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attraper le temps qui file…
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20 février 2015

#52xMerci-7 : ma moitié

Cette semaine, le thème proposé par Frenchlily est « votre douce moitié ou l'objet de votre affection ».

Je ne peux guère parler de moitié pour mon cher mari, qui est tellement plus grand que moi ! En revanche, j'ai plein de raisons de lui dire merci : merci d'être là, simplement, merci de préparer tous les repas des week-ends, merci de contribuer plus que largement aux besoins de la famille (si nous devions vivre avec mon salaire, nous serions à la rue), merci de prendre le relais lorsque je n'en peux plus (pour le ménage, l'éducation, les conduites), merci de me suivre parfois dans mes demandes incongrues (aller passer le week-end à Reim, à Roubaix, recevoir des "inconnus" à la maison.

Cette semaine, j'ai répondu à une demande de sa part (une belle preuve de confiance en mes capacités, même si je ne m'en sentais pas tout à fait capable) : lui coudre une chemise (jamais je n'aurais dû le laisser regarder Cousu-main !)

21 février1

 (oui, je sais, j'ai mal aligné les boutons, il faut que je recommence)

 

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3 mars 2015

#52Merci-9 : un livre

Frenchlily nous demande, cette semaine, de nous pencher sur un passage ou un titre de livre inspirant.

« Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie »  : une magnifique citation, par Anne-Dauphine Julliand *, d'une phrase du professeur Jean Bernard, phrase à laquelle elle a donné une réalité concrète en faisant de la courte existence de sa petite fille une vie pleine et heureuse. C'est une phrase que l'on devrait garder en soi, pour se la redire lorsque l'on a l'impression que les jours se succèdent, monotones, éreintants, vides… trouver chaque jour de petits bonheurs, essayer de donner chaque jour quelque chose à quelqu'un, un sourire, une parole réconfortante ou une oreille attentive, faire de chaque repas en famille une petite fête, un temps d'échange et de partage, profiter d'accompagner l'un ou l'autre au lycée/chez le dentiste/au magasin/pour une démarche/au sport ** pour un moment privilégié à deux, sans les frère ou sœurs qui accaparent parfois la parole, ne pas toujours râler contre le froid/ la pluie/le manque de temps/les courriers qui n'arrivent pas/les livreurs en retard/les démarcheurs téléphoniques/les objets qui se cachent ***, lâcher prise et chercher le côté positif des choses…

Le second livre d'Anne-Dauphine Julliand est sorti en poche en novembre, je viens tout juste de l'acheter et attends de finir mes lectures en cours pour l'ouvrir, car je sais que je ne le lâcherai pas avant la fin !

3 mars1

* Deux petits pas sur le sable mouillé
** ne rayer aucune mention inutile !
*** rien à rayer non plus

6 mars 2015

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?#12

Ce soir, j'ai préparé la nouvelle recette de Sécotine, parce que bon, le soleil est là, il chauffe même, mais ce matin, il faisait encore -1 °C, l'hiver n'est pas terminé.

Bon, du coup, j'ai cherché ce que j'allais faire du reste de courge butternut. Et puis j'ai un nouvel ami en cuisine ! Notre bien-aimé four a pris une retraite méritée, après 19 ans de loyaux services ; il commençait à partir par tous les bouts, le fond était tombé depuis longtemps, je l'avais fixé à l'aide de rondelles métalliques. Puis c'est la porte qui s'est séparée en deux épaisseurs, la vitre extérieure ne tenait plus que grâce à la poignée, ses fixations étant décollées (et trouver une colle verre sur métal résistant à la chaleur, je ne sais pas). Enfin, dernièrement, j'ai loupé deux séries de cookies : le beurre est sorti en moussant de la pâte lors de la cuisson, avec un résultat désastreux… j'ai soupçonné le four de faire de fortes poussées de fièvre. L'inverse du fer à repasser, en quelque sorte. Nous nous sommes mis en quête d'un remplaçant et notre choix s'est porté sur… le même en mieux ! Même marque, modèle au-dessus : possibilité de cuisson sans chaleur tournante, températures plus élevées (225°C max, c'était trop juste pour de bonnes pizzas). Le livreur a emporté notre appareil au paradis des fours et là, problème… normal me direz-vous, comme 75 % de nos achats ! Le nouveau modèle était légèrement plus petit que l'ancien, laissant un vide disgracieux en haut de la niche. Un tour au magasin de bricolage plus tard, me voilà nantie d'une plaque de medium de 8 mm et d'un précieux conseil du menuisier (qui me demandait ce que j'allais préparer de bon, à quoi j'avais répondu qu'il fallait d'abord réussir à enlever l'odeur de neuf, résistante à 2h de chauffe à vide) : placer des écorces d'oranges sur une plaque et les "cuire" à basse température. Je vous le conseille, ça sent délicieusement bon ! Et l'avantage d'avoir "presque le même en mieux", c'est que grilles et lèchefrites sont identiques, à moi la cuisson simultanée sur 4 niveaux.

6 mars1

Bon, revenons donc à notre recette inaugurale du nouveau four !

Gratin de légumes au maroilles (ben oui, nous revenons de Lille, je vous rappelle, mais ça marche aussi avec du reblochon, du Saint-Nectaire ou votre fromage préféré)

6 mars2

Couper en tranches fines de la courge butternut, de la patate douce, des navets, des oignons. Ranger ces tranches dans un plat à gratin en salant et poivrant légèrement chaque couche. Humecter d'un peu de lait et de bouillon de légumes, saupoudrer de noix de muscade, puis déposer de fines tranches de fromage. Enfourner à 180 °C pendant 30 minutes, terminer la cuisson sous le grill (trop bien : notre four a un mode pour cela, qui passe en grill automatiquement 5 minutes avant la fin de la cuisson !)

6 mars3

Je peux vous assurer que l'odeur de neuf est totalement partie, là ! (en revanche, l'odeur de Maroilles dans toute la maison, hum… ça sera sympa demain au réveil) ; j'avais déjà employé la méthode en transportant des sacs de fumier dans une voiture neuve, tout pareil !

