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attraper le temps qui file…
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30 août 2011

En attendant la rentrée…

(pour les enfants, évidemment, moi ma rentrée est déjà faite et presque tout le bénéfice des vacances perdu bouhhhh…)
un petit jeu chez Motif personnel pour essayer de gagner un peu de tissu et de rubans, organisé pour fêter la sortie du livre de la Fille électrique  (un blog que j'ai découvert en début de semaine et pas encore exploré)

couture rétro motif personnel

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6 mars 2012

Barcelone - suite et fin

Jeudi. Dans la rue de bonne heure (9h30), nous avons trouvé toutes les boutiques closes et attendu un petit moment devant le Musée Picasso, nous n'étions vraiment pas à l'heure espagnole ! Une fois n'est pas coutume, la caissière du musée n'a pas fait payer Fiston (qui avait pourtant dépassé de peu l'âge maximal) et nous a appliqué un tarif "famille nombreuse", ramenant la note de 28 à 12 euros ! L'une des particularités de ce musée est de rassembler la plupart des tableaux de Picasso inspirés des Ménines de Vélasquez, je devrais plutôt parler d'obsession : durant près de deux mois, il a peint plusieurs toiles par jour reprenant tel ou tel personnage ou la scène dans son ensemble, variant les formes, les couleurs…
lasmeninas
Ensuite, direction la plage. Il fait un temps printanier, profitons-en ! 6 mars03
Nous déjeûnons dans un petit restaurant de la Barcelonetta, puis longeons le port en direction du Musée maritime. Celui-ci est fermé pour quelques mois encore, mais propose une exposition sur le thème du voyage en mer, ainsi qu'une visite du (petit) trois-mâts Santa Eulalia.

 

Ensuite, nous décidons de faire quelques achats et… les magasins prévus sont fermés (et aucun horaire indiqué). Nous remontons la Rambla jusqu'à Desigual (il y en a à tous les coins de rue, mais celui-ci propose des fins de série). Bon, même à -70%, ça reste très cher, et puis la musique est assourdissante, nous ne tenons pas très longtemps, mais ça donne des envies de couleurs vives et de formes fluides, j'espère trouver des tissus proches au prochain Stoffenspektakel…

6 mars046 mars026 mars01

Finalement, Nunoya est enfin ouvert à notre passage (il faut juste savoir que les boutiques ferment souvent jusqu'à 17 h, voire… plus tard). C'est un magasin de tissus japonais que j'avais repéré à l'aiguille en fête. Puis la "routine" : smoothie, achats pour les tapas du dîner, retour à l'appartement, nuit bruyante.

Vendredi, nous sommes allés au Palau Guell, récemment rouvert après une importante restauration : tout a été refait à l'identique, parquets, boiseries, vitraux, ferronnerie, céramiques. Les cheminées de la terrasse ont retrouvé leurs mosaïques. Ce palais est extrêmement bien pensé : ventilation, chauffage, système d'ouverture ou fermeture des persiennes pour varier la lumière, jeu sur les proportions pour rendre les pièces plus vastes qu'elles ne le sont, jalousies pour voir sans être vu… Il paraît cependant que la maîtresse de maison n'aimait pas trop y vivre, je suis assez d'accord avec elle : la décoration n'est pas des plus gaies… sauf la terrasse, évidemment !

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Quelques achats ensuite, nous ne résistons pas aux céramiques de couleurs vives vendues un peu partout, probablement de fabrication industrielle, mais tant pis ! Chacun des enfants choisit son souvenir, un éventail pour Marie, une figurine de danseuse de Flamenco pour Aurore (qui nous aura fait courir toutes les boutiques de souvenirs, à la recherche de SA danseuse en robe rouge ! Je désespérais de la trouver…) Et puis un souvenir moins durable : un gros morceau de jambon Serrano, que nous achetons à la Boqueria, prenant le temps d'admirer les étals colorés.

6 mars16

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Il est temps de rentrer préparer quelques sandwiches, vérifier que nous n'avons rien oublié et quitter l'appartement. Un dernier jus de fruits, une marche jusqu'à la station de train, une file d'attente gigantesque pour acheter les billets (les automates étaient en panne et ils venaient de fermer un guichet sur les 3 !). Une longue attente aussi sur le quain, où passent des trains qui ne vont pas à l'aéroport (merci à la famille de Mulhouse qui nous a évité de monter dans le mauvais train…), une longue marche vers le terminal le plus éloigné de la gare, puis une très longue file à nouveau pour enregistrer les bagages… du coup, nous n'avons quasiment pas attendu l'embarquement. Joyeuse ambiance dans l'avion, plein d'espagnols venant passer le week-end à Paris ! Notre chauffeur devait arriver assez tard à Roissy, mais vu que notre avion a roulé 25 minutes sur les pistes de Barcelone, puis 15 minutes à Roissy, qu'il fallu ensuite prendre un bus (on a passé presque autant de temps à rouler qu'à voler, sur ce retour…), l'attente a été brève et nous avons retrouvé avec joie nos lits au calme peu après minuit (nous avons aussi retrouvé l'hiver, avec beaucoup moins de plaisir…).

12 mars 2012

Une idée lumineuse !

Tout à l'heure, je passe par le garage, je regarde la tente mise à sécher hier et je me demande s'il ne vaudrait pas mieux la mettre dehors, vu le temps… mais pas le temps, justement ! Au moins, j'ouvre la fenêtre…

Ah, mais comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Vous vous souvenez de mes déboires du 7 décembre ? Depuis, dès que je descendais l'escalier, je voyais ça :

12 mars1 … le carreau que j'avais tenté de casser pour réveiller ma fille (on voit bien que je n'ai pas de muscles dans les bras, là). À chaque fois, je me disais qu'il fallait que je trouve une entreprise pour le changer (en même temps, vu qu'il faudrait se passer de fenêtre durant quelques jours, ça ne pressait pas).

Et puis dans le garage, j'ai vu ça : 12 mars2

Noooon, pas les toiles d'araignées ! Noooon, pas la vitre sale non plus (vous faites souvent vos vitres de garage, vous ?)
Mais la même fenêtre ! Qui s'ouvre dans le même sens !

