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attraper le temps qui file…
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21 mars 2020

J-8

Voilà  une semaine que nous sommes à la maison et la vie s'est organisée, enfin… se réorganise plutôt, au fil des nouvelles restrictions.

Samedi, nous avons réduit nos sorties au minimum : un tour à la pharmacie, au magasin bio. Nous avons été désappointés de constater que la médiathèque était déjà fermée.

Dimanche, après être allés récupérer mon matériel de travail, nous sommes sortis voter, puis faire un tour en forêt. Il y avait du monde autour des étangs, mais dans l'ensemble, personne ne commettait d'imprudence, les familles restaient à l'écart les unes des autres.

21 mars - 1

21 mars - 221 mars - 3

 

Lundi, Marie a pris la voiture plutôt que le bus pour sa dernière journée dans l'entreprise, son ordinateur personnel a été équipé du nécessaire pour télétrévailler, elle a récupéré ses dossiers et reçu les consignes de ses responsables. À son retour, nous sommes sortis faire quelques achats alimentaires, j'ai bien regretté de ne pas avoir fait demi-tour à l'entrée du magasin en voyant les gens, pris de folie après l'annonce d'une nouvelle allocution présidentielle à 20h, se jeter sur les rayons presque vides avec frénésie et entasser tout ce qui pouvait se manger. Enfin tout… seulement des conserves, de l'eau, des pâtes (encore !), des mouchoirs jetables. Comme nous avions besoin de produits frais, nous avons pu remplir notre panier sans problème (à part la farine, le sucre, le lait). Je me suis indignée de trouver des melons et des haricots verts en provenance du bout du monde, et qui allaient être jetés, en plus, faute de trouver preneurs.

Mardi, chacun est installé dans son bureau, que l'on a tenté de rendre aussi agréable que possible :

Ici, des tests informatiques sont programmés, des milllons de données transitent et encombrent les serveurs, des réunions se succèdent, en anglais pour la plupart et le manque de personnel dans les équipes est critique.

21 mars - 8

Là, un livre avance bien, des allers-retours se font entre l'autrice et l'équipe d'éditions (sauf que je suis l'équipe à moi toute seule : maquettiste, sécrétaire de rédaction, correctrice, graveur de musique, infographiste…), un autre livre démarre et je jongle entre les outils de messagerie instantanée et les conversations pour garder le contact avec mes collègues. La pause café de 10 heures est maintenue, où l'on parle de tout sauf de travail.

21 mars - 16

Au lycée, ça s'organise tout doucement, certains professeurs ne sont pas à l'aise avec les outils numériques et nous avons fini par comprendre que le travail et les cours provenaient de différents canaux : ENT, pronote élève, pronote parents.

21 mars - 10

Le bureau d'études de l'entreprise de paysage n'est pas encore au chômage : pour l'instant, une partie des chantiers perdurent et il y a de toutes façons beaucoup de travail en amont qui garantit à Marie 3 semaines de boulot au moins (c'est le moment aussi de rattraper les retards et de cesser de faire des heures supplémentaires).

21 mars - 621 mars - 5

Paul, en chômage partiel, se contente de faire la cuisine pour tous le midi : il a laissé tout ses dossiers en cours chez A. (il a lui aussi du retard à rattraper). La nouvelle du confinement ne le réjouit pas du tout. Les autres membres de la famille prendront le relais à tour de rôle (sauf moi : je cuisine déjà tous les soirs)

21 mars - 9

Les jolies assiettes des filles : 

21 mars - 421 mars - 14

En fin d'après-midi nous sortons faire le tour des étangs au soleil, nous ne croisons pas grand-monde, le chemin est assez large pour laisser plus d'un mètre de distance entre les familles.

21 mars - 721 mars - 12

Le soir, petite réunion WhatsApp avec notre DT et l'aumônier : le scoutisme doit perdurer, il faut juste trouver de nouvelles façons de fonctionner, sans trop retenir les enfants devant les écrans. Nous optons pour l'opération « Ensemble, illuminons la France de la lumière de l’Espérance » qui propose de placer une bougie à sa fenêtre pour la St Joseph (jeudi) et l'Annonciation (le 25). Nous trouvons une prière adaptée aux circonstances et qui parlera à tous les âges.

Mercredi, j'ai donc 291 mails à envoyer… cela m'occupe un bon moment, je ne peux pas envoyer à plus de 10 personnes à la fois et je dois laisser un petit délai entre chaque envoi, sous peine d'être bloquée ! Comme je ne travaille pas, je m'enferme dans la lingerie pour poivoir coudre et écouter mes podcasts sans gêner personne. Il fait toujours aussi beau, nous pouvons garder les fenêtres ouvertes tout l'après-midi et c'est un bonheur d'aller en lisière de forêt admirer les premiers arbres fleuris ou voir les cygnes en pleine parade nuptiale.

21 mars - 1121 mars - 13

Paul a décidé de retourner chez A. Je n'étais pas ravie de le voir prendre les transports en commun, mais maintenant c'est impossible. En voiture ? Il ne saurait pas où stationner. Il décide d'y aller en vélo, c'est le plus raisonnable : aucun contact avec personne, il peut passer la forêt. Mais c'est risqué car l'autorisation qu'il faut remplir pour se déplacer ne prévoir évidemment pas ce cas de figure, même s'il ne met personne en danger avec son déplacement, pas comme les milliers de parisiens qui se sont rués dans les bars samedi soir, ou dans les gares lundi et mardi. Il part jeudi, en début d'après-midi et je guette son coup de fil. Ouf, il est bien arrivé, il n'a vu qu'un seul barrage et il s'agissait de contrôler les automobilistes (et de toutes façons, il était à 400 m de la maison). J'ai eu l'impression qu'il passait la ligne de démarcation… pour retourner en zone occupée : à deux dans un petit appartement, c'est beaucoup moins confortable qu'à la maison. Surtout qu'il n'y a aucune date prévue pour son retour.

Je profite du soleil pour déplacer les primevères qui ont poussé sur la pelouse, avant que Marie passe la tondeuse, puis je vais acheter mon panier de légumes, le maraîcher s'est installé sur le parvis devant la gare. Il n'y a qu'un seul client et la place est déserte, quel calme !

Le matin, je commence par un coup de ménage, je n'allume pas l'ordinateur avant mon heure habituelle de travail. Certains de mes collègues font de très longues journées, il faut se fixer un rythme, conserver ses horaires, garder de vrais temps de pause, se lever régulièrement de sa chaise. La première mauvaise nouvelle arrive vers 9h30 : le préfet a décrété que les forêts, plaines et étangs seraient des lieux interdits !  

Dimanche dernier, j'écrivais « En principe, personne ne nous interdira d'aller marcher en forêt, nous n'avons que deux rues de notre hameau à emprunter pour cela », oui mais voilà, il reste encore beaucoup d'inconscients qui manquent de civisme au point de braver les interdictions : des familles qui envoient jouer leurs enfants dehors sans les surveiller, des ados qui ne peuvent supporter de ne pas voir leurs copains, fumer en groupe ou jouer au foot, sans parler des provocations délibérées (certains qui sont allés se pavaner devant un commissariat). Je suis en colère, j'ai l'impression que nous sommes injustement punis à cause de quelques-uns, comme autrefois, à l'école, toute la classe subissait les conséquences des bêtises de 3 ou 3 élèves. 

21 mars - 15 
Allez, on va manger le dessert sur la placette, pour se réconforter.

Un peu plus tard, j'apprends que plusieurs collègues ont été testés positifs au virus. La nouvelle m'affecte peu : ils vont bien, et ça doit bien faire 15 jours que je n'ai embrassé ou serré la main de personne, que nous avons tous gardé nos distances. Au pire, j'ai touché des poignées de porte, mais je me lavais systématiquement les mains après chaque déplacement. Je suis plus inquiète, paradoxalement, de sentir s'installer des douleurs à l'épaule, dans le haut du bras et des brûlures au coude, malgré tous mes efforts, je n'ai pas une position idéale pour travailler et les tendinites menacent. Je choisis donc de travailler un peu plus sur papier, ça soulagera mes yeux aussi.

