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attraper le temps qui file…
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28 juillet 2021

La mi-temps

Juillet se termine et le rythme a été intense, une fois de plus ! Nous avons heureusement pu reprendre des forces lors de notre semaine dinardaise, qui a débuté dans la grisaille (idéal pour enchaîner les siestes) avant de virer au très beau temps, un peu frais, mais nous en avions besoin aussi, après quelques jours de chaleur orageuse qui nous avait épuisés.

27 juillet - 6

Au programme, donc : plage et baignade

27 juillet - 1

27 juillet - 727 juillet - 8

lecture… (et devoirs de vacances)

27 juillet - 227 juillet - 3

Un peu de musique

27 juillet - 1 (1)

promenades du soir

27 juillet - 427 juillet - 5

et spécialités locales : moules, crêpes, fruits de mer, far, kouign amann…

27 juillet - 2 (1)

La semaine du retour a été un peu rude, j'ai enchaîné les lessives, courses, rangement et réparations de vêtements.

Puis nous sommes repartis samedi de bon matin, toujours au bord de la Manche mais un peu plus au Nord

26 juillet - 126 juillet - 2

 et c'était bon de tous se retrouver !

26 juillet - 3

 

Voyager à 6 dans la voiture avec le violoncelle, sans coffre de toit, ça passe. Dormir à 12 dans l'appartement, non… il a fallu trouver une chambre dans le quartier, mais ça ne manque pas.

 

 

 

 

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29 juillet 2021

Une opération délicate

La collègue de Marie cherchait une couturière pour deux petits travaux de retouche, la sienne ayant pris sa retraite. Mercredi, elle m'a apporté deux vêtements pour les deux choses que je déteste le plus : changer la fermeture d'un anorak et raccourcir une robe en voile, deux grands classiques !

Pour l'anorak, elle avait déjà consulté sa mercière, qui lui a annoncé qu'il serait impossible de retouver une fermeture à glissière identique et lui a vendu un curseur de rechange, qu'elle a installé en surplus des deux curseurs présents : pas très esthétique ni pratique, mais cela lui a permis de finir l'hiver, à condition de fermer tout doucement car le curseur "universel" n'était pas exactement de la bonne taille.

28 juillet - 3

Après quelques examens, j'ai posé mon diagnostic : grâce à la seconde fermeture décorative (elle n'ouvre rien), je pouvais récupérer un curseur neuf. Plutôt que de remplacer la fermeture, une lourde intervention qui aurait des séquelles esthétiques, j'allais découdre le haut des deux fermetures pour extraire le curseur sain et tenter de le greffer de l'autre côté. 

28 juillet - 4

Une bonne demi-heure de découd-vite m'a permis de vérifier le bien-fondé du protocole : la greffe de curseur a pris !

28 juillet - 5

J'ai ensuite émis des réserves sur la possibilité de remettre le curseur malade sur la fermeure décorative ; en principe, on insère un curseur sur le côté ouvert de la fermeture, or, comme il s'agit d'une fermeture séparable à double-curseur, cela m'était impossible. J'aurais pu refermer la plaie en laissant un seul curseur, mais j'ai tenté le tout pour le tout : j'ai retiré les trois premières mailles métalliques du haut, à l'aide d'une pince coupante, j'ai remonté au maximum le curseur du bas, puis j'ai inséré le curseur du haut sur le petit bout de ruban libre et j'ai tiré, en plaquant bien les deux curseurs l'un contre l'autre. Et après quelques minutes d'efforts infructueux et de jurons, le miracle a eu lieu : j'ai réussi à les descendre sur quelques centimètres !

28 juillet - 6

Je n'avais plus qu'à refermer le zip grâce au curseur du bas (qui coulisse mal, parce que ce type de mailles accroche et qu'en raison du caractère décoratif de la fermeture, les mailles ne se placent pas bien) et faire des points de suture les plus discrets possibles à la main bien évidemment, sinon je pique à travers la doublure. Et prévenir la propriétaire de ne plus toucher à ce côté du manteau, car le curseur, bien que resserré à l'aide d'une pince, reste défectueux.

Enfin, même opération de l'autre côté. Au passage, j'ai identifié l'une des causes du problème : la doublure a tendance à se prendre dans la fermeture, ce qui oblige à forcer et finit inévitablement par déformer le curseur. Mais j'ai prolongé la durée de vie du manteau à moindre coût (2h d'intervention, pas mal non ?)

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Restait la robe… et bien évidemment, le voile, un tissu fin qui glisse et se déforme, n'a jamais voulu rester dans le pied ourleur ! J'ai fini par employer cette méthode (j'avoue que j'ai passé la vidéo en accéléré : en gros, on coupe à 1,5 cm du bord fini souhaité, on replie 1 cm que l'on pique à 2 mm du bord à grands points, on recoupe à 3 mm de la couture, on replie et on pique l'ourlet définitif). Et j'ai confié les deux vêtements à Marie en me jurant de refuser, une prochaine fois (mais je suis faible…)

23 août 2021

Abécédaire des vacances A-F

Comme Loulou, comme l'a suvent fait Anne, je me lance à mon tour dans une tentative d'ordonner mes souvenirs de cette semaine de vacances.

A : la splendeur des Alpes, dès notre arrivée en lisière du parc des Écrins

23 août - A1

L'Abbatiale romane, notre visite du jeudi, jour de repos bien nécessaire entre deux grandes randonnées

23 août - A2

 

B : c'était l'abbaye de Boscodon, près du lac de Serre-Ponçon

23 août - B

 

La citadelle de Briançon vue du Fort des Trois-Têtes

23 août - B1

 

C

Cette année, nos balades ont été particulièrement fleuries, grâce aux pluies de l'été : des Chardons bleus

23 août - C

et des Colchiques (j'ai eu la chanson dans la tête à chaque prairie traversée)

23 août - 1 (1)

 

Enfin, le Cloître de Boscodon

23 août - C2

 

D :

Avant chaque balade, vérifier le Dénivelé, même si la vitesse à laquelle nous grimpons me surprend toujours (mais ensuite, il faut descendre…)

23 août - D

 

Les Deux qui m'ont encouragée à monter 125 m plus haut, vers le second lac

23 août - D2

 E : les Épilobes, du rose absolument partout !

23 août - E23 août - E2

 

F : grâce aux nombreuses Fontaines d'eau potable, nous ne manquions jamais d'eau fraîche

23 août - F23 août - F2

 

24 août 2021

Abécédaire des vacances G-M

G comme Glaciers, ils étaient roses cette année, à cause du sirocco qui a soufflé en février et déposé une couche de sable du Sahara sur la glace. Il en faudra, des couches de neige, pour le recouvrir durablement !

24 août - G

 

H comme… un sport dont je n'imaginais pas l'existence en France, avant de repenser au vieux générique de Médiavision, au cinéma !

24 août - H

H comme les Huttes de berger rondes, en pierres sèches, dont on devine les vestiges sur cette photo :

24 août - H2

I comme Immortelles, des fleurs que l'on trouve aussi dans les landes bretonnes.

