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attraper le temps qui file…
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9 septembre 2019

Coudre du lien

Mercredi après-midi, une voisine est venue sonner, elle voulait savoir où j'avais acheté la trousse offerte à Lou et a eu l'air déçue quand je lui ai dit que je l'avais cousue moi-même. J'ai ajouté "mais je peux en coudre une pour toi, si tu veux". Quelques minutes plus tard, j'ai descendu mes caisses de tissus imprimés, puis je lui ai présenté les trousses déjà cousues afin qu'elle choisisse un motif de broderie. J'ai répondu à ses multiples "mais je ne veux pas t'embêter" par "ça me fait plaisir de coudre pour des gens que j'aime bien" (en gros, ce que nous a toujours répondu son adorable mari lorsqu'il est venu nous aider à bricoler — déplacer le placo dans la chambre des filles, rien que ça – ou qu'il a redressé le coffre de la voiture malencontreusement enfoncé par Paul contre un pillier).

J'ai eu quelques inquiétudes au moment de préparer le fichier de broderie : pour une raison mystérieuse, l'opération "création du fichier à l'aide du logiciel de la brodeuse — enregistrement de ce fichier sur clé USB — lecture de la clé par la brodeuse" est extrêmement périlleuse depuis le changement de système de notre ordinateur. En gros, il faut une nouvelle clé (de petite contenance) à chaque fois. Une fois ressortie de la brodeuse, elle ne monte plus sous Windows… Est-ce un problème informatique de ma machine ? Faut-il réinstaller le logiciel de broderie ? Est-ce lié à l'utilisation de Virtual box ? (nous avons un Mac et faisons tourner un vieux Windows XP sous machine virtuelle). En tout cas, je suis bien embêtée, je peux toujours broder des motifs ou un texte simple, mais dès que je souhaite utiliser une police plus jolie, écrire en arrondi, changer la taille, c'est compliqué et source de stress pour moi.

Enfin, cette fois, après seulement 4 essais, j'ai réussi à transférer le texte et j'ai cousu la trousse dans le délai prévu (et sans casser d'aiguille, j'ai pensé à installer une 90 avant la surpiqûre finale).

9 septembre - 19 septembre - 3

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1 mai 2014

Deux jours à Bruxelles

Nous avons bien failli ne pas y aller ! Jeudi soir, nous avons regardé s'il était encore temps d'annuler l'hôtel, mais c'était jusqu'à mercredi minuit, tant pis, ça nous laissait finalement une chance de partir… Vendredi après-midi, quand l'anesthésie a commencé à se dissiper, j'ai repris espoir et commencé à faire mes bagages au cas où. Je suis allée à la pharmacie demander quelques gélules de morphine, sur les 20 qui m'avaient été prescrites… et découvert que ce médicament était sur la liste des stupéfiants, avec une procédure de délivrance assez complexe (j'ai attendu un bon quart d'heure que la pharmacienne remplisse les formulaires) et donné au compte-gouttes, gélule par gélule. J'espérais bien ne pas en avoir besoin, vu les effets secondaires, mais mon expérience m'a préparée, hélas, à m'attendre au pire : rien ne se déroule jamais comme prévu chez moi…

30 avril1

 

 

Et nous sommes partis vers 19h, dans les encombrements d'un vendredi soir en région parisienne, pour Valenciennes où il nous avait semblé opportun de faire une pause, plutôt que de partir pour Bruxelles samedi matin, avons dîné, par hasard, à La crêpe à Sam, que je vous recommande : crêpes bien garnies, pas cher, accueil chaleureux…

 

 

Et puis la Belgique (et ses autoroutes en travaux, ses messages surprenants "attention, travaux vers Mons, risque de files" — j'ai compris le lendemain ce que "files" signifiait)… Nous avons marché, admiré, mangé des frites, marché, bu de la bière, marché, visité l'exposition Zurbaran au Bozar (même qu'en sortant, sous le soleil, j'ai mis quelques minutes à réaliser que nous n'étions pas en Espagne), failli ne pas voir le Mannekem pis (habillé, puis caché derrière un drapeau pour fêter l'anniversaire de l'Ordre des moustachus Bruxellois — qui arboraient, pour certains, de fort impressionnantes bacchantes), marché, mangé une gaufre, acheté un peu de chocolat…

30 avril4

Place de Brouckère (qui n'a plus d'omnibus), un message personnel m'attendait :

30 avril3

Au sortir du restaurant, sur la Grand-place où nous attendions la tombée de la nuit, nous avons eu droit à un remarquable concert du Big Band du Conservatoire Royal grâce au festival Courant d'Art (qui porte bien son nom car je m'y suis sérieusement enrhumée)

30 avril5

Nous avons dormi à La Grande Cloche (là où Rimbaud a tiré sur Verlaine — très bon hôtel, juste un détail : les toilettes sur le palier, heureusement que je n'ai pas eu besoin de morphine !), avant de repartir à la recherche des "murs BD", puis de gagner le musée Magritte.

30 avril BD

 

 

 

 


L'après-midi a été consacré à une balade autour de l'avenue Louise pour admirer les maisons de style Art nouveau, mais nous avons renoncé à visiter le musée Horta : il ne peut accueillir que 45 visiteurs à la fois, la file d'attente était déjà très longue… et la route du retour, encore plus !

30 avril AN

 

 

 

 

 

 

 

30 avril8

 

Voilà une ville où je n'aimerais pas vivre avec un apprenti conducteur !

 

Le miracle du 5 janvier ne s'est pas reproduit tout à fait : la maison laissée sale et en désordre (je n'avais guère eu d'énergie pour faire du ménage) est restée telle quelle, mais un dîner "tout légumes" nous attendait.

Et pour certaines, qui se reconnaîtront, quelques clins d'œils !

30 avril2
30 avril630 avril7

Reste à choisir la prochaine destination…

22 mai 2014

Scout un jour, scout toujours !

Dans la série les scouts libèrent les parents : les week-ends de groupe où nos 3 enfants campent, nous avons la soirée à nous, youpi ! (oui, bon, on va dire que ça compense les heures de covoiturage dans les campagnes profondes et les forêts lointaines, même qu'on se perd, des fois…). Samedi dernier, c'était fête de groupe, avec réunions des diverses unités auparavant. Après 2h45 de cours de musique le matin, 2h de répétition l'après-midi, je rentre dans un état second, rêvant d'une sieste, mais non, il faut se préparer pour être sur le lieu de la fête à 17h, en ayant réparti le pique-nique de notre progéniture en plusieurs parts. Nous arrivons à l'heure, bizarre, il n'y a presque pas de voitures sur place… nous débarquons sur le vaste terrain occupé par de petits groupes de chemises orange, bleues, rouges, vertes, ça chante, ça joue, ça répète. Nous trouvons Paul, lui demandons où nous devons aller « Mais je crois que vous ne deviez pas venir, en fait… ». Effectivement, le responsable que nous arrivons à repérer nous confirme que cette fête est juste pour les jeunes, il faudrait apprendre à lire les mails ! Nous sommes repartis prendre un thé au jardin, lire, dîner en tête-à-tête, commencer un film avant de récupérer Aurore à 22h et ça nous a fait du bien ! Marie dormait sur place, Paul est rentré en vélo à 1h30, oups !

