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24 mars 2019

Projet 52 de Virginie #12 : nature morte

Pour illustrer la nature morte, chez Virginie, je voulais photographier ce matin la carcasse de scooter calcinée, abandonnée depuis un mois au milieu du chemin forestier sur lequel je vais courir, mais elle avait enfin disparu.

Alors, je reprends la pancarte fabriquée par Aurore samedi dernier, pour sa première manifestation qui l'a enchantée : quelques centaines de manifestants, dont beaucoup de jeunes, calmes, organisés, ont marché de la place d'Armes à la préfecture, en passant par le marché, très fréquenté le samedi. Les filles ont été invitées à se placer derrière la banderole de tête, elles sont donc bien visibles sur les vidéos (réalisées par un camarade de classe d'Aurore). Certes, il faudra que ces jeunes prennent conscience de leur contradictions : renouveler son téléphone tous les ans, s'habiller à la dernière mode, partager sans cesse des vidéos sur les réseaux sociaux participe largement au réchauffement, mais je trouve qu'ils avancent dans le bon sens, qu'on peut enfin avoir de l'espoir… si le mouvement gagne une majorité des jeunes, et ce n'est pas encore gagné !

24 mars - 1

(c'est ma (peut-être) future conservatrice de musée qui le dit)

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14 avril 2019

Projet 52 de Virginie #15 : inquiétant

Inquiétant de voir, à notre époque, des réflexes qui me choquaient déjà quand j'étais enfant : jeter ses déchets dans la nature. Inquiétant, le manque de civisme (ou de simple bon sens) de certains de mes concitoyens.

Les mégots, les crottes de chien, les mouchoirs en papier… beaucoup ne voient pas le problème, et pourtant, sans, la vie serait tellement plus agréable (et la petite rivière locale moins polluée). Mais tout à l'heure, j'ai halluciné.

Une association de sauvegarde de l'environnement organisait ce matin le nettoyage de quelques espaces verts, dont ce petit bois près de chez nous : 100 mètres de large, 300 mètres de long, un vallon entre la route et une petite rue, dans lequel chevreuils et sangliers aimaient vadrouiller avant que la ville ne clôture cet espace (trop d'accidents). Un bois minuscule.

Et voici le "butin", déposé bien en évidence, certainement pour marquer les esprits, avant de l'évacuer :

14 avril - 1

Qu'il y ait quelques sacs plastiques qui ont volé par là, des bouts de carton, quelques canettes, admettons. Les roues ou pièces de carrosserie, passe encore : oubliés sur le bord de la route après un accident. Mais 3 poussettes ? Mais une remorque ? Et cet évier ?

Qui donc peut-être assez tordu pour transporter son vieil évier, à plusieurs centaines de mètres de toute habitation, alors que nous disposons d'une déchetterie aux horaires d'ouverture étendus, d'un ramassage mensuel des déchets encombrants ? Au pire, si on ne peut faire autrement, on le laisse sur le trottoir et il sera ramassé le premier mercredi du mois. Alors, tant qu'à faire l'effort de le charger dans la voiture, pourquoi aller le déposer à cet endroit ? 

J'ai l'impression que mes petits gestes pour l'environnement ne sont rien face à tant de bêtise.

(mais je continuerai. Et au passage, Aurore et une amie ont organisé hier une randonnée vers le lieu du week-end scout, au cours de laquelle les jeunes étaient munis de sacs poubelle… sacs bien remplis que nous avons rapportés cet après-midi, là encore il y avait des "trésors")

 

27 avril 2019

Style Sashiko

Avec un peu de retard (c'était l'un de ses cadeaux de Noël !), j'ai cousu une protection pour la tablette lumineuse de Marie. Un peu surprise par les angles aigus de l'appareil, j'ai réfléchi longtemps à la meilleure solution, pour en revenir au plus simple, finalement : une simple housse, rembourrée de molleton. À l'aiguille en fête ce coupon de tissu japonais dans le style du sashiko m'a tapé dans l'œil. J'ai doublé la housse avec un coton rayé, reste des robes de demoiselles d'honneur de notre mariage (nous en parlions justement dimanche, avec Aline, qui venait de récupérer le bermuda de son frère pour Adrien ! — c'était de la bonne qualité, en ce temps-là ma bonne dame, pas comme les tissus de maintenant…)

27 avril - 127 avril - 2

(il serait temps que je me refasse une housse de repassage)

Comme c'était un peu trop simple, j'ai ajouté un passepoil autour de la poche qui abrite le cordon d'alimentation. Et fermé le tout avec des boutons et boutonnières.

27 avril - 327 avril - 4

(et comme il n'y a pas de couture sans bourde, ces derniers temps, j'ai thermocollé le molleton sur l'expérieur de la poche, d'où les traces blanchâtres de colle)

Petite satisfaction maternelle : le sac qu'elle commence à remplir en vue de son retour vers Épinal est rempli de trousses et sacs maison ! 

27 avril - 5

Celui qui va regretter que je sois enfin passée à l'acte, c'est Paul, qui profitait bien de la tablette de sa sœur…

 

 

29 avril 2019

Clic-clac

L'achat d'un nouvel appareil-photos ne va pas sans quelques dépenses supplémentaires et imprévues… le mien, en tout cas, est fourni avec très peu d'accessoires, proposés en option (vu le prix de la chose, je les trouve radins).

Il est possible d'acheter un grip autocollant pour avoir l'appareil bien en main. C'est vrai qu'il est assez lourd, je verrai à l'usage. La bandoulière n'est pas fournie (juste deux attaches pour la fixer), la carte mémoire non plus, évidemment. Je me suis tout de même étonnée de ne trouver aucune dragonne dans la boîte. Après vérification, c'est une erreur du site vendeur (il s'agit d'un modèle reconditionné), qui nous a donc proposé une remise. Pour la carte, il était prévu de réutiliser celle de mon ancien appareil, sauf que… au bout de deux jours, l'appareil ne l'identifiait pas ! J'essaie avec une autre carte : OK. Je remets la carte dans mon ancien appareil : OK. Dans l'ordinateur… elle est lue une fois sur deux. C'est Paul qui a identifié le problème : un angle était légèrement cassé. Bon, il faudra racheter une carte, donc. Quant à la housse (dans le passé, elle était toujours fournie, si j'ai bonne mémoire ?), j'ai décidé d'en coudre une, jolie et pratique.

