En lisant cet article qui m'a bien fait rire, car il m'a rappelé comment j'ai découvert le blog d'Anne et tout de suite adhéré à cette petite révolte contre les blogs parfaits… en lisant, donc, cette phrase « Je m'apprêtais à découper des panais pour une soupe d'hiver à la noisette, mais ça attendra » m'a donné envie d'essayer une nouvelle soupe. Le soir-même, j'ai acheté des panais (ça nous changera des carottes). J'ai décidé de les associer à l'huile de noisette, que j'utilise de temps en temps : quelques gouttes suffisent à sublimer un banal saladier de carottes râpées ! Cette fois, ce ne sera pas une soupe-repas, le goût du panais est assez fort et je ne connais pas bien ses effets… digestifs, mais je ne suis pas certaine de bien les tolérer à haute dose. Voilà donc ma dernière participation au défi soupes et veloutés.

Crème de panais à la noisette

400g de panais
25 cl de lait
1,5 CS d'huile de noisette
20 cl de bouillon de volaille
quelques noisettes

Éplucher et couper les panais en morceaux, les placer dans une casserole avec le lait, du sel, ajouter si nécessaire un peu d'eau pour les couvrir, laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que les panais soient tendres (15 à 20 min). Mixer avec le bouillon de volaille. Servir aussitôt avec quelques noisettes concassées.

Nous avons également essayé avec quelques lamelles de crottin de chèvre, c'était très bon aussi !

(même Paul en a repris, c'est dire…)

… et la main innocente tenait absoument à faire le tirage elle-même, sauf que le temps de boucler 2-3 urgences, elle partait pour l'orchestre, puis en revenait avec 20 minutes de retard (le concert, un vrai avec vente de billets, c'est lundi prochain), juste au moment où je partais moi-même en répétition ! Ce n'est donc que ce matin qu'elle s'est attelée au tirage au sort.

On récupère le petit bol de la soupe blanche, lavé mais pas encore rangé…

La main innnocente farfouille… (vous noterez une nette amélioration : plus d'ongles rongés ; pour les cuticules, on y travaille)

Et c'est…

Bravo Camille, j'attends ton adresse !

Deux carrés, sur la même base. Pas facile de limiter la déformation avec les coutures courbes ! Je me suis retrouvée à chaque fois avec des carrés aux pointes étirées. Pour le A7, j'ai recoupé la mauvaise marge de couture (je ne sais pas comment j'ai fait mais j'avais les deux foncés en haut et les clairs en bas), du coup j'ai un décalage au niveau des pointes des "calissons". Je vais probablement le découdre (le décalage ne m'a sauté aux yeux que sur la photo)

Il y a beaucoup d'épaisseurs de couture au centre, et encore, j'ai utilisé du Liberty assez fin. J'ai du mal à bien les repasser à plat.

Et pour le dîner : Chop-suey de légumes et poulet bang-bang. Je n'ai pas eu besoin de taper sur ce pauvre poulet : une fois cuit dans du bouillon, il m'a suffi de l'aplatir au rouleau à pâtisserie pour qu'il s'effiloche sans difficulté.

… ou l'Aiguille en fête, un salon auquel je ne serais jamais allée si ce n'est pour rencontrer mes copines de forum.

Ça commence par le RER, puis le tramway… de plus en plus de petits groupes féminins qui n'ont pas l'habitude de ce trajet, visiblement. Je m'amuse à repérer les sacs brodés, les étoles tricotées main. Puis le petit quart d'heure d'attente devant les portes fermées. Enfin, l'entrée dans le salon, l'indispensable passage aux toilettes avant de commencer à jouer :

-

Régulièrement, nous nous perdons au détour d'une allée…

Nous avons trouvé le salon plus petit que les années précédentes, avons remarqué quelques absences : Joëlle tissus, Ottobre et un grand stand anglais de tissus patch, moins de boutons… quelques nouveautés comme Les Tissus du Chien vert, moins d'expositions également. Nous avons décerné le prix du kitchissime à Strassmania (Vous aimiez les canevas démodés ? Réalisez donc les mêmes motifs en collant des strass !), le prix du "Trop cher pour ce que c'est" au curseur clipsable (10 euros le curseur, à ce prix-là, je démonte sans hésiter le bas de la fermeture pour mettre un curseur ordinaire qui ne risquera pas de se détacher à la moindre pression), regretté la retraite annoncée du dernier ciselier de Nogent.

