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attraper le temps qui file…
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2 avril 2013

On dirait qu'il ferait beau…

… et qu'on serait au printemps. Mouais, sur les photos, pas de problème : mer bleue, soleil (quoique, en cherchant bien, vous verrez quelques plaques de neige qui résistent) mais en vrai, le vent était glacial, surtout en haut des falaises. Qu'importe, ça nous a fait bien fou, cette petite balade (surtout entre deux copieux repas de Pâques, avec saumon, agneau, chocolat et bons vins). Ça faisait des années que je n'étais pas passée dans le tunnel sous la falaise d'amont. Le retour en chaussures de ville dans les galets a été quelque peu laborieux !

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Comme prévu, les petits lapins ont reçu des yeux (et j'aurais même eu le temps de faire la sieste ensuite, si j'avais eu un quart d'heure de silence à l'arrière…)

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29 avril 2013

J'ai testé pour vous…

la fabrique à menus… et je suis perplexe ! Je n'ai visiblement pas la même notion des menus équilibrés que le programme nutrition-santé. Bon, déjà, entrée-plat principal-fromage-dessert-pain midi et soir, ça me semble beaucoup trop, mais admettons que ce soit une moyenne.

Alors, aujourd'hui, j'y vais, au hasard (promis, je n'ai rien changé au premier tableau proposé)

Fabricamenus1Lundi, ça va, c'est correct, même si ça manque un peu de légumes à mon goût
Mardi, ça se gâte : bricks pommes et comté (1 portion de fromage), cake courgettes-fêta (2e portion de fromage), petits suisses (3e portion de fromage)
Mercredi, au dîner, revoilà les bricks ! (pommes camembert, pour changer… j'ai remarqué que ce site est très fan de feuilletés ou bricks au fromage en entrée)
Jeudi : crostini au chèvre, bouillabaisse sans poisson (moi, j'appelle ça une soupe de légumes, dans ce cas !), pas de laitage, protéines quasi absentes du menu.
Les crostinis reviennent sous le nom de bruschettas samedi midi.
Samedi soir : salade romaine (1 œuf), œufs brouillés (8 œufs), soufflé aux pommes (5 œufs) = 14 œufs pour 4 personnes !

Bon, disons que je suis mal tombée, je relance le programme pour voir…

Fabricamenus2

Là, ça correspond beaucoup plus à mes menus habituels (bon, vous remarquerez qu'il y a 3 fois des croustillants ou chaussons aux feuilles de brick, c'est une manie !), sauf que chez nous, c'est laitage OU compote, un seul dessert me semble bien suffisant. Et si je fais une entrée élaborée (comme les croustillants) elle tient lieu de plat. En revanche, pas le moindre dessert festif, laitage+fruit, rien d'autre, et que des pommes ou des bananes à croire qu'ils n'ont pas noté que les premières fraises ont fait leur apparition…

Allez, une petite dernière…

fabricamenus3Ouah, là j'ai gagné le gros lot ! Pas possible, c'est un dingue des croustillants en tous genres qui a fait les menus ! Brick pommes-comté le lundi, bricks poireaux-fromage le mardi ET samossas épinards-fêta, feuilletés légers poivrons-chèvre mercredi (pour changer, on prend des feuilles de filo, youpi) ET samossas aux épinards, et revoilà les bricks pommes-comté le dimanche, rebaptisés “croustillants” pour faire plus “fête”… Un coup d'œil sur la liste de courses :

fabricamenus4

Impressionnante la quantité de fromages ! (ça ne serait pas un produit gras et salé, riche en lipides à limiter, par hasard ?) Pour le coup, avec la très longue liste de fruits et légumes frais, je me demande comment ils arrivent à une moyenne de 6 euros par jour et par personne, à moins d'acheter du fromage très bas de gamme.

fabricamenus5

Et les œufs ! Évidemment : œufs basquaise lundi midi, le soir dans la galette aux poireaux, pochés mercredi midi, en omelette le soir, re-omelette vendredi midi, œufs cocotte le soir, dans le gratin de courgettes le samedi (avec gratin dauphinois au dîner !!!) et dans le blé cantonnais du dimanche… je ne vous conseille pas ces menus si vous avez du cholestérol.

Les seul critères de régime paramétrables sont "sans porc", pas possible d'adapter les menus à un régime médical (pauvre en sel, pauvre en graisses, sans gluten, sans PLV…) ni de diminuer les quantités si l'on a des enfants (j'avais vu une liste de courses prévoyant 7 côtes de porc pour 5 personnes, quand j'aurais plutôt tendance à n'en acheter que 4)

En conclusion, ça peut donner des idées et répondre à l'éternelle question “qu'est-ce qu'on mange ce soir ?”, mais pour ce qui est de l'équilibre nutritionnel, mieux vaut se fier à son bon sens, je ne vois pas le moindre équilibre que ce soit sur la journée ou sur la semaine !

15 mai 2013

Est-ce raisonnable ?

Franchement, non, ce n'est pas raisonnable du tout de me lancer dans un nouveau défi, mais d'un autre côté, j'ai plein de tissus qui attendent, avec un projet à la clé ou pas, donc un petit peu de motivation supplémentaire ne me fera pas de mal !

Les règles du défi sont les suivantes :

Mon problème :
J'achète trop de tissu
Je stocke trop
Je n'ose pas couper certains de mes tissus, pour diverses raisons (émotives et ridicules pour la plupart)
Je commence à manquer de place
J'ai envie d'acheter de nouveaux tissus un de ces 4.

Ma solution et mon défi :
Je vais coudre 5 tissus choisis au hasard dans le fond de la pile (donc des plus anciens)

Ma démarche :
Je vais inverser ma démarche de couture. D'habitude, je choisis un patron, j'ai une idée assez précise en tête, je fouille dans mes tissus, je ne trouve pas, je vais donc en acheter pour CE projet, et je reviens avec quelques cousins qui me faisaient de l'oeil ! Ça rappelle des souvenirs hein !

Cette fois, je fais la démarche inverse, j'ai les 5 tissus déjà choisis, je vais d'ailleurs les prendre en photo pour prouver ma bonne foi, et à partir de ces tissus, je vais devoir faire quelque chose, un vêtement, un sac, un objet de déco pour la maison, n'importe quoi qui aide à diminuer mon stock. Attention, le but n'est pas de finir le coupon forcément mais de le tailler/coudre qu'il diminue au moins de moitié. Et il est "INTERDIT" d'acheter du tissu complémentaire, mais on peut s'en servir si on l'a en stock ;) (ben oui le but est tout de même d'utiliser les stocks, pas de remplir)

Alors ce matin, j'ai plongé dans mes caisses de tissus et j'en ai pêché 5, pas tout à fait au hasard, je l'avoue… j'ai pris ceux qui m'ont soufflé une idée, avec un œil sur mes livres de couture pour vérifier que le métrage était suffisant (j'ai pas mal de petits cotons fleuris achetés à la base pour des blouses de fillettes, mais les fillettes ont grandi et les 60 cm en stock ne suffisent plus)

Voici mon choix, très éclectique :

14 mai

 

- un tissu maille doré (jamais cousu ce genre de matière, je vais devoir être très très gentille avec ma surjeteuse)
- un jersey rayé du Stoffenspektakel de Courtrai
- un voile de coton (Petit Faune m'a-t-on dit) du Stoffenspektakel de Lille
- un coton fleuri acheté avec Aurore aux Coupons de St Pierre quand elle voulait du vert, déjà entamé
- un grand reste du sac de voyage, assez encombrant par sa rigidité

Je prends le train en marche avec un mois de retard, j'espère donc qu'aucune anicroche ne viendra me retarder encore plus (le délai final est fixé à fin juin). Première étape : choisir et copier les patrons !

 

26 mai 2013

Défi Je vide mon armoire #3

… avec un patron de tee-shirt que je voulais tester depuis longtemps (enfin, un patron maison d'après un tee-shirt que j'aime beaucoup), un jersey que j'ai mis longtemps à trouver aussi (il fallait des rayures fines), acheté à Courtrai à l'automne.

Pas de difficultés majeures, juste un peu de minutie à l'épinglage pour faire correspondre les rayures et quelques essais avant de trouver la bonne longueur pour la bande d'encolure. Le bord du jersey roulait beaucoup, aussi j'ai préféré remplacer les ourlets par une bordure double, cousue à la surjeteuse.

26 mai126 mai2

Non, vous n'aurez pas de photo portée ! Je ne peux pas envisager de rester ne serait-ce que 5 minutes en manches courtes sans être frigorifiée… c'est pour quand le printemps ? En attendant je vais mettre un deuxième pull !

15 juin 2013

à table !

