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attraper le temps qui file…
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17 août 2016

Bientôt la rentrée

Enfin, pas tout de suite : nous allons enfin partir en vacances tous ensemble, maintenant que Marie est rentrée de son séjour enchanté en Corse.

Mais hier, c'était l'installation des bureaux. Au programme, montage de tiroirs après une légère modification du modèle initial, prévu pour être posé sur un bureau d'1m20 de large. J'ai découpé le support, poncé et posé des chants thermocollants, afin d'obtenir deux petits tiroirs qui nous avons vissés sous le plateau. Puis il a fallu fixer un tasseau au mur afin d'y poser le bureau. D'où un voyage au magasin de bricolage pour acheter des vis plus longues (oui, nous y avons une carte de fidélité). Et là… quelle est la probabilité, en perçant dans un mur de 1m30 de haut, de tomber juste sur le rail du placo ? Eh oui, gagné !

Deuxième visite au magasin donc, afin d'acheter des chevilles tous matériaux, et finalement, rien à faire, la cheville ne tient pas. Gros moment de doute, avant de recouper dans les chutes du plateau (et non sans peine, le plan de travail en hêtre, c'est du costaud !) un tasseau de 10 cm de hauteur, qui sera vissé au mur 5 cm plus bas, donc et viendra recouvrir les trous inutiles (mon beau mur !). Bon, après quelques contorsions pour tout tenir en place et visser de petites équerres au dessous, le bureau d'Aurore est enfin en place.

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Un tiroir devant, un autre sur le côté, un petit dépassement au-dessus des pieds du lit, voilà une grande surface de travail !

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Et pour celui de Marie, ça a été beaucoup plus facile (si l'on excepte des vis fournies avec les pieds qui cassent lors du vissage, Ik** ce n'est plus la qualité d'autrefois, ainsi que le trou fait par Paul dans le mur en transportant le bloc-tiroirs — il a rebouché et va repeindre)

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Du sur-mesure également, qui lui permettra d'étaler ses grandes feuilles de dessin pour faire des plans.

Mais le bricolage, quel bazar, pire que la couture je crois ! Perceuse, visseuse, scie sauteuse, établi, boîtes de vis, outils divers et variés, papier de verre… j'aurais dû prendre une photo du garage en fin de chantier, il nous a fallu une bonne heure pour tout ranger !

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23 août 2016

Vacances en famille

Nous avons réussi à trouver, in-extremis, une semaine où nous étions tous disponibles pour partir en vacances. C'était la dernière chance : Paul reprend les cours lundi 29 ! Et comme Marie est rentrée de camp le 16, nous avons même pris deux jours de plus pour visiter Lyon. Jeudi midi, donc, nous sommes arrivés dans le tout nouveau quartier de la Confluence. Immeubles à l'architecture originale, port de plaisance, zones en contruction (le marché de gros et les prisons viennent d'être démolis)…

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Le musée nous a occupés un bon moment, mis nous aurions pu y passer quelques heures de plus tant les collections et expositions sont riches et bien documentées !

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La journée s'est achevée dans la zone d'activités proche de notre hôtel : ayant trouvé la pizzeria du village fermée, nous avons mangé des pizzas au Petit Palace… entre le four à bois et le grill à kebab, nous n'avions pas froid ! Mais l'accueil fort sympathique nous a donné envie d'y revenir (Lyon est une étape pratique)

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28 août 2016

Vacances en famille #4

Bon, après ça, nous avons tous réclamé "une balade pas trop longue et pas trop dure", réservant la grande sortie, celle que l'on fait normalement la deuxième semaine, au jeudi, quand les courbatures seraient un peu oubliées. Nous avons marché moins longtemps, moins haut (mais de toutes façons, la montée est toujours rude). Il a commencé à faire très chaud, rien à voir cependant avec la canicule qui s'est abattue sur les trois quarts du pays, il faisait toujours 11 degrés le matin ! Aurore a eu mal au cœur, mal à la tête, mal aux jambes (pas de doute, l'adolescence est bien là) et a saigné du nez en abondance ; mes pieds m'ont fait souffrir, puis moins… Nous avons manqué d'eau parfois ; nous avons oublié d'emporter le dessert, ou le saucisson ; les bûcherons ont placé des obstacles sur notre chemin ; nous sommes retournés à la piscine

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Mais le jeudi, nous étions d'attaque, à 8h30, au Casset.

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Une heure de montée presque tranquille sous les mélèzes et nous arrivons au lac de la Douche, pour une courte pause avant d'entamer la grimpette, dans les cailloux.

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Une heure plus tard, nous apercevons la cabane de berger, le col n'est plus très loin ! Les poules semblent intéressés par notre en-cas.

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C'est l'endroit idéal pour observer les marmottes.

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Enfin, après le col, nous montons vers le glacier (qui a encore reculé) et son lac

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Un pique-nique plus tard, il est temps de redescendre

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en cueillant quelques myrtilles (bien cachées sous les genevriers) au passage

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Re-voilà le raidillon dans les cailloux, je suis effarée de voir tant de familles entamer la montée, en pleine chaleur !

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Aurore a eu un fidèle petit compagnon pendant toute la descente (il aime la crème solaire ?)

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31 août 2016

Vacances en famille #5 : rencontres

Quelle était la probabilité pour que des amis proches, qui vont chaque année "dans les Alpes", y aillent justement la même semaine que nous ? (ça je sais : 1 chance sur 56 ) Quelle était la probabilité que la maison de leur beau-frère se trouve à 10 km de notre gîte ? Que nous choisissions justement de partir de ce village pour notre dernière balade ? Que nous passions devant leur voiture au moment où ils allaient y monter (ils se rendaient au lac de la Douche) ? (bon, OK, nous sommes passés trois fois devant leur voiture, ne trouvant le départ du sentier, mais nous ne l'avions pas regardée). Une rencontre stupéfiante, mais bien sympathique. Si ce n'avait pas été notre dernier jour, nous les aurions invités à dîner, c'était jour d'aniversaire en plus !