6 mars4

(je vous laisse, je vais éplucher des oranges…)

 

 

et là, je réalise que Paul a emporté son plat pour le réchauffer et le manger tranquillement pendant son baby-sitting chez des amis  de futurs-ex-amis

 

 

13 mars 2015

#52xMerci-10 : un objet

Frenchlily nous demande d'évoquer un outil du quotidien cette semaine. J'aurais pu vous parler de mon téléphone (qui est aussi mon agenda, mon appareil photo de secours, mon aide-mémoire, mon GPS…), de mon poste de radio, de mon couteau de cuisine préféré…

Mais finalement, les objets les plus simples sont aussi les plus pratiques parfois. Ce dont je ne peux me passer au quotidien, c'est d'un stylo ! Pour faire des listes (à faire, à acheter, à coudre…), noter chaque soir où j'en suis de mon travail (oui, il m'arrive, surtout le lundi matin, d'avoir de grands moments d'absence), copier rapidement une recette, calculer, laisser des consignes…

13 mars1

Alors, merci monsieur Bic !
(mais je ne dis pas merci aux lutins qui passent leur temps à cacher les stylos déposés près du téléphone, dans la cuisine, près de l'ordinateur, dans la lingerie ; parfois, tout un groupe réapparaît — curieusement suite au rangement d'une chambre ou d'un cartable — mais le plus souvent, je dois en racheter par dizaines)

18 mars 2015

#52xMerci-11 : professionnel

Frenchlily nous demande aujourd'hui de remercier un professionnel dont nous ne saurions nous passer. J'ai cherché un moment… mon médecin, oui, évidemment, les professeurs de mes enfants, le pharmacien, ma dentiste… pour le reste, les professionnels auxquels j'ai affaire sont souvent anonymes, à distance, noyés dans un grand groupe. Certes, le réparateur d'électroménager qui va tenter de ranimer mon sèche-linge sera le héros de ma semaine *, mais j'espère ne plus le revoir avant de longues années.

Cependant une véritable professionnelle est entrée depuis peu dans ma vie ! Par "véritable professionnelle", je veux dire qu'elle fait bien son travail, consciencieusement et quelles que soient les circonstances, et cela nous change la vie.

Son prédécesseur, en poste depuis quelques années, n'était pas professionnel pour deux sous :

- Il s'économisait et ne passait que tous les deux ou trois jours

- Il ne descendait jamais de sa mobylette (sauf pour réclamer ses étrennes), poussant les lettres vers la fente de la boîte sans vérifier qu'elles y étaient entrées (super, les jours de pluie, de trouver tout son courrier mouillé, voire même tombé par terre)

- Il ne jetait jamais un coup d'œil sur les enveloppes, je recevais indifféremment mon courrier, celui de mes voisins, celui d'une autre rue (Ronsard et Bonnart, c'est pareil, n'est-ce pas ?)

- Il ne passait pas s'il y avait de la neige au sol (15 jours, ça a duré, en 2013)

Au bout d'un moment, j'en ai eu assez d'aller porter moi-même le courrier d'inconnus (pas mes voisins, hein) et me suis contentée de le remettre dans une boîte aux lettres de la Poste en espérant que ceux qui recevaient le mien agiraient ainsi, au lieu, excédés, de le jeter à la poubelle. En 6 ans, au moins deux courriers importants ne nous soient pas parvenus, à ma connaissance : une facture pour laquelle j'ai payé des indemnités de retard et une ordonnance vitale pour Marie (heureusement que le pharmacien n'est pas psychorigide !), sans compter bon nombre de magazines.

Depuis septembre, les tournées ont été remaniées, nous recevons notre courrier vers 15h au lieu de 11h (et en silence) parce que :

- la nouvelle factrice se déplace à vélo (électrique quand même, sa tournée couvre un bon nombre de kilomètres et comporte de bonnes côtes)

- la nouvelle factrice passe tous les jours, même si sa tournée est longue

- la nouvelle factrice jette un coup d'œil sur les enveloppes avant de les glisser dans la boîte

- elle descend à chaque fois de sa monture pour ce faire, alors forcément, ça lui prend plus de temps

- la nouvelle factrice ne plie jamais une enveloppe (ah oui, le diplôme, le faire-part ou le tirage photo marqués d'un pli au milieu, c'était très agréable)

- la nouvelle factrice est un peu très bavarde : la fois où j'avais un reçu à signer, j'ai su depuis combien de temps elle faisait ce quartier, qu'elle est arachnophobe — oui, j'ai une araignée qui vit dans mon seuil de porte —, qu'elle n'est payée que jusqu'à 14 heures mais finit sa tournée 1h30 plus tard, (du bénévolat, en quelque sorte)  et que tout le quartier se félicitait du changement… La fois suivante, j'ai su qu'elle venait de perdre sa mère, prenait 10 jours de vacances et ne passerait donc pas pour les étrennes.

… devinez qui est passé proposer ses calendriers ? L'ancien facteur, déplorant son changement de tournée… je lui ai donc dit tout le bien que je pensais de lui et mes regrets que notre nouvelle amie ne se présente pas à sa place ! Quel culot !

Bref, j'aime ma factrice ! Je pense même que les cloches vont lui apporter des chocolats pour Pâques, accrochés à notre boîte aux lettres, pour la remercier de faire son travail, tout simplement…

18 mars1

* Heu, finalement, il est passé et le coût de la pièce est trop élevé pour un appareil qui vient d'avoir vingt ans. RIP donc, mon sèche-linge, le nouveau arrivera samedi et je vais prier les dieux de l'électroménager pour que la série s'arrête là (même si on me souffle dans l'oreillette qu'un lave-linge de 12 ans et un cumulus de 21 ans ont peut-être fait leur temps, eux aussi)

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9 avril 2015

13 ans

Et voilà, j'ai officiellement trois ados à la maison, d'après le dictionnaire :
Teen-ager : Adolescent(e) de treize à dix-neuf ans. Empr. à l'anglo-amér. teen-ager (1941 ds NED Suppl.) dér. de teen-age (1921, ibid.), lui-même comp. de age « âge » et de teen « nombre dont le nom se termine par -teen, c'est-à-dire un des nombres de 13 à 19 », terme utilisé pour qualifier une pers. d'un âge corresp. à l'un de ces nombres. Journaux, vêtements pour teen-agers. Les goûts et les aspirations des teen-agers de la génération 66 (Le Nouvel Observateur, 20 avr. 1966, p. 19, col. 4).Vous avez quitté l'univers des dix-huit millions de « teen-agers » (treize à dix-neuf ans) qui ont leurs lois, leurs mœurs, leur mode et leur vocabulaire (Écho de la mode, 8 janv. 1967, p. 44, col. 1).

Ce matin, elle s'est levée comme si de rien n'était, n'a pas bronché lorsque aucun de nous ne lui en a parlé, mais son visage s'est illuminé lorsque, notant la date sur son carnet de correspondance, j'ai dit "Bon anniversaire, ma grande !". "Oh, tu sais, Maman, je n'aurai 13 ans qu'à 15h30".

Le premier "cadeau" de la journée est venu du collège : elle a eu que deux heures de cours aujourd'hui (latin et maths), ses professeurs de français et l'histoire-géo étant absents. Elle a pu déjeuner en tête-à-tête avec son frère préféré, puisqu'il ne travaille que l'après-midi.