Notre nouvelle table en pin est assez fragile, d'autant plus que le ponçage a dû lui faire perdre sa couche de fond-dur (c'est en projet d'en remettre une couche, encore faudrait-il trouver où acheter ce fameux produit). Alors, pour ne plus voir de nouvelles marques ou rayures apparaître, j'ai brodé quelques sets. J'avais pris tout le stock du magasin, mais lorsque j'y suis retournée un mois plus tard pour compléter ma série, le violet et le vert ne se faisaient plus ! Nous avons donc la couleur du carrelage, la couleur des murs, la couleur des meubles… à mélanger selon l'humeur du jour (ou selon le nombre de taches, plus probablement)

15 juin115 juin2

Broderies ginihouse et Huups

 

 

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30 juin 2013

Un apéro gourmand

Il y a bien longtemps que je n'ai pas participé à un défi de Recettes de cuisine. Plusieurs fois, j'ai été tentée par le thème, mais les jours passant, je voyais que j'allais manquer de temps. Cette fois, une envie de faire "comme si" c'était l'été, avec les apéritifs qui se prolongent sur la terrasse, une envie de se retrouver en famille après de nombreux repas à l'extérieur (pique-nique d'associations, fête d'école, départs en retraites, fête de la musique — 3 soirées de concerts des uns et des autres, avec sandwiches obligés), une envie de fêter la fin des épreuves du brevet et du bac de français (dès fois qu'on n'aurait pas trop envie de fêter les résultats, sait-on jamais…)

Nous avons donc relevé nos manches et noué les tabliers pour une séance de cuisine en famille. Le résultat, à déguster ce soir :

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Gaspacho brocolis-amande, cheese-cake salé, croissants au gouda et au cumin, petites bouchées au chèvre façon cake-pops, verrines poivron rouge/fêta/pistaches, petits choux fourrés crevette/curry, brochettes tortilla/chorizo


Pour 6 mini cheese-cakes (5 cm de diamètre) : préchauffer le four à 160 °C . Écraser 12 crackers salés (style Tuc), ajouter 20g de beurre fondu, bien mélanger et tasser au fond des cercles (je n'ai pas de cercles, j'ai tenté d'en fabriquer avec des tranches de rouleau de carton et du papier alu, c'était un désastre ; j'ai pris des moules en papier afin de pouvoir découper le fond au moment du démoulage)

30 juin1

     Battre 1 œuf avec 100 g de ricotta et 75g de fromage ail et fines herbes
      (ou autre, selon votre goût), verser dans les cercles,
      enfourner pour 25 minutes.

 

 

Pour une douzaine de choux : verser 40 ml d'eau et 40 ml de lait (pour un dosage précis, rien de mieux qu'un biberon !) dans une casserole, ajouter 35 g de beurre et faire chauffer. Lorsque le beurre est fondu et que le liquide frémit, ajouter d'un seul coup 100 g de farine, mélanger rapidement puis remettre sur feu doux en tournant pour que la pâte se décolle des parois. Hors du feu, ajouter un œuf en mélangeant vivement. Faire des petits tas sur une plaque à l'aide de deux cuillères à café. Enfourner à 160 °C pour 30 minutes (avec les cheese-cakes, tiens, justement !), laisser refroidir.30 juin2

 

Mélanger 100 g de ricotta (qui reste des cheese-cakes, si vous suivez bien), 50g de crevettes cuites coupées en petits morceaux et quelques herbes et épices (ici, un mélange thaï surgelé : coriandre, gingembre, persil, citronelle, piment rouge). Fendre chacun des choux et garnir d'une cuillérée de ce mélange.

 

 

Pour 6 verrines : ébouillanter et peler 2 poivrons rouges, les mixer avec un peu de paprika, sel, poivre, un trait de vinaigre balsamique et une cuillérée à café de sucre. Verser au fond des verrines. Battre 60 g de fêta avec 5 cl de crème liquide, déposer une cuillérée de cette crème sur le coulis de poivrons, ajouter quelques pistaches concassées.

Pour 6 petits gaspachos : cuire à l'eau bouillante 150 g de brocolis. Laisser refroidir, mettre dans une boîte hermétique avec une petite gousse d'ail, 1/2 oignon coupé en dés, 1 cuil à soupe d'amandes effilées, 1 cuil à café de vinaigre de cidre et 1 cuil à soupe d'huile d'olive. Laisser mariner 2 h au frais, puis mixer. Saler et poivrer selon le goût.

Mini-croissant gouda-cumin : étaler une pâte feuilletée (recette ici), découper en triangles, poser sur chacun un triangle plus petit de gouda finement tranché, saupoudrer de quelques graines de cumin, rouler bien serré, dorer au pinceau avec un peu d'œuf battu. Enfourner à 210 °C pendant 8 à 10 minutes.

Bouchées façon cake-pops : réduire en poudre 4 tranches de brioche rassie (ou passée au grille-pain, si votre fille s'est jetée au goûter sur les tranches de brioche mises à rassir ce matin… pauvre enfant mal-nourrie !). Malaxer avec du chèvre frais (75 à 100 g) jusqu'à obtenir une consistance assez ferme. Former de petites boules (comme les truffes au chocolat) et les rouler dans du pavot, du sésame, de l'origan, de la ciboulette… une idée qui est venue après avoir recyclé un gâteau desséché un lendemain de fête d'école.

Bon appétit et bel été !

30 juin3

17 juillet 2013

Attention ! Avalanche de sacs ! #1

Un an que je n'avais pas cousu de sac suivant ce patron… et là, en voici trois coup sur coup ; enfin, un fini, le deuxième coupé et brodé, pour le troisième les tissus sont tout juste choisis, mais tous devront être fini avant samedi (eh non, je ne chôme pas ! Je ne suis pas en vacances, moi !)

Ça n'a pas été facile de m'y mettre, car je n'avais aucune consigne autre que "des sacs pour l'été", pas vraiment d'idée en tête… pour le premier, je suis partie de ce ruban Farbenmix, d'où ont découlé les couleurs et les broderies.

15 juillet415 juillet3

Un beau sergé orange (Dreyfus) acheté à l'origine pour le sac de voyage, un coupon taffetas bleu/gris acheté pour ce sac, un petit reste de coton orange Ikea pour le haut de la doublure et des pois pour l'intérieur. De nombreuses poches, dont une réservée aux clés (ça m'agace d'entendre les miennes carillonner mais c'est si pratique de les suspendre au mousqueton et de les trouver un un clin d'œil).

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Avec ça, Soleil, si tu ne restes pas tout l'été, je ne comprends pas…

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25 juillet 2013

Incroyable mais vrai !

Il m'a demandé de lui couper les cheveux ! Voilà des semaines, que j'essaye de la convaincre ; j'avais bien cru, lors de son accident, qu'il passerait par la case "tondeuse" mais le médecin avait réussi a faire les points sans toucher aux cheveux…

23 juillet123 juillet2

Deux belles cicatrices : à gauche, son accident du 26 juin, parfaitement cicatrisé, à droite, une rencontre malheureuse avec un radiateur à l'âge de 4 ans (il sautait sur un lit !). Mieux vaut garder les cheveux assez longs…

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1 août 2013

Travaux d'été

Une pièce par an, c'est l'objectif à tenir pour l'entretien de notre maison. Voici le tour de la chambre des filles, déjà agrandie et retapissée en 2004, qui nécessite un ré-aménagement pour ces demoiselles qui ont grandi : installation d'un lit-mezzanine (qui était chez Paul jusque-là), remplacement de la moquette bien abîmée par un sol plastique et, par la même occasion, changement de la couleur des murs. Début juillet, les enfants se sont chargés du vidage (approximatif !) de la pièce, de l'arrachage du papier-peint et de la moquette. Paul a également joué de la ponceuse (en essayant le tout nouveau casque anti-bruit de sa sœur — un élément de sa très longue liste de fournitures pour le lycée), mais il m'avait laissé la partie inclinée (dès fois que je m'ennuie). Le ponçage d'un mur mansardé ne va pas sans quelques inconvénients :

31 juillet3

Dimanche : fin du ponçage, enduits, re-ponçage, lessivage

Lundi : re-enduits (j'ai tenté de reposer les bandes mieux que je ne l'avais fait en 2004, bof, pas convaincue…). Achat de matériaux, rupture de stock pour le sol… petit voyage jusqu'au magasin suivant (40 km). Retour un peu stressant : un rouleau de 4 mètres, même dans un break, ne permet pas de fermer le coffre et rouler coffre ouvert sur l'autoroute, je n'aime pas trop.

31 juillet1

Peinture du plafond31 juillet2

Il était encore bien propre au bout de 9 ans,
mais ce qui est fait ne sera pas à refaire
d'ici quelques années

 

 

Mardi : première couche de peinture

Comme toujours, le résultat est horrible, plein de défauts…

Mercredi : 2e couche, ça y est, ça prend forme !

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Pose de la sous-couche au sol, un grand moment ! J'y passe deux heures, me transforme en schtroumpf, comme toujours.

31 juillet5 Cette colle est tenace !

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Une fois de plus, j'ai apprécié ma règle à patchwork pour les découpes ;


je me demande comment j'ai pu m'en passer si longtemps.

 

 

 

 

 

Jeudi, après un réveil courbaturé, nous découpons sommairement le sol dans le séjour, puis le hissons par l'escalier. L'ascension est assez acrobatique, puisque le rouleau ne tient dans aucune pièce, ni en longueur, ni en hauteur. Après une bonne suée, nous réussissons à le dérouler dans la chambre. Deux bonnes heures plus tard, toutes les découpes sont faites.

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Fini ? Eh non, nous avons un petit jeu de construction à attaquer maintenant ! Sauf que… l'une des pièces, cachée dans un coin, n'a pas été décapée et vernie.

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24 septembre 2013

Travaux, c'est reparti !

Il y a 11 ans, notre appartement étant devenu exigu, nous cherchions à acheter une maison avec travaux (à cause du prix de l'immobilier en région parisienne). À l'époque de notre premier achat (1996), nous avions visité 46 appartements avant de trouver le bon… nous repartions à la chasse pleins d'entrain et d'optimisme (et une bonne dose d'inconscience, il faut le dire : j'ai accouché le jour prévu pour la première visite !)