29 avril - 3

Après quelques recherches de modèles existants, je me suis tournée vers mon modèle favori de sac à dos (basé sur ce modèle, plus haut et plus étroit, sans la sangle). Mais je n'avais pas pensé à la  difficulté de coudre cela en miniature ! Je me suis bien arraché les cheveux à assembler une bande de 2 cm, rigidifiée par une fermeture-éclair, à un ovale, le tout bien matelassé. J'ai réussi à oublier de passer les petits anneaux de suspension dans le ruban. J'ai eu quelques sueurs froides en constatant que la bande sous-fermeture (une première pour moi) allait poser problème lors de l'assemblage final.

29 avril - 529 avril - 1

Mais je m'en suis sortie et mis à part quelques erreurs (les anneaux sont fixés beaucoup trop bas de sorte que ma housse est suspendue tête en bas par rapport à mes prévisions), je suis assez satisfaite du résultat. Juste un petit bémol : j'ai sous-estimé l'épaisseur des deux couches de molleton et elle est un peu plus petite que prévue, je rangerai donc le cordon à part.

29 avril - 429 avril - 8

 

la sous-patte de fermeture empêche les mailles de celle-ci de frotter contre l'appareil. Je pensais que c'était compliqué à coudre : il suffit de poser une bande pliée en deux contre la fermeture, avant de la coudre entre le tissu et la doublure.

29 avril - 629 avril - 7

 

au dos, j'ai posé deux pattes fermées par un velcro, pour accrocher la housse à une ceinture ou une bretelle de sac-à-dos

et la doublure intérieure, côté écran, est en serviette microfibre, pour le protéger et le nettoyer en même temps

29 avril - 2

 

toile enduite à l'extérieur, coton japonais à l'intérieur

12 mai 2019

Projet 52 de Virginie #19 : reflets

Pour le thème de ce dimanche, reflets, je ne suis pas allée courir autour des étangs ce matin, nous avions grasse matinée. Mais j'ai trouvé plus original : ce miroir, exposé au musée de l'image d'Épinal, inspiré d'une image religieuse, Notre-Dame des Anges. S'il n'y avait que le cadre, ce sont des anges, de dos, qui font la ronde. Mais le reflet nous révèle leur visage inquiétant, beaucoup moins angélique ! Anges ou démons ?

12 mai - 2

(et le reflet est aussi celui de ma petite dernière, toute pensive)

Je n'ai pas pensé à noter le nom de l'artiste. Voici l'image dont il s'inspire :

12 mai - 1

 

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19 mai 2019

Projet 52 de Virginie #20 : heureuse ?

Virginie me demande, ce dimanche, ce qui me rend heureuse. Je ne vais pas enfoncer de portes ouvertes : l'amour, la famille, les amis, un métier que j'aime, toussa, toussa… oui, c'est évident ! 

Mais juste aujourd'hui, ce qui m'a rendue heureuse, c'est d'avoir réussi (avec un peu d'aide de la part de Paul pour le bêchage) à planter 9 pieds de tomates et 3 plants de courgette (entourés de barrages anti-limaces à base de cendre et coquilles d'œufs broyées). Parce qu'hier, ça n'était pas gagné cette histoire : il m'a fallu me tailler un passage à coup de mâchette au travers des pommiers qui, à défaut de pommes, font des branches immenses et désordonnées, puis arracher des orties, pissenlits, laiterons, chardons parfois hauts de 60 cm, juqu'à ce que je retrouve l'emplacement de ce qui était notre potager l'été dernier. Visiblement, l'apport de compost début mars a bien profité aux indésirables ! 

19 mai - 1

Ce soir, j'ai mal aux bras, mal au dos, mes poignets sont brûlés par les orties mais je peux rêver à mes futures salades de tomates de toutes les couleurs, aux courgettes farcies et autres délices de l'été.

 

25 avril 2019

Un joyeux non-anniversaire

J'ai été très contrariée en découvrant que mon anniversaire tombait le Vendredi Saint ! Déjà que c'est une journée que je n'aime pas beaucoup, toute la fatigue de la Semaine Sainte commence à s'accumuler, il y a eu la répétition du lundi (bon, pas cette année puisque nous fêtions l'anniversaire de Marie), la répétition de chorale du mercredi soir, où l'on s'aperçoit que de nombreux chants n'ont pas été répétés (forcément, apprendre entre 60 et 70 chants à 4 voix à des choristes, dont la plupart ne lisent pas la musique, en 4 soirées, c'est mission impossible) et où les sujets de contrariété ne manquent pas (là, c'était l'ordre de remplacer nos litanies congolaises par d'autres, beaucoup moins joyeuses et beaucoup plus longues), la messe du Jeudi Saint qui se termine fort tardivement, et il faut ressortir pour une célébration qui est devenue, ces dernières années, bien plus longue et plus traditionnaliste (j'ai boycotté 4 ans de suite…). Je m'attendais de plus à une journée pluvieuse, comme d'habitude. Et on ne fêterait pas mon anniversaire : pas vendredi (répétition dès 19h30), pas samedi (cours et consort du matin, répétition du bal renaissance de 14 à 16h, puis de la Vigile jusqu'à 18h15, classement des partitions, repas rapide et Vigile le soir), pas dimanche (départ pour la Normandie)…

Finalement, j'ai eu une fête en plusieurs étapes, beaucoup mieux qu'un unique repas !

Guillaume s'est aperçu qu'il était en RTT forcé vendredi, nous avons donc déjeuné dans un petit restaurant, une jolie découverte. Le service a été assez rapide pour que je prolonge à peine ma pause déjeuner. J'ai reçu mon premier cadeau ce midi-là.

Vendredi soir, au retour de la célébration (Paul termine ses cours très tard à la fac), les enfants m'attendaient avec le cadeau qu'ils avaient commandé tous les trois : ma nouvelle copine de couture ! 

25 avril - 1

Dimanche midi, j'ai soufflé ma bougie sur le fameux gâteau au chocolat de Paul et reçu un troisième cadeau. Nous sommes montés aux jardins suspendus et j'ai pu tester mon nouvel appareil-photo

Mise au point sur le détail que je choisis : OK

25 avril - 925 avril - 14

contre-jour : OK

25 avril - 13

Violet : OK !!!! 