Anniversaire pour lequel j'avais oublié les bougies. Nous avons essayé d'enflammer une brindille de mélèze… eh bien, je me demande comment se déclenchent les incendies de forêt… le mélèze brûle très mal !  (oui, c'était un saucisson d'anniversaire, on fait avec ce qu'on a sous la main)

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Mais le soir, c'était tarte aux myrtilles maison !

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Quelques rencontres, donc…

Des animaux évidemment

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un randonneur solitaire, mais qui avait besoin de parler (et qui montait aussi lentement que moi… enfin, lentement… plutôt moins vite que les autres qui avaient mangé du chamois ce matin-là). J'ai découvert un nouveau sport de passionnés un peu fous : le monocycle de randonnée, ou comment refaire les étapes les plus difficiles du Tour de France sur une seule roue !

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Quelques traces de la vie passée des villages

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… ou de jeux d'enfants

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et juste en face :
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Il a fallu rentrer, cependant, mais nous étions contents de retrouver notre maison, même si nous n'avons pas une si belle vue de notre fenêtre de cuisine

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11 septembre 2016

en (dés)équilibre

Un pied dans les vacances, un pied dans la rentrée… pas très confortable comme position ! Pourquoi ai-je tant de mal cette année à reprendre le rythme ? Parce qu'il fait trop chaud ? Parce que j'ai passé deux semaines à la maison, à savourer l'absence de toute contrainte horaire ? Parce que j'ai repris le travail de façon intensive le surlendemain de notre retour ?

Je sais qu'il va falloir passer à la vitesse supérieure, le capharnaüm de la maison, les papiers en attente me le rappellent chaque jour et pourtant, je résiste ! Mais j'ai préféré faire des folies et assurer notre réserve annuelle de cocos de Paimpol

10 septembre1  10 kg, soit deux soirées d'écossage !

Il y a eu tout de même une soirée trépidante lundi dernier : dans la matinée, je réfléchis à ce que je vais faire des belles fanes de radis récupérées à l'Amap (avec des radis, au bout, hein, mais ceux-là, nous les avions déjà mangés). Une soupe, par cette chaleur ? Et là, un éclair de lucidité : ne serions-nous pas le 5 septembre ? (Anne n'a pas fait mieux, ça me rassure…). Plan de bataille : j'élabore un menu avec l'aide de mon ami Picard. À la pause de midi, je fais quelques courses à la petite supérette du coin. Je constate la disparition de ma carte de paiement de l'hypermarché (empruntée par Marie)… très bien, comme punition, elle passera dès sa sortie du train acheter les deux produits que je n'ai pas trouvés. À 16h, je cours et réussis à attraper le train d'avant. 16h30, j'ai 1/2 h avant la livraison attendue, je saute dans la voiture et découvre que Picard est à 6 min de trajet (aux heures creuses). 16h58, me voilà de retour, j'attends le livreur, tout en cuisant mes fanes de radis (oui, j'ai réussi à les intégerer au menu). Je constate qu'il ne reste que deux figues au congélateur (j'aurais dû vérifier avant), tant pis, les brochettes de St Jacques aux figues seront pour une autre occasion. Je sors tout ce qui doit décongeler. 17h40, je réceptionne mon colis et pars à l'école de musique montrer le nouvel alto au professeur. 18h30, l'alto ne convient pas… découragement et fatigue m'envahissent, mais il ne faut pas mollir ! 18h55, Marie envoie un SMS à son père pour savoir quelle bouteille sortir de la cave, il répond « Il y a quelque chose à fêter ? »

Et voilà comment on improvise un repas de fête en deux heures : velouté glacé de fanes de radis et millefeuille de saumon, coquilles Saint-jacques à la bretonne (la recette de Mamie), quinoa aux petits légumes et palets poireau-carottes et farandole des desserts.

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Sinon… la rentrée s'est bien passée pour tous, Aurore a TOUS ses professeurs (mais 4h de moins dans son emploi du temps, je ne décolère pas contre cette réforme appliquée au petit bonheur selon les académies, qui l'a forcée à abandonner en cours de route son option classe euro anglais et lui a supprimé deux heures de latin), Marie a inauguré son année de BTS par une sortie à Vaux-le-Vicomte, elle rentre chaque semaine avec un nouvel objet à acquérir (une ramette A3, du calque à esquisses en rouleau, un kutch (???) — les commandes internet marchent bon train), Paul a obtenu l'accord de son école pour les deux stages qu'il avait trouvés en mai-juin (dont 6 mois sans transport en commun, alléluia !), Aurore a posté sa demande de stage mi-août et s'inquiète de n'avoir reçu aucune réponse (la personne à contacter par téléphone est à son bureau de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h, impossible pour la demoiselle de lui téléphoner, donc, on verra mercredi) et j'aimerais que Marie s'occupe un peu plus activement de trouver son stage de novembre.

Et je viens d'entrer dans le tunnel des réunions de début d'année, court, le tunnel, il faut l'avouer, avoir deux étudiants simplifie la tâche (en revanche, je soufflerai le jour où j'aurai mis en pace la télétransmission des soins avec la mutuelle, il ne me manque plus que l'attestation de sécu étudiante de Marie pour lancer la demande, qui devra, je le sais par expérience, être appuyée de quelques coups de fil insistants). Cela devrait m'aider à reprendre le rythme, non ? À moins que ce ne soit la première grosse galère ferroviaire de l'année, avec suppression d'une ligne et demie * sur trois et énervement matinal contre Paul qui prend toujours le dernier train possible et n'a donc pas pu anticiper le problème, ne sait pas chercher un itinéraire alternatif et ne s'est pas occupé, depuis 3 semaines, de son problème d'internet sur téléphone, ce qui n'aide pas quand on est bloqué dans une petite gare…

 

 

* Mystère : comment les RER C ont-ils pu circuler toute la journée de St Quentin en Yvelines à St Martin d'Étampes (en traversant Paris) alors qu'en sens inverse, le trafic était totalement interrompu. Ou alors, 28 trains stationnaient la nuit dernière au dépôt de Trappes et ils sont tous à Jusivy, maintenant, c'est malin !