Bon, 1 mois plus tard, visite de deux maisons… et abandon : enchaîner les visites avec deux enfants en bas-âge et un nouveau-né, tenir notre appartement propre et rangé pour le vendre était au-dessus de mes forces. Nous avons préféré installer un lit-mezzanine pour Paul qui allait avoir 7 ans : une chambre de 9 m2 peut très bien accueiller trois enfants, surtout avec une hauteur sous plafond proche de 3 mètres, l'avantage des bâtiments anciens (1748 pour celui-ci — les inconvénients, fissures et murs qui penchent, nous en avions pris notre parti)

Début 2003, nous laissions nos coordonnées à un certain nombre d'agences de notre ville et des environs (pour certaines, nous attendons encore qu'elles nous rappellent, une agence nous a proposé un bien 1 an après notre déménagement !) en redoutant déjà les week-ends et soirées passés à la recherche de notre futur logis. Mais notre budget restreint a considérablement limité le choix : j'ai visité une maison (à peine plus grande que notre appartement), mon mari en a vu une autre et un beau matin, ayant remarqué une petite annonce, j'ai pris rendez-vous pour visiter une maison (presque neuve, pas du tout ce que nous cherchions), dans une ville totalement en dehors de notre champ de recherches, juste pour voir… avec un peu de mauvaise conscience, en plus, car Aurore était sérieusement malade. Samedi, 10h30, nous visitions, 14h30, nous faisions une offre, 18h30, nous signions le compromis !

Début août 2003, par 43°C à l'ombre, nous déménagions. Après avoir signé (et payé) pour un certain volume (estimé par le commercial de la société), nous découvrions vers 14h que le camion était trop petit… oh, quel heureux hasard, justement, des collègues devaient venir prêter main-forte à nos déménageurs et ils avaient un camion vide… pour une "petite" somme en espèces, ils pouvaient régler le problème (oui, quand vos meubles sont sur le trottoir et que le commercial vous accuse d'avoir acheté des meubles depuis son devis, vous avez un problème !). Nous n'avons pas trouvé le courage de résister, appeler la chambre syndicale (et à quel numéro ?), déposer plainte… nous avons cédé. Les jours qui ont suivi ont été éprouvants : Aurore, 16 mois, était perdue et hurlait dès que nous disparaissions de son champ de vision, les déménageurs qui ne savaient pas lire avaient déposé des cartons au petit bonheur ( "cuisine" dans la chambre de Paul, "chambres haut" dans le séjour) et étaient repartis avec tous nos taquets d'étagères, rien n'allait de soi (notre four ne rentrait pas dans le meuble prévu, la table de cuisson non plus, le branchement de gaz fuyait… de petits détails insignifiants mais qui, accumulés, usent les nerfs). J'ai mis trois ans à m'en remettre, pendant lesquels le seul mot de déménagement me donnait des crises d'angoisse !

Et pourtant ! Nos adorables vendeurs nous avaient chaudement recommandés à nos sympathiques voisins, la maison était d'une propreté impeccable, le quartier encore plus agréable à vivre que ne nous l'avions imaginé, la ville accueillante, jamais nous n'avons eu l'ombre d'un regret sur notre choix.

Dix ans plus tard, notre maison "presque neuve" a 20 ans, un bel âge, mais qui nécessite quand même un bon coup de jeune ! Alors que nous sommes en plein déménagement de la salle à manger vers la chambre d'amis (et un peu, aussi, le sous-sol de nos chers voisins), le portail a déclaré qu'une couche de lasure ne lui semblait pas nécessaire, vu que le bois est pourri dans le bas, et les toilettes de l'étage ont décidé de se faire remarquer en se bouchant ! Youpi ! Déboucheur classique inopérant, déboucheur plus costaud (acide sulfurique) pas tellement mieux, je suis passée à la méthode "balai à franges" et rétabli une situation acceptable, sans plus… mais comme le ballon d'eau chaude a 20 ans lui aussi, je pense que nous n'allons pas tarder à voir un plombier chez nous (j'aurai également une petite revanche à prendre sur la baignoire…)

État des lieux à six jours de l'arrivée des peintres : d'un côté, on vide, de l'autre, on remplit !

24 septembre224 septembre4

24 septembre524 septembre6

On peut vérifier, une fois les meubles enlevés, que, oui, il faut vraiment faire repeindre !

On fait de drôles de rencontres (et ce soir, un frelon dans le grenier)24 septembre1

Et parfois, on a de la chance !

24 septembre3

à suivre…

 

10 octobre 2013

Les 10 du 10 : chantiers

Hier, en rentrant de l'école de musique, j'ai trié les messages reçus sur mon téléphone : mon opérateur qui me promet monts et merveilles, le don du sang qui me sollicite, les codes reçus pour payer en ligne… et des messages que j'ai effacés presque à regret : 14 février, Rachel "on se retrouve à quelle heure ?", Gloubichamalu le 15 "Je suis Porte de Versailles, et vous ?", mon mari, le 15 "Je suis à Francfort, un peu de retard à cause de la neige avant de repartir vers Riyad", 14 mai, Paul "J'ai !" (le code), 31 mai, Marie "Je passe" (en seconde)… presque une année écoulée, petits événements de la vie quotidienne.

Et puis j'ai lu cet article et je me suis souvenue que j'ai créé ce blog pour cela aussi : me souvenir, garder des traces des jours qui fuient si rapidement… prendre 10 photos d'une journée, chaque mois, pourquoi pas ? Aujourd'hui, le thème est venu tout naturellement dès mon lever : chantier !

Le chantier de peinture, tout d'abord, dans lequel nous vivons, pour quelques jours (semaines ?) encore. À l'étage, ça prend forme, le peintre aura terminé le plafond ce soir, à nous de faire les murs ensuite ; dans l'escalier, il en est encore à enduire et poncer les murs ; au rez-de-chaussée, la première couche est faite, on commence à avoir une idée du rendu final.

10 octobre0210 octobre03
10 octobre04

Et puis en débarrassant la table, un geste maladroit et voilà mon ménage d'hier à refaire ! Ça tombe bien, je rêvais de passer la serpillère avant de partir travailler…

10 octobre01

Chez nos voisins, un chantier nettement plus important avec l'extension de leur maison ; nous sommes perplexes devant cet assemblage de poutrelles métalliques et d'ossature en bois, recouvert de plaques de contre-plaqué. Pour l'instant, ça ressemble à une grande boîte et nous avons du mal à imaginer l'effet une fois terminé.

10 octobre05

Le pont au-dessus de l'avenue était fermé cet été, il est rouvert provisoirement (parce que le détour pour piétons et cyclistes peut doubler leur temps de trajet). Il sera impraticable de nouveau dès le début des vacances, et de nouveau, j'arriverai devant les barrières chaque matin avant de me rappeler qu'il faut faire le grand tour !

10 octobre06

Un peu plus loin, le lycée hôtelier en pleine restructuration… les élèves cuisinent dans des baraquements le long de la piste cyclable, les délicieuses effluves certains soirs sont irrésistibles !

10 octobre07

La gare, en pleine évolution également, je ne reconnais plus l'ancien parc à vélos.

10 octobre08

Un coup d'œil sur le panneau d'affichage : train supprimé ! Après la grève hier, la panne de signalisation ce matin. Il ne ne passe pas une semaine sans problème de transport…

Ma gare d'arrivée, qui devrait être rénovée elle-aussi, mais les projets se succèdent sans que l'on en voit aucun aboutir… elle n'a donc de chantier que le nom

10 octobre0910 octobre10

Juste en face :

le permis de construite est affiché depuis 18 mois
maintenant, mais les travaux ne débutent pas…
fallait-il vraiment démolir cette maison ?

 

D'autres photos du 10 .

25 octobre 2013

Welcome to London - Day 1

Lundi, 6 h, nous voici dans le train de banlieue (à l'heure, ouf, vu les problèmes des derniers jours, nous pouvions craindre le pire). Une bonne heure plus tard, nous arrivons gare du Nord, première étape de notre périple. Petit-déjeuner, passage des contrôles, un peu d'attente (avec cette impression bizarre d'être à l'aéroport) et nous nous installons à bord de l'Eurostar.

20 octobre120 octobre2

10 h, heure locale, St Pancrass. Nous achetons nos Oyster cards et prenons le métro vers le nord. Première surprise : c'est tout petit ! Deuxième surprise : les stations sont vraiment éloignées, les unes des autres, on ne peut se dire, comme à Paris “deux stations de métro, c'est bon, j'y vais à pied” ; en revanche, une fois dans la station, on arrive très rapidement sur le quai, pas de kilomètres de couloirs et d'escaliers. À la sortie, nous errons durant quelques minutes (mais où sont donc indiqués les noms des rues ? Pas aux carrefours, en tout cas, se repérer en voiture doit être un enfer…), trouvons enfin notre rue et là, le dépaysement est total : la rue londonienne typique, petites maisons de briques, toutes semblables, box-windows et jardinets.

20 octobre320 octobre4

Un tour au Sainsburys du bout de la rue, quelques sandwiches et nous voilà repartis vers Picadilly Circus, Regent Street et ses magasins de luxe (dont une boutique de thés et chocolats où l'on peut déguster dans de minuscules verres, irrésistible !), le Parlement (qui ne se visite pas ce jour-là car les députés sont au travail), Westminster Abbey, la Tamise et le London Eye, avant d'entrer à la National Gallery pour une visite de quelques salles (les musées nationaux de Londres sont gratuits — on vous suggère une libre participation — mais immenses ; impossible de tout voir en une seule fois. Nous avons vite pris le parti de fixer une heure de fin et de laisser les enfants déambuler librement de leur côté).