25 avril - 11

 

Nous passons de la Chine…          à l'Australie

25 avril - 1025 avril - 12

Photos à travers le pare-brise : OK

25 avril - 725 avril - 8

Et mardi, j'ai eu mon premier gâteau à déco personnalisée, et j'en ai été ravie, d'autant plus que je ne m'y attendais plus du tout !

25 avril - 225 avril - 3

25 avril - 425 avril - 5

Le dé est creux !

25 avril - 6

Aurore nous avait dit qu'elle souhaitait qu'on lui fête son anniversaire durant un mois… j'ai eu 5 jours de non-anniversaire et c'était bien.

26 mai 2019

Projet 52 de Virginie #21 : flou

Une photo par semaine avec Virginie.

Déjà, je ne suis pas adepte de la technique. Pour regarder un DVD (ce qui m'arrive une fois tous les 3 mois), je dois demander de l'aide : allumer la télé — ce qui ne se fait pas en appuyant simplement sur un bouton — allumer le lecteur, allumer l'ampli, allumer le transcodeur, et puis régler chacun de ces appareils afin qu'ils acceptent de communiquer entre eux, quel cauchemar ! 

Mais ensuite, il faut choisir la langue du film et le sous-titrage…  Or je suis un peu myope, ce qui ne m'avait jamais posé de problème jusqu'à ces derniers mois. Mais… sans mes lunettes, je ne lis pas les options sur l'écran, avec mes lunettes, je ne lis pas les boutons de la télécommande. 

26 mai - 1

(et d'après mon ophtalmo, les lunettes progressives, ce n'est pas avant 5 bonnes années au moins)

 

28 avril 2019

Projet 52 de Virginie #17 : ce que j'aime

Ce que j'aime par-dessus tout ? C'est leur complicité sans faille ! Frère et sœurs, cela ne va pas parfois sans de petites tensions, mais finalement ils sont toujours heureux d'être ensemble, de se retrouver après une séparation, de faire des projets, de s'envoyer des messages lorsque l'un d'eux est loin. Les entendre chuchoter et rire, mardi soir, de la surprise qu'ils me préparaient, a été l'un de mes plus grands bonheurs de la semaine. Parfois, j'ai l'impression d'avoir raté leur éducation (les maths, par exemple… ou le rangement des chambres), mais sur ce plan-là, c'est une réussite ! 

28 avril - 1

(en revanche, avoir une photo correcte de tous les trois devient difficile :
Aurore est partie pour 5 jours et dans une semaine, Marie retourne dans ses Vosges,
j'ai dû remonter de quelques mois dans mes archives)

 

16 juin 2019

Projet 52 de Virginie #24 : contraste

J'ai pris cette photo dimanche dernier : j'avais reporté les thèmes proposés par Virginie dans mon agenda et j'avais oublié "bleu", mais au moment de publier ma photo, j'ai vu les titres des posts des autres participants ! J'ai toutefois conservé ma photo, car elle était appropriée :

- l'acidité de la rhubarbe et la douceur de la glace à la vanille

- le moelleux de la compote, l'onctuosité de la glace et le croustillant du crumble

- la tiédeur et le froid

Un délicieux dessert plein de contrastes dont j'ai trouvé, une fois de plus, la recette chez Sécotine (et j'avais justement des amaretti !)

16 juin - 1

3 mai 2019

Comme une image

Son stage, terminé, Marie a 2 jours de vacances avant de reprendre sa licence (cette année aura été intense). Nous en avons donc profité pour découvrir un peu, avec elle, les environs d'Épinal. Après quelques heures de route, nous sommes passés déposer nos bagages et la voiture dans notre location (en constatant qu'une fois de plus un sac avait été oublié… celui contenant nos vivres, très judicieux un premier mai !) avant de partir à pied vers le musée de l'image. Je pense avoir visité l'imprimerie quand j'avais 13 ans, je n'ai aucun souvenir du musée (qui peut-être n'existait pas encore ?)

Les images d'Épinal, ce sont évidemment les planches édifiantes à destination des enfants

3 mai - 13 mai - 3

 

les images pieuses ou les histoires de la mythologie, les almanachs, vendus par les colporteurs

3 mai - 2

des publicités 

3 mai - 13

des maquettes à construire, comme ce petit théâtre

3 mai - 5

 

ou des jeux : jeu de l'oie, décalcomanies ou ces merveilleuses poupées à habiller, qui ont occupé des générations de petites filles 

3 mai - 6

Ensuite, comme il faisait incroyablement beau (par rapport aux prévisions météo), nous sommes montés, par la tour chinoise, au château

3 mai - 73 mai - 8

 

puis nous avons parcouru le parc, visité sa ménagerie

3 mai - 93 mai - 10

 

puis Paul nous a initiés au geocaching (même que sans nous, il n'aurait jamais trouvé cette cachette !)

3 mai - 11

 

le retour nous a paru un peu long, mais nous avons trouvé une petite épicerie pour y acheter le poireau et la crème oubliés…

3 mai - 12

… avant d'aller chercher ce qui nous manquait dans la chambre de Marie.

 

23 juin 2019

Projet 52 de Virginie #25

La journée la plus longue, théoriquement c'était vendredi, mais la fatigue a été la plus forte, j'étais endormie avant la tombée de la nuit, Paul et Aurore m'ont réveillée en rentrant de leur promenade au-dessus des étangs pour filmer le coucher de soleil. Ce soir, j'ai résisté plus longtemps et si le soleil est couché depuis 45 minutes, il éclaire encore bien le ciel, malgré les nuages ! 

23 juin - 1

Et comme j'arrive au bout de la semaine la plus longue de l'année, et que la suivante promet d'être assez semblable, je file au lit !

 

5 mai 2019

Projet 52 de Virginie #18 : vert

Voilà un thème qui tombe bien, alors que nous avons fait le plein de verdure, pendant ces quelques jours de vacances, mardi sur la coulée verte à Paris, puis dans les Vosges, malgré des températures… pas trop de saison ! Nous voici prêts à affronter la reprise, avec son lot d'examens, de concerts et spectacles, de dossiers à finaliser, de fêtes de fin d'année… 

5 mai - 1

30 juin 2019

Projet 52 de Virginie #26 : pique-nique

Nous voici à la moitié de l'année ! Avec un thème qui tombe à pic, puisque cette semaine, j'ai fait non pas un, pas deux, mais trois pique-niques.

