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10 novembre 2019

Projet 52 de Virginie #45 : réconfort

La photo de la semaine pour Virginie : après une semaine un peu difficile, où je ne savais plus où donner de la tête, où les urgences se sont accumulées, au milieu d'un week-end de trois jours programmé heure par heure, ou presque, pour réussir à tout faire, la pause réconfortante du déjeuner du dimanche : un bon repas, un bon vin, le crumble du dessert et un petit délire familial.

10 novembre - 1

et après, je retourne couper des ronces sous la pluie, qu'on puisse passer vite-fait à la déchetterie, avant de filer au diaporama photo du camp pionniers-caravelles, puis revenir préparer des crêpes et terminer la saison 2 d'Indian Summers que je dois rendre à la médiathèque mercredi : c'est intense, mais ce n'est pas désagréable non plus ! (à part les ronces) 

 

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11 novembre 2019

10 du 10 : pile ou face ?

Envers ou endroit, intérieur ou extérieur ? J'habite à Waterforfd nous invite à illustrer les contrastes.

Malgré un week-end de trois jours, j'ai eu du mal à trouver le temps de faire ces photos et de les légender !

On commence avec la corvée du jour : rassembler les chaussettes par paires et tout d'abord, les remettre à l'endroit.

11 novembre - 1

Une maille à l'envers, une maille à l'endroit… ça n'avance pas vite (je tricote essentiellement pendant les longs voyages en voiture) mais ça avance.

11 novembre - 2

À l'extérieur, pluie, vent et froid

11 novembre - 3

À l'intérieur, le calme (ou à peu près) et la douce chaleur du feu

11 novembre - 10

Mais il faut sortir : les croque-monsieur du soir ne se feront pas sans provisions !
Sur le chemin, à l'inverse de toute logique des arbustes fleurissent. Et tant qu'à faire dans l'originalité, ils portent à la fois des fleurs blanches et roses. Marie, qui m'accompagne, me signale que c'est normal : ce sont des cerisiers d'automne.

11 novembre - 4

L'envers du décor (peu ragoûtant) : des rayons vides et un grand nettoyage à prévoir (est-il prévu ? J'en douterais presque)

11 novembre - 5

J'ai besoin d'un grand carton, j'attrape celui-ci, rangé derrière l'armoire, je le découpe, le retourne et… découvre, sur l'endroit, un planteau de jeu confectionné par Aurore. Oups ! Je m'empresse de tout photographier pour lui permettre de le refaire si besoin.

11 novembre - 6

endroit contre endroit (ne pas se tromper, surtout), je vais épingler mes tissus

11 novembre - 7

Et pour vérifier le réglage de tension de la brodeuse, examiner l'envers : il doit être presque aussi net que l'endroit.

11 novembre - 811 novembre - 9

 

 

1 décembre 2019

Projet 52 de Virginie #48 : journées trop courtes

Les jours sont trop courts : il m'arrive d'avoir besoin de connecter ma dynamo en partant le matin et en rentrant l'après-midi. Ce sera ainsi jusqu'au milieu de janvier et je n'ouvre plus les volets, en cette période. Mais le week-end, les journées sont trop courtes, même sans tenir compte du soleil. Surtout quand le samedi a été rempli d'activités musicales diverses et variées. Avec plein de gens.

Et surtout quand une bonne partie du dimanche se passe, avec ma grande fille, dans ce lieu de perdition :

1 décembre - 1

La fatigue nous a gagnées de bonne heure, ce qui nous a permis de rentrer bien avant la nuit, pour commencer à décorer la maison (pour elle) et enchaîner deux lessives, du repassage, de la réparation de vêtements (pour moi). Et de déballer notre butin : de quoi créer pendant longtemps ! 

3 décembre 2019

Bonheurs de novembre

Une humeur en montagnes russes, ce mois passé : bien reposée et regonflée par de petites vacances, les problèmes d'intendance m'ont vite rappelée à la dure réalité, avec un sentiment de révolte face à la "course à l'armement technologique". Le coup de grâce est arrivé avec deux mails successifs de notre fournisseur d'eau nous avertissant d'une probable fuite. J'ai découvert à cette occasion que nous avions depuis février un compteur connecté et que le crapaud était toujours vivant ! Après avoir passé deux nuits à imaginer le pire (une fuite entre le compteur et la maison avec recherches souterraines à la clé), il s'est avéré que le système d'alerte a des ratés. La situation de Marie m'a aussi donné pas mal d'inquiétudes, mais elle a brillamment terminé le mois avec un entretien (dont elle aura des nouvelles un peu plus tard), le permis obtenu en un temps record et un premier contrat professionnel ! Novembre est toujours fatigant, cette année ne déroge pas à la règle : manque de lumière, manque de sommeil (les réunions tardives se multiplient), trajets rallongés. Mais aussi pas mal de festivités, de spectacles, de sorties : des causes de fatigue réjouissantes ! 