À mon retour, elle est restée jouer dans le jardin (tiens, elle disait justement l'autre jour qu'il était plus que temps d'enlever le portique… que fait-elle donc suspendue au trapèze ?) pendant que je m'activais en cuisine pour préparer l'un de ses menus préférés. Nous avons réussi à prendre l'apéritif dehors sans grelotter avant de rentrer les tables pour déguster le poulet tikka, les aubergines, les lentilles, l'aloo palak, le chutney de mangue…

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J'ai réussi à confectionner un fraisier à peu près présentable… mais pas très découpable !

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Et la Miss a été gâtée, c'est chouette d'avoir un frère et une sœur qui travaillent !

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Un cadeau un peu particulier n'est pas encore arrivé… (commandé mardi soir, il ne fallait pas rêver non plus)

Oui, vous avez bien lu : une BD tout en latin !

16 avril 2015

Au tour de Marie

Elle n'aura pas bénéficié d'une journée d'anniversaire aussi favorable que sa sœur : une demi-journée à l'école, un retour sportif pour attraper le train, un déjeuner vite avalé avant de faire son entrée dans la "vie active" : après deux stages en entreprise l'an dernier, Marie vient de décrocher son premier "contrat" pour l'entretien d'un jardin. Avec pleine lattitude pour estimer le temps hebdomadaire nécessaire et son tarif horaire. Elle passera donc une heure et demie par semaine à désherber, biner et tailler et sera rémunérée en chèques-emploi-service (vu que Paul a commencé lui aussi à travailler en centre de loisirs, je vais devoir rencontrer très vite un conseiller des impôts pour ne pas faire de bêtises sur notre future déclaration !).

15 avril1

Voilà donc une jeune fille qui grandit en harmonie ; les heurts de l'adolescence semblent derrière nous (exception faite de l'état de la chambre et de la salle de bains qui reste un sujet de conflit brûlant), elle a choisi une orientation qui lui convient à merveille et va en cours avec enthousiasme, sans jamais se plaindre d'être la première levée et partie le matin.

Je n'ai pas réussi à trouver en temps en en heure tous ses cadeaux (il faut dire qu'elle m'a demandé des moutons à cinq pattes…) mais celui-ci est assez original aussi (et lui servira, je l'espère, tout au long de sa formation)

15 avril415 avril3

Grant W. Reid, Dessin d'architecture paysagère, Eyrolles

 

Quant au gâteau, ma copine de La Clé des champs m'avait suggéré
un modèle fort joli et parfaitement adapté, comme toujours…

 

 

… on va dire que je m'en suis inspirée (mais la pâte d'amandes, c'est meilleur que la pâte à sucre !)

15 avril2

(mes photos sont assez pourries : mon appareil a déclaré forfait en plein milieu de l'audition l'alto — pile quand Aurore a commencé à se tromper, ça tombait bien —, j'avais rechargé ses batteries il y a peu mais j'ai juste oublié un détail : les 150 photos prises par Aurore dimanche au Château de Breteuil…)

 

19 avril 2015

Un anniversaire sans bougies

Nous avons commencé à le fêter hier soir, avec l'opération mensuelle "un apéritif chez Paul". C'est la formule magique que j'ai trouvée pour lui faire ranger et nettoyer sa chambre de temps en temps, sans que ça ne tourne à l'affrontement… au début, c'était un défi que je lui avais lancé, devant l'état apocalyptique de la pièce ; il a fallu une bonne quinzaine de jours avant qu'il arrive au bout et nous avons fêté ça, puis l'idée est venue de recommencer de temps en temps.

J'ai été gâtée ! Paul m'a offert un kit "réconfort" pour le bureau

19 avril1

et de quoi assouvir ma passion des listes !

19 avril2

Aurore souhaite m'encourager à la manucure (que je pratique à peine une fois par trimestre) et nous allons pouvoir poursuivre nos aventures du dimanche soir en compagnie de la famille Crawley.

19 avril3

Quant au cadeau de Marie, mystère… elle avait promis de me le donner après le dîner, mais est vite montée se coucher.

Et puis ce matin, le réveil a sonné très tôt : 4h45 ! Un petit quart d'heure dans la cuisine en compagnie de Marie, avant qu'un ami (merci à lui) vienne la chercher pour l'emmener à la gare RER, direction Gare de Lyon, Mâcon puis Taizé. Je suis tellement heureuse qu'elle ait la chance d'y aller à son tour, en compagnie de deux amis très chers, en plus !

Après un rendormissement difficile (je n'ai plus 30 ans), de nouveau le réveil, à 6h20. Cette fois, c'était pour Paul, qui partait aussi pour la gare de Lyon, Valence puis le Vercors pour encadrer de jeunes enfants en colonie de vacances.

J'étais à peine rendormie que le téléphone m'a réveillée !

19 avril 01

Passons sur l'orthographe (soupir), mettons le téléphone en silencieux et rendormons-nous… j'ai donc ré-émergé bien tard, pour une journée ensoleillée, passée en grande partie dans la lingerie, à faire avancer un peu les en-cours.

Point de bougies, donc, car le dessert ne s'y prêtait pas !

19 avril4

(glace à la vanille et cookies maison, framboises du jardin – après un délicieux gigot de sept heures, que demander de plus ?)

 

20 avril 2015

#52xMerci–15

Le thème de cette semaine chez Frenchlily (OK, la semaine dernière, mais je suis presque à temps…) est « un défi que vous avez relevé et qui vous a fait grandir ».

Ce défi est désormais mien deux fois par semaine, je n'y ai pas renoncé de tout l'hiver, qu'il pleuve, vente, neige. J'avais trop peur de régresser, et pourtant j'ai régressé, mais les progrès sont revenus avec le printemps (ou la fin de la gadoue, je ne sais pas trop). Ce défi, je me le suis lancé en mai dernier, poussée par l'exemple de Mamanlit, La Punaise et Gloubichamalu. Jamais je n'avais réussi, malgré de nombreuses tentatives au fil des années ; il suffisait d'avoir la méthode, y aller petit à petit.

Et ça m'a vraiment fait grandir, regardez, je mesure au moins 1m80, sur cette photo !

20 avril

(un jour, je vous parlerai de la bande-son de mes courses, qui n'est pas ordinaire –
et rien à voir avec le chant de la gourde de La Punaise  !)