24 août - I

J, comme le Jardin alpin du col du Lautaret. Partis de Lyon dans la matinée, personne ne nous attendant à l'arrivée, nous avons pu y faire une étape en milieu d'après-midi, comme un avant-goût de nos randonnées à venir.

24 août - J2

J comme le Jaune des gentianes

24 août - J

K comme Kaki, je n'ai rien trouvé d'autre que ce lichen qui met en valeur la joubarbe bordeaux

24 août - K

L comme Lacs, bien sûr ! L'Oule, Serpent, Laramon, Cristol, buts de nos randonnées, étapes pour le pique-nique

24 août - L24 août - L2

24 août - L324 août - L4

 

M comme la Meije, la montagne que l'on cherche toujours une fois arrivés en haut (notre autre repère étant les Agneaux)

24 août - M

M comme Marmottes, là il faudra me croire sur parole (ou avoir de bons yeux) : plusieurs marmottes figurent sur la photo,
c'est juste que je n'ai pas un objectif assez puissant. Ce matin-là, elles étaient nombreuses sur l'alpage que nous longions,
à siffler, s'appeler, se prélasser au soleil.

24 août - M3

M comme Mélèzes, j'ai bien cherché, il n'y a pas un seul sapin dans la vallée (quelques pins cembro sur un autre versant)

24 août - M4

17 juin 2021

Le tour du jardin

C'est mon petit bonheur de chaque jour, faire le tour du jardin, récolter une grosse poignée de framboises et regarder ce qui est apparu dans notre minuscule potager. Vous m'accompagnez ?

On commence sous le cerisier : après deux années de récoltes magnifiques, il fallait qu'il se repose. Le gel (quoique modéré) en pleine floraison n'a pas aidé, beaucoup d'embryons de cerises sont tombés au sol, les pigeons ramiers ont mangé celles qui restaient avant qu'elles ne mûrissent (enfin, mangé… ils piquent dedans et les font tomber, un vrai gâchis). Je pense que j'ai réussi à en déguster une douzaine (pas tout à fait mûres) et l'orage de cette nuit a jeté le reste au sol.

17 juin - 1

 

En face, les fraisiers se portent bien, il n'y a jamais assez pour un dessert, mais elles sont parfumées.

17 juin - 2

 

Traversons la pelouse, en admirant l'églantier (qui aura, l'an prochain, un copain tout blanc)

17 juin - 4

 

Derrière se cachent les framboises, que je récolte un peu tous les jours, et deux plants de cassis qui ne donnent… presque rien

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Notre petit potager a résisté vaillamment au vent et à la pluie.

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Depuis quelques jours se profilent courgettes et concombres

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et le plant d'aubergine (nouveauté 2021) va fleurir ! Celui de poivron a quelques boutons.

17 juin - 7

Une dizaine de mirabelles se cachent sous les feuilles (l'arbuste a été planté il y a 18 mois)

17 juin - 9

 

 

pour la première année aussi, le chèvrefeuille nous embaume

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et cette fois, c'est bien de la roquette (l'amaranthe a bien tenté de prendre le dessus, mais je ne l'ai pas laissé faire !)

 17 juin - 10

les semis "zone de bzz" de l'an dernier ont redonné quelques pousses

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et hier, des boutons sont apparus dans la bourrache

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Le rosier grimpant est dans sa plus belle période

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De retour sur la terrasse, on admire le géranium qui explose de fleurs

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et j'ai réussi (c'est rare) à faire germer et pousser du basilic !

17 juin - 15

 

 

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2 mars 2022

Beaux souvenirs de février

Il commençait bien, ce mois de février : un jour sur deux de soleil, pour changer de la pluie continue des semaines précédentes, une reprise, en douceur et sans courbatures, de la course, quelques sorties, des vacances à venir et l'espoir d'en finir avec l'épidémie, du moins jusqu'à l'automne prochain. Mais depuis janvier 2020, il est dit que les catastrophes se succèderont sans répit, telles les sept plaies  d'Égypte *

2 mars - 1

 Rien à voir avec ce qui précède mais… c'est grand un cerf ! 
Visite de l'exposition Galleria d'Eva Jospin au Musée de la Chasse et de la Nature,
l'occasion de réviser d'un coup les deux thèmes au programme du concours : 
l'animal dans l'art et la sculpture monumentale 

1/ Me voilà prise en OTAJ !
2/ J'ai eu du succès, avec mes crêpes, ils avaient tous oublié que c'étalt la Chandeleur.
3/ Après de multiples embûches, les billets d'avion sont pris, grâce au formidable AC de l'équipe d'Aurore.
4/ L'anthurium divisé au printemps dernier et mis au régime sec depuis un mois dans l'escalier se décide enfin à fleurir ! Si j'avais su, je l'aurais moins dorloté depuis cet été…
5/ Une journée où je peux prendre mon temps et du soleil en bonus.
6/ Conseil territorial, avec crêpes pour le goûter : vu le temps, c'est la journée idéale pour rester enfermés en bonne compagnie.
7/ Un nouveau livre pour démarrer la semaine (en américain, je ne sens que je n'ai pas fini de me plonger dans le Manuel Chicago of Style).
8/ Petit entraînement sportif avant le déjeuner (et avant la pluie).
9/ Un petit tour à la médiathèque pour commencer mon Tour du monde en 80 livres.
10/ Mon filleul a enfin récupéré son cadeau d'anniversaire (prisonnier de la technique moderne).
11/ Une matinée à Paris, l'après-midi à Versailles, la soirée à Massy, une journée bien remplie.
12/ L'animation de messe, c'est mieux quand de (bons) musiciens se joignent à nous (quand je prends le temps de me chauffer la voix aussi)
13/ Mes efforts commencent à payer : j'ai eu moins de mal à courir ce matin.
14/ Avant-dernière répétition, plus que quelques détails et nous serons fins prêts pour nos deux bals à venir.
15/ Ce qui me manquera du tout-télétravail : la possibilité de faire ma séance sportive pendant la pause du midi, au soleil !
16/ Encore des échanges très riches de notre petite équipe synodale (dernière réunion, déjà)
17/ J'ai repris mon Dear Jane, espérons que je m'y tiendrai !
18/ Journée au bureau, en tout petit comité (grèves RATP)
19/ Départ pour la Normandie, entre deux tempêtes, et vidage de bibliothèques.
20/ Ça souffle ! Nous allons quand même courir le matin (sans pluie) et marcher l'après-midi, mais il faut lutter pour avancer contre le vent.
21/ Une balade/resto/musée à Fécamp, où je n'étais pas retournée depuis mon enfance. C'était… ébouriffant !
22/ Aurore nous accueille avec un chili con carne et nous retrouvons le soleil.
23/ Une agréable soirée avec des amis, j'avais perdu l'habitude de dresser une grande tablée.
24/ Les premiers arbustes en fleurs sur le chemin où je vais courir.
25/ Deux vêtements coupés, deux autres en projet, mon manque d'inspiration couturesque n'aura pas trop duré.
26/ Une petite virée tissus avec Marie, un self que nous voulions essayer depuis longtemps, une expo avec Aurore (Galleria).
27/ Le ciel bleu, une journée tranquille, de bons repas, pour oublier un peu ce qui se passe en Ukraine.
28/ Rentrée au bureau (sans masque, youpi !) pour une journée en bonne compagnie.

