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attraper le temps qui file…
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22 août 2012

Couture pour canicule…

Quand il fait chaud, pas question d'utiliser le fer à repasser ! Dans ce cas, le jersey est idéal. J'ai commencé par occuper un après-midi caniculaire à copier des patrons dans la pénombre de ma salle à manger, puis à couper le jersey en faisant bien attention à ne pas mélanger les morceaux. Et puis je me suis noyée dans le rose…

Pour Miss Aurore, qui avait choisi ce petit jersey à chouettes en avril, un pyja-short (elle voulait un débardeur, mais j'imaginais déjà les moqueries à l'école, déjà que ma minette, tête de classe et portant des lunettes pour lire, en subit pas mal…) J'ai pu couper le tout en 10 ans dans 60 cm de tissu, qui dit mieux ? (oui, bon, ma fille n'est pas épaisse non plus)

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22 août3Toujours pour Aurore, dans le jersey qu'elle avait choisi à Barcelone, d'après un patron de justaucorps Ottobre, un tee-shirt tout simple à manches froncées

 

Comme il restait beaucoup de ce coupon, un tee-shirt faux-deux-pièces pour Marie. J'ai eu quelques difficultés à assembler le tout, avec toutes les épaisseurs au niveau des emmanchures, mais il tombe parfaitement bien, ouf !

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Et pour rester dans le très girly, nous avons fait quelques cup-cakes, eh bien… c'est long ! Surtout avec les moyens du bord : pâte à sucre maison, en utilisant des chamallows fondus en guise de sirop de glucose et un blender pour faire du sucre glace (prix au kg du sucre glace dans mon hyper : 11 euros, contre 0,90 € pour le sucre en morceaux !). Ça m'a donné l'occasion de tester les colorants en poudre : le bout d'un cure-dents trempé dans la poudre permet de colorer une petite tasse de pâte à sucre, autant dire que je ne laisserai jamais les filles y toucher ! Nappages : ganache au chocolat et citron-mascarpone (qui avaient déjà un peu fondu sur la photo en raison de la chaleur, mais au sortir de la poche à douille, c'était très réussi…)

22 août1

 

 

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8 décembre 2012

Il n'est jamais trop tard pour progresser !

Ma première machine (enfin, celle de Maman) c'était celle-ci :

meuble-machine-a-coudre-mecanique-singer

Pour démarrer la couture, il fallait lancer énergiquement le volant à droite et se mettre à pédaler, à la bonne vitesse, sinon ça patinait. On pédalait avec les deux pieds, un en avant, l'autre en arrière (plus tard, j'ai aussi joué un peu de l'harmonium à pédales, avec un soufflet sous chaque pied, mais c'est une autre histoire). Et pour arrêter la machine, on appuyait de toutes ses forces sur la pédale pour la stopper… ce qui m'a valu quelques déboires, en cinquième, lorsque j'ai dû coudre du papier (!) avec une machine électrique en cours d'EMT (éducation manuelle et technique, aujourd'hui, on dit technologie, ça fait plus chic) : pour m'arrêter, j'appuyais sur la pédale et je tirais sur le papier, qui se déchirait inévitablement (à la rencontre Parents/profs, Mme G. avait dit que jamais je n'arriverais à coudre quoi que ce soit… ahem, je me faisais déjà des déguisements et des sacs)

Et puis peu après, Maman a décidé qu'il était temps de coudre autre chose que des rideaux et qu'il nous fallait une machine digne de ce nom ; notre deuxième Singer était donc une électronique hautement perfectionnée (qui est tombée en panne très vite après la fin de la garantie…) et voici donc 30 ans que je dois savoir coudre une fermeture-éclair avec le pied ad-hoc.

Bon, maintenant, j'ai ma troisième Brother (je n'en suis pas ravie, soit dit en passant) et hier soir, je cousais une fermeture comme j'en ai l'habitude, en pestant contre le pied qui ne remonte pas assez haut et complique singulièrement la tâche au moment de déplacer le curseur vers l'arrière pour finir la surpiqure (oui, sur la photo, le pied est remonté, pas terrible comme marge de manœuvre, n'est-ce pas ?)

8 décembre1

Et soudain, j'ai eu l'illumination ! Mais bien sûr, puisque je remonte le pied, pourquoi ne pas en profiter pour tourner mon tissu et passer ainsi le curseur DEVANT le pied plutôt que DESSOUS ?

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30 ans d'expérience, pour en arriver là !

 

 

23 janvier 2013

Des histoires de vélos…

La mésaventure de Mistinguette m'a inspiré ce petit récapitulatif de nos aventures cyclopédistes du quotidien (lorsque nous ne sommes pas en vacances). Il faut dire que nous sommes trois à faire chaque jour le trajet maison-gare à deux roues.

C'était ma hantise, du temps où j'attachais mon vélo avec une chaîne et que les supports étaient trop peu nombreux, d'attacher par mégarde un bout du vélo voisin (et pourtant, je rentre tôt, en général). Désormais, j'ai un antivol en U et déjà du mal à y faire tenir mon cadre + ma roue avant + le gros support scellé au sol.

Il m'est arrivé en revanche l'aventure "inverse" : un matin, une cycliste arrivée en même temps que moi se trouva fort désappointée en constatant qu'elle avait oublié son antivol à la maison et me demanda d'attacher sa monture avec la mienne… certes, mais mon train du retour arriverait à 16h30 ; que ferais-je alors du vélo de ma voisine ? J'avais oublié mon téléphone à la maison, pour couronner le tout, pas possible donc d'échanger nos numéros. Elle me dit qu'elle trouverait une solution et courut prendre son train… en fin d'après-midi, donc je voulais détacher discrètement les engins (avec un peu de chance, personne ne remarquerait ensuite qu'un antivol manquait), mais deux jeunes pas très propres sur eux avec un chien discutaient pas loin et ne semblaient pas vouloir s'éloigner. J'hésitai, méfiante, puis m'approchai de l'emplacement… et  l'un des deux jeunes se dirigea vers moi et me dit qu'il venait chercher le vélo de ma voisine, me rapportant exactement ses propos sur le pourquoi de l'oubli de l'antivol, et se confondant en remerciements (comme quoi, il ne faut pas juger des apparences…)

Dernièrement, Fiston m'appelle un dimanche matin "Maman, mon vélo n'est plus dans le garage !". La porte du garage n'était pas fermée à clé, mais donne sur l'arrière de la maison, nous fermons tout la nuit… il n'arrivait pas à se souvenir s'il l'avait vu à sa place la veille… quelques minutes de panique (non, mais, si on nous vole DANS la maison alors que nous sommes là, faudra-t-il vivre barricadés ?) avant qu'il ne réalise que le vendredi avait lieu la rencontre parents-professeurs au lycée, que nous étions rentrés fort tard, ensemble, en voiture ; et que son beau vélo était donc sur le parking de la gare depuis le vendredi matin. Je me suis habillée en quatrième vitesse, ai enfilé mes chaussures pieds nus (par O°C), l'ai déposé à la gare et, soulagement, le vélo était là (bon, vu qu'il a lui aussi un U, je ne craignais pas le vol, mais le vandalisme, hélas presque systématique…) et en parfait état.

Nous n'avons pas toujours eu cette chance, deux beaux cycles presque neufs (de fabrication française, s'il-vous-plaît) ont disparu, l'un attaché en face du commmissariat de Versailles (eh oui !), me laissant non seulement sans monture, mais sans siège-bébé pour ramener Paul, qui marchait à peine, sur un très long trajet ; le deuxième attaché dans la précipitation avec un antivol ordinaire, car le train allait partir et qu'il n'était plus temps de se contorsionner pour réunir tous les vélos de la famille dans une même chaîne, n'était plus là à notre retour. Désormais, nous préférons manquer le train et faire les choses correctement.