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19 septembre 2016

Il en faut peu pour être heureux

Certaines réussissent à noter trois petits bonheurs par jour… j'y arriverais sans doute aussi, il faudrait juste que je prenne le temps ! Mais tout de même, pour illuminer un vendredi de pluie, il suffit que :

- le plombier m'annonce que le nouveau ballon arrivera lundi et qu'il viendra l'installer mardi (en fait, j'ai harcelé – gentiment – sa secrétaire vendredi, car il ne m'a appelée que ce midi, pratique quand il faut poser un jour de congé !)

- je passe acheter quelques bonnes choses pour un gâteau et un goûter entre amis (qui s'est transformé en déjeuner entre-temps, mais ce n'est pas grave, rien ne se perdra), je m'aperçois que j'ai oublié de déposer l'entente préalable de l'orthodontiste, j'arrive devant la sécu à 16h59 et… je trouve la porte ouverte !

- un colis plein de projets a été livré et réceptionné par Marie (dont l'emploi du temps est encore un vrai gruyère pour l'instant)

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Et samedi, nous avons décoré un gâteau-jardin à la française, pour l'anniversaire d'un camarade de BTS

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22 septembre 2016

Défi 52 carrés #36-38

Il y a du relâchement du côté du Dear Jane… la semaine de vacances, la rentrée sont passées par là, mais j'ai essayé autant que possible de coudre mon carré hebdomadaire (j'ai beaucoup décousu aussi en raison de mes bêtises, un peu de concentration ne ferait pas de mal)

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et nous avons continué les repas asiatiques du mercredi :

Salade vietnamienne au porc caramélisé

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Buddha bowl, une association céréales-légumineuses-légumes-olégineux qui me plaît bien. Là, c'était riz complet, haricots cocos, chou rouge, patate douce, liseron d'eau (le reste de la semaine précédente) et graines de courge.

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nouilles udon en sauce sucrée-salée (plus québecoise que japonaise, la recette…)

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26 septembre 2016

En bref et en images

Parce que la semaine, une fois de plus, est passée si vite que je n'ai jamais l'impression de me poser plus de 5 minutes…

j'avais peur de m'y prendre trop tard, mais nos réservations pour le théâtre sont acceptées (Les Femmes savantes et Le Cid, que des classiques cette année, à la demande d'Aurore)

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Les courses pour les scouts, en même temps que mes courses de la semaine, c'est un peu jouer à Tetris dans le caddie et dans le coffre ! (180 compotes, 15 kg de ketchup…)

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« Je peux t'aider ? » « Oui, coupe les courgettes en dés » C'était clair, pourtant ?

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Un paon de jour mal en point (il n'a que trois pattes) s'est réfugié dans la maison. Paul pratique des soins palliatifs, à base d'eau sucrée, de miel et de morceaux de fruits depuis trois jours déjà. Le papillon qui ne tenait plus debout a tenté de prendre son envol cet après-midi (il est tombé un étage plus bas, ça n'est pas encore la grande forme !)

25 septembre - 1 (2)25 septembre - 2 (1)

8h dimanche : en route pour le Paris-Versailles !

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Les cygnes laissent leur petit adolescent sortir seul

25 septembre - 2

J'ai guetté 1h30 près de la ligne d'arrivée, mais j'ai manqué mes coureurs ! (pas facile de les distinguer parmi les 25000 participants, l'avenue est large). Et Paul a été battu par son père, comme quoi l'entraînement est plus important que la jeunesse ! Il a fait tout de même un bon temps et surtout, il est arrivé au bout (même si sa démarche aujourd'hui est assez comique)

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À peine rentrée de Versailles, je suis repartie chercher Marie et ses compagnons dans la campagne, même pas le temps de manger !

Malgré tout, nous avons trouvé l'énergie d'aller choisir carrelages et meubles pour la future salle de bains et nous sommes tombés d'accord sur tout en un temps record ! Y'a plus qu'à envoyer nos choix au plombier, fixer une date de chantier, puis déménager la pièce et casser le carrelage… un détail !

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7 octobre 2016

Défi 52 carrés #40

Un bloc plus facile à coudre que le précédent, pour lequel j'ai repris la technique de base : coupe des pièces et marquage des lignes de couture au stylo effaçable. Comme les angles sont unis, je n'ai pas eu de problème.

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En revanche, j'ai essayé de redresser les angles du bloc L3 et ce n'est pas encore très aligné, mais je jette l'éponge le découd-vite.

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Et le repas asiatique du mercredi : soupe coréenne au kimchi. Il s'agit de chou fermenté et assaisonné avec du piment, j'en avais acheté deux petites boîtes lors de notre visite chez Tang Frères du coup la soupe était assez épicée, trop au goût de certains, malgré le bol de riz blanc servi à côté !

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10 octobre 2016

10 du 10 : contrastes

Le mois dernier, je n'ai pas vu passer la journée du 10… cours de musique le matin, forum des associations l'après-midi, animation de la messe, alors que j'étais encore dans mon "déni de rentrée" (formule très juste trouvée par une amie l'autre jour au téléphone)

Ce matin, donc, je me suis munie de mon appareil photo pour répondre au défi lancé par J'habite à Waterford.

Ce blanc qui contraste sur la pelouse bien verte, ce n'est pas encore de la neige  : Marie et moi avons répandu de la chaux hier, pour lutter en douceur contre la mousse. Il n'y a plus qu'à attendre la pluie.