 

 

26 avril 2015

#52xmerci–16

Le thème suggéré cette semaine par Frenchlily (et qui n'a pas inspiré beaucoup de participants…) est « votre religion ou philosophie de vie ». Notre religion prend beaucoup de place (de temps !) dans notre vie depuis quelques années. Il y a eu l'adolescence, la participation à différents mouvements de jeunes, une paroisse vivante aux messes très animées ou nous jouions de la musique (c'est même ce qui m'a poussée, à 13 ans, à m'emparer de ce violon qui était sur une étagère, hérité de mon arrière-grand-père, à commencer à frotter les cordes, à m'inscrire au conservatoire et à suivre chaque année deux niveaux de solfège afin de rattraper mon retard). Puis notre période de jeunes parents dans une ville plus traditionnaliste où nous avons abandonné toute pratique. Enfin, notre arrivée ici, le coup de foudre pour cette belle église de campagne, un accueil chaleureux des paroissiens dont beaucoup sont devenus des amis chers, l'occasion de mettre nos talents (puis ceux de nos enfants) au service de la liturgie. Oui, ça nous demande du temps et de l'énergie, nous sommes parfois contrariés par certaines orientations de nos pasteurs, mais à chaque fois que j'entre dans cette église (surtout depuis sa rénovation), j'éprouve de la joie et de l'apaisement.

25 avril1

 

9 mai 2015

Ça file tellement vite !

Le calendrier joue parfois des tours pendables : mercredi, j'avais LE concert de l'année de l'ensemble baroque, ce qui signifiait, en cette semaine de rentrée, une répétition lundi soir, une autre mardi et un rendez-vous au théâtre à 18h30 le jour J pour une fin de spectacle proche de minuit (enfin, nous sommes un peu restés discuter à la fin…). Passons sur mes recherches à 17h20 pour retrouver mon débardeur noir dans les vêtements d'été et sa découverte vers 17h35, roulé en boule et puant la transpiration dans la chambre des filles… vive le sèche-linge ! (oui, je suis arrivée à l'heure)

Mais hier, c'était la profession de foi d'Aurore ! J'ai donc passé également cette semaine en préparatifs : mercredi, courses, rangement, ménage, un peu de jardinage (évidemment, c'était aussi la semaine où Marie avait un cours supplémentaire l'après-midi, mais elle a trouvé le temps de tondre) ; jeudi, cuisine, déchetterie, puis répétition de la messe. Vendredi matin, ateliers familiaux :

Tartinage de mini-bagels

8 mai018 mai02

Remplissage de choux

8 mai03

Croquante (ça, je le fais seule car la manipulation de la nougatine demande du calme et d'avoir le champ libre !)

8 mai14

Soupes glacées : courgettes à la menthe, gaspacho, fonds d'artichauts

8 mai09

Marie a coiffé et maquillé sa sœur (il en faut, de la diplomatie, pour contenter à la fois l'adolescente en demande d'originalité et la maman soucieuse d'éviter le mauvais goût…)

8 mai04

Et puis nous sommes partis pour l'église, à la quête de micros qui fonctionnent et de pieds qui tiennent debout ; tout cela nous a occupés une bonne heure, entrecoupée de petits bouts de répétition. J'ai fini la messe au bord de la tendinite de l'épaule (jouer du violon penchée vers l'unique micro, tout en évitant les coups de flûte, ce n'est pas la position idéale) et sourde de l'oreille gauche (la flûte, toujours… la musique en couple peut conduire au divorce !).

Nous sommes rentrés vers 20h30, avons vidé le réfrigérateur des voisins (je ne sais pas comment je ferais sans eux !), un petit coup de stress pour réchauffer ce qui le demandait, démouler, disposer… et puis j'ai enfin pu me détendre.

8 mai15

Comme d'habitude, il y en a deux qui ne savent pas se tenir !

8 mai16

Il y avait largement de quoi manger… (je suis dispensée de cuisine au moins jusqu'à lundi)

8 mai06

mini-bagels, financiers noix-roquefort, financiers aux tomates séchées, cannelés au comté, saucisses feuilletées, méridien d'Eryn

8 mai078 mai08

crèmes brûlées au foie gras, bavarois au saumon fumé

Il y avait aussi une terrine de poissons, une terrine de légumes grillés, des pains de viandes, une salade de haricots aux gésiers confits… nous avons décidé d'un commun accord de laisser de côté les fromages pour passer aux desserts :

8 mai128 mai13

 

Paul avait préparé son fameux brownie qui a trouvé des amateurs. Les jeunes ont liquidé les brochettes de bonbons en un éclair.Et, bien sûr, la croquante a fait son petit effet !

8 mai10

(je lui trouve – à Aurore, pas à la croquante – un air de Lady Edith avec cette coiffure — enfin, plutôt vestiges de coiffure à cette heure)

Puis, peu avant minuit, certains parents ont réalisé que leurs filles avaient cours au lycée le lendemain matin (et moi, j'ai carrément oublié mon cours de viole, je m'en suis souvenue, en pyjama, les mains dans l'eau de vaisselle, bien trop tard !)

À venir : la recette de la croquante, parce que c'est très simple à faire. J'espère récupérer au moins une belle photo d'Aurore en aube (je ne l'ai pas vue avec, à part de loin quand j'animais un chant)

 

10 mai 2015

10 du 10 : entrée/sortie

Le thème de ce mois, proposé par J'habite à Waterford, est entrée/sortie : « Il y a portes et fenêtres, d'accord. Mais allez au-delà des passages pour les humains. Bouches d'égouts, chattières, cheminées, robinets, ventilation... Imaginez, les entrées et sorties des animaux, de l'eau, de l'air... »

Je vais donc commencer par l'eau, car tout au début de mon trajet de course, je passe près de la source de la Bièvre : la fontaine des Gobelins. Une toute petite fontaine à l'origine d'une rivière qui, après un parcours de 33 km, va se jeter dans la Seine à Paris et alimentait autrefois la manufacture des toiles de Jouy, les fontaines de Versailles (via l'aqueduc de Buc) et la manufacture des Gobelins.

10 mai1

Un peu plus loin, je les vois enfin, tout juste sortis de l'œuf ; Madame Cygne couvait encore mercredi dernier — ou peut-être était-ce Monsieur ? L'incubation durant plus d'un mois, ils se sont relayés dans le nid, un bel exemple de partage des tâches ! Mais pourquoi parle-t-on de Vilains petits canards ? Ils sont très mignons !

10 mai2

Je continue ma course et parviens à monter presque sans ralentir jusqu'à la Batterie dont j'ai récemment découvert l'existence. Nul ne peut entrer ou sortir de ces traverses qui sont murées à leur extrémité.

10 mai3

Je poursuis sur le chemin, qui arrive au bord de l'autoroute, sort de la forêt puis y entre de nouveau.