20 octobre5 20 octobre6

20 octobre720 octobre8

La nuit va tomber, retour vers Regent Street pour trouver le magasin Liberty (à mon grand étonnement, c'est un grand magasin (tout en boiseries et colombages, superbe) et les tissus ne représentent qu'une infime part des rayons), avec un petit passage obligé par la boutique M&M's.

20 octobre9

Levés depuis 5 h et ayant parcouru des kilomètres, nous sommes bien contents de retrouver notre petite maison… ahem, un mot sur la porte : nous avions soigneusement fermé les portes à clé en partant, celle de l'appartement et celle sur la rue, et avons malencontreusement enfermé notre voisine (la serrure n'est accessible que de l'extérieur), une étudiante qui n'a pu se rendre en cours cet après-midi-là ! Nous nous confondons en excuses, nous ignorions la subtilité des serrures anglaises…

Quelques vues de notre sweet home :

21 octobre121 octobre2

21 octobre321 octobre4

Charming, isn't it ?

Si vous souhaitez vous aussi séjourner à l'étranger sans dépenser des fortunes en petits déjeuners et restaurants (parce qu'avec des enfants de plus de 12 ans, c'est pour 4 adultes qu'il nous faut payer, en plus de 2 ou 3 chambres d'hôtel), nous avons trouvé notre bonheur sur ce site. Juste un bémol : les frais de ménage (60 £) ajoutés après-coup, nous aurions préféré le savoir lors de la réservation, plutôt que la veille du départ ! (le site précisait juste que “certains frais” pouvaient être appliqués en plus)

 

 

26 octobre 2013

Welcome to London - Day 2

Après une bonne nuit (“Homely and quiet close”, on ne nous a pas menti), wake up, the breakfast is ready !

 

22 octobre1

(si, si, ça passe très bien avec le thé ou le chocolat, les haricots en boîte froids !
En revanche, le pain de mie aux céréales était un vrai étouffe-chrétien)

Aujourd'hui, nous emportons les parapluies, direction les beaux quartiers !

22 octobre2

Passage devant Harrod’s (fermé à cette heure matinale) pour rejoindre le Natural history Museum. 

22 octobre3

Là encore, il sera impossible de tout voir, nous commençons par la partie consacrée à la géologie (avec une collection extraordinaire de pierres précieuses, entre autres) avant de nous diriger vers le grand hall et ses dinosaures (et ses hordes d'écoliers et de collégiens dans leurs uniformes, plus ou moins chics : pulls et bas de joggins ou pantalons-jupes plissées, blazers et cravates, écusson de l'école pour tous). L'architecture néo-gothique du bâtiment vaut la visite, ainsi que le T-Rex animé (même pas peur !). Les enfants, qui visitent au pas de course (mais réussissent pourtant à tout voir) ont eu le temps de faire une étape au Darwin Center… bref, une visite qui pourrait s'étaler sur 3 jours tant les collections sont riches et bien mises en valeur.

22 octobre422 octobre522 octobre622 octobre722 octobre8

Nous n'avons pas pris d'audio-guides en français et n'avons pas encore le réflexe de télécharger sur internet des explications ou visites guidées en mp3 (pourtant, ça permet de réaliser de belles économies) — il faut dire que nous n'avons guère eu de temps libre avant de partir… mais finalement, je ne regrette pas, nos visites ont été ainsi parfaitement libres et chacun a pu améliorer un peu son anglais (en tout cas, j'ai fait l'effort de lire les panneaux, voire écouter parfois certains guides qui se trouvaient là).

Nous sortons affamés et nous mettons en quête d'un magasin d'alimentation… malheureusement, le quartier est essentiellement composé de musées et ministères. Il nous faut marcher pendant une bonne demi-heure pour apercevoir quelques passants porteurs de sacs Waitrose. Nous les guettons, suivons leurs traces à rebours ; nous voilà sauvés ! Petits pains, jambon, cheddar, un sachet de crudités.  Nous apercevons un square, tentons sans succès d'y entrer : il faut un badge magnétique. Direction Hyde Park, donc, à un quart d'heure de marche. Notre pique-nique est assez rapide, il pleut, pas assez pour ouvrir les parapluies, assez pour être désagréablement mouillés. J'avais promis à Aurore qu'elle verrait des écureuils, il nous faut un certain temps pour en apercevoir un, filant au coin d'un rosier. Puis nous traversons une pelouse et là, ce sont trois, quatre écureuils qui s'approchent prennent la pose en nous voyant sortir nos appareils ; c'est tout juste s'il ne viennent pas nous taper sur le bras pour obtenir un morceau de shortbread, quels effrontés !

23 octobre4

L'après-midi est consacré à la visite du Victoria & Albert Museum, immense bâtiment une fois encore, riche en objets décoratifs de toutes sorties, de tous les continents et de toutes les époques. À l'entrée, une exposition consacrée à la mode nous retient un bon moment : j'ai pensé au défi "plis" de Casa et me suis amusée à photographier des plis et fronces de toutes sortes.

23 octobre3

Il y a aussi des tableaux, des sculptures, de la ferronnerie, des bijoux, des dessins, de la porcelaine, de l'orfèvrerie, de la tapisserie… la section "Asie" comporte des objets datant de - 3000 à… nos jours, comme ces tasses créées en 2010

23 octobre2

23 octobre1

 J'avais fixé le rendez-vous de fin sous ce lustre, sans savoir que la zone serait inaccessible une heure plus tard, pour cause d'installation de tables en vue d'une réception, mais nous avons réussi à tous nous retrouver.

 

En fin de journée, il nous fallait encore trouver de quoi dîner ; nous avons donc entrepris de retrouver le Waitrose de midi, un peu à l'aveuglette, et c'est avec les pieds en compote que nous avons repris le métro, en pleine heure de pointe, misère ! Ceci dit, nous avons entendu parler des pannes du métro londonien, mais tout a toujours parfaitement fonctionné. Jamais nous ne sommes restés à attendre plus de 3 minutes sur le quai. Nous n'avons pas compris le système de tarification, en revanche (c'est comme pour le système politique belge : si vous avez compris la tarification des transports de Londres, c'est qu'on vous a mal expliqué !). En principe, on paie au trajet, avec un plafonnement à la journée, mais le plafond dépend des zones traversées, du fait de circuler en heure de pointe ou pas, du fait d'emprunter telle ou telle ligne… nous nous sommes trouvés ainsi bloqués à la fin d'une journée, alors qu'on nous avait annoncé que nos trajets ce jour-là seraient plafonnés à 15,60 £ et qu'il nous restait 15,90 £ sur nos cartes le matin (visiblement, la personne au guichet ne comprenait pas plus que nous la grille des tarifs !). Mais dans chaque station, un agent d'assistance est posté près des tourniquets. Assistance, pas contrôle ! La différence est notable, lorsque le portillon sonne, au lieu de se précipiter sur vous pour vous verbaliser, il examine votre carte, vous conduit jusqu'à la machine (à quelques mètres, pas besoin de revenir loin en arrière), puis jusqu'au guichet où l'on vous expliquera ce qui ne va pas (et évidemment, on vous demandera de payer le complément). Mais malgré que nous ayons tous effectué les mêmes trajets aux mêmes moments, la somme restant sur la carte de Paul le jour du départ était différente des nôtres, totalement illogique !

27 octobre 2013

Welcome to London - Day 3

Aujourd'hui, c'est le grand jour : nous partons pour le monde des sorciers ! Nous avons réservé nos places depuis longtemps déjà sur le site (compter une bonne semaine) en choisissant un horaire matinal : 10 heures. Bon choix, nous le vérifierons en voyant la file d'attente à notre sortie. Mais c'est tout un périple pour arriver jusque-là : le métro jusqu'à St Pancrass, un petit trajet à pied pour rejoindre Euston Station, puis prendre un train de banlieue jusqu'à Watford Junction où nous attendra le Magicobus la navette des studios Warner.

(Il est possible d'acheter des billets combinés Navette depuis Victoria Station-Visite des studios, avec un surcoût de 30 livres environ, bien plus que le trajet par transports en commun. Tout est expliqué — et du coup, je comprends maintenant pourquoi nous avons dépassé notre solde Oyster Card ce jour-là en prenant le train à 8h30)

6h30, debout ! (Le décalage horaire nous est favorable, sur ce coup-là) Un bon petit breakfast pour tenir le coup jusqu'en début d'après-midi et c'est parti, nous devons prendre le train de 8h24 et il nous faut trouver la gare… 

8h50, nous apercevons le bus qui nous attend, nous serons largement à l'heure pour la visite (prévoir d'arriver aux studios 20 minutes avant l'horaire des billets).

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 Aurore compare ses mains à celles d'Hermione. En attendant d'entrer, nous examinons dans les moindres détails le placard sous l'escalier.

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Ensuite, après un petit discours incompréhensible d'un présentateur (il parlait beaucoup trop vite), nous avons droit à un petit film pour nous mettre en haleine, avant d'entrer enfin dans la Grande Salle.