3 décembre - 13 décembre - 2

1/ Un musée très bien conçu, intéressant, riche en documents et objets mais pas trop chargé non plus (Péronne, Historial de la Grande Guerre). 2/ L'objectif jardinage est mené à bien par un duo de choc (Paul, dirigé par Marie) et nous pouvons partir à Rouen l'esprit (presque) tranquille. 3/ Une petite fête d'anniversaire et des retrouvailles bien agréables, malgré le temps qui passe vraiment trop vite. 4/ Après ces petites vacances, je suis contente de reprendre (beaucoup moins de retrouver des problèmes de trains…) 5/ Journée "réunions", qui ouvrent des perspectives enthousiasmantes. 6/ Le réparateur du four est à l'heure, compétent (enfin, je crois) et sympathique (et la résistance défectueuse était à un prix dérisoire — pas le déplacement ni la main-d'œuvre hélas). Y'a plus qu'à s'occuper du lave-linge, maintenant (eh oui, ces choses-là arrivent en série). 7/ Traverser la forêt matin et soir est un enchantement en automne ! 8/ Ouf, j'ai fait mon choix, commandé un nouveau lave-linge qui sera livré demain et le linge sale n'a pas encore débordé de la lingerie. 9/ Une soirée bien agréable, entre les jeux anciens, le mini-bal renaissance, le repas, les animations. 10/ Le diaporama de camp, présenté avec assurance par Aurore et son amie, et la joie de se dire que demain, c'est encore dimanche. 11/ Une joyeuse réunion de retour de camp avec nos compas (il était temps !) 12/ Ma lycéenne qui rentre avec un sourire jusqu'aux oreilles et un 17 en philo. 13/ Préparer, en petit groupe, le jubilé de notre diacre. 14/ L'expérience paie : je me suis épargné le jeu de piste organisé par la SNCF, le train de 16h33 ayant changé 3 fois de quai, j'avais vu venir le coup et j'étais restée tranquillement devant le tableau d'affichage jusqu'au dernier moment, mais d'autres voyageurs ont bien couru et monté-descendu les escaliers. 15/ Une mise en scène poétique d'Othello, dommage que j'aie tant de peine à lutter contre la fatigue. 16/ Notre chanteuse du samedi fait des progrès considérables et nos répétitions sont bien plaisantes, avec de la bonne musique en prime (Monteverdi et Bach). 17/ Une bonne balade pour profiter des magnifiques couleurs automnales (à la recherche de brume que je n'ai pas trouvée). 18/ Une nouvelle accordéoniste nous a rejoints (et elle est toute jeune !) 19/ Le givre et le soleil qui rendent le paysage magique. 20/ Notre petite réunion bisannuelle entre AC compagnons (du moins, ceux qui restent) 21/ Ouf, la mammographie est faite ! 22/ Le tunnel d'or dans lequel je passe matin et soir (hêtres et érables champêtres). 23/ Un spectacle féérique : Ercole amante à l'opéra royal, magnifique musique, magnifique orchestre, chanteurs excellents, costumes et décors exubérants, bons danseurs. J'avais juste envie de lyncher Hercule à la fin (surtout ce 23 novembre) et je me demande comment son assimilation au jeune Louis XIV n'a pas fait scandale à l'époque. 24/ Soleil et douceur, Marie et moi en profitons pour mettre la (presque) dernière main à ce bricolage qui a beaucoup trop duré à notre goût. 25/ Des collègues qui apportent leurs gâteaux au chocolat du week-end à midi, un double pot de départ à 17h et un anniversaire Calibeurdaine : il y a des journées qui sont dangereuses pour la ligne ! 26/ La petite stagiaire de troisième qui apprend vite et son visage qui s'illumine lorsque je lui demande si elle continue les scouts cette année (trop facile : elle avait un bracelet Connecte). Et Marie qui semble avoir pris un peu confiance en elle. 27/ Les magnifiques rayons de soleil (entre les averses de cette journée d'automne : à un moment, j'ai cru que j'avais laissé la lumière allumée dans notre chambre tant cette pièce éclairait le couloir ! 28/ Une proposition d'embauche pour Marie et un petit délai pour y réfléchir. 29/ Et le permis en prime, quelle heureuse semaine ! 30/ Le jubilé de notre diacre (et ami) : une messe très festive et musicale, suivie d'un petit buffet où nous avons revu pas mal d'anciens paroissiens.

 

 

29 décembre 2019

Projet 52 de Virginie #52 : que garder ?

Virginie nous demande de choisir l'une de nos photos qui illustrait ce défi (j'ai tenu bon, 51 photos !). Qu'est-ce que je veux garder de cette année ? Beaucoup de choses, mais avant tout, eux :

10 novembre - 1

Qui me font rire, ou râler. Pour lesquels je n'ai pas fini de m'inquiéter, mais dont je suis si fière. Qui sont cause de ma fatigue, de quelques-unes de mes insomnies, mais aussi de toutes les joies. Cette année encore, ils sont tous là, mais je sais que ça ne va pas durer, alors je profite !

 

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1 janvier 2020

Bonheurs de décembre

Décembre a été un mois dense : en activités, avec les préparatifs des fêtes, la grève des transports, un bal, une sortie théâtrale, un concert, beaucoup de réunions. En nouveautés, avec 10 jours d'interim pour Marie et son permis tout neuf (suivi de 3 semaines de "conduite accompagnée", car en 6 semaines, les réflexes ne sont pas encore bien affermis). En repas festifs (et les kilos qui vont avec…).

La fin du mois a été (un peu) plus calme, avec cinq jours pleins à Ste Adresse : le temps de faire des choses ensemble, coudre, cuisiner, se promener, aller au cinéma, courir (pour les courageux), jouer. Et puis reprendre la route pour rentrer chez nous à peine 24h, avant de repartir vers Rouen.

Voici également 2019 qui se termine, une année faste pour notre famille : mes deux étudiants sont devenus de nouveaux salariés (l'un a trouvé du travail immédiatement, en CDI, avant même la fin de ses études, et a loupé son master — il n'y tenait pas beaucoup ceci dit, l'autre a réussi sa licence haut la main, et connu une brève — mais stressante — période de recherche d'emploi, qu'elle a mise à profit pour obtenir le code et le permis en un temps record). Tous deux restent à la maison pour l'instant, puisque la cohabitation se passe bien, mais je sais que ça ne durera pas toujours…