45 minutes de jardinage, je me fais sauvagement agresser par les orties (qui me piquent au travers des gants et du jean !), mais j'ai arraché tous les chardons et pissenlits du parterre, je suis contente de moi. Nous voilà en week-end, il va falloir s'occuper. Nous commençons par chanter avec les filles, à 4 vois, avant de suivre notre retraite de carême du vendredi. Le thème colle parfaitement à l'actualité : apprendre à relativiser les petites contrariétés, se dire que ce n'est pas grave que ce sont juste des expériences supplémentaires et ne pas les laisser affecter notre humeur pour la journée. On est en plein dedans ! Et on relativise beaucoup, depuis quelques jours.

Nous voici en week-end, qu'allons-nous faire ?

 

 

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22 mars 2020

Défi de Virginie : 12/52 - fumée

Le thème du jour a été choisi par Mirovinben et m'a donné du fil à retordre : comment photographier la fumée ? Le sujet lui-même a été facile à trouver, en soufflant la bougie posée sur la fenêtre, jeudi soir, j'ai vu qu'elle fumait joliment. Et c'est une odeur que j'apprécie particulièrement, qui me rappelle de bons moment : les bougies de l'Avent, les anniversaires, la veillée pascale…

Mais pour la photo, j'ai eu du mal, avant de trouver ce qui fonctionnait : avec flash, sur un fond foncé non-réfléchissant (donc pas devant la fenêtre ou la cheminée). Avec une bougie allumée pendant au moins deux minutes, sinon ça ne fume pas. J'ai utilisé pas mal d'allumettes avant d'avoir une photo assez nette. Et ça m'a pris du temps, ça tombe bien, du temps, j'en ai en ce moment !

22 mars - 1

 

30 mars 2020

J-17

Une semaine de plus, le temps passe vite, contre toute attente ! Nous sommes bien occupés, entre notre travail dans la journée et les diverses sollicitations le soir, les appels téléphoniques… et la consultation plusieurs fois par jour, des sites d'information pour essayer d'y trouver une lueur d'espoir. Nous nous relayons en cuisine et profitons bien de ces repas tous les quatre.

Nos voitures n'ont pas bougé depuis le 15 mars, nous allons faire les courses deux fois par semaine à pied, histoire de garder une activité physique autre que le tour du quartier, et c'est là que nous percevons le plus l'irréalité de notre quotidien : beaucoup de produits ont disparu des rayons, on se surprend à se réjouir d'avoir trouvé un pot de crème fraîche égaré sur les étagères – vides – des yaourts), la farine et le sucre sont des denrées rares, ainsi que la sauce tomate et le gruyère râpé (il faut bien que les gens accomodent leurs 63 paquets de pâtes), les mouchoirs jetables ne sont plus qu'un lointain souvenir (nous étions revenus au tissu, de toutes façons, mais si l'un de nous s'enrhume ?) Devant la biocoop, la pharmacie, il faut attendre, une personne tous les deux mètres, qu'un client sorte pour entrer. Nous croisons de plus en plus de personnes masquées. Pour ma part, je refuse de tomber dans la psychose : nous ne côtoyons pas de malades éternuant ou toussant, un mètre de distance et un bon lavage des mains en rentrant, ça suffit. 

30 mars - 3

Nous essayons de nouvelles recettes        
                    30 mars - 1

Le laurier-tin n'a jamais eu autant de fleurs et ça bourdonne ! 

30 mars - 2

Le cerisier nous promet une aussi belle récolte que l'an dernier         et le jeune mirabellier fait des efforts lui aussi

30 mars - 7             30 mars - 6

 

Mercredi, j'ai décidé de profiter de ces semaines pour faire de la musique tous ensemble. Nos voisines (mère et fille) jouent du cor, j'ai donc fait une petite recherche et trouvé le Sextuor op. 81b de Beethoven, parfait pour les filles qui vont (peut-être) passer le bac musique, ça leur fera une œuvre complémentaire à la 5e symphonie. J'ai consacré l'après-midi à saisir la partition, la transposer (elle est écrite pour des cors en mib), préparer des parties séparées, extraire des fichiers audio pour répéter (lentement, puis à la bonne vitesse) et expédié le tout à ma voisine. Elle m'a d'abord dit que son prof de cor leur avait envoyé plein de travail, puis lui en a parlé « mais c'est très difficile, même moi je ne saurai pas le jouer, ça monte trop haut », puis lui a envoyé ma version « ah, oui, comme ça c'est jouable, très bien, on va le travailler alors » (certains professeurs ont proposé des cours par skype ou whattsapp). L'idée est de répéter chacun dans son coin (notre quatuor et leur duo) puis, quand il fera moins froid, ensemble de part et d'autre du mur du jardin, et lorsque nous serons à peu près au point, sur la placette, que tous les voisins en profitent.

Mercredi soir et vendredi, nous avons participé à l'Assemblée territoriale des scouts en ligne. La plate-forme, bien conçue, permet à un animateur de présenter les résolutions en vidéo, un membre du National est aussi là en audio et peut activer les micros des participants, il y a un grand tableau au milieu avec des boutons pour voter et un chat sur le côté (très animé par la quarantaine de participants, moitié sérieux, moitié délires, comme d'habitude, l'avantage est que l'on profite de tous les aparté sans que cela ne gêne la réunion. En même temps, j'échangeais avec Paul (qui participait) sur mon téléphone. Nous avons bien travaillé et bien ri aussi, sans pour cela finir trop tard. À la fin nous avons essayé de chanter le prière soute tous ensemble et c'était un désastre (il fallait couper soit son micro, soit son haut-parleur), nous sous sommes donc tous trouvés à chanter seul devant son écran sans entendre les autres, surréaliste !

Samedi, nous avons emprunté à un autre voisin son scarificateur, pour essayer de sauver notre pelouse envahie de mousse. Un passage de tondeuse, deux passages de scarificateur entrecoupés de ratissages, puis re-tondeuse pour ramasser les débris de mousse. Enfin, nous avons semé ce qui nous restait de graines, reste à attendre la pluie…

30 mars - 430 mars - 5

Et pendant ce temps, Guillaume ponçait…

30 mars - 9

 

Le lilas, c'est pour bientôt

30 mars - 8

Dimanche, c'était la journée anglaise : breakfast (avec des scones ratés, il faut dire que la recette me semblait suspecte : une pâte brisée que l'on étale en couche épaisse pour seulement 10 min de cuisson ?)

30 mars - 10

Puis je suis sortie à la recherche du Graal : des patates douces ! Et j'en ai trouvé, comme je l'espérais, au petit primeur où l'ambiance était étrange, les clients cherchant à s'éviter dans une toute petite boutique, la prière musulmane en fond sonore et la gentillesse et la bonne humeur habituelles du patron.

Nous avons passé l'après-midi à essayer de résoudre une enquête de Sherlock Holmes (mais il nous manque un témoignage capital, qui pourrions-nous encore interroger ?), avec une pause thé-gâteau chocotat-bananes

… avant de terminer la journée par un apéritif-buffet bien garni. Une journée pas diététique du tout, mais il fait froid et la bise souffle fort, dehors.

30 mars - 11

Avec un peu de retard (les réseaux sociaux et moi…) j'ai découvert ce projet de musique baroque en confinement et les défis que se lancent les musiciens :

Jouer tout seul à 6 voix

Jouer à la fois de l'orgue et du clavecin

Ou le talent et la grâce chez cette jeune harpiste qui, dans mon souvenir, est une toute petite fille qui court en bottes dans le jardin (eh oui, Aurore n'avait que six mois !)

Et c'est reparti pour une semaine de travail, intense pour moi car je vais essayer de boucler le maximum d'articles avant mes congés.