Et côté vandalisme bête et méchant, lorsque  j'étais au collège, certains s'amusaient à dévisser les attaches des roues avant (les vis papillons ont d'ailleurs disparu, pour cette raison). Ceci m'est encore arrivé, encore une fois lorsque Paul était bébé. Je venais de le déposer chez sa nounou et je m'apprêtais à remonter en selle quand ma roue avant s'est détachée ! (les deux fils des voisins du dessous faisaient les pires bêtises, ils ont également trouvé très drôle, un jour, de déposer leurs vélos maculés de boue DANS ma poussette, rangée dans le local commun). Ne parlons pas des déchets divers et variés que je retrouve le soir dans mon panier, fixé au guidon, ou de l'attache de selle volée un jour (pas la selle, ouf, je suis rentrée en pédalant les genoux au menton, mais néanmoins en pédalant), ou des insultes ou remarques idiotes que j'entends parfois. Un florilège ? Le chauffeur de camion qui me crie, en passant près de moi "les vélos, c'est sur les trottoirs !" ou la passante, marchant au milieu de la piste cyclable, arrivant face à moi et m'apostrophant "heureusement que c'est interdit aux vélos !"
(pour info, elle voyait ce panneau (auquel je tournais le dos, évidemment, puisque je venais de voir le panneau inverse, m'indiquant que cette voie m'était réservée) :

 

 

 

Je m'étonne donc toujours de voir un vélo mal attaché et de le revoir à sa place le soir. Le plus étonnant, c'était justement tous ces vélos à Bruges, dont aucun ne semblait porter d'antivol… à moins que chacun prenne un vélo au hasard, une sorte de libre-service gratuit ?

Et dans le parking vélo de la gare de Bruges, comment font-ils pour se souvenir où ils se sont garés le matin ?

23 janvier1

 

22 mars 2013

Un agenda vivant

Comme l'écrivait Anne il y a quelque temps, je suis l'agenda familial à moi toute seule. J'ai bien tenté de déposer un agenda scolaire près du téléphone et espérer que chacun y note ses activités, impératifs et rendez-vous, c'est peine perdue, je me retrouve à tout copier sur mon agenda personnel, puis tout recopier ensuite sur l'autre (que je suis la seule à consulter, finalement…), bref je suis à la recherche de la perle rare : l'agenda familial pas trop encombrant (pour pouvoir le mettre dans mon sac sans être chargée comme une mule), avec beaucoup de place pour tout noter, y compris les activités simultanées, beau, pour donner à tous l'envie de mettre le nez dedans, et s'il vous plaît, un vrai "septembre à septembre" * voire mieux encore, un "septembre à décembre".

Dès qu'arrivent les plannings des scouts, du caté, des répétitions de l'école de musique, des livraisons de l'AMAP, tout cela par mail, je m'empresse de tout noter mais n'échappe jamais à quelques oublis… sans compter que les dits-plannings sont fréquemment modifiés en cours de route. Mais malheureusement, même avec la meilleure bonne volonté du monde et la tentative de tout organiser au mieux, je n'arrive pas à éviter les téléscopages inhérents à une famille de 5 personnes bien occupées. Ainsi demain :

8h : je vais conduire Paul à son bac blanc, parce que j'ai pitié de lui et que les trains sont plus rares le samedi, sans parler du bus à prendre ensuite

8h30 : Marie et son père se rendent à la journée portes-ouvertes du deuxième lycée professionnel (à 20 km) que la jeune fille espère intégrer (l'entretien de recrutement du premier lycée, mercredi, m'a obligée à une journée d'équilibriste, attraper la petite à son cours de musique (qui a fini en retard, bien sûr), manger un morceau debout en préparant un pique-nique, filer récupérer la grande au collège, faire la route vers le lycée (sans me perdre, youpi), passer 3/4 d'heure dans un fauteuil au soleil en attendant qu'elle passe les différents tests, la récupérer juste à temps pour la reconduire à son cours de violoncelle, ouf ! Sans compter le stress des jours précédents, notamment à attendre des tirages de photos en retard, pour boucler un dossier pour l'entretien en question (dossier qui n'a même pas été regardé par le jury, soupir…)

8h45 : je conduis Aurore au caté

Jusque-là, tout va bien… Je cuisine pour le midi, un pain et une brioche pour le brunch de dimanche, fais un peu de ménage

10h : je pars pour une répétition

11h30, je reviens, ça va toujours mais ça ne va plus durer…

12 h : il faut récupérer Aurore, en même temps, je dois commencer une autre répétition et il faudrait aussi aller chercher Paul qui devrait avoir fini, à cette heure-là. Au secours ! Bref, Papa et Marie vont faire un détour et passer prendre le Fiston (espérons qu'ils auront eu les réponses à leurs questions, la dernière fois, ça nous avait pris pas mal de temps), je vais récupérer ma fille un peu en avance et arriver à en retard à la répet (pas de chance, c'est moi qui commence, normalement…)

12h40 : on mange vite-fait et tous ensemble, pour une fois

13h20 : je vais conduire les deux grands au local scout pour qu'ils partent en week-end à une bonne heure de route (enfin, j'espère, parce que  les réponses au sondage de co-voiturage créé hier par Fiston ne se bousculent pas, et encore, je l'ai forcé à s'y coller, parce qu'il est "responsable santé", en principe, pas "responsable communication", donc il voulait attendre que les jeunes concernés s'en chargent ; et nous n'avons connu le lieu de camp que mercredi soir)

13h30 : mon mari et Aurore partent à la mairie pour un mariage

13h50 : je pars répéter (oui, encore !)

16h : je rentre, je me change, je change d'instrument et je file au mariage

Et là… bal folk, animations diverses, repas, danses, rires, photos, bonheur, retour dans la nuit (là, ça ira, nous pourrions presque rentrer à pied)

Bon, cette semaine, j'ai quand même réussi à coudre ceci :

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Voilà 2 fois en un an que nous sommes invités à un mariage de musiciens, je ne m'en doutais pas du tout lorsque j'ai commandé ces coupons Love Map chez Motif personnel, j'avais mêmé hésité, me demandant ce que je pourrais en faire ! Il m'en reste un, mais je crois que je le garderais bien pour notre chambre.
Les derniers mariés m'ont bluffée, cet été, à identifier et chanter presque toutes les chansons, je n'ai même pas eu à leur donner le lien vers la play-list ! Les nouveaux seront-ils à la hauteur ? Je leur souhaite de très longues années de bonheur, en attendant…

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* Le mien s'arrête au 17 août cette année, super pratique !