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Le temps de visite est limité dans cette première salle, mais très large quand même. Puis nous passons dans un espace immense où sont installés de nombreux décors du film : la salle commune de Gryffondor, le dortoir des garçons, le Terrier (maison de la famille Wesley — décor reconstruit car il est détruit dans le dernier film), le bureau de Dumbledore, la cabane de Hagrid, le bureau d'Ombrage, la salle de potions, l'entrée du ministère de la magie… quelques activités sont proposées aux enfants : agiter des potions, apprendre à lancer des sorts avec sa baguette, et bien sûr monter sur un balai (avec photo payante à la sortie). Il y a tant d'objets exposés que je ne pense pas que nous ayons réussi à tout voir !

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Les tableaux sont des portraits des producteurs, scénaristes, décorateurs… une vitrine est consacrée aux Horcruxes, une autre aux journaux, plans, lettres. Au milieu trône l'imposant monument à la dédié à la puissance de la magie, installé dans le ministère lors de la prise de pouvoir par les mangemorts, tout à fait dans le style de la propagande communiste.

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Et nous voilà dehors ! Aurore va frapper chez les Dursley, pour demander si Harry est là. Les enfants tentent de prendre la route au volant de la voiture volante, du side-car de Hagrid, du Magicobus, sans succès… nous n'avons pas assez de pièces pour prendre un verre de bièraubeurre aux Trois balais (dommage, j'aurais aimé goûter, mais 3 £ le verre !). Alors nous poursuivrons notre visite, avec une salle consacrée aux masques , perruques et effets spéciaux, dont le Monstrueux livre des monstres, qui tente de vous mordre quand vous approchez la main.

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Nous empruntons ensuite le Chemin de traverse, assez inquiétant.

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Découvrons les épures, plans et maquettes, dont la maquette du château au 1/13e (elle remplit une très grande pièce) qui a servi à tourner tous les plans larges ; puis la boutique Olivander, spécialiste en baguettes magiques. Les rayons en contiennent des milliers toutes étiquetées au nom de leur propriétaire (y compris celle de J-K. Rowling)

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Un petit passage par la boutique qui propose de tout (baguettes magiques, capes, robes, pulls, écharpes de chacune des maisons, friandises, livres, cire à cacheter, Nimbus 2000, peluches — de belles araignées, brrr — objets magiques). J'aurais bien craqué pour un retourneur de temps, mais le vendeur ne pouvait pas me garantir qu'il fonctionnait, dommage !

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Nous essayons au passage les baguettes magiques de nos rôles à l'anniversaire (Marie choisit celle du professeur Chourave, en toute logique)… sans effet, nous ne sommes pas doués pour la vraie magie.

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 Aurore essaie une robe de Poufsouffle (sa maison sur Pottermore, tout à fait adaptée à sa personnalité ! Paul a été envoyé à Gryffondor, la maison de ceux qui agissent avant de réfléchir, très juste aussi. Je n'ai pas tenté moi-même, trop peur de tomber sur Serpentard !)

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Dans le hall, la foule est importante, je me demande ce que ça donne en pleine saison.
Il est temps de repartir, Londres nous attend !

29 octobre 2013

Welcome to London - Day 4

The last day ! Avec un programme chargé encore : rendre l'appartement, déposer un gros sac à la consigne, visiter la Tour de Londres, goûter au Fish and chips, acheter un pique-nique pour le train, rejoindre St Pancrass !

25 octobre1

10 h, Alex, notre property manager nous rend notre caution, nous disons adieu à notre petite maison. Première étape à St Pancrass ; le guide (édition 2013) annonçait une consigne de 8,5 £, l'office de tourisme de St Paul nous a parlé de 8,75, en fait il faut débourser 9£ par bagage ! Londres, la ville où tout augmente sans arrêt… un bon conseil donc : essayez de programmer la visite du dernier jour dans un musée national, équipé d'une consigne, ce sera beaucoup moins cher (2 £ à la Tate Modern, par exemple). Nous avons chargé au maximum notre sac à roulettes, mais je vais porter toute la journée un sac à dos de randonnée, les enfants ont leurs sacs de collège.

25 octobre2

Comme nous avons nos billets, nous évitons une bonne demi-heure de queue (tiens, et puis les tarifs ont augmenté depuis hier, quelle surprise !). Il fait un temps splendide, qui aurait parié que nous aurions trop chaud à Londres fin octobre ? Nous pouvons rester en tee-shirt dehors, c'est dire…

Forts de nos expériences de déambulations dans les musées nous fixons rendez-vous aux enfants à 14h devant l'entrée. Pour notre part, nous suivrons les conseils de notre guide : commencer pas une visite guidée par un Yeoman warder. Il parlait vite, je n'ai pas saisi le dixième de ce qu'il racontait (pourtant, ce devait être fort drôle, à voir les gens s'esclaffer), heureusement que j'avais lu Balthazar Jones et le Zoo de la Tour de Julia Stuart et que j'étais un peu au courant de la vie dans cette enceinte, véritable petite ville au cœur de Londres.

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Il nous relate les exécutions qui ont eu lieu sur place, la ménagerie qui y était installée durant quelques siècles (pour accueillir les animaux offerts à la cour d'Angleterre par les souverains étrangers), l'histoire de la monnaie (qui y était frappée depuis le moyen-âge), les prisonniers célèbres (les deux princes mystérieusement disparus - on peut voter pour désigner le coupable), sans oublier les fameux corbeaux, le tout agrémenté de réflexions sur sa vie personnelle ou les avions qui survolent la ville toutes les 5 minutes (un touriste aurait demandé pourquoi on avait construit la tour si près de l'aéroport). Puis nous explorons les différents bâtiments, admirons les joyaux de la couronne et l'impressionnante collection d'armures (qui doit être la première attraction touristique de l'histoire, puisqu'elle reçoit des visiteurs depuis le début du XVIIe siècle), nous évitons juste le musée de la torture — la visite du château de Gand nous avait suffi, pas besoin d'accroître nos connaissances en ce domaine.

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La Tour de Londres dispose aussi d'un beau point de vue sur le Tower Bridge !

Bon, il est 14h, il est temps de nous mettre en quête d'un fish and chips. Comme nous ne voulons pas compter sur le hasard, nous avons noté une adresse, une station de métro plus loin : Poppies (bon, un peu d'errance lié à l'absence de plaques de noms de rues… mais comment font-ils pour s'y retrouver ? Comme nous sommes hors-plan, il nous faut sortir l'ordinateur en pleine rue, très pratique !)

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Les portions sont très copieuses, ça n'est pas léger mais très bon !

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Il est temps de remonter vers la gare. Une petite contrariété nous attend au London travel office (où nous avions acheté nos Oyster cards) puisque l'agent au guichet ne nous laisse pas le temps d'expliquer quoi que ce soit, part pendant 10 minutes et revient avec… du liquide. Rien à faire, il refuse de créditer notre carte bancaire, soutient que nous n'avons pas formulé correctement notre demande (il ne nous a pas laissés placer un mot !). Il aurait fallu rapporter nos cartes au guichet de la station de métro pour cela (pouvions-nous le deviner ?)

Furieux, nous n'avons plus qu'à passer par le bureau de change de la gare qui nous reprend nos 15,90 £ pour… 16 € (génial, comme taux de change !). Bon, tant pis, allons reprendre le TGV.

25 octobre8

Nous avons quand même saisi l'essentiel de Londres :

26 octobre 8 26 octobre3

2h30 plus tard : Bienvenue à Paris et dur retour à la réalité !

À peine entrés dans le métro, nous apprenons que "suite à une alerte de sécurité, le trafic est fortement ralenti sur la ligne 4".

Au premier tournant du couloir, nous sommes arrêtés par des contrôleurs (enfin, à cette heure, ce sont plutôt des vigiles, beaucoup moins polis et plus agressifs), je m'aperçois un peu plus tard que Marie ne suit plus… elle a été retenue car "son Pass est pour les zones 4-5". Je rappelle, un peu sèchement, que les cartes ImagineR sont dézonées pendant les vacanes scolaires, ce que confirme l'appareil de la dame qui affichait un signal vert… "ah oui, j'avais oublié", dit-elle (ma grande est tellement saisie qu'elle n'a même pas su se défendre de cette accusation de fraude, que ce serait-il passé si elle avait été seule ?) Arrivés à Montparnasse, le trottoir roulant est en panne (encore !) et pour finir, ce sera Aurore qui restera bloquée au portillon, car une fois de plus (ça lui arrive souvent), elle est tombée sur la machine défectueuse… un moment de panique, elle est au bord des larmes.

À 23h, nous sommes au lit !

27 novembre 2013

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? (7)

La soupe de poissons des veilles de courses

Attention, recette très difficile ! (apprise au collège du temps où nous avions des cours d'EMT)

Il vous faut :

2 grosses pommes de terre à soupe
1 oignon
1 gousse d'ail
1 boîte de sardines à l'huile
1 boîte de tomates (petit modèle)
du pain sec et du gruyère râpé

Épluchez l'oignon, l'ail et les pommes de terre, faites-les cuire à l'eau.

Mettez dans le bol du mixer les tomates avec leur jus, les sardines avec leur huile, mixez finement, ajoutez les pommes de terre et oignons égouttés, mixez rapidement (sinon, ça devient de la colle), salez, poivrez, ajoutez un peu d'eau de cuisson des pommes de terre si nécessaire (mais la soupe doit être bien épaisse). Faites griller le pain sec, coupez-le en petits morceaux. Servez la soupe bien chaude avec les croûtons et du gruyère râpé. Régalez-vous !