 

 

1 avril 2020

Bonheurs de mars

Oui, ce mois a été plein de bonheurs ! Trois fois plus que les autres, d'ailleurs, puisque j'ai continué, jour après jour, à prendre mes notes pour le parcours Gratitude. J'avais hésité à m'inscrire mais ce thème me parlait plus que ceux proposés les autres années et les exercices sont exactement ce qu'il nous faut en cette période particulière : se réjouir de petits bonheurs, relativiser les contrariétés en se disant que ce n'est pas grave, ne pas s'adresser de paroles négatives, faire face aux épreuves. 
J'ai beau me dire que tout va bien pour nous, je dois avoir beaucoup d'inquiétude en arrière-plan car mes insomnies de fin d'hiver (dues en partie aux bouffées de chaleur qui ont redoublé, après une accalmie au printemps) ont pris des proportions énormes : je me réveille parfois  dès minuit et je peux rester éveillée plus d'une heure, cela plusieurs fois par nuit. Le manque de plein-air doit jouer, les douleurs aux bras et épaules aussi (je ne suis pas très bien installée pour travailler, malgré tous mes efforts, ma table est un peu haute et trop petite, la souris glisse mal).
Pourtant, j'ai conscience qu'un jour, je regretterai cette période, ces journées passées près de nos filles sans conflit, ni ennui, cette impression que, dans la maison, tout est facile et que tout (ou presque) peut être remis au lendemain sans conséquence fâcheuse.

1 avril - 1

1/ Embarquer notre aumônier territorial pour aller célébrer une messe en plein air, alors qu'il pleut et qu'il fait terriblement froid (nous terminons sous la neige). Profiter de ces 2x 45 min de trajet pour mieux faire connaissance. 2/ La panne d'éclairage public nous permet d'admirer un magnifique ciel étoilé. 3/ J'apprends avec soulagement que l'Aiguille en fête est décalé en juin. 4/ Portes-ouvertes à Nanterre avec Aurore (pas très instructives), après des heures de marche et de cohue, nous apprécions de prendre un café au calme. 5/ Un échange de mails avec mon éditeur, où je sens qu'il me fait enfin pleinement confiance (ça prend du temps quand on ne se rencontre pas "en direct"). 6/ La soirée de retraite où nous retrouvons notre petit groupe de partage. 7/ Nous décidons d'aller à pied à l'église, du temps que l'on prend rarement pour parler. 8/ Le délicieux cake de Guillaume, ça faisait si longtemps. 9/ La joie d'Aurore, qui obtient les félicitations alors qu'elle n'y croyait pas. 10/ L'arrivée d'une nouvelle collègue (qui ne nous était pas inconnue), son sourire radieux tout au long de la journée. 11/ Un tour au marché aux tissus avec Marie et la pluie qui s'est arrêtée, enfin. 12/ Une journée mouvementée sur le plan immobilier qui s'achève sur l'acceptation de notre offre… avant que la vie ne s'arrête subitement et que nous basculions dans l'inconnu. 13/ La réunion générale au boulot, qui remet un peu de normalité et d'optimisme dans les esprits. 14/ Nos soirées subitement libres et la famille qui se prépare à faire front. 15/ L'installation de nos espaces de travail et une grande balade au soleil. 16/ Première journée de co-working, dans la bonne humeur, avec Paul au soutien logistique. 17/ Un tour des étangs, si calmes et une petite réunion téléphonique de notre équipe spi au territoire. 18/ Le printemps qui s'est installé, nous pouvons travailler les fenêtres ouvertes. 19/ Le coup de fil de Paul, arrivé sans encombre à Asnières. 20/ Un temps de louange chantée à 4 voix, avec les filles et la guitare d'Aurore. 21/ Un délicieux gâteau aux pommes irlandais et la satisfaction d'avoir enfin installé l'hôtel à insectes. 22/ Les premières fleurs du mirabellier,une belle promesse. 23/ Un coup de fil à Rennes, où toute la famille s'est réunie. 24/ Le repas indien préparé par les filles qui embaumait quand nous sommes descendus. 25/ Première partie de l'Assemblée territoriale en ligne, sérieux et drôle à la fois. 26/ Téléphone avec Cherbourg, tout le monde va bien. 27/ Une journée de travail particulièrement efficace. 28/ Une partie de badminton devant la maison (interrompue pour cause de vent qui se lève) 29/ Profiter de ce temps "sans contraintes" pour organiser une journée anglaise et sortir un jeu de société très chronophage (5 à 7h pour une partie !) 30/ Des amis passent nous déposer un DVD dans le jardin (puisque la médiathèque est fermée, partageons nos films et nos livres !)

5 avril 2020

Défi de Virginie : 14/52 - profondeur de champ

Ce dimanche, c'est à une leçon de photo que nous convie Virginie. Et si, pour certains participants à ce défi, cette notion n'a plus aucun secret, pour moi qui suis totalement ignorante de la technique photo, j'ai appris quelque chose ! 

J'ai donc osé sortir du mode "automatique" de mon appareil (celui dont la notice est incompréhensible), j'ai choisi le mode "priorité à l'ouverture" et j'ai fait des essais. Enfin, plus exactement, ça s'est passé comme ça :

Je suis sortie, dûment munie de mon attestation, essayer de courir dans le quartier. À 800 m de la maison, j'ai trouvé plein de sujets à photographier, mais je n'avais évidemment pas pris mon appareil. Je suis rentrée, je l'ai récupéré avec l'idée de ressortir mais… la batterie était à plat. Je l'ai donc chargé pendant 2 heures, puis je me suis contentée du jardin.

J'ai mitraillé un peu au hasard, en maudissant la petite brise qui faisait bouger la branche, et retenu deux clichés :

Je lis ce que me dit mon appareil 

1/100 F10 iso 125

5 avril - 2

1/500 F5 iso 125 : je la trouve plus intéressante, le bouquet de fleurs est mieux mis en valeur

5 avril - 1

Une chose est sûre : nous ne manquerons pas de cerises, cette année encore ! Et les abeilles sont en pleine activité, heureuses qu'elles sont d'être libres de leurs déplacements (une abeille récolte dans un rayon de 3 km autour de sa ruche)

 

 

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9 avril 2020

J-24

Une nouvelle semaine passée, on s'habitue… ou pas. Je rêve que je suis sortie sans mon attestation (ça va forcément arriver un jour) et que je suis contrôlée, que nous sommes contrôlés à domicile par la police, Marie a même rêvé qu'elle gagnait un ticket pour sortir sans limites pendant 24h… mais que la date était périmée !

8 avril - 5

Lundi, histoire de bien commencer la semaine, j'ai renversé de l'eau sur mon clavier. Quelques heures de séchage près du radiateur n'ont donné aucun résultat, il m'a fallu sacrifier quelques centaines de grammes de précieux riz (denrée introuvable ces jours-ci) pour le placer en soins intensifs. Le clavier de notre ordinateur familial est identique, heureusement, je peux continuer à télétravailler.

8 avril - 1 (1) 
le riz a été cuisiné, ensuite, il ne faut pas gâcher

Mardi, nous frôlons de près la catastrophe : Aurore, de service de cuisine, était en train de râper du fromage et n'a pas vu, derrière elle, le couvercle en plastique posé trop près du brûleur, qui a fondu, puis s'est enflammé. Elle s'est retournée à temps pour éviter l'incendie, trop tard pour le plan de travail qui a de profondes cicatrices.

8 avril - 4 
Après opération de chirurgie esthétique : ponçage et vernis

Mercredi, Marie s'étonne de me trouver encore en pyjama à midi : je finalisais les propositions spirituelles du territoire jusqu'à Pâques et j'envoyais les mails. J'espère que j'aurai un retour !