Mardi midi, devant le Casino de Contrexéville, melon et sandwichs italiens : jambon de Parme, roquette, tomate

Mercredi, dans un parc d'Épinal : coleslaw, charcuterie vosgienne, tomates cerises et abricots

Jeudi, sur l'aire de Troyes : thon, tomates, haricots verts et cantal

30 juin

… et ce soir, entre le filage et la représentation théâtrale, donc je file en cuisine préparer quelque chose de bon ! 

6 mai 2019

Au bord du lac

La pluie est prévue entre 11 et 14h… et les jours suivants seront pires. Nous avons la matinée pour une petite randonnée dans les Vosges, vite, vite, direction Gérardmer ! Après quelques détours dûs aux travaux, nous arrivons au bord du lac, je retrouve là aussi des souvenirs d'adolescence (sauf qu'à l'époque, au mois d'avril, il faisait beau et relativement chaud). Nous allons reonter le cours de la Bourrique. Une photo du lac pendant qu'il fait encore sec :

6 mai - 1

Et nous commençons la balade. Les jardins sont envahis de jonquilles (ça change des pissenlits)

6 mai - 26 mai - 3

Nous faisons quelques rencontres

6 mai - 46 mai - 9

Au début, la balade est tranquille (à part le terrain de moto-cross tout proche), puis le sentier devient plus escarpé

6 mai - 56 mai - 10

L'été, le coin doit être plein de myrtilles ! 

6 mai - 6

Nous passons la rivière sur des petits ponts de bois, de pierre

6 mai - 76 mai - 11

6 mai - 126 mai - 8

Enfin, nous voici à la cascade

6 mai - 136 mai - 14

Le sentier se poursuit jusqu'au col, mais nous commençons à avoir faim ! 

Paul a consciencieusement ramassé ce qu'il trouvait au sol, la récolte est abondante :

6 mai - 15

 Après un bon repas, nous allons faire un tour en ville. La pluie est au rendez-vous. Paul trouve une première géocache près de l'église, nous l'aidons à trouver la deuxième, au bond du lac

6 mai - 166 mai - 18

Les pédalos ne tentent personne

6 mai - 17

j'ai l'impression que le temps s'est arrêté depuis 40 ans !

6 mai - 19

Après quelques visites de magasins d'usine (linge de maison et chaussettes), nous décidons de faire un détour par Remiremont, une jolie petite ville que nous aurons aimé découvrir sous le soleil, ou du moins par temps sec, ou sous une pluie moins froide

 6 mai - 20

 Nouvelle géocache au pied de l'église, puis une autre, plus difficile à dénicher. Heureusement qu'il y a les arcades pour s'abriter !

6 mai - 216 mai - 22

un tube d'homéopathie suspendu par un fil de fer contre une gouttière ! 

6 mai - 23

 Bon,il est temps de rentrer manger une bonne soupe chaude.

 

 

 

3 juillet 2019

Voyage en musique

Je ne sais pas si elle a fait profiter ses voisins de train de ses chansons et je n'ai pas encore reçu de plaintes de ses grands-parents, mais il lui fallait absolument une housse pour emporter son ukulélé en vacances cette semaine ! Housse, que je lui avais promise depuis Noel et dont elle avait choisi le tissu début avril… parfois (enfin, presque toujours) le temps me manque pour concrétiser mes idées.

La semaine dernière, je me suis un peu affolée en réalisant l'urgence de la chose. Il m'a fallu d'abord retrouver le tissu, qui n'était pas dans sa caisse. J'ai vidé toutes mes caisses de tissu en vain, les deux sacs où je conserve mes en-cours, avant de penser au panier à linge sale (qui est haut et profond). Bingo : le tissu, posé sur le dessus en avril, avait basculé au fond, et comme je ne viens jamais à bout du linge ces temps-ci…

Ensuite tout est allé très vite, j'ai relevé les contours de l'objet et cousu mon modèle habituel de sac de voyage, dans une forme moins habituelle. J'ai juste un peu galéré avec le molleton épais, ma machine sautait des points, j'ai donc assemblé la doublure avant d'y fixer les bords du molleton au point zig-zag. Toutefois, comme j'ai bien évidemment fait une bêtise (une erreur dans l'ordre des couches, et découdre dans ce tissu jacquart n'est pas une mince affaire), j'ai eu un peu chaud sur la fin, alors que l'orage montait ; j'ai donc renoncé à confectionner une sangle bleu marine et utilisé, provisoirement, une sangle noire récupérée d'un sac de voyage, qui avait déjà les boucles requises.

2 juillet - 12 juillet - 5

2 juillet - 32 juillet - 4

 

25 juillet 2019

Clin d'œil

Marie m'a commandé (début avril, j'ai eu du mal à faire la photo), des tee-shirts pour les offrir à ses frère et sœur, ou plutôt elle m'a demandé de broder, sur les tee-shirts qu'elle avait achetés, quelques phrases compréhensibles d'eux seuls :

24 juillet - 224 juillet - 324 juillet - 4

 

Lors de notre anniversaire de mariage, ils nous avaient préparé des badges "le marié" et "la mariée" et s'étaient eux-mêmes surnommés "conséquences", c'est devenu le titre de leur conversation WattsApp.

Elle m'a fait ajouter un petit clin d'œil personnalisé en bas :

pour Paul, une référence à un jeu idiot

24 juillet - 5

 

et pour les filles, une blague de leur chef d'orchestre, qui demande systématiquement à chaque concert de venir "avec un haut de couleur vive, uni, pas lavé 8 fois et sans l'inscription "j'aime ma maman" écrit en gros devant"

(au bout de 8 ans à entendre cette blague 3 ou 4 fois, ça devient lassant…)

24 juillet - 6

 

En tout cas, nos conséquences ne sont pas trop catastrophiques, non ?

24 juillet - 1

 

 

24 juin 2019

Un jour, on dormira (édition 2019)

Oh, quelle surprise, la semaine la plus longue tombe encore aux alentours du 21 juin !

