En passant sur le blog de Sécotine (pour y prendre une recette de panna cotta), je suis tombée sur son plan pour préparer un dîner pour 14 personnes sans paniquer. J'étais justement en train de préparer un déjeuner pour 15 personnes, à servir samedi midi sans être là de la matinée… trop facile (mais pas de tout repos, quand même), tout est dans l'anticipation !
Dimanche, nous avons terminé de planifier le menu, je note les recettes sur une même page, pour ne pas avoir à les chercher à la dernière minute, avec les quantités adéquates, et j'établis une liste de courses.
Lundi soir, je fais les courses.
Mardi, j'imprime les menus et je commence à découper les boîtes à dragées. Je compte les assiettes, verres, verrines… nous n'avons plus que 8 flûtes à champagne !
Mercredi, je finalise (avec l'aide efficace de Paul) les boîtes à dragées, je fais le ménage, je vérifie l'état de la grande nappe (les taches récalcitrantes réapparaissent parfois avec le temps, mais miracle, elle est restée blanche !)
Jeudi, Paul prépare le brownie (il est meilleur au bout de deux jours), je prépare les rillettes de saumon et la pâte à cannelés.
Vendredi, j'ai pris ma journée (ce que chacun des membres de la famille a semblé découvrir avec étonnement au fil de la journée…)
8h10, tout le monde est parti. Je commence par éplucher et cuire des carottes pour les rillettes, je lance un pain (à la machine), chauffe la crème pour la panna cotta, puis j'attaque la pâtisserie avec les financiers.
Pendant qu'ils sont au four, j'écrase les carottes, qui se montrent récalcitrantes : j'ai tordu une fourchette, notre presse-purée laisse de trop gros morceaux, je finis par sortir le pied-mixeur. Une fois les rillettes au frais, je teste une petite quantité de panna cotta (mes feuilles de gélatine ne sont pas standard) en plaçant un fond de verrine sur la fenêtre (il faisait encore -5 C° le matin)
9h15. Le four est chaud, j'enfourne une première plaque de cannelés, une cuisson qui demande de la surveillance : dès que les cannelés sortant de leurs moules, paf, je les remets dans le droit chemin à coup de spatule en bois.
10h. Il est temps de "démonter" les oréos pour le cheese-cake, j'essaie de ranger au fur et à mesure mais la table est encombrée…
Pour broyer les biscuits, j'ai mon arme secrète : le petit bol du robot Magimix avec le couvercle extensible en silicone trouvé à Créations et savoir-faire, qui évite au contenu de se projeter dans les trois bols empilés (gros défaut du robot, mais un film plastique peut faire l'affaire)
11h, ça avance, le cheese-cake est au four, je vais sortir faire les dernières courses. Malgré le soleil, le verglas craque encore sous mes roues de vélo… rester bien droite, surtout !
11h45. Quel plaisir, ce soleil ! Bon, il est temps de cuire des pâtes : Paul et Aurore rentrent déjeuner.
13h20. Avant de repartir travailler, Paul m'aide à installer les 3 allonges et placer la nappe. Puis je passe l'aspirateur et lave le sol, un peu trop énergiquement : je casse mon manche à balai au passage !
14h, il est temps de faire l'entrée : millefeuilles de betterave, avocat et chèvre, une variante de cette recette. Facile, mais un peu long.
15h45 : Marie est rentrée plus tôt, nous tentons de placer les 15 assiettes : trop serré, on ne pourra jamais mettre les chaises autour de la table. Nous décidons de faire une petite table pour les 4 "enfants" (Paul et Marie en font partie).
Et puis Marie trouve un pliage de serviette qui lui plaît et je rebondis aussitôt, l'envoyant acheter des petits pains chez Picard. Je cuis du riz à sushis, nettoie la cuisine. Toutes les préparations ont été placées au fur et à mesure dans le garage, c'est l'avantage des fêtes hivernales.
17h50, j'en suis au moins à ma 5e vaisselle intermédiaire, j'ai les mains décapées ! Allez, plus que le tiramisu à préparer (Aurore devait s'en charger, mais elle a préféré commencer ses devoirs avant d'aller répéter avec son orchestre, il y a concert lundi (et enregistrement de disque demain, mais elle ne pourra pas y participer)
Mutti et Vati arrivent, ils vont me seconder à l'épluchage des pommes de terre et la confection des bouquets. Marie a mis le couvert.
21h30 : j'ai récupéré Aurore à l'école de musique pour filer à la veillée de prière. Nous dînons toutes les deux en écoutant les nouveaux chants qui seront pris demain matin. Vite, au lit ! Il faudra partir à 9h25 et j'ai encore quelques préparatifs de dernière minute à caser (cuire les petits pains, les crèmes brûlées au parmesan, enfourner le gratin dauphinois (vive le four programmable), confectionner de petites brochettes de poire à la fourme…)