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attraper le temps qui file…
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8 avril 2014

Enrôlée volontaire…

… dans l'armée de tricoteuses de la Wool War One, je tricote, laborieusement, mes petites vareuses (ça va, je suis dans les temps, je dois tout renvoyer avant septembre).

vareuses

Lorsque j'ai choisi d'y participer, c'était avant tout parce que l'idée de participer à un projet collectif me plaisait énormément. Et puis, peu à peu, j'ai trouvé des liens avec mon histoire familiale, l'arrière-grand-père que je n'ai pas connu, qui n'a pas raconté "sa guerre" à ses petits-enfants, mais qui écrivait son journal dans les tranchées… journal que j'ai essayé vainement de déchiffrer à l'adolescence et dont je regrette de n'avoir aucune copie, maintenant que de longues années de pratique des archives m'ont rendue plus familière avec les écritures peu lisibles. Cependant, j'ai longtemps eu sa photographie dans mon salon (j'ai son violon, également, c'est celui sur lequel j'ai débuté), avec celle de son épouse, que j'ai connue (enfin, plus justement, c'est elle qui m'a connue puisqu'elle n'a vécu que quelques mois après ma naissance)

25 mars325 mars4

Dans cette arrière-grand-mère, je retrouve des traits de Marie, chez ses parents également :

25 mars125 mars2

Et puis début mars, en discutant avec mon beau-père du projet, il me demande si l'exposition comprendra également des objets d'époque, parce qu'il a les jumelles de l'oncle Henri, caporal chez les tirailleurs sénégalais, tué à Vauxaillon. Grâce à un lien donné sur Ravelry, je recherche cet oncle et trouve la copie du registre des décès. Je trouve également celle de son grand-père, qui n'a pas eu de chance, le pauvre homme : blessé, il décède à peine plus d'un mois après la déclaration de guerre (ceci dit, il n'aura pas connu l'horreur des tranchées)! De mon côté, je ne trouverai parsonne : dans cette famille de militaires et officiers de marine, aucun, à ma connaissance, n'a été tué (ou gravement blessé) lors d'un conflit.

Mon mari a été très surpris d'apprendre que les jumelles avec lesquelles il a tant joué datent de la guerre de 14-18 ! Et quelle belle qualité ! La mise au point est parfaite.

24 mars124 mars2

Je n'imaginais pas non plus, en m'engageant dans cette folle aventure, à quel point elle allait créer des liens. Samedi, une rencontre était prévue entre les tricoteuse d'Ile de France et notre générale en chef, Mme Délit Maille en personne ! La journée a débuté par une virée avec Annabelle et Brunehilde, chez Hema, Mora, G.Detou, Fil2000

Detou Il y en a deux qui vont pouvoir exploiter à fond leur nouveau livre fétiche de pâtisseries !

bagel

Puis deux autres tricoteuses nous rejoignent pour un déjeuner bagel… les copines m'ont obligée à prendre le menu fitness, si, si, alors qu'elles se délectaient de délicieuses pâtisseries (franchement, c'est bien d'annoncer à l'avance son régime, ça permet de trouver un peu de soutien, merci les filles, je n'ai pas craqué !)

Enfin, nous avons rejoint le lieu du rendez-vous. Après un déménagement compliqué des tables et chaises afin de trouver de la place pour toutes (nous étions une bonne trentaine, quand même), nous avons écouté sagement la présentation du projet par Anna, qui a répondu patiemment aux questions… enfin, sagement… jusqu'à ce qu'elle ouvre sa valise et sorte les premiers petits soldats en laine. Car là, c'est devenu un bazar pas possible (je plains la pauvre journaliste qui venait d'arriver et a dû avoir du mal à placer sa caméra et trouver de quoi faire son reportage) : nous nous sommes extasiées devant ces petits bonshommes trop mignons, leur avons essayé vareuses, casques et pantalons (oui, nous avons joué à la poupée, il n'y a pas d'âge pour cela), les avons pris en photo sous toutes les coutures, avons comparé nos méthodes de tricot, d'assemblage, la position des poches, le remplissage des musettes et sacs à dos… un très joyeux bazar, tout à fait à l'image du projet, finalement ! Nous avons également sorti nos fils bleus afin qu'Anna puisse photographier toutes ces mains qui s'activent.

5 avril

 Je garde également un souvenir ému de cette autre folle journée du 11 novembre 2012 lancée par Casa, bien résumée ici (ah, le fabuleux cours d'histoire de Charlotte !)

 

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25 mars 2014

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? (9)

Lundi, veille de courses… (et encore, séquence dentiste oblige, il va peut-être falloir tenir jusqu'à mercredi, la famine nous guette) le réfrigérateur est vide. Voyons ce qui reste :

24 mars1

Des carottes, quelques oignons, un poireau qui se déssèche, un petit bout de gingembre plus très frais, des pommes de terre, un sachet de dos de cabillaud au congélateur

Pendant que le cabillaud décongèle, je lave et mets mes pommes de terre à cuire dans l'eau, puis épluche et découpe tous les légumes. Hop, à la casserole, avec le gingembre passé au presse-ail (je vous le déconseille, je crois que ça a giclé jusqu'au plafond !), une gousse d'ail, du curry, du curcuma, un peu de sel.