(en attendant, l'envoi de plusieurs mails avec pièce jointe à près de 300 adresses nous a valu un blocage de notre messagerie. Il faut que je crée une adresse spécifique et que j'apprenne à créer des groupes)

Jeudi, mon clavier sort du coma et peut reprendre le travail, ouf ! Et celui de la maison, dont une touche ne fonctionnait plus depuis des mois, a bien profité de sa petite gymnastique d'une ordinateur à l'autre : il est comme neuf ! Je tente un ravitaillement à l'hypermarché, il manque dans les rayons un bon quart de ma liste. J'envoie des SMS aux filles, parties à l'autre bout de la ville : « Vous voyez des pois-chiches ? Et de la farine ? Des tomates en boître ? Du fromage blanc ? ». Nous ne mourrons pas de faim, mais il va falloir revoir les menus. Heureusement qu'un producteur livre les œufs tout fais pondus dans notre quartier tous les 15 jours et que nous avons les légumes de l'Amap.

8 avril - 1 (2) 
ceci n'est qu'un demi-panier ! 

Vendredi, c'est opération #eurobalcon: interpréter, à 19 heures, l'ouverture du Te Deum de Charpentier (interprétation, à mon avis, un tout petit peu prématurée quand on sait que l'œuvre en question a été composée pour fêter la guérision de Louis XIV après une opération risquée). La partition est à 5 parties, nous sommes 4. Je préviens mes voisins par mail, au choix d'ouvrir leurs fenêtres ou de préparer leurs boules Quiès, selon leur tolérance aux notes aproximatives. À l'heure dite, ils sont tous là, sur la placette, bien éloignés les uns des autres, leurs téléphones en main, prêts à filmer ! Nos deux voisines cornistes ont répété également et nous font écouter leur enregistrement. La semaine prochaine, on essayer de jouer tous ensemble. Des nouvelles sont échangées, des œufs contre du lait également.

8 avril - 7

Samedi, la lassitude se fait sentir… il faut réagir ! Je sors le cahier de recettes de Mamie pour un traitement de choc : son fameux gâteau marbré. Les souvenirs qui me viennent, en battant le beurre et le sucre, me font du bien. Aurore suit son dernier cours de philo, à midi elle est en vacances (et a son bac !). La table et les chaises de jardin sont sorties, premier déjeuner dehors de l'année sous le cerisier débordant de fleurs.

8 avril - 2

Dimanche, c'est vraiment le printemps. En cherchant au fond de nos réserves un paquet de thé à l'orange, je retrouve un sachet de farine de notre boulanger-meunier, nous n'aurons pas à nous rationner. En fin d'après-midi, une amie nous apprend un décès, le premier dans notre entourage, il avait à peu près notre âge, trois enfants… tout à coup, ce virus n'est plus une menace invisible. J'ai une demande de masques en tissu, pour les distributions de l'Amap. Je lis attentivement les derniers conseils, télécharge les normes Afnor. Marie avait conservé le masque donné lors d'une de ses visitées dminicales à la clinique, au temps, pas si lointain, où l'on s'inquétait juste pour la grippe hivernale… il me servira de patron. Le problème, ce sont les élastiques : ceux du modèle sont très doux et souples, je trouve très inconfortable l'option "derrière les oreilles", surtout pour un long usage, mais l'option "derrière la tête" consomme beaucoup plus d'élastique et les liens à nouer sont peu pratiques, je cherche un compromis.

8 avril - 6 

Lorsqu'il n'y a pas de vent, nous avons la chance de pouvoir faire un peu d'activité physique devant la maison
(je ne parlerai pas de sport, à ce niveau)

8 avril - 3

10 avril 2020

Anniversaire confiné - #1

C'est Aurore qui ouvre le bal, heureusement que nous n'avons pas attendu ses 18 ans pour faire une grande fête !

9 avril - 1

Il a fallu un peu d'ingéniosité pour illuminer sa journée. Marie a eu l'idée d'un petit cadeau tout simple acheté au supermarché (oublions nos résolutions zéro-déchet, pour une fois) : des masques pour le visage, les mains et les pieds.

Elle m'avait demandé de lui coudre un haut, nous avions trouvé les tissus nécessaires dans les chutes, mais le temps de faire un patron, deux toiles et de soigner un peu les fititions, je n'ai terminé qu'en tout fin d'après-midi (les masques sont passés en priorité, puisque je devais les livrer le matin)

Et pour l'apéritif, nous avons "invité" Paul et Alice

9 avril - 2

Paul et Marie ont été bien inspirés d'acheter leur cadeau fin février (la vendeuse de la bijouterie leur avait dit qu'elle en avait très peu  d'exemplaires et que ça partait vite.

9 avril - 3

Nous avons trinqué par skype, en nous réjouissant que cette crise ne soit pas survenue cinq ans plus tôt, quand la connection internet était souvent défaillante et que tout ceci fonctionnait de façon bien aléatoire.

9 avril - 49 avril - 5

 

Mon fraisier, cette année, a été le plus réussi de tous (une génoise fine et de la ricotta dans la crème fouettée), mais les talents de Paul nous ont manqué pour la déco (et aussi, de la pâte d'amandes, parce que faite maison, elle est certainement meilleure mais beaucoup moins facile à travailler)

9 avril - 6

Et j'avais tout de même réussi à lui commander un livre (le choix de cadeaux est très limité…)

11 avril 2020

10 du 10 : joies

Nous voici déjà au 10 ! Avec un nouveau thème proposé par J'habite à Waterford :

« Et nous revenons avec la situation actuelle, à la source même du 10/10, qui était de photographier des moments de bonheur dans un quotidien difficile. Cette année plus que jamais nous devons nous efforcer de trouver du beau dans notre quotidien qui est devenu si étrange. » 

Et oui, nos journées sont pleines de joie :

Il fait beau et chaud, je peux mettre mes sandales et ma nouvelle robe sans risquer un rhume.

10 avril - 4

Après un mois sans avoir démarré une voiture, Marie et moi partons pour une grande aventure : aller chercher une lettre recommandée au centre de tri, à 4 km ! Elle m'a demandé de l'accompagner car elle n'était pas sûre de savoir toujours conduire ; si, elle sait !

10 avril - 5

Nous pouvons passer des heures à lire dans le jardin, quelle chance !

10 avril - 2

À une période où, habituellement, nous ne faisons que courir, dans un printemps pluvieux, cette année, nous profitons à fond de notre jardin fleuri.

10 avril - 3

Les jacinthes sont fleuries, pendant une dizaine de jours les sous-bois deviennent bleus. Il est interdit de s'y promener, mais cette année, les jacinthes ont envahi aussi le bord du chemin.

10 avril - 8

Après une première version, j'ai trouvé un modèle de masque plus rapide à coudre et je vais pouvoir en faire plusieurs pour chacun, assortis à nos tenues (à l'hypermarché une dame portait une veste, un bandeau et un masque en wax — ou comment montrer que l'on coud soi-même ses vêtements). Et j'avais gardé des alèzes jetables fournies lors d'une de nos locations : les élastiques cousus aux angles sont très souples et l'intissé peut servir de filtre.

10 avril - 10 

Le pilea de ma collègue, dont j'ai la responsabilité, semble se plaire à la maison puisqu'il fait une nouvelle petite feuille tous les deux jours.

10 avril - 6

Nous pouvons manger dehors midi et soir

10 avril - 7 

Notre petit rendez-vous du vendredi soir a du succès et nos voisins constituent un public indulgent et enthousiaste ! Le bonheur d'hier a été, pendant que nous sortions nos pupitres, le retour de l'hôpital de notre voisine anesthésiste, plus détendue que les jours précédents : des lits se libèrent, son équipe respire un peu.

10 avril - 1 (1)

Notre Semaine Sainte vécue en famille, moins animée que d'habitude, mais tellement moins épuisante aussi.

10 avril - 9

 

 

12 avril 2020

Défi de Virginie : 15/52 - l'odorat

Après la vue, Virginie nous propose d'illustrer l'odorat ce dimanche. Voilà un sens qui devient essentiel : chaque matin, je m'assure qu'il est toujours là, puisque l'un des premiers symptômes du virus est, paraît-il, la perte de l'odorat et du goût. 