L'an dernier, il y avait l'oral de BTS de Marie et son concert. On prend (presque) les mêmes et on recommence :

Cette fois, le rythme est pris dès le samedi : cours de musique et répétitions habituelles pour moi, puis je rejoins Guillaume et les compas (qui ont fait les courses) et nous attaquons la préparation de bœuf Loc Lac et de nouilles Loht cha, avant d'aller les livrer à nos clients au local scout. Un joyeux moment, intense (nous avons été un peu débordés par les temps de cuisson) et une opération nettement plus rentable que les 110 nems confectionnés début avril. 

Dimanche, après un réveil un peu tardif (8h45 !), le temps passe trop vite pour tout ce que j'ai à faire. En fin d'après-midi, nous retournons au local scout pour la présentation du camp d'Aurore. Dans la soirée, je tente d'acheter un complément de parcours pour mon voyage du lendemain, sans succès : le guichet vient tout juste de fermer, les automates fonctionnent mal, le nouveau système n'est pas du tout intuitif (pourquoi changer ce qui fonctionnait si bien ?).

Lundi, réveil à 5h45, pour aller dire un dernier adieu à ma chère Tatie. 6h45, premier train, 7h45 j'arrive gare de l'Est, 10h, mon cousin me récupère à Metz, retrouvailles, déjeuner rapide, départ pour le funérarium, puis vers l'église, le cimetière, puis la gare de Thionville où je reprends le TGV, un peu de retard, traversée souterraine de Paris, 22h à Montparnasse, Paul vient me chercher à Versailles.

22 juin - 5 

Petit mot laissé à ma candidate : j'y avais pensé pendant la nuit.

Mardi, je peine à sortir du lit ! Le beau temps aide à passer la journée. Le soir, nous avons enfin un entretien avec l'une de nos compas qui avait rompu toute communication.

Mercredi, j'essaye de courir, en vain, tant pis, ce sera de la marche pour cette fois. Paul cueille inlassablement des kilos de cerises, qu'il dénoyaute et congèle ; à sa demande, je démarre une nouvelle fournée de cerises confites (10 minutes seulement/10 minutes de plus chaque jour). Aquagym : je me motive pour y aller en vélo. Puis je vais récupérer le violoncelle chez le luthier et je passe expliquer les "scouts de France" à une nouvelle maman complètement perdue. En fin de journée, Aurore a "son" grand concert, celui pour lequel il y a eu tant de répétitions, séances de photo, enregistrements, quel travail magnifique ! Quel dommage que trois années soient restituées en une seule séance de 35 minutes. Nous restons un bon moment discuter avec les professeurs et les parents de cette petite équipe de 3 altistes.

Amati-Land

Jeudi, il ne faut pas laisser passer le mois Molière : ce soir, c'est Macbeth. Et malgré nos pulls, nous avons apprécié le chocolat chaud du retour (ah, ce vent !). Pendant ce temps, la conversation WattsApp des compas va bon train (la mairie qui leur a accordé une subvention exige en retour qu'ils passent une journée tous les cinq à aider une association de la ville… information transmise après-coup, ratio heures de travail/montant de la subvention, refus qu'ils aident une association d'une commune limitrophe ou reportent cette action à septembre, heures passées au téléphone à chercher un interlocuteur : tout me semble discutable et de mauvaise foi, mais ils n'ont guère le choix) : Paul leur a trouvé une association intéressée un jour où tous les cinq sont un peu disponibles, y'a plus qu'à.

Vendredi, rien, youpi ! Je n'ai aucune motivation pour participer à l'une ou l'autre proposition pour la fête de la musique, je n'ai même pas ouvert les mails reçus à ce sujet. Je vais profiter de la soirée pour avancer quelques dossiers en souffrance (un livre qui m'attend à la médiathèque, mon pass navigo à changer, les cerises, le repassage, les salades à trier et laver)… sauf qu'au moment de faire bouillir le sirop des cerises, la bouteille de gaz me lâche. Et je n'ai pas changé la réserve depuis avril. Un coup de fil au magasin : ils sont ouverts jusqu'à 19h, hop, je saute dans la voiture (enfin, façon de parler, parce que 2 bouteilles, même vides, c'est lourd).

22 juin - 122 juin - 2

Samedi, répétition du consort, livraison de 5 stères de bois (mais qui a eu cette idée ?), mini-spectacle sur le thème des pirates, sous un soleil écrasant, mini-spectacle musical dans la médiathèque, fête de la musique, prestation prévue de 22h30 à 23h30… mais le retard accumulé des différentes groupes est tel que nous commençons à jouer avec 1h de retard et rentrons à la maison vers une heure du matin. Merci à notre fidèle public de nous avoir attendus jusque-là ! Merci à ma corde de LA, qui visiblement n'a pas aimé la prestation surchauffée de l'après-midi et se débobine, au risque de m'entamer les doigts, mais a tenu le coup jusqu'à la fin. L'année musicale du violon est finie, il a mérité ses vacances ! (je l'enverrais bien chez le luthier, lui aussi)

22 juin - 4

Dimanche, après la messe de fin d'année, nous séchons le repas paroissial pour déjeuner tranquillement dans notre jardin, ranger un peu la maison, faire une courte sieste, terminer la première fournée de cerises confites, puis il est déjà temps d'aller retrouver nos compas pour une réunion tendue, qui ne résoud rien. Une décision doit être prise au plus vite et ce n'est simple pour personne.

 

Et les poireaux ? C'est pour le week-end prochain !