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Dedans, 19 °C, dehors 3°C, quel contraste ! Entre-deux, les fenêtres qui assurent encore une bonne isolation thermique, malgré le bois qui vieillit mal et les joints défaillants : l'interdiction de l'amiante, toute récente à l'époque, est cause de ces coulures inesthétiques et du défaut d'étanchéité qui fait que la poussière s'est installée entre les deux couches de verre… je ne suis pas très motivée à faire les vitres, elles ont toujours l'air sales !

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Contraste insuffisant, avertissait la facture de ce cliché ! L'encre a pâli, le papier a jauni, le photographe ne peut pas faire de miracle, je vais quand même essayer de faire apparaître la musique…

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En revanche, là, c'est beaucoup trop contrasté !

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Petite séance de ménage express, pour faire une pause au milieu d'une journée de corrections monotones et parce que l'entreprise chargée du ménage ne nettoie jamais le lave-mains (dans lequel nous rinçons la cafetière). De temps en temps, ça me prend : un peu de crème à récurer apportée de la maison, un rinçage au vinaigre chaud (du même coup, je détrartre la bouilloire), au moins, le contraste avant/après est évident !

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Le ciel a été bleu toute la journée, mais il commence à bien se couvrir, aurons-nous la pluie annoncée avant le soir ?

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Et voilà, mon train est suprimé, pour la deuxième fois consécutive ; c'est le 6e problème d'aiguillage depuis la rentrée, inquiétant ! Je tourne dans la gare, pas de banc, sauf sur le quai, où il pleut à présent. J'en profite pour admirer les premiers résultats des travaux, qui ont remis à l'honneur les bas-reliefs art-déco presque centenaires.

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Contraste entre la brique et le crêpi. Cette maison, en construction depuis 6 mois à 100 mètres de la nôtre (mais dans une autre rue), est presque terminée et nous avons justement fait connaissance avec ses propriétaires vendredi soir… à l'apéritif des parents de scouts ! Leur fille était jeannette dans le groupe de paul l'an dernier (pas cette année : Paul a changé de groupe)

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J'ai cueilli la (presque) dernière fraise, les (presque) dernières tomates… mais ce soir, ce sera soupe au pistou, il fait trop froid pour une salade ! (et vous remarquerez les drôles de carottes de l'Amap : elles ont éclaté, mais le cœur n'est pas du tout fibreux)

 

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15 octobre 2016

sur le chemin

Sur une idée de Mamanlit.

Je suis bien souvent la dernière à quitter la maison, Marie prend un train vers 7h40, suivie de son père, puis de Paul. Aurore est à 10 minutes à pied du collège et part peu après 8h. Puisque je n'ai plus d'enfant à accompagner au primaire, je peux tarder un peu. Je range la cuisine en préparant mon déjeuner, je plie le linge lavé pendant la nuit et sortant du séchoir, parfois je fais un peu de musique (si je suis en avance), je finis d'ouvrir les volets et de m'habiller, en fonction de la météo. Coiffure, lavage de dents, vérification du contenu de mon sac, je sors mon vélo du garage.

Parfois, je croise un voisin qui part lui aussi. En automne et au printemps, c'est l'heure où passent les oies bernaches, parfaitement rangées en V, jamais je n'ai réussi à les photographier.

Je longe le bois, il fait plus froid, plus humide. Je double les mamans qui vont vers l'école, ou, plus souvent, je les croise à leur retour (et si je ne croise personne, c'est que je suis vraiment en retard !)

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C'est à présent la piste cyclable, il me faut slalommer entre les piétons, jouer de la sonnette (pourtant, à 10 mètres, une allée leur est réservée). Je m'arrange pour passer devant le collège après que la cloche ait sonné, car sinon, c'est l'encombrement assuré. Je râle, surtout lorsqu'il fait nuit, contre les maîtres et leurs chiens… bien souvent, entre l'humain arrêté sur la piste cyclable et l'animal à quelques mètres de là, il y a une longue laisse, invisible à mes yeux, un jour je me prendrai dedans et ce sera la chute !

Je croise presque chaque jour le balayeur, un sourire, un bonjour… Voilà le bout, reste à contourner les élèves du lycée hôtelier qui retardent au maximum leur entrée dans l'établissement, je vois la gare, devant moi, une avenue à traverser, l'esplanade. Je cherche une place pour attacher mon vélo (le nombre de places libres est inversement proportionnel à la température).

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Je rentre dans la gare, vais-je avoir le train de 8h44, 8h48, 8h55 ou 8h59 ? J'ai beaucoup de chance de pouvoir emprunter les trois lignes, quoique dans les faits, il y en a au moins une qui roule mal (jamais la même). 9 minutes de trajet si tout va bien, j'arrive à Chantiers, la bien-nommée.

15 octobre1

Au bout de 2 ans de travaux, je sature un peu du bruit des marteaux-piqueurs, des quais défoncés, des escalators démontés et des portes fermées, mais encore un peu de patience et la gare sera toute belle. 12 minutes de marche rapide avant de franchir les deux dernières portes, 2 étages qui comptent double (ça s'appelle "une belle hauteur sous-plafonds", un long, long couloir sombre et me voilà dans mon petit bureau.

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19 octobre 2016

Défi 52 carrés #41-42

Un peu de couture à la main pour changer… sauf que lorsque je couds le soir, mes points invisibles ne le sont plus vraiment !

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Mais ça avance :

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Et nos repas asiatiques montrent clairement le changement de saison : mercredi dernier, chirashi, avec saumon cru pour ceux qui aiment, truite fumée pour ceux qui n'aiment pas le poisson cru et blanc de poulet pour celle qui n'aime pas la truite fumée.

 

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Et ce soir, la soupe s'imposait : potage pékinois

 

 

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1 novembre 2016

escapade automnale

Nous l'avons maintes fois vérifié (Bruges, Londres, Amsterdam, Bruxelles), pour avoir du beau temps garanti, il faut partir quelques jours fin octobre dans le nord !