J'avais une liste d'achats et je m'y suis presque tenue :

Deux petits carrés bleus pour le Dear Jane et un Liberty (j'ai un léger doute sur son authenticité, surtout après lavage, mais il reste de très belle qualité)

De quoi coudre une chemise et un caleçon (les petits triangles sont venus en sus pour arriver au montant du paiement par carte, je les destine à un Datura)

Et des aiguilles à coudre, car chez moi, elle doivent disparaître dans une fente mystérieuse…
Une pause sur le stand Janome pour voir comment pallier les défaillances de ma brodeuse (une petite pièce à changer)
Une autre chez Husqvarna pour leur rappeler les promesses de réparation sérieuses faites à Gloubichamalu ( les commerciaux, pour promettre, aucun problème, mais ensuite… mais le Monsieur a réitéré devant témoins)
Un petit moment passé avec Annabelle et Marie-Laure (je plaide coupable, c'est moi qui l'ai poussée à aller au Chien vert)

De temps en temps, des messages de mes jeunes, en virée parisienne eux aussi

(il m'a avoué avoir eu beaucoup de mal à écrire ces SMS, ouf !)

J'avais préparé de petits cadeaux "couture" (merci Valérie pour les photos) : des mannequins-sachets de lavande

Bref, une très bonne journée que je n'hésiterai pas une seconde à renouveler l'an prochain.

Avec un record cette semaine : 3 carrés cousus ! Bon, il s'agit de modèles très simples, ça aide…

Et surtout, le démontage/remontage (à deux reprises) du carré A7 pour arriver à un résultat acceptable pour moi.

J'ai également commencé sur une fiche bristol un plan du plaid final, destiné avant tout à vérifier que je n'utilise pas plus de deux fois le même tissu (je commence à avoir des doutes en fouillant dans mon tiroir à chutes, qu'est-ce que ce sera au bout du 100e carré ?), mais il me permettra aussi de ne pas mettre côte à côte des tissus qui jurent trop.

Reste à trouve une boîte pour ranger mes carrés, celle que j'utilise est légèrement trop petite et les bords se replient, je ne veux pas passer des heures à tout repasser à plat après de longs mois de stockage.

C'était l'occasion de coudre très vite l'un des tissus achetés à l'aiguille en fête ! Patron maison maintes fois utilisé, mais j'ai enfin compris comment faire une jolie patte de boutonnage devant : il suffit de la plier et la surpiquer avant de rabattre la couture anglaise de l'entrejambe (je pense qu'une fois sur deux, je rabattais la couture anglaise du mauvais côté). Comme c'est un caleçon-pyjama, je l'ai élargi de quelques centimètres pour plus de confort.

Il n'y a plus qu'à faire la chemise assortie (mais qui ne sera pas portée avec, donc…)

Un nouvel appliqué, toujours la même technique : je coupe la forme à appliquer dans du bristol, je coupe mon tissu avec une grande marge de couture, au bord de laquelle je passe un fil de fronces. Je fronce le morceau de tissu autour du bristol, je repasse fortement la forme obtenue, puis j'enlève le bristol, je repasse de nouveau, je recoupe un peu les marges de couture (ce qui élimine le fil de fronces par la même occasion. Enfin, je pose un morceau de vliesofix sur l'envers de la pièce, que je thermocolle ensuite sur le carré de tissu. Il n'y a plus qu'à coudre tout au bord à points invisibles.

Le carré du jour, assez simple à coudre, finalement. Je n'ai plus guère de problèmes d'alignement, avec ma nouvelle technique (couper les pièces bien plus grandes que nécessaire, marquer toutes les lignes de couture au fur et à mesure et recouper ce qui dépasse)

Et le repas asiatique du jour, cuisiné par Paul tout seul : poulet au tofu et champignons noirs, petite salade de soja-carottes au sésame… délicieux !

Il était notre premier baby-sitter (il n'avait que 14 ans, les jeunes parents sont un peu inconscients), le voilà jeune papa !

Pour son petit Gustave, j'ai repris le thème choisi pour Romain et Gabriel, aucun autre motif ne me semblait convenir *, c'est curieux comme parfois je peux hésiter pendant des jours, parfois le choix me semble évident !

Mon seul regret : il ne me reste plus beaucoup de ce tissu Renards et il n'est plus en vente chez Rijstextils !