 

1 juillet 2019

Bonheurs de juin

Naïvement, je pensais que le mois de juin allait s'alléger d'année en année : plus de kermesses d'école, moins de concerts de fin d'année… mais cette fois encore, j'ai l'impression de passer en cycle essorage ! Et encore, j'avais pris 3 jours de congé fin mai et il y a eu le lundi de Pentecôte pour m'accorder un peu de répit. Mais entre le mois Molière dont nous avons essayé de profiter un peu (3 spectacles), le concert d'Aurore, notre participation à la fête de la musique et un projet d'intermèdes dans un spectacle de théâtre amateur (très, très amateur, les deux répétitions auxquelles j'ai assisté étaient catastrophiques), les nuits ont été courtes. On y ajoute un enterrement dans l'Est, le déménagement de Marie, un boulot monstre pour Guillaume, les multiples rencontres avec nos compagnons pour essayer de boucler leur dossier de camp (spoiler : ce n'est pas encore signé !), un gros souci dans l'équipe qui couvait depuis janvier et a explosé le 11 juin (nous nous demandions, la semaine dernière, ce qui nous avait pris d'accepter cette mission, de nous faire du souci pour des jeunes qui ne sont même pas à nous, au point d'en avoir nos nuits perturbées, alors que les nôtres, de jeunes, vont plutôt bien en ce moment… mais cela nous apporte de grandes joies aussi) et les travaux juste devant mon bureau avec en permanence le bruit des marteaux-piqueurs, camions et rouleaux-compresseurs. Mettons la canicule par-dessus tout et nous voilà cuits à point, écrasés de fatigue !

31 mai-Versailles                                        27 juin-Contrexéville

1 juillet11 juillet2

1/ Je ne me suis pas perdue en conduisant les caravelles à Jambville ! Et pendant ce temps, à l'arrière, des choses ont été dites, c'était nécessaire pour repartir sur de meilleures bases (et construire l'année prochaine). 2/ Tarte aux abricots maison, pour fêter l'arrivée de l'été. 3/ Le premier melon de l'année, un délice. 4/ Une version Rock'n Roll des Fourberies de Scapin. 5/ Et une version « historiquement informée » des Fâcheux, quel bonheur, ce mois Molière ! 6/ Un petit rat très mignon (le portrait craché de Ratatouille) vient me faire coucou à la fenêtre ! Je crois un instant qu'il est apprivoisé avant de m'interroger : c'est inquiétant ou pas ? 7/ Enfin, quelques légumes d'été dans le panier de la semaine : concombres et courgettes #marredesblettes 8/ SMS d'Aurore que j'ai déposée hier soir pour une nuit de tempête sous la tente : ouf, elles ont dormi "en dur". 9/ Un week-end un peu spécial, mais il fait presque beau et je fais ce que je veux ! 10/ Les voilà rentrés tous les deux de leurs rassemblements respectifs, avec tant à raconter. 11/ Décidément, ce rôle d'accompagnateurs n'est pas de tout repos… un gros point noir à régler, mais sinon, tout est à peu près bon pour notre équipe. 12/ Le luthier estime la révision du violoncelle bien au-dessous de ce que j'imaginais. 13/ Apprendre un décès n'est jamais agréable, mais vu ce que j'appréhendais au moment du coup de fil, je suis presque soulagée. 14/ Et malgré une semaine chargée, je peux me rendre à l'enterrement. 15/ La cuisine cambodgienne est une excellente activité de team-building ! 16/ Le camp que va faire Aurore me rappelle de bons souvenirs. 17/ Une longue journée pleine d'émotions contrastées. 18/ Le contact est renoué, mais la confiance de l'équipe ne sera pas facile à rétablir. 19/ Quel fabuleux spectacle ! 20/ Sortie théâtrale entre filles. 21/ Mon premier essai de cerises confites est concluant, elles ne sont pas très photogéniques mais bio et sans colorant louche ! 22/ Quelques rencontres à la fête de la musique. 23/ La satisfaction d'avoir localisé et écrasé en 30 secondes chrono le moustique qui était venu nous siffler dans les oreilles à peine la lumière éteinte. 24/ Quel soulagement, quand je m'aperçois que si j'ai aussi chaud, c'est juste que j'ai oublié de rallumer mon ventilateur après la pause du midi. 25/ Laisser (un peu) nos soucis derrière nous pour aller retrouver notre grande fille. 26/ Un déménagement rondement mené qui nous laisse le temps de faire un peu de tourisme. 27/ Retrouver la maison toute propre et rangée (merci Paul !) 28/ Les précisions demandées et des compliments en prime : quel bonheur d'ouvrir ma messagerie ! 29/ Relativiser nos soucis en compagnie des autres accompagnateurs compagnons (et devant une table bien garnie) 30/ Un petit orage est passé et on respire mieux, la réunion tant redoutée s'est plutôt bien déroulée et le spectacle de théâtre également (il faut croire que les acteurs ont été galvanisés par le public au point de retrouver la mémoire)

11 juillet 2019

10 du 10 : ombres

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford pour ce 10 juillet 

… un peu compliqué en cette journée passée à un endroit où il n'y a presque pas d'ombre : sur le voilier du propriétaire des lieux ! Une surprise en supplément de notre semaine de vacances, qu'il nous a annoncée dimanche.

Partis de Saint-Malo nous avons commencé par nous baigner  dans une petite anse abritée, au pied de la Tour Solidor

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avant de déguster notre déjeuner

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Et puis nous sommes partis au large

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vers Cézembre, une île où l'ombre n'existe pas
(je me souviens d'une chaude journée sur l'île d'Aix à nous faire griller par le soleil !)

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Nous avons pu nous essayer à tenir la barre (sous l'œil vigilant du capitaine !)

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C'est une fois au port que j'ai trouvé quelques jolies ombres à photographier

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Puis, avant de repasser le barrage, nous avons fait une petite pause devant la mer

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et nous sommes rentrés soigner nos coups de soleil (de la veille) à l'ombre des rideaux en lin

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23 juillet 2019

3 semaines déjà !

Malgré des journées qui se sont bien allégées, je trouve que le temps passe très vite et je n'ai encore rien fait de mes projets d'été.

Le mois a débuté par le barbecue de fin d'année de notre ensemble folk. Rentrer à une heure du matin un lundi, quelle folie !

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Et puis nous avons coaché nos compagnons pour qu'ils bouclent leur dossier de camp (que c'est fastidieux de leur faire calculer un budget alors que nous le ferions en 10 minutes), remplissent leur trousse de secours, obtiennent leurs visas (on en parle, de celui qui s'aperçoit le 5 juillet que son passeport est périmé ?), lancent leur crowdfounding, préparent la présentation à leurs parents, tout cela en simultané quand ils sont plutôt mono-tâches : usant !