Cette fois, nous avions choisi Anvers (ville dans laquelle nous avions erré il y a deux ans à la recherche de notre hôtel) et décidé d'emporter nos vélos, sachant que le stationnement en ville est difficile et coûteux. L'hôtel était situé à 5,2 km du centre-ville, enfin, ça c'était la promesse, dans la réalité nous avons pédalé pendant 8 km sur des pistes cyclables (ça, c'est l'aspect agréable) mais défoncées pour la plupart (tout le secteur du port est en travaux), parfois dans le sable, et essentiellement sur les pavés, en évitant de nous prendre la roue dans un rail de tramway… nous avons donc attaché nos vélos pour la journée une fois dans le centre historique.

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Et puis il y eu : la visite de la cathédrale, en musique (orgue, trompette et cantatrice) grâce au mariage de Caroline et Michel qui avait lieu ce matin-là

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la grand-place, l'ancien port, la friterie du midi et la mini-sieste au soleil, dans une friche transformée en jardin potager

 

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l'église Saint Paul et son jardin-calvaire

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et le grand moment du séjour, pour moi du moins : le musée Plantin-Moretius !

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Je savais évidemment comment l'on imprimait livres et partitions "avant", mais voir les presses, les composteurs, les caractères en plomb est passionnant, quand on est du métier ! Je peux râler après mon ordinateur, mais je ne me vois pas du tout plaçant un à un les caractères dans la forme, à longueur de journée… (sans même parler du mal de dos et du saturnisme)

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Les noires, première ou dernière ligne et premier ou dernier interligne (les caractères sont réversibles haut/bas) et les portées vides

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Quelques ornements pour les bas de pages ou les frises

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Les symboles de correction n'ont quasiment pas changé !

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J'ai retrouvé également l'odeur (vieux papier et reliures de cuir) et le bruit (parquets qui grincent) des bibliothèques anciennes où j'ai passé tant d'heures quand j'étais étudiante, car ce musée abrite une magnifique bibliothèque de manuscrits, incunables ou imprimés anciens : ouvrages de la Réforme et Contre-réforme, antiphonaires et missels, atlas, ouvrages scientifiques…

Après un passage à l'hôtel puis un ravitaillement en bières et chocolats, nous avions prévu de reprendre nos vélos pour dîner, mais celui de Guillaume avait un pneu à plat : les pavés, bordures de trottoirs, morceaux de verre ont eu raison des pneus anti-crevaison et nous n'avions rien pour réparer (en fait une fine pointe métallique était plantée dans le pneu, imparable !)

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Le dimanche a été consacré au MAS, nouveau musée de la ville, dans un quartier portuaire en plein réaménagement, une construction très réussie avec une vue splendide sur la ville et l'Escaut.

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(nous n'avons pas visité le quartier des diamantaires !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 novembre 2016

Défi 52 carrés #44-45

Eh bien voilà, j'y suis : j'ai cousu 52 carrés à ce jour ! Bon, en réalité, c'est exactement 56,33 carrés par an qu'il me faut coudre, j'ai donc encore un peu de travail d'ici la fin de l'année ! Mais mercredi prochain, je peux me rendre à Créations et savoir-faire la conscience tranquille. Qui y va cette année ?

Deux appliqués, découpés sur du freezer-paper (un cadeau de La Clé des champs) et cousus à la main.

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Et comme le mercredi, il n'y a pas que de la couture récréative, une opération indispensable : changer le velcro de la boîte de violoncelle, qui n'accrochait plus du tout. Découdre du fil noir sur une sangle noire, recoudre à la main, sachant que je n'avais que du velcro autocollant et qu'il me fallait donc régulièrement nettoyer l'aiguille au dissolvant, le tout penchée en avant, un vrai bonheur !

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23 novembre 2016

Il était quatre fois Noël

Cette année, je me suis inscrite de nouveau au challenge lancé par Vie de conte de fée et La planque à libellules. Au programme : décorations, recettes, lectures… Je sais déjà qu'il me sera difficile de participer au marathon-lecture (pour les mêmes raisons que l'an dernier : Stoffenspektakel et marathon-couture) et au visionnage du film commun (qui nécessiterait l'adhésion familiale), mais je vais essayer de tenir les délais pour le reste ! La participation à une ou plusieurs activités est libre, alors, ça vous tente ?

calendrier noel

1 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : c'est parti !

Pas beaucoup de temps, je cours, je cours… beaucoup de musique, beaucoup de soirées à l'extérieur (conférence, concert, assemblées générales…), beaucoup de coutures que je dois garder secrètes (avec les lutins)… plus d'accès à canalblog sur ma pause de midi (le serveur du boulot bloque ce site, pourquoi ?)… beaucoup d'émotions aussi, des obsèques, des accidents chez des proches, certains anodins, d'autres plus graves… la vie, mais en un peu plus dense que d'habitude.

J'ai tout de même envoyé Marie à la recherche de houx, de sapin et d'if pour marquer notre entrée dans l'Avent

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et mis le blog aux couleurs de Noël (et ce ne fut pas sans peine ! Saurai-je revenir à l'état initial en janvier ?) pour entrer dans le challenge de Noël

 

2 décembre 2016

Calendrier de l'avent #2

Anne a lancé l'idée d'un calendrier de l'avent auquel je vais essayer de participer, sauf interférence avec d'autres projets.

Hier, c'était la lettre au Père Noël, je n'ai pas encoré écrit la mienne. En revanche, le thème du jour me convient parfaitement :

Lutin malin et organisé ou "au secours je suis à la bourre". Comment gérez vous l'organisation de Noël (liste, texte, photos, trucs et astuces) ?

Lorsque j'apprends que certains ont déjà acheté tous les cadeaux, concocté leurs menus et choisi leurs tenues, je suis effarée : presque rien de tout cela n'est encore fait chez nous, c'est tout juste si nous avons quelques idées… et encore, lorsque nous avons transmis aux grands-parents, parrains, marraines… des idées de cadeaux pour nos jeunes, il ne nous en reste plus pour nous, tant ils sont peu demandeurs !

