7 juillet - 1

Comme prévu, la couture a été rapide, deux heures à peine. Mais j'ai loupé mon coup en entoilant le sergé bleu canard plutôt que la doublure en madras,  et en voulant décaler les coutures pour éviter les surépaisseurs, du coup les droits-fils des deux tissus ne sont pas alignés et ça tiraille un peu. Si j'ai le courage, je découdrai les surpiqûres, j'entoilerai la doublure et je remettrai mes tissus dans le droit chemin.

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Mais ça fera l'affaire pour nos premiers jours de vacances (si le soleil revient)

7 juillet - 27 juillet - 3

 

 

 

19 octobre 2023

Poor Lonesome Cow-boy

À Val'Heureux, les jeunes étaient groupés en villages par tranches d'âges, chacun correspondant à une catégorie de film (dessins animés, super-héros, fantastique, comédie, western…) et accueillait un personnage. Nous avons choisi en priorité des costumes que nous avions déjà, j'ai donc ressorti Barbapapa et entrepris de remplacer le système de "gonflage" (une cloche en baguette électrique avec beaucoup de scotch, suspendue à un bob, et des ballons de baudruche — il y a 22 ans, j'avais fait avec ce que je trouvais) par des baleines de crinoline. Si j'ai trouvé très vite comment tenir en place les baleines tout en permettant le démontage, il m'a fallu quatre essais (cousus solidement à chaque fois) pour trouver le bon diamètre de cloche. Il faut dire que l'ampleur du costume ne permet pas vraiment de prendre des mesures précises. Je me demande encore comment j'avais fait à l'époque pour tomber juste du premier coup.

14 octobre - 814 octobre - 7

(en fait, mon système de montage était trop précaire, les baleines ne restaient pas dans leurs logements, et j'ai dû le renforcer avec du scotch, j'aurais mieux fait de garder la version initiale, donc)

J'ai voulu ensuite installer un cercle de crinoline horizontal au niveau de la taille mais c'était une mauvaise idée : le cercle n'a jamais voulu rester en place, il faisait des boucles, peut-être en aurait-il fallu deux parallèles, et un tissu plus lourd, et de plus, il empêchait l'acteur de baisser les bras. Je suis donc revenue au système initial de ballons de baudruche, que nous avons finalement abandonné le jour J : Barbapapa avait maigri, ce qui lui a permis de danser et de suivre le jeu de piste dans la forêt, avec les jeunes. Il m'a falllu agrandir les trous pour les yeux, sinon nous devions le tenir par la main pour monter les marches ou franchir les obstacles (nombreux en forêt). Malgré tout, c'était inconfortable et il ne faut pas être claustrophobe, l'acteur a été héroïque de porter ce costume pendant des heures et il a eu un franc succès (mais c'est Panoramix qui a remporté le premier rôle, les farfadets n'ayant pas bien compris le principe du vote).

16 octobre - 1

16 octobre - 816 octobre - 9

J'avais aussi proposé d'habiller Lucky Luke. Au marché, je suis tombée sur un coton/polyester jaune vif à tout petit prix. Après quelques hésitations, j'ai décidé de coudre une chemise classique, pensant que j'aurais plus vite fait de coudre un modèle déjà cousu et recousu plutôt que de me lancer dans une simplification hasardeuse. Bien m'en a pris : en deux demi-journées, c'était bouclé (sans coutures anglaises, quand même). La seule difficulté a été la composition du tissu, qui a tendance à rétrécir sous le fer, ce qui a un peu compliqué la pose d'entoilage. Il a aussi perdu de sa couleur au lavage, c'est dommage. J'ai remplacé les boutons par des pressions pour faciliter l'habillage du personnage, qui devait passer en un éclair de chef scout en cow-boy. 

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J'ai bien réussi mon pied de col du premier coup.

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Un foulard, un gilet trouvé au local scout et un chapeau et c'est parfait. Là encore, une fois sur scène, c'était bluffant.

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Pour finir, la perruque de Dumbledore, qui a vécu un anniversaire et deux camps louveteaux-jeannettes, a repris du service sur la tête de Panoramix.

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Je vous laisse sur l'affiche du film :

Affiche

  

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