Et hop, un bain de fenêtre plus tard, j'ai fait l'échange

12 mars3  Et maintenant, j'attends de voir dans combien de temps mon mari va remarquer le changement…  (à mon avis, je peux attendre !) au pire, je lui ferai croire que j'ai poli la vitre à la pierre d'argent ! *

* un indice quand même : la lasure est légèrement plus foncée

 

1 avril 2012

Souvenirs d'enfance

C'était le dessert des dimanches. Le mercredi, c'était le gâteau de Mickey : un gâteau de Savoie fourré de confiture et recouvert d'un glaçage rose. Mais le dimanche, lorsque nous étions chez Mamie, c'était tarte aux pommes ! Préparée la veille et rangée dans un buffet dont j'ai encore conservé l'odeur en mémoire…

C'est elle qui m'a gardée toute petite, puis par la suite les mercredis et de nombreux week-ends. Avec elle, j'ai appris à cuisiner, j'ai pris goût à la couture (j'ai encore en mémoire aussi le bruit de ses ciseaux taillant les étoffes, appuyés contre la table de bois qui résonnait).

Alors, quand je fais une tarte, c'est forcément celle de Mamie (et par chance, elle m'a laissé une recette détaillée, ce qui n'est pas le cas de toutes, dans son gros cahier : les indications "battre les œufs et le lait" sans mention de la moindre quantité me laissent parfois perplexe)

Tarte aux pommes de mon enfance

Il vous faut (pour un moule de 28 cm)
180 g de farine
1 cuil à café de levure
70 g de sucre
1 œuf
60 g de beurre
500 g de pommes
200 g de compote de pommes
un peu de gelée de pommes

Mettre la farine et la levure dans un saladier, faire un puits au centre, y placer le sucre, une pincée de sel et l'œuf, travailler une partie de ces ingrédients à la fourchette jusqu'à obtenir une bouille épaisse. Ajouter le beurre coupé en petits morceaux et pétrir rapidement le tout pour former une boule.

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Étaler la pâte et la placer dans le moule, piquer le fond avec la fourchette.

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Préchauffer le four à 180 °C.
Répartir la compote sur la pâte, éplucher et couper les pommes en lamelles, les disposer sur la tarte, puis enfourner pour 25 minutes.

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À la sortie du four, badigeonner les pommes avec un peu de gelée tiède, puis laisser refroidir avant de déguster. Cette tarte est encore meilleure le lendemain !

01 avril8

 

18 avril 2012

La piste aux étoiles

Ouf, j'ai survécu !
J'exagère : ils étaient plutôt sages (vu que ma fille est dans la même classe depuis la toute-petite section, le tri a été fait depuis longtemps… restent les très bons amis, la plupart sont invités depuis ses trois ans !) et très enthousiastes. Mais tout de même, la fête d'anniversaire reste un événement fatigant pour les parents, or là, j'étais seule (avec mon fiston) et à peine convalescente. Mais on ne fête pas tous les jours ses dix ans…

Cette fête était  placée sous le thème du cirque, qu'ils étudient tout au long de cette année d'école. J'avais donc un public bien informé et entraîné, ce qui a permis de prévoir des activités de haut niveau. Heureusement d'ailleurs, car la météo ne permettait pas de les laisser jouer au jardin. On commence par créer l'ambiance : un CD de musique de cirque (emprunté à la médiathèque), des guirlandes de fanions (merci Paul pour la découpe du crêpon !), du pop-corn et nous voici sous le chapiteau.

18 avril0118 avril07

J'ai commencé par soumettre mes stagiaires à quelques épreuves circassiennes :

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- les fildeféristes (attention, on ne dit pas funambule lorsque le fil est à moins de 2 mètres de hauteur !) : marcher les yeux bandés sur une corde à sauter posée au sol, pas si facile qu'il n'y paraît
- Le domptage de fauves : convaincre la panthère noire de passer au travers du cercle de feu (il suffit de bien viser !)
- la voltige à cheval : tenir le plus longtemps possible sur un parcours donné, autrement dit rouler le plus lentement possible sans poser le pied à terre (aussi appelé : course de lenteur)
- les assiettes chinoises
- le jonglage : avec des balles, des massues, des anneaux
- le tir au pistolet : éteindre une bougie (qui s'est fait dans la cuisine, vu la tempête au dehors. Et oui, la cuisine est mouillée, et alors ? De toutes façons, je n'avais pas eu le temps de laver le sol avant)
- le trapèze volant a été annulé, pour cause de pluie ininterrompue…

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Je leur ai présenté chaque épreuve le plus sérieusement du monde et à 10 ans, on y croit encore (Ah bon, on va monter sur un vrai cheval ? Une panthère vivante ?), j'adore leur enthousiasme, leur spontanéité et leur coopération plutôt que l'esprit de compétition.

Merci à Camille qui a offert ce lot de matériel de cirque à Paul et Marie !

Petite pause avec une séance de sculpture de ballons 18 avril17

On reprend les épreuves : la course des clowns, chaque participant doit s'habiller en clown et effectuer un parcours, le temps d'habillage compte évidemment dans le chronométrage, mais ils se sont aidés mutuellement

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Deuxième retour au calme avec le spectacle de magie. J'ai fabriqué mon matériel il y a des années à partir de ce livre (toujours provenant de la médiathèque), avec un succès jamais démenti : la disparition sous leurs yeux d'un verre de lait ou la transformation de foulards en confettis me vaut toujours des yeux écarquillés ! Mon grand garçon est spécialisé dans les tours de cartes, ce qui nous permet de garder le rythme du spectacle en alternant nos numéros.

magie 18 avril24

C'est le moment de l'ouverture des cadeaux, puis du goûter.

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Pour l'occasion, je me suis lancée dans le fameux Rainbow cake que l'on voit un peu partout. J'ai fait mes couches de génoise les plus fines possibles, presque un peu trop (cuites dans des moules à tarte), je retenterai l'expérience avec un peu plus de pâte et des colorants en poudre, car j'ai eu du mal à obtenir de beaux coloris avec mes colorants liquides (ceux que l'on trouve en grandes surfaces). Garniture à l'abricot, selon la demande de la demoiselle. Mini-barbabapas (j'avais pensé me procurer une machine, mais pas le temps et peu d'enfants présents… 1/2 pot vendu en grande surface m'a suffi — mais l'humidité ambiante les avait fait fondre avant l'heure du goûter), sucettes pops, et de petites salades de fruits pour la bonne conscience !