Aux alentours du 10 décembre, nous nous affolons un peu et, grâce à la magie du net et l'efficacité de la poste, tout est commandé, acheminé et emballé à temps. Nos historiques de commandes nous servent d'aide-mémoire pour savoir ce qui a été offert à qui et quand.

Il n'y a qu'un domaine où je suis à peu près organisée, cette année surtout : les cadeaux cousus main pour les petits-cousins. Cette fois-ci, j'ai commandé les premiers tissus en septembre, je m'étonne moi-même ! Et comme il reste assez peu de temps (et que je sais, par expérience, que j'aurai beaucoup d'imprévus au dernier moment), j'ai établi un retro-planning semaine après semaine :

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Cependant, la conséquence du marathon-couture est souvent celle-ci :

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De plus, le carton où je rangeais stockais un peu en vrac mes tissus unis a fait une indigestion et a succombé sous le poids… mais Paul est allé hier s'acheter une roue de vélo (la sienne étant passée sous un scooter mardi — plus de peur que de mal) et j'en ai profité pour l'envoyer chez le suédois me prendre quelques jolies et grandes boîtes.

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Une séance de découpage plus tard (il fallait vraiment les doubler de carton ondulé tant elles sont légères) et de pliage de tissus sur-mesure, voilà un rangement bien pratique pour trouver la couleur idéale du premier coup d'œil… reste à le tenir en état ! Mais j'ai maintenant envie d'étendre ce rangement vertical à tous mes tissus.

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7 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : album jeunesse

… et pour le calendrier de l'Avent d'Anne : un voyage de Noël

Une année (c'était en 1996), nous venions d'acheter un appartement et avions décidé de refaire la cuisine. Mais cette année-là, souvenez-vous, il y a eu beaucoup de grèves, entre autres des chauffeurs routiers. Nos meubles de cuisine ont été livrés avec quelques jours de retard… le poseur a travaillé d'arrache-pied, même le samedi, et terminé son travail le 24 au soir, à 18 heures, alors que nous chargions la voiture. Nous sommes passés sous son nez avec quantité de cadeaux, à chaque fois il demandait s'il y en avait un pour lui. Je devais jouer de l'orgue pour la veillée, heureusement qu'elle était à 21h, nous sommes arrivés tout juste à temps !

 

 

Mais c'est aussi le jour de l'album jeunesse pour le challenge du chalet. L'an dernier, j'avais choisi un album des éditions nord-Sud aux superbes illustrations, cette fois ce n'est pas pour les images que j'ai choisi ce grand classique, car elles sont plutôt simplistes.

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Mais l'histoire de cet ourson en peluche maltraité, qui décide de reprendre sa liberté, parcourt la forêt enneigée et rencontre le renne de Noël est touchante. 

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À la fin, il choisit de s'offrir lui-même en cadeau à un petit garçon malade pour lequel il ne reste plus aucun jouet dans le traîneau.

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C'est sa "bonne action de Noël". Faire plaisir, donner avant de recevoir, n'est-ce pas l'objectif premier des échanges de cadeaux ?

13 décembre 2016

Calendrier de l'avent #13 : aleas

Quand ça ne veut pas…

Il y a eu :

- il y a quatre ans, le cadeau oublié pour laquel nous avons fait demi-tour au bout de quelques km, puis la petite route prise pour éviter l'autoroute certainement bouchée et, dans les échangeurs, les automatismes qui nous font reprendre l'autoroute vers chez nous au lieu de continuer vers la Normandie ! Ou comment faire 5 fois le même trajet…

- il y a trois ans, le cadeau commandé un peu tard (mais quand on demande 5 fois à la même personne ce qu'elle veut, on est content qu'elle réponde enfin) et qui est arrivé, livré par la poste, un dimanche après-midi, in-extremis !

- il y a deux ans, l'imprimante en grève.

- il y a un an, le jeu de société acheté pour des amis et vu chez eux quelques jours avant Noël (du coup, c'est nous qui jouons avec) et le colis arrivé incomplet, renvoyé à l'expédieur qui m'assurait que tout serait réexpédié à temps… et non ! (heureusement, ce cadeau était pour Aurore)

- cette année, nous n'en sommes qu'à un colis perdu, mais qui a été remplacé  à temps. Espérons que ça dure…

 

Mais celle pour qui ça n'a pas été simple, c'est Aurore dont c'est la fête aujourd'hui !

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Hier débutait son stage de troisième, celui dont elle rêve depuis des mois. En février, j'ai su grâce à Annabelle que c'était possible. En août, elle a rédigé et envoyé une magnifique lettre de motivation. En septembre, elle a téléphoné encore et encore, jusqu'à joindre sa correspondante. En octobre, elle a rappelé pour avoir la réponse définitive. Fin octobre, nous sommes allées repérer le trajet. En novembre, les conventions ont été signées. Et le matin du grand jour…

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Elle est arrivée avec seulement 3 minutes de retard et hier soir, je l'ai récupérée trempée à la gare à 18h15 pour la déposer avec son alto, son goûter et des chaussures sèches à l'école de musique pour la répétition publique de l'orchestre (pas mal du tout, surtout les altos, meilleur pupitre de l'orchestre : 4 élèves de niveau égal, possédant 4 altos du même luthier = homogénéité du son parfaite). Ce matin, elle a pris, sous une pluie diluvienne, à 8h05 le bus de 7h51 (c'est vraiment n'importe quoi, ces horaires !), ce soir, elle ira directement à sa répétition de théâtre, ça m'épargne une conduite. 3h30 de bus par jour, il faut être motivée ! Mais elle l'est car elle est là (cliquez sur l'image).

 

 

16 décembre 2016

Il était quatre fois : décorations

Cette année, c'est Noël blanc ! (dans la maison, à défaut de neige)

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(je sais, je suis très douée pour recadrer les photos !)