18 février 2013

Pour la reine des listes…

… qui, jusqu'il y a peu, notait ses loooongues listes de cadeaux à coudre sur de petits bouts de papiers (ou sur le forum couture, ça se perd moins facilement) ; pour la spécialiste des porte-blocs-notes : je ne sais pas si je pourrais compter combien elle en a cousus et offerts, tous différents et plus beaux les uns que les autres… quand elle a dit l'autre jour qu'elle devrait bien se coudre un porte-bloc pour elle, j'ai noté bien vite cette idée sur mon bloc made by Rachel, j'avais trouvé une broderie idéale… et ma brodeuse m'a lâchée ! Alors j'ai changé d'idée, brodé de petites phrases, choisi un tissu qu'elle aime, cousu… ma brodeuse a guéri bien vite, mais je manquais de temps pour revenir à mon idée première. Tant pis, il y aura d'autres occasions…

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10 mai 2013

Collection “voyage” 2013 #2

Sur le forum couture, Gloubichamalu avait lancé un défi (le 7 janvier, mon Dieu, pas possible, le temps passe si vite !) : un sac de voyage pour le printemps. La date de fin était fixée au 31 mars, mais nous avons obtenu un délai supplémentaire… qui s'est allongé, allongé… (oserais-je dire que la chef du défi n'a toujours pas fini son sac, elle qui en coud au moins 10 par an, tous plus beaux les uns que les autres ?) Pour ma part, j'ai acheté le tissu en février, coupé les pièces mi-mars, commencé l'assemblage fin mars, bloqué mi-avril sur un détail technique. Enfin, je m'y suis attelée sérieusement durant 3 jours et voilà le sac terminé. Et je suis plutôt contente du résultat !

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Ce sac est grand : j'y ai mis 3 oreillers !

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J'avais trouvé sur le marché une toile épaisse, plastifié sur l'envers d'une pellicule argentée. Selon le vendeur, il s'agissait de tissu occultant, mais il est également imperméable et très résistant. J'ai pu le broder sans aucune difficulté. Le seul problème a été la relative rigidité de cette matière, ce qui est un avantage pour le sac fini, mais complique singulièrement la couture. J'ai dû faire face à une crise du logement sur ma table de couture et mettre ma brodeuse au coin, elle qui est habituée à ronronner pendant que je couds, j'espère qu'elle ne m'en gardera pas rancune quand je vais la remettre en marche !

10 mai1

Il ne me manque qu'un mousqueton pour attacher la bandoulière, je peine à en trouver aux bonnes dimensions (pour une sangle de 3 cm). Le modèle prévoit une fixation par pressions mais je crains que ça ne résiste pas au poids du sac plein…

Modèle Little Holiday Bag de Lillesol & Pelle (le patron n'est plus disponible à la vente), tissus du marché de Trappes et du marché St Pierre.

 Et maintenant, un petit défi personnel : finir au moins un en-cours avant demain ! Qui me suit ?

 

28 février 2013

Mieux vaut tard que jamais…

… c'est ce que va pouvoir se dire Gloewen, qui aura attendu bien longtemps sa dinette en feutrine ! Oui mais…  depuis ce tirage au sort, j'ai animé 2 bals folks, participé à 7 répétitions de musique de chambre, plus 4 auditions de mes filles (et les répétitions qui vont avec), préparé et animé 6 messes (dont des obsèques), je suis allée à l'opéra, à l'Aiguille en fête, aux portes-ouvertes d'un lycée agricole, j'ai arpenté Paris toute une journée, tenu le buffet au loto de l'école, accompagné mes enfants chez le médecin, l'orthodontiste, aux scouts et ma brodeuse chez le docteur des machines à coudre… bref, une vie ordinaire de maman de famille nombreuse, qui travaille et fait de la musique en plus, de surcroît maman solo pendant deux semaines. Alors je suis sûre que Gloewen me comprendra !

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Innovation pour cette dinette : mes premières fraises (oui, je sais, ça n'est pas encore de saison, mais ça va venir) très pénibles à finir à la main en raison de la double épaisseur de feutrine, je crois que je vais modifier la couture finale)

Et c'est parti pour 5 fruits et légumes par jour !

7 mars 2013

P'tit défi du 7 : le ratage !

Ah bon, ça n'était pas le thème du mois ? Je croyais pourtant, j'avais très bien réussi mon ratage.

Cette fois-ci, Casa nous proposait un défi “boutons” avec trois règles (au choix) à respecter :

1. coudre des boutonnières à la machine
2. coudre des boutons à la machine
3. fabriquer ses propres boutons avec la technique de son choix

Les points 1 et 2 n'ayant (presque) plus de secret pour moi (eh oui, allergique comme je le suis à la couture-main, l'un des critères d'achat de ma première machine à coudre était la boutonnière automatique en une étape), si je voulais que ce défi en soit un, il ne me restait que le point 3, avec les boutons en Fimo. Les boutons simples, ça va à peu près : j'étale la pâte, je la coupe avec un bouchon de feutre ou un petit emporte-pièce et le tour est joué. Il m'arrive d'en réaliser lorsque je veux une couleur et une dimension précises. Mais les canes m'ont toujours fait rêver et je passe pas mal de temps devant le stand de Manucréa à chaque Aiguille en Fête.

Me voilà donc lancée, avec un objectif assez simple : reproduire les têtes du renard et du blaireau d'un set d'adorables broderies. Eh bien, croyez-moi si vous voulez, c'était bien trop compliqué pour moi ! Au niveau du montage du motif, j'ai été plutôt satisfaite, mais la réduction a été une vraie catastrophe, avec déformation maximale. Le tranchage en a rajouté une couche (ma lame n'était pas assez fine ?)
Allez, si vous voulez rire un coup, voici mes boutons (et encore, pour mériter le titre de boutons, il faudrait que j'y fasse des trous), je
ne sais même pas si je vais les cuire…

7 mars1


Pour rester dans le thème, toutefois, j'ai rattrapé un peu le coup en essayant toutes les boutonnières proposées sur ma machine (je fais toujours les 2 mêmes), jolie, non, cette fleur à boutonner ?

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Sur ce, je retourne à mes activités passionnantes de vacances : lasure de toutes les pièces en bois de la maison (et il y en a !), racommodages de pantalons… et un peu de vraie couture, heureusement !

7 décembre 2013

P'tit défi du 7 : la fermeture !

Avant de refermer une année de p'tit défis "techniques de couture" et de passer à tout autre chose, Casa nous a proposé de nous attaquer à un point qui terrifie les couturières débutantes : la pose de fermetures à crémaillère (nom officiel, puisque fermeture-éclair est une marque). De mon côté, je me suis fixé un défi personnel : poser une fermeture invisible. Je suis donc allée, pleine d'espoir, chez mon fournisseur préféré (Fil 2000) pour refaire un peu mon stock de fermetures de toutes les couleurs. Alors que j'étais accroupie, à chercher du rose, une dame a trébuché et se serait cogné la tête sur les étagères en bois si je n'avais été là pour amortir sa chute. Quelques minutes plus tard, je saisis une fermeture invisible et demande au patron si je peux la poser sans pied spécial.

7 décembre5

« Non, me dit-il, mais je peux vous vendre un pied ». Après quelques hésitations sur le fait que ce pied risque de ne pas s'adapter sur ma machine (mais le prix me convainc bien vite), je le prends et la dame qui m'est tombée dessus s'avère être une couturière aguerrie qui m'explique dans les moindres détails comment poser la fermeture.

 

Un essai plus tard, me voilà coupant en tremblant un précieux coupon de liberty pour la jupe de Marie (en tremblant doublement lorsque je m'aperçois que ce motif a un haut et un bas, que je ne peux donc pas mettre les morceaux de la jupe tête-bêche comme d'habitude. Heureusement qu'elle la veut assez courte, j'ai tout juste assez de tissu pas 1 mm de trop !)

Voici donc ma fermeture invisible :

7 décembre1

Vous ne la voyez pas, c'est normal, c'est que j'ai réussi la pose ! Et là, ça va mieux ?

7 décembre27 décembre3

Bon, je n'ai plus qu'à faire les pinces, les plis, coudre la jupe, la doublure, assembler le tout et faire les ourlets… puis refaire la même chose pour celle d'Aurore (qui veut une fermeture invisible, elle aussi).