31 décembre - 1


1/ Une escapade avec Marie au salon Création et Savoir-faire. 2/ La magnifique lumière d'un petit matin givré. 3/ Je retrouve avec joie ma bouillotte ! 4/ Deuxième sortie avec ma conductrice, qui a déjà pris pas mal d'assurance. 5/ Grâce à nos deux voitures (et à l'invention du télétravail), le premier jour de grève ne se passe pas si mal (en prime : un déjeuner avec Aurore au traiteur asiatique, puisqu'elle ne sait pas encore si elle aura ses 3h de philo ensuite — NDLR : non) 6/ Après une journée fatigante, aller au théâtre tranquillement est un vrai plaisir (même si la pièce de Tennessee Williams était un peu déprimante) 7/ Un sympathique dîner où nous découvrons plein de nouveaux points communs avec nos hôtes. 8/ Voir danser un père et sa petite fille (et il connaissent toutes les danses !), un grand adolescent, des gens de tous âges, à notre bal folk du téléthon. 9/ Une réunion que j'appréhendais un peu mais qui s'est bien déroulée. Découvrir à quel point le scoutisme construit de belles personnes. 10/ Pouvoir aider dans mon domaine de compétence (sauf le chant en latin, là ce sera sans filet) 11/ Deux problèmes agaçants réglés : l'enfilage de ma surjeteuse (après de nombreux échecs, j'ai testé une position illogique et ça marche… et cette fois, j'ai tout noté) et la méthode du burrito pour la housse de couette : là aussi, ça se passait mal mais j'ai inversé deux étapes des vidéos et ça se passe beaucoup mieux. 12/ Profiter de l'accoustique  époustoufante de la cathédrale (à défaut d'un chauffage efficace…). 13/ Repas suédois pour fêter notre lumière. 14/ Assister au concert d'Aurore, puis une joyeuse soirée chez ma meilleure amie : un anniversaire fêté,  son frère qui nous raconte sa vie dans la campagne japonaise, les discussions entre l'éducateur et la future psychomotricienne… nous mènent fort tard dans la soirée. 15/ La jolie célébration pour la lumière de Bethléem et un heureux hasard qui nous fait trouver les animatrices Cléophas que nous cherchions. 16/ Un magnifique lever de soleil qui illumine mon trajet du matin. 17/ J'ai craint un moment que cette semaine ne tourne à la catastrophe : les antibiotiques, parfois c'est fantastique ! 18/ La trouvaille parfaite chez Emmaüs. 19/ Soirée Calibeurdaine, festival des jeux de mots douteux et fous-rires garantis (la fatigue y est pour quelque chose). 20/ Dernière journée au boulot, discours du directeur, repas festif, derniers achats de cadeaux, je commence à souffler. 21/ Je n'y croyais pas mais j'ai réussi à coudre un sac pour chaque cadeau. 22/ Atelier pulls de Noël pendant que la tempête fait rage dehors. 23/ Visite d'apprtement, échange de cadeaux avec nos amis tourangeaux, séance de cinéma, puis restaurant avec nos amis havrais, vivent les vacances ! 24/ À la sortie de la messe, notre ancien aumônier qui est venu de sa cathédrale saluer "ses" anciens jeunes. 25/ Joyeuse journée, 28 petits et grands réunis. 26/ Nous enquêtons contre Sherlock Holmes (mais décidemment, puisqu'il nous a manqué une information essentielle, on ne pouvait pas y arriver). 27/ Le bulletin de notre lycéenne dans la boîte aux lettres (pas de suspense mais ça fait plaisir de lire de bonnes appréciations) et la proposition d'embauche de Marie par mail (les conditions sont très correctes). 28/ Voyage vers Rouen en mode boîte à sardines : 7 dans la voiture et les bagages sur le toit. 29/ Après une courte nuit, rangement et planification de la semaine (pas de surprise : toujours aussi peu de trains pour les travailleurs). 30/ Première fois que le garage m'accueille à l'heure de mon RV, désormais les révions se feront fin décembre (15 jours de retard sur le contrôle technique, c'est jouable ?) 31/ Les savoir tous bien arrivés à leurs réveillons respectifs (Aurore en bus à Versailles, Marie en voiture, en totale autonomie (avec son GPS) et Paul qui emprunte à peu près tous les moyens de transport (train, bus, RER). 

4 avril 2015

Quelques bricoles

Marie cherchait une idée de cadeau d'anniversaire pour un copain scout (pas facile), nous avions besoin d'un nouveau repose-cuillère près de la table de cuisson en ne trouvions rien dans nos coloris… les feutres Posca sont venus à notre secours !

Un mug blanc et quelques idées de recettes-express

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Un plat rectangulaire tout simple

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Les dessins sont de Paul, les écritures de Marie (qui trouve, à juste titre, que son frère écrit comme un cochon), ils ont passé un bon moment de complicité entre frère et sœur, je les entendais rire dans la chambre. Le mug a fait une chute sur la grille du four et aura besoin d'une retouche, puis d'une nouvelle cuisson.

Nous avons pu comparer avec un feutre Pébéo pour porcelaine (le vert), effectivement, il n'y a pas photo ! Le Posca résiste moins bien au lave-vaisselle ou à l'éponge grattante, la peinture est mate après séchage, mais son côté multi-supports est très pratique.

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques !

9 avril 2017

Avril est revenu…

… et la saison des anniversaires également. C'est donc Aurore qui ouvre le bal et je ne peux me résoudre à admettre ses 15 ans ! 

9 avril1

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Comme chaque année, elle a demandé un bò-bún et un fraisier. Comme chaque année, elle a été gâtée par ses frère et sœur qui l'ont emmenée depuis un mois dans les magasins pour deviner ce qui lui ferait plaisir, et qui ont visé juste.

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Comme chaque année, quand on lui a demandé ce qu'elle souhaiterait comme cadeau, elle n'a pas su répondre… sauf une belle journée ensoleillée (elle scrute la météo depuis 10 jours) et sur ce point, elle n'a pas été déçue.

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C'était un bel anniversaire !

 

 

1 mars 2020

Défi de Virginie : 9/52 - ligne directrice

Ce dimanche, Virginie nous propose une leçon de photo. Je me suis un peu renseignée : la (ou les) ligne(s) directrice(s) conduit le regard vers un objet, un centre d'intérêt.

Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'exercer, nous partons dans 10 minutes animer une messe scout en plein air (ou plutôt en pleine tempête), mais au moins, nous avons dormi au chaud et au sec, ce qui n'est pas le cas des jeunes !

Et hier, j'ai passé presque 7 heures assises sur une chaise, à jouer de la viole. Ce qui m'a donné l'idée d'utiliser mes cordes comme lignes directrices. Pas facile de faire la mise au point ! Et vers quoi conduisent-elles le regard ? Vers le chevalet, une pièce essentielle de l'instrument, qui transmet la vibration des cordes à la table d'épicéa, surface vibrante qui joue le rôle d'amplificateur du son.