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Vu ma forme olympique, j'avais renoncé à préparer de petits cadeaux personnalisés, mais Rachel m'a montré hier midi ce nouveau fichier in-the-hoop de chez Ginihouse, aussitôt vu, aussitôt acheté, brodé dès mon retour à la maison ! Chacun est reparti avec son petit porte-monnaie, son ballon et un nez de clown.

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Encore un anniversaire qui restera dans les mémoires, je pense (et j'ai déjà quelques idées pour le prochain).
Sur ce, je file me coucher préparer mon gâteau d'anniversaire pour le bureau demain !

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26 avril 2012

Ma maison est en carton…

… du moins ce pan de mur      26 avril8

Il va m'en falloir, du plâtre, pour obtenir un bord correct !
Enfin, au moins, on a pu découper le mur à la scie sauteuse, je m'attendais à plus de difficultés. (On, c'est-à-dire le fiston en stage de bricolage intensif, suivant les indications du voisin-qui-sait-tout-faire)

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Nous avons donc :

- un demi-mur manquant (merci à notre voisin bricoleur, serviable et bien outillé : une meuleuse pour venir à bout des plinthes en carrelage, une scie sauteuse à lame courte pour couper le plâtre sans risque de toucher une gaine électrique)
- Un évier démonté avec quelques péripéties : bouchons qui ne conviennent pas, tentative de démontage du robinet pour le remettre en place (mais pour cela, il faut L'OUTIL, celui que seuls les plombiers possèdent — sauf notre deuxième voisin très bien outillé, mais celui-ci est hélas sur le chantier de l'appartement de son fils —, désespoir en pensant qu'on ne pourra pas remettre l'eau ce soir-là, or nous sommes tous couverts de poussière de carrelage…), remarque du Fiston comme quoi les bouchons vont très bien, il suffit de récupérer la petite pièce en bas du robinet (rires), remise en eau pour constater que ça fuit (normal, il manque un joint), tentative de vissage qui est en fait un dévissage (nous voici tous arrosés, l'eau est montée jusqu'au plafond !), à 22h30, nous pouvons prendre des douches (enfin, non, pas de douche justement, le démontage d'un placard a révélé une fuite entre la douche et la cuisine, il me faut refaire le joint du carrelage…)
- Un mur humide, donc, je passe un produit spécial, j'en utiliserai 10 ml mais ça se vend par litre (soupir…)
- De gros manques dans l'isolation, nous profitons donc du polystyrène enlevé pour combler les trous (et au passage, on retrouve de petites billes partout, on peut nous suivre à la trace comme le Petit Poucet)
- Une plaque de placo de 2m50 à transporter sur 10 km, par 50 km/h de vent et de nombreuses averses ; j'ai loué un camion (pour une plaque ! re-soupir. Une fois le camion rendu, j'ai eu l'impression que ma voiture n'avait plus d'embrayage…)
- 25 kg de mortier adhésif, 5 kg d'enduit, dont il restera les deux tiers (soupir…) **
- Une plaque de 2m50 par 1m20 étalée au milieu du salon (c'est pratique, vous devriez essayer, en mettant la moitié de vos meubles de cuisine tout autour !)
- Un plafond lessivé et poncé
- des murs couvert d'une peinture à paillettes puis d'un vernis plutôt récalcitrant à la ponceuse. Ne me parlez pas de mettre une primaire d'accrochage, c'est tentant mais la différence de niveau entre zones peintes et zones non-peintes est trop importante

Ça me rappelle une scène de Jack Palmer *, la propriétaire et l'huissier qui inspectent le studio…

26 avril1

* Petillon, Jack Palmer - Le chanteur de Mexico, Dargaud
** et si je mettais tous mes restes sur le Bon coin ?

15 mai 2012

La vraie vie des blogueuses normales

Un petit défi auquel je participe, lancé par Daphnénuphar :

Si toi aussi tu es une vraie fille normale, rebelle-toi : vendredi prochain, tu prends une photo des tes mômes au retour de l'école, de toi à la sortie du boulot, et de ton salon, le même jour, à 20h30. Et tu postes le tout le WE qui suit sur ton blog. Et pas de triche : pas de lingettes ni de brosse dans le cartable, pas d'anti-cerne dans le sac à main, pas d'aspi dans le salon avant le cliché !
De deux choses l'une : soit c'est comme chez moi (et je me sentirai un peu rassurée), soit c'est comme en Suède (et je m'inscris à "une semaine pour changer de tête" et "déco and co".

Je n'ai découvert ce défi que lundi, donc dommage, vous ne verrez pas mes photos de vendredi, pourtant c'était grandiose : partie travailler en laissant mon mari à la maison, les poseurs de cuisine ayant fini leur boulot et la fuite colmatée jeudi soir, j'espérais trouver le soir un semblant de progrès dans l'état apocalyptique de la maison… (oui, je sais, je rêve). J'avais dormi à peine 4 heures la nuit, pour cause de rage de dents, ma dentiste m'avait casé un rendez-vous en urgence entre deux patients avant de partir marier sa fille en Bretagne (pour finir, son patient a oublié de venir). Je suis donc rentrée avec une dent à moitié soignée (c'est une dent de sagesse, on a décidé de l'enlever dans 10 jours), une autre qui me fait mal, mais qui ne semble pas cariée (???), un trajet de 10 km à vélo, dont 1/3 de rudes montées (imaginez ma tête : rouge, transpirante, les yeux cernés), pour trouver la table du petit déjeûner pas débarrassée, des boîtes à outils ouvertes un peu partout, le lustre en pièces détachées étalé sur le canapé (mon mari avait entrepris de changer le fil) et j'ai commencé la soirée les bras en l'air, à tenir le contrepoids de la suspension, alors qu'il essayait de fixer un fil trop fin dans un domino…

Bref, je ne tricherai pas en vous mettant des photos du chantier qui me tient lieu de salon, en temps normal, il y règne un certain désordre, certes, mais nous avons atteint un record, ces jours-ci… *
Mais un jour normal, en fin de journée, nous avons souvent : les chaussures des filles qui traînent dans l'entrée, les chaussons aussi, d'ailleurs (marcher en chaussettes, c'est tellement mieux), voire les chaussettes, s'il fait chaud, leurs cartables ouverts aux endroit les plus gênants, les affaires scolaires de ma collégienne en vrac sur la table (elle n'a pas de bureau dans sa chambre), les gilets sur la chaise de l'entrée ou sur le canapé, au choix, et le meuble de l'entrée encombré du bazar habituel (courrier, sac, clés, barrettes, livres… avec en plus tous les tickets de caisse des matériaux achetés ces dernières semaines — 15 visites au magasin, au bas mot). Quant à ma tête, ça se voit qu'il y avait du vent ? (et encore, j'ai échappé au déluge de grêle qui est tombé pendant les 5 minutes que j'ai passées à l'école — comme quoi, on ne peut pas toujours avoir la poisse…) Le bazar du fisotn est (presque) cantonné à sa chambre maintenant, mais il n'est pas en reste, croyez-moi ! Là, il vient de rentrer en pestant contre la météo : les giboulées de mars, ça devrait être fini, selon lui !