24 mars2

Je sors du congélateur du persil haché (2 CS), du basilic, du cerfeuil
j'y ajoute de l'origan (séché), une cuillère à soupe de poudre d'amandes
(j'avais vu ça dans une recette il y a longtemps), une bonne cuillerée de chapelure, je sale légèrement mon poisson, posé dans un plat qui me vient de Mamie
et je répartis le mélange d'herbes dessus

24 mars3

Hop, au four à 200 °C pour 15-20 minutes

Je mixe la soupe avec un peu de lait de coco, que j'avais congelé dans un bac à glaçons
Un peu de coriandre pour faire joli et à table !

24 mars424 mars5

 

1 avril 2014

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Du poisson !

Pour une fois, j'ai pensé à temps à préparer deux blagues de premier avril, avec un fond de sérieux, quand même, ce qui rend les blagues un peu plus crédibles :

Je me suis plainte la semaine dernière de manquer d'inspiration au moment de partir faire les courses. Il faut dire que la liste (posée dans la cuisine en permanence, avec un stylo à côté) ne contient en général que 4 ou 5 articles, malgré mes exhortations régulières « Quand on finit, une boîte, une bouteille, un rouleau, on le note sur la liste de courses ! ». Je me retrouve immanquablement le mardi soir à vérifier le contenu des placards (mais forcément, je ne vois pas qu'il manque de la semoule de couscous ou des lentilles), me demander ce qu'on va bien pouvoir manger les jours suivants, ou, pire, m'entendre demander à mon retour « Tu as acheté du sucre ? La boîte est presque vide »

Bref, j'ai décidé au moins de régler le problème des menus : chacun sera invité à noter sur le calendrier ses souhaits de plats et je pourrai au moins vérifier que j'ai les ingrédients nécessaires. J'ai donc affiché ce tableau sur le réfrigérateur ce matin :

1er avril2

Marie, qui se lève tôt, déjeune et prépare sa gamelle pour le midi, n'a rien remarqué. Paul, qui se lève tard, déjeune rapidement, prépare sa thermos de café et part au lycée, n'a rien vu non plus. Aurore s'est arrêtée, a fixé le tableau un moment, sa boîte de chocolat à la main, puis a dit « Mais on va manger tous les soirs du poisson ? », j'ai répondu « Ah bon, tu crois ? C'est peut-être parce que je suis au régime, je n'ai pas fait attention » Elle s'est assise en soupirant et a mangé sa tartine l'air sinistre, avant de remarquer nos sourires, mais j'ai dû lui demander la date pour qu'elle comprenne. Elle n'a tiqué ni sur l'hippocampe, ni sur le homard ou la langouste !

 

J'attends donc la réaction des deux grands…

1er avril1La deuxième blague est une petite vengeance personnelle : je fais un régime et m'offre donc de petits plaisirs en compensation, une bouteille de soda light ou eau gazeuse aromatisée par semaine, que j'utilise comme du sirop en la diluant dans l'eau, quelques yaourts 0% aux fruits ou à la vanille (je n'achète que des yaourts nature en général), une barquette de tomates-cerises… J'ai beau signaler que ces produits sont pour moi, qu'ils ont tout ce qu'ils veulent par ailleurs, ma bouteille se vide toute seule, les yaourts disparaissent ! Seule la tablette de chocolat à 85 % de cacao leur résiste.

Alors j'ai récupéré la bouteille (dont je n'ai pu boire que deux verres !) dans le bac à recycler, j'y ai mis du jus de citron (que j'allais jeter tant il est immonde et chimique au goût : Sicilia), de l'eau, du colorant et du bicarbonate, et replacé le tout au réfrigérateur. Et j'attends…

 

9 avril 2014

12 ans !

À 12 ans, c'est encore une petite fille, qui saute de joie quand elle est contente, qui pleure quand elle a eu une mauvaise note ou une punition non méritée, qui me dit « Maman, je t'aime ! » quand elle me croise dans la rue, qui a les yeux qui brillent devant un tissu rose…

À 12 ans, c'est une presque-jeune-fille, qui commence à faire attention à son habillement, a des idées très précises sur ce qu'elle veut (Ah, la recherche du trench de ses rêves…), s'habille avec bien plus de soin et d'élégance que sa maman ou sa grande sœur au même âge, voudrait se maquiller de temps en temps, est capable de porter une journée entière des bigoudis pour un résultat… plus qu'éphémère (voire nul).

À 12 ans, c'est une terrible bavarde, comme son frère, qui m'exaspère parfois, mais sait rester sage comme une image au collège et obtient régulièrement des récompenses pour son « attitude exemplaire ».

À 12 ans, c'est une petite fille qui fait l'effort de surmonter sa timidité pour participer en classe (effort unanimement remarqué par ses professeurs), qui se fixe des objectifs d'excellence qui nous effraient parfois mais résiste plutôt bien à la pression qu'elle s'est imposée. Elle veut devenir archéologue et sait que ce sera difficile !

À 12 ans, elle est d'une organisation sans faille en ce qui concerne ses devoirs, mais ne peut garder sa chambre rangée plus d'une demi-journée, perd sans cesse ses affaires et envahit toute la maison de ses cahiers, ses dessins, ses vêtements, ses chaussures…

Voilà 12 ans qu'elle ensoleille notre quotidien, nous aurions eu tort de ne pas avoir de troisième enfant.

Bon anniversaire, mon trésor !