Ce matin, je n'ai pas eu à vérifier, en effet, le cuisinier a, comme d'habitude, programmé le four hier pour le traditionnel gigot de sept heures. Mais, cette année, nous ne prenons pas la route pour la Normandie avec notre gigot, pour le manger en famille. Il a donc cuisiné une épaule de cinq heures, mais s'est trompé dans sa programmation, de sorte que la cuisson s'est faite de une à six heures… porte de la cuisine ouverte. Je me suis donc réveillée à de nombreuses reprises avec la bonne odeur du gigot qui se répandait dans toute la maison !

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Autre odeur fort agréable, lors de notre promenade matinale (avec attestation) : les pins, qui peuvent nous donner pendant quelques minutes l'illusion d'être en vacances au bord de la mer.

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16 avril 2020

Anniversaire confiné -#2

L'an dernier, l'anniversaire avait été un peu perturbé par l'actualité… espérons qu'il n'y aura pas de saison 3 !

Malgré le confinement, nous avons pu fêter dignement cet anniversaire. Le matin, j'ai trouvé les derniers ingrédients nécessaires au menu qu'elle souhaitait : un bò-bún (faire les courses devient un parcours du combattant : d'un côté, les pénuries commencent à reculer, à part des œufs, de la farine et des ingrédients asiatiques, les rayons se remplissent de nouveau, mais il faut maintenant attendre longtemps pour entrer dans le magasin, attendre longtemps avant de passer en caisse… presque deux heures, si l'on compte le trajet, il ne s'agit pas d'oublier quelque chose !)

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Et un gâteau chocolaté, inspiré de cette recette : une couche de moelleux au chocolat dessous, une fine génoise autour, une couche de praliné croustillant, puis une mousse dans laquelle j'ai ajouté un peu de caramel (c'était très sucré, au final). Pour la déco, Paul nous manque…

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Pour les cadeaux, deux livres arrivés juste à temps (une flore et un ouvrage sur les insectes) et deux DVD de Miyazaki que Paul (présent par skype) avait pris soin de commander en avance, elle aura bientôt la collection complète. J'avais bien d'autres idées, comme une autorisation de sortie illimitée ou une cape d'invisibilité, mais je n'ai pas su les trouver, alors je me suis contentée de lui coudre une robe !

 

 

19 avril 2020

Défi de Virginie : 16/52 - printemps

Je renonce : pendant des années, j'ai retiré les pavés pour déplacer les eschscholtzia et les remettre dans le parterre (avec assez peu de réussite car cette fleur n'aime pas être transplantée). J'en ai semé deux années de suite, de couleurs variées. Mais il n'y a rien à faire : seuls les oranges, issus d'un mélange de graines semées en 2011, ressortent d'année en année et ces fleurs, visiblement, aiment être confinées dans un tout petit espace, puisqu'elles s'installent de préférence dans l'interstice entre deux pavés ou au pied du mur. Et c'est très beau ainsi, je les laisse donc tranquilles à présent.

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1 mai 2020

bonheurs d'avril

Au début du mois, j'avais encore un certain élan : Pâques et les anniversaires en perspective, des coutures à faire, les menus à établir. Mais une fois les vacances terminées, j'ai perdu beaucoup d'énergie. Je ne comprends pas comment je peux être aussi fatiguée en ayant si peu d'activités, je sors moins (à quoi bon tourner toujours dans les mêmes rues ?), je peine à démarrer de nouveaux projets. Côté professionnel aussi, je suis dans des travaux pénibles de corrections de détail qui n'avancent pas, c'est un moment à passer, ensuite reviendront d'autres tâches plus agréables. Nous savons que nous resterons confinés encore plusieurs semaines, mais l'incertitude de la durée et de ce qui sera permis, ou pas, est pesante. Et puis, après avoir tant attendu la pluie, le recul du printemps n'aide pas, même si le jardin en avait grand besoin. Avril a été presque estival, mai débute par les giboulées de mars. Heureusement que dans notre rue, l'entraide et la bonne humeur sont de mise, quelle chance nous avons eue de venir habiter ici !

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1/ Les filles jardinent dans la bonne humeur : Marie désherbe la rhubarbe, Aurore retourne le mini-potager. 2/ Mon clavier d'ordinateur s'est remis de sa douche forcée (je tremble que cet ordinateur me lâche). 3/ Aurore a officiellement son bac (frustrée de ne pas passer les épreuves mais tout de même soulagée d'échapper à la philo — coeff. 7 — dont le résultat est toujours hasardeux) 4/ En fouillant un placard, je retrouve un sachet de thé et un paquet de farine ! 5/ J'ai juste ce qu'il faut de crêpe pour doubler la robe de Marie. 6/ Sur le site dune petite librairie, je déniche un cadeau d'anniversaire pour Marie et celui d'Aurore nous est livré. 7/ Pas de vent, nous jouons au badminton dans la rue devant la maison. 8/ Un déjeuner par skype avec Rennes, sur la terrasse. 9/ Une belle journée d'anniversaire pour Aurore, aves des petites attentions semées au fil des heures. 10/ Une heure de lecture dans le jardin, l'été est presque là. 11/ Le garage enfin rangé (je sais que ça ne dure pas longtemps, mais c'est toujours satisfaisant) 12/ Un bon repas de Pâques et un jeu de société qui nous tient tout l'après-midi. 13/ Encore un mois à tenir *, je suis presque soulagée tant je m'attendais à de plus mauvaises nouvelles. 14/ Des courses où nous trouvons presque tout ce qu'il y a sur notre liste. 15/ Aurore, levée de bonne heure, pour préparer une petit déjeuner de fête pour sa sœur. 16/ Les livres que je devais donner au collège vont faire un heureux. 17/ Notre concert du vendredi, qui met une joyeuse ambiance dans notre rue. 18/ Ce confinement nous aura au moins permis de rattraper notre retard cinématographique (vive la VOD). 19/ Un bel anniversaire dont je profite bien. 20/ Les echsolzias qui explosent devant la maison. 21/ Dobby est de retour ! 22/ Une longue conversation téléphonique avec ma meilleure amie. 23/ L'enthousiasme des filles, pendant la répétition, ravies de jouer enfin de la "vraie" musique (Mozart) 24/ Je commence un nouveau tricot. 25/ La taille, avec l'aide de Marie, du laurier-tin et la luminosité retrouvée dans la salle à manger. 26/ Aurore se met à la couture et on ne l'arrête plus ! 27/ Paul a enfin des nouvelles de la crèche : il reprend le 11 (mais aucune de ses collègues de section ne peut revenir, encore) 28/ Enfin, il pleut vraiment ! J'appelle une collègue, puis un vieil ami. 29/ C'est le grand jour : nous avons une raison de sortir plus d'une heure ! 30/ Quelle époque : je travaille avec en fond sonore le cours d'anglais d'Aurore sur zoom et la réunion de Guillaume. 

 

* Enfin, on y croyait à ce moment-là.

7 mai 2020

J-55

Plus que trois jours avant… la suite du confinement (nous sommes en zone rouge). Ah, si : on pourra sortir sans remplir d'attestation, sans regarder l'heure, sans se limiter à 1 km, quel soulagement ! Cette attestation, je fais des cauchemars à l'idée de l'oublier, alors que je n'ai jamais été contrôlée.

Et puis surtout, Paul va revenir ! Bon, comme il retourne à la crèche, il va devenir notre risque n°1 d'être contaminés, puisque nous restons tous, jusqu'à nouvel ordre, en télétravail. Le lycée ne rouvrira pas avant l'été, ce qui chagrine Aurore. Et Marie n'a pas de nouvelles de son employeur alors que nous sommes en week-end (mais bon, ils lui ont envoyé son contrat de travail et l'adresse des nouveaux locaux un dimanche soir, la veille de son embauche).