* Curieusement, ce sont les trois premiers petits-fils d'amies à moi, simple coincidence ?

Avec du retard, en cette semaine chargée ! Un carré simple à coudre, donc, juste histoire de tenir le défi que je me suis fixé. Le problème est que la semaine prochaine sera identique, voire pire…

Et pour faire plaisir à La clé des champs, une petite vue d'ensemble (où l'on voit surtout du vide…)

Nous réussissons à nous tenir également à notre repas asiatique du mercredi (après notre virée chez Tang Frères, ce serait dommage de renoncer) mais là non plus, ce n'est pas simple : les filles ont répétition de l'ensemble de cordes jusqu'à 21h, alors que nous partons à la chorale de Pâques pour 20h30 ; pas de repas en famille, donc.

Cette semaine : soupe de potiron à la thaï, saumon glacé au miso et sésame, pak choy juste poêlés à l'ail et riz

Pas de fil conducteur aujourd'hui, ça tombe bien, je ne sais pas si j'aurais réussi à m'y tenir en ce dimanche de fête !

Réveil difficile, je ne refais pas le canapé de la chambre d'amis, je pense que je vais y dormir plusieurs nuits encore… les quintes de toux m'ont réveillée à peu près toutes les heures. C'était un problème récurrent chez moi il y a quelques années, j'étais touchée au moins deux fois par hiver et cela inquiétait beaucoup Aurore qui, ne comprenant pas bien la raison, pensait que je dormais dans la chambre d'amis… parce que nous allions divorcer.

Petite discussion matinale avec nos grands jeunes sur le don d'organes : « Mais évidemment, qu'on est d'accord, qu'est-ce qu'on ferait de nos organes quand on sera morts ? Autant que ça puisse sauver des vies ! ». Je n'ai pas encore lu le livre mais le spectacle est vraiment très bien construit. Nous avons eu la chance de le voir au tout début de sa tournée, 150 dates l'an prochain, s'il passe près de chez vous, n'hésitez pas ! Quant à nous, je pense que nous reprendrons un abonnement l'an prochain : un théâtre pas loin, dans un quartier garable, avec des fauteuils confortables et une programmation de qualité, quelle chance !

Paul s'est acheté une cafetière, à Rome. Mais tous les cafés ne conviennent pas. Alors, comme il ne l'utilise que les jours de repos, il prend le temps de moudre son café à l'ancienne.

Brrr, il fait 5 °C, une petite pensée pour Aurore qui a dormi sous la tente. Nous partons avec Marie pour une "moche petite église moderne" et nous constatons que notre amie n'a pas exagéré sa description !

Pendant que Marie répète, nous prenons un café, sur la place envahie de mousse et de cardamines hirsutes (trop contente d'avoir enfin retenu le nom de cette mauvaise herbe si amusante à cueillir)

L'église est moche également à l'intérieur, mais joliment décorée

Paul nous a rejoints, après sa participation à une course (où il est tombé sur les genoux, il a du mal à marcher, je sens que la semaine va être dure, tant pour lui qui doit sans cesse s'accroupir à la crèche, que pour moi qui vais devoir l'assister dans ses trajets, car impossible de faire du vélo pour l'instant)

Il fait un temps incroyable et malgré un petit vent un peu frais, nous décidons de manger dehors : une habitude chez nos amis ; au baptême de la demoiselle, en avril, nous avions pu nous installer dans la cour de leur immeuble ; à sa première communion, début mai, après une semaine de pluies dilluviennes, nous avions frôlé l'insolation ; la profession de foi ne déroge pas à la règle, chapeaux pour tout le monde !

Je rentre tôt pour récupérer ma guide, enchantée de son week-end d'éclaireurs de tribu, et m'attaque à la montagne de radis de l'AMAP : ce soir, soupe de fanes, demain nous mangerons les radis, puis le reste des fanes en pesto.

Après les vacances de printemps en février, nous sommes partis quatre jours à deux… au dernier moment, j'ai ajouté dans mon sac un gros pull en laine, mon manteau et mes gants et je n'ai pas regretté !

Si nous avons pu flâner au soleil vendredi et profiter du décor, la pluie et le froid de samedi nous ont poussés vers les musées de la ville : le Palais Rohan, le musée d'Art moderne, le musée Tomi Ungerer.