1 mars - 1

30 avril 2020

Une première

Hier, c'était notre grande sortie, celle qui était projetée depuis des semaines et planifiée depuis 8 jours, une fois que j'ai réussi à attraper 4 rendez-vous d'un coup, ce qui m'a demandé pas mal de persévérance : nous sommes allés donner notre sang en famille, à 6,5 km de la maison, un grand voyage, par les temps qui courent (ou plutôt, qui stagnent).

29 avril - 1

Aurore attendait avec impatience sa majorité pour cet acte citoyen (à égalité avec le droit de vote… mais je pense qu'elle va pouvoir voter aux municipales, finalement) et nous avions promis d'y aller avec elle, nous avons donc laissé passé les collectes début mars. Et pour cette grande première, elle a été gâtée, avec la visite du directeur régional de l'EFS, qui a pris le temps de parler un peu avec chacune des personnes présentes !

 

 

26 avril 2020

Défi de Virginie : 17/52 - feu

La météo ne se prête guère à allumer un feu… même si je suis bien tentée de brûler tous les branchages et les mauvaises herbes que nous avons accumulés durant ces 6 semaines de confinement. Mais c'est interdit.

Alors j'ai fouillé dans mes photos et j'ai constaté qu'il est bien difficile de faire une belle photo de feu, tant cet élément est insaisissable. Mais j'en ai trouvé une qui illustre bien notre préoccupation du moment : comment motiver les chefs et les compagnons à préparer soigneusement leur dosser de camp, alors qu'ils ne savent pas si le camp aura lieu ? Préparer un budget quand ils ne peuvent pas connaître le mode de transport ? Prévoir, pour les compagnons, un plan B en France, voire un plan C dans la région ?

Malgré les incertitudes, il y en a une ici qui remplit consciencieusement son dossier de 24 pages, tant elle tient à son projet !

26 avril - 1

C'était le camp Harry Potter, le dernier camp de Paul en tant que chef.

 

 

14 juin 2020

Défi de Virginie-24-plaisir gastronomique

14 juin - 1

Je ne vais pas nier ma gourmandise : j'aime manger des plats qui ont du goût, de préférence variés, des légumes tous les jours, et si possible tous les jours différents (même si nous pouvons manger 3 jours de suite des épinards ou des courgettes, selon les paniers de nos maraîcher, ce ne sera jamaisavec la même recette). Mais le goût ne suffit pas à aprécier un mets. L'aspect esthétique compte, évidemment : une savoureuse charlotte qui s'effondre au démoulage (ma spécialité) peut gâter légèrement le plaisir de la dégustation. Et puis il faut un état d'esprit apte à apprécier les bonnes choses. Comme ce tiramisu de tomates hier soir : premier repas entre amis depuis le déconfinement, nous étions 10 pour fêter l'anniversaire d'O., prévu de longue date, annulé puis reprogrammé en petit comité. Nous avons bien mangé, bien bu, bien ri, parlé jusqu'à deux heures du matin. Aucune ombre, si ce n'est le souvenir fugace des “gestes barrière” pas tout à fait respectés…

Quelle délicieuse soirée !

20 avril 2020

Anniversaire confiné - #3

Et l'on espère que ce sera le dernier de l'année…

20 avril - 1

Le jardin est à lui seul un magnifique bouquet coloré et parfumé !

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La Linzertorte que j'avais demandée, confectionnée par Marie.

Et quelques cadeaux surprises :

un dont je profiterai à l'automne (je me demandais pourquoi elle arrosait un coin de terre nue !)

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Une étiquette de circonstance

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Et la belle broderie d'Aurore, qui s'est mise aux travaux d'aiguille début mars !

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J'ai tout de suite reconnu la photo, prise quelques jours avant sa naissance.

 

 

11 mai 2020

10 du 10 : vie en couleurs

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford :

« Nous voilà déjà en mai et pour vous en France, à la veille du déconfinement. Pour nous autres en Irlande il nous faudra attendre une semaine de plus. Depuis mardi dernier les seniors ont le droit de sortir de chez eux et de voir les autres... à distance, et notre rayon de sortie est passé de 2 km à 5 km. 

La vie en couleurs m'a été inspirée pendant ma promenade quotidienne dans le quartier, en voyant des posters réalisés par des enfants qui montrent tous un arc-en-ciel et les mots "Espérance"  ou "Nous sortirons de l'ombre". 

Donc même si nous ne pouvons pas aller bien loin, même si  le moral n'est pas au beau fixe, comme ces enfants nous pouvons réaliser un arc-en-ciel avec nos photos d'objets du quotidien.

Et pour ceux et celles qui s'en souviennent, La Vie en Couleurs est le titre d'une chanson des années 80, de l'homme-orchestre Rémi Bricka. »

Ce dimanche, je suis donc partie à la recherche des couleurs de la vie :

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J'ai descendu le petit escalier en gris et vert

11 mai11

pour aller au bord du ruisseau argenté, grossi des orages de la veille (parfois, c'est un simple filet d'eau, cette nuit il devait barrer la route)

11 mai02

Je suis remontée le long de cette belle maison si négligée

11 mai03

J'ai admiré sa glycine (dont la plupart des fleurs ont été jetées au sol)

11 mai04

Je suis passée devant la façade colorée de l'ancienne épicerie

11 mai05

Il y avait des couleurs dans notre déjeuner

11 mai0711 mai06

Ainsi que dans mes coutures de l'après-midi

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Dans un bocal, Marie a disposé ses mini-plantes avec des cailloux ramassés sur la plage, il y a de nombreuses années

11 mai08

Et pour le dîner, comme nous avions de fleurs de cioblouette dans le panier de l'Amap, nous avons fleuri notre salade

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14 mai 2020

Combishort : premier essai

Dans une autre vie (celle où l'on prenait le train pour aller à Paris, où l'on allait se perdre au milieu de la foule, dans une halle surchauffée…), Marie m'avait accompagnée au salon CSF. Sur son stand, Coralie Bijasson présentait, en plus de ses patrons, les vêtements cousus : bonne idée ! Cela permet de se rendre compte du tomber, des détails, mieux qu'en regardant des photos ou des dessins. Bien que le modèle présenté ne soit pas du tout à sa taille, Marie est tombée sous le charme de la combinaison Ambre et, me voyant hésiter (à l'idée de mille retouches), a acheté le patron, pour que je le lui couse. 