28 novembre1

10 décembre 2013

Les 10 du 10 décembre

Grand froid au programme ! Mais un temps lumineux comme je les aime.

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Les framboisiers sont d'un optimisme à toute épreuve cette année !10 décembre02

 

Du givre tout au long du trajet, mais j'étais équipée : bonnet, gants, écharpe

10 décembre03

Après une partie de la matinée passée en réunion, je file faire quelques courses et profiter du ciel bleu, en passant par le marché aux sapins qui sent si bon…

10 décembre0410 décembre05

Avant de voir, chaque mois de juin, les élèves de l'école d'art mural en décorer quelques-unes, je n'avais jamais remarqué à quel point les armoires électriques sont nombreuses en ville (et moches  !).

10 décembre06

De retour (et bredouille en plus), je n'ai plus qu'à préparer et manger mon sandwich sur un coin de bureau (pas très facile)

10 décembre07

Puis je retrouve une petite fille en larmes, pour une fâcherie avec sa meilleure amie. Une courte pause et je l'emmène faire les courses, ça va tellement plus vite avec elle ! Elle m'a gentiment rempli le coffre pendant que j'allais pousser la voiture en panne à l'arrière-plan (pauvres gens, ils sont bien embêtés, coincés dans ce parking souterrain)

10 décembre1010 décembre08

 S'il n'y a pas trop de vent, peut-être les illuminations tiendront-elles, cette année (en général, elles finissent par descendre et gênent la circulation)

10 décembre09

Les autres participants à ce rendez-vous mensuel sont par ici

 

 

9 janvier 2014

Welcome to… Roubaix !

« Mais qu'est-ce que vous allez faire à Roubaix ? » me disait une amie, interloquée… oui, on peut se le demander, mais je ne voulais manquer à aucun prix l'opération Occupy Roubaix du Délit maille. Or, quand on a cours de musique le samedi matin, répétition un samedi après-midi sur deux, pour partir en week-end, ça fait juste ; c'est donc in-extremis que nous avons pu passer deux jours dans le Nord et nous n'avons pas été déçus ! Tout d'abord, sus aux idées reçues, il n'a quasiment pas plu, tout juste une averse samedi soir (bon, pas de chance, juste après la fermeture des magasins, pas moyen de se mettre à l'abri, nous sommes arrivés bien trempés au resto).

Samedi matin, après les recommandations d'usage aux enfants que nous laissions seuls pour la première fois (et vous fermez bien les volets le soir, et vous vérifiez que la porte d'entrée ET celle du garage sont fermées à clé, et vous rangez, et vous laissez la cuisine propre, et vous éteignez les lumières avant de monter…) et un démarrage très laborieux de notre voiture, nous voilà partis ! Dans notre enthousiasme, nous avons loupé l'A1 et avons fait un petit large étour par l'est de Paris, mais nous étions tout de même sur place un peu après midi. Après avoir déposé notre voiture et notre maigre bagage à l'hôtel, nous nous mettons en quête d'une baraque à frites… ah, ben non, pas dans ce quartier visiblement… ce sera kebab, plutôt. Puis direction la Manufacture des Flandres pour la première visite ; la petite dame qui présente les métiers à tisser est passionnante (je n'ai même pas songé à prendre une photo des machines) et je suis ravie d'apprendre que l'industrie textile reprend peu à peu dans le Nord, étant donné qu'elle nécessite peu de main d'œuvre finalement, avec la modernisation des machines.

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Mon mari découvre, amusé, les gens en laine (pour la plupart, j'avais déjà fait leur connaissance à l'aiguille en fête) et me fait remarquer que certains sont installés sur les poutres au-dessus de nos têtes.

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La visite terminée, nous prenons le métro vers le Vieux Lille, la nuit tombe déjà mais les décors des fêtes sont toujours là.

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Après avoir bien marché, nous décidons de faire une petite halte aux Trois Brasseurs (nous sommes là aussi pour goûter les spécialités locales !). Le serveur prend le temps de nous présenter les différentes bières brassées sur place. Marie (qui organisait une réunion de son équipe de pionniers) nous appelle pour signaler que deux jeunes resteront dîner, nous suggérons que son amie reste dormir sur place plutôt que prendre le bus pour rentrer de nuit dans sa lointaine campagne… finalement, l'autre restera aussi.

Avant de rejoindre notre restaurant, nous avions projeté d'aller admirer le portail de Notre-Dame de la Treille, mais la petite pluie se transforme en drache , impossible de continuer, nous nous abritons tant bien que mal sous un parasol en terrasse et regardons courir les passants… glacés, nous arrivons avec 45 minutes d'avance au Bistrot Lillois et sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse. Les serveurs (surtout le fils du patron) racontent le menu avec passion… beaucoup de clients sont des habitués ; « Papa » n'est pas là et n'a pas pu préparer sa fameuse terrine mais l'entrée du jour est une tartine chaude au maroilles. Coup de fil de la maison pour un souci technique (impossible d'avoir le son du DVD), larmes d'Aurore « parce que vous me manquez trop », la grande fille est encore si petite, parfois ! Carbonade, potjevleesch et frites sont là pour nous réconforter. Les plats sont délicieux, le décor chaleureux (et la décoration des toilettes… surprenante !)

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Repus, réchauffés, nous reprenons le métro vers Roubaix.

Dimanche, le ciel est d'un bleu lumineux, il fait froid, une belle journée s'annonce ! Direction la Mairie de Lille et son Beffroi, le Musée des Beaux-Arts (vive l'entrée gratuite du premier dimanche du mois, nous pouvons sans regrets nous limiter juste aux peintres flamands) puis le marché de Wasemmes pour quelques achats (certains inattendus, comme le savon que nous commandons d'ordinaire en Provence ou quelques vêtements).

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Retour dans la vieille ville pour déjeuner, puis métro pour Roubaix, son luxueux hôtel de ville et sa fabuleuse Piscine Arts-déco, désormais musée rassemblant une belle collection de scultures, de tableaux (dont d'amusantes scènes de genre), de céramiques et une incroyable tissuthèque (accessible aux professionnels ou étudiants sur rendez-vous) : des dizaines de catalogues d'échantillons de tissus, classés par collection… et les gens en laine du Délit maille, évidemment !

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Il est temps de reprendre la route. Nous retrouvons une maison propre et rangée, des ados très contents de leur toute nouvelle liberté (sauf Aurore, vous aurez compris), la deuxième voiture rentrée dans l'allée (oups, j'ai cru qu'on nous l'avait volée !), un bon feu et un repas prêt… bref, à refaire !

22 janvier 2014

Oser ouvrir sa porte !

« Je peux jeter la carte de ton amoureux ? » me demande mon mari, en affichant les cartes de vœux reçues sur le réfrigérateur.

Il y a 3 ans, mercredi midi, c'est la course : Aurore termine son cours d'alto à midi et reprend le solfège à 13h, il faut vite, vite rentrer manger, je m'active dans la cuisine, dehors il pleut des hallebardes ; j'aperçois le monsieur qui distribue les pages jaunes, tentant maladroitement de s'abriter devant la porte du garage d'un voisin (le rebord de ciment fait 15 cm, tout au plus). J'ouvre la fenêtre « Monsieur, ne restez pas là, venez, entrez ! » Il hésite, interloqué, puis s'approche. Je lui propose un café et m'excuse de devoir manger devant lui avec ma fille… il parle mal le français, me tutoie et vouvoie Aurore (à son grand amusement). Il me montre son plan les rues qu'il lui reste à parcourir, je lui indique celles qui ne sont pas habitées. La pluie cesse, il me demande mon nom et mon adresse pour m'envoyer une carte de chez lui…

Je rêve de recevoir l'été suivant une carte venue de loin : Algérie ? Turquie ?

Et quelques jours plus tard, dans ma boîte aux lettres…

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Pour l'exotisme, on repassera ! Mais n'est-ce pas touchant ? En tout cas, j'étais bien contente d'avoir osé, moi qui a tellement regretté, un soir d'embouteillages monstres dus à la neige, comme il arrive de temps en temps en Île-de France, de ne pas avoir osé descendre au pied de l'immeuble, frapper à la portière des voitures que je voyais, de ma fenêtre, arrêtées sur le boulevard depuis des heures, et proposer aux malheureux automobilistes un café, un thé, une soupe… 

Une autre fois, nous avons osé accueillir durant un mois une jeune fille venue pour un stage. Ses parents, désespérés de ne trouver ni location, ni chambre d'hôtel, avaient sonné au presbytère ; notre curé m'avait appelée, des fois que je connaisse quelqu'un… « Je vais demander à mes voisins qui ont un studio ». Une heure plus tard, ils étaient à notre porte, mais le studio n'était pas libre… petite discussion avec mon mari et nous les rappelons « On la prend chez nous, dans la chambre d'amis ». J'étais inquiète (elle était mineure), elle aussi (seule chez des inconnus). À la fin du mois, nous avons pleuré en nous quittant !

Juste retour des choses : à 18 ans, de retour d'un concert, je n'avais pas pu ouvrir la porte de la maison où je logeais. À plus de minuit, j'étais à la rue ! J'ai découvert à cette occasion que les gares ferment, la nuit. Il était inconcevable pour moi de réveiller mes propriétaires ou mes parents (d'ailleurs, je n'avais pas de téléphone)… j'ai marché, trouvé un bar ouvert, je suis entrée, me suis expliquée, les patrons m'ont emmenée chez eux, j'ai passé la nuit sur une chaise (avec la dame qui visiblement se méfiait un peu…), les ai remerciés, ai pris le premier train, quelle expérience traumatisante !