 

* Rappelez-vous : 2020 avait débuté avec les incendies autraliens, une invasion de sauterelles en Afrique, un déluge en Indonésie, un tremblement de terre en Turquie et un étrange virus chinois qui aurait sûrement disparu avant d'arriver jusqu'à nous…

3 mars 2022

Le tour du monde en 80 livres #1

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib, que j'ai vu chez certaines participantes du "9 fois Noël" : lire des auteurs étrangers et sortir de ses habitudes. Vu que j'ai recommencé à aller régulièrement à la médiathèque, j'ai décidé de me lancer moi aussi et de colorier au fur et à mesure les pays "visités" au fil de mes lectures. Pour ne pas partir de zéro, j'ai inclus dans la liste mes lectures de décembre. Je ne lis pas suffisament pour boucler ce tour du monde en un an, mais en deux ans, peut-être ?

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États-unis : il faudrait ajouter un défi dans le défi en choisissant un auteur par état !

Tracy Chevalier, La brodeuse de Winchester. C'est en Angleterre que se déroule cette histoire et comme toujours, l'auteure mêle un art (ici la broderie au petit point des coussins de la cathédrale de Winchester — j'avais remarqué et admiré ce type de coussins dans la chapelle royale de St-Pierre-aux-liens) et le destin particulier d'une femme, Violet, célibataire forcée après l'hécatombe de la première guerre mondiale, qui refuse une vie étriquée auprès de sa mère vieillissante.

Jack London, Martin Eden. Je n'avais jamais lu ce grand classique, quelques passages entendus dans une chronique littéraire m'ont donné envie de m'y attaquer. On résiste au sommeil avec Martin, on l'encourage ou, au contraire, on souhaiterait lui dire de lâcher prise de temps en temps… la fin m'a attristée.

France :

Maurice Leblanc, Arsène Lupin. Je ne l'avais jamais lu !

Riad Satouff, Le jeune acteur. Un régal, surtout lorsqu'on a vu le film Les beaux gosses : les débuts de Vincent Lacoste au cinéma, racontés des deux côtés de la caméra.

Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art. Une petite merveille de délicatesse racontant l'enfance de Béatrix potter.

Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi. Le quotidien de Momo, petit garçon placé chez Madame Rosa, l'amour qui les lie malgré la déchéance due à la maladie et la vieillesse. « La première chose que je peux vous dire c’est qu’on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ses kilos qu’elle portait sur elle et seulement deux jambes, c’était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines ». À lire absolument ! (et puis ensuite, Les racines du ciel)

Hongrie :

Magda Szabó, La porte. Un livre reçu en cadeau pour mon anniversaire l'an dernier, qui m'a accompagnée au fil des quelques minutes passées chaque semaine dans la salle d'attente du kiné. Une belle histoire de confiance difficilement gagnée et perdue soudainement par l'une des deux héroines, alors qu'elle pensait avoir agi au mieux. Cet été, j'ai également lu Abigaël (existe-t-il des anges gardiens ?).

Kafka, Le procès et La métamorphose. Je ne m'attendais pas à trouver le procès aussi drôle. J'ai moins aimé la métamorphose, la première histoire, absurde et déprimante, laisse place à des nouvelles de plus en plus courtes (un paragraphe !) et sans queue ni tête. J'aime avoir le temps de m'attacher aux personnages, et surtout, j'aime avoir le fin mot de l'histoire.

Islande :

Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande. J'avais déjà lu Rosa candida. Helka, jeune fille au nom de volcan, prend son envol, dans l'Islande des années 60 où les stéréotypes sont encore très présents.

Japon :

Haruki Murakami, Le passage de la nuit. J'avais déjà lu Kafka sur la plage et Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. On suit Eri, une jeune étudiante qui passe une nuit blanche, rencontre quelques personnes et se définit par rapport à sa sœur Mari, la belle endormie. Les personnages se croisent, se parlent parfois ou s'ignorent et certains vont voir leur vie changer. J'ai lu ce livre en deux jours (notamment grâce à 2h30 de train cumulées en une journée).

Maroc : 

Mohamed Leftah, L'enfant de marbre. Un homme perdu dans ses souvenirs, ses regrets, entre son enfance marocaine et sa vie d'adulte à Paris, jusqu'à cette visite au cimetière qui lui fait croire au surnaturel. Le style est assez complexe et la lecture gênée par les coquilles (ponctuation anarchique, mots manquants…), c'est dommage. Coincidence amusante : l'auteur débute en parlant d'un livre de Carlos Fuentes qu'il a lu et ce récit se déroule à la même période (début novembre), même lieu (Paris) et même météo (été de la Saint Martin) qu'Une certaine parenté, que je venais de terminer !

Mexique :

Laura Esquivel, Chocolat amer. L'histoire de Tita, jeune fille éperduement amoureuse de Pedro qu'elle ne peut épouser, et qui possède le don de cuisiner des plats aux effets extraordinaires (et de noyer la maison dans ses larmes, aussi). Chaque chapitre, en plus du récit, détaille une recette qui fait saliver.

Carlos Fuentes, Une certaine parenté. Passée la première partie de l'histoire, je me suis vite perdue dans les pensées confuses du comte de Branly et ses rapports avec les Heredia, mais je me suis accrochée, sans plus chercher à comprendre. Le dénouement reste obscur, je ne sais pas si je tenterai un autre livre de cet auteur… 

Royaume-uni :

Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno. Au début du XXe siècle, Lucy rencontre en Italie deux jeunes hommes que tout oppose. Les convenances lui dictent d'épouser le très convenable, très riche et très ennuyeux Cecil auquel elle s'est fiancée, mais elle est bien plus attirée par George, bohème et non-conformiste. Que faire ? Un roman très moderne pour l'époque.

Rwanda : 

Deux très beaux livres écrits par des survivants, où transparaît l'amour de leur pays perdu. Je pense aussi évidemment à Petit pays de Gaël Faye, lu, relu et plusieurs fois prêté.

Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. L'Iguifou, c'est la faim, qui tenaille les déplacés tutsi de Nyamata, mais ces nouvelles parlent aussi de la peur, des bergers regrettant leurs vaches, du deuil…

Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés. Blanche a grandi à Bordeaux après avoir fui le génocide de 1994. Un jour, elle revient au Rwanda, à Butare, pour retrouver sa mère, Immaculata. L'amour et le pardon les réuniront-elles ?   