Dans la série les scouts vous pourrissent les vacances : il y a eu l'épisode 2013 avec les dates de camp annoncées en avril, du 27 juillet au 10 août, avec pour conséquence notre passage par le Jura en descendant dans les Alpes pour y prendre Marie au passage et Paul qui nous avait rejoints en train plus tard. Cette année, les dates ont été anoncées relativement tôt (fin février), avec pour indications : Aurore près de St Nazaire du 12 au 26 juillet, Marie dans les côtes d'Armor du 3 au 17 août (Paul se débrouille, il est chef et son camp ne dure qu'une semaine). Vu que Marie quitte le lycée le 18 juillet pour y retourner le 25 août, nous avions une petite "fenêtre" de vacances en famille d'une semaine, à condition d'aller chercher Aurore sur son lieu de camp, puis de conduire Marie… Quand la troupe de scouts-guides a été lâchée par ses correspondants et qu'ils ont envisagé de déplacer le camp à Royan, on s'est dit que ça allait compliquer les choses, mais pourquoi pas ? Voici donc le gîte réservé dans le Morbihan… Et puis les chefs bleus sont allés sur place le 8 mai, ont trouvé un emplacement catastrophique, entre l'autoroute et la voie de TGV. Il leur a fallu trouver très vite un autre plan… trouvé ! Oui… à 40 km de Lyon. Bon, eh bien… Paul a besoin de faire des km en conduite accompagnée !

Dans la série Les scouts vous font passer de bons moments : Il y a eu la couture de sacs avec les guides,

guidesGuides2

les spectacles attendrissants des jeannettes, la générale (encore très approximative) de la pièce de théâtre des pionniers-caravelles l'an dernier, les moments très émouvants des engagements…

Hier, le groupe de Marie organisait sa "course de karts" sur une petite route en forêt. D'abord, ils ont eu du mal à rejoindre le lieu de la course, certains véhicules avaient les roues qui faiblissaient déjà. Son équipe avait assemblé un avant de vélo, une palette, deux roues de vélo à l'arrière et un fauteuil de bureau au-dessus, un skate venait solidifier l'arrière qui pliait, le tout peint très artistiquement :

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D'autres avaient équipé une brouette de roulettes arrière fixées par des rails de placo

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Une autre équipe : une planche et quatre roues de vélo (le problème était que la tige filetée qui reliait les roues qui n'était pas bloquée par des écrous spéciaux, si bien que la tige tournait à chaque tour de roue, donc qu'ils devaient fatalement perdre leurs deux roues gauches au bout d'un moment — en attendant, la tige filetée dépassant largement d'un côté pouvait menacer les autres chars, façon Messala)

20 mai4

 

 

 

Les chefs avaient aménagé une poubelle à roulettes, en la couchant et en ajoutant deux petites roues avec système de direction par ficelles (pas très maniable mais solide)

 

 

 

L'équipe de Marie a perdu ses roues arrière dès la première course ; heureusement qu'ils avaient ajouté le skate au dernier moment, ils ont pu finir avec un véhicule difficile à diriger, mais "roulant"

20 mai6

Bref, nous avons bien ri ! Aucun véhicule n'avait de système de direction fiable, ce qui a occasionné quelques collisions. Nous avions (les parents) des bombes à eau à leur lancer. Certains parents avaient été désignés comme juges (forcément) impartiaux, sachant que les barêmes étaient parfaitement équitables (les chefs avaient d'office 40 points supplémentaires parce qu'ils sont chefs… mais ils ont perdu malgré tout)
Je me demande comment ils ont ramené ensuite leurs chars déglingués au local…  pour notre part, nous les avons lâchement abandonnés car nous devions animer un bal breton pour clôturer un stage de danse. La perspective de finir cette radieuse journée dans une salle étouffante ne nous enchantait pas, mais nous avons trouvé des danseurs suffocants qui nous ont demandé de nous installer dehors, c'était un vrai bonheur !

26 juin 2014

Je suis tombée…

… dans la faille spatio-temporelle des fins d'années scolaires.

Ma machine à coudre fait la tête… j'ai allumé la brodeuse hier, mis le tissu dans le cadre et… rien ! Je suis allée l'éteindre après avoir passé 45 minutes à nettoyer la table de cuisson, avec démontage des brûleurs et de leur support, suite à un débordement sournois de la confiture qui a profité de 3 minutes d'inattention de ma part.

Il y a eu une grève de train, personne ne l'ignore. Pour ma part, je m'en serais accomodée : j'ai trois lignes différentes sur mon trajet de 10 minutes et je ne pointe pas au bureau. Mais voilà, Marie, elle, prend un second train à la suite du premier, RER qui ne circulait que toutes les heures, de préférence 10 minutes avant qu'elle n'atteigne la gare proche de son lycée, ce qui lui faisait 50 minutes d'attente chaque jour après les cours et bien sûr, sa ligne a été la dernière à reprendre des horaires normaux. J'ai donc assuré quelques trajets, lorsqu'elle passait un examen ou devait se rendre à un rendez-vous : en ce moment, elle et moi avons 2, 3 ou 4 rendez-vous médicaux par semaine : orthoptiste, dentiste (6 petites caries pour Marie, pourtant suivie tous les 4 mois, et une nouvelle dent à dévitaliser pour moi), orthodontiste et stomatologiste pour Aurore.

Je crois que nous avons trouvé le stomato le plus gentil de la région et le mieux équipé pour les enfants, avec lecteur de DVD et écran au plafond ! Oui, au lieu de fixer les néons pendant l'intervention, elle pourra regarder un film ! Je suis jalouse, je vais demander à ma dentiste si elle peut faire quelque chose, vu les heures que je passe sur son fauteuil, sans pouvoir lui faire la conversation.

Il y a eu le bac, évidemment, avec conduites très matinales du candidat (qui en a profité pour faire grimper son compteur de kilomètres en conduite accompagnée, bientôt 1000 km et le premier RV pédagogique).

Il y a eu la fête de la musique et toutes les répétitions qui l'ont précédée ; dans la même soirée, concert de musique ancienne, orchestre symphonique, groupe folk, 17h-minuit, mes doigts, bras et épaules ont souffert, quel instrument de torture que le violon ! Mais le beau temps aidant, nous avons eu des dizaines de spectateurs qui se sont parfois lancés pour une danse ou deux.

Il y a eu de bonnes nouvelles (bravo à notre candidate préférée qui a brillamment réussi son concours de médecine) et de moins bonnes (ce jeune de 18 ans pour lequel la randonnée vélo tant attendue s'est brutalement changée en cure de chimio).

Il y a eu des repas de fin d'année et des couchers très tardifs, mais les réveils n'en ont pas été moins matinaux, hélas.

En attendant le 4 juillet (non, je ne stresse pas, mais quelle idée, voyons ?), j'ai entamé l'opération "confitures" : dimanche, j'ai dénoyauté, cuit et mis en pots 5 kg d'abricots ; hier matin, nous avons cueilli 6 kg de fraises et 2 kg de cassis (certains aussi gros que des cerises, je n'avais jamais vu ça !), les groseilles seront bientôt mûres, je vais manquer de couvercles, je dois les renouveler régulièrement, ils s'abîment vite.

25 juin225 juin3

J'ai un léger espoir de reprendre un peu de couture en fin de semaine, mais je n'ai plus l'échéance des cadeaux à faire aux enseignants pour me motiver ! Je vais prendre les vitamines achetées pour Paul, je crois…

 

 

 

 

 

 

 

8 juillet 2014

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? (10)

Une petite recette fraiche pour l'été : quiche courgettes-chèvre-menthe.

Mercredi, il me fallait apporter un plat, à partager avec les élèves altistes, leur professeur et leurs parents, une façon bien sympathique de terminer l'année après l'ultime audition. J'avais une journée chargée : une course, l'orthoptiste pour moi, les courses, l'orthoptiste pour Marie, le stomato pour Marie, Paul à faire conduire et un peu de couture à caser au milieu de tout ça. J'ai donc improvisé cette petite recette rapide et légère en utilisant à fond mon nouvel allié en cuisine : mon nouveau robot.