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* Allez, je vous mets les photos quand même, ne serait-ce que pour avoir des souvenirs… les meubles de l'ancienne cuisine presque vidés, qu'il faudra démonter, la petite cuvette où j'avais mis toutes les vis au fur et à mesure du démontage, que j'ai fait tomber hier soir au moment d'aller au lit (pas le courage, à cette heure, de ramasser), les cartons en cours de vidage (c'est long, car il faut réfléchir à la place idéale pour chaque chose). Mais en principe, tout ceci sera de l'histoire ancienne jeudi au plus tard (quoique, vu qu'on attaque le carrelage, je ne sais pas si le ménage ne peut pas attendre deux jours de plus…)

15 mai 115 mai 215 mai 415 mai 515 mai 6 Bon, allez, je m'y remets !

3 juillet 2012

Un peu de cuisine…

ce soir : tarte tomates-mozzarella à fond brioché, et brioche au pavot pour finir la pâte

3 juillet23 juillet 1

Demain (parce que je suis passée au marché ce matin, mais que je n'ai pas assez de sucre)

3 juillet1Et à venir…

3 juillet 2

Gros colis surprise reçu hier de la part de ma sœur, pour nos anniversaires d'avril (oui, on est comme ça, nous, on fête plutôt les non-anniversaires !) Bon, eh bien je crois qu'il me restait un peu de place dans les nouveaux placards…

16 juillet 2012

Ratage : le pourquoi du comment

Alors, si j'étais allée voir de très près les commentaires chez les JCA (et parfois ça ne suffit pas, il faut encore aller consulter chaque blog pour avoir les détails), j'aurais lu ceci :
« Il s'agit donc de la blouse D du livre Tuniques, robes, etc. (livre 64 des JCA), en taille S, mais retouchée dans le dos avec deux pinces pour enlever de l'ampleur. Une fois ajustée, elle est très agréable à porter. »

ou cela :
« Un petit chemisier tout mimi avec des petites manches bouffantes. C'est alors que sans hésitation elle taille le patron dans un joli coupon vichy rouge. Après avoir bâti les différentes pièces… Premier essayage… oh my god ! mais je croyais que les modèles jap taillaient petits ??? Mais c'est que Mrs T doit être toute minuscule ! Parce que les petites manches bouffantes lui arrivent aux coudes et côté largeur bah… elle a l'impression de se retrouver dans une de ses tuniques de fin de grossesse… Pffffff pas grave on ne pleure pas on s'arme de ses ciseaux et on recoupe les manches… Deuxième essayage… c'est un peu mieux mais ce n'est pas encore ça...on ne lâche rien ! non non et non ! On va jouer sur les fronces pour ajuster tout ça et mettre des élastiques aux manches pour bien les froncer ! Troisième essayage... c'est mieux ça commence même à plaire »

ou encore :
« Tout d'abord, j'ai taillé un 42 comme d'habitude sauf que j'aurais pas dû… A l'essayage je constate que c'est trop grand, vraiment trop grand… j'ai retiré 10 cm de chaque côté ! »

Et le coup de grâce :
« Toujours une taille 36 pour un 42 du commerce, et elle est encore large »

Alors, je copierai 10 fois :

- Je ne me lancerai plus dans un patron japonais sans avoir d'abord consulté en détail le blog des Japan Couture Addicts !
- Je ne me lancerai plus dans un patron japonais sans avoir d'abord consulté en détail le blog des Japan Couture Addicts !
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Parce que, ce que je ne vous ai pas dit… c'est que j'ai passé toute la matinée de vendredi à découdre le biais d'emmanchures de ma blouse en soie rouge pour recouper les emmanchures qui me gênaient…  alors que j'aurais pu lire ça : « Quelques modifications apportées au patron de base : tunique rallongée de 4 cm sans ourlet mais biais invisible, et emmanchures plus creusées car trop justes à mon goût »


Je promets qu'on ne m'y prendra plus ! Je préfère passer 45 minutes à lire les commentaires que 45 minutes à découdre à m'en user le bout des doigts (et encore, je n'ai pas fini, mais c'est le temps que j'ai passé dans le train ce matin, pour un trajet habituel de 8 minutes, suite à un concours de circonstances… comme j'ai été bien inspirée de prendre avec moi ma blouse et mon découd-vite !)

 

coeurs-2

30 juillet 2012

Check list

Tentes : OK
Duvets : OK
Trousse de secours : remplie
Épicerie : pesée au gramme près
Trousse à outils : vérifiée
Vaisselle : au point

30 juillet1

Restent les vêtements et là… 2 enfants en Normandie qui ont fait eux-mêmes leurs bagages, une fille qui rentre de camp demain soir… enfin, pour une fois, je serai seule à arbitrer ce que l'on emporte ou pas et ce sera minimal et léger !

18 août 2012

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? (4)

Un plat rafraîchissant pour un soir d'été presque caniculaire

Flan de courgettes au parmesan

Prenez 600 g de petites courgettes, lavez-les, râpez-les (grosse râpe), faites-les cuire 10 minutes avec un soupçon d'huile d'olive, du basilic et de la menthe hachée. Égouttez-les légèrement avant de les placer dans un saladier. Récupérez un beau morceau de parmesan au fond de la boîte à fromage, retirez la surface qui est légèrement moisie (Quoi beurk ? C'est du fromage, c'est normal !), râpez-en environ 50 g à la râpe à main* en évitant de vous couper les doigts (raté !). Ajoutez environ 300 g de fromage blanc, 3 œufs, sel et poivre, versez dans un moule à manqué et enfournez pour 25 minutes à 180 °C. Laissez refroidir, c'est bien meilleur !

À servir avec des tomates mozzarella, par exemple.