J'avais également en tête le défi inverse, puisque j'ai acheté au salon MCI cette fermeture tout-à-fait-visible, mais je n'ai pas eu encore d'idée pour l'utiliser. Auriez-vous des suggestions ? (le principe étant de cacher les bouts, quand même)

7 décembre4

 

 

 

 

 

 

Pour voir les autres fermetures-éclair (et la folle réalisation de Casa qui a pris le risque de se fâcher définitivement avec sa machine à coudre), c'est.

 

9 décembre 2013

Petites bulles légères…

… dans un quotidien qui pèse, parfois :

Ma brodeuse qui est revenue, guérie de son indigestion : la coquine avait avalé un ruban posé pas loin, l'avais déchiqueté et mal digéré d'où un blocage complet du bras télescopique. J'en reste donc à ma première impression : cette machine est d'une solidité incroyable ! Croyez moi si vous voulez, je l'ai laissée dans son carton pendant 4 jours, pas pour la punir, mais pour finir mes rideaux, pour lesquels j'avais besoin d'un grand espace de travail.

Les rideaux en question, enfin accrochés. Je n'ai pas encore fait les ourlets du bas, je laisse le tissu se détendre si besoin (expérience de rideaux dont j'ai refait les ourlets trois fois, étonnée de m'être autant trompée)

9 décembre4

Une journée au Stoffenspektakel de Reims, en très bonne compagnie, joie de retrouver les copines, de se parler de vive voix et plus par claviers interposés, d'avoir tant de beaux tissus à notre portée, avec en prime un pique-nique somptueux avec table et chaises, le grand luxe ! Quelques achats indispensables (si, si) :

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Une proposition de prêt de brodeuse qui m'a surprise par sa spontanéité et sa générosité. Nous ne nous connaissons pas "en vrai" et elle me fait confiance d'emblée ! L'appel presque en simultané de mon réparateur a remis notre rencontre à plus tard, mais c'est prévu.

Notre maison qui est (presque) enfin à nous (après quelques déboires avec la banque pour qui "remboursement sans frais" signifie "remboursement avec prélèvement de 800 euros de frais qui vous seront remboursés…" un jour… 15 jours après, en fait, après harcèlement téléphonique de ma part… et encore, heureusement que j'avais trouvé une lettre de notre directeur d'agence de l'époque, sinon, je pense que le "sans frais" serait resté une belle promesse en l'air !) L'allègement conséquent des mensualités va nous permettre de voir venir sereinement les travaux inévitables : changement du cumulus, des vitrages, de quelques volets, du portail…

Paul enfin libéré par l'auto-école pour la conduite accompagnée. Ce fut laborieux, mais il y est arrivé, après quelques heures de découragement, à conduire après 7h de cours au lycée, de nuit, sous la pluie, dans des quartiers pas faciles ; il a fallu une petite mise au point avec son moniteur : plus de cours en soirée, quand la concentration est au plus bas. Maintenant c'est à nous de jouer pour en faire un conducteur autonome, il en est encore à s'adapter à l'embrayage (passer du diesel au GPL n'est pas évident).

9 décembre3

 

 

15 janvier 2016

En 2015

Petit bilan de l'année, avant le 5e anniversaire de ce blog…

Qu'est-ce que j'ai cousu cette année ? Des nouveautés (et une augmentation de la difficulté) avec des chemises d'homme et un pantalon, du simili-cuir, de la dentelle, un cosplay.

2016

(je note une dominante bleu/noir cette année)

J'ai fait la connaissance "en vrai" d'Anne, Gilles et Suzanne, j'ai brièvement rencontré Laurence (ça y est, Cousu-main a enfin repris, nous n'avons vu que le premier épisode et commençons à faire des pronostics et chercher les ressemblances avec les candidats de la saison 1), nous avons vu l'expo Wool War One. Cette année a été celle des succès pour Paul. J'ai participé à ma première course avec La Punaise. Nous avons fêté des anniversaires, la profession de foi d'Aurore, un mariage, des naissances…

Comme chaque année, je vous propose de gagner un petit cadeau en laissant un commentaire ; comme j'ai tardé à poster cet article, le tirage au sort aura lieu le 25 janvier. À vos claviers, dites-moi quelle cousette vous a le plus plu cette année !

 

7 mai 2014

P'tit défi du 7 : La petite maison dans la prairie

C'était la série préférée de mon enfance ! J'ai découvert l'histoire de la famille Ingalls lorsque Laura était une toute petite fille, dévoré les huit tomes de ses mémoires, ri et pleuré devant ses aventures. Je m'identifiais d'ailleurs beaucoup plus à la sage et raisonnable Marie qu'à sa petite sœur délurée. J'avoue même que lors de mon deuxième congé maternité, j'ai retrouvé avec plaisir cette série sur la 6 et vu les derniers épisodes (qui n'avaient plus rien à voir avec les mémoires de Laura)… jusqu'à la fin, lorsque les habitants font sauter Walnut Grove avant qu'il ne tombe aux mains d'un entrepreneur de chemins de fer. À mon grand regret, mes enfants sont restés totalement hermétiques au charme surrané et moraliste de cette série (comme à La mélodie du bonheur), seul Paul, grand lecteur, a dévoré les livres à son tour vers 9 ans.

Pour participer au défi de Casa, j'ai envisagé un moment de me coudre un bonnet de pionnière américaine dans ce style

mais ma famille m'a menacée de me laisser 100 mètres en arrière lors de nos randonnées estivales, déjà que j'ai du mal à les suivre…

Et puis, en sortant d'une de mes nombreuses visites chez ma dentiste, pour me consoler, je suis passée au magasin de tissus d'en face et tombée sur celui-ci :

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C'était exactement ce qu'il me fallait pour un tablier ! Et là, j'ai fait une super affaire, digne de Caroline Ingalls lorsqu'elle négocie avec cette peau de vache d'Harriet Oleson : j'en demande 1m20, la vendeuse constate qu'il reste 1m70 sur le rouleau et me dit « Je vous laisse le reste » Heu, non, c'est fini depuis longtemps ce genre de geste commercial, cette boutique vend des coupons de 10 cm désormais (!), elle me propose donc de me vendre 1m20 à 12 € le m, et les 50 cm supplémentaires à moitié prix. J'accepte, ne sachant au juste combien je vais utiliser de tissu, je passe en caisse, paye… et une fois dans la rue, je me dis que 7,25 €, ça n'est vraiment pas cher payé… ah non, ça ne fait pas le compte du tout ! Dans le train, je vérifie mon ticket : le tissu, probablement en soldes, est passé à 5 € le m (plus la réduction sur la fin de rouleau) !

J'avais pensé au départ faire des bretelles volantées, mais j'ai renoncé, ce tablier sera souvent lavé et repasser les volants, ça ne m'enchante guère… me voici donc transformée en Caroline, avec sa réplique fétiche (oui, vous pouvez vérifier, je pense qu'elle prononce cette phrase dans presque chaque épisode) : « Encore un peu de café ? »

7 mai1

7 mai2

 

 

Avec une grande longueur et une bonne ampleur pour bien me protéger des taches, et une ceinture suffisamment longue pour faire le tour et la nouer à l'avant, ce que je fais le plus souvent. Je ne sais pas cuisiner sans tablier, avec celui-ci, je pourrai passer de la cuisine à la salle à manger sans honte devant mes invités (ou aller ouvrir la porte quand ça sonne en pleine préparation du dîner)

 

 

Allez, un petit générique pour le plaisir !