 

La demoiselle m'a commandé son menu (régime-compatible, merci ma chérie) : bo bun et bavarois aux fraises

9 avril 019 avril 04

En plus du sac Londres, je lui ai cousu un tee-shirt Antonina et un gros cadeau (commun avec sa sœur) est arrivé ce matin et encombre le salon :

9 avril19 avril2

 Jerseys du Stoffenspektakel de Reims (coupon de 50 cm trop petit…) que vous pourrez trouver ici

9 avril3

Mais qu'y a-t-il dans ces cartons ?

Mise à jour du soir :

9 avril 029 avril 03

J'ai senti que j'allais être une fois de plus victime d'une improvisation culinaire à quantité de gélatine minimale…  et j'ai eu raison de ne pas décercler mon gâteau avant de le servir : il a tenu 2 minutes !
Quant au tee-shirt, y'a comme un défaut :

9 avril 05

Oui, oui, c'est bien Marie qui rentre (largement) dans une taille 32 ! Je suis bonne pour passer une commande chez Rijstextiles et du même coup retailler celui déjà coupé pour Marie qui attend d'être assemblé… ah, ces tailles allemandes imprévisibles !

5 décembre 2014

Aaaa… dou, dou, dou, dou…

Comment ça, mes références télévisuelles datent un peu ? Je regarde rarement la télévision, en fait, que des DVD ou des films enregistrés, pour lequels on zappe la pub, alors forcément, pour une petite page de pub, c'est la seule chose qui me soit venue à l'esprit !

Ma copine Mélanie vit sur l'Île d'Yeu ; elle y a créé une petite boutique enchanteresse où l'on peut boire du thé, lire et acheter toutes sortes de fournitures pour la broderie et la couture. Un endroit où l'on est bien surtout quand il pleut au dehors. Il y a quelques années, nous sommes allés passer une petite semaine dans la maison de vacances de nos voisins (oui, j'ai des voisins formidables), nous passions chaque jour à la boutique, les filles avaient participé à un atelier de broderie, nous avions goûté le fabuleux cake aux Mars et je rêve d'y retourner un jour (parce que se retrouver tous les 2-3 ans dans les allées de l'aiguille en fête, c'est un peu court pour se raconter nos vies).

 

Et depuis quelques jours, Mélanie a ouvert sa boutique en ligne !

ile-etait-une-fois

Un site à son image, je trouve, calme, pétillant, aéré, organisé. N'hésitez pas à y faire un tour : pour fêter cette ouverture, les frais de port sont offerts jusqu'au 20 décembre !
Pour ma part, je ne brode pas à la main, mais j'ai repéré les flex pailletés de toutes les couleurs, dès que mes filles ont fait leur choix, je passe commande.

 

 

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29 avril 2015

#52xMerci–17

Le thème est « une personne qui vous inspire ». Ah, ce n'est pas facile ! Et puis, en choisir une seule… alors cette semaine, je vais tricher, car dans les personnes que j'admire énormément, il y en a deux qui arrivent ex-æquo ! J'admire leurs personnalités discrètes, leurs prises de position claires, posées et tolérantes. Ils ont rarement le premier rôle, c'est peut-être ce qui me plaît aussi.

Cette semaine, je choisis donc Michael Lonsdale et François Morel (et cette fois, bien évidemment, les photos ne sont pas de moi… enfin je pourrais prendre mon écran en photo)

Description de cette image, également commentée ci-après

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© unifrance.org

© Claude Truong-Ngoc.                                                                     
Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons

21 mars 2017

3 bonheurs

Hier, c'était la Journée mondiale du bonheur instaurée par l'ONU. Pour fêter cela, 3 petits bonheurs qui ont illuminé la journée (pour oublier le vent glacial, les nuits hachées et les courbatures) :

- Dans ma boîte aux lettres, deux "surprises" : une commande en provenance de Chine reçue avec 4 jours d'avance (pour contrebalancer la commande précédente qui n'est jamais arrivée), j'ai enfin mes (fausses — chut) pinces clover ! et une enveloppe pour le swap « Coussin Problèmes » organisé par Annabelle, je ne sais pas si je peux déballer mon cadeau, en tout cas je ne l'ai pas fait hier car j'attendais d'avoir plus de 3 minutes devant moi, ce genre de choses ne se fait pas dans la précipitation !

21 mars1

- Une recette délicieuse et réconfortante en ces derners jours hivernaux. Vendredi, c'est Paul qui l'a cuisinée (j'avais laissé le kg d'épinards frais en plan près de l'évier pour partir à la clinique), en remplaçant juste les haricots par des pois-chiches. Hier soir, pour finir les épinards, j'ai mis du potiron et des carottes à la place de la patate douce et des haricots rouges, et j'ai un peu augmenté la dose d'épices en ajoutant du garam massala. Je pense que ça va devenir l'un de mes grands classiques, en variant un peu les ingrédients suivant le contenu du panier de légumes !

21 mars2

- Le printemps qui s'installe au jardin : les violettes et primevères envahissent la pelouse

21 mars3

les poiriers fleurissent en abondance (pas comme les pommiers dont les mésanges ont mangé presque tous les bourgeons !)