Le week-end dernier a été mouvementé, nous avons fait notre mini-concert avec dix pinces à linge pour tenir la partition sur le pupitre, lui-même lesté d'un pavé pour ne pas être renversé par le vent. Le public a trouvé que c'était un peu court et certains ont proposé de sortir des chaises et des verres le vendredi suivant…

Dans la nuit, le vent a soufflé fort encore, puisque samedi matin, l'arbre au bout de la rue avait perdu deux grosses branches, qui barraient le passage. Après un appel par mail « qui a une tronçonneuse ? », tout le monde est sorti. Deux heures plus tard, l'arbre était coupé et les branches débitées en petits morceaux. Par chance, la déchetterie avait annoncé sa réouverture, des rendez-vous ont été pris… et comme c'était l'heure de l'apéro, chacun est rentré se remplir un verre avant de ressortir. Je ne garantis pas que les distances aient été parfaitement respectées… (mais que ça fait du bien)

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Il a plu, encore et encore. La saison des roses est lancée et les pivoines sont magnifiques.

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Nous mangeons toujours bien, dimanche soir, les filles avaient préparé un apéritif de compétition.

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Les petites pâquerettes des murailles se sont répandues partout entre les pavés

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Et le soleil est revenu. J'ai eu ma première réunion zoom, c'est plus convivial que les échanges par messagerie ou le téléphone !

Nous avons observé de curieuses chenilles qui tombent du cerisier, traversent la terrasse et grimpent sur le mur. Grandes (5 cm) et très laides, noires avec des épines oranges. Après recherches, il s'agit de chenilles de Grande tortue, un papillon qui se raréfie (mais dont les chenilles vivent en colonie, ce qui explique que nous en voyons sans cesse, ainsi que nos voisines). J'observe également un nombre considérable de larves de coccinelles, pour ma plus grande satisfaction.

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Cet après-midi, grand événement ! Aussitôt ma journée de travail terminée, je suis allée avec Marie à la jardinerie, acheter des plants pour le potager. Nous avons constaté avec surprise de nouveaux aménagements routiers et l'avancement de la future ligne ferroviaire.

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 Nous nous interrogions sur l'arbuste qui pourrait remplacer le forsythia planté devant la porte-fenêtre du salon, qui pousse dans tous les sens malgré tous nos efforts de coupe, qui se ramifie sans cesse avec des branches dégarnies de feuilles, qui nous gêne pour fermer les volets et dont certaines parties étaient mortes… il semble atteint de vieillesse (26 ans). Lorsque nous sommes passées devant les orangers du Mexique, nous avons pris notre décision : un arbuste qui pousse vite (pour combler le vide), à feuilles persistantes, qui fleurit joliment deux fois par an, ne dépasse par 1m50 de hauteur et se porte bien sur notre terrain ! Nous avons choisi un sujet de belle taille et sommes rentrées très contentes de notre sortie : à part les masques (que l'on finit par oublier), tout semblait tellement "normal".

 

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Au retour (et pour profiter du rendez-vous de demain à la déchetterie), Marie s'est attaquée au forsythia, pendant que je taillais les branches basses du lilas et que je dégageais le lierre qui s'y était enroulé. Au fond du jardin, nous avions déposé sur une bâche les nombreuses branches coupées du laurier-tin, il y a 15 jours, en attendant de nous en débarrasser.

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Demain, il faudra planter… mais après une grosse journée de travail, arracher, une souche, ça défoule !

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10 mai 2020

Défi de Virginie : 19/52 - vitesse

Peut-être qu'à l'issue de cette année, grâce à Virginie, je saurai me servir à peu près correctement de mon appareil photo… en tout cas, si la notice reste un grand mystère pour moi (au point que je me demande si celle qui est indiquée par le fabricant correspond bien au modèle que j'ai entre les mains), ce petit défi me pousse à me renseigner, regarder les tutoriels, et peu à peu, les termes techniques me semblent moins abscons.

Ce matin, je me suis rendue au bord du ruisseau. Je me doutais qu'après les pluies diluviennes de ces dernières heures, il serait torrentueux. J'ai pris le petit chemin (interdit en ces temps de confinement) sur dix mètres et me suis approchée du bord de l'eau, au risque de glisser dedans… pas aussi près que je l'aurais voulu (j'ai été obligée de zoomer au maximum) mais suffisamment pour vérifier qu'avec une vitesse d'obturation de 1/100e ou 1/2000e, je n'obtiens pas du tout le même cliché :

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17 mai 2020

Défi de Virginie-20/52-objet du quotidien

Ce dimanche, le thème du défi photo est « un objet du quotidien ».
Je pourrais photographier mon clavier et ma souris… mais au quotidien, ces jours-ci, voici ce qui m'est le plus utile :

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Quelques jours de pluie, puis le soleil revenu, et ce sont les pissenlits, chardons, orties et lierre qui repartent à l'assaut du jardin. Alors, un peu chaque fin d'après-midi et beaucoup le week-end, je désherbe, dégage, arrache. Mon tire-racines est fort pratique pour les herbes à racine pivotante (j'en suis à mon troisième, je finis toujours par les tordre), mais le crochet trouvé l'année dernière remplace avantageusement le couteau qui me servait à désherber entre les pavés, et c'est un précieux allié pour séparer le lierre des troncs ou arracher les racines de la grande ronce qui envahit tout le fond du jardin et contre laquelle je sais, au bout de plusieurs années de lutte, que je ne gagnerai pas la guerre, mais pourrai juste la forcer à reculer.

24 mai 2020

Défi de Virginie-21/52 - vert

Vert, couleur de l'espoir…

- espoir que, la semaine prochaine, il n'y ait pas de grand rebond de l'épidémie
- espoir en voyant les listes d'attente descendre, sur Parcoursup (ce qui ne résoud pas la question de "quelle est sa préférence ?")
- espoir de recevoir, dans la journée, les vidéos promises pour avant-hier
- espoir de passer, enfin, en zone verte !

Mais revenons à la couleur verte : entre les petits plants de laitues, donnés par un voisin, vert tendre, voyez-vous ces petites pousses vert plus foncé ? Ce sont nos espoirs de manger, cet été, de la bonne roquette croquante et piquante.

En attendant, en constatant chaque matin qu'une mini-laitue de plus avait disparu, je me suis résolue à disperser quelques grains bleus d'anti-limaces (écologique, tout de même). Je veux bien partager un peu mes plantations, mais il y a des limites ! 

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3 juin 2020

Objets insolites en cuisine, les réponses

Bravo, vous avez identifié quelques-uns des objets ! 

1. L'indice était dans l'origine asiatique de cet ustensile : c'est une pince à plumes, pour le canard laqué. Nous l'avions acheté, vu son prix modique, pour arracher les plumes restantes sur nos poulets, mais je ne peux plus m'en passer pour retirer les arêtes des filets de poisson cru ! C'est une sorte de grosse pince à épiler.

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2. C'est un râpe-pommes. Dans mon enfance, Mamie ou Maman nous préparaient souvent ainsi de la compote crue, c'est délicieux.

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3. Un objet détourné de son usage : quand le verre-doseur n'est pas assez précis.

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4. Avec le micro-ondes, l'anti-monte-lait était devenu inutile, mais pour tasser la choucroute, c'est parfait !
(en principe, il existe des poids en porcelaine, mais je pense qu'on ne les trouve que dans l'Est)

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5. Le couteau-zesteur, qui fonctionne mieux que la râpe lorsque le citron ou l'orange sont un peu ramollis.

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6. Ah, là, vous avez séché ! ce sont les deux seules rescapées d'une série de 6… coupelles à vinaigrette pour les artichauts, à clipser au bord de l'assiette !

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7. Détournement tout simple, j'en avait assez de récupérer la cuiller qui avait glissé dans la confiture bouillante.