En accord avec les bougies de l'avent, le sapin et la crèche, j'ai garni ma couronne de branchages et l'ai accrochée à l'intérieur. C'est apaisant, je trouve.

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Et pour le calendrier d'Anne : faire plaisir

N'est-ce pas notre but, en cette période de préparation de cadeaux ? Chercher la bonne idée, éventuellement créer de ses propres mains, donner de son temps lorsque l'on sait que le destinataire du cadeau l'appréciera d'autant plus. Choisir un joli papier et emballer avec soin, ajouter parfois un petit mot, une carte…

Et pour la première fois, au bureau, nous avons pioché le nom du destinatire d'un cadeau. Pas facile, quand on ne connaît pas tous ses collègues (eh oui, même si nous ne sommes que 40, les différents lieux et horaires font que l'on ne se rencontre jamais), pas facile non plus quand il s'agit de quelqu'un que l'on n'apprécie pas du tout. J'ai pioché mon pire cauchemar ! (j'ai su après coup qu'il avait déjà été tiré au sort et remis dans la pile d'enveloppes, ou que certains ont échangé leurs destinataires, mais j'ai joué le jeu, avec un cadeau sans risque remis anonymement — comme beaucoup d'ailleurs). En revanche, le paquet déposé sur mon bureau ce matin m'a vraiment fait plaisir.

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La citation du jour nous vient de Bouddha : « Soyez à vous-mêmes votre propre refuge, soyez à vous-mêmes votre propre lumière. »

 

 

 

19 décembre 2016

Noël et l'avent : dans la hotte

Anne nous propose aujourd'hui  de visiter l'atelier du Père Noël.

Chicky Poo et Samarian veulent savoir ce qu'il y a dans sa hotte.

Alors… l'atelier, j'y passe une bonne partie de mes journées en ce moment et les lutins n'ont pas encore terminé (mais c'est en bonne voie)

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La hotte se remplit, il va être temps de faire l'inventaire, de vérifier qu'il y a au moins un cadeau pour chaque destinataire et d'emballer tout ça (les filles sont en stage intensif de paquets-cadeaux avec les scouts, elles coupent et plient du papier plusieurs heures par jour, elles vont me boucler ça en une soirée)

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Et je suis allée en mission pour le Père Noël aujourd'hui : cinquante kilomètres, pour une grande partie dans la campagne et en forêt, afin d'offrir de la production locale (puisque notre caviste préféré a pris sa retraite et n'a pu céder sa boutique, faute de pouvoir la mettre aux normes d'accessibilité). J'ai été prudente, redoutant la traversée d'animaux… mais c'est à 300 mètres de la maison, en pleine ville donc, et juste à la tombée de la nuit, que j'ai rencontré 3 sangliers qui partaient faire leurs achats de Noël !

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21 décembre 2016

calendrier de l'avent : la vue

Je suis allée à Paris, en quête de quelques articles indispensables : des feuilles guitare et des semelles à bûche, des fermetures-éclair et un chameau (liste à la Prévert). Je pensais voir de belles illuminations de Noël, mais n'étant pas entrée dans un grand magasin ou un centre commercial, je me suis contentée de quelques vitrines :

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Des crèches plus belles les unes que les autres dans cette petite boutique.
La dernière fois que j'y suis entrée, j'étais enceinte de Paul !

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C'est aussi le quartier des pâtisseries de luxe (la file d'attente devant Pierre Hermé était impressionnante). Mais c'est un peu tôt pour acheter sa bûche, non ?

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Rue Montmartre, on trouve tout pour rendre son gâteau aussi beau que bon

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Malgré la date, j'ai réussi à dénicher des semelles, en rupture dans tous les magasins, il en restait un paquet en vitrine ! (il faut juste faire un grand sourire au vendeur débordé…)

 

 

29 décembre 2016

Il était quatre fois… dans mes souliers

Il y avait… un peu de lecture (je suis fan de Valérie Masson-Delmotte, tellement agréable à écouter, que nous avons eu la chance de voir l'an dernier lors d'une table ronde sur la COP 21)

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… quelques victuailles

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… un tapis pour étaler les pâtes en une seule fois

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… et des bâtons qui vont soulager mes genoux et chevilles dans les descentes

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… et puis les yeux brillants des petits en ouvrant leurs paquets, le bonheur de ces quelques jours en famille, du temps pour profiter les uns des autres, pour rencontrer nos amis, le soleil et la mer, des nuits répératrices ! 

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Un paysage qui m'a fait penser au peintre Jean Maufay, qui vient de s'éteindre et nous avait reçus si gentiment chez lui lorsque nous sommes allés choisir nos deux tableaux ; il savait si bien peindre la lumière et la musique !

(et a offert à la naissance de Marie une gravure de violoncelliste, j'ai pris conscience de cette coincidence des années après qu'elle ait choisi le violoncelle)

 

10 janvier 2017

10 du 10 : avec ou sans

« Pour revenir à notre thème, Avec... ou Sans,  c'est un peu le temps de l'année ou je vois les arbres sans les feuilles, le jardin sans fleurs, la maison sans le sapin, mais, hé, ho! ceci est supposé nous remonter le moral, pas le contraire, alors j'ai commencé à regarder "avec". 
Comme tout est différent pour chacun, restons positif, chez vous qu'est ce qui va mieux avec, ou sans..?
»

C'est reparti pour une année de 10 du 10 avec J'habite à Waterford.

Un réveil sans nausées et un petit déjeuner avec tartines, avec confiture de groseilles-framboises du jardin, c'est la fête !

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C'est moins la fête pour Aurore, qui se réveille avec de la fièvre et doit décider sans l'aide de sa mère indigne si elle ira ou pas au collège (cette enfant n'est pas normale !) ; pour finir, elle décide d'y aller (elle a deux contrôles), mais je l'ai prévenue : je ne viendrai pas la chercher, elle doit tenir jusqu'à 12h30.