21 mars4

les fleurs de groseillers sont discrètes, mais bien présentes

21 mars5

dans les bacs, la vie reprend : fraisiers, ciboulette, livèche, marjolaine, géranium bleu… (oui, je dois planter les primevères un jour)

21 mars6

19 août 2011

Viva Italia ! vacances #3

Un jour de grisaille (oui, oui, ça existe même dans le Briançonnais, on nous avait promis 300 jours de soleil par an, pas 365…), nous avons décidé de faire un tour en Italie, tout proche. Mais évidemment, d'abord, il faut franchir un col (vous avez compris maintenant mon goût pour les routes de montagne), et comme je ne conduisais pas (mon chéri était enfin arrivé la veille, un jour plus tard que prévu pour cause de… cafouillage sur la prise du billet de train-couchette — partir un jour et arriver le lendemain, c'était trop compliqué pour nos cerveaux fatigués de fin juin, il s'est aperçu de la méprise en arrivant à la gare d'Austerlitz, dommage !), donc comme il conduisait, j'avais mal au cœur moi aussi et je me cramponais à mon siège à chaque virage (et pourtant, il conduit prudemment, pas comme ces foux furieux qui doublent dans un virage sans visibilité sur une route où il est déjà difficile de se croiser). Une fois en Italie, le bonheur : les jeux de Turin sont passés par-là et ils ont carrément percé leurs routes au travers de la montagne, ou en viaducs immenses au-dessus des vallées. Sur les conseils de nos propriétaires, nous avions choisi Susa comme destination, ville antique et médiévale. Il est toujours surprenant de voir les drapeaux italiens et piémontais aux fenêtres (de mémoire, dans mon enfance, on voyait parfois des drapeaux français aux balcons le 14 juillet, qui le ferait aujourd'hui ?). Au programme : visite des constructions romaines (acqueduc, arènes, arc de triomphe, Porte de Savoie), de belles églises (sombres à l'intérieur, rien à voir avec Rome, mais magnifiques à l'extérieur), dégustation de pizzas à la découpe le midi, et de glaces l'après-midi, puis au retour, provisions de pâtes De Cecco et de biscuits Barilla. J'ai cherché désespérément un flacon d'encre de seiche pour faire des pâtes, mais ils ne la vendaient qu'en bocal d'un litre ! En bien sûr, qui dit Italie du Nord, dit… Nutella !

Susa

 

24 juillet 2013

L'odeur de la papaye verte

Le thème du défi cuisine de ce mois-ci (un film, une recette) m'a immédiatement donné envie de revoir deux films qui m'ont beaucoup marquée, à différentes époques : Peau d'Âne (la robe couleur de soleil et le fameux gâteau) et L'Odeur de la papaye verte (je me souviens d'avoir été frappée par le nombre de plats que cette jeune femme préparait chaque jour pour son patron)

Ces deux films sont d'ores et déjà réservés à la médiathèque mais le temps qu'ils reviennent, je vais m'atteler aux recettes.

Afficher l'image d'origine

Vues les températures caniculaires de ces jours-ci, le gâteau sera pour une autre fois. C'est parti pour un dîner vietnamien, une cuisine que j'ai adoptée depuis longtemps déjà pour la subtilité de ses parfums. Je ne ferai pas autant de petits plats que Mùi, l'héroïne du film, mais je n'ai jamais tenté la fameuse salade de papaye verte et j'avais très envie d'essayer… un passage par la petite épicerie exotique du coin et c'est parti ! (au passage, je suis toujours étonnée par la diversité des produits vendus dans ce petit magasin : chinois, japonais, indiens, antillais, libanais, africains… dès que je veux tester une nouvelle recette aux ingrédients inconnus, je suis presque certaine de les trouver là-bas)

J'ai été surprise par l'aspect de cette papaye : j'attendais un fruit en forme de poire et je me retrouve avec une sorte de concombre !

odeur-de-la-papaye-verte

Râper 200 g de papaye verte et 1 carotte moyenne ; émincer finement 1/2 tomate et 1/4 de poivron rouge ; épépiner un petit piment oiseau et l'écraser dans un mortier (je vous conseille de porter des gants)

Mélanger 1 CS de sauce nuoc, 1 CS de jus de citron vert et 1 CS de sirop de canne. Ajouter un peu d'huile de sésame selon le goût.

Verser cette sauce sur les légumes, saupoudrer de cacahuètes pilées et de menthe ciselée.

24 juillet1

 

Avec cela, un Bo Bun : salade verte, vermicelles de riz, pousses de haricot mungo, carottes râpées, bœuf mariné et sauté, nem aux crevettes, nem aux légumes *

24 juillet2

Pour finir, un dessert léger : perles du Japon au lait de coco et mangue

24 juillet3

 

* assez peu présentables, mais j'ai dû, en pleine séance d'enroulage dans les galettes de riz, gérer une petite catastrophe domestique. Comment un bidon de liquide de refroidissement peut-il se mettre à fuir d'un coup et dégouliner sur toutes les étagères au-dessous ? Transvasement dans des bouteilles vides, nettoyage, 3 lavages de mains plus tard, j'ai pu reprendre ma cuisine…

Finalement, Peau d'Âne était disponible, je l'ai fait découvrir à mes filles avec grand plaisir. L'odeur de la papaye verte ne doit revenir que mi-octobre, sachant qu'un film peut-être emprunté pour une durée de 4 semaines, je suis perplexe…

 

6 septembre 2013

La rentrée en douceur

Bizarrement, je n'appréhendais pas trop cette rentrée : les fournitures scolaires avaient été achetées et réparties entre les enfants. Pour la première fois, j'avais commandé cahiers, classeurs, stylos… en ligne, m'évitant une fastidieuse collecte dans les rayons bondés de mon hyper, qui est en travaux depuis fin juin, transformant la corvée des courses en un véritable parcours du combattant — où est le jambon ? Ah bon, à l'autre bout du magasin, mais il était là la semaine dernière… et la levure de bière ? Ah, le rayon diététique est désormais placé entre les couches et les vêtements pour bébé, très logique, vraiment ! Et le chorizo ? Ah, il est en cours de déménagement ? Bon, tant pis, pas de paëlla, je vais changer mes menus… 1h45 à 2h pour remplir mon demi-caddie de juillet, et ce depuis 11 semaines ! Donc, les achats de rentrée, merci bien, je les fais ailleurs. En plus, le site proposait des cahiers 24x32 de 48 pages pour un prix modique, parfaits pour alléger le cartable de ma collégienne fluette.