 

 

 

19 mai 2014

J'ai pris un coup de vieux !

Non, ça n'est pas de voir ma grande devenir une belle jeune fille, ça le le savais déjà (quoique, après 4 semaines de tenue de travail si peu seyante et de mains noires aux ongles incrustés de terre impossible à enlever, je la trouve changée), mais la confection de cette robe m'a encore valu pas mal de cheveux blancs (je sais, j'en ai déjà tellement !).

Il y a eu pas moins de 3 prototypes, avec retouches du patron à chaque fois. La coupe de ce tissu glissant, qui se déforme, a été terrible, la couture très pénible. Il y a une quinzaine d'années (oui, c'est ça, Marie ne marchait pas encore), j'étais partie une semaine en gîte en emportant machine à coudre et tissus, dont un fameux voile de polyester… une semaine plus tard, malgré les siestes des petits, j'avais réussi à coudre la moitié d'un chemisier et m'étais promis de ne jamais y retoucher ! Je dois reconnaître que ce tissu est solide et ne nécessite pas de repassage, ce sont ses seules qualités, mais qu'est-ce qui m'a pris de l'acheter sur le marché il y a quelques semaines (son prix, certainement) ? Surtout que c'était gagné d'avance, que Marie, en fouillant dans mes sacs, me demande « Tu peux me faire une robe avec ce tissu ? »

19 mai119 mai4

Le crêpe qui m'a servi pour la doublure s'est avéré beaucoup plus agréable, ne glissant presque pas et ne s'effilochant pas non plus.

Patron maison, donc (et je constate que la taille aurait dû être un peu plus haute dans le dos, ça plisse un peu), robe toute cousue envers contre envers, le plus dur a été de trouver comment faire les fameuses manches froncées : j'ai passé un ruban organza entre les deux épaisseurs, l'ai calé entre deux fils de fronces puis froncé et tendu le ruban avant d'y coudre les fronces en zig-zag pointillé. Ainsi, pas de risque de voir cette couture se défaire. La pose de la fermeture invisible a été aussi un peu casse-tête, j'ai commencé par fixer la jupe au dos du corsage sur quelques centimètres afin de pouvoir coudre la fermeture à plat (les côtés de la robe n'étaient pas fermés) et évidemment, au premier coup, je me suis retrouvée avec un tour dans la fermeture !

19 mai3

 

 

Ah, finalement, le repassage ne sera pas superflu…

Les tissus pris indépendament étaient très transparents, mais les deux superposés font un effet "polarisant" parfaitement opaque, c'est parfait !

 


 

La jeune fille n'a pas intérêt à reprendre les 4 kg perdus lors de son stage, c'est bien ajusté et je ne ferai pas de retouches ! Pour les bleus sur les jambes en revanche, on pourra s'en passer…

 19 mai2

14 septembre 2014

Les bébés de l'été #3

En juin dernier, une amie attendait deux naissances avec impatience : elle avait pris un billet de train pour aller auprès de sa fille qui devait accoucher de son premier enfant, mais ce bébé se faisait attendre, il y avait des grèves… nous nous étions croisées dans les couloirs de la clinique où Paul venait d'être déplâtré, elle parlait d'annuler ce billet et de reporter sa visite d'une semaine. La petite Juliette s'était fait attendre jusqu'au dernier jour. Mais début juillet, c'est chez son fils qu'un bébé était prévu, le petit frère ou la petite sœur de Gabriel. Et puis les vacances sont arrivées, j'ai attendu les nouvelles, en vain. Ce n'est que fin août que j'ai su que Lætitia était venue rejoindre la famille. Bienvenue à elle, donc, qu'elle fasse la joie de ses parents !

 

14 septembre114 septembre2

 

 

 

30 octobre 2014

Entre filles

Nous avons profité d'une belle journée pour une balade à Paris. Entre le marché St Pierre (avec exploration de toutes les boutiques à touristes où Aurore cherchait le portefeuille de ses rêves, entre deux magasins de tissu) et le quartier du Sentier, nous avons emprunté une rue qui fait voyager les papilles…

30 octobre0130 octobre02
30 octobre03
30 octobre04

(les Ouïgours, peuple d'Asie centrale, sont plus ou moins apparentés aux Ouzbeks)
Je ne suis pas allée voir de plus près ce local de "jeunesse et reconstruction" car Aurore atteignait l'état "faim + fatigue = crise imminente" et nous n'avions pas prévu de manger ukrainien ou ouzbek, nous devions donc nous hâter pour gagner notre destination :
le restaurant de bagels que je leur avais promis depuis des mois

30 octobre06 Elles n'ont pas été déçues, ni par le menu, ni par la déco abondante et instructive

30 octobre05

 

 

Petit voyage dans le temps aussi

30 octobre0830 octobre07

Rue Montorgueil, nous avons admiré les paveurs à l'œuvre

30 octobre09

Après un rapide passage chez Fil 2000 (si, si, c'est possible !), nous avons cru trouver le portefeuille tant convoité dans une petite boutique, qui, malheureusement, ne vendait qu'en gros. Enfin, je les ai laissées farfouiller tout le temps qu'elles souhaitaient dans une boutique de perles, puis nous nous sommes effondrées dans le métro.

30 octobre10

Et de retour dans notre banlieue, nous avons encore eu le temps de passer sur le marché où le portefeuillle vu à Paris nous attendait sur un étal !

Bon les filles, vous avez eu une belle journée, maintenant, au boulot ! Il faut bien mettre à profit son talent pour la maçonnerie… en vrai, c'est Marie qui a souhaité, d'elle-même, voir si elle pouvait venir à bout de ces deux grosses bosses devant la maison. Nous pensions qu'elles étaient dues aux racines du noyer tout proche ou à un regard d'eaux usées… eh bien non, rien que du sable. Mais les pavés ne se laissent pas aligner sans résistance, oh non !

30 octobre1130 octobre12

 

 

21 octobre 2014

Sans aucune logique

Je cours un peu après le temps, ces jours-ci. Vendredi, Marie se faisait enlever deux dents de sagesse, pour de bon cette fois, mais je n'avais pas pu prendre de congé, je suis juste allée la chercher à la fin de l'opération pour la ramener à mon bureau et finir ma journée. J'avais pris soin toutefois de faire provision d'antalgiques et de packs de glace. Le midi, elle m'avait appelée au secours, un train avait heurté un voyageur, la ligne était interrompue et j'avais justement ma voiture… j'avais rapatrié au passage 3 garçons de sa classe, pour leur plus grand soulagement.

Lundi, j'ai dû partir du bureau juste à l'heure, alors qu'il nous restait un quart d'heure de travail pour finir notre tâche, car j'emmenais Aurore passer une échographie (le plus rageant est que l'échographe avait 40 minutes de retard, si j'avais su !). Ce matin, je suis passée chez le médecin pour une ordonnance de prise de sang plus appropriée à ce qu'a découvert l'échographie… et j'ai loupé mon train d'une minute… ah, le suivant est dans un quart d'heure, ah non, il est en retard en fait… bon, je suis quand même arrivée à destination.

En fin d'après-midi, c'était l'orthodontiste (vivent les vacances !), une bonne heure et demie durant laquelle j'ai piloté à distance Marie, qui, devinez… n'avait plus de moyen de transport : en raison d'un colis suspect à Chantiers (soit deux fois en 11 jours), le train les a lâchés au milieu de nulle part, à 3 km du premier arrêt de bus. Sur mon conseil, le petit groupe a fait du stop jusqu'à Versailles (je n'en menais pas large, imaginez…) puis pris deux bus.