13 mai - 1

Avant de coudre ces pantalons, j'avais pris quelques mètres supplémentaires des viscoses qui lui plaisaient le plus et les pantalons d'Aurore n'avaient pas tout épuisé. J'ai donc trouvé de quoi coudre une toile (et en rangeant mes tissus, j'ai également trouvé le tissu idéal pour la version définitive). Si cette version est tout à fait portable, il y aura tout de même quelques ajustements à prévoir.

13 mai - 3

Tout d'abord, je suis restée perplexe devant le tableau des mesures : il préconisait une taille 48 (non comprise dans le patron), avec la mention « réalisez votre taille du commerce ». Bon, du 42, donc, et du 44 à la taille, ça fait une grosse différence ! Je recopie donc le 44.

Mon tissu étant glissant, fuyant et hautement déformable, je pense que les quelques décalages que j'ai eus lors de la couture ne sont pas dus au patron. L'assemblage s'est passé sans aucune difficulté, les explications sont claires, à part la mention "couchez la parementure sur la valeur de couture", j'aurais plutôt écrit l'inverse, surtout que le schéma montre clairement les valeurs de couture sur la parementure. Autre petit détail : les explications sont correctes pour le croisement devant, mais le schéma est à l'envers. En voyant les photos du modèle, je constate que j'ai croisé dans le mauvais sens.

13 mai - 5

Au moment de coudre l'élastique, j'ai eu des doutes : déjà, coudre un élastique  de 1 cm sur une valeur de couture (donc en double, voire triple – devant –  ou quadruple – les poches – épaisseur) de 1 cm n'est pas évident. J'ai tenté tout de même, en cousant à grands points zig-zag, dans un élastique dont je ne savais pas s'il était fait pour cet usage. Effectivement, l'élastique s'est détendu et les fronces formaient un gros bourrelet à la taille. J'ai donc décousu, refait ma couture d'assemblage à 1,5 cm, piqué au bord des valeurs de couture pour y former une coulisse et passé un élastique un peu plus étroit. C'est mieux, mais un peu épais également (et passer un élastique dans une coulisse formée de plusieurs pièces est un véritable défi : entre le moment où mon épingle-nourrice est ressortie sur le devant et ceux où elle était emprisonnée dans les poches, j'ai recommencé quatre fois !

La forme est blousante, en principe l'élastique doit se porter « sur les petites hanches », sauf qu'il ne demande qu'à remonter à la taille. Le short est alors un peu juste en position assise et le haut baille de façon carrément indécente. J'ai donc décidé de trois ajustements : remonter le short de 2 cm au milieu dos, diminuer d'autant le milieu dos du haut, ainsi que le devant (les côtés sont très bien, je n'y touche pas). Et faire passer l'élastique dans un biais intérieur posé juste au-dessus de la couture d'assemblage haut/bas. J'ai retouché le patron, je ne ferai pas de nouvelle toile, il faut savoir prendre des risques.

13 mai - 4

J'ai même réussi à couper les fleurs rouges devant et roses derrière sans avoir à ruser.
Les ourlets des manches sont ratés : ce tissu se déforme beaucoup au repassage.

Reste à trouver un moment… entre la couture de masques (Paul a retrouvé sa crèche mais les masques n'y ont pas été livrés, ils terminent donc leurs maigres stocks de l'hiver et j'ai dû lui en coudre trois en urgence lundi soir), les partitions à préparer pour nos concerts du vendredi (chaque semaine, de nouveaux morceaux, jamais mon logiciel de saisie de musique n'aura été aussi rentabilisé), le jardinage, les scouts et les imprévus, je ne sais plus où donner de la tête ! J'ai couru toute la journée de mercredi.

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Ceci dit, ce patron est rapide à coudre, je pense qu'une petite journée suffit.

 

29 mai 2020

Objets insolites en cuisine

J'avais parlé de mes objets insolites de couture. Une réflexion de Marie, la semaine dernière, m'a fait prendre conscience de quelques objets, venus de mon enfance ou tout nouveaux, qui nous sont utiles en cuisine. Les voici : saurez-vous identifier leur usage ?

1. Un objet récent, qui nous est devenu indispensable (pour un autre usage que celui prévu initialement), au point que nous sommes allés, fin février, braver l'épidémie pour nous en procurer un nouveau chez Tang Frères, parce que le précédent avait disparu.

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2. Un objet de mon enfance, je ne m'en sers jamais mais je le garde !

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3. Un objet détourné de son usage, pourquoi ?

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4. Là aussi, il est totalement détourné de son usage initial
(qu'une collègue m'a procuré récemment, un grand merci à elle)

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5. Un achat récent dont je ne sais plus me passer
(acheté sur les conseils judicieux d'un collègue, qui cuisine beaucoup)

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6. Là aussi, beaucoup utilisé dans mon enfance, moins maintenant,
mais qui fait l'admiration de mes enfants pour son ingéniosité

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7. Détournement tout simple, mais si pratique ! Vous voyez l'intérêt ?

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8. Un autre indispensable (non, ce n'est pas pour fouetter mon commis de cuisine qui n'épluche pas assez vite)

29 mai 8

 

 

28 juin 2020

Défi de Virginie #26 : Musique

Je ne vais pas refaire une énième photo de violon(s), alto, violoncelle, guitare(s), flûte(s), piano… (le yukulélé est chez le luthier) ! La musique est une affaire de famille chez nous et nous en avons largement usé pour nous sentir un peu utiles pendant ce confinement. Régulièrement, encore, un voisin, un habitant du quartier nous remercie pour nos joyeux "euro-balcons" du vendredi, je remercie en retour pour leur tolérance face à nos interprétations approximatives et nos fausses notes.