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8. C'est un ouvre-bocal (assez efficace), il permet d'ouvrir le pot sans déformer le couvercle (afin qu'il fasse bien le vide d'air la fois suivante), mais surtout, de dévisser le fond de mon blender, un peu plus large d'un pot de confiture et donc beaucoup trop pour ma main : si je ne serre pas assez, à ça fuit, si je serre trop, je n'arrive plus à le dévisser.

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31 mai 2020

Défi de Virginie-22/52 - liberté

Un bon exemple de cette liberté enfin retrouvée : partir en vélo cet après-midi, sans téléphone, ni papiers, ni masque. Sans limite horaire ni kilométrique (enfin, nous ne risquions pas de dépasser les 100 km !). Pouvoir emprunter le petit chemin au milieu des champs sans crainte d'être suivis par un drone. Une heure et demie à oublier ce drôle de printemps confisqué par un virus.

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Et puis, je ne résiste pas à remettre cette photo, même si je sais que Marie va râler

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1 juin 2020

Bonheurs de mai

Je ne l'ai pas vu passser, ce mois de mai, à force d'attendre chaque semaine les nouvelles officielles du peut-être-prochain-semblant-de-déconfinement, et apprendre à chaque fois que oui-peut-être-on-verra-dans-10-jours…

La première quinzaine a donc été semblable au mois d'avril, à quelques détails près. Et notre déconfinement a été très progressif : quelques sorties dans des magasins, un anniversaire en extérieur et en petit comité pour Aurore, les allers-retours de Paul entre sa crèche, l'appartement d'Alice et la maison. Chaque soir, j'ai guetté avec inquiétude les chiffres du jour, tant la vision des ces bandes de collégiens collés-serrés et sans masques dans les rues du centre commercial m'avait paniquée, sûre que nous serions re-confinés très vite. Et je me suis détendue peu à peu, parce que finalement, il semble y avoir suffisamment de personnes prudentes pour contrebalancer les imprudences de quelques-uns.

1 juin - 1

1/ Marie (au chômage partiel) se demande pourquoi nous nous levons si tard. Au programme ce soir : In the mood for love, gros défi pour Aurore ! 2/ Petite entorse au confinement : l'arbre du bout de la rue est tombé, tous les voisins sont dehors à tronçonner, couper, entasser des branches, deux heures de traval qui se concluent par un apéritif, chacun aporte son verre mais je ne suis pas certaine que les distances aient été scrupuleusement respectés (ça va, on est un peu confinés tous ensemble) 3/ La couture du cuir n'est pas impeccable, mais ça se passe plutôt bien. 4/ Petit moral, il fait gris, j'ai mal dormi, j'ai des corrections interminables à faire, je m'enferme avcee un peu de musique et ça va tout de suite mieux. 5/ Avec l'aide de Marie (10 fois plus habile que moi en graphisme), je modifie des cartes pour une collègue, puis elle me filme sur un tutoriel de masques pour une cousine et, enfin, m'aide à préparer des pancakes aux épinards, j'ai un elfe de maison compétent dans tous les domaines ! 6/ Réunion d'équipe sur zoom, une première pour moi, ça fait du bien de voir et entendre les collègues. 7/ Une sortie à la jardinerie avec Marie, à part les masques nous avons l'impression d'être revenues dans "le monde d'avant". 8/ Grosse journée de jardinage, avant le RV à la déchetterie. Notre jardin, qui avait été peu modifié depuis 8 ans, reprend un bel aspect. 9/ Un orage impressionnant, qui dure des heures… enfin de l'eau ! 10/ Dernière balade confinée. 11/ C'est le retour du fils prodigue, après deux mois d'absence ! 12/ L'hortensia grimpant est tombé hier, heureusement le magasin de bricolage a rouvert. Après quelques péripéties (la batterie de voiture à plat), Guillaume et Marie achètent tout le matériel nécessaire. 13/ Je me promettais depuis 50 jours que ma première "sortie" serait pour l'ostéopathe, que ça fait du bien ! 14/ Les premières courgettes chez notre maraîcher de la gare. 15/ Après avoir fait chanter nos voisins, nous les faisons danser. 16/ Fin des saints de glace, le potager est planté. Les cinq continents, ont enfin rouvert. Je mange ma première framboise. 17/ Avec un couple d'amis, nous allons marcher une heure dans la forêt, avant de prendre le thé au jardin.  Moment moins agréable : le vidage de la cuve de réserve d'eau, pleine de déchets végétaux en décomposition, avec odeur pestidentielle à la clé. 18/ Aurore a enfin trouvé un lieu (après 40 coups de fil) pour camper avec son équipe à la suite de leurs 10 jours au service de personnes handicapées en vacances à la montagne, elle est soulagée. 19/ Premières réponses de Parcoursup : une admission (pas son choix préféré), tout le reste en liste d'attente, pas trop loin. Deuxième bonne nouvelle de la journée : la maison de Ste Adresse vendue en 4 jours, au prix demandé, nous voilà beaucoup plus sereins pour l'achat de l'appartement qui était en stand-by depuis le 12 mars. 20/ Notre projet de cueillette se solde par un échec, devant le panneau à Gally : « pas de fraises à cueillir aujourd'hui », mais nous sommes sorties,  nous avons vu l'avancée de la ligne de tramway et plein de coquelicots sur les talus. 21/ J'enfourche mon vélo, pour la première fois depuis 2 mois, pour aller acheter quelques légumes, du basilic et de la coriandre. 22/ J'ai eu du mal à travailler aujour'hui, seule à ne pas faire le pont. Deux bonheurs de fin de journée : un coup de fil de J., avec qui j'ai un nouveau livre en cours, mais dont la santé me donne des inquiétudes, et trois musiciens scouts venus enregistrer deux chants pour notre petit montage vidéo de Pentecôte. Nous avons réussi, malgré la pluie et les soucis techniques. 23/ J'appelle ma meilleure amie, qui voulait des nouvelles de sa filleule (partie chez son amoureux) Entre autres, nous échangeons sur les choix qu'elle doit faire, il n'est pas facile de la conseiller ! 24/ Le confinement aura eu un côté positif : Aurore sait que l'université, avec ses cours en ligne, ne lui plaira pas du tout. La réputation (justifiée) agitée de Nanterre la rebute également, une année tronquée lui suffit ! Et elle n'aura probablement pas la Sorbonne (à peine moins agitée, d'ailleurs), ce sera donc hypokhâgne, pour la proximité avec les professeurs et la stimulation intellectuelle. 25/ Petite virée chez Mondial tissus, beaucoup d'attente à l'extérieur, mais un magasin vide dont les vendeurs courent après les clients, ça change et c'est agréable. 26/ Marie avait découvert une fuite sous la baignoire la semaine dernière et nous penchions pour l'évacuation, alors qu'il n'y a pas de trappe de visite, ce qui nous a passablement inquiétés. Le plombier qui l'a posée, après avoir cassé un carreau, constate que ça ne fuit pas : c'est le joint le long du mur qui s'est décollé ! Il en profite pour resserrer le robinet et coller le nouveau carreau au silicone,  au cas où il y aurait une prochaine fois. 27/ Cette fois-ci, c'est bon pour les fraises, 5 kg récoltées ! La majeure partie est déjà en pots, nous mangerons les autres en dessert. 28/ C'est la reprise pour Marie, elle alternera deux jours au bureau, 3 jours en télétravail, sa collègue faisant l'inverse. Je me suis demandé moi aussi quand je reverrai ma collègue de bureau, d'autant qu'elle part à la retraite à l'automne. Quant à Aurore et son équipe compa, après avoir appris mardi que leur projet de camp en Savoie tombait à l'eau, elle ont retrouvé le lendemain une autre association similaire, établi le contact et se préparent à refaire leur dossier de camp en double : elles doivent aider au même type de séjour, peut-être avec les mêmes vacanciers handicapés, mais dans les Vosges ou en Bretagne. La signature est prévue au plus tard pour le 14 juin et le partenaire ne pourra leur répondre que le 12 ! 29/ Après avoir accepté une proposition Parcoursup, Aurore est 8e sur la liste d'attente pour l'internat… on espère, même s'il n'y a que 12 places. 30/ Alice est là pour la journée entière, elle participe à la cuisine, au bricolage, à la vie de la maison. 31/ Après le déjeuner, nous enfourchons nos vélos pour une petite balade (à 10 km, il faut commencer modestement), avant de cueillir les dernières cerises accessibles, laissant les autres aux oiseaux.