Bon, maintenant, vous savez que si vous passez chez moi, vous serez bien accueillis ! Pas dans un intérieur de magazine, non, dans le bazar, mais avec café et biscuits, promis !

28 janvier 2014

Lettre de rupture

Mon cher et fidèle compagnon,
Tu es à mes côtés depuis 8 ans un exploit si l'on considère que mes ex n'ont jamais dépassé 4 ans *. Il faut dire qu'ils m'ont lâchée d'un coup en choisissant le suicide (ou je les ai empoisonnés à coup de calcaire, je ne sais trop…)

Tu as toujours été là quand il fallait, toujours prêt, comme les scouts, en moins de 2 minutes !

Mais là, ça ne va plus du tout entre nous, nos rapports se sont refroidis ces dernières semaines ! (oui, quand on peut poser la main sur la semelle en réglage "coton", y'a comme un problème) Tu commences à sentir mauvais (le brûlé)

Alors voilà, j'en ai rencontré un autre, il est tout beau, tout jeune, il m'a fait de magnifiques promesses :

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Il est arrivé cet après-midi… ah oui, du coup, je passe du bleu au rose, oui, ton remplaçant semble être une remplaçante (signe des temps ?)

29 janvier2

Que vais-je faire de toi ? Te jeter ? Alors que tu peux encore servir ? (ou te garder pour les entoilages, le flex, les transferts ?)

Adieu, mon fer à repasser !

 

* 8 ans, merci l'adoucisseur d'eau, je n'ai jamais eu à subir les fuites marronasses sur le chemisier tout propre que m'avaient infligé les précédents modèles en fin de vie. Pour une fois, ce n'est pas le réservoir qui lâche mais le thermostat. J'ai repris le même modèle et j'ai eu droit à une réflexion : tu vas choisir cette couleur, vraiment ? Bon, je vais avoir l'impression de jouer à "Barbie repasse son linge" mais je n'ai pas trop eu le choix, et puis, est-ce important, la couleur de son fer, pourvu qu'il fasse son boulot ?

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10 février 2014

les 10 du 10 : lundi sur les chapeaux de roues

Toujours à l'initative de Frenchlily

6h35, le réveil sonne, mais pas pour moi, je peux rester un peu au lit…

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7h05, je prends le traitement que je partage avec ma fille (les joies de l'hérédité), tiens, Marie a oublié son cachet ? Je descends à la cuisine, pas de Marie ! Elle a oublié de programmer son réveil, trop tard pour le train de 7h30, avec 10 minutes de vélo avant… allez, c'est la première fois depuis septembre, je vais la conduire…

8h03, c'est parti ! Traversée de toute la ville, campagne, zone d'activités, campagne, entrée du village, aïe, ça ne roule plus du tout ! Je la dépose in-extremis à 8h30 devant le lycée (pour un trajet habituel de 18 minutes)

10 février2

8h40, ça n'avance toujours pas mais je prends mon mal en patience, j'ai presque tout mon temps…

11h00, j'ai un gros fichier à imprimer, ce serait plus rapide sur le copieur du rez-de chaussée : deux longs couloirs et deux étages qui comptent double (c'est le prix à payer pour travailler dans un monument historique).

10 février3

Après 4 aller-retour infructueux, je renonce : mon ordinateur et le copieur sont fâchés, sans aucun doute, je vais me rabattre sur ma petite imprimante de bureau, ça prendra le temps qu'il faudra, en tenant compte du fait que je ne peux pas mettre plus de 15 feuilles dans le bac à papier et qu'elle peut avaler, si ça lui chante, 4 feuilles d'un coup, la gourmande…

10 février4

12h30 : 120 pages imprimées, courage, plus que 338 !

10 février5

13h30 : je décide de profiter du beau temps et pars à la quête d'une pelote de laine rose se tricotant en 5. Je pensais que ce serait facile… je reviens bredouille.

10 février6

14h30 : des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous…

17h : j'aide Marie à trouver les coordonnées des nouvelles entreprises à prospecter pour son stage. Elle n'a eu que des réponses négatives (sauf une, mais là, son lycée a dit "surtout pas eux !") ; une nouvelle réglementation destinée à améliorer le confort des salariéEs contraint les entreprises à faire quelques aménagements dans leurs locaux, tant mieux pour les salariées, mais du coup, si l'entreprise n'emploie que des hommes, elle ne va pas faire de travaux pour prendre UNE stagiaire…
Elle appelle, j'entends au ton de sa voix que ça semble bien se passer, elle raccroche les larmes aux yeux : « Il a dit oui, mais je dois y passer jeudi au plus tard ! » C'est dans notre ville, en plus ; bon, croisons les doigts pour que le monsieur ne change pas d'avis avant mercredi…

10 février7

18h : je cuisine pour ce soir, le repas devra être vite expédié. Gratin de coquillettes au poulet et pommes au four.

18h15 : Marie part rejoindre sa sœur à l'orchestre symphonique, concert répétition publique * dans 1h

18h30 : j'apprends que le chef est malade, le "concert" est annulé… j'attends le retour de mes musiciennes (flûte, je comptais sur une belle photo)

10 février0110 février02

19h15 : j'ai droit à un concert privé en consolation

20h00 : le repas qui devait être expédié va pouvoir se faire plus tranquillement, avant de partir à la répétition (pas publique) de notre groupe folk. Après le bal breton de samedi dernier, nous animerons un bal pour les bénéficiaires de la banque alimentaire le 8 mars, puis la Saint-Patrick le 14 : pas de répit !

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23h30 : au lit ! On n'est que lundi et nous voilà éreintés.

Les autres 10 du 10 sont ici

* nouveau terme adopté par l'école de musique, correspondant mieux au niveau réel des prestations… pour l'orchestre, pas de fausses notes mais un travail en cours sur toute l'année, avant le concert final en juin

16 février 2014

Va-can-ces !

Elles n'ont commencé que samedi après-midi, après un cours de musique à rallonge (l'élève suivant était malade, j'ai enchaîné 1h30 de cours et 1h de consort), un sandwich vite avalé et l'accompagnement de Paul à Jambville pour son stage de BAFA (je trouve beaucoup plus fatigant de pratiquer la conduite accompagnée, où je dois rester vigilante à chaque instant, surveiller la conduite de mon fils ET le comportement des autres conducteurs, tout en essayant de suivre la carte, que de conduire moi-même).

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  Heureusement qu'il ne craint ni la pluie, ni le froid !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, j'ai pu me détendre ! Essai de tricot pour les vareuses de la Wool War One (oui, je me suis enrôlée mais j'ai du mal à trouver mes marques, j'en suis au troisième essai, changement d'aiguilles, ajout de mailles — pas de -doute, je tricote serré !), thé dans ma nouvelle tasse achetée chez Tissus anglais à l'Aiguille en fête, goûter gourmand (cadeau de St Valentin tout à fait intéressé de ma part…)

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Et ce matin, il faisait beau, incroyable ! Alors direction Paris, pour l'exposition Pixar au Musée des arts ludiques (un monde fou !), balade le long de la Seine, sandwichs mangés au soleil (mais vite, parce qu'il faisait froid, quand même)

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Une péniche en béton (!) dessinée par Le Corbusier pour l'Armée du Salut
il faut croire que ça flotte, le béton ! Ils vont avoir du boulot pour la restaurer…

Un tour dans les serres du Jardin des Plantes (impressionnantes par leur hauteur, mais je préfère de loin celles des Jardins suspendus, les collections sont bien plus riches, mieux mises en valeur, il y a moins de foule — et l'entrée est trois fois moins chère), un thé à la menthe à la Grande mosquée, une balade rue Mouffetard et rue Broca, un retour à pied vers la gare Montparnasse pour profiter à fond du soleil, un train direct dans la minute, si tout ça ne fait pas un bon dimanche…

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Bon, mon niveau d'énergie est proche de zéro, mais j'ai un programme pour la semaine, quand même : 2 pyjamas à coudre, une sacoche pour les clés d'Aurore (qui les a perdues deux fois en peu de temps), cinéma, rangements des patrons et des tissus, radios, RV médicaux, tricot, vaccins, lecture…

 

 

 

20 février 2014

Retour sur l'Aiguille en fête

J'ai cousu, mais ce sont des coutures secrètes (du moins, jusqu'à ce qu'elles arrivent à leurs destinataires). Alors je vais vous raconter mon Aiguille en fête.

Pour moi, le principal intérêt de ce salon est de retrouver les copines, je ne m'y rendrais pas seule.

Trop brièvement, j'ai rencontré Annabelle et Brunehilde devant le stand Triscote (bouh, je ne me remets pas de la disparition des triscotes !) après un petit jeu de bataille navale par SMS ("Jy suis" "Mais quel stand ?" "B3 devant Froufrou" "OK, escale technique et on arrive" "On est en B3, mais toi ?" "J'arrive" "Ben où êtes-vous ?" "en A 16"…

Puis mes copinautes du forum MM, évidemment, avec lesquelles nous avions élaboré une stratégie de combat très au point : salon dès l'ouverture (pour ma part, je piaffais devant les portes à 9h04, en râlant intérieurement contre les organisateurs qui ne sont pas capables d'ouvrir à l'heure, avant d'entendre dans la file derrière moi « Ça ouvre à 9h30 »… hum, dire que j'ai couru pour avoir mon train… du coup, j'ai pu arpenter la moitié des allées désertes en toute tranquillité), premier tour des allées, puis restaurant à 12h30 (juste en face), pour papoter à notre aise toutes les 7, refaire nos forces avec de retourner affronter la foule du début d'après-midi, puis la presque-plus-foule après 15h30, puis la re-foule de la nocturne dès 18h. Nous en avons profité à fond, donc !