Lorsque l'on apprend à jouer d'un instrument c'est comme le vélo : c'est pour la vie. Pourtant, c'est aussi un instrument de torture : la corne au bout des doigts, les douleurs de poignet, d'épaule, de nuque, de dos, de mâchoire… mais malgré tout, le bonheur de jouer ensemble peut faire oublier un moment une situation pénible. 

Comme ce poilu qui a construit un violon, à partir d'une popotte métallique, de morceaux de bois dans lequel il a taillé un manche, une tête et des chevilles, d'un cordier (auquel il semble manquer un morceau) et de cordes de violon, pour rendre plus douces les soirées des soldats et oublier un peu le froid, la boue, la peur.

28 juin - 1
"le violon du poilu", Historial de la Grande Guerre, Péronne

 

24 juillet 2020

Un peu de vert

Cette année, notre mini-potager se porte à merveille ! Effet de l'engrais vert que Marie avait semé à l'automne (de la moutarde blanche) ? Ou de l'engrais magique (et écologique) fourni par Vati ? Ou des plants magnifiques achetés à la jardinerie de Gally ?

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Nous croulons sous les courgettes (d'autant que l'Amap nous en fournit aussi pas mal), elles sont au menu midi et soir (après les semaines "chou" et "épinards", ça change). Je n'ai pas acheté de concombre depuis le début de l'été, j'en cueille deux par semaine et ils sont délicieux. En revanche, si nous avons une quantité incroyable de tomates, elles sont là depuis plus d'un mois et restent obstinément vertes (elles grossissent lentement, tout de même) : je n'ai récolté que 4 tomates pour 6 plants qui avaient fleuri en mai ! C'est raté pour les bocaux de ratatouille…

La récolte de groseilles a été correcte, elle attendent au congélateur.

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Ma déconvenue vient du côté des salades : les laitues ont manqué d'eau et ont été attaquées par les oiseaux, qui devaient avoir soif. Quant à la roquette… plus ça poussait, moins ça ressemblait à de la roquette. J'ai goûté quelques feuilles, décidément ce n'était pas de la roquette. Un ami horticulteur m'a donné la réponse : c'est de l'amaranthe qui a poussé ! Pourquoi juste dans ce bac et juste 8 jours après mes semis ? Mystère !

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Autre expérience malheureuse : notre voisine a semé, sur une plate-bande devant sa maison, des graines "zone de bzzz" qu'un ami lui avait données. Comme le sachet était gros, elle m'a donné le reste, avec la pancarte, et j'ai donc installé un restaurant à proximité de l'hôtel à insectes.

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Un soir de la semaine dernière, Marie m'a alertée : il y a de la renouée du Japon dans le bac ! Une plante hautement invasive. Vérification faite, aucune confusion possible, elle est bien reconnaissable, et aucune des plantes listées sur le sachet de graines ne peut lui ressembler. Nous arrachons les trois plants, puis allons aussitôt vérifier la plate-bande de la voisine : une dizaine de plants de renouée. Rien dans le reste de nos jardins.

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J'ai donc alerté immédiatement le semencier et l'association qui avait diffusé ces sachets de graines, les deux m'ont répondu que ces mélanges sont certifiés et qu'il est impossible qu'ils aient contenu des graines de renouée, que ce devait être dans ma terre (la même que partout ailleurs dans mon jardin) ou apporté par les oiseaux. Mouais, des oiseaux qui apportent des graines juste dans deux petites zones éloignées de plusieurs dizaines de mètres, et qui visent bien au point de ne pas en laisser tomber ailleurs ? Je reste sur mon idée de contamination accidentelle chez le semencier, même s'il ne voudra jamais l'admettre. Et si jamais vous avez semé ce genre de mélange de graines, soyez attentif : des feuilles souples en forme de cœur, une tige creuse et rougeâtre, de toutes petites fleurs blanches : on arrache et on ne met surtout pas au compost !

29 novembre 2020

Défi de Virginie #48 : Astre

Oh, que je suis en retard ! J'ai couru toute la semaine (enfin, couru… façon de parler quand je passe la majeure partie de mes journées devant mes écrans) et j'ai tenté en vain de photographier la lune, avec un résultat affligeant.

J'ai donc fouillé dans mes archives pour trouver l'astre qui m'aide à garder le moral pendant que je télétravaille : au moins, pas besoin d'allumer des lampes d'apoint qui se reflètent sur l'écran, quel que soit l'endroit où je les pose. Et le soleil qui me chauffe le dos toute la matinée, quel plaisir !

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17 janvier 2021

Défi 52/2021 : Souvenir d'enfance

Virginie nous demande d'illustrer ce dimanche un souvenir d'enfance. J'en ai un tous les jours sous les yeux :

Cette bonbonnière n'est même pas jolie, son couvercle est cabossé, les couleurs sont passées et le fond rouille, il faudrait que j'y passe une couche de peinture pour métal. J'y range les pastilles pour le lave-vaisselle. Mais c'est l'un de mes plus anciens souvenirs d'enfant.

Dans un vieil immeuble de briques, nous montions un (ou deux, ou trois ?) étages, sur la porte étaient inscrits deux noms ce qui m'intriguait puisque Grand-Mère Lucie y vivait seule. L'appartement était petit, probablement sombre. La seule chose dont je me souvient, c'est cette bonbonnière colorée, dans laquelle il y avait toujours ces petits biscuits (que l'on ne trouve plus qu'en Belgique) surmontés d'une petite rose de sucre jaune, blanche ou rose ; j'en prenais quelques-uns. Des années plus tard, j'ai su que le nom "Julien" qui m'intriguait tant était celui de son second mari, celui qui, une fois, a déposé dans le chausson de mon grand-père, la nuit de Noël, une poignée de charbon, parce qu'il n'avait pas été obéissant. Le jour du décès de Lucie, c'est la première fois que j'ai vu Maman pleurer. Plus tard encore, lorsqu'on m'a demandé ce que je voulais garder parmi les affaires de ma grand-mère, j'ai demandé si je pouvais emporter cette bonbonnière et mon oncle, étonné, me l'a remise : elle n'avait aucune valeur… sauf celle de mes souvenirs.