8 juillet01 8 juillet09

Pâte brisée :
150g de farine
60 g de beurre
une pincée de sel
3 ou 4 CS d'eau froide

Appareil :
3 petites courgettes (700 g environ)
3 œufs
200 g de chèvre frais
2 CS de menthe hachée (surgelée, par exemple)
sel, poivre

Râper les courgettes, les faire précuire quelques minutes dans une casserole avec un peu de sel.

8 juillet02 8 juillet03

Mettre farine, beurre et sel dans le bol du robot (avec le couteau), mixer quelques instants, verser l'eau, mixer jusqu'à ce que la pâte commence à s'amalgamer*. Renverser la pâte sur le plan de travail, finir de former une boule puis étaler et foncer le moule.

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8 juillet068 juillet08

Placer les courgettes dans un tamis et presser pour enlever le maximum d'eau, les laisser tiédir. Préchauffer le four à 190 °C.

8 juillet07

Mettre les œufs, le chèvre, les courgettes et la menthe dans le bol du robot, poivrer, mixer rapidement. Rectifier l'assaisonnement en sel si nécessaire. Verser sur la pâte et enfourner pour 25 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.

8 juillet108 juillet11

Une recette qui a été très appréciée et rattrape largement mon pire ratage, je crois : le crumble de courgettes à la menthe, dont j'avais suivi scrupuleusement la recette (pour une fois). C'était horriblement mentholé (un bouquet de menthe, ça disait), la pâte à crumble s'était imbibée de l'eau des courgettes et transformée en une bouillie immonde, on m'en a parlé pendant des années (mais je crois qu'ils ont oublié, enfin).

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* Si on laisse tourner trop longtemps, la pâte sera dure et élastique, difficile à étaler. Plus le mélange est rapide, plus le résultat sera "sablé", mais la pâte est assez friable dans ce cas et pas facile à étaler non plus. Il faut trouver le bon compromis.

 

J'en profite pour vous donner mes impressions sur ce robot (Magimix 4200 XL)

Râpes, rondelles : nickel, rien à dire, les lames de l'ancien étaient usées, je mettais un temps fou à râper 3 carottes, c'est ce qui m'a décidée à changer. Je trouve en outre cet appareil assez silencieux. En revanche, la goulotte est peu adaptée aux gros légumes : concombre de plein champ, aubergines, grosses courgettes ou pommes de terre doivent être coupés en tronçons de 10 cm avant d'être tranchés, c'est un peu contraignant.

Chapelure : un échec total, beaucoup de morceaux subsistent, j'essaierai de laisser tourner plus longtemps la prochaine fois (là, j'avais encore l'habitude de stopper l'appareil avant surchauffe, ce qui n'est pas nécessaire avec ce modèle)

Persil haché : parfait, à ma grande surprise ! J'ai bien séché mon persil auparavant. Je craignais qu'il se transforme en bouillie au bout d'un moment, mais non. Ratage complet pour la ciboulette, tout simplement parce que la ciboulette ne peut être coupée de cette façon…

Viande hachée : sans problème, dans le mini-bol.

Pâtes à tarte : je suis ravie de pouvoir les faire de nouveau au robot, mais le pétrin n'est pas idéal pour cela, il faut laisser tourner trop longtemps pour bien incorporer le beurre, je préfère le couteau qui donne un résultat plus sablé et une pâte moins dure.

Pâtes à gâteaux épaisses : parfaites, avec le pétrin.

Pâtes liquides (stytle crêpes) : parfaites aussi, j'ai mis le couteau et le petit accessoire pour éviter les débordements.

Blancs en neige : alors là, échec total du fameux "système breveté" (qui est compliqué à nettoyer, en plus), au bout d'un long moment, j'avais des blancs tout mous et plein de blancs pas battus au fond. J'ai dû sortir mon fouet pour finir, donc je ferai comme avant, au fouet ! Peut-être que ça fonctionne avec plus de 4 blancs ?

Centrifugeuse : une autre raison qui a fait pencher la balance en faveur du changement de robot. J'ai commencé par du jus de citron vert et là, la malédiction de l'appareil neuf défectueux avait encore frappé : le tamis n'était pas pris correctement dans la bordure. Après retour au magasin (qui nous a affirmé que "ça n'arrivait jamais avec Magimix" — "Heu, non, sauf que nous avons déjà eu une turbine à glace qui ne refroidissait pas… Nous sommes les clients-test en quelque sorte"), j'ai pu enfin tester la chose. 2,2 kg de cassis = 1,6 kg de jus, très peu de déchets, un nettoyage facile (plus, en tout cas, que le moulin à légumes à manivelle que j'utilisais jusque-là), juste à gratter le tamis entre deux remplissages. Testé également pour un délicieux gaspacho en 10 min chrono.

Bref, je suis conquise ! Le noetoyage ne me semble pas trop fastidieux mais les pièces prennent quand même pas mal de place sur l'évier. Le bol du robot a juste le diamètre qu'il faut pour ne pas pouvoir être posé sur ma balance de cuisine, mais pas de problème, puisque je dois recevoir une nouvelle balance d'ici quelques semaines (offre du moment), qui, j'espère, ne s'éteindra pas en plein pesage (ce que fait régulièrement ma balance Ikea), ainsi que de nouveaux disques de coupe. Il me restera à essayer la mayonnaise, mais je n'ai pas eu l'occasion d'en faire dernièrement.

 

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23 juillet 2014

Petite dédicace…

… à Mamanlit !

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Moi aussi, des fois, je peux courir au bord de la mer. Vraiment au bord.

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Même que c'est drôlement chouette, que les mouettes remplacent les écureuils sur le chemin…

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… mais que des fois, j'ai fini ma course avec les pieds mouillés !

22 juillet3

Avec un record personnel franchi : 20 minutes et 3km200 sans arrêt. Quels progrès en à peine deux mois ! Ce n'est pas facile, je souffre, je transpire, mais j'ai confiance, un jour, j'y serai, aux 8 km.

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15 août 2014

En résumé…

Après une reprise du boulot de quatre jours, agréable, détendue, avec des collègues tous sur le départ et un temps ensoleillé, bien plus agréable pour re-remplir les sacs… (parce qu'à Dinard, j'ai été victime du syndrôme "temps pourri pour faire le sac" : j'avais emporté une robe d'été, un bermuda et 3 pantalons, j'ai mis ma robe tous les jours, ah c'est sûr, je n'ai pas beaucoup sali de linge du coup !)

Une journée sur la route, presque 1000 km pour descendre jusqu'à Salvizinet, récupérer Aurore sur son lieu de camp, reprendre l'autoroute en sens inverse, être bloqués vers 14h par un camion en feu, prendre la prochaine sortie, heureusement pas très loin, traverser une partie de l'Auvergne par les petites routes dans un long convoi de véhicules qui créent un bouchon à chaque village traversé, atteindre enfin Tours et notre hôtel en début de soirée.

Un samedi classé rouge, mais finalement ce sera moins pire que prévu et nous arrivons à Étel avec une bonne heure d'avance, ce qui nous permet de passer à l'office de tourisme et faire un petit tour avant de gagner le gîte :

Une ancienne ferme bretonne, avec sa pièce unique, et l'écurie à côté, nous dormions dans la grange à foin au-dessus

18 août 1118 août 12

 

 

 

Mais non ! C'étaient juste les "dépendances" (avec un jardin de 3500 m2 en prime). La maison devait dater du début du XXe, toute en granit et fort bien équipée. J'y ai même retrouvé les portraits des cousins de mes arrière-grands-parents

18 août 1418 août 13

Des plages de toutes sortes : sur la rivière, entre mer et rivière (là, la baignade était dangereuse mais pour se faire attaquer par les vagues, c'est idéal), sur l'océan. Le seul bémol était la grande plage naturiste qui nous obligeait à marcher une bonne heure dans les dunes pour atteindre une zone plus "familiale".