Nous avons préparé la messe de mariage de l'AC des Spuntini (et ancien chef pionnier de Paul)

La réunion de parents a eu lieu (et hop, encore une soirée qui se termine à minuit)

Nous avons déjeuné chez des amis avant de partir en Bretagne et trouvé preneurs pour nos groseilles

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Nous avons consolé Aurore de ses notes au bac de français

Nous avons dormi, lu, pris le soleil, mangé des moules (et des crêpes et du kouign aman)

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Nous avons repris le boulot pour quelques jours

Nous avons surpris ma meilleure amie en arrivant à l'improviste avec champagne et amuses-bouches le soir de son anniversaire

J'ai confectionné 25 pots de confiture de cerises (et il en reste !)

Nous avons fêté la réussite de Marie 

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Nous avons remplacé le tonneau en plastique plein de larves de moustiques par un contenant fermé (au prix de pas mal d'efforts incluant le déplacement du composteur de 20 cm, avec vidage-remplissage, et le transport de quelques parpaings de 20 kg)

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Nous nous sommes réjouis de 45 minutes de pluie qui ont apporté 3 cm d'eau dans la nouvelle réserve (à ce rythme, le potager sera desséché sur pied avant la fin du mois)

Nous avons mangé des courgettes, et des courgettes… et des carottes, des carottes géantes !

Nous aurons bien mérité nos vacances.

 

 

 

 

 

 

 

10 août 2019

10 du 10 : Tonique

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford pour ce 10 août.

Réveil pas tonique du tout ce matin, je me sens plutôt… raplapla !

 

Un petit déjeuner haut en couleurs et vitamines pour essayer de tonifier tout ça ! 

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Et pour mieux me réveiller, un café à l'italienne (mais… même café, même modèle de cafetière, même mode de préparation et il n'a pas le même goût. L'eau ou le fait de ne plus être en Italie ?)

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Puis j'enfile mes chaussures pour voir si mes muscles ont bénéficié de la marche en montagne (non)

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Toniques, les couleurs de mes mini-surligneurs, achetés hier pour essayer de me retrouver dans les tailles du patron

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Et la tonique, dans ce morceau, c'est SOL (j'essaye de composer une musique à jouer pendant les signatures, avec la bonne durée pour enchaîner directement sur le chant choisi par les mariés pour leur sortie — ça va le faire, j'ai des musiciens au top comme d'habitude !)

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Le rouge, couleur surprenante pour un sol ! Je découvre un nouveau pont, c'est rare que j'aille dans ce quartier à vélo

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Des vitamines à lire ! J'attendais ce livre, réservé à la médiathèque depuis plus de deux mois… et j'aurais pu l'attendre longtemps : il avait été rendu et rangé sans passer par la case "ordinateur", j'ai bien fait de passer vérifier si par hasard ils n'avaient pas un autre tome en rayon.

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Les couleurs toniques du matériel de camping : Aurore prépare son sac pour un départ en camp imminent

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De jolis coloris et des modèles pleins de gaîté : un nouveau livre e couture que j'ai trouvé d'occasion, pour utiliser mes chutes.

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Et une couleur tonique pour une boisson rafraîchissante : Bissap à ma façon, d'après la recette rapportée par Marie, fleurs d'hibiscus, menthe du jardin, un tout petit peu de sucre et un trait de citron.

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24 août 2019

Couture sans filet

Ma petite dernière sait toujours exactement ce qu'elle veut ! Pour un prochain mariage, elle désirait que je lui couse une jupe, assez longue, boutonnée devant, couleur rouille. Je lui ai suggéré de regarder mes revues de patrons, mais elle a trouvé son bonheur en magasin, soldée à 12 euros. Sauf que… le 36 était beaucoup trop grand (72 cm de tour de taille, sérieusement ?)

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Elle m'a confié la mission de lui coudre la jupe de ses rêves en me confiant une jupe (courte) qui lui va parfaitement, et elle est partie en camp. Après avoir fouillé tout le magasin, je n'ai trouvé aucun tissu de cette couleur, à part un jersey et une doublure, pourtant, à en croire les vitrines, c'est la couleur à la mode cet automne. Finalement, en additionnant le prix du métrage de tissu, des boutons et de la contrariété de la demoiselle si le tissu ne tombe pas bien, si couleur n'est pas la bonne…, j'ai préféré ne pas prendre de risque et aller acheter la plus grande jupe en rayon (du 42). De retour à la maison, je me suis assurée que j'avais assez de marge pour couper, puis j'ai pris le patron de la jupe-modèle, j'ai décousu la ceinture et les côtés de la jupe à démonter et je me suis lancée.

24 août - 3 
Lucie a retrouvé sa taille de jeune fille ! Je vais lui demander son secret…

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J'ai évidemment conservé le boutonnage devant et les ourlets. J'ai également remonté la ceinture d'origine après l'avoir raccourcie, et me suis ainsi épargné l'étape périlleuse de la boutonnière. Après avoir mesuré et re-mesuré, j'ai repris toutes les coutures pour rétrécir (j'avais coupé un peu grand par précaution) et un peu trop repris, finalement, le tour de taille fait 1 cm de moins que celui de la jupe-test… donc j'espère qu'elle lui ira !

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Pour les ourlets : je les ai décousus sur quelques centimètres de part et d'autre de chaque couture, puis j'ai refait complètement l'ourlet à la fin, en le décousant au fur et à mesure devant le pied de ma machine, je me suis ainsi épargné l'étape "épinglage".

2 novembre 2019

Tour du monde des soupes #23

Un chou frisé de l'Amap, des cuisses de canard grillées restant d'une fête, un temps d'automne : les conditions parfaites pour une garbure ! Version allégée tout de même (pardon aux puristes béarnais)

Pour 6 personnes :

- 200g de haricots blancs secs, trempés pendant une nuit
- 3 carottes, 2 navets 2 beaux poireaux, 2 grosses pommes de terre, 1 oignon piqué de 3 clous de girofle
- 1/2 chou frisé
- thym, laurier, poivre en grains, clous de girofle
- 2 cuisses de canard (rôties ou confites)

Faire cuire les haricots blancs pendant 20 minutes, puis ajouter tout les légumes coupés en dés (sauf l'oignon), le thym, le laurier, couvrir d'eau et laisser mijoter 30 minutes. Ajouter les cuisses de canard, saler puis prolonger la cuisson à feu doux pendant un bon quart d'heure, avant de servir bien chaud.