10 mai4

Je longe l'autoroute une seconde fois, sur une centaine de mètres juste au niveau d'une sortie.

10 mai5

Vers la fin de mon parcours, je m'arrête une nouvelle fois devant deux portes bien différentes : celle de l'ancienne ferme, abritant une entreprise d'élagage…

 

10 mai6

… puis celle de cette ravissante maison ancienne, surmontée d'une glycine (mon rêve)

(les tests de peinture sur les volets ont été faits il y a 7 ans… dire que parfois, je trouve que nous traînons dans nos projets de travaux !)

10 mai7

La balade de l'après-midi nous conduit un peu plus loin sur la Bièvre, à l'endroit où elle sort d'un étang

10 mai 2

et je me demande si l'on entre au pays des fées en franchissant cette drôle de porte

10 mai 1

Enfin, je passe un long moment immobile à guetter les entrées et sorties des parents mésanges, mais ils sont bien trop méfiants et ne s'approchent pas du nichoir lorsque je suis à moins de 10 mètres ! Je les laisse donc tranquilles pour s'occuper de leurs petits affamés.

10 mai 3

 

4 juin 2015

#52xMerci–22

Tout d'abord, un petit avertissement : attention, certaines images peuvent choquer les âmes sensibles !

 

Le thème de la semaine est “animal de compagnie”. Bon, les enfants ou le conjoint n'entrent pas sous cette dénomination, n'est-ce pas ?

 

Nous n'avons pas d'animal de compagnie à la maison, je n'ai pas eu envie de subir toutes les complications que cela implique en termes de rythme de vie, de départs en vacances, d'alimentation (je trouve que je charrie suffisamment de kilos de nourriture chaque semaine), de ménage supplémentaire. Nous avons eu deux poissons rouges chargés de nous débarrasser des larves de moustiques dans notre réserve d'eau. Nous les avions appelés Picard, puis Picard II, après avoir observé leur stupéfiante résistance aux hivers les plus rigoureux, alors que le tonneau semblait entièrement rempli de glace durant plusieurs jours ; vu l'hiver particulièrement doux qui vient de s'écouler (et donc une invasion de moustiques bien précoce dans la saison) il va peut-être falloir en racheter un, mais il vivra dehors et se débrouillera pour trouver sa nourriture (le tonneau étant placé juste à coté du compost, ça ne pose aucun problème).

 

En revanche, nous avons quelques animaux domestiques… j'ai réussi à photographier la plus fidèle, celle qui vit depuis au moins trois ans dans notre seuil de porte. Bon, elle pourrait faire le ménage de sa chambre, de temps en temps !

4 juin1

Nous avons également en principe une famille de toutes petites araignées filiformes au plafond de la douche (mais là, elles sont parties, elles n'ont peut-être pas apprécié mon passage d'aspirateur dans les coins), des abeilles solitaires qui installent leurs œufs – avec réserves de pollen et porte en cire – dans les trous d'aération des fenêtres, sans parler des lézards, des sauterelles ou des fourmis (qui ont tenté une nouvelle incursion la semaine dernière). Il paraît que c'est le signe d'une maison saine ! Tant mieux pour nous, alors. Pour ma part, j'accepte la cohabitation tant qu'elle n'empiète pas sur mon espace vital : l'araignée qui parcourt le salon en journée ou descend dans la douche finit mal, mais je leur laisse volontiers le dessous des meubles !

12 juin 2015

#52xmerci–23 : l'odorat

Ça commence peu après le réveil : le linge à étendre, une douche parfumée (selon la saison et mon humeur , lavande, pamplemousse, vanille-citron, fleur d'oranger…), puis l'odeur de pain grillé du petit-déjeuner, le thé à l'orange ou à l'amande, la menthe du dentifrice, un soupçon de parfum. Les bisous aux filles et leurs eaux de toilette sucrées d'adolescentes.

Il est temps de partir, l'humus, la fraîcheur du sous-bois, la traversée de la roseraie, bien agréable en ce printemps, la gare… hum… les odeurs sont moins agréables, quoique nous sommes enfin libérés des "petits trains gris" et de leur odeur de brûlé au freinage, mais il reste les fumeurs dispersés sur toute la longueur du quai et… le parking à vélos dont les recoins servent d'urinoirs.
Les jeunes filles qui se maquillent ou se vernissent les ongles dans le train (j'ai déjà du mal quand rien ne bouge !), l'arrivée en gare, le passage devant la boulangerie et la rôtisserie, ou les gaz d'échappement des camions, nombreux à emprunter cette rue. Ce soir, je passerai devant le lycée hôtelier et ses apétissantes effuves, puis il y aura les odeurs de cuisine quand je préparerai le dîner, le pain qui cuit.

Sans parler des odeurs peu fréquentes qui, instantanément, nous rappellent des souvenirs : un vieux livre, un vêtement, une cave, un grenier, l'intérieur d'un meuble… Souvenez-vous comme, enfants, nous nous jetions sur les feuilles polycopiées et leur odeur d'alcool à brûler, la colle Cléopâtre à l'amande… cette habitude de "sentir" chaque nouveau produit m'a valu une cruelle leçon, le jour où j'ai ouvert la bouteille d'ammonique que Maman venait tout juste d'acheter et reniflé direct au goulot ! Cette mésaventure m'a rendue bien prudente par la suite.

Il est, je crois, une odeur que tout le monde aime, même ceux qui n'en boivent pas : le café, encore mieux lorsqu'il est fraîchement moulu ! Et ces dix derniers jours, grâce à une collègue qui avait acheté par erreur un paquet de café en grains, j'ai eu la chance de pouvoir me muscler les bras chaque matin, avant d'entamer ma journée de travail :

13 juin1

J'ai rapporté le plus grand de mes trois moulins à café et il fonctionne très bien ; cela m'a donné l'idée d'esssayer le tout-petit pour moudre des épices, c'est parfait également, moi qui pestait contre les moulins à poivre qui s'usent si vite…

(et mon chef, qui rigolait déjà devant la table de nuit de mon arrière-grand-mère que j'ai apportée dans mon bureau faute de place à la maison, a pu en rajouter une couche !)

 

 

 

21 juin 2015

Nous sommes des princesses !

Voilà, c'est fait. Après un peu plus d'un an d'entraînement, poussée par Mamanlit et Lapunaise, je me suis fixé comme objectif d'arriver à courir 8 km. Objectif atteint en octobre (5 mois après être partie de zéro), puis l'hiver est arrivé ; je redoutais le froid (aucun problème), la pluie (aucun problème à part la boue), les rhumes (aucun !), j'ai régressé, probablement à cause de la boue, j'ai recommencé à marcher au milieu des séances, j'ai vu tomber ma vitesse moyenne sous les 9 km/h, mais j'ai continué à courir entre 6 et 8 km deux fois par semaine, pas question de perdre ce qui avait été durement gagné.