18 août 2518 août 23

Les jeux de sable qui ont toujours autant de succès

18 août 2118 août 22

 

Et pas de problème pour trouver où étaler sa serviette…

18 août 31

Un tour à Carnac, à Quiberon, un fest-noz, un superbe concert de musique irlandaise, les beaux légumes du marché, les beaux poissons tout frais (les bonnes crêpes, le kouign aman… là, mon régime en a pris un coup). Bref, de bonnes vacances, avec l'impression, une fois de plus, d'être au seul endroit où il faisait beau !

7 janvier 2015

#52xMerci-1 : famille

#52xMerci , c'est le nouveau défi photo proposé par Frenchlily : publier chaque semaine une photographie témoignant d'une bonne raison d'être reconnaissants envers la vie. Un beau défi, je trouve, quand les petites difficultés du quotidien, les contrariétés, les mauvaises nouvelles ont tendance à nous faire pencher vers le pessimisme. Dans le même style, noter 3 bonheurs par jour me tente également, mais je ne suis pas certaine de pouvoir m'y tenir, alors une fois par semaine, ça me semble plus raisonnable.
Pour éviter les pannes d'inspiration, Lily a aussi prévu une liste de mots-clés à suivre, ou pas.
Pour cette semaine : la famille !

Même s'ils me font tourner en bourrique parfois, je ne peux qu'être reconnaissante d'avoir eu, quand je l'ai désiré, 3 enfants si beaux, qui s'entendent si bien entre eux, qui sont en bonne santé (ou en tout cas, n'ont pas de maladie qui ne puisse être soignée) et qui poussent à peu près dans le sens que nous souhaitons pour eux.

défi52-11

11 janvier 2015

10 du 10 : papier

Thème proposé ce mois-ci par J'habite à Waterford pour le 10 du 10.

Une journée de samedi qui commence trop tôt… je rassemble mes feuilles de musique : une suite de Marin Marais, dans l'édition originale gravée en 1711 *, avec les magnifiques ornements que le graveur a dessinés à la fin des parties de basse. 

10 janvier1

Un livre dans la boîte aux lettres : parce que je cherche depuis longtemps à identifier cet arbre et que ma fille n'a pas su m'aider, j'ai commandé un ouvrage qui nous sera, je l'espère, très utile à toutes les deux (et l'arbre en question est donc un tulipier de Virginie !).

10 janvier4

Autre colis arrivé également, une nouvelle carafe pour remplacer celle que j'ai cassée mardi. Le carton contient tant de papier d'emballage qu'elle ne risquait pas d'accident de transport !

10 janvier3

Je ne cesse de regarnir le stock de mouchoirs en papier qui fond comme neige au soleil, avec deux enrhumés chroniques et une petite Aurore pas encore remise de sa maladie des vacances.

 10 janvier6

Les papiers, la paperasse… chaque mois au moins, je classe, trie, range ce qui doit être conservé, vérifie que les factures sont bien payées… et une fois par an, je jette ce qui doit l'être (par exemple, la notice de notre réfrigérateur défunt) et scanne les nouveaux documents à conserver (comme les factures), fichiers que je conserve au bureau, car en cas d'incendie, les papiers disparaîtraient eux-aussi.

 10 janvier9

Papier cadeau, c'est jour de fête !

10 janvier2

 Papier d'écolier… je suis toujours admirative des cahiers d'Aurore, à son âge j'écrivais très mal, mon mari aussi.

10 janvier5

Après Noël, j'ai souvent de nouveaux papiers de soie à ajouter à ma reserve ; cette année, c'est du doré ! Je les utilise pour emballer, décorer, bricoler ou réaliser des bouquets de bonbons.

10 janvier8

Un autre papier utile pour moi : les patrons. Je les décalque à l'aide de bâche de protection pour peinture, plus transparente que le papier de soie (celles qui utilisent les patrons Ottobre ou japonais me comprendront) et plus résistante aussi.

10 janvier7

… et parce que le papier, ce sont aussi les journaux, la dernière photo n'est pas de moi, mais illustre très bien ma tristesse, mon incompréhension, ma révolte devant ces assassinats lâches et totalement indéfendables (surtout pas au nom d'une religion, quelle qu'elle soit):

 

* L'invention de la gravure a libéré l'édition musicale française, jusque-là soumise au monopole de “seul imprimeur pour la musique” de la dynastie Ballard, qui imprimait à partir de caractères mobiles — comme le texte — méthode lente et coûteuse. Ces œuvres étant depuis bien longtemps dans le domaine public et parfaitement lisibles dans leur édition originale, je télécharge directement les pièces que je travaille sur le site de la BnF, à moins que je n'ia beosin de la totalité d'une œuvre, dans ce cas, je vais évidemment acheter une édition imprimée et reliée. Rappelons que la photocopie de la musique est encadrée par des règles très précises !

4 février 2015

#52xMerci-5 : loisir

Thème de la semaine, proposé par Frenchlily : un loisir !

Des loisirs, je n'en manque pas, certains sont envahissants… en temps et en volume. La palme, en ce domaine, revient certainement  à la couture (quoique la musique n'est pas en reste). Lorsque nous avons visité cette maison, un matin de mars 2003, tout à fait par hasard, j'ai tout de suite vu quel parti tirer de cette pièce au-dessus du garage intitulée "lingerie" : elle comportait un évier double, une arrivée d'eau pour le lave-linge, le cumulus et les précédents propriétaires y entreposaient quelques accessoires de bricolage, un séchoir et une planche à repasser… une fois la promesse de vente signée (le jour-même, c'était un vrai coup de cœur !), de retour dans notre appartement, j'ai pu rêver. Finis, la machine à coudre sur le bureau du salon, les tissus rangés entassés dans un bahut, le fer à repasser dans la salle à manger (et le panier à linge qui allait avec, jamais vidé), le séchoir au-dessus de la baignoire. J'allais avoir ma pièce à moi ! Bon, dans la réalité, cette pièce est plus petite que je ne l'imaginais et surtout très mansardée (encore aujourd'hui, je me cogne fréquemment la tête au plafond si je n'y prends garde), glaciale en hiver et étouffante l'été, mais j'en profite toutefois largement, c'est mon domaine, j'y écoute la musique que je veux (plutôt des podcasts d'ailleurs : la tête au carré, ça ne peut pas faire de mal) et je ne suis pas obligée de tout ranger à chaque fois que nous recevons… hum, c'est bien là le problème !

Si j'essaie au maximum de ranger régulièrement le matériel après usage, je dois avouer qu'il y a des périodes critiques. Par exemple, là, je n'ai toujours pas effectué le rangement indispensable "après Noël" et les lutins, qui ont un peu travaillé dans l'urgence, m'ont laissé un bazar pas possible…

Il y a un certain temps que je n'ai pas dépoussiéré derrière les machines

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 Les vêtements en attente de réparation ou de transformation commencent à atteindre le niveau maximum (ou le point de non-retour : celui où de toutes façons, ce n'est plus la peine de réparer des vêtements devenus trop petits, ce qui les fait directement passer dans la case poubelle ou chiffons)

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Les derniers achats de tissus n'ont pas été répertoriés (ni rangés, donc)

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Les autres sont classés ainsi : échantillon, caisse de stockage et métrage restant, ça me permet de choisir facilement le tissu pour un projet, ou trouver une petite chute de la couleur qui va bien, sans tout sortir

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Les patrons utilisés récemment n'ont pas encore été (re)mis sous pochette

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Mon tapis de découpe est presque inutilisable par manque de place

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Les découd-vite sont introuvables (dès que les conditions pour jouer à cache-cache sont réunies, ils en profitent, les bougres ! Mais j'ai dans l'idée que le dégagement du tapis de découpe est une bonne piste…)

Les chutes atteignent également le seuil d'alerte, mais je n'ai aucun projet patch à court terme

4 février7

Je vais donc devoir m'y mettre sérieusement, d'autant plus que la mort du cumulus nous pend au nez (il va sur ses 22 ans) et qu'il faudra donc, un jour prochain, vider la moitié de la pièce pour laisser passage au plombier ; dans la foulée, j'aimerais également passer un coup de peinture — pour l'instant, il n'y a que la sous-couche d'origine —, remplacer l'évier double par un bac à laver, optimiser le rangement et faire un peu de déco.