7 juin 2020

Défi de Virginie-23/52 - symétrie

Aujourd'hui, chez Virginie, c'est le jour de la leçon de photo, avec la composition symétrique. J'avoue qu'il m'a fallu recadrer mes photos, j'ai un don pour les prendre de travers. Mais j'ai essayé de trouver la symétrie lors de notre grande balade de vendredi en bord de mer (ce qui aurait été idéal pour le thème de dimanche dernier !)

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Je ne me souviens pas avoir déjà vu cette esplanade aussi déserte ! Plus de manège, de camions de glaces ou croustillons, de centaines de promeneurs, il faut dire qu'il ne faisait pas chaud et que le vent soufflait fort. Quelle incroyable libération, que de pouvoir y marcher !

7 juin - 2 

Pour une symétrie parfaite, il aurait fallu avoir les deux tours de part et d'autre de l'arche,
mais il m'aurait fallu prendre une centaine de mètres de recul (et me retrouver au beau milieu du bassin !)

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La ville de mon enfance, bien quadrillée, m'a valu de me perdre très souvent, par la suite,
étonnée que toutes les rues ne se croisent pas à angle droit.

11 juin 2020

10 du 10 : dures matières

Oh, mercredi, j'ai oublié que c'était le 10 ! J'ai couru après le temps toute la journée, aussi…

Voici donc le thème proposé par notre organisatrice : Je précise matériau, parce que Dur, c'est aussi Difficile... Allez on reste dans le positif, si ça peut être dur et joli à la fois c'est encore mieux... 

Je commence par une matière douce au toucher : le bois des bacs construits par Marie, bien garnis en ce moment

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Puis une autre de ses réalisations qui vieillit joliment

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Le morceau de souche, si dur, dans lequel j'ai cassé deux mèches, mais je m'en réjouis car plusieurs trous sont habités (et tellement bien bouchés qu'on les distingue à peine)

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Le métal, pour la remorque de Guillaume enfin livrée !

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Le verre, si difficile à photographier

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L'ébène, l'amourette et la nacre de l'archet

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Les touches des pianos anciens étaient en ébène et ivoire, à présent, elles sont simplement en plastique

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Un morceau de verre poli par les vagues

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Et dans la semelle de mon fer, le calcaire, malgré l'eau adoucie !

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Enfin, une matière que je trouve bien dure : la chaise sur laquelle je passe des heures et qui aurait besoin d'une nouvelle assise mieux rembourrée !

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21 juin 2020

Défi de Virginie #25 : L'Air

Ce dimanche, c'est le thème des cinq éléments qui revient, avec peut-être le plus difficile à photographier : l'air. Si j'avais eu le courage de prendre le RER, je serais allée photographier le Ballon de Paris qui mesure la qualité de l'air (mais aucun regret : je vois qu'aujourd'hui, il ne vole pas !), mais comme j'ai entendu le vent souffler par les fenêtres entrebaillées, je suis descendue au jardin, car je viens enfin de trouver un moulin à vent pour remplacer celui qui était cassé, après cinq ans de loyaux services été comme hiver.

Et… croyez moi si vous voulez : le vent agitait bien les arbres, mais pas un souffle au niveau de la terrasse ! Il m'a fallu demander à ma fidèle collaboratrice (Marie) de souffler sur le moulin. Pas facile : si elle se plaçait derrière l'appareil, ça ne marchait pas ; sur le côté non plus, ce qui nous a valu un bon moment de rire.

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4 juillet 2020

Un peu de tricot

J'aime bien avoir les mains occupées lorsque je regarde un film (s'il n'y a pas trop de sous-titres à lire !) ou lors d'un long trajet en voiture. Une copine couturière m'avait fait don d'un joli stock de pelotes, l'hiver précédent, alors je cherche des tricots qui peuvent convenir, même si je n'ai jamais la laine préconisée pour le modèle.

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Cette fois, j'ai employé un mélange lin-viscose pour tricoter le châle Nurmilintu que j'avais vu chez Temps qui file (oui, le nom m'avait intriguée en passant sur le forum canalblog lors d'un énième problème technique… et je découvre que nous ne sommes qu'à quelques kilomètres l'une de l'autre !). Je suis allée voir les explications, j'ai calculé comment diminuer la proportion de point mousse et je me suis lancée. J'ai terminé la bordure en picots pendant une réunion zoom (chut), ma collègue m'ayant discrètement signalé (les réunions en visio ont cet avantage) qu'elle était en train de tricoter, hors-champ, j'ai pris moi aussi mes aiguilles. Mais nous sommes bien décidées à instaurer le tricot-réunion, à la rentrée : parfois, cela aide à se concentrer !

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J'aurais peut-être dû prendre 1/2 taille d'aiguille supérieure pour un résultat plus ajouré.

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Ce petit châle a déjà trouvé son utilité certains soirs, lorsqu'il faisait un peu frais pour dîner dehors.

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J'aurais préféré, peut-être, faire les rangs de retour de la dentelle en jersey, voire remplacer le point mousse par du jersey, pour un rendu plus "net". Je vais voir si je détricote celui-ci ou si j'en tricote un autre.

 

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 Explications gratuites en français sur Ravelry, fil K'lin de Fonty, 50% lin 50% viscose.

5 juillet 2020

Défi de Virginie #27 : autoportrait

Un nouveau dimanche consacré à un aspect technique de la photographie, avec l'autoportrait. Bon. Je n'arrive pas à régler correctement cet appareil en mode retardateur, vu qu'il effectue la mise au point quand j'appuie sur le déclencheur (donc, lorsque je ne suis pas devant l'objectif) et que la photo obtenue est toujours floue, quel que soit le stratagème employé (notamment faire la mise au point sur mon mannequin de couture, puis prendre rapidement sa place). Curieusement, je n'avais pas ce problème avec mon Canon, mais là, il n'a plus de batterie ni de carte-mémoire.

Le selfie, on oublie : j'ai de très petits bras. J'avais bien cru voir une perche à selfie quelque part, abandonnée par l'un de mes ados, mais je ne sais plus où…

J'ai donc choisi la photographie dans un miroir. Difficulté n° 1: si l'appareil est de face, il est devant mon visage. Difficulté n° 2 : la fenêtre est derrière moi. J'ai tâtonné pour trouver où fixer mon regard : pas sur l'appareil, pas devant moi non plus. J'ai cherché (sans succès) un point entre les deux : l'optique a toujours été mon point faible en terminale (avec l'électricité).

Verdict : j'ai une énorme marge de progrès devant moi !

5 juillet - 25 juillet - 35 juillet - 1

Note à moi-même : il serait temps de dépoussiérer le miroir !

12 juillet 2020

Défi de Virginie #28 : l'été

J'y vais ou pas ? Il y a du vent, il ne fait pas très chaud et l'eau… est indiquée à 18. Brrr ! D'un autre côté, si je ne me baigne pas en été… 10 minutes à hésiter avant de me mettre en maillot, 10 minutes à tremper les pieds, puis les genoux, le ventre, doucement, jusqu'aux épaules. Enfant, adolescente, jamais je n'allais me baigner ici, en pleine ville. La plage, c'était la Bretagne. Maintenant, ce sont les galets du Havre.

12 juillet - 1

 

Et puisque j'ai l'honneur de choisir le thème de dimanche prochain : ce sera « L'envers du décor ».

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attraper le temps qui file…
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