La semaine dernière, j'ai apporté le certificat à signer à ma généraliste, elle m'a demandé si j'allais courir avec mon mari (qu'elle avait vu quelques jours avant) « Non, lui, il court depuis plus de 20 ans, il va vite et il court longtemps, non, moi, je fais “seulement” 8 km ».

Ce matin, après l'épreuve de la recherche d'une place de stationnement, j'ai gagné le village de la course, chargée de deux sacs à dos et d'une glacière, j'ai vu partir la course royale, j'ai fait un petit tour des stands, me suis changée, j'ai loupé l'arrivée de mon Roi (forcément, je guettais les tee-shirts bleus ou verts et il avait mis le magnifique tee-shirt jaune fluo offert avec le dossard ; je me demande comment j'avais fait pour ne pas le remarquer lorsqu'il est descendu de voiture !).

21 juin1

Et puis j'ai cherché La Punaise, à coups de SMS « Je suis au départ » « Oui, mais où? » « 4e haut-parleur », ainsi que Oui et Alors ?, nous avons attendu ensemble le départ, j'ai trouvé que ce temps, que je redoutais, passait assez vite finalement. Nous sommes parties ensemble, puis j'ai accéléré.

21 juin221 juin3

1 km, ça va, mais il fait chaud, (alors qu'il crachinait tout à l'heure), j'aurais dû mettre un débardeur.

2km, nous arrivons face au château. Le tapis vert n'est plus vert du tout…

21 juin4

3km, ça va, il y a un peu de vent.

Tout au long, nous sommes applaudies et encouragées, je n'aurais jamais cru que ça aide à ce point ! Je me surprends à saluer comme la Reine d'Angleterre. À ma grande surprise, je double pas mal de coureuses.

4km500, on nous annonce le ravitaillement… mais avant, il faut aller tout au fond du parc, vers St Cyr, ça semble loin. Un dernier regard vers le château.

5km, vous avez déjà essayé de boire un verre d'eau et manger des abricots secs en courant, vous ? J'arrive à boire un peu, j'en renverse beaucoup sur moi, ça rafraîchit. Je croque de tout petits bouts d'abricots et manque m'étouffer au passage.

6km, ouille, une montée dans l'herbe, c'est dur !

7 km, comment ça, 7 km? Mon GPS me dit 7km400, lui !

21 juin5

Tiens, revoilà le Grand Canal, j'aperçois des coureurs de l'autre côté, on a encore tout ça à faire ?
(non, c'étaient les coureurs de la course royale qui repartaient d'un bon pas)

 21 juin6

7km500, embarcadère du Grand Trianon. Mon mari est là et m'accompagne jusqu'au bout (il a déjà 15 km dans les jambes lui), heureusement car les 300m de montée manquent de m'achever. Il m'encourage, je sprinte sur les 200 derniers mètres (à plat), je ne crois pas le chrono : 52 min ! Je l'ai fait, je suis une princesse !

21 juin7

J'en oublie d'enlever mon diadème que je vais garder sur la tête durant le trajet de retour et le pique-nique, qui aura lieu finalement dans notre jardin — comme ça, nous sommes assis sur des chaises, on peut prendre un petit coup de vin et du café à volonté.

Après consultation des résultats, j'ai fait 50:12, je doute de pouvoir améliorer ce score un jour… la durée de la course, peut-être.

Et maintenant, nous partons pour Paris jouer avec une partie de notre groupe folk pour la fête de la musique (je vais peut-être enlever mon diadème) ; et le réveil est fixé à 4h45 demain, misère !

Mamanlit, on t'attend l'an prochain, sans faute !

30 juin 2015

#52xMerci–26

Thème de la semaine : ce qui vous fait rire ou sourire.

Il paraît que je souris beaucoup, même si j'ai l'impression d'avoir les sourcils froncés du soir au matin, certains jours… Je souris aux amis et connaissances rencontrés dans la rue ou au magasin, je souris aux collègues en arrivant le matin, aux commerçants. Pour ce qui est du rire, je crois que je suis bien servie à domicile (je vais quand même citer deux blogs qui me fournissent un éclat de rire presque quotidien : Angel qui raconte avec beaucoup de verve ses mésaventures familiales et Pomdepin, narratrice irrésistible de tous les petits travers de nos amis d'outre-Manche)

Nos repas familiaux, probablement moins animés que chez Anne, sont toutefois assez gais. Après les mots d'enfants, nous sommes passés aux jeux de mots ou taquineries entre ados, et comme ils s'entendent bien dans l'ensemble, c'est rarement source de tensions. Marie, ce soir, nous expliquait qu'elle s'est quasiment brûlé les mains cet après-midi (non, voyons, ce n'est pas de cela que nous riions) en ramassant…

30 juin1

… sa pelle à neige !

Franchement, une entreprise de paysage qui prévoit d'emporter une pelle à neige pour travailler par 30°C à l'ombre un 30 juin ne doit jamais, jamais, être prise au dépouvu !

 

(il s'avère que la pelle à neige est un instrument remarquablement efficace pour ramasser les feuilles)

 

11 juillet 2015

10 du 10 : ombres

Ombre(s) & lumière(s), c'est le thème que nous a proposé J'habite à Waterford pour ce défi du 10, un thème qui s'esst révélé moins facile que je ne pensais…

Réveil une heure plus tôt que d'habitude ce matin, du coup pas de raies de lumière dans la forêt, pas de belle lumière du matin dans les champs, le soleil n'avait pas encore passé l'horizon !

10 juillet01

Enfin, le voici qui apparaît, il est 6 heures !

10 juillet02

Au retour, après avoir déposé Marie pour son dernier jour de stage,
je peux enfin photographier ma première ombre

10 juillet03

Je me prépare tranquillement, pars et découvre la passerelle enfin libérée
de ses barrières de travaux, au bout de deux ans !
J'ai presque l'impression d'être sur une autoroute.

10 juillet04

Dans la forêt, à l'ombre j'ai froid (malgré gilet et foulard), au soleil c'est mieux.

10 juillet05

Je comprendrai pourquoi j'avais si froid une fois arrivée à la gare : ayant à peine regardé ma montre,
je suis partie avec près d'une heure d'avance ! J'en profite pour faire le marché avant d'aller travailler.
Je sors acheter du thé vers 13h, pas moyen de faire une photo,
les ombres sont écrasées sous le soleil de midi.
Après le boulot, ma deuxième journée commence… premier défi :
transporter 3 gros melons, 2 kg d'abricots mûrs au bord de la compote, 2 kg de pêches,
un sac de thé et mon sac à main sur un vélo équipé d'un petit panier à l'avant…
j'accroche des sacs au guidon et pars prudemment.