« La couture est une activité solitaire, vous devriez plutôt sortir, voir des amies » m'avait dit un jour mon médecin, alarmé de mon état de fatigue et craignant une déprime *. Mais désormais, la couture m'a permis de belles rencontres. Merci à mes copines couturières qui me prêtent des patrons, m'envoient des chutes d'une couleur particulière lorsque j'en ai besoin, me mettent sous les yeux toutes sortes de tentations déraisonnables, me conseillent à distance !

Merci à celles qui mettent gracieusement tutoriels, patrons et broderies à disposition sur leurs blogs.

Merci surtout à mon mari, qui me supporte patiemment, admire mes œuvres, me laisse partir des journées entières pour des rencontres qui me font le plus grand bien et ne me demande jamais si tel ou tel achat est justifié ! **

 

 

 

 

* deux enfants en bas-âge, dont un bébé qui se réveillait souvent la nuit, des rhumes à répétition, n'étaient pas des raisons suffisantes d'être fatiguée, probablement…

** En même temps, je n'ai jamais fait de folie, je crois…

 

 

 

10 février 2015

10 du 10 : lettre C

C'est l'idée directrice du mois, suggérée par J'habite à Waterford. Ou comment se retrouver toute une journée à se dire « Ah, ça ferait une bonne photo, ça, mais quel mot employer pour qu'il commence par C ? »

10 février11

C comme… comprimé. Au réveil, la première chose que je fais est d'avaler mon cachet. Comme j'ai le même traitement que Marie, nous partageons la plaquette et cette fois, c'était au tour de Marie de faire délivrer son ordonnance à la pharmacie ; elle m'a fait part à son retour de la mauvaise nouvelle : le générique est de retour ! Je suis en colère !  Autant j'accepte facilement les génériques pour tous les traitements courants, anti-douleurs, antibiotiques, même mon hypertenseur est enfin sorti en générique, avec un prix réduit de moitié (à près de 50 euros la boîte, ce n'était pas du luxe) et un emballage plus compact, autant je suis opposée au générique du lévothyrox. Pour une économie de 35 centimes par boîte, (au taux de remboursement actuel, cela revient à 2,73 euros par an de dépenses en moins pour la sécu), j'ai mis ma santé en jeu au bout de 6 mois d'utilisation du générique, ce qui a nécessité un rééquilibrage du dosage incluant 4 prises de sang à 17 euros chacune ! Sans parler de la fatigue qui en a résulté… où est le bénéfice ?

10 février02

C comme… cernes ! Oh, là, là, quel désastre ! Mes multiples réveils nocturnes ont des conséquences fâcheuses. Je ne me maquille jamais, mais j'ai tout de même trouvé, dans ma boîte d'échantillons (du temps où j'achetais de temps en temps un magazine féminin), un petit sachet de fond de teint pour camoufler un peu les dégâts.

10 février03

C comme… couleurs. J'aime beaucoup la décoration de ces trains (pas trop, en revanche, la dureté des banquettes, si peu confortables)

10 février05

C comme… café. Évidemment, le nombre de tasses bues au matin va de pair avec la couleur des cernes (mais je n'en boirai pas après 15 heures, pas la peine de renforcer le cercle vicieux qui tourne bien tout seul : réveil difficile, après-midi somnolent et difficultés d'endormissement le soir)

10 février0110 février04

C comme… chantier pharaonique. Dans la nuit de vendredi à samedi, la plus grande grue d'Europe (la structure jaune, longue de 100 mètres, que l'on aperçoit le long des voies, ebcore en cours de montage) soulèvera deux demi-passerelles de 40 m de long et presque 100 tonnes chacune pour les déposer au-dessus des voies. Pour en savoir plus, voyez ces vidéos.

10 février07

C comme… concert de la chorale du collège (waouh, 3 C d'un coup !)… mais non ! Dommage, le concert prévu à 18h (c'était déjà serré) a été décalé à 17h30, sachant que la miss avait rendez-vous chez l'orthodontiste à 17h20, il n'y a vraiment aucune chance d'arriver avant la fin du concert. Dois-je avouer que j'éprouve un léger soulagement à cette idée ? Entendre 10 adolescentes à la diction aproximative (et ne parlons pas de la justesse) massacrer les derniers tubes à la mode, que mes filles chantent en boucle matin et soir en s'accompagnant au piano (vu que l'accompagnement en question comporte 3 accords plaqués, ça n'est pas difficile) et que notre professeur de Pilates nous passe chaque jeudi, dans une cantine peu chauffée, avec les parents des adolescentes en question qui papotent entre eux sans se gêner, c'est dur pour mes oreilles. En revanche, j'attends avec impatience d'entendre le programme concocté par l'école de musique, dirigé par une chef de chœur hyper exigeante (et là, bizarrement, Aurore ne peut chanter et s'accompagner en même temps).

10 février06

C comme… courrier. Chaque soir, j'ouvre la boîte aux lettres avec l'espoir d'y trouver la convocation tant attendue pour Paul, celle qui clôturerait cette phase des écrits de concours, alors qu'il arrive presque au bout des oraux. Mais cette école prend son temps pour corriger les copies, visiblement.

10 février08

C comme… cuisine quotidienne. Manger du fait-maison tous les soirs, et varié en plus, ça demande un certain investissement, en moyenne 30 minutes à une heure passées en cuisine. Ce n'est pas une corvée (je suis juste parfois en manque d'idées). Ce soir : soupe de légumes (avec un reste de bouillon de pot-au-feu), clafoutis de champignons (un gros sac bradé sur le marché) et salade.

10 février09

C comme… chaussettes. Une véritable corvée, je déteste étendre les chaussettes une à une (surotut lorsqu'elles ont été mises au panier roulées en boule, à l'envers et dépareillées, évidemment – oui, j'ai tenté la grève du lavage, ça ne marche pas, ils prennent MES chaussettes ou vont pieds nus, j'ai tenté aussi le rappel systématique des coupables, c'est moi qui me suis lassée la première). Je joue à "qui va avec qui" et réussis à pas mal vider mon bac à chaussettes seules (pas tout à fait, cependant, ce qui reste un vrai mystère, vu que le panier à linge sale est complètelent vide)

10 février10

C comme… couture. Il est rare que je reste plusieurs jours de suite sans coudre un peu. Ce soir, je mets la dernière main à cet ouvrage et j'espère trouver le temps, demain, d'en commencer un nouveau.

 

Je sais, il y a 11 photos, mais 10 mots commençant par C !

 

1 septembre 2014

Pour les bébés de l'été…

Trois trousses commandées, avec quelques consignes :

« Pour Pierre, sa chambre sera simple et classique, ses parents adorent jouer au Scrabble, j'ai pensé au tissu cahier d'écolier de la trousse de Romain. Pour Léonie… j'avais beaucoup aimé la trousse Petite fille à croquer. Pour Mathis, j'aimerais des hiboux et des éléphants, sa chambre est vert anis et bleu turquoise »

Quelques broderies, de grands moments d'hésitation, 2 aiguilles cassées et des heures de couture plus tard…

Pour Pierre : des amateurs de scrabble auraient pu choisir un prénom qui rapporte plus de points, comme Xavier ou Yannick, non ?