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16 décembre 2020

8 fois Noël : DIY

C'est la journée des arts créatifs au chalet. Cette année, pas de colle ni de paillettes, mais de la couture pour l'accessoire indispensable des fêtes cette année : le masque de Noël !

Vous pourrez le porter avec votre pull vendredi, pour faire vos derniers achats, pour la messe de minuit ou pour les réunions de famille.

Il vous faut :

- un rectangle de tissu de Noël en coton. S'il y a des motifs dorés, prévoyez plutôt deux demi-rectangles avec un coton uni pour l'intérieur. Après quelques tâtonnements, j'ai adopté les dimansions suivantes : 37 x 21 cm pour les messieurs, 32 x 20 cm pour les dames.
- un rectangle moitié plus petit pour la couche intérieure, dans mon cas, de la vlieseline L11 qui filtre bien les particules, est lavable à 60°C, résiste au repassage et n'est pas thermocollante.Vous pouvez opter pour du tissu, mais le masque sera plus épais.
- deux morceaux d'élastique. Là aussi, j'ai des longueurs différentes : 15 cm pour Aurore, 16 pour moi, 16,5 pour Marie, 17 pour les hommes.
- un fil de fer plastifié (24 cm de fil de jardinage par exemple, ou une barrette métallique récupérée d'un masque jetable) si vous souhaitez pouvoir ajuster le masque sur le nez, ce n'est pas forcément indispensable pour les porteurs de lunettes
- j'utilise un stylo frixion pour marquer les répères, il s'efface à la chaleur (très pratique aussi pour remplir les attestations de sortie…)
- un fer à repasser est fortement conseillé

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Marquez au fer le milieu du grand rectangle. Positionnez les élastiques de chaque côté et épinglez-les sur l'endroit.

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Repliez votre rectangle endroit contre endroit, posez l'intissé par-dessus et épinglez soigneusement tout le tour.

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Cousez à 7 mm des bords, en laissant une ouverture de 12 cm sur le milieu du grand côté (5 cm si vous n'avez pas de barrette métallique). Crantez les angles et retournez votre masque (j'utilise un plioir de cartonnage pour les coins). Repassez-le.

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Repérez la limite de l'ouverture par des épingles, puis repliez les valeurs de couture l'une contre l'autre.
Marquez les quarts de chaque côté.

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J'ai tracé les deux piqûres pour la barrette métallique. Sinon, vous refermerez simplement l'ouverture.

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Repliez les grnds côtés du masque vers le milieu, selon les repères, et épinglez les épaisseurs. Piquez les plis de chaque côté, le centre de l'ouverture (en laissant 1 cm de chaque côté), puis une ligne à 1 cm sous l'ouverture.

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Glissez le fil de fer dans la coulisse obtenue. Vous pourrez l'enlever pour le lavage et le repassage.

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Vous voilà paré pour les fêtes !

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25 décembre 2020

Dans l'atelier des lutins 2020

Je n'ai pas beaucoup cousu pour ce Noël, je n'ai rien anticipé, tant l'incertitude sur le déroulement des fêtes me pesait.

Mais ma voisine est venue me trouver, il y a une quinzaine de jours : sa fille (la maman de Lou) lui avait demandé une trousse de couture personnalisée. J'ai réfléchi un peu, puis je lui ai présenté le modèle que j'avais imaginé et lui ai proposé de choisir dans mes tissus. Elle n'a pas hésité dès qu'elle a reconnu les papillons mauves et m'a donné comme seule consigne, pour les broderies, d'écrire le prénom de la destinataire.

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J'ai cousu une trousse zippée avec des soufflets, à laquelle j'ai ajouté une poche extérieure et un rabat pressionné, lui aussi équipé d'une poche transparente.

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J'ai eu le temps de confectionner un pique-aiguilles, brodé d'une belle initiale, avec quatre "pages" en polaire fine pour y ranger les épingles et aiguilles.

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La livraison s'est faite sur le pas de la porte, toute la famille de Lou (grands-parents compris)  étant contaminée depuis une semaine, mais je sais que le cadeau a plu. On croise les doigts pour que le virus se limite à un gros rhume, ce qui est le cas pour l'instant…

1 mars 2021

Bonheurs de février

Un mois de février où le moral suit la durée du jour : en progrès. Nous sommes toujours relativement isolés, encore un peu plus puisque Marie passe en télétravail la moitié de la semaine. Mais nous avons vu du monde, il a fait beau, Aurore a eu 15 jours de vacances (j'aime avoir mes petits autour de moi) et l'opération tant attendue mais si redoutée a pu se faire, bon débarras ! Depuis 10 jours, je suis un peu prisonnière, ne pouvant ni sortir à pied, ni conduire, et je ne peux encore me prononcer sur la réussite de l'intervention, tant que le moindre contact sur mon orteil occasionne de vives douleurs et que toute position prolongée est problématique (debout, assise, allongée, mon pied gonfle et s'ankylose, au point que je dois marcher un peu au milieu de la nuit), mais la tendance est à l'amélioration. Le deuxième printemps confiné qui se profile ne nous réjouit pas du tout, surtout s'il doit se cumuler avec un couvre-feu déprimant.