J'ai eu plus de mal à venir à bout de la liste de ma lycéenne ; d'abord perplexe devant « une tenue de travail, verte de préférence, des chaussures de sécurité, un casque anti-bruit, un couteau multi-usages », j'ai appelé au secours la secrétaire pédagogique, qui m'a donné quelques adresses de fournisseurs. La liste a été bouclée début août avec l'achat d'un Opinel à Briançon et je suis plutôt fière de moi : Marie était quasiment la seule de sa classe à avoir un sécateur professionnel (merci la copinaute couturière qui travaille dans les espaces verts dans la vraie vie !)

J'ai repéré quelques jours avant le trajet vélo + train + train + 10 minutes à pied avec Marie, nous avons constaté que nos vacances dans les Alpes avaient été bénéfiques (c'est qu'il est haut perché, son lycée !). Le jour de la rentrée, j'ai accompagné ma grande fille à la porte (chargée de son sac à dos bien rempli et d'un sac de voyage), Paul, qui ne rentrait que l'après-midi, a accompagné sa petite sœur devant le collège. Aurore finissant la première ce jour-là, je lui ai remis, en grande solennité, une clé de la maison avec mille recommandations (mon bébé, toute seule dans la rue !).

Et puis je suis rentrée, par cette radieuse après-midi de septembre, je me suis attablée devant les formulaires (curieux comme le nombre de fiches diminue avec l'entrée au collège), ai tenté de les remplir sans trop de ratures malgré les deux filles qui se coupaient la parole pour me raconter leur merveilleuse rentrée le plus vite possible, ai attaqué courageusement les piles de livres à couvrir. À 18 heures, j'avais fini, et sans confusion entre plastique et cellophane ! Il n'y a pas à dire, je m'améliore…

Ce mercredi, Aurore n'ayant pas encore classe, nous avons donc prolongé les vacances en cuisine :

5 septembre15 septembre2

Cuisson de la gelée de framboises-groseilles du jardin, dont le jus attendait au congélateur que j'aie le courage de m'y mettre, briochettes pour les premiers goûters, cueillette de tomates, lasagnes pour utiliser celles qui avaient été attaquées par les limaces, et brûlage de doigts au caramel (ouille !)

5 septembre3

Cette maison en kit attendait depuis… des années

Tous sont contents de leurs établissements, de leurs classes, de leurs professeurs, que demander de plus ? Ah oui, de bonnes notes, maintenant, on verra, chaque chose en son temps. Et chez vous, la rentrée, c'était comment ?

5 septembre 2013

Coudre des boutonnières automatiques en une étape

Voilà plus de 30 ans que j'utilise des machines à coudre avec boutonnière automatique. Je ne me pose donc plus d'autres questions que "où démarrer la boutonnière ?" ou "va-t-elle faire un blocage sur une épaisseur ?", mais je me suis aperçue que ce n'était pas forcément le cas de tout le monde, que certaines sont assez désemparées devant ces accessoires bizarres et que les notices ne sont pas forcément explicites.

Après un appel au secours de Céline, sur son blog, je me suis dit qu'un petit tutoriel ne serait pas inutile, sait-on jamais ?

Voici donc un petit guide en images pour réaliser ces fameuses boutonnières, si vous avez les mêmes accessoires que moi (Brother, pour mon compte)

1. Sélectionner un point boutonnière.

8 septembre2

8 septembre1

 

2. Prendre le pied adéquat et placer dedans le bouton choisi
(ceci permet d'avoir une boutonnière de longueur adaptée au bouton)

 

 

3. Descendre la tige à gauche de l'aiguille. Cette petite patte doit être placée entre les deux guides du pied. C'est cette patte qui dira à votre machine de faire demi-tour au bout de la boutonnière, sinon celle-ci peut se broder sur des kilomètres ! Une machine électronique peut vous prévenir par un message d'erreur si vous oubliez cette opération. Sur une machine mécanique, il peut être nécessaire de repousser la patte vers l'arrière pour recommencer à broder une nouvelle boutonnière.

 8 septembre38 septembre4

4. Faire un essai sur une chute de tissu. C'est indispensable ! Ne serait-ce que pour adapter les dimensions, si le bouton est épais il peut être nécessaire de faire une boutonnière un peu plus longue ; si votre pied a un petit défaut de réglage (c'était le cas sur mon ancienne machine, les boutonnières étaient toujours trop longues). Broder la boutonnière sur la chute. Couper la fente (si vous n'êtes pas sûre de vous, placez une épingle à chaque bout, cela vous évitera de couper trop loin. Prendre un bouton et le passer dans la boutonnière. Si la longueur ne convient pas, enlever le bouton de réglage, en mettre un légèrement plus grand ou plus petit ou déplacer le repère d'un cran. Vous pouvez constater que votre tissu gondole, s'il est fin (ou pour certains jerseys), il faudra alors entoiler la patte de boutonnage pour la rendre plus rigide.