C'est donc en dépit de toute logique qu'à notre retour, j'ai entrepris de chercher une idée pour le dîner (utilisant de préférence des tomates) et que je me suis lancée dans une version salée de la dernière recette publiée par Sécotine.

Gaufres salées à l'italienne

Pour 6 personnes

80 g de polenta21 octobre1
90 g de farine
50 g de fécule de maïs
1 cc de levure chimique
25 cl de lait
25 cl d'eau
50 g de beurre
2 œufs
une demi-courgette (100 g)
30 g de parmesan
basilic ou autres herbes aromatiques

21 octobre2

Râpez la courgette, faites-la cuire quelques minutes à feu doux pendant que vous rassemblez les autres ingrédients. Pressez la courgette dans un tamis pour en extraire un maximum d'eau, versez 40 cl du mélange eau-lait dans la casserole, ajoutez une petite cuillère de sel, portez à ébullition. Pendant ce temps, mélangez dans une jatte la farine, la fécule, la levure, cassez y les œufs, mélangez. Ajoutez peu à peu les 10 cl de liquide restant pour détendre la pâte. Râpez le parmesan, ajoutez-le dans la jatte, ainsi que la courgette cuite.

Dans le liquide bouillant, versez en pluie la polenta, laissez cuire en mélangeant sans arrêt pendant 5 minutes. Hors du feu, ajoutez le beurre, laissez tiédir. Préchauffez le gaufrier.

Mélangez la pâte et la polenta, ajoutez les herbes, rectifiez l'assaisonnement.

21 octobre3

Mettez une grosse cuillérée à soupe de pâte dans chaque empreinte de gaufre. Comme le dit Sécotine, la cuisson est plus longue que pour une pâte à gaufre ordinaire, il suffit de vérifier de temps en temps la couleur. En revanche, je n'ai pas eu de souci de casse, peut-être parce que j'ai mis deux œufs ? Les gaufres ont ensuite attendu au four, à 120°C, le temps que je cuise leurs copines et que je prépare un coleslaw trois-couleurs et une salade verte.

21 octobre421 octobre5

Et finalement ? Nous avons mangé à l'heure ! (mais j'ai toujours mes tomates…)

 

 

10 octobre 2014

10 du 10 : à la recherche de l'automne

Inspiré du 10 on 10 de Rebekah Gough, ce défi photo mensuel avait été repris par FrenchLily de novembre 2012 à août 2014, il est désormais hébergé par J'habite à Waterford. Elle nous invite ce mois-ci à guetter l'automne dans notre environnement.

Après un fort court été (3 semaines en juillet), un mois d'août froid et pluvieux qui faisait croire à la rentrée avant l'heure, nous avons eu un bel été indien. Samedi, j'étais encore en robe d'été et sandales… le choc a donc été rude ! Mais à part la baisse brutale des températures dimanche (qui sont bien remontées depuis), les signes de l'automne sont plutôt discrets :

Il fait nuit noire lorsque nous nous levons, le ciel s'éclaire à peine quand j'ouvre tous les volets après le petit-déjeuner.

10 octobre1

10 octobre2

 

Puisqu'il ne devrait pas pleuvoir, je vais sortir ce midi, je prépare des sandwiches : tapenade, bressaola, épinards (cuits, je suis arrivée trop tard hier pour sauver quelques feuilles), parmesan, tomate. Je ne sais pas si j'arriverai encore à manger du melon et des pêches, mais les poires et les figues font mon régal à cette période.

 

 

Le bois est encore très vert (un été pluvieux conjugé à un mois de septembre particulièrement doux ?)

10 octobre3

Direction la mercerie pour un repérage, je fais un détour par le marché (mais c'est déjà l'heure du remballage) : de beaux étals de champignons, quelques courges

10 octobre 110 octobre 3

Plus surprenant, ce voisinage des melons et des clémentines (déjà !)

10 octobre41

C'est au marché aux fleurs que je trouve vraiment des couleurs de saison, avec les crysantèmes.

 10 octobre 4

10 octobre 2

En fin d'après-midi, en arrivant à la gare, je me dis qu'il y a un problème. Effectivement : colis suspect, évacuation en cours, plus de train durant une bonne heure, j'appelle mes ados pour les prévenir. Paul est rentré et m'informe du passage d'un bus à Rive Gauche dans 12 minutes ; je cours, le bus est bondé évidemment mais je parviens à y monter.
J'atteins ma destination avec 45 minutes de retard (pour un trajet théorique de 9 minutes), mais au moins je suis rentrée.

10 octobre 3

 

 

 

 

Pour me remettre, je vais faire un tour en forêt avec Marie, à la chasse aux châtaignes. Récolte frugale car nous n'avons pas beaucoup de temps : elle a son cours de zumba !
Mais finalement, elle attendra un moment devant une salle fermée… elles ne sont que deux sur place, visiblement une info est passée, mais pas passée pour tous. Je verrai cela la semaine prochaine.

Et en dessert… châtaignes grillées !

10 octobre 4

20 janvier 2015

Et l'heureuse gagnante est…

Débordée, que j'étais, hier soir ! Du coup, je n'ai pas soufflé mes quatre bougies. Mais ce soir, après un retour relativement tardif, il me fallait un goûter (oui, j'ai décidé de reprendre doucement le régime, parce qu'au bout de 6 mois sans vraiment faire attention, j'avais réussi à conserver jusqu'après les fêtes le poids atteint cet été et paf ! quelques galettes plus tard, 2 kg de pris en 2 semaines ! Janvier est un mois fatal pour ma balance… du coup, j'ai mangé légèrement ce midi et comme il fait froid, j'ai faim… et le pain d'épices, c'est très sain, comme en-cas).

Hum, je m'égare, revenons à notre jeu :

 

Pas beaucoup de participations pour ce jeu anniversaire, un effet de l'actualité ? Ça laisse d'autant plus de chances aux participantes ! Alors, nous avons donc de fidèles lectrices :

Annabelle

Minie

Tsiporah

Sewln

Strozzino (que je pense avoir reconnue)

Lamarie

Loulou

Anne (non, non, je n'ai pas vu l'heure de ton commentaire)

 

Pour faciliter le tirage au sort, je vais écrire chaque pseudo deux fois, histoire d'avoir un peu de volume où piocher.

 

 20 janvier1

 

Alors, je goûte d'abord (parce quon ne dîne jamais tôt, ici, et si je prépare le repas le ventre vide, je n'arrête pas de grignoter, c'est terrible). Bon, et puis je vais allumer le feu, maintenant, car il fait froid (comment ça, je l'ai déjà dit ?)

 

 

Allez, je farfouille et…

 

 

 

20 janvier2

Tsiporah, il va falloir me donner ton adresse ! J'ai du tissu à doudous, ça va aller :

« Un doudou!! En cette période difficile j'ai une tendance à la régression en enfance....mettre du sucre dans mon café alors que je l'aime noir;....voir mettre de la crème....acheter du chocolat....un baba au rhum...courir après le chat pour des calins...alors oui un doudou! »

22 mars 2015

Rosa, rosa, rosam, rosæ, rosæ, rosa…

Ouf, je me demandais quand j'allais me remettre à coudre ! (autre chose que des sacs de tente ; oui, Paul m'en a rapporté trois !)

Ces dernières semaines, j'ai copié des patrons et coupé du sweat, parce que le sweat, ça prend de la place, donc aussitôt reçu, aussitot lavé puis coupé et ensuite, le problème reste entier, vu qu'il y a des chutes… j'ai donc plusieurs vêtements coupés d'avance, reste à choisir les broderies (voire supplier convaincre la destinataire d'accepter une broderie), broder et enfin coudre et hop, le vêtement rejoint le placard, reste à caser les chutes.