Nous avons évidemment bien profité de la gastronomie locale… enfin, des plats. Pour ce qui est de la pâtisserie, nous n'avions plus de place dans nos estomacs !

Le lycée international et son architecture digne de Poudlard - Le musée Tomi Ungerer, parfait à l'heure de la sieste !

Dimanche a alterné entre soleil et grand froid, petites averses de neige, soleil plus chaud (j'ai même enlevé le manteau), puis averses nettement plus désagréables et vent glacial, alors que nous repartions sur la route des vins vers notre chambre d'hôtes.

Pour finir, nous avons pris la route buissonnière au retour en traversant les Vosges et j'ai retrouvé sur les panneaux les villes de mes vacances d'adolescente : Épinal, Gérardmer, Contrexéville, Mirecourt… que de souvenirs !

Je poste mon message de la semaine de plus en plus tard ! Mais cette semaine, j'ai cousu deux blocs, malgré une activité intense côté jardin. Un bloc à coutures droites, mais de nombreuses pièces, et un bloc combinant coutures et appliqué (dans le tissu Petit Faune d'une robe cousue pour Marie quand elle avait 4 ans et que j'adorais).

Ma copine La clé des Champs s'est lancée elle aussi dans l'aventure (d'ailleurs, si elle continue à ce rythme effréné, je sens que je ne vais plus lui parler, c'est vrai, quoi, à peine commencé, elle nous met 5 blocs d'un coup, et pas des plus simples !) mais au lieu du livre, elle utilise ce site très pratique. Je l'avais visité l'an dernier, mais à l'époque, très peu de patrons étaient en ligne (ou alors, je n'avais pas su les trouver, ce qui est probable). En tout cas, il va bien m'aider pour le montage ! Je constate que certaines pièces que je cherchais comment assembler à leurs voisines sont en fait des appliqués, comme justement le losange du bloc H4.

Et le plat asiatique du soir est tiré d'une petite brochure de recettes thaï donnée par mon magasin des Cinq continents : poulet aux noix de cajou. Je n'ai mis que la moitié des piments demandés… eh bien ça arrachait ! Paul n'a pas pu finir son assiette, nous avions la gorge et les lèvres en feu ! La prochaine fois, je divise par 6 et je ne mets les piments qu'en fin de cuisson.

(photo affreuse, mais j'avais oublié de la faire avant de commencer à manger
et là, je tenais l'appareil d'une main et le verre d'eau de l'autre !)

Hier j'ai cuisiné en pensant à Sécotine ! Nous avions de la rhubarbe dans notre panier de légumes. Nous avons mangé celle de la quinzaine dernière en compote (compote caramélisée, même, très très caramélisée, vu que j'ai dû régler je ne sais quel problème domestique en urgence et oublié ma rhubarbe sur le feu… comme bien souvent). Et puis, un peu plus tard, j'ai fait une tarte avec celle du jardin qui donne en abondance ces temps-ci. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai failli rencontrer Sécotine pour de vrai, pour lui donner de la rhubarbe, mais les circonstances en ont décidé autrement et maintenant, Munich, c'est un peu loin pour un goûter !

Bref, connaissant son amour de la rhubarbe, c'est souvent chez elle que je vais chercher de nouvelles recettes pour l'accomoder. J'avais essayé son cake il y a quelque temps, il m'avait bien plu, j'ai donc décidé de reprendre l'association polenta-rhubarbe-orange, mais en crumble cette fois.

Crumble à la rhubarbe très croustillant

Il vous faudra :
- 1 kg de rhubarbe, épluchée et découpée en rondelles
- le zeste d'une orange non traitée
- 80 g de polenta
- 30 g de farine
- 100 g de sucre
- 60 g de beurre mou

Placez votre rhubarbe dans un plat, saupoudrez-la de 40 g de sucre (plus ou moins, selon l'acidité), ajoutez les zestes d'orange et faites précuire le tout 4 min au micro-ondes à pleine puissance. Les morceaux doivent rester entiers mais être bien moelleux.

Mélangez la polenta, la farine, le reste de sucre et le beurre ramolli.

Répartissez le mélange sableux sur la rhubarbe et enfournez à 180 °C pour 25 minutes.

J'avais peur que la polenta ne cuise pas, faute de liquide, mais c'était parfait.