 8 septembre58 septembre6
8 septembre7

6. Si tout va bien, broder vos boutonnières, après avoir repéré l'emplacement de chacune (marquer le bas de chaque boutonnière en tenant compte de sa longueur, ce serait dommage que celle-ci dépasse le bord du tissu, à l'encolure !)

7. Enfin, pour certaines boutonnières délicates : ceinture, col de chemise… il arrive que la machine fasse du sur-place en raison des différences d'épaisseur. Dans ce cas, je mets un petit morceau d'intissé (pour broderie) sous mon tissu, voire dessus et dessous et la boutonnière passe beaucoup mieux. Il suffit ensuite de déchirer l'intissé.

27 janvier 2014

Mes souvenirs des 70's

70s 12

Je me souviens du bruit des ciseaux de Mamie, répercuté par la table en bois, lorsqu'elle nous coupait des robes, nos robes en velours bleu marine et nos robes longues pour les mariages l'été en Bretagne

Je me souviens de ma robe préférée, en nylon jaune avec une grosse fleur en plastique appliquée devant, je me souviens de nos blousons-moutons (tricotés en laine à franges)

70s 16

Je me souviens du préau de l'école et des joints en goudron noir entre les grandes plaques de ciment, qui nous servaient à jouer aux quatre coins

Je me souviens de mon premier cartable de CP, avec son mouton (je l'ai encore !)25 janvier1

Je me souviens de notre numéro de téléphone (nous l'avons eu assez vite, le voisin de pallier travaillait aux PTT) : 46 62 88, c'était long à composer sur le cadran, surtout quand on lâchait la molette en composant le dernier 8, il fallait tout recommencer. Et Mamie, c'était 48 62 21.

Je me souviens de la Mire, le matin quand les programmes n'avaient pas encore commencé ; puis le générique de Aujourdhui Madame, regardé avec Mamie le mercredi.

Je me souviens des porte-mines en bronze, pour écrire sur les ardoises, et des billes de mercure (!) qui roulaient dans les encriers désormais inutiles

Je me souviens des nuits dans la caravane70s 8

 

je me souviens des vacances au printemps et en juillet, à Saint Romain, et de découvrir chaque matin une nouvelle robe de Barbie tricotée par Maman70s

 

 

Je me souviens de l'odeur des peupliers, entre les deux cours du primaire

Je me souviens de ma première recette, le pain-gâteau, que Papa avait malencontreusement fait tomber devant la bergerie — dommage, il n'avait pas pu y goûter ! (allez, tu peux me le dire maintenant, que tu l'avais fait exprès…)

27 janvier1

Je me souviens du tilleul-miel des mardis et samedis soir chez Mamie

Je me souviens des vacances d'été en Bretagne (si, il fait beau, dans le Finistère, la preuve !)

70s 10

Je me souviens des bains moussants avec de l'eau bleue

Je me souviens de la semaine anuelle sur l'île de Ré, des concours de maisons en sable, de déguisements, de trampoline

70s 24

Je me souviens du Petit vélo rouge, une solderie où l'on trouvait de tout (même, une fois, ado, des mètres de tissu Cacharel pour une bouchée de pain)

Je me souviens de cette semaine à Crest-Volant et d'avoir passé mon flocon

70s 5

Je me souviens de mes arrière-grands-mères Lucie et Madeleine ; je me souviens, chez Grand-mère Lucie, de la bonbonnière en métal qui contenait ces tout petits biscuits ronds avec une fleur de sucre blanche, rose ou jaune. Elle me sert à stocker mes tablettes pour le lave-vaisselle.

70s 727 janvier2

Je me souviens des 400 coups avec mes cousins le dimanche70s 4

 

Je me souviens de la sortie de maternité de Ma Petite Sœur à Moi Toute Seule (cramponnée au couffin, j'étais…)

70s 1870s 13

Je me souviens des points de suture au sourcil parce que j'étais tombée dans la salle d'attente du médecin en chantant "qui a peur du grand méchant loup ?" (une petite piqûre de moustique, il m'avait dit)

Je me souviens d'avoir planté un arbre, je représentais mon école

70s 22

Je me souviens du buffet de Mamie, l'odeur de bois mêlée à celle de la tarte aux pommes

Je me souviens des sièges en skaï de l'Autobianchi, glacés l'hiver et brûlants l'été

Je me souviens de mes premières pointes, taille 0, j'avais 4 ans25 janvier2

Je me souviens de ce week-end à Paris, du train de banlieue et des croissants Danerolles préparés le matin chez ma marraine (ah, les pyjamas-combinaisons jaunes !)

70s 19

Je me souviens des sous-pulls en nylon et des pulls-tubes tricotés en laine qui changeait de couleur70s 17

Je me souviens d'être allée voir Blanche Neige et Cendrillon au cinéma

Je me souviens de mon bateau, reçu au Noël du CE, et de mon immense surprise quand j'ai demandé à dormir dedans ce soir-là, au milieu du salon, et que Maman a dit Oui !