18 août118 août2

* La dernière fois que j'ai râpé du vieux parmesan, j'ai cassé l'entraînement de la lame de mon blender tant le fromage était dur. J'ai commandé une nouvelle pièce et là… impossible de desserrer l'écrou qui la fixait ! Le vendeur de pièces m'a envoyée dans un magasin de bricolage — celui qui est parodié dans Bancs publics, les versaillais comprendront — comme ils ont 4 adresses, j'ai erré d'un magasin à l'autre avant de trouver le bon, où un charmant réparateur de tondeuses a dévissé mon écrou et a remonté ma lame de robot sans demander plus qu'un merci et un sourire… mais bon, ça n'est pas une raison pour recommencer !

 

5 septembre 2012

Pour un soir…

… on oublie la rentrée et son cortège de réunions, les fiches sont remplies, les livres à couvrir seront pour demain (quoique Paul a eu la géniale idée de choisir pour la plupart des livres déjà couverts). Ce soir, nous sortons tous les deux, laissant les enfants devant leurs croque-monsieur :

5 septembre1

(merci Papa, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait un puzzle !)

EDIT :
Nous avions réservé un restaurant plutôt gastronomique qui s'est révélé très décevant pour le service : arrivés à 21h, nous avons eu une corbeille de pain à 21h45, carafe d'eau (réclamée) à 22h, entrée à 22h15 (alors que nous étions au bord de l'inanition…). Le reste a suivi assez rapidement, c'était bon et copieux, mais bon, l'addition a été un peu dure à avaler et le réveil bien difficile le lendemain !
Ce matin, appel de la directrice de l'auberge, pour s'excuser de ces dysfonctionnements (un groupe de 12 personnes avait réservé au dernier moment et il manquait du personnel en cuisine)… et nous inviter pour un nouveau dîner, à la date de notre choix !
À suivre…

21 septembre 2012

Une improvisation culinaire

Hier soir, il fallait retourner chez l'orthodontiste (on y a passé 1h30 mercredi !) pour rectifier la gouttière de ma princesse, que j'avais trouvée en larmes la veille, au retour tardif d'une réunion (mais elle continuait courageusement à la porter malgré ses gencives blessées… ) J'avais prévu une tarte aux tomates pour le dîner, mais ne sachant pas trop à quelle heure nous rentrerions, j'ai eu une autre idée : utiliser les feuilles de brick du fond du placard, qui avaient eu largement le temps de se dessécher (eh oui, la date de consommation optimale était passée depuis quelques mois…)

J'ai donc passé rapidement mes feuilles sous l'eau, puis les ai badigeonnées d'un peu de beurre fondu avant de les superposer au fond d'un moule à tarte (j'ai utilisé environ 50 g de beurre, soit bien moins que pour une pâte brisée – en revanche, je crois bien que ça m'a pris presque autant de temps que de faire une pâte)

21 septembre1Sur la dernière, j'ai étalé un peu de moutarde, puis disposé mes tomates coupées en tranches épaisses (1,5 à 2 cm), des restes de fromage (mozzarella et chèvre frais), les dernières feuilles de mon plant de basilic qui n'a pas trop aimé le froid matinal.

21 septembre221 septembre3

J'ai battu 4 petits œufs avec 2 CS de crème liquide, un peu de sel et de poivre, ajouté un reste de gruyère, et hop, au four préchauffé à 180 °C pendant 30 minutes.
Résultat : une belle tarte dorée, la migaine a traversé les couches de brick, formant un fond souple, mi-tarte-mi-clafoutis.

21 septembre4Et ce soir ? Ce sera soupe ; pas de doute, l'automne est bien arrivé ! J'étais trempée et glacée en arrivant, j'ai rallumé la cheminée…

12 octobre 2012

La vérité sort de la bouche des enfants

Attention, âmes sensibles s'abstenir, c'est un peu de l'humour noir… mais ceux qui prennent, comme nous, quotidiennement le train ou le RER en région parisienne depuis début septembre comprendront. Pour les autres, vous pouvez aller voir . *

 

 

Pendant que je m'activais, comme chaque soir (cuisine, rangement, ménage…), mes deux blonds s'étaient enfermés dans une chambre. Je n'y ai pas trop prêté attention, sauf pour rappeler à l'un ou l'autre de venir ranger ses affaires éparpillées dans toute la maison. Et puis en début de soirée, Paul m'a montré ceci :

12 octobre1Et j'avoue que j'ai bien ri !

 

* Eh oui, je crois bien que tout le monde est d'accord sur ce coup-là : c'est exaspérant et infantilisant (à part Télérama Paris qui a trouvé cette pub très drôle et très spirituelle). Alors quand il a repensé au nombre de suicides sur notre ligne au printemps dernier, il n'a pas résisté…

31 octobre 2012

Un petit jeu

… ça faisait longtemps, n'est-ce pas ? Eh bien, cette fois-ci, c’est chez Linnamorata que je ne présente plus, je suis fan de son site depuis ses premiers tutos, ou presque. Et le lot mis en jeu est très très beau, cette fois !

Alors courez-y vite ! (heu, non, n'y courez pas, laissez-moi une chance de gagner…)

Alizee1

3 novembre 2012

Ma première maison

Dans la série des premières fois, c'est le thème de cette semaine. Bon, alors, déjà, il faut préciser : premier logement ou première maison ? (j'ai vécu d'abord dans deux appartements). Première maison de mes parents, ou ma première à moi ?