10 juillet06

Je suis chargée comme une mule… ou comme ce cheval de bronze, avec ses deux cavaliers

10 juillet07

Un trajet à la déchetterie pendant que le réparateur change le câble de frein de Marie, voilà une fin d'après-midi efficace !
Marie est rentrée déçue de n'avoir pas eu de prime de stage… je l'emmène avec sa sœur faire un tour au centre commercial.
Nous faisons toutes les trois quasiment la même taille maintenant
(ce qui explique que j'aie parfois tant de mal à retrouver mes affaires…)

10 juillet09

Une allée qui nous rappelle l'été et les vacances en bord de mer

10 juillet08

Notre pelouse est relativement à l'ombre, elle est donc moins grillée que certaines.
Mais il faut cependant éviter de laisser des plaques de métal
posées au sol pendant 24h en pleine canicule…
ou du moins, essayer dans ce cas d'obtenir un effet artistique !

10 juillet10

(ça aura bien fait rire nos amis !)

 

12 juillet 2015

#52xmerci–27 : moyen de transport

C'est le thème proposé par Frenchlily pour cette semaine. J'ai dû répondre vendredi à une enquête portant, entre autres, sur mes déplacements quotidiens… ce jour-là, j'avais, comme tous les jours, utilisé ma voiture pour 15 km, mon vélo pour 6 km, le train pour 18 km, le bus pour 2 km (ça, c'est plus rare) et marché au moins 5 km. Difficile donc de choisir un seul moyen de transport… cette semaine, donc, je dis merci à mes pieds qui me portent fidèlement là où je veux aller (tant que je supporte mon arthrose de l'orteil droit, les séquelles de ma petite fracture, ma tendinite d'Achille). À moi de les soigner un peu plus que je ne le fais actuellement, si je veux en profiter longtemps encore !

11 juillet1

(pour l'occasion, j'ai vernis mes ongles, ce qui doit arriver 2 fois par an, c'est fête !)

14 juillet 2015

Il fait chaud !

Et vous pouvez constater que j'ai une tenue parfaitement adaptée aux 35°C de cet après-midi ! Voilà que ma jardinière a rendu son tablier sous prétexte qu'il y a un nid de guêpe sous un rosier, dans le parterre qu'elle doit désherber et qu'elle a été piquée…

Le problème est que ce nid, récemment installé (j'avais arraché un chardon à cet endroit voici 8 jours sans rien remarquer), est situé juste sous la fenêtre de la cuisine. Première offensive : la méthode écologique. Noyer le nid dans un mélange eau-liquide vaisselle (pour engluer les guêpes). Échec total ! Deuxième étape, donc, beaucoup moins écolo : l'insecticide en poudre… résultat dans quelques jours, le temps que les bestioles transportent la poudre à l'intérieur du nid. En compensation, je veux bien installer un hôtel à insectes… mais au fond du jardin ; et j'offre volontiers ma lavande aux bourdons !

14 juillet114 juillet2

 

12 août 2015

#52xmerci–31 : la température

Le thème choisi par Frenchlily est vraiment d'actualité ! Aujourd'hui encore, c'est une journée de canicule, le soleil brille et chauffe, la pluie, toujours prévue pour les jours à venir, se fait attendre… depuis le 5 juin, il a plu deux fois, et encore pas bien longtemps. Le jardin se dessèche…

Je suis moitié bretonne-moitié normande, née au bord de la Manche ; j'ai connu, durant mes vingt premières années, un climat tempéré. Par conséquent, l'hiver, j'ai froid, l'été, j'ai trop chaud ! Au printemps et en automne, ça va, sauf quand il pleut trop longtemps (jamais contente, autrement dit)

En ces journées où la température dépasse les 30°C, mon objectif principal est de me rafraîchir : au bureau, brumisateur, ventilateur, eau fraîche (mon bureau est situé sous les toits dans un bâtiment mal isolé). À la maison : pieds nus sur le carrelage, volets fermés côté sud, thé glacé (et très bientôt, notre isolation va être refaite, on pourra respirer à l'étage)

Le thé vert que m'a offert Marie pour la fête des mères est parfait : jasmin, pamplemousse, litchee, pêche ; je le laisse tiédir, je verse dans un grand verre avec beaucoup de glaçons…

12 août1

26 août 2015

Une semaine festive

25 août2

Paul étant loin de nous le jour de son anniversaire, c'est ce lundi que nous l'avons fêté dignement. Nous avons donc eu : samedi, mariage, lundi, dîner d'anniversaire de Paul, mercredi, dîner d'anniversaire de Guillaume. Heureusement que la canicule est derrière nous !

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(vendredi, rien de prévu, ouf !)

 

 

1 septembre 2015

#52xmerci–33 : plaisir gastronomique

Ouh, là, je suis en retard ! Je viens de découvrir (en recevant l'emploi du temps de Marie) que nous sommes en semaine 36 ! Je vais essayer de me rattraper pour ce défi.

Thème de la semaine 33, donc… je suis gourmande, c'est certain (mes rondeurs sont là pour en témoigner), autant de sucré que de salé. J'essaie de privilégier les produits sains et de qualité, autant que possible (mais il m'arrive parfois de craquer sur des bonbons ou des pâtisseries complètement régressives et pas du tout naturelles). En ce moment, mon grand plaisir est de pouvoir faire le plein de fruits et légumes de saison ; j'ai la chance d'avoir un marché fabuleux presque à la porte de mon bureau, qui ne me demande que l'effort de partir plus tôt le matin (ou décaler ma pause déjeuner une demi-heure plus tôt) et prendre un panier la matin (car transporter des kilos de fruits et légumes dans des sacs qui coupent les mains, non merci !). C'est peut-être au printemps que c'est le plus difficile (à part les premières fraises)… mais en été : melons, abricots, pêches, courgettes, aubergines, à l'automne arrivent d'abord les girolles et les cocos de Paimpol, les mirabelles, puis les potimarrons, les poires, les figues,  et l'hiver, les poires comices, les clémentines, endives, potirons, scaroles, poireaux…

1 septembre1

 

 

9 septembre 2015

#52xmerci–36 : la nature

Je zappe les thèmes semaines 34 à 35 et je rattrape ainsi mon retard : je serais bien incapable d'illustrer l'une de mes qualités et je n'ai pas trouvé le moyen, depuis dix jours, de photographier un lever ou coucher de soleil. Le matin, à cette heure, je suis sous la douche, en train de m'habiller ou de prendre mon déjeuner, le soir nous sommes à table… de plus en ce moment, à ces heures, le ciel est gris, sans la moindre couleur. Un grand bravo à Anne qui a su faire d'une pierre deux coups !