70s 20

Je me souviens de mes goûters : pain, beurre et morceau de sucre

Je me souviens de mon premier vélo, bleu et pliant70s 9

Je me souviens de nos voitures, les R16 (rouge et verte), la DS (marron glacé) puis la Granada (dorée)

70s 6

Je me souviens de fabuleux matins de Noël, la decouverte de mes deux bébés avec leur mobilier (construit par Papa) et leur garde-robe (cousue par Mamie), de notre chien à bascule Bivouac, de ma robe de fée (mise longtemps après qu'elle soit devenue trop petite)

70s 1

Je suis étonnée d'avoir retrouvé des photos pour chaque souvenir, ou presque, alors que la décennie suivante, nous ne faisions plus que des diapos, de retrouver les goûts, les odeurs, les sensations intacts. Je me souviens d'une enfance heureuse, mes enfants auront-ils autant de beaux et vivaces souvenirs plus tard ?

Si ces souvenirs trouvent des échos chez vous, vous pouvez aller lire ceux d'Anne, de Loulou, de Virginie

 

 

 

 

 

 

28 avril 2014

Quelques jours de silence…

… et de souffrance ! Il est écrit quelque part que je ne passerai pas un mois d'avril sans petit drame médical, depuis quelques années, avec passage obligé par la case hôpital.

J'ai évoqué déjà mes soucis de dents : des douleurs modérées ou violentes, apparues mi-février, avec d'abord l'espoir que ça s'arrange tout seul (mes dents sont sensibles au froid, au chaud, à la pression, parfois tout rentre dans l'ordre après un bon soin des gencives). Et puis non, ça ne s'est pas arrangé. J'ai vu ma dentiste, évidemment, elle a enlevé un plombage, au cas où, puis posé un pansement provisoire en attendant que ça se précise. Ça ne s'est pas précisé. J'ai eu mal en haut, en bas, à la tête, à l'œil, à la mâchoire, à la nuque, à l'oreille, j'ai eu un torticolis, j'ai eu une bonne adresse d'ostéopathe et pris rendez-vous (demain)… et j'ai eu mal, de plus en plus mal, sans raison aucune.

28 avril1

J'ai eu des nuits entrecoupées, des journées fatigantes tant la douleur était lancinante, des répits qui me faisaient reprendre espoir, des médicaments qui m'ont un peu soulagée… puis plus du tout. Ma dentiste en a perdu le sommeil, elle aussi. Et puis jeudi après-midi, c'est devenu fulgurant ; le temps de tester la codéine, puis l'ibuprofène *, il était trop tard pour joindre qui que ce soit, ce fut donc le 15. Vers 20h, un médecin est passé me donner de la morphine avec des paroles rassurantes. À 21h30, j'avais perdu tout espoir que ça agisse (sauf sur mon estomac — j'ai gagné le droit de lessiver la salle de bains), heureusement l'eau bien froide apaisait la douleur ** pour quelques dizaines de secondes, j'ai passé 8 heures avec de l'eau dans la bouche, fréquemment renouvelée, ça limite considérablement la conversation, essayez plutôt !*** J'ai fini par tomber de sommeil entre ma bouteille et ma cuvette et la douleur s'est endormie elle aussi.

Passons sur un accueil très désapprobateur à l'hôpital le lendemain matin, il me fallait une radio panoramique de qualité, je n'avais guère le choix, mais il paraît que mon cas n'était pas assez grave… puis la dévitalisation de la dent suspecte et… ouf, c'était la bonne ! Après quelques travaux, ma dentiste a découvert une fissure, indécelable de l'extérieur, le pronostic n'est pas très bon, je dois consulter à Paris, mais je respire enfin !

Comme je suis une gentille patiente, j'ai rappelé ma dentiste samedi matin, pour qu'elle passe un bon week-end, mais elle est inquiète aussi pour Aurore qui semble avoir une carie sur une molaire pas encore sortie (comme sa sœur) et doit se concerter avec l'orthodontiste pour faire évoluer tout ceci au mieux… telle mère, telles filles, les pauvres !

Demain, je vous raconte comment je suis partie faire du trafic de stupéfiants entre la France et la Belgique…

 

* Je sais maintenant que ce n'était pas le bon ordre : ibuprofène, paracétamol = pallier 1 / codéine, tramadol (celui-ci me conduit direct au malaise) = pallier 2 / morphine = pallier 3… et après, qu'est-ce qu'on fait ?
** Après un bon mois à ne plus supporter le froid, c'était curieux (mais bienvenu, je serais devenue folle de douleur, sinon)
*** La glace sur la joue était totalement inefficace, bizarrement, on m'avait pourtant dit que ça fonctionnerait à coup sûr (mouais, comme la morphine, donc…)

11 mai 2014

Les 10 du 10 : enfin le week-end !

C'est le thème proposé par FrenchLily pour ce 10 mai. Mais, ce samedi suivant une semaine peu ordinaire, je ne l'ai pas vraiment ressenti comme le début du week-end… en revanche je pourrais intituler ce jour "pluie et musique".

Cette semaine, j'ai perdu tout repère temporel : lundi habituel, mardi, congé pour aller consulter un dentiste spécialisé à Paris (3h30 de trajets pour 20 minutes de rendez-vous : le bilan est un devis très salé pour deux interventions d'1h30 chacune afin de nettoyer correctement tous les canaux de la dent responsable de mes derniers ennuis, le prix à payer lorsque l'on a des racines tabariscotées et des canaux trop fins pour les instruments du dentiste), mercredi matin, obsèques d'une amie, célébrées avec chaleur et émotion par toute la paroisse, jeudi férié, vendredi travaillé (mais j'étais seule à mon étage).

Ce matin, je me suis réveillée à 7 heures, normal puisque je pouvais dormir jusqu'à 8, pfff ! Le ciel est peu engageant

10 mai01

Je range les partitions des dernières messes et tombe sur celle-ci, je ne résiste pas à l'envie de la chanter de nouveau (de bon matin, quelle idée !)