Et comme j'avais des blancs d'œufs à utiliser, j'ai tenté les amaretti (complètement aplatis, apparemment je n'ai pas trouvé la bonne recette) et des financiers au thé vert et framboises… des financiers sans beurre, vu que j'ai retrouvé le bol de beurre fondu ce matin dans le micro-ondes… eh bien ça ne s'est pas senti du tout ! Donc j'adopte la recette des financiers légers, à partir de maintenant.

 Et la deuxième recette ? Une salade qui plairait, j'en suis sûre, à Sécotine, inspirée de celle-ci.

J'ai fait avec les ingrédients que j'avais sous la main :

Salade de petit épeautre, petits pois, fèves, abricots, sauce avocat

Pour 5 personnes
- 200 g de petit épeautre (attention, il faut 30 min de cuisson, ce n'est donc pas une salade de dernière minute)
- 200 g de petits pois
- 150 g de fèves
- quelques feuilles de laitue et de trévise coupées en lamelles fines
- 5 abricots coupés en dés
- une poignée d'oignons rouges émincés
- une poignée de raisins secs
- 100 g de fêta coupée en dés

Pour la sauce
- un avocat bien mûr
- 2CS de jus de citron
- 1 CS d'huile de sésame
- sel, poivre, persil, menthe

C'était bon, mais on ne sentait pas trop les abricots, peut-être faut-il les remplacer par des abricots secs ?

J'ai choisi un tissu aux motifs un peu trop dispersés pour ce genre de patchwork, du coup on ne voit pas bien les découpes !

(le carré est droit, c'est la photo qui est prise de biais)

Et pour le repas asiatique du mercredi, une grande première : les sushis et makis !

Bon, vu comme c'était laborieux, je ne sais pas si nous renouvellerons souvent l'expérience… il faudra bien finir le paquet d'algues séchées, mais ensuite, les makis, c'est bien aussi de les acheter tout faits, non ?

Le wasabi acheté chez Tang frères est redoutable (un peu comme les piments de jeudi dernier), rien à voir avec celui qu'on vous sert dans les restaurants japonais, nous ne sommes pas près de finir le tube !

À l'image de ces petits billets que l'on voit fleurir sur les blogs… en ce mois de mai :

J'aime :
- faire tous les matins un tour de jardin pour voir ce qui a poussé/fleuri, si la digue de sable anti-limaces est efficace, guetter les premières fraises et essayer de deviner la couleur des pétunias encore en boutons
- mes 3 ados qui s'entendent si bien, jamais une dispute (enfin presque)
- les semaines de travail raccourcies jusqu'à la fin du mois
- les jours qui rallongent
- les préparatifs d'une fête à venir
- les 5 jours de chaleur qui sont venus à bout de ma toux (du coup, je sais que je ne suis pas allergique aux pollens)
- trouver une surprise dans mon courrier. Merci Rachel !

Je n'aime pas :
- ne rien avoir prévu pour notre été (quand ? où ?)
- trouver 5 lattes du canapé cassées après les anniversaires des filles
- les fourmis qui ont décidé de coloniser la maison par toutes les issues possibles, l'une après l'autre. Vous avez des solutions ? (après les écorces de citron, le vinaigre, le baygon)
- un coup trop froid, un coup trop chaud et toujours la pluie : le printemps a du mal à s'installer pour de bon
- le choc d'une terrible nouvelle, une famille amie endeuillée
- le devis du plombier
- les grèves de train qui vont encore bien compliquer le quotidien
- les simulies qui me piquent régulièrement, et uniquement moi (mais pourquoi ?)

On va essayer de trouver plus de positif que de négatif, quand même…

J'ai expérimenté une nouvelle technique, cette semaine : le paper piecing. Le motif (inversé, sauf s'il est symétrique) est imprimé ou décalqué sur du papier. Ensuite, on place les morceaux de tissu à assembler sous le papier et on coud en suivant les lignes. Cette méthode permet une grande précision dans les assemblages de petites pièces, mais il m'a fallu pas mal d'essais, de morceaux cousus puis jetés car au bout d'un moment, je n'avais plus assez de marges de coutures pour continuer. J'ai encore du mal à placer la pièce à assembler dans le bon sens (mais je viens de voir une vidéo où le papier est plié avant chaque placement de pièce), et le papier calque que j'ai utilisé à tendance à se déformer et à rétrécir à la chaleur du fer… j'essaierai avec du papier sulfurisé.