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1/ Notre étudiante a obtenu la première place aux concours blancs ! Elle s'interroge toutefois sur la pertinence d'arrêter la prépa pour entrer à l'école du Louvre… qu'elle passe le concours, elle décidera ensuite. 2/ Après les crêpes de la Chandeleur, nous retrouvons (en visio) notre petit groupe paroissial de réflexion… avec toujours quelques soucis techniques pour certains. 3/ Semaine après semaine, j'avance dans le rangement et la réorganisation de la maison. 4/ Les cadeaux des fournisseurs des entreprises du paysage : une inépuisable source de fous-rires (ou d'indignation, selon que l'on considère la chose sous l'angle du mauvais goût ou du sexisme : est-il nécessaire de photographier des jeunes femmes en petite tenue pour vendre des tronçonneuses ?). 5/ Marie est rentrée assez tôt pour accompagner le début de mon cours de viole : c'est toujours mieux d'être à deux pour jouer une sonate en duo ! 6/ J'allais à reculons à cette formation paroissiale, mais passer une journée "avec de vrais gens" nous a fait du bien. J'ai repris au pied-levé l'atelier de technique vocale et confectionné deux grands bouquets.  Et notre nouvel évêque vient d'être nommé. 7/ Pas de conduite à l'internat ce soir, Aurore a cours à distance, demain. 8/ Sitôt mon travail terminé, je saute sur mon vélo acheter des clémentines et des crudités pour mon étudiante, qui déplore les piètres menus de sa cantine (qui aurait l'idée d'accompagner une part de pizza par du riz ?), puis je la conduis au train. 9/ Je fais de petites pauses cuisine, au cours de la journée : notre nouveau curé s'est invité pour le dîner. Nous passons une agréable soirée. 10/ Il a vraiment neigé ! Marie avait anticipé et s'installe sur mon bureau pour travailler. Après le déjeuner, nous sortons marcher une bonne demi-heure dans la neige craquante, sous le soleil. 11/ La phase préparatoire à ce travail est particulièrement fastidieuse, monotone et ne demande presque aucune concentration : je branche mes écouteurs pour suivre le podcast "Rends l'argent" de Titiou Lecocq. 12/ Ce midi, c'est restaurant, grâce au menu à emporter l'Auberge du Manet : entrée-plat-dessert, joliment disposés dans des boîtes en carton, il n'y a plus qu'à réchauffer, dresser une jolie table et déguster, au soleil, avec la neige au-dehors. 13/ Guillaume a réussi à réinstaller mon logiciel de brodeuse sur l'ordinateur, je retrouve de la souplesse pour combiner les motifs et écrire du texte ! 14/ Une recette testée : des financiers café-noisette, un délice. 15/ Le prestataire informatique du boulot a réussi à installer le VPN (en 45 minutes quand même), sur mon ordinateur de 11 ans, je n'y croyais pas trop. 16/ Un menu de mardi-gras délicieux (même les mini-cakes panais-noisettes ont fait l'unanimité). 17/ Animation de la messe de 9h30 (avec trajets à pied par le bois), virée tissus le midi avec Marie, grand ménage, vitres et gros tri de partitions, l'instinct de nidification joue aussi avant une opération programmée ? 18/ Je profite autant que possible de mon étudiante : elle travaille dur, nous aussi, mais nous faisons de petites pauses dans l'espace familial de co-working (à partir de lundi, Marie nous rejoint à mi-temps… confinement 2020, le retour ?) 19/ La gentillesse de tout le personnel médical et la possibilité de "négocier" mon anesthésie selon mon ressenti. 20/ 16h d'anesthésie, c'était bien pour dormir la première nuit, mais je suis contente de pouvoir bouger de nouveau la cheville et le pied. 21/ Une journée printanière, nous déjeunons chez nos amis et prenons l'apéritif et le dessert dans le jardin. 22/ La nuit a été bonne et je peux maintenant marcher un peu sans béquilles. 23/ La rapidité d'une guérison me stupéfie toujours. Pour la fatigue, en revanche, la pente à remonter est longue, mais j'ai réussi à cuisiner (éplucher 3 carottes), trier un meuble et nettoyer le frigo. 24/ Siestes, lecture, tricot. Ah, la journée est déjà passée ? 25/ Ces petits chaussons en laine sont trop mignons et vite tricotés ! 26/ Je découvre l'œuvre de Clémentine Mélois, ses couvertures de livres ou tableaux détournés me font rire toute la journée. 27/ Mon grand est de passage, avec sa chérie : nous composons, à 12 mains, un fabuleux plateau fromages/charcuteries/fruits, qui durera le temps des photos avant d'être pillé par les six affamés que nous sommes. 28/ Je sors marcher 10 minutes avec Marie, à ma vitesse d'escargot, et suis arrêtée par une petite famille fort sympathique qui se demande si ce serait une bonne idée d'acheter la maison à vendre depuis 14 mois dans notre rue : nous leur faisons une telle publicité qu'ils me demandent "mais quels sont les points négatifs ?" (aucun, si ce n'est le prix demandé !). 

27 décembre 2020

Défi de Virginie #52 : l'ouïe

Voici une nouvelle année de défis-photos qui s'achève, avec le dernier des cinq sens : l'ouïe.

J'ai choisi une autre acception de ce mot : l'ouïe est la découpe en forme de S dans la table du violon, de part et d'autre du chevalet. C'est cette ouverture qui permet au son de se déployer. Elle permet également au luthier de placer et de régler l'âme, qui transmet les vibrations de la table d'épicéa au fond en érable.

C'est aussi par l'ouïe que l'on peut voir l'intérieur du violon, notamment l'étiquette portant le nom du luthier et la date de fabrication (j'avoue que la première chose que je fais, lorsqu'on me met un violon ancien dans les mains, est de me placer face à une source lumineuse pour éclairer l'intérieur et regarder s'il porte une étiquette).

1957, en l'occurence. Ce qui, du coup, dément le nom de Léon Bernardel, puisqu'il était mort à cette date. Mais son atelier devait continuer à produire des violons et à les vendre sous son nom, c'était une pratique courante.

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18 juillet 2021

Défi 52/2021 : Amitié

C'est Anne qui a choisi le thème de ce dimanche. Je me suis bien creusé la tête, parce que nous étions en vacances, loin de la maison, de nos amis et… de ma photothèque !

Mais durant le trajet (long, surtout sur la fin…), j'ai pensé à ce livre, offert par le couple d'amis chez lesquels je dormais tous les mardis soir à Mont-Saint-Aignan, parce que je finissais tard à la fac et que je reprenais tôt le mercredi, pas vraiment le temps de rentrer au Havre. J'avais espoir d'entretenir mon allemand, à l'époque ! Chaque fois que je le vois, je pense à eux et à leur maison toute simple dans laquelle on était si bien.

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attraper le temps qui file…
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