Aurore voulait donc un sweat rose, avec des bordures roses, tout uni, tout triste. J'ai réussi à la convaincre que, pour partir explorer les sites gallo-romains de Provence avec son professeur de latin (un formidable voyage en perspective), il fallait absolument porter un peu de mythologie sur soi. Elle partira donc en compagnie d'Aphrodite, Apollon et Athéna (oui, ce sont des dieux grecs, désolée, que je n'avais que ça en stock, disons donc Vénus, Apollon et Minerve, mais en grec, c'est mieux, tous commencent par A comme Aurore). Madame la professeur de latin va-t-elle s'apercevoir de la chose ? Id est quaestio *

21 mars4

(Hooded sweater, Ottobre 4/2007)

21 mars8
21 mars921 mars2

J'ai un peu galéré pour comprendre comment monter le devant, la fente se termine sous la poche, OK, mais alors, on laisse un trou sous la poche ? Pour finir, j'ai posé un biais sur l'envers et appliqué la poche juste à l'endroit où les bordures se rejoignent (les surpiqûres laissent à désirer, mais le sweat a fait beaucoup de résistance pour avancer sous le pied de la machine).

21 mars3

Samedi, la demoiselle m'a informée qu'il lui fallait de toute urgence un bas de survêtement, vu que le sien était trop court (déjà !). Nous n'avons pas trouvé sa taille en magasin… j'ai donc repassé une commande chez Rijstextiles (ça tombait bien, Paul voulait un sweat lui aussi et je venais de recevoir un code de réduction). Molleton reçu hier midi, lavé aussitôt, enfourné dans le sèche-linge tout neuf (dont j'ai dû illico nettoyer le filtre, rempli de "moutons" gris), coupé ce midi.

21 mars1

Ce sera assez long, là ?

j'ai repris mon précedent patron et l'ai simplement rallongé de 15 cm. J'ai fait une petite couture au milieu du bord-côtes pour éviter que l'élastique de la ceinture ne roule car je n'avais pas d'élastique assez large. Poche contrastante et ourlet à l'aiguille double, rapide et efficace ! (mais ça n'arrange pas mon stock de chutes : il me reste de quoi faire une jambe de jogging)

21 mars521 mars6

21 mars7

 

 

* Merci Google translate, moi, j'avais fait du grec !

 

9 décembre 2015

Il était trois fois Noël : offrir

Hormis les cadeaux cousus-main, que je ne peux dévoiler ici, notre hotte du Père Noël est bien vide ! Nous en sommes encore à faire des listes, chercher des idées… pas de panique, mais plus de temps à perdre ! (ça tombe bien : les portes-ouvertes de l'école de musique vont pas mal nous occuper, cette semaine, avec, cerise sur le gâteau, un concert de l'ensemble d'altos "chez l'habitant" à une quinzaine de kilomètres ; mais j'ai assisté hier à leur répétition publique — 5 personnes à tout casser, le public – et c'était prometteur)

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8 décembre 2015

Il était trois fois Noël : marathon lecture

L'idée est de lire un roman sur Noël dans le week-end… ce qui me semblait complètement irréalisable, mais ce n'est pas grave, j'ai trouvé l'un des deux romans choisis par vote à la médiathèque vendredi et je l'ai commencé le soir-même. Vu le programme de mes journées, le marathon-couture que j'ai entamé, je dépasse rarement les 50 pages par soir, il me faudra bien la semaine pour le lire ! (À ce moment-là, je ne sais pas encore à quel point la SNCF va m'aider à avancer dans ma lecture)

6 décembre2

Samedi : je devance le réveil d'un bon quart d'heure, à 5h45 me voilà debout ; je déjeune, remplis la thermos de café, vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié et c'est parti… pour gratter la couche de glace sur le pare-brise, d'abord, puis essuyer tant bien que mal la buée légèrement givrée à l'intérieur du pare-brise (notre vieille voiture dort dehors). Direction Colombes où m'attend une copinaute couturière. Une demi-heure de galère plus tard (la porte de son parking était en panne, finalement un voisin avait une clé pour ouvrir l'entrée piétons), nous repartons avec sa voiture (plus récente et plus économe que la mienne) pour Reims, retrouver Rachel et Valérie. Au programme du jour : toucher des centaines de tissus, en acheter un tout petit peu (si, si, relativement à ce que nous avons vu, c'était très peu), faire la connaissance de Mila, bien manger (Rachel, ta soupe était délicieuse et réconfortante), examiner sous toutes les coutures (hi, hi) les ouvrages que nous avions apportés, et surtout, parler, parler…

6 décembre1

Une très bonne journée, qui s'est conclue, après quelques bouchons, par un dîner entre voisins pour fêter la plantation de nouveaux arbres sur notre placette, en remplacement de ceux qui terminaient leur vie. C'est à 2h que j'ai rejoint mon lit, j'arrive à lire une vingtaine de pages et commence à vraiment entrer dans l'histoire.

Dimanche : à peine levée, je commence à coudre. Il y aura quelques interruptions, pour cuisiner, faire quelques achats, voter, accompagner les filles à la messe de l'aumônerie, quelques pertes de temps aussi quand je couds un tissu à l'envers ou que je m'aperçois que j'ai moins de ruban que je ne pensais, mais dans l'ensemble j'ai pas mal avancé (il vaut mieux ne pas trop regarder ce qui reste à faire…) Je m'écroule dans mon lit en fin de soirée, j'arrive à la page 97 !

6 décembre3

Lundi matin : pour une fois, je vais remplacer mon kindle par un gros livre, pour lire sur le trajet… bonne idée : le train reste à quai une dizaine de minutes, pour une raison qui m'échappe. Et hop, me voilà page 140 ! En fin de journée, re-belote, j'arrive à la gare pour découvrir que mon train est supprimé : 15 minutes de lecture supplémentaire.

Pour la suite, ça ne changera guère : le soir, nous avons notre répétition hebdomadaire de musique folk, précédée d'un petit concert de l'orchestre symphonique. Je vais tâcher de caser un peu de couture, parce que les lutins n'ont rien fait pendant la nuit, je leur avais pourtant laissé une liste…

Mardi matin, devinez ? Eh oui, train supprimé ! J'ai dépassé la page 250, quand j'arrive au bureau. C'est donc dans le train du retour (qui, surprise, était à l'heure) que j'ai terminé ce livre, en le tenant avec précaution car j'étais littéralement trempée de la tête aux pieds.

Mon avis : c'est un conte, dans la lignée de Dickens ou de Charlie et la chocolaterie. Comme tous les contes, il force un peu le trait : les méchants sont très méchants, les gentils très gentils, le héros très méritant et jamais abattu par les malheurs qui le frappent, ses aventures extraordinaires. Mais on y trouve la réponse à des questions essentielles : comment le Père Noël arrive-t-il à visiter toutes les maisons en une nuit ? Pourquoi passe-t-il par les cheminées ? Pourquoi décore-t-on un sapin ? Où sont passés les lutins qui aidaient dans la maison ?

Sans dévoiler la fin de l'histoire, je veux juste mettre ici le dernier paragraphe de l'avant-dernier chapitre :

« Cette bougie, mes amis, c'est tout l'esprit de Noël. Puisse-t-il ne jamais nous quitter. Puisse-t-elle ne jamais s'éteindre, cette flamme dérisoire qui cherche le Père Noël pour le remercier et qui veut éclairer l'espace.