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Bon, visiblement, c'est un jour avec problèmes de trains (2 lignes arrêtées, la 3e très en retard)

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Mais il semble que ce sera un jour avec lumière et soleil

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Et puis, finalement, ce sera plutôt avec giboulées

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Avec suspense, également, car le train s'est arrêté en gare au moment le plus saisissant de l'histoire

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Réunion avec 8 collègues, suivie de notre repas mensuel (j'ai vu défiler saucissons, pâté, quiche, fromages, galette et vins sans y toucher, je me suis contentée de ma soupe potiron-carottes — qui a été fort appréciée – et deux clémentines)

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Le noyer sans feuilles, mais avec des oiseaux aux chants particulièrement mélodieux

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En triant le courier, je jette tout de suite les prospectus sans intérêt…

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Et pour finir la journée, un couscous sans tomates (je les ai oubliées), avec poularde (c'est un couscous de luxe), sans merguez pour moi

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28 janvier 2017

Or-ga-ni-sa-tion

En passant sur le blog de Sécotine (pour y prendre une recette de panna cotta), je suis tombée sur son plan pour préparer un dîner pour 14 personnes sans paniquer. J'étais justement en train de préparer un déjeuner pour 15 personnes, à servir samedi midi sans être là de la matinée… trop facile (mais pas de tout repos, quand même), tout est dans l'anticipation !

Dimanche, nous avons terminé de planifier le menu, je note les recettes sur une même page, pour ne pas avoir à les chercher à la dernière minute, avec les quantités adéquates, et j'établis une liste de courses.

Lundi soir, je fais les courses.

Mardi, j'imprime les menus et je commence à découper les boîtes à dragées. Je compte les assiettes, verres, verrines… nous n'avons plus que 8 flûtes à champagne !

Mercredi, je finalise (avec l'aide efficace de Paul) les boîtes à dragées, je fais le ménage, je vérifie l'état de la grande nappe (les taches récalcitrantes réapparaissent parfois avec le temps, mais miracle, elle est restée blanche !)

Jeudi, Paul prépare le brownie (il est meilleur au bout de deux jours), je prépare les rillettes de saumon et la pâte à cannelés.

Vendredi, j'ai pris ma journée (ce que chacun des membres de la famille a semblé découvrir avec étonnement au fil de la journée…)

8h10, tout le monde est parti. Je commence par éplucher et cuire des carottes pour les rillettes, je lance un pain (à la machine), chauffe la crème pour la panna cotta, puis j'attaque la pâtisserie avec les financiers.

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Pendant qu'ils sont au four, j'écrase les carottes, qui se montrent récalcitrantes : j'ai tordu une fourchette, notre presse-purée laisse de trop gros morceaux, je finis par sortir le pied-mixeur. Une fois les rillettes au frais, je teste une petite quantité de panna cotta (mes feuilles de gélatine ne sont pas standard) en plaçant un fond de verrine sur la fenêtre (il faisait encore -5 C° le matin)

9h15. Le four est chaud, j'enfourne une première plaque de cannelés, une cuisson qui demande de la surveillance : dès que les cannelés sortant de leurs moules, paf, je les remets dans le droit chemin à coup de spatule en bois.

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10h. Il est temps de "démonter" les oréos pour le cheese-cake, j'essaie de ranger au fur et à mesure mais la table est encombrée…

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Pour broyer les biscuits, j'ai mon arme secrète : le petit bol du robot Magimix avec le couvercle extensible en silicone trouvé à Créations et savoir-faire, qui évite au contenu de se projeter dans les trois bols empilés (gros défaut du robot, mais un film plastique peut faire l'affaire)

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11h, ça avance, le cheese-cake est au four, je vais sortir faire les dernières courses. Malgré le soleil, le verglas craque encore sous mes roues de vélo… rester bien droite, surtout !

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11h45. Quel plaisir, ce soleil ! Bon, il est temps de cuire des pâtes : Paul et Aurore rentrent déjeuner.

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13h20. Avant de repartir travailler, Paul m'aide à installer les 3 allonges et placer la nappe. Puis je passe l'aspirateur et lave le sol, un peu trop énergiquement : je casse mon manche à balai au passage !

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14h, il est temps de faire l'entrée : millefeuilles de betterave, avocat et chèvre, une variante de cette recette. Facile, mais un peu long.

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15h45 : Marie est rentrée plus tôt, nous tentons de placer les 15 assiettes : trop serré, on ne pourra jamais mettre les chaises autour de la table. Nous décidons de faire une petite table pour les 4 "enfants" (Paul et Marie en font partie). 

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Et puis Marie trouve un pliage de serviette qui lui plaît et je rebondis aussitôt, l'envoyant acheter des petits pains chez Picard. Je cuis du riz à sushis, nettoie la cuisine. Toutes les préparations ont été placées au fur et à mesure dans le garage, c'est l'avantage des fêtes hivernales.

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17h50, j'en suis au moins à ma 5e vaisselle intermédiaire, j'ai les mains décapées ! Allez, plus que le tiramisu à préparer (Aurore devait s'en charger, mais elle a préféré commencer ses devoirs avant d'aller répéter avec son orchestre, il y a concert lundi (et enregistrement de disque demain, mais elle ne pourra pas y participer)

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Mutti et Vati arrivent, ils vont me seconder à l'épluchage des pommes de terre et la confection des bouquets. Marie a mis le couvert.

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21h30 : j'ai récupéré Aurore à l'école de musique pour filer à la veillée de prière. Nous dînons toutes les deux en écoutant les nouveaux chants qui seront pris demain matin. Vite, au lit ! Il faudra partir à 9h25 et j'ai encore quelques préparatifs de dernière minute à caser (cuire les petits pains, les crèmes brûlées au parmesan, enfourner le gratin dauphinois (vive le four programmable), confectionner de petites brochettes de poire à la fourme…)

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attraper le temps qui file…
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