1er septembre11er septembre2

Pour Léonie : des gâteaux, de la douceur

1er septembre31er septembre4

Pour Mathis : de la couleur

1er septembre51er septembre6

Comme je conçois les broderies un peu selon l'inspiration du moment, il n'y a pas deux trousses de mêmes dimensions.

1er septembre7

Je vais bientôt manquer de fermetures-éclair, moi, quand vais-je pouvoir aller chez Fil 2000 ?

Tissus Motif personnel, Linnamorata, Rijstextils, Stoffespektakel Hasselt, broderies Bunnycup, Emioli, lettres Scrabble trouvés sur Etsy.

 

27 février 2015

#52xMerci-8 : la vue

La vue, vaste sujet !

J'ai la chance d'avoir une bonne vue, une légère myopie est apparue vers ma vingtième année nécessite que je porte des lunettes pour conduire de nuit ou regarder un film, guère plus. J'ai besoin de changer de lunettes seulement tous les 6 à 8 ans, c'est appréciable. J'ai également la chance (comme ma Maman) de ne connaître des migraines ophtalmiques que la première partie : le scotome scintillant, croissant lumineux et coloré qui envahit peu à peu le centre de mon champ de vision, m'empêchant de lire ou travailler durant une vingtaine de minutes. Ce laps de temps écoulé, je me sens vidée, comme après une migraine classique, mais je ne ressens aucun douleur. D'ailleurs, ces manifestations se font rares depuis que j'ai un traitement contre l'hypertension et les vraies migraines ont presque totalement disparu elles aussi.

En revanche, travaillant uniquement sur écran, ma vue se fait paresseuse. Lorsque j'en arrive à avoir mal autour des yeux, que j'ai de la peine à faire le point sur mon assiette le midi (si, si), à passer du près au loin, que ma nuque est de plus en plus douloureuse, je sais qu'il est temps de refaire quelques séances d'orthoptie ! La première fois, j'ai vu disparaître avec étonnement en quelques séances mes douleurs cervicales, avant même la fatigue visuelle.

J'essaye de pratiquer les exercices assez régulièrement. Pour la convergence, tout va bien, mais pour la divergence, qui apporte le plus de relâchement aux muscles optiques, j'ai du mal ! Ce livre m'aide à y parvenir, le but étant de voir les images en relief en regardant loin au-delà de la page, idéalement à l'infini… ou comment faire de la gym (des yeux) en s'amusant !

26 février

 

16 novembre 2014

Le cas des raccords

Je crois que depuis le visionnage d'une certaine émission, je deviens légèrement maniaque des détails… Pour ce jersey à rayures larges (presque 1 cm), avoir un raccord parfait au niveau des côtés et des coutures de manches était une évidence, c'est pour cela que je mets toujours beaucoup de temps à couper mon tissu en vérifiant et vérifiant encore que les rayures ou carreaux sont bien alignés, que j'épingle soigneusement tout les 5 cm (alors que je peux coudre les côtés d'un tee-shirt uni sans la moindre épingle). Mais cette fois, à cause des manches longues, j'ai voulu obtenir l'alignement entre le corps et les manches.

16 novembre3

Comment faire ? Je n'ai trouvé nulle part l'information. J'ai donc testé la méthode qui m'a semblé la plus logique : placer le patron en alignant le coin inférieur des emmanchures sur une ligne. Je n'étais pas certaine que ça fonctionne, avec le volume du bras dans la manche, peut-être que les rayures seraient décalées une fois le vêtement porté…

16 novembre1

Je suis donc bien contente d'avoir trouvé la bonne méthode (depuis, Marie-Christine m'a confirmé la chose, admirez sa belle chemise !)

16 novembre2

Je suis prête à me lancer dans une chemise à carreaux, donc ! (dès que j'aurais acheté le livre, trouvé le tissu, décalqué le patron, vérifié les mesures… d'ici le printemps 2015, peut-être  ?)

 

26 mars 2015

#52xMerci—12 : Printemps ?

On y croit… quelques heures, un après-midi ensoleillé, les arbres qui se couvrent de fleurs, les jours qui rallongent. Mais qu'il fait froid cette année ! Avec le vent du nord, les températures négatives du matin, la pluie qui est revenue (après 15 jours de sécheresse, il fallait d'y attendre), je ne suis pas prête d'abandonner la parka, les pulls, les écharpes et gants…

Allez, on essaie d'y croire ! Le jardin y croit, en tout cas : forsythias, primevères, violettes sont déjà là, les tulipes ont sorti leurs feuilles, les bourgeons éclosent un peu partout.

25 mars1

Pour voir où en est le printemps sous d'autres latitudes, c'est chez Frenchlily

2 août 2015

escapade estivale #4

Une journée pour vider les sacoches et remplir les sacs, un lever aux aurores pour éviter les bouchons et puis…

… le bleu de la mer, la finesse du sable, les moules (et les pommes de terre sautées), les crêpes (et leur garniture), la pluie qui prolonge les siestes, le soleil qui revient avec le changement de marée, un apéritif musical Donjuanesque, le tour de la pointe du Grouin (et les courbatures qui en découlent)…

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2 août42 août3

2 août62 août5

… nous avons retrouvé sans problème nos habitudes dinardaises !

 

11 août 2015

10 du 10 : habituel ou pas ?

Ce thème, proposé par J'habite à Waterford, tombe bien, car ce lundi, on commence à reprendre les habitudes désertées pendant les vacances.

Le réveil sonne (il ne m'est pas destiné), j'ouvre un œil puis me rendors assomée par le médicament pris hier soir : dans la soirée, j'ai vu que la piqûre de moustique qui me faisait si mal n'en était pas une… comme chaque été depuis que nous habitons ici, j'ai été piquée par une simulie. Nous habitons effectivement pas loin du camp de Beynes, et surtout près de plusieurs étangs, mais je suis la seule à être piquée, une ou deux fois par été. Je m'en aperçois au bout de 48h en général, la piqûre devient rouge, démange de plus en plus, la peau alentour rougit, gonfle et durcit. Les premières fois, la réaction doublait à chaque nouvele piqûre : de 3 cm de diamètre la première année, j'étais arrivée à une inflammation de la moitié de la cuisse au bout de 5 ans… et puis les réactions ont diminué, mon organisme s'est habitué. Je parviens à identifier le phénomène de plus en plus tôt afin de réagir de façon adéquate : désinfection du point de piqûre et antihistaminique, qui me fait dormir, donc… mais ça marche : plus d'inflammation ce matin, juste une trace rouge qui mettra une bonne semaine à disparaître !

10 août10

Habituellement, je rajoute les marges de couture en coupant mon tissu ; là, les marges sont comprises, mais elles sont trop grandes à mon goût, il m'a donc fallu d'abord recouper les bords du patron de 7 mm, ensuite, je dois couper le tissu à ras, ce qui me déstabilise un peu…

10 août01

 

(je suis sûre que certaines auront reconnu le patron !)

Ensuite, comme d'habitude, un petit café (enfin, deux… et encore, je n'ai pas réussi à me réveiller complètement) et un peu d'ordinateur, avant de sortir.

10 août02

Ce n'est pas du tout habituel, mais comme nous ne sommes que trois à la maison et que nous avons tout notre temps, les courses vont se faire à pied.

10 août03

Le silence inhabituel du bois me frappe ; mais où sont donc partis les oiseaux ?

10 août04

Cette semaine, pour changer, c'est Aurore qui se charge des repas. Elle a fait ses menus à l'avance, ce midi : poulet sauce crème-champignons, polenta et haricots verts. Et comme dessert : yaourt, poêlée de mirabelles et miettes de spéculoos. Je vais revenir manger dans ce restaurant, moi !