Il n'est pas nécessaire d'être un enfant pour comprendre cela, je pense. »

 

 

 

 

 

 

23 décembre 2015

Dans la hotte du Père Noël #2

Une demande précise d'Aurore (celle-là, quand elle a une idée en tête…): un sac en simili-cuir, assez grand pour transporter des BD lorsqu'elle va à la médiathèque, sans galon ni ruban. Comme je couds les anses en simili bord-à-bord pour éviter les épaisseurs, j'ai doublé celles-ci avec un sergé ton sur ton. J'ai, comme d'habitude, mis pas mal de poches à l'intérieur ainsi qu'un mousqueton pour les clés.

23 décembre123 décembre2

23 décembre3

4 janvier 2016

2016 : quoi de neuf ?

Les jours passés, j'ai tenté de récupérer de notre folle soirée du 31… nous sommes rentrés vers 2 heures, sans voir tellement mangé ni bu, mais l'accumulation des sorties commence à se faire sentir ! Délégués convoqués pour une réunion préparatoire à la COP 22, nous avons dignement tenu notre rôle :

31 décembre131 décembre2

(souvenez-vous que les Barbapapas étaient des écologistes avant l'heure, luttant contre les marées noires et la déforestation ! Et puis j'ai fait du recyclage de costume, c'est écologique non ?)

Notre année a commencé par le traditionnel (lorsque nous sommes à la maison) brunch en famille, suivi d'une balade (Aurore l'a plutôt qualifiée de "grande marche"), puis un vieux film et un dîner léger.

 31 décembre3

Il est temps de prendre quelques résolutions (j'ai remarqué que celles que je notais ici étaient plutôt bien tenues… enfin, certaines du moins). Ce qui ne changera pas parce que ça fonctionnait bien en 2015 :

- Je continue à courir deux fois par semaine, je trouve toujours cela aussi difficile, je ne réussis pas à courir tout le long à chaque fois, mais je sors, qu'il pleuve, vente, gèle (heu, pas cette année). Je me suis arrêtée 3 semaines lors de l'épisode caniculaire de juin/juillet et je l'ai chèrement payé par une énorme baisse de performances. Je me tiens également à ma séance hebdomadaire de Pilates, avec ou sans ma voisine et je commence à ressentir les effets de tout cela : je peux désormais piquer un 100 m pour attraper le bus (ou le train) presque sans effort !

- Après une mise en route difficile en septembre (j'ai eu l'impression de cuisiner pendant des heures tous les soirs), je prépare deux plats par mois en grande quantité pour les repas de midi d'Aurore (parfois Paul, ou Marie lorsqu'elle est en stage). Elle est ravie de pouvoir choisir son menu chaque jour. Je me suis équipée en barquettes traiteur pour congeler/réchauffer les plats, elles ne sont pas prévues pour plusieurs usages, mais tiennent bien le coup pour l'instant après quelques cycles de congélation-réchauffage-lavage à la main. J'ai fait le point ce matin : 23 portions en stock (hachis parmentier, endives au jambon, poulet massala-épinards-lentilles, blanquette, lasagnes, tajine de poulet au citron). La nécessité de cuisiner ces plats, plutôt que les barquettes surgelées du commerce, m'est apparue lorsque Marie, en stage, réchauffait chaque matin son repas du midi : une odeur indentique jour après jour, quelle que soit la recette, une prédominance du riz et du poulet, peu de légumes, beaucoup de sauce…

4 janvier1

Ce que je voudrais mettre en place :

- un carré de Dear Jane par semaine (une sorte de "défi 52 carrés, donc, que je me lance à moi-même)

Ce qu'il va falloir faire de toute urgence :

- faire établir des devis pour un nouveau cumulus (ce qui implique de vider la lingerie, donc un grand tri/rangement des tissus et autres fournitures, goups) et le changement de plusieurs de nos fenêtres… les travaux d'une maison : quand on a fini un bout, il faut en attaquer un autre !

Et puis…

commencer à étudier les modèles pour choisir notre future voiture, une nouvelle baignoire pour pouvoir y prendre une douche sans risquer l'accident, refaire la salle de bains ?

En attendant, il est temps de vous souhaiter une

4 janvier2

créative, joyeuse, tendre, active, douce !

J'ai envie de lancer un jeu : un petit cadeau à celui/celle qui saura dire ce que j'ai cousu avec chacun de ces tissus (tous n'ont pas été cousus en 2015)

25 décembre 2015

Dans la hotte du Père Noël #4

Pour… Maxime !

J'avais cousu pour Paul, au même âge, un costume de mousquetaire, avec fleur de lys peinte à la bombe. Forcément, maintenant, que j'ai une brodeuse (et du fil métallique), ça fait tout de suite plus… royal !

Un petit pantalon court (contes intemporels), une cape (patron maison) et un chapeau (Butinette, superbe) et… aucun achat de tissu (sauf la dentelle dorée), un exploit !

25 décembre1

25 décembre2

25 décembre3

Pas d'épée, en bois, en plastique… je laisse cette responsabilité aux parents !

26 août 2021

Abécédaire des vacances T-Z

T comme Torrent : pas de bain de pieds cette année (pourtant mon kiné me l'avais recommandé), nous n'avons pas fait de halte au bord d'un torrent et les avons juste admirés de loin. Sauf la cascade de la Clarée, mais il est dangereux de s'y tremper ! 

26 août - T26 août - T2

T comme Troupeaux : un seul rencontré cette année, le berger était en train de rassembler ses moutons, nous n'avons pas vu la moindre vache ni entendu de cloches…

26 août - T3

U comme Ubac, le versant le plus ensoleillé, celui par lequel nous débutons presque toutes les randonnées : en partant de bonne heure, on monte à la fraîche, on déjeune au point le plus haut (en principe), on traverse le fond de la vallée et on revient par l'adret, à l'ombre des mélèzes. 

26 août - U26 août - U2

V comme Vallée : celle de la Guisane (rebaptisée, pour des raisons touristiques, Serre-Chevalier), bien large, et celle de la Clarée, plus préservée.

26 août - V226 août - V

W comme… Where did we fall ? Bref moment d'inquiétude lorsque nous avons découvert les parties communes de l'immeuble de notre AirBnB, bien délabrées, et que nous avons parcouru tout l'étage sans trouver notre porte (nous avions mal compris les instructions et étions montés un étage trop haut). Mais l'appartement était refait à neuf et confortable, comme prévu.

26 août - W26 août - W2

 

X comme Xérophile (ah, je suis contente de l'avoir trouvé, ce mot !) : "qui peut vivre dans des lieux secs". Je suis toujours étonnée de voir ces plantes, fleurs, arbustes qui poussent dans des éboulis ou sur des terres si arides. Certes, les sources sont nombreuses, mais il ne pleut que 50 jours par an, en moyenne.

26 août - X

Y comme Communication Y : une fortification qui barre la vallée et permet de relier les forts des Trois-Têtes et de Randouillet, tout ceci construit par le marquis d'Asfeld, selon les directives de Vauban, Briançon se trouvant à l'intersection de 5 vallées, à la frontière avec le duché de Savoie.

26 août - Y26 août - Y2

 

et Z comme Zébré, ou les rayures de la cathédrale d'Embrun, alternant les pierres noires et blanches.

26 août - Z26 août - Z3

Voilà, l'été est passé, nous avons eu de la chance : nos deux semaines de villégiatiure ont été ensoleillées, ce n'était pas gagné cette année ! Maintenant, il faut préparer la rentrée.

 

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