29 janvier 2022

Derniers bébés de 2021

Pour Robin, le petit frère de Roméo. Note à moi-même, ne pas acheter des tissus aux motifs trop gros, sinon ils passent un peu à la trappe : le petit singe et le paresseux sont coupés en deux, on n'a qu'un demi-toucan et comme le coupon était petit, je n'ai pas pu l'utiliser pour le dos. Dommage, il est très mignon…

29 janvier - 229 janvier - 3 

Pour la petite Léa, qui a attendu l'arrivée de sa Mamie à Toronto avant de pointer le bout de son nez le 16 décembre :

25 janvier - 225 janvier - 1

Cette année, j'ai envoyé des cadeaux de naissance au Japon, en Suisse, au Canada ! 

29 janvier - 1 
Avec un emballage "zéro déchet", car je sais que notre amie appréciera.

Et pour la petite Chloé, née le 24 décembre (la pauvre, ai-je dit à son grand-père qui m'annonçait la nouvelle !)

29 janvier - 429 janvier - 5

 

24 avril 2022

52/2022 :La mer grise

Le thème proposé aujourd'hui par Virginie est une citation : 

« La mer était belle, d’un gris d’orage, on l’entendait gronder sa colère contre les hommes qui la pillent sans vergogne », Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : À Knokke-le-Zoute !

24 avril - 1

La mer est grise, mais se colore vers l'horizon. Le ciel est plombé, mais s'illumine dans un coin. Comme dans ma tête : j'étais heureuse mais fatiguée de cette journée scoute qui a finalement pu avoir lieu… mais deux bien tristes nouvelles m'attendaient et c'est le gris qui prend le dessus, ce soir.

 

27 mars 2022

52/2022 : embellir la nature ?

C'est une citation d'Auguste Rodin que nous propose ce dimanche Virginie :

« Il n'y a pas de recette pour embellir la nature. Il ne s'agit que de voir. »

Hier, en rentrant de ma répétition, j'ai admiré le talus abondamment fleuri par la nature

27 mars - 427 mars - 1
27 mars - 227 mars - 3

 

Et puis j'ai enfilé des gants de travail et je suis allée mener ma guerre (perdue d'avance) contre le roncier, toujours plus envahissant au fond du jardin !

14 février 2023

Le questionnaire de Dr CaSo

C'est mardi, le jour de mes réponses au questionnaire du dimanche de Dr Caso

  • Qu’est-ce qui vous a rendu triste cette semaine ?

Comme beaucoup, je pense je suis triste de voir que la cupidité de certains a encore une fois causé des dizaines de milliers de morts en Turquie et en Syrie. Et puis j'ai été triste pour Loulou aussi.

  • Question de Valvita: Quelle activité sportive pratiquez-vous ?

 À mon très modeste niveau, la course à pied (je recommence presque toujours de zéro et je déteste ça, mais c'est le plus rentable en terme de temps passé/amélioration physique). Je fais aussi quelques séances de fitness avec mes filles (grands moments de rigolade) et j'essaye de me déplacer le plus possible à vélo, ce n'est pas considéré comme du sport mais ça compte quand même, surtout quand je traîne mes 25 kg de courses.

14 février - 2

  • Question de Bleck: existe-t-il des inconvénients à la vie de couple ?

En ce moment, nous ne dormons pas bien et nous nous réveillons régulièrement, jamais au même moment, ce qui fait que celui qui se tourne et retourne dans le lit dérange l'autre.

  • Quel est l’un.e des premières artistes que vous vous rappelez avoir apprécié ?

Je ne me souviens plus du tout de ce que j'ai pu découvrir dans mon enfance, mais le premier concert auquel je suis allée et que j'ai adoré était le Requiem de Fauré, la première expo qui m'a vraiment emballée était celle de Jean Maufay et je me souviens aussi de mon enthousiasme après une représentation des Fourberies de Scapin dans un vrai théâtre. 

14 février - 3

  • Question de Jenny: Quelle est votre matière préférée au toucher (cuir, bois, tissu… etc) ?

 Sans hésiter : le tissu ! Et je ne peux pas en acheter sans le toucher.

14 février - 1

 

 

23 décembre 2022

10 fois Noël : magie de Noël

Aujourd'hui, au chalet, il est temps d'échanger sur la lecture commune. Cette année, c'était : Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ? de Carène Ponte. 

L'an dernier, je me demandais quel patron pouvait se monter aussi odieux sans déclencher une grève générale… eh bien il me semble que Victoria est encore pire qu'Alexandre Hartmann ! Je l'ai détestée d'emblée, tant elle me rappelait de mauvais souvenirs professionnels (et j'ai réalisé hier soir que la personne à laquelle je pense porte le même patronyme que Victoria — un nom assez répandu, il est vrai).

magie

Le matin du 16 décembre, Victoria est renversée par un bus. Pendant son coma, elle atterrit dans le centre de réhabilitation de Noël où une seconde chance lui est offerte : elle a 10 jours pour se racheter auprès d'une personne qu'elle a fait souffrir dans le passé. C'est donc contrainte et forcée qu'elle va sonner chez Dakota, une camarade de lycée, mais le plan qu'elle a élaboré ne se déroule pas comme prévu. Surtout avec Antoinette, la grand-mère adorable, imprévisible et anti-conformiste de Dakota.
Comme dans tout bon roman de Noël, les personnages sont transformés (en mieux), il y a des moments douloureux et d'autres plus joyeux, des rencontres inattendues, et tout finit par s'arranger… du moins pour la période des fêtes. 
Après cette lecture, il va quand même falloir que je trouve un moment pour revoir les Sissi !

 

 

 

26 février 2023

52/2023 : émotions

Ce dimanche, Virginie nous demande de photographier des émotions. J'ai bien essayé de prendre Bertille et Alphonsine comme sujets, elles savent très bien exprimer leur joie (devant une croûte de fromage), leur tristesse (quand leur portail est fermé), leur peur (si on approche un parapluie) ou leur colère (quand leur mangeoire est vide), mais il faut pour cela les filmer de préférence avec le son car leur tête n'est pas très expressive en photo ! C'est alors que Marie m'a suggéré les voitures et nous sommes sorties faire un petit reportage… pour un résultat mitigé, même si c'est mieux une fois supprimé les plaques.

Voici donc  la joie :

26 février - 1

 la colère :

26 février - 2

et la tristesse :

26 février - 3 

19 décembre 2022

10 fois Noël : en famille

Le lundi, au chalet, on se montre des photos. Et ce lundi, on clôture la semaine "Noël en famille", je me suis donc replongée dans les souvenirs des Noëls passés :

19 décembre - 119 décembre - 2

19 décembre - 319 décembre - 4

19 décembre - 519 décembre - 6

Les années passent, mais la joie de se retrouver en famille et de découvrir les cadeaux reste intacte !