10 août06

Les guêpes sont très présentes cet été, plus que d'habitude ! Celle-ci, très agaçante, va jusqu'à se poser sur ma fourchette au moment où je la porte à la bouche, dangereux ! Dès que j'en ai l'occasion, je la tiens à l'écart de notre repas, elle reprendra sa liberté quand nous quitterons la table.

10 août05

Quand on a une maison, les petits travaux d'entretien ne s'arrêtent jamais (au point que mon mari a ses habitudes, tout les week-ends au magasin de bricolage) ; cet après-midi, je refais le joint entre les deux parties de la terrasse, que la sécheresse a fait s'écarter. Il faut agir avant l'hiver, sinon le carrelage s'écaillera !

10 août07

Après un mois sans faire de pain, je reprends les bonnes habitudes !

10 août09

Et ce soir, reprise également des réunions du lundi dans notre si joli presbytère… les volets sont fermés, ma co-animatrice a-t-elle oublié notre rendez-vous ? (non, elle avait juste allumé la lumière)

10 août08

 

 

 

 

9 août 2015

escapade estivale #5

Dernière étape de nos vacances, une petite semaine qui promettait d'être calme et a été finalement bien remplie ! Une baignade à Étretat (qui se mérite, entre les petits galets si peu confortables sous les pieds et l'eau glacée…) avec aller-retour à pied, comme au bon vieux temps, l'observation du ballet des abeilles qui font rentrer les chimiquiers au port, les baignades quotidiennes dans une eau assez agitée pour m'y plonger en moins d'une demi-heure, de surcroît pas trop froide et dépourvue de méduses, une excursion à Caen, une séance de cinéma et la visite, longtemps projetée, de l'hôtel Dubocage de Bléville ; marche à pied, natation et sommeil, le trio gagnant pour recharger les batteries, avec le soleil en prime !

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25 août 2015

#52xmerci–32 : créativité

Le thème de cette semaine (ou de la semaine dernière, là je ne sais plus trop où j'en suis…) est « ce qui stimule votre créativité ». Sans hésiter, je peux répondre : la créativité des autres ! Sans vouloir copier, sans céder à la mode à laquelle j'ai toujours été indifférente, je suis forcément influencée par ce que je vois sur d'autres blogs. Il m'arrive de remarquer une jolie robe, un bouquet dans une vitrine et prendre discrètement une photo, ou faire rapidement un petit croquis en me disant que ce sera une idée à exploiter plus tard… ma gourmandise est également une source d'inspiration (j'ai notamment imaginé un dessert, juste en choisissant deux boules de glace dans une pizzeria près de Chambord, je vous en reparlerai dans quelques jours). Alors je transforme, j'invente, j'imagine des déclinaisons… et bien sûr, le temps me manque cruellement pour réaliser tout ce que je voudrais.

Et puis surtout, j'aime faire plaisir autour de moi. Savoir que ce que l'objet auquel j'ai longuement réfléchi, sur lequel j'ai travaillé avec soin, va plaire et que le destinataire sera sensible au fait que je lui offre quelque chose de personnalisé est une grande source de motivation. On va dire donc que ce qui me stimule, ce sont les étoiles que je lis dans leurs yeux… même à 20ans, j'ai réussi à surprendre mon hyper-créatif (et pourtant, je n'ai rien inventé, sur ce coup-là) et il m'a alors reparlé des gâteaux qui l'avaient le plus surpris, les clowns sportifs de ses 5 ans ou le ballon de foot de ses 13 ans)

25 août1

 

 

 

27 août 2015

Le pas-à-pas de la croquante

Comme je l'avais promis voici un certain temps (coucou Mady !), j'ai refait une croquante pendant que Paul prenait des photos.

Pour une coupe pouvant contenir une soixantaine de choux (environ 15 personnes)

400 g de sucre cristallisé
200 g d'amandes effilées
deux grandes feuilles de papier sulfurisé de bonne qualité (Albal, par exemple)
une grande planche de bois ou un plan de travail qui ne craint pas la chaleur
un saladier
un rouleau à pâtisserie en bois

27 août1

Faites sortir les enfants, les gêneurs et les maladroits de la cuisine. Placez une feuille de papier sulfurisé sur la planche, l'autre feuille, le rouleau, le saladier retourné et un dessous de plat à proximité. Dans une grande casserole (il faut une large surface d'évaporation), versez le sucre et mouillez-le (environ 6 CS d'eau et une CS de jus de citron). Placez la casserole sur feu vif et préparez un caramel selon votre habitude (moi, je mélange avec une cuillère en bois tout au long de la cuisson).

27 août2

Dès que le caramel brunit, versez les amandes effilées, mélangez rapidement et versez le tout au centre de la feuille.

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Placez la seconde feuille par-dessus et étalez la nougatine en cercle à l'aide du rouleau en bois. Attention aux brûlures !

27 août5

Lorsque vous obtenez une épaisseur de 4 à 5 mm, saisissez délicatement les deux feuilles de papier sulfurisé et placez le tout sur le saladier retourné pour former la coupe. Vous avez quelques minutes devant vous pour bien disposer les plis, veillez à ne pas faire de plis trop serrés sous peine d'avoir beaucoup de mal à enlever le papier ! Si nécessaire, vous pouvez appuyer (légèrement)  avec un saladier plus grand (là, j'ai eu du mal car mon saladier de base n'avait pas un fond assez plat)

27 août627 août7

Quand la nougatine a durci, retirez la première couche de papier sulfurisé, placez votre coupe sur un plat puis enlevez la seconde couche de papier. Vous pouvez conserver cette coupe quelques heures dans un endroit sec. Au début, vous entendrez comme de petites bulles qui éclatent, c'est normal (le caramel de surface qui capte l'humidité de l'air ?). En revanche, j'ai commis l'erreur, hier, de démouler et retourner la coupe encore chaude : elle s'est ouverte sous son propre poids, au bout d'un quart d'heure, j'avais un plat au lieu d'une coupe ! Heureusement qu'il me restait du sucre, des amandes et du temps…

27 août9

Les choux, garnis de crème pâtissière *, seront placés dans la coupe juste avant de servir, afin de ne pas ramollir la nougatine. Décorez de sucre perlé, de dragées, de fleurs…

27 août10

Cette fois-ci, pour changer, j'ai garni ma coupe (plus petite, je n'ai mis que 200g de sucre) de profiteroles estivales, des choux fourrés de sorbet aux framboises. L'association framboise-chocolat est fabuleuse !

 26août5

L'opération prend une vingtaine de minutes, rien à voir avec le fastidieux montage de pièce montée autour d'une bouteille, n'est-ce pas, Mady ? (et beaucoup moins de risques de se brûler les doigts au passage)

 

* Je réalise une crème légère : pour 60 choux, je prépare 75 cl de crème pâtissière épaisse légèrement parfumée au Cointreau dans laquelle je dissous 3 feuilles de gélatine. Après refroidissement, je fouette 30 cl de crème liquide très froide en chantilly que je mélange délicatement à ma crème pâtissière, beaucoup plus légère ainsi ! Ensuite, c'est un travail d'équipe : l'un prend les choux, y fait une fente, l'autre tient la poche à douille et les remplit.

31 août 2015

Au moins, elle sait argumenter…

Elle me tournait autour depuis mon retour du travail… « Tu as quelque chose à me demander ? ».

Ma première réaction a été NON, puis j'ai exposé moi aussi mes arguments : le trajet solitaire à une heure où le chemin est désert, la quantité de courses que je trimbale déjà chaque semaine… bon, nous avons deux jours encore pour en discuter (et puis il n'y a presque pas de fautes d'orthographe !)