Quant au repas asiatique du mercredi soir, c'était tout simple : filet mignon laqué aux cinq parfums, nouilles et légumes sautés. J'ai d'aileurs une proposition à vous faire : j'ai acheté à deux reprises (par étourderie)  un sachet de cinq épices. Un seul sachet suffirait largement à notre consommation de plusieurs années… je ne veux pas les jeter ! J'offre donc un petit sachet de cinq parfums à qui voudra tester la cuisine chinoise, en échange d'un timbre.

La recette est toute simple : mélanger 2 cuillères à soupe de miel, 3 CS de sauce soja et une cuillère à café de cinq épices, y placer la viande (poulet, canard, porc), bien l'enrober et laisser mariner une heure au frais, puis cuire en sauteuse en arrosant régulièrement de sauce (ajouter un peu d'eau si nécessaire en cours de cuisson.)

Bon, ce n'est jamais le moment pour qu'un appareil tombe en panne, mais notre lave-vaisselle a décidé jeudi soir que désormais, il laverait sans eau (non, ça n'est pas efficace du tout). Et puis qu'il continuerait à fonctionner la porte ouverte (ceci dit, sans eau, c'est moins gênant). Il a 9 ans, ce n'est pas si vieux, non ? Le lavage à la main de la vaisselle sale de deux jours, séchée à fond puisque l'appareil avait chauffé une bonne heure, a été un vrai bonheur… heureusement que Paul est rentré avec une bonne nouvelle de son côté !

Le problème, c'est que nous allons beaucoup cuisiner cette semaine, et recevoir aussi… le réparateur-vendeur, consulté, m'a assurée qu'il fallait tenter la réparation (il ne pousse pas à la dépense, au moins, j'étais prête à lui commander un nouvel appareil) ; mais le technicien ne peut pas venir avant jeudi ; et il faudra peut-être commander la pièce.

Bon, restons zen, ce n'est qu'une mauvaise période à passer ! Et on a le temps de discuter, autour de l'évier…

(vous remarquerez, dans l'évier, l'un de nos nouveaux tamis métalliques, destinés à remplacer les vieux et moches tamis en plastiques, et choisis justement parce qu'ils passent au lave-vaisselle ; ils sont arrivés vendredi, quelle chance !)

Évidemment, il y a la joie d'avoir vécu ces moments intenses en famille et avec nos amis les plus chers. Évidemment, la fatigue est là, aussi. Les préparatifs ont mobilisé toutes nos énergies, surtout lorsque quelques événements se sont ajoutés au dernier moment à la liste prévue : une table-ronde (professionnelle) fort intéressante à Paris, jeudi après-midi et les obsèques de notre diacre vendredi, que l'on m'avait demandé d'animer, en alternance avec une chorale vietnamienne, et pour lesquelles j'étais heureuse d'être disponible, puisqu'en congés. Le concert de l'orchestre symphonique des filles qui s'est achevé à une heure déraisonnable jeudi : 23h20 ! Ont-ils vraiment conscience qu'il s'agit d'adolescents qui ont classe tôt le matin ? Était-il nécessaire d'ajouter la prestation (non prévue au programme) d'un ensemble de cuivres ? Le vide-grenier des scouts, également, auquel j'ai conduit Marie avant 7h dimanche matin alors que la messe de confirmation s'était terminée tard samedi…

(voilà, ses cinq filleuls sont tranquilles, leur parrain est enfin confirmé !)

Du coup, j'ai oublié de photographier le buffet, mais il était bien garni, comme toujours ! J'ai seulement le sandwich-cake aux trois poivrons, que je vous recommande, je pense d'ailleurs commander le livre, une salade de veau très proche du bo-bun et le gâteau dont je mettrai la recette cette semaine car c'était une création maison : l'association framboises-chocolat ne semble pas être très usitée et pourtant, c'est délicieux.

Il ne nous reste que quelques gâteaux à finir et la vaisselle à ranger !

Et cette année, j'ai reçu des fleurs pour la fête des mères
(ils ont courageusement bravé les 20 minutes d'attente chez la fleuriste pour choisir leur composition)

Vive la méthode du paper fondation ! J'ai pu coudre (à la machine) deux carrés que j'aurais jugés trop difficiles pour moi, l'un avec des triangles, l'autre avec des morceaux minuscules (le carré du centre du G4 mesure 1 cm de côté)

D'autre part, j'ai découvert grâce à La clé des champs ce blog qui donne des pas-à-pas (et des patrons à imprimer) pour chaque bloc… je suis donc sur le point de refaire les blocs E10 et A7, pour lesquels j'ai eu tant de mal à assembler (très imparfaitement) les courbes et je comprends pourquoi maintenant : il s'agit en fait d'appliqués !