 

10 fois Noël, c'est aussi chez : ChickyPoo – Samarian – Julia – Syl – MissyCornish – Didine – Duchesse Wombat – Au fil des pages – Sorbet-Kiwi – Isabelle – Lilas – Jelydragon – Jojo – Carfax Henecia – Fondant Grignote –  Gloewen – L’Or Rouge – MagaliRB – Lou – Hilde – Blandine – Bidib – Manika – Eimelle – Méline – The Hobbit Fairy – Touloulou – Samlor – Light&Smell

20 décembre 2022

10 fois Noël : le marché de Noël

Lorsque nous avons préparé notre escapade à Lyon, j'avais plein de raisons de m'en réjouir à l'avance : revoir Paul après presque trois mois de séparation (et, pour lui une cheville cassée, une lourde opération et deux mois d'arrêt de travail), découvrir la fête des lumières faire une pause dans une période d'activité intense et… aller sur un vrai marché de Noël, c'est-à-dire autre chose que les quelques chalets de notre centre commercial, qui proposent des écharpes fabriquées en Chine, du nougat industriel et d'autres gadgets inutiles. J'espérais y trouver des santons, la boutique parisienne où je vais habituellement ayant un choix assez limité et des tarifs prohibitifs.

20 décembre - 320 décembre - 4

Alors… le marché de la place Carnot est grand, mais une bonne moitié des stands vend de la nourriture à consommer immédiatement (gaufres, vin chaud, beignets, poutine, sandwiches à la raclette, tartiflette, pâtes, hot-dogs, bretzels, pains d'épice, grogs…) : si vous travaillez dans le coin, vous pouvez faire une pause déjeuner roborative et prendre 5 kg durant le mois, sans problème ! Pour l'autre moitié : des bougies, des gants et écharpes, des savons, du miel, des confiseries, des bijoux et quelques "vrais" artisans. Il y a de quoi trouver des cadeaux originaux pour toute la famille.

20 décembre - 120 décembre - 2

Et puis, au détour d'une allée, je l'ai vu : LE stand de santons. Avec un choix de folie ! J'ai eu beaucoup de mal à choisir, je me suis limitée à 5 santons, parce que c'est mon petit plaisir de chaque année, de compléter la crèche offerte par mon parrain quand j'étais petite fille.

20 décembre - 6

Nous avons vaillamment résisté au vin chaud (pendant la fête des lumières, on en trouve partout !), mais nous avons passé là un très bon moment.

20 décembre - 5

 

12 mars 2023

52/2023 : à l'extérieur

Cette semaine, avec Virginie, nous débutons une série « Je trouve un objet/personnage et je le mets en scène ».
Premier épisode : à l'extérieur. 

Ça tombe bien, puisque nous avons passé cinq jours dehors, du matin au soir, malgré la pluie. Juste avant le départ, j'étais montée au grenier choisir mon personnage : une petite Playmobil datant de mon enfance, je me souviens très bien de jouer avec dans la cour de l'école où nous habitions à l'époque, je me rappelle même le petit magasin où on me l'avait achetée ! 
Pour l'occasion, je lui ai cousu une robe espagnole.

Mathurine-1

Mathurine-2

À Séville, les préparatifs de la Semaine Sainte font l'actualité, même les playmobils sont de la partie, nous avons découvert qu'il existe des personnages "pénitents" et plusieurs Jésus (en robe, avec la couronne d'épines, sur la croix…). Mais aucun en robe flamenco.

12 mars - 312 mars - 4

1 mars 2023

Des lumières en février

J'ai l'impression d'être dans un tunnel de fatigue et de démotivation depuis des semaines et à relire ces lignes, je me rends compte que nous sommes sortis 6 fois en février, j'ai marché plus de 5 km tous les jours, au niveau du boulot, il y a eu des réunions et des aménagements pour alléger un peu la tâche hebdomadaire qui pèse lourdement sur deux de mes collègues et moi-même depuis décembre et, deux semaines après, je ressens encore les bienfaits du massage détente offert par mes grands : les tensions dans mes épaules se sont bien atténuées. Dommage que ce maudit virus ne soit tombé dessus ce week-end, je commence ces vacances tant attendues dans l'état d'un poisson hors de l'eau…

1 mars - 1

1/ Je suis seule à la maison et je n'ai RIEN de prévu ! Ce qui signifie un certain temps de ménage, repassage et rangement, mais le tout bouclé en milieu de matinée, ce qui me laisse le loisir de lire, sortir marcher et planifier mes projets couture à venir.
2/ Une montagne de crêpes, évidemment ! 
3/ Soirée théâtre, fidèles à nos habitudes, nous sommes montés au troisième balcon avant de redescendre… pour une fois, nous étions au parterre ! 

1 mars - 6

4/ Le bal/repas avec Bouche et cœur, qui n'avait pas été reprogrammé depuis 2019. Simone avait préparé son fameux poulet au gingembre ET du laap, je me suis régalée ! 
5/ Journée territoriale, Guillaume m'a convaincue d'y aller à vélo (pas  de chance d'être mariée au référent Conversion écologique), il faisait très beau.
6/ Vu que le chauffage était en panne dans notre salle de répétition lundi dernier, trois musiciens avaient apporté des radiateurs d'appoint, cette fois on a eu (trop) chaud.
7/ Un train sur 3 circule, je vais donc tenir compagnie aux quelques collègues présents.
8/ Deux kinés pour le prix d'un : pendant que mon kiné fait travailler mon orteil droit, sa stagiaire s'occupe du gauche, où l'arthrose a commencé son œuvre.
9/ Je teste la réunion zoom ambulatoire : débutée dans la voiture (stationnée), continuée dans l'escalier, puis la salle d'attente du médecin, interrompue le temps d'une infiltration, puis terminée dans la rue.
10/ Quand je suis sortie du bureau, ça sentait presque le printemps.
11/ Quand Marie accepte de nous accompagner avec son violoncelle et que notre clarinettiste préférée se joint à nous, la messe est bien mieux animée.
12/ Marie m'entraîne de l'autre côté de la forêt (au bout de 19 ans, c'est une bonne idée de changer d'itinéraire !) et nous découvrons tout un hameau dont nous ne soupçonnions pas l'existence. Je lui donne aussi la solution du rébus (en photo).
13/ Six projets couture coupés, c'est une étape que je n'aime pas trop, penchée sur la table (en plus, il y a eu des rayures à aligner), mais maintenant je vais me régaler à coudre tout ça.
14/ Avec trois fois rien, je concocte un menu rigolo de St Valentin (j'aurais aimé cuire des gaufres en forme de cœur mais je renonce à réessayer le moule en fonte qui trône au coin de la cheminée : décollage presque impossible malgré les graissages répétés)

1 mars - 1 (1)1 mars - 2

15/ Je profite enfin du merveilleux cadeau d'anniversaire de mes grands : un massage détente au spa Nuxe. j'en ressors sur un petit nuage, avec l'envie de renouveler l'expérience au moins une fois par an.
16/ Tant qu'à mettre en pages des programmes de concert, autant y aller de temps à autre. La musique de Charpentier est magnifique (évidemment), les chanteurs plutôt bons, mais le programme bien plus long que prévu met Guillaume très en retard pour la suite de la soirée.
17/ On continue notre semaine Charpentier avec le Malade imaginaire, version historique : hormis les musiciens et chanteurs (amateurs), ce spectacle est une réussite, les acteurs, la mise en scène les décors, les costumes, tout contribue à nous faire voyager au temps de Molière.