31 août 1

31 août 2

Le dernier point est un sujet sensible : ses amies sont externes et ses "copines de cantine" ont viré de bord depuis des mois, les filles sont cruelles entre elles au collège !

J'ai ajouté un dernier argument en sa faveur : la possibilité de prendre un cachet le midi en cas de migraine ou de mal de ventre… elle n'y avait pas songé, mais il m'a fallu revenir plusieurs fois du boulot cette année.

Sortons la phrase-maternelle-n°3 « On en parle ce soir avec Papa » *

* Phrases maternelles n°1 : « Il n'en est pas question ! » et n°2 : « On verra quand ta chambre sera rangée. »

10 juin 2015

10 du 10 : bruits

C'est le thème du mois, proposé par J'habite à Waterford. À première vue, ça n'est pas facile de photographier le bruit… mais peu à peu, les idées viennent. Je vais essayer de faire un reportage sonore de ma journée.

Cui-cui-chuck-triiiii : comme chaque matin, les merles me réveillent vers 5 heures, malgré les fenêtres fermées… aucun souci en temps normal, je me rendors, mais en cette période où je me lève à 6h, c'est dur ! Et puis ils sont en train de piller le cerisier avant même que nous n'ayons goûté le premier fruit mûr.

10 juin9

Vroum-vroum : la voiture démarre au quart de tour, heureusement car notre trajet est très minuté. 6h47-48, nous démarrons, traversons villes, champs, villages ; 7h07-08, je dépose Marie devant le portail de son entreprise la maison des parents de son jeune patron, transformée en dépôt, 7h25-26, je suis de retour à la maison, prête à entamer ma journée.

10 juin1

Braaammm, Braaammm : les jardiniers sont à l'œuvre, débrouissailleuse, taille-haies, souffleur. C'est bien, ils ont leurs casques anti-bruit sur les oreilles. Je pense à Marie, qui fait le même travail quelque part dans les environs (ou pas : hier, ils ont fini par un hôtel à Paris, le temps de rentrer au dépôt puis de prendre ses deux bus, elle est arrivée à 19h, longue journée !)

10 juin7

Pin-pon, Pin-pon : il est des bruits qui serrent le cœur. Qui a fait appel à cette ambulance ?
Pour quel accident, quel malaise, quel drame ?

10 juin2

Tut, tut, tut : c'est le lecteur de codes-barres. Je me souviens d'une époque où les étiquettes de prix étaient collées sur les articles et les caisses-enregistreuses bien bruyantes (c'est encore le cas chez nos petits épiciers exotiques). Je re-remplis mon énorme caddie (mais comment pouvons-nous autant manger en une semaine ?), le vide dans le coffre, transporte le tout dans la maison, range…

10 juin3

Wouh, wouh : le vent du nord-est ne faiblit pas depuis quelques jours, il siffle par les fenêtres entrouvertes, nous glace, nous apporte le bruit de l'autoroute, la charpente craque, les feuilles des arbres frémissent.

10 juin6

Bi-bi-bi-bip, bi-bi-bi-bip : les pâtes sont cuites, je vais pousser mon cri de guerre « Qui met la table ? » - la réponse est invariable « C'est Paul » dit Aurore, « C'est Aurore » , dit Paul ; Marie ne dit rien, elle est au boulot…

10 juin4

Plouf, plouf, plouf : le ronronnement du lave-vaisselle me donne le sentiment du devoir accompli : j'ai rempli les ventres affamés, la cuisine est rangée, je vais pouvoir prendre un café tranquillement avant d'accueillr Élise pour notre séance de couture hebdomadaire.

10 juin5

Ta-ca-ta-ca-ta-ca-tac : voilà huit fois en dix jours que Paul me demande si j'ai bientôt fini, je crois qu'il faut que j'arrive au bout de cette couture ! Je m'attendais au pire avec le simili-cuir, mais contre toute attente, c'est d'une facilité déconcertante à coudre, le pied n'accroche pas, le tissu est souple mais ne se déforme pas, l'aiguille le perfore sans bruit (rien à voir avec celui, tout fin, acheté pour le projet d'Élise, que je lui ai fait coudre entièrement à la main, elle qui ne savait pas enfiler une aiguille lorsqu'elle est venue me trouver…)

10 juin 1

Clap, clap, clap : la journée est presque terminée. J'ai récupéré Marie sur le trajet du bus, afin qu'elle se douche et se change avant l'audition de violoncelle, où elle a pu enfin jouer son morceau d'examen avec son accompagnatrice. Ce n'est pas de la musique impérissable… mais elles s'en sont bien tirées.

10 juin 2

Encore une réunion pour trois d'entre nous, Aurore à récupérer au solfège à 21h, il me faudrait un don d'ubiquité parfois !
(et j'espère que je vais rester sourde aux trilles du merle, cette fois-ci, ou que la chouette qui s'est installée dans le nichoir aménagé par la LPO dans un parc tout proche ne hululera pas juste à coté de la maison, il arrive qu'elle me réveille parfois, mais c'est magique…)

 

 

21 août 2015

Datura : première

… et certainement pas la dernière ! J'avais trouvé ce chambray fin chez Sacrés coupons, léger, doux, soyeux… tout pour plaire, sauf qu'il se froisse beaucoup et que la moindre goutte d'eau y est visible. J'ai soigné la couture avec une finition à la main de l'intérieur de l'empiècement (il faut rentabiliser les trajets en voiture).

21 août121 août5

J'y ai posé de jolis boutons gravés que j'avais dans mon tiroir depuis fort longtemps et je n'ai pas pris le risque de faire des boutonnières.

21 août321 août4

L'ourlet du bas a une fâcheuse tendance à se replier, à cause de la courbe probablement, il faudrait que je me penche sur ce problème, il doit y avoir une solution. J'ai cintré les côtés, mais malgré tout, je trouve que cette blouse est trop grande, j'aurais dû prendre la taille au-dessous, j'oublie toujours que l'on peut faire confiance les yeux fermés au tableau des tailles, chez Deer-and-Doe !

21 août221 août6

Je n'ai donc plus qu'à en coudre une autre ! Les idées ne manquent pas, le tissu non plus, alors que faut-il ? Du temps, peut-être ?

2 octobre 2015

#52xmerci–39 : plaisir simple

Profiter des petits plaisirs offerts, c'est le moyen de tenir la tête hors de l'eau quand les journées sont bien remplies, les réveils trop matinaux, que les jours raccourcissent et que le froid se fait chaque matin plus vif !

Mercredi, mon plaisir a été d'enfourcher mon vélo pour faire un plein de légumes frais dans le magasin qui a ouvert en mai, pas loin de chez nous * (et qui a enfin installé des accroche-vélos dignes de ce nom), en profitant de ce radieux soleil d'automne.

2 octobre1

* cerise sur le gâteau : un grand Picard s'est installé juste à côté, plus besoin de prendre la voiture !

 

15 octobre 2015

#52xmerci–41 : le temps des récoltes

Le thème qu'avait choisi Frenchlily pour cette semaine m'a laissée un peu perplexe… chez nous, on penserait plutôt à juillet-août pour les récoltes ! Mais finalement, j'ai trouvé :

Les tomates du jardin ne mûrissent plus sur pied, il fait trop froid, j'ai donc cueilli les plus grosses qui arrivent à rougir à peu près, à l'intérieur ; elles ne seront pas mangées en salade, mais cuites, en sauce. Pour leur tenir compagnie, Marie a récupéré quelques figues sur l'arbre qu'elle taillait hier, chez un client. Et j'ai ramassé les dernières noix de notre allée, les dernières noisettes dans la rue, les dernières châtaignes dans la forêt… encore quelques tiges de rhubarbe, peut-être une poignée de framboises si le soleil revient et c'en sera fini des récoltes pour 2015.

15 octobre1

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attraper le temps qui file…
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