Lorsque je suis née, mes parents venaient d'acheter un appartement, dans une grande résidence moderne, j'y ai vécu 9 ans. C'était le top de la modernité à l'époque : papiers-peints à grandes fleurs, motifs géométriques orange et marron dans la cuisine, toile de jute orange tendue dans le salon… nous avons ensuite emménagé dans un appartement de fonction dans notre école, le temps de trouver une maison qui nous convenait.

maison 2maison 3

Et cette maison, mes parents l'ont trouvée au bout de quelques mois : tout près du centre-ville, nous permettant d'aller dans le meilleur collège de la ville, pas loin de la plage, dans un quartier commerçant (presque tous les commerces ont fermé aujourd'hui, faute de places de stationnement) au fond d'une impasse calme et – coup du destin ? – tout près de la maison de mes futurs beaux-parents, de sorte qu'il m'arrive d'y retourner aujourd'hui.

maison 1maison

Le jour même de la signature chez le notaire, les travaux ont commencé (par la démolition d'un mur), et il en fallait, des travaux : cette maison de deux étages sur un rez-de-chaussée non-habitable était séparée en deux appartements, l'un habité par une famille, l'autre par une vieille cousine qui s'occupait du fils handicapé. Par conséquent, tout était en double : deux garages, deux débarras (donnant sur le jardin), une pièce pour la chaudière, une autre pour les cuves à fuel, un couloir, au bout de la maison, reliant la rue au jardin (???), une sonnette à chaque étage (qu'est-ce qu'on a pu jouer avec !), le jardin lui aussi divisé en deux parcelles, entourées d'allées en ciment, peuplées de nains en plastique et d'iris (je crois bien que nous avons arraché des iris durant 10 ans), deux cuisines, deux salles de bains aux carrelages ornés de décalcomanies du meilleur goût, des couches de papiers-peint superposées (fleurs, bergères, petits caniches à rubans roses). Des années de travaux, qui n'ont jamais été entièrement finis, mais des années heureuses, une maison toujours pleine d'amis et de musique…

Et ma première maison à moi ?

En 1990, je suis partie faire mes études à Paris, ça tombait bien, mon amoureux venait d'y être admis en école d'ingénieurs. Oui mais se loger à Paris, c'était difficile… Papa était à cette période en déplacement dans une filliale de son usine, en banlieue parisienne, logeant à droite ou à gauche. Nous avons emménagé tous les trois dans une toute petite maison, au centre d'Argenteuil : une grande pièce au rez-de chaussée, avec une superbe cuisine américaine toute en chêne (seule trace de modernité), des toilettes dans la cour, un chauffe-eau explosif,  un escalier raide comme la justice, deux petites chambres, une minuscule salle de bains mansardée, le rêve ? Ah, oui, mais une isolation inexistante, un chauffage électrique qui faisiait tourner le compteur à une vitesse folle (et le compteur était au milieu du séjour, on l'avait toujours sous les yeux !). Nous chauffions au minimum (14 °C par moments), c'était humide au point d'avoir des moisissures sur les murs, le plombier voisin chargeait ses échaffaudages dans son camion à 5 heures du matin sans souci de réveiller tout le quartier… mais là aussi, que nous avons passé de bons moments ! À la fin de l'année, Papa est enfin rentré à la maison et nous avons été admis en résidence universitaire à Bagneux, une autre époque qui débutait…

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D'autres premières maison chez Zozostéo et Loulou

11 novembre 2012

Stoffenspektakel en famille

Je les avais prévenus, mais je crois qu'ils ont eu un choc terrible, comme moi la première fois… tous ces tissus, ces allées où l'on peut à peine avancer *, ces stands dont on ne peut pas approcher, l'attente interminable pour se faire servir par des vendeurs si peu nombreux qu'on se demande comment ils tiennent le coup, avec le sourire en plus !

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Mais cette fois-ci, j'avais une équipe de compétition et j'ai battu un record historique : arrivés à 10h30, nous étions repartis à 12h45 ! Après un premier repérage, j'ai commencé mes emplettes, que je laissais entre les mains de mes porteurs… au bout d'un moment, les enfants sont repartis, bien chargés, à la voiture. Je m'attendais à ce que mon mari fasse de même ou imite les quelques hommes présents qui se contentaient de décharger les bras de leurs épouses en les suivant vaguement… mais, peut-être motivé par l'envie de ressortir au plus vite de cet enfer, il a adopté une autre stratégie : je faisais mon choix, lui disais quelle quantité acheter, puis je le laissais attirer l'attention de la vendeuse (il est grand, c'est plus facile) et payer, pendant que j'allais sur un autre stand repérer mes futurs achats ! C'est ainsi que j'ai pu amasser mon butin :

- des velours à pyjamas et une polaire doudou trop chouette11 novembre08

 

- des jerseys (le choix se restreint de plus en plus en jerseys de coton, pour moi qui n'aime pas du tout travailler la viscose, c'est une tragédie)

11 novembre09


- des cotons et de l'organza

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- LE tisssu dont Paul rêvait depuis des mois (le drapeau fait 50 x 75 cm)

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* C'était dimanche, évidemment, mais j'ai été horrifiée par le nombre de poussettes ou de bébés en écharpe, voire de petits enfants assis par terre, alors que l'on est bousculé en permanence !

14 novembre 2012

Alors la Belgique, c'était comment ?

C'était…

pas trop loin : un réveil à 7h30 jeudi, petit déjeuner à la maison avant le départ, et vers midi, nous étions à Gand. Retour chez nous à 16h30 après le Stoffenspektakel de Courtrai, une bonne surprise…

lumineux, avec une météo bien meilleure que celle annoncée, juste un peu de bruine samedi matin et de pluie samedi soir.

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riche en musées, en moyenne 3 ou 4 par jour, vive le pass Musea Brugge : pas d'attente, pas d'argent à débourser à chaque entrée ! Au menu, le beffroi, les peintres flamands, la dentelle, l'archéologie, les anciens hôpitaux (et leur chirurgie aproximative). Nous ne sommes pas retournés au château de Gand, je n'ai pas le meilleur souvenir du musée de la torture qui y est installé…

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pas équilibré du tout question nourriture, les restaurants sont très chers dans cette région, les snacks également, nous avons bien abusé des frites, fricadelles, gaufres… avec quelques incursions dans la gastronomie flamande, tout de même (waterzoï, carbonades, flamiche), un peu de bière pour faire passer tout ça (la carafe d'eau n'existe pas et l'eau en bouteille est plus chère que la bière ou le soda !) et une petite folie avec un goûter très chic au salon de thé (les chocolats servis avec les boissons ont été engloutis avant que je pense à sortir l'appareil photo)

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usant pour nos chaussures, nous avons marché des kilomètres, pas mal piétiné également

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gourmand : dans nos bagages, quelques douceurs, quelques bières à goûter… mais nous n'avons pas retrouvé la pâtisserie dénichée il y a 10 ans, qui faisait de délicieux spéculoos

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Nous avons même eu droit à notre petite manif habituelle : à Albi, nous avions eu le défilé des syndicats contre la réforme des retraites, à Barcelone, une grande manifestation contre l'austérité et à Gand, c'étaient les étudiants des Beaux-arts (à en juger par leurs blouses) qui défilaient, bières à la main… (rien compris aux slogans, je ne parle toujours pas le flamand et j'ai renoncé à le faire comprendre aux commerciaux de Bernina qui m'envoient inlassablement leurs pubs…)

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16 décembre 2012

Et un, et deux, et trois, et quatre…

… pardon, c'est le documentaire sur le conservatoire de danse de Paris, Le grand saut, qui m'a marquée (tous les pianistes-accompagnateurs vous le diront, les classes de danse ne sont pas le boulot le plus épanouissant pour un musicien, pas de place pour l'improvisation !)