1 mars - 4

18/ Un tour à la coop bio (j'ai définitivement adopté leur lessive liquide, le vrac c'est top pour tester un produit !) et une conversation sympa avec l'une des associés. 
19/ 18 minutes de course, je progresse vite, et une impression printanière bien agréable.
20/ Une petite séance à deux pour trouver comment simplifier un peu mon travail sur les programmes (et quelques échanges d'astuces  utiles au passage), pour se parler aussi, les échanges en direct sont toujours plus profitables que des mails.
21/ Deux superbes plateaux pour Mardi-gras  : Marie s'est chargée du salé, moi des desserts.
22/ Et hop, 4 vêtements cousus sur les 7 coupés la semaine dernière.
23/ Au calme dans la maison vide, je continue d'avancer sur mes tâches de fond.
24/ Sortie surprise organisée par Guillaume, le spectacle était formidable, nous étions bien placés et cette salle (dont je découvre l'existence) est idéalement située pour nous, surtout pour le créneau de 19h30, puisque nous avons encore un train toutes les 30 min pour le retour.
25/ Après une nuit épouvantable (mais qu'est-ce qui me tient éveillée ainsi ?), je conduis Aurore à son stage BAFA avec un peu d'appréhension : a-t-elle prévu assez de couches de vêtements pour le froid polaire qui est annoncé ?
26/ Direction la Maison de la radio, avec une amie et un collègue, pour un très beau concert.
27/ J'ai succombé à mon tour au virus qui tourne au bureau, mais je suis moins atteinte, pas de fièvre, je devrais me rétablir avant de partir en vacances.
28/ Je n'ai pas toussé cette nuit, c'est déjà une grande victoire, et j'ai dormi comme un bébé (c'est-à-dire réveil toutes les deux heures, mais rendormissement dans un délai correct), ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps. Pour le reste, la trachéite suit son cours.

1 mars - 5

9 avril 2023

52/2023 : au repos

Cette semaine, nous continuons la série initiée par Virginie, en accordant un peu de repos à notre objet/personnage. Quelle bonne idée !

La semaine a été épuisante, encore plus que les autres années. D'abord les suites du bal de samedi (à notre âge, se coucher à 2h30 se paye pendant plusieurs jours), la semaine sainte, toujours bien chargée, et mon impuissance maternelle face au stress de mon étudiante, lâchée au dernier moment par l'établissement qui devait l'accueillr en stage fin mai et fort occupée, en plus de ses devoirs et exposés habituels, à boucler ses candidatures sur Mon Master (équivalent universitaire de Parcoursup), candidatures à étayer par des projets de sujets de master déjà bien fournis (titre, résumé, bibliographie et accord d'un directeur de recherches, le tout multiplié par le nombre d'universités où elle postule). Il lui manquait un nom de conservatrice, n'importe laquelle, mais ailleurs qu'au Louvre et avant 1950… autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
J'en ai été malade (vomissements, spasmophilie), j'ai passé mon mercredi à envoyer des candidatures, fouiller les archives, téléphoner aux musées (« ah non, l'archiviste est partie en retraite »), écouter des conférences dans l'espoir d'attraper le petit bout d'une piste. J'ai même interrogé ChatGPT (qui, évidemment, m'a répondu à côté). 
Tout ceci s'est réglé en fin de semaine, grâce à la lecture d'un article en ligne (vive la digitalisation, de mon temps, il fallait se déplacer dans chaque bibliothèque — mais on ne nous en demandait pas tant) et à la conservatrice de musée qui a accepté de prolonger la durée de son futur stage de master.

Alors, ce dimanche, après les 3h45 de Vigile d'hier soir, Mathurine s'est installée près de moi pour une petite sieste bien méritée.

Mathurine-6

(et puis après, on s'est remises aux fourneaux, parce que l'étudiante fête aujourd'hui ses 21 ans)

10 mai 2023

Le questionnaire de Dr Caso

Avec un peu de retard, avec ce lundi férié qui m'a désorientée, mes réponses au questionnaire de Dr CaSo.

  • Qu’est-ce qui vous a fait peur cette semaine ?

Le jeune conducteur qui s'est brutalement rabattu devant nous, sans clignotant ni regard dans son rétroviseur (c'est là que je vois que Marie, qui a abandonné son A depuis quelques mois, a de bons réflexes). 

10 mai - 2

contrairement à nos habitudes, les voitures ont beaucoup servi la semaine passée

 

  • Questions de Bleck : Cornage de la page du bouquin en cours ou utilisation d’une serviette hygiénique ou ticket de métro usagé ou carte postale ou liste des courses ou le livre reste ouvert sur la machine à laver la vaisselle ?

J'ai longtemps corné (je ne le fais plus puisque les livres ne sont pas à moi) ou mémorisé le numéro de la page en cours, j'ai quelques beaux marque-pages, que j'utilise quand je remets la main dessus, mais pour mes lectures autour du monde, j'utilise le papier de réservation de la médiathèque, sur lequel je note les passages que je souhaite citer.

10 mai - 3

  • Vous arrive-t-il de vous traiter de tous les noms, d’être vraiment fâché.e contre vous-même ?

Bien sûr ! Dernières fois : samedi, lorsque je me suis aperçue que j'avais acheté un "prolongateur d'alimentation" (dont je ne sais à quoi il sert, vu que les raccords n'avaient pas le bon diamètre) au lieu d'un tuyau d'alimentation de lave-linge. Et dimanche soir, quand je suis allée enfermer les poules dans le noir et que j'ai mis les pieds dans une auge remplie d'un fond de sable et de beaucoup d'eau de pluie, que j'ai moi-même laissée traîner dans le passage : je me suis aspergée d'eau sale jusqu'à la taille, mais j'aurais pu faire une mauvaise chute.

  • Question de Valvita: Avez-vous de bonnes relations avec vos voisins ?

Ah oui, quelle chance ! Nous avons été accueilis chaleureusement dans notre impasse, les soirées un peu bruyantes des jeunes adultes ne sont plus qu'un lointain souvenir et les quelques voisins acariâtres ont déménagé (leurs successeurs sont simplement discrets). Mais notre rue est aussi une petite communauté où, tout en gardant leur intimité, tous s'entraident si besoin : prêt d'outils, d'échelles, de voitures, de place dans le frigo ou le congélateur, hébergement occasionnel de famille, surveillance de maisons pendant les vacances, accompagnement aux urgences ou à l'aéroport, clés de secours (mes voisins de droite sont très étourdis). J'ai failli, lundi, aller faire cuire mes lasagnes chez mes voisins de gauche, mais mon four (dont le thermostat s'est mis en grève) a re-fonctionné pendant 20 minutes.

10 mai - 1

nos concerts du vendredi pendant le confinement

  • Comment lacez-vous vos chaussures ?