Repas asiatique du soir : des croquettes de poisson à la thaï, sauce au concombre, cuites au four ; je ne maîtrise pas du tout la cuisson des boulettes dans l'huile, ça finit toujours en bouillie, surtout celles-ci pour lesquelles la pâte est très molle. Comme il y avait de plus une audition de violoncelle, j'ai enfourné mes croquettes, préparé le cuiseur à riz avec les légumes, nous avons pu manger à une heure raisonnable en rentrant. J'ai déjà fait cette recette, mais je suis toujours déçue, je devrais me mettre à la recherche de quelques recettes asiatiques de poisson, pour changer du poulet ou du porc…

J'avais vu plusieurs réalisations de Datura avec des manches. Le conseil de Deer and Doe est de modifier l'emmanchure à partir du patron de la robe Sureau, mais je ne l'ai pas, je n'ai d'ailleurs aucun patron de cette marque avec des manches. J'ai donc superposé les emmanchures sur tous les patrons que j'avais, mais il y avait toujours une énorme différence de courbes… jusqu'à ce que je réalise que superposer un patron coutures comprises sur un patron coutures non comprises ne pouvait pas fonctionner ! Une fois cette erreur rectifiées, j'ai fini par trouver un patron japonais qui s'adaptait à peu près, à condition de décaler de quelques cm la couture d'épaules vers le devant. Et puis j'ai fait une toile et ça tirait terriblement au niveau des manches, qui étaient assez étroites. Mais une fois les manches élargies par la méthode du pivot et un petit centimètre ajouté au milieu du dos, c'était parfait ! Comme j'avais remarqué que les pinces de poitrine de mes précédents exemplaires n'étaient pas exactement à la bonne place, je les ai descendues légèrement et c'est plus confortable ainsi.

Je n'ai pas doublé le haut (inutile quand il y a des manches), mais fait une parementure. Elle ne demandait qu'à sortir… je l'ai cousue aux épaules puis piquée sur les valeurs de coutures, ça n'a rien arrangé. Comme je ne voulais pas la surpiquer, j'ai simplement ajouté un petit bouton devant et elle reste enfin tranquille (non mais, je ne vais pas me laisser embêter par une parementure récalcitrante !)

Au dos, comme les boutons sont factices, j'ai cousu de petits boutons de nacre carrés (qui ne doivent pas être très pratiques avec des boutonnières). Pour rappeler le motif de triangles, je les ai cousus en biais (et je me suis trompée dans le sens des trous, mais on dira que c'est fait exprès)

Voilà un petit haut de plus à porter quand il fait chaud, mais pas trop

Tissu du Chien vert : j'ai cousu tous les tissus achetés à l'Aiguille en fête cette année !

Maintenant, c'est le patron Barcelona qui me fait de l'œil…

C'est le thème proposé par J'habite à Waterford pour cette journée du 10, un dimanche de fin de vacances pour moi.

Comme chaque matin, j'essaie de deviner la couleur du ciel en fonction de la lumière qui filtre au travers du volet roulant

Le papier-peint de la chambre est apaisant (peut-être parce que je ne le vois que pour une semaine de vraies vacances chaque année)

Ainsi que la toile cirée de la véranda, assortie à la peinture des chaises

Les chiffons microfibres ont de belles couleurs, pour rendre le ménage plus gai !

Comme  nous avons emprunté le linge de maison aux propriétaires, je vais le sécher au lavomatique
situé, par chance, juste au pied de l'immeuble

Le ménage est presque terminé, nous allons nous baigner une dernière fois

À notre arrivée, nous nous sommes demandé quels étaient ces drapeaux. Sauf Aurore, qui a demandé pourquoi la ville était pavoisée aux couleurs du Pays de Galles (elle m'épate toujours par ses connaissances). Réponse : Dinard accueillait l'équipe du Pays de Galles

Voilà, nous avons rangé, nettoyé et fermé l'appartement et pris la route. Une petite pause pour changer de conducteur (et nous rafraîchir : après une semaine au grand air, nous étouffons dans la voiture)

Cet escargot, probablement venu de nos framboisiers, a fait 400 km sur le capot de la voiture (je l'avais remarqué à la pause), passé une semaine dans le garage, sans eau ni nourriture, puis refait 400 km en sens inverse blotti contre le rétroviseur ! 