2 novembre - 1

7 novembre 2019

Escapade automnale

Nous avions reçu, il y a deux ans, une box pour une nuit en chambre d'hôtes. Après quelques difficultés (il s'avère que très peu de prestataires acceptent d'accueillir les voyageurs pour une seule nuit, au vu de la faible part du prix de la box qui leur est destinée, outre le fait que nombre d'entre eux ont arrêté de leur collaboration, mais sont pourtant encore répertoriés sur le site…), nous avons choisi la Picardie pour notre petite escapade. Deux nuits, donc, puisque c'est la règle (non annoncée) du jeu.

Nous avons commencé notre voyage par Amiens, qui nous a vraiment séduits :

La cathédrale, qui a conservé toutes ses sculptures malgré les guerres et la révolution (mais pas ses vitraux originaux)

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Malheureusement, Viollet-le-Duc n'a pas pu s'empêcher de précéder à une "restauration" conséquente des sculptures !

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Les bas-reliefs du chœur fourmillent de détails

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Tiens, la tête de Saint-Jean-Baptiste, rapportée par le chanoine Picquigny Walon de Sarton en 1206 ! Je suis perplexe, surtout que je viens d'apprendre qu'il existe une troisième (et certainement pas dernière) tête à Saint-Jean-l'Angély, rapportée par Pépin Ier.

Nous avons ensuite déambulé dans les charmantes petites ruelles du quartier Saint-Leu

4 novembre - 84 novembre - 9

4 novembre - 74 novembre - 6 

et déclaré forfait pour la visite en barque des hortillonages, vu la température. Et puis mon appareil est tombé en panne de batterie et la nuit est arrivée.

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Nous avons rejoint notre chambre d'hôtes, puis Bapaume et sa chaleureuse pizzeria.

Le lendemain, nous avons gagné Arras, très belle ville également ! Nous avons nettement préféré la Place des Héros (et ses façades du XVIIe entièrement reconstruites à l'identique après 14-18) à la Grande-Place (plus ancienne, mais détruite et reconstruite elle aussi) encombrée par les voitures et les travaux.

5 novembre - 15 novembre - 25 novembre - 3

Après quelques déambulations, nous avons réservé nos visites de l'après-midi et déjeuné de délicieuses andouillettes (la spécialité locale). Nous avons commencé les visites par les boves, d'anciennes carrières de craie, désafectées au Moyen-âge lorsque le centre-ville a failli s'effondrer, utilisées comme magasins (au sens de réserves) par les commerçants du marché, puis comme  souterrains strétégiques pendant la Grande-Guerre et abris anti-bombardements en 39-45.

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Comme nous étions le 31, il y avait en même temps des visites d'enfants déguisés et nous avons croisé quelques squelettes ou sorcières dans les souterrains.

Ensuite, nous sommes montés au beffroi (détruit et reconstruit lui aussi), pour avoir une jolie vue sur la ville et ses environs (pas bien loin, vu le temps couvert). Malgré les prévisions météo, il n'a pas plu, le soleil a même fait quelques apparitions.

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5 novembre - 85 novembre - 9

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Nous nous sommes ensuite perdus au fil des rues, admirant les façades art-déco, découvrant l'Université des compagnons du Tour de France, les riches hôtels particuliers (pour certains, reconstruits eux aussi, toujours par Pierre Paquet qui a eu un boulot monstre, mais a fait un travail remarquable — pas comme Viollet-le-Duc — en étudiant soigneusement les sources iconographiques et les plans anciens).

5 novembre - 1 (1)5 novembre - 2 (1)

En fin d'après-midi, nous avons gagné la Carrière Wellington, mémorial de la bataille d'Arras : entre 1916 et 1917, les sapeurs Néo-Zélandais ont relié entre eux tous les souterrains de la ville (anciennes carrières de craie), puis percé des tunnels au-delà de la ligne de front. Ces souterrains ont ensuite abrité les 24000 soldats britanniques qui sont sortis de terre au matin du 9 avril, à la grande surprise des allemands qui n'avaient rien soupçonné. Nous étions affublés de casques de sécurité, plus pour l'ambiance car nous avions beaucoup plus de risque de nous cogner la tête dans les boves !

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La visite était très émouvante, de nombreux objets sont restés sur place, témoins de la vie de ces jeunes soldats qui attendaient le jour de la bataille, où la plupart ont été tués.

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Nous sommes retournés au centre-ville pour chercher un restaurant (le choix, à Bapaume, est limité), avant de rentrer nous coucher, en prenant garde aux lièvres ou autres lapins qui se jetaient imprudemment sous nos roues (à cause de l'arrachage des betteraves, qui se poursuivait tard dans la nuit ?)

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Le dernier jour est arrivé, nous avons décidé de passer par Péronne (comme dans la chanson du Petit roi). Au passage, nous nous sommes arrêtés au Mémorial aux Terre-Neuviens (pas facile à photographier, vous remarquerez qu'on ne voyait même pas le sommet des éoliennes !)

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Puis aux trois cimetières de Rancourt : Français, Britannique et Allemand

6 novembre - 26 novembre - 36 novembre - 4

Il ne nous restait plus qu'à aller nous réchauffer à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne.

6 novembre - 5

 

Un musée très bien conçu, riche en objets, affiches de toutes sortes, beaucoup d'explications également, des chronologies, un parcours assez varié pour ne pas voir passer les 2 à 3h de visite :

Des équipements de soldats

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Les officiers anglais ne renoncent jamais à leur confort

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Un violon de poilu, fabriqué avec les moyens du bord

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On voit qu'à cette époque, on avait déjà inventé les produits dérivés pour récupérer de l'argent ; mes préférés : la peluche Clémenceau et les boules de Noël Kitchener

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Quelques affiches pour mieux faire passer les privations : 

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Les enfants ne sont pas en reste, avec des jeux ou jouets pour en faire de bons patriotes :

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Alors que dès 1919, le revirement est radical :

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Nous avons bien profité de ce petit séjour, nous avons trouvé un accueil vraiment chaleureux partout (sauf dans le premier restaurant), les gens étaient détendus, personne ne se pressait… notre voiture a changé de couleur, en revanche, maculée de la boue laissée sur les routes par les arracheuses !

 

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attraper le temps qui file…
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