Côté achats, j'avais une petite liste et j'ai trouvé tout ce que je souhaitais : de nouveaux ciseaux de couture en direct de Nogent pour remplacer ceux offerts il y a une vingtaine d'année par Mamie, privés de pointe suite à une chute sur le carrelage, qui se montraient très récalcitrants depuis quelques mois, probablement après avoir affronté une épingle oubliée… deux aiguisages ne sont pas venus à bout du problème ; et une petite paire de ciseaux "lingère" pour les découpages de précision (le monsieur a été assez effrayé de me voir sortir un petit bout de tissu de mon sac pour essayer les ciseaux de broderie — Mais Madame, il ne faut couper que du fil avec ceux-là !)

Et puis du fil de canette pour la brodeuse, quelques tissus et rubans sur les thèmes "Londres" et "Japon-mais-bleu" pour des commandes de mes filles… et un achat coup-de-cœur : cette tasse coquelicots chez Tissus anglais.`

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Vous remarquerez le trouve-ciseaux offert par Gloubichamalu à chacune d'entre nous. 18 février1
Pour ma part, j'avais préparé des trouve-découd-vite (et dire que je ne m'en suis toujours pas fait un !)

 

Nous nous sommes bien fait remarquer avec notre déballage sur la table :
thermocollants, pressions résine, marque-page en patchwork…

Pour l'instant, comme je ne lis plus que sur le kindle en ce moment,
le marque-page me tient compagnie quand je couds

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et l'après-midi, petite pause chocolatée sur les tables prévues pour le pique-nique (une bonne amélioration par rapport aux années passées), déballage de chutes de montgolfière et partage sous les yeux interrogatifs de nos voisines ; exposition de sacs de couturières, également

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Voilà, c'était une belle journée, rendez-vous l'année prochaine !

 

 

4 mars 2014

C'est la reprise…

… avec le froid, la pluie, les trains en retard, les vélos à plat (ah non, pas encore mais nous arrivons à un record de 8 crevaisons (sur 4 vélos) depuis début janvier ! Je HAIS ceux qui s'amusent à briser des bouteilles sur la piste cyclable — quoique nous ayons aussi trouvé deux vis et un morceau de silex lors des réparations)

Mais on ne se laisse pas abattre, non, non !

Menu traditionnel de mardi gras :

4 mars44 mars24 mars34 mars1

fondue au chocolat, pain perdu, moelleux chocolat-caramel, tartelettes au citron ou à la confiture de framboises

 

 

 

21 mars 2014

Y'a des jours, c'est comme des semaines !

C'est ce qu'avait dit le livreur de notre canapé, il y a 18 ans, après avoir monté les cinq étages en soufflant et jurant. Eh bien j'ai vécu l'un de ces jours hier.

21 mars

Pourtant, ça commençait bien, c'était le printemps et le soleil compensait largement les heures de sommeil volées par une douloureuse rage de dents (j'ai pris RV pour mardi prochain, il n'y avait pas urgence, la dent était juste sensible au froid mais depuis, la douleur a décuplé et est devenue presque permanente, avec de petits accalmies). En arrivant à la gare, je constate que c'est le bazar (une fois de plus) : un caténaire est tombé et un train de marchandises tombé en panne. Je regarde le panneau pour savoir où me diriger et me fais frapper à la cheville par une poussette. Je me dirige vers le quai, moitié boitant, moitié pleurant (ça fait mal quand ça tape dans l'os). Arrivée à Versailles, c'est le pied que je me fais écraser, dans la cohue des escaliers. J'atteins enfin mon bureau, m'arrête pour discuter deux minutes avec une collège et… floc, floc, la boîte de mon déjeuner fuit, la sauce me coule sur les pieds !

En fin d'après-midi, il restait un défi de taille à relever : c'était le dernier jour d'inscription sur APB ! Passons sur les crises familiales qui ont précédé, en découvrant que Paul était adepte à fond de la méthode Coué « Je ne me renseigne sur rien, je ne m'inscris nulle part, comme ça je suis sûr d'être pris en prépa dans mon lycée ». Après de vagues interrogations « Tu t'es renseigné sur les possibilités sur APB ? — Oui, oui, mais tu sais, j'ai encore beaucoup de temps » « Tu as vu la conseillère d'orientation ? — Oui, mais elle n'avait pas beaucoup de temps, je la revois la semaine prochaine » « Et alors, ce RV d'orientation ? — Ça va, elle m'a dit que j'avais encore du temps pour les dossiers de prépa et que les anciens élèves du lycée étaient pris en priorité », on est passé aux interrogations précises, puis à la panique quand j'ai su que : 1. APB, c'était maintenant. 2. Il n'avait en fait jamais vu la conseillère d'orientation. 3. Il ne serait pas pris en prépa sauf remontée spectaculaire de ses notes.

Rendez-vous pris pour lundi, résultat très décevant (évidemment, il n'a pas posé les questions essentielles, que je lui avais pourtant notées), premières inscriptions sur APB, épluchage de la liste des facs (bof, ça ne m'intéresse pas trop… ah mais là, il n'y a que 30 places…)

Et là, j'ai découvert avec émotion le soutien dont étaient capables mes copinautes ! Entre l'éducatrice qui m'a conseillée sur les bonnes fillières en université, la proviseure qui m'a guidée, quart d'heure par quart d'heure, sur les choix à faire, les points essentiels à ne pas oublier (bien s'incrire, pour chaque formation, en alternance et sans alternance, choisir au moins une licence), le parcours a été semé d'embuches : pas possible de s'inscrire à la licence qui l'intéresse sans faire d'abord un choix dans son académie d'origine, obligation de s'incrire au moins à six licences (pas facile à trouver à proximité et pas question de le laisser partir pour la fac, non, non, il lui faut encore un contrôle parental quotidien), lettre de motivation à saisir en ligne pour pouvoir valider l'inscription (heu, la lettre de motivation, à 21h30 au pied levé, je la sens moyen…), message inquiétant "une anomalie a été détectée, vous devez vous inscrire au moins à 6 licences"— mais c'est fait, voyons, que faut-il de plus ? Une licence sans limitation de places ? Mais on n'en trouve aucune, même en choisissant les domaines les plus farfelus ! L'ordinateur qui s'éteint en pleine action, faute de batterie (ouf, les inscriptions étaient validées). Les recherches de formations qui aboutissent à "il n'y a aucune formation avec les critères recherchés" juste parce qu'on n'a pas coché les cases dans le bon ordre ! Quel cauchemar ! Je dois juste me réjouir de ce que le site n'a pas planté, n'a pas été ralenti, malgré les milliers de retardataires de mon genre qui devaient y être connectés hier soir…

21 mars02

Alors les filles, un grand merci, vraiment, c'est grâce à vous que j'ai dormi cette nuit ! (grâce à la codéine, aussi, un peu — bon, j'ai bien rêvé de trucs bizarres, par exemple que je découvrais au matin qu'il était inscrit en mécanique ferroviaire). C'est grâce à vous que je me suis levée apaisée et en forme, malgré le temps tristounet !

Je ne me ferai pas avoir de nouveau, Marie sera inscrite sur APB le lendemain de l'ouverture du site, elle, tout comme nous avons commencé à nous renseigner sur les filières qui pourraient l'intéresser dès que ses notes ont flanché en 4e (ça, c'était pour avoir appris un 30 juin, tout à fait par hasard, que Paul n'était plus inscrit dans aucun lycée pour la seconde, et ce, le lendemain du jour où il a perdu sa carte d'identité dans la rue, en sortant du brevet, 3 jours avant de partir en séjour linguistique à Birmingham. Côté montagnes russes émotionnelles et poussées de stress, je suis bien servie, croyez-moi !)

Nouveau défi ce jour : aller acheter deux mangas parce que ma puce est invitée demain soir à une boum (Ouin, où est passé mon bébé ?) Pour elle, il y a eu quelques larmes quand j'ai coché "allemand" sur sa fiche-navette, parce qu'elle voulait bien faire de l'allemand, mais aucune fille de sa connaissance ne voulait en faire (Tu te rends compte, je vais me retrouver toute seule !), puis le sourire retrouvé le lendemain en trouvant deux autres candidates, puis la légère déception, après passage de la prof d'allemand *, en voyant que la moitié de la classe voulait changer son choix, parce que finalement, ça lui disait bien de se trouver dans un tout petit groupe pour les cours de langue. Elle va donc entamer sa future cinquième avec latin et allemand (je n'aimerais pas devoir faire les emplois du temps dans ce collège, car il y a en plus l'option classe-orchestre, malgré des effectifs très réduits)

* trop forte, elle a distribué des bonbons Haribo ; mais je ne m'inquiète pas, je connais assez la réaction prévisible des parents « mais l'allemand ça ne sert à rien, il faut voir la réalité : aujourd'hui il faut faire de l'espagnol »

 

 

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attraper le temps qui file…
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