Comme elles sont lacées quand je les achète, le n° 2 le plus souvent il me semble. Je ne cherche pas d'effet de style dans ce domaine !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 avril 2023

52/2023 : de travers

Dans le programme savamment concocté par Virginie, ce dimanche, le thème du jour est "vue de travers". Un thème qui m'est destiné : je suis incapable de prendre, spontanément, une photo correctement cadrée. Si je ne réfléchis pas, le résultat est toujours de travers.

23 avril - 123 avril - 323 avril - 5

Les monuments sont transformés en Tour de Pise

23 avril - 4

 

Mais enfin, parfois, la photo est bien droite et c'est le bâtiment qui se tient de travers :

23 avril - 2

 

(vestige du tremblement de terre de Lisbonne de 1755, à350 km de là)

 

 

14 mai 2023

52/2023 : Quel temps fait-il ?

C'est la question que nous pose Virginie, ce dimanche. Et je dois dire que c'est celle que je me pose aussi chaque matin, avant de m'habiller, ainsi que chaque mercredi, au moment de prévoir les menus pour la semaine à venir, pour remplir ma liste de courses. Parce que nous avons eu un mois d'avril glacial, que mai nous a fait croise au printemps enfin arrivé, mais que depuis quelques jours, les températures jouent aux montagnes russes. Si hier matin, je suis sortie avec un petit gilet, aujourd'hui, les saints de glace sont bien là !

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Pluie et soleil se sont succédé sans arrêt depuis 15 jours alors que j'étais bien occupée ailleurs, j'essaye tant bien que mal de reprendre le contrôle de cette jungle qu'est devenu le jardin

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mais au bord des étangs, il y en a qui sont très contents de la météo (c'est la saison des amours, ils font un boucan d'enfer)

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25 juin 2023

52/2022 : À la tienne !

Ce dimanche, Virginie nous propose de trinquer. C'est malin, j'avais pris une semaine d'avance sur ce thème, alors que j'aurais pu attendre quelques heures pour vous montrer, en guise de rose, mon magnifique coup de soleil !

Vendredi, nous avons sorti le champagne pour fêter les résultats de MonMaster (elle a obtenu son premier choix, le plus sélectif de tous, mais a eu quelques refus pour des fillières qui semblaient gagnées d'avance)

24 juin - 1

Hier soir, des bolées de cidre ont accompagné nos galettes complètes

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Et en ce dimanche caniculaire, on va rester sobre, avec, alternativement, du thé vert glacé, agrémenté de quelques glaçons au pamplemousse

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et du bissap, additionné d'un filet de jus de citron

24 juin - 4

 

 

16 juillet 2023

52/2023 : le temps qui passe

Virginie, pour ce dimanche, nous propose d'illustrer « le temps qui passe »

Nous sommes toujours sur la route, ce qui fait que je n'ai pas pu participer au défi dimanche dernier, mais cette fois, j'ai pu prendre les photos qui vont bien.

Il y a sept ans, elle vérifiait que sa passion pouvait être un métier. Et puis il y a eu le lycée, les classes préparatoires, la déconvenue de n'être pas sélectionnée par l'École du Louvre, la non-admissibilité au concours l'année suivante (on ne peut pas parler d'échec, à ce niveau, quand il faut plus 14 de moyenne pour être admissible), une difficile adaptation à l'inconfort de l'université en septembre, la recherche de stages, 2 semaines pour la licence, 5 pour le master, les pistes qui s'avèrent sans issue au bout de plusieurs semaines de négociations, un grand coup de chance pour le stage de master, et enfin la généreuse proposition de sa future tutrice de l'accueillir à Metz deux semaines plus tôt.

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(parfaite métaphore du statut de stagiaire : travailler gratuitement et avec le sourire !)

Et la voilà passée en un éclair de collégienne à étudiante, de simple observatrice à membre à part entière de l'équipe du musée ; elle s'est vue confier l'histoire d'une armoire, l'examen de petits pots d'apothicaire du Haut-Moyen-Âge, le nettoyage d'une statue de bronze, des recherches sur toutes sortes de sujets, l'alignage de franges de drapeau, l'emballage et le déballage (heureusement, pour ma phobique du polystyrène, la mousse utilisée ne fait pas de bruit au découpage), voire la congélation de petits objets. La voici dans son élément, heureuse de ces huit semaines et bien décidée à renouveler l'expérience.

16 juillet - 116 juillet - 2

3 octobre 2023

Septembre au pas de course

 Je savais que la rentrée serait difficile, après avoir savouré le rythme presque sans contraintes des vacances. Surtout, j'appréhendais la préparation intensive du grand week-end scout de mi-octobre. Je n'ai pas été déçue : des semaines chargée en réunions (surtout que nos activités musicales ont repris) et des to-do-lits qui s'allongent au fur et à mesure que je barre les tâches réalisées. J'avais bien anticipé toutefois, ce qui m'a permis de ne pas trop paniquer (mais j'ai eu quelques insomnies) et, surtout, ma binôme n'ayant rien fait pendant l'été, j'ai repris à peu près toutes ses tâches. Je compte les jours, je découpe, peins, visse, couds, rédige, prépare, envoie des mails et consulte le tableau des demandes de matériel et d'animateurs qui se remplit trop lentement à mon goût. Plus que 11 jours ! 

Côté santé, la tendinite du poignet s'est rappelée à moi avec des journées entières passées sur des tableaux (mais je sais comment réagir aux premiers signes, maintenant) et comme mon orteil droit va mieux (grâce à la météo), le pied gauche a pris le relais avec une aponévrosite que j'ai négligée, prise par le temps : j'ai consulté quand je ne pouvais plus poser le pied par terre en me levant le matin.

Côté réjouissances, nous avons fêté mes 25 ans de mariage de ma meilleure amie, un anniversaire, j'ai été costumée pour la journée du patrimoine, Mutti et Vati ont passé quelques jours à la maison (6 ans qu'ils n'étaient pas venus) et j'ai profité à fond de ces moments.

2 octobre - 1

1/ La jolie lune rousse au moment de fermer les volets.
2/ Notre traditionnelle fête de voisins est en petit comité cette année (on a bien senti, pour la taille des haies ce matin, qu'il manquait du monde), mais c'est plus facile de parler avec tous, et l'été est revenu juste à temps. 
3/ Le retour d'Aurore, épuisée (elle a enchaîné un camp jeannettes-louveteaux avec le WE de maîtrise) mais contente de ces 10 jours passés (contente aussi d'avoir encore deux semaines avant la rentrée de la fac).
4/ La réunion de la commission animation est bouclée en à peine plus d'une heure : chacun avait bien travaillé en amont ! 
5/ Sauvetage des bananes (beaucoup) trop mûres et des carottes abîmées, rapportées en quantité par Aurore après son camp, puis, juste avant le dîner, sauvetage, avec seau et cuvette de 150l d'eau de pluie suite à la casse du robinet de la réserve d'eau (heureusement, la deuxième réserve était à moitié vide), puis joyeuse répétition de rentrée notre groupe presque au complet.
6/ Les poules ne pondent presque plus depuis un mois, mais j'ai trouvé la cachette de Bertille ! Il faut dire que sa copine chante à tue-tête quand elle se cache pour pondre… reste à trouver la cachette d'Alphonsine, mais elle semble avoir des soucis de coquilles : j'ai trouvé du jaune d'œuf dans la paille du pondoir.