10 mai02

10 mai03

J'accorde ma viole au bon diapason, c'est agaçant de devoir changer de diapason sans cesse en fonction des ensembles. Il faut que je change ma corde de ré de toute urgence ! (je me le dis depuis un bon mois, mais elle va casser la veille du concert, c'est sûr)

 

10 mai04Je pars sous une petite pluie et en retard, heureusement, je ne vais pas loin ! L'école de musique est neuve, vaste  et fonctionnelle, mais n'a pas le charme de celle de mes débuts, une vieille maison de maître aux parquets grinçants.

 

 

 

 

Je rentre prendre un café et bâtir l'emplacement des pinces sur la robe en cours (j'ai horreur de coudre des pinces, mais sur ce tissu transparent et glissant, ma détestation atteint des sommets)

10 mai05

10 mai06

 

 

Aurore a une nouvelle étude à travailler et visiblement, elle lui plaît, du coup le travail avance à grande vitesse et l'alto sort de sa boîte bien plus souvent que d'ordinaire

 

Je repars répéter avec le clavecin, sous une bonne pluie cette fois.

 
Une petite éclaircie dans l'après-midi, je vais faire quelques achats : la pharmacie, la mercerie et retour par le parc. Tiens, les sangliers ont fait des dégâts ici aussi, en dix ans, je n'avais jamais vu ça !

10 mai07

Le départ pour l'église se fait sous un véritable déluge. Mais l'intérieur, refait il y a deux ans, est un havre de paix, c'est la troisième fois que nous y venons cette semaine (j'ai été distraite par les pitreries d'Amandine, ce soir) et les vitraux m'ont été d'un grand secours, mardi, lorsque je devais chanter et cherchais où poser mon regard pour ne pas pleurer.

10 mai08  10 mai09

Pas de menu fixe chez nous, sauf le samedi : poisson le midi et pizza le soir. Celle-ci est au poulet et aux poivrons. À table !

10 mai10

Et comme je n'ai pas réussi à poster mes photos hier soir, je peux faire un petit bilan de cette journée : toutes les pinces sont piquées, j'ai attrapé un bon mal de gorge et ce dimanche a commencé sous un soleil radieux (mais qui ne va peut-être pas durer)

24 mai 2014

Des liens virtuels… ou pas

Parce que j'ai tissé des liens avec certaines d'entre vous, que j'ai rencontrées "en vrai" ou pas encore, quelques petites choses dans le désordre :

- Une petite guirlande réalisée comme ça, sur un coup de tête, pour offrir des couleurs : une perforatrice empruntée à une gentille voisine très bien équipée, du papier au kilo de chez Hema et quelques heures de découpage-pliage-collage… du coup, je crois que je vais m'équiper (parce que le découpage des ronds à la main, on oublie !) J'ai aussi cousu des sachets de thé, avec des filtres à thé Cilia, rempli le reste du colis de friandises… et ça lui a fait plaisir !

24 mai124 mai2

- Un peu de champagne (en image, seulement… le vrai, ce sera demain, j'espère, pour la confirmation de mon deuxième filleul), pour fêter la réussite de Mamanlit et d'Annabelle ! Elles ont toute mon admiration pour avoir mis leurs vies entre parenthèses durant quelques mois, quel courage de reprendre des études avec une famille et un travail ! Et je suis vraiment, vraiment heureuse pour elles*

Et maintenant, un peu de de repos s'impose : ce matin, réveil à 5h30, Aurore partait à Lisieux, puis course (j'en suis à 1 min 30 de course, 2 min de marche, durant 25-30 minutes, c'est un début, mais je n'ai ni point de côté, ni courbature ; j'ai un an pour arriver à courir sans arrêt pendant 40 minutes, j'y crois !), répétition de musique avant un mini-concert à 11h, puis re-répétition, mini-concert à 12h30, déjeuner rapide au traiteur japonais, retour à l'école de musique, Marie pour une master-class, moi pour une … répétition, eh oui, avant de jouer à 15h30 devant un public nombreux (6 personnes), vivent les portes-ouvertes de l'école de musique ! Vers 20h, je récupère Aurore, sans retard j'espère car Marie donne un concert à 20h30. Et demain, passage au bureau de vote dès l'ouverture avant de prendre l'autoroute. Vivement lundi que je me repose !

* Ah, si seulement le bac qui se profile pouvait être gagné, également…

 

1 juin 2014

Cette semaine…

- je n'ai pas aimé la pluie et le froid, samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi… j'ai souvent été trempée (à vélo, ça ne pardonne pas), j'ai couru dans la boue

- je n'ai pas aimé la balance qui ne descend pas, malgré mes efforts

- je n'ai pas aimé la Poste : 3 lettres dans ma boîte qui ne m'étaient pas adressées (ni le bon nom, ni la bonne rue, ni le bon quartier), une lettre verte arrivée au bout de 11 jours, une autre au bout de 21 jours, et pour une lettre prioritaire, 4 jours !

- j'ai aimé recevoir des SMS de Paul vendredi « j'ai un avis favorable pour la prépa » (qui signifie qu'il va pouvoir rester dans son lycée, pas loin, pour préparer ses concours) et « j'accompagne une fille de ma classe à son premier don du sang » (nous n'avons pas complètement loupé son éducation)

- je n'ai pas aimé les soucis avec notre banque : le chèque