Voici donc le thème de la semaine 36 et l'occasion de me recaler avec le calendrier : la nature.

Lorsque j'ai vu la petite annonce dans le journal, je me suis rappelée que ma collègue de bureau m'avait dit avoir découvert un endroit extraordinaire, un hameau bucolique en plein milieu de la ville nouvelle. À tout hasard, nous avons visité cette maison qui n'était pas du tout ce que nous recherchions… et nous avons eu le coup de cœur ! Effectivement, nous sommes en ville (enfin, à 10 minutes à pied de la ville) mais pourrions croire être à la campagne. À 300 mètres commence la forêt, certes traversée par l'autoroute mais peuplée de chevreuils, sangliers, écureuils (de Corée, une espèce invasive), renards… l'un de nos voisins s'est trouvé en plein jour face à un cerf devant chez lui. Notre voisin le plus proche avait encore un poulailler voici quelques années et son immense potager est magnifique.

Je n'ai donc pas à prendre la voiture ou parcourir des centaines de mètres de trottoir pour aller courir : je marche quelques minutes pour m'échauffer et je suis sur un chemin de terre. Et si j'ai du courage, au bout de 4 km, m'attend ce panorama superbe :

9 septembre1

Derrière moi, les vestiges de la batterie, à gauche une route qui conduit à Versailles, à mes pieds les étangs, au loin, sur la hauteur, le village.

11 septembre 2015

10 du 10 : Mur(s) / Mûr(s)

C'est le thème du mois, proposé par J'habite à Waterford.

Chic, je vais pouvoir photographier mon mur préféré ! J'aime les objets qui ont une histoire… celui qui sépare notre jardin du voisin ne paye pas de mine, constitué d'éléments hétéroclites : briques, meulières, ciment et… morceaux de pierres tombales. Deux inscriptions subsistent : [ici re] pose … Du[noyer], une date : 32 et plus loin : F[orestier]. Il est lézardé à plusieurs endroits mais je serais triste si nous devions l'abattre pour en construire un de nouveau (d'un autre côté, s'il tombe sur nos voitures un jour de grand vent, je ne me réjouirai pas non plus)

10 septembre01

À l'autre bout du jardin, nous avions planté un hortensia grimpant (enfin, un Hydrangea anomala subsp. petiolaris, pardon Marie !) pour habiller ce vilain pan de mur, complètement à l'ombre. Le résultat a dépassé toutes nos espérances et nous devons souvent le tailler pour éviter qu'il n'envahisse la maison des voisins (les fleurs sont agréablement parfumées, ce qui ne gâche rien).

10 septembre03

Pas encore mûres, les tomates ! Cet été, elles restaient toutes petites par manque d'eau, maintenant elles mettent des semaines à mûrir par manque de chaleur… mais nous échappons au mildiou pour l'instant, réjouissons-nous !

10 septembre02

Ce mur, banal en apparence, a également une histoire : en plein après-midi, la démolition d'un petit appentis adossé à cet immeuble a entraîné l'effondrement, sur trois étages, de ce mur. Par miracle, il n'y a eu aucun blessé. C'était un mercredi, je ne travaillais donc pas, mais mes collègues m'ont raconté le bruit effroyable et le nuage de poussière qui a envahi le quartier. Une maman, en pleine fête d'anniversaire, s'est précipitée vers sa cuisine où cuisait le gâteau, persuadée que son four avait explosé : derrière la porte, plus de cuisine ! Si l'effondrement avait eu lieu pendant le goûter, c'était le drame.

10 septembre08

Le mur de mon bureau… prévu à la base pour être un studio de répétition. Les premiers temps, j'ai eu des troubles d'accomodation visuelle  ! Maintenant, je regarde ailleurs (et j'ai un plus grand écran)

10 septembre04

L'école d'art mural de Versailles réalise régulièrement des chantiers pour embellir la ville. Je vous avais déjà parlé des armoires électriques, voici deux murs peints en trompe-l'œil. Un moyen de mettre de la beauté dans le quotidien !

10 septembre0610 septembre05

Les fausses fenêtres sont également fréquentes en ville, afin de respecter la symétrie d'une façade : pour ne pas payer l'impôt sur les portes et fenêtres instauré par le Directoire, de nombreuses fenêtres ont été murées.

 10 septembre07

C'est la pleine saison des mûres et nous n'avons pas loin à aller pour en trouver : juste à l'entrée du bois dont je vous parlais hier !

10 septembre10

Au retour, je tombe sur ce mur en construction qui me laisse perplexe… pourquoi ne pas avoir d'abord démonté la porte du garage avant de la murer ?

10 septembre11

Au fil de ces défis du 10, je m'aperçois que je suis aux aguets toute la journée ; les courses du midi deviennent une chasse au trésor, je marche le nez en l'air. Pensant au début avoir du mal à trouver 10 photos, je dois souvent faire un choix de fin de journée !

 

23 septembre 2015

#52xMerci–38 : Automne

C'est le thème proposé pour cette semaine. Autant nous avons bien senti l'approche de l'automne ces derniers jours, avec l'arrivée du froid, de la pluie (et quelle pluie, des journées entières où se succédaient les orages !), les jours qui raccourcissent, autant cette première journée d'automne a été agréable, ensoleillée et douce l'après-midi.

Les arbres n'ont pas encore revêtu leur parure automnale, à l'exception des érables ;  en revanche, lundi, en ouvrant mes volets, j'ai trouvé un signe qui ne trompe pas (même si au premier abord je l'ai pris pour un sac de déchets qu'un pique-niqueur indélicat aurait déposé, devant notre porte) : un adorable voisin nous donne chaque année une partie de sa récolte de coings, parmi ceux qui sont un peu abîmés et ne peuvent être vendus à la brocante municipale (qui avait lieu dimanche, donc). Ils ont encore attendu deux jours dans le garage que je trouve le temps de m'en occuper, et même si j'ai passé une bonne partie de la journée à éplucher, couper, ébouillanter, centrifuger, laver des pots et touiller ma casserole, je suis ravie de la bonne odeur qui parfume la maison et de la vingtaine de pots obtenus— un pot ira en remerciement chez le voisin en question.

23 septembre1

De là où je suis, j'entends les petits "clacs" des couvercles au fur et à mesure du refroidissement. Un grand merci donc également à mes collègues qui me fournissent régulièrement en couvercles presque neufs (les confitures étant stockées dans notre cave, ils sont en général bons à jeter au bout de deux ans).

 

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attraper le temps qui file…
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