J'en arrive donc à quatre sacs de danse pour petites ballerines, avec ceux-ci :

 16 décembre1

Toujours en popeline France Duval-Stalla (j'ai eu la surprise de constater une différence assez important de nuances entre deux bains de tissu, ça doit être risqué de commander un nouveau coupon pour finir un ouvrage déjà commencé !). J'aime de plus en plus le rendu du flex, je crois bien que je vais en re-commander quelques coloris…

Et maintenant, je couds pour le Père Noël et je me demande si je serai dans les temps !

 

 

20 décembre 2012

Les lutins m'ont laissée tomber !

J'ai l'impression de m'y prendre de plus en plus tard en ce qui concerne les cadeaux de Noël… disons que le mini-marché de Noël le 14 décembre (au lieu du 2 l'an dernier) et les vacances scolaires commençant le 22 décembre (au lieu du 17) ne m'ont pas aidée. J'ai donc fait chauffer mes machines intensément depuis samedi. Le stage de Marie qui rallonge mes trajets quotidiens de plus d'une heure *, les multiples auditions à l'école de musique, les diverses animations de fin d'année, ne m'aident pas à avancer, non plus. Enfin, je suis presque au bout, reste à emballer tout ça !

Première fournée de cadeaux : pour les dames et demoiselle, des sacs pour ranger leur lingerie en voyage (ou dans leurs tiroirs)

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Et pour habiller une bouillotte : une housse en velours à pyjama (en y installant la bouillotte, j'avais l'impression de mettre un bébé en pyjama !), ouverture par velcros au dos pour laver la housse.

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Demain, les cadeaux pour les petits : Aline, ne regarde pas !

 

* et accessoirement, m'oblige à passer une bonne demi-heure dans une jardinerie-épicerie-magasin de déco de rêve, ce qui est très mauvais pour le porte-monnaie ! La question est de savoir si je résisterai aux tasses ou assiettes à dessert en Liberty Mark, mon préféré du moment… j'ai même vérifié la similitude du motif en apportant un petit coupon — mais ai-je besoin de tasses ou assiettes supplémentaires ? Non évidemment. D'un autre côté, j'y ai déniché quelques cadeaux que j'avais vainement cherchés au centre commercial, et puis passer un petit moment au milieu des plantes, dans la douce ambiance de la serre, permet de se détendre des tensions de la journée… 

21 décembre 2012

En attendant la fin du monde…

qui ne semble pas être pour cette fois encore, j'essaye de venir à bout de mes cadeaux de Noël, parce que là, il n'y a aucun doute : Noël, c'est dans 4 jours !

Voici donc les cadeaux pour les petits-cousins (j'espère que les parents noteront que j'offre des jouets qui ne font pas de bruit !)

Pour les filles : des aliments en feutrine dans un petit panier. Merci à Paul pour son aide au découpage !

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Pour Maxime : un jeu de quilles confectionné suivant ce modèle, sauf la balle que j'ai préféré assembler à partir de pentagones, car je n'arrive pas à obtenir une balle bien ronde avec le patron du modèle.

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pour Adrien : une balle en quartiers, si facile à attraper pour les petites mains. Le patron provient d'un livre de patch que j'ai depuis 18 ans, mais vous trouverez un tuto ici.

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Ne voyez aucun sexisme dans le choix des jouets : l'année prochaine, Maxime aura probablement sa dinette, j'ai simplement choisi les cadeaux les plus adaptés selon l'âge ! Et d'ailleurs, la balle est pleine de tissus fleuris…

 

27 décembre 2012

De passage…

… à la maison, juste le temps de défaire les bagages après les fêtes, de trouver une place aux cadeaux reçus (enfin, nous avons eu pas mal de cadeaux gourmands, qui trouveront bien vite une place dans nos estomacs !), de laver un peu de linge, avant de refaire les valises, pour la montagne cette fois.

J'en profite pour tester deux façonnages de brioche vus chez Iza, en conservant ma recette fétiche*, en croisant les doigts pour que la machine à pain ne me lâche pas avant la semaine prochaine : elle fait des bruits sinistres d'engrenages cassés, après 6 ans de bons et loyaux services, mais dès notre retour, je commande sa remplaçante, puisque c'était l'un de nos cadeaux.

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à gauche, brioche Geldine            à droite, pain tournesol

 

* 500 g de farine, 1 sachet de levure de boulanger, 50 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 5 g de sel, 100 g de beurre fondu, 150 ml de lait tiède, 1 œuf, 1 CS d'arome de fleur d'oranger. Verser le tout dans la cuve en programme pâte levée. À la fin du programme, étirer la pâte, la couper en 3, former des boudins et les tresser, poser sur une plaque. Laisser lever dans un endroit tiède pendant 30 minutes, puis enfourner à 180°C pendant 20 minutes. On peut y ajouter des raisins secs, des écorces d'oranges confites, des pépites de chocolat…

13 février 2013

Un peu de gaîté…

… dans une semaine morose : pluie, vent, froid, neige… j'ai l'impression d'avoir toujours les pieds mouillés. La panne de chauffage au bureau lundi a achevé de me démoraliser. Mais il y a aussi des points positifs : nous avons enfin réussi (malgré une nouvelle alerte orange à la neige) à nous rassembler en famille pour fêter Noël et échanger nos cadeaux (il était temps, quelques jours de plus et nous fêtions Noël en plein Carême).
Et puis vendredi, je vais à l'aiguille en fête ! (oui, bon, mon mari part en déplacement à l'autre bout du monde pour 12 jours, aussi, c'est nettement moins réjouissant) Et puis, j'ai commencé une lecture suivie des Rougon-Macquart mi-décembre… quel rapport avec la couture, me direz-vous ? Alors, évidemment, dans ce cas, je fais appel à ma médiathèque, pas question d'acheter et stocker les 16 romans qui me manquent (oui, oui, entre collège, lycée et fac, j'en ai lu 4). Mais dans ma médiathèque, à part les romans les plus célèbres, il y a ceci :