2 octobre - 4 (1)
Elle a tout cousu presque toute seule !

7/ Après une journée de réunions, une petite audition musicale où se produisent quelques-uns de mes collègues, c'était très sympa et je constate que : 1. je suis très loin de ce niveau. 2. Je devrais lire mes mails jusqu'au bout.
8/ Nous testons, avec les filles, un restaurant africain près de chez Marie.
9/ Cette fois, nous jouons en ouverture du forum des associations et c'est appréciable car il commence juste à faire très chaud (je plains ceux qui sont passés l'après-midi, surtout qu'il n'y avait presque plus aucun visiteur.
10/ L'anniversaire de mariage d'amis très chers, nous avons bien mangé, joué de la musique, fait danser les convives, une belle journée (malgré l'épreuve des 36°C).

2 octobre - 4

11/ Et c'est reparti pour une semaine chargée : grosse réunion pour les scouts, histoire de mettre tout le monde d'accord.
12/ Comme nous n'avions pas fait notre repas de fin d'année avec Calibeurdaine, nous faisons un dîner de rentrée avant la répétition… eh bien, quand on a bien mangé, on joue beaucoup moins vite, heureusement qu'il n'y a pas de bal ce soir ! 
13/ Je pensais offrir le cadeau de naissance que j'ai tricoté cet été, finalement je joue du violon pour une messe d'obsèques célébrées beaucoup, beaucoup trop tôt. 
14/ Le tiroir de socle fabriqué pour la cuisine de Marie est presque terminé (un petit coup de lime à donner là où ça frotte sur une vis qui dépasse sous le meuble.

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15/ L'option choisie (le parking – gratuit – de la gare de Marie) s'avère la meilleure solution pour sortir à Paris le soir, avec deux fois plus de trains pour le retour. La soirée a été annulée au dernier moment, mais je suis passée chez Fil 2000, une ligne barrée sur celle, très longue, des achats pour le week-end scout d'octobre.
16/ Une séance couture (ou plutôt découpe) avec Marie, puis une animation de messe, accompagnée par un jeune pianiste très fiable (tout petit, déjà, il gérait le rétroprojecteur sans jamais se tromper de transparent) et le dîner d'anniversaire d'un ami, en bonne compagnie.
17/ Pour les journées du patrimoine, nous sommes costumés et, une première, coiffées de façon authentique (quoique, avec des pinces à cheveux et un fer à friser électrique). Le public est conquis, je ne me suis pas pris les pieds dans ma robe trop longue ni emmêlée dans les dates, je finis évidemment la journée épuisée mais c'est normal, après quatre visites.

2 octobre - 2

18/ Enfin, Bertille revient pondre dans le poulailler. Alphonsine ne pond plus, ou cache trop bien ses œufs.
19/ Nous retrouvons notre salle de répétition et accueillons une nouvelle musicienne… claveciniste !
20/ Après ma consultation médicale, j'emmène Aurore acheter son nouveau lit. 5h de magasins, une horreur, mais j'en ai profité pour avancer dans mes achats pour les scouts. Le chargement de la voiture a été toute une aventure, à croire qu'on nous avait jeté un sort.

2 octobre - 5

21/ Après pas mal de recherches sur internet et des coups de fils à des magasins dont les stocks ne sont pas à jour, je trouve enfin ce que je recherche à 2 stations de métro de la Fac où Aurore a cours le jeudi. Et une ligne de plus barrée sur la liste !
22/ Nos visiteurs sont arrivés, Aurore prépare des lasagnes et une teurgoule, Marie revient à la maison pour deux nuits.
23/ Pour leurs grands-parents, les filles acceptent de nous accompagner à la messe toutes les deux, une au violoncelle, l'autre à la guitare, les paroissiens sont ravis.
24/ Un coup de main d'Aurore et Paul pour mon bricolage, un apéritif chez Marie avec Mutti et Vati, un déjeuner et une sieste au jardin, un beau dimanche ! 

2 octobre - 3

25/ L'été joue les prolongations mais les nuits sont fraîches, il est temps de ressortir les recettes de soupes gourmandes.
26/ Nous avons toujours de délicieuses tomates en quantité !
27/ Après la journée "démontage de palettes", la journée "couture de sacs", journée "peinture de pancartes", où je découvre que peindre des cartons à la gouche avec un rouleau, ça va hyper vite, mais que 50 pancartes nécessitent beaucoup plus de carton que je ne croyais (et évidemment, j'ai lavé le rouleau)

2 octobre - 1 (1)2 octobre - 2 (1)2 octobre - 3 (1)

28/ L'échographie ne révèle aucune complication et j'ai RV très vite chez le podologue, j'espère que le soulagement sera rapide ensuite.
29/ Réunion de rentrée du territoire, il y a des nouveaux, c'est chouette (je vais devoir refaire des foulards)
30/ Reprise de l'ensemble baroque (avec un jeune violoncelliste qui a fait râler Marie toute l'année précédente… mais il semble avoir mûri) et deux œufs dans le pondoir ! 

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5 septembre 2023

Les questions de Dr CaSo

C'est la rentrée, avec le retour des questions du dimanche soir !

  • Quelle a été le moment le plus stressant de la semaine dernière ?

Attendre le retour d'Aurore (qui rentrait d'un camp en Bourgogne, avec une jeune conductrice aussi fatiguée qu'elle) en somnolant jusqu'à 2h45… puis je suis descendue regarder mon téléphone et elle m'informait, à minuit, qu'elle restait dormir chez son amie. 

  • Question de Cinabre : pas eu le temps de lancer une machine, et v’là qu’il n’y a plus un slip de propre ! Cul nu, ou vous retournez le bac à linge ?

Je fouille mon tiroir et j'en sors une vieille culotte déformée, puis je lance une lessive (mais je sais déjà qu'il me faudra augmenter le stock quand nous ne serons plus que deux à la maison, pour ne pas faire des machines à moitié remplies)

5 septembre - 1

 

  • Préféreriez-vous savoir quand vous allez mourir ou comment vous allez mourir ?

Ni l'un ni l'autre, mais j'espère avoir acquis assez de sagesse pour ne pas être terrorisée le moment venu.

  • De quoi pourriez-vous parler pendant des heures ?

De musique, de couture, de cuisine… mais pas trop longtemps quand même

5 septembre - 2

  • Question de Bleck : Premier repas chez belle-maman/chez la belle-fille, une toute petite limace, toute mignonne s’est glissée dans le pli d’une feuille de salade. Vous prenez votre courage à deux mains ou vous prenez le risque d’offenser votre hôte en refusant d’avaler “la couleuvre” ?

Je laisse le bout de salade sur le bord de mon assiette (avec un frisson : je déteste les limaces !)

5 septembre - 3

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