Nous retrouvons notre jardin fleuri ; apparemment il a fait beau ici aussi.

J'aurais pu emporter en vacances des appliqués à coudre à la main… si j'avais eu le temps de les préparer avant ! Voilà donc un seul carré pour deux semaines, je vais devoir me rattraper plus tard pour tenir le défi du Dear Jane en trois ans. D'un autre côté, les blocs sont de plus en plus compliqués. J'ai passé deux bonnes heures sur celui du jour… peut-être que je finirai au bout de quatre ans, finalement ?

(il est bien carré, c'est l'inclinaison de l'appareil photo qui le déforme)

Et pour le dîner du jour, un bo-bun, mais au canard, pour changer.

Et maintenant, en route pour le feu d'artifice. En général, nous y allons en vélo, mais celui de Marie est chez le réparateur, alors nous marcherons…

J'aime comme ce monde virtuel permet de tisser des liens bien réels. J'aime envoyer et recevoir des surprises, préparer de petits envois dont je sais qu'ils seront appréciés. Il y a quelque temps, après Tilulu et Titou, c'est Petit Mammouth qui est venu agrandir la belle famille de Loulou. Alors, pour lui souhaiter la bienvenue, je lui ai envoyé quelques petits bavoirs…

Espérons qu'il sera aussi inventif que ses cousins pour alimenter le blog de sa Mamie-Ange en jolies anecdotes !

J'avais prévu de coudre, la semaine dernière… mais je ne sais pas où ont disparu les heures que je devais y consacrer, dans une faille spacio-temporelle, probablement !

Le grand ménage du lundi (indispensable après une grosse semaine de laisser-aller, entre la tornade de la préparation des sacs de camps et la chaleur accablante;

Les courses du mardi et les arrosages quotidiens du jardin (mine de rien, ça prend du temps);

Une virée parisienne mercredi avec 3 passages aux coupons de St Pierre, parce que l'assortiment de coupons n'est pas le même au fil de la journée (et j'ai bien fait, ce n'est qu'au troisième passage que j'ai trouvé mon bonheur), l'examen de TOUS les rouleaux de coton écru de TOUS les magasins du marché Saint-Pierre avant de trouver le coloris exact du fond de mon Dear Jane (parce que, bien évidemment, j'ai utilisé un tissu dont j'ignore la provenance);

Jeudi, un début de soirée passé à jouer à la marchande à l'Amap pour cause de train supprimé (je devais juste remplacer Guillaume pendant 20 minutes, mais une fois sur place, on discute avec les amis de passage…) et des légumes à cuisiner, beaucoup de légumes, c'est la pleine saison ! Nous nous sommes retrouvés avec 4 belles salades, alors qu'il nous en restait deux de la semaine précédente, sans parler des courgettes, tomates, haricots, fèves, choux pointus, chou rouge… tout cela pour deux, au secours !

Vendredi, hop, deux salades offertes aux voisins ! Et depuis, c'est salade, courgettes et tomates à tous les repas.

notre futur carrelage de salle de bains ?

Dimanche, l'exposition Le grand orchestre des animaux à la fondation Cartier avec une amie, puis un barbecue coréen (une première pour nous) et un café en terrasse, au soleil, c'est bon aussi de ne rien faire !

Et lundi, avec l'aide de Paul, rentré de son camp, les grands travaux de l'été (cette fois, pas de doute, le bois est bien sec — enfin, il était, car évidemment, il pleut maintenant…) : les boiseries extérieures, volets, porte, fenêtres, poutres et cache-moineaux. Le voisin nous a laissé accès à ses échelles mais je n'en mène pas large, perchée à 3 mètres, le pinceau d'une main et le pot de lasure de l'autre. Où sont passées la souplesse et l'insouciance de mon adolescence, lorsque nous ravalions les 3 étages de la maison ?

J'ai trouvé un outil formidable tout-en-un, qui ouvre les pots de peinture sans les abîmer, contrairement au tournevis, permet de gratter la peinture à plat ou dans les recoins, de retirer des clous, d'essorer le rouleau, d'élargir les fissures, de dévisser le rouleau et qui fait même décapsuleur !