13 février1

J'ai lu le premier tome (4 romans, donc) pendant les vacances de Noël, j'ai prolongé mon emprunt afin de pouvoir le finir dans les semaines qui ont suivi, mais ça me posait un gros problème : 4 semaines d'emprunt, c'est trop court pour plus de 1000 pages en petits caractères et 800 g, c'est trop lourd pour l'emporter lors de mes trajets quotidiens. Alors, je me suis laissée tenter (à vrai dire, j'y pensais depuis un bon moment, mais la promotion de lundi dernier m'a décidée à sauter le pas). En 15 secondes (et une bonne heure d'énervement, à comprendre comment on activait le wi-fi, puis à tout re-démarrer pour récupérer internet et le téléphone qui ne fonctionnaient plus…), j'avais mes 20 romans en mains. Restait à protéger cette merveille de technologie. J'ai d'abord fait un prototype très moche (oui, le tissu matelassé m'avait déjà servi à tester les fichiers de quilting la semaine dernière, je l'ai récupéré d'un vieux lit de poupée, je crois qu'il a gagné son passage à la poubelle, là)

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et j'ai bien fait, car à sous-estimer la place prise dans les plis, il me manquait 3 centimètres en longueur.

Puis une version plus chouette :

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Et vous avez vu, il tient debout ! Je pourrai lire à table (enfin, si je suis seule à table, ce qui me semble fort improbable dans les mois à venir)

17 février 2013

Deux jours hors du temps

C'est l'impression que j'en ai : deux jours à parcourir Paris, sans horaires… jeudi matin, je la retrouvais en gare de Versailles, nous prenions le train ensemble, elle vers l'Aiguille en fête, moi vers un quartier éloigné de Paris pour récupérer une commande. Trop brève rencontre, nous avions tant à nous dire… Une fois sur place et munie de mes premiers achats, je me suis dirigée vers Fil 2000, un peu sous la pluie, un peu en métro (parce que finalement, il pleuvait trop). La boutique était si pleine que je n'ai pas pu y entrer tout de suite… (il faut dire que c'est minuscule, 7 ou 8 clients et plus personne ne peut bouger). Quelques fermetures-éclair plus tard, j'ai entamé ma marche vers le nord. Après 40 minutes de marche, j'étais au Marché Saint-Pierre, à la recherche de quelques tissus particuliers, en attendant Rachel. Nous avons eu la surprise de retrouver Mélanie, échappée de l'Aiguille en fête où l'affluence, ce jour-là, était insupportable. De retour à la maison, après quelques retards de train, je suis repartie écouter ma fille qui auditionnait.

Vendredi, lever très matinal (5h30) avec mon mari, pour un avion vers le Moyen-Orient… pour ma part, une fois mon écolière déposée devant l'école, j'ai rejoint une fois de plus la gare, pris le tramway pour la première fois de ma vie… et fait la queue durant une bonne demi-heure avant de pouvoir entrer au salon (il faut dire que lorsque c'était à la Villette, j'avais beaucoup plus de trajet) et d'y retrouver mes copines. Là, nous avons douté un moment de l'intérêt de faire tant de route pour se faire comprimer comme des sardines en essayant d'apercevoir un petit bout de stand inaccessible… nous avons donc fait un tour à l'exposition, encore presque calme, puis dans les allées les moins courues.

J'ai pu enfin rencontrer la tricoteuse la plus célèbre de la blogosphère (enfin, si ce n'est pas encore le cas, ça ne saurait tarder) et voir en vrai tous ces petits personnages qui me font tant rire à chaque nouveau message.

16 février1

(Vous avez vu ? Je n'avais pas la panoplie spéciale comme Gloubi, mais j'avais mon collier fabriqué spécialement pour l'occasion !)

Enfin, vers 15h30, les allées sont devenues un tout petit peu praticables, les vendeurs disponibles. Nous avions prévu de rester jusqu'à la fermeture et là, c'est devenu dangereux pour le porte-monnaie (ben oui, jusque-là, on ne pouvait quasiment rien voir), je me suis laissée tenter par quelques babioles, quelques coupons. En fin de journée, épuisées, nous avons juste traversé la rue pour gagner le restaurant prévu, où l'on nous a installées dans la Mercerie (chaque petite salle est décorée selon un thème différent), on ne pouvait trouver mieux ! L'idéal pour reprendre des forces avant de nous séparer pour regagner nos banlieues respectives.

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Le samedi a été du même acabit, avec lever matinal pour cause de bac blanc de français et coucher tardif suite à l'animation d'un bal folk, je commence tout juste à reprendre pied…

16 février3

 

 

 

27 mars 2013

En retard ! Je suis en retard !

http://tribulationsfeminines.files.wordpress.com/2012/04/lapin-alice-en-retard.jpg

… et ce n'est pourtant pas faute de courir toute la journée, comme le lapin blanc. Mais à force de courir plusieurs lièvres à la fois, entre les dépots de dossiers et après-midi d'information dans les lycées, les répétitions de musique qui se succèdent, je n'y arrive plus. J'ai 3 ouvrages en cours, tous plus ou moins urgents, mon filleul vient de me demander une housse de Djembé (pour une fois qu'il a une idée de cadeau d'anniversaire, profitons-en !) Mais son idée est assez précise et je n'ai pas tout le matériel sous la main, impossible d'avancer avant demain soir (et je le vois lundi, oups !)

Ce matin, la journée s'annonçait mal, avec un dos tellement douloureux que je pouvais à peine respirer. Quelques comprimés plus tard, j'ai pu faire le service minimum (dont une bonne heure de voiture) et un peu de supplément :

27 mars1

Ces petits lapins (réalisés à la brodeuse, le fichier est offert ici, je ne sais pas jusqu'à quand…) pour les quatre petits-cousins que nous verrons dimanche. Leurs parents ont organisé de fabuleuses chasses aux œufs pour mes enfants quand ils étaient petits, à moi de leur rendre la pareille (enfin, ils sont trop petits pour les œufs en chocolat encore, on verra l'an prochain…). Je vais peut-être leur broder des yeux, qu'en pensez-vous ? (ça occupera le trajet sur l'autoroute chargée, dimanche)

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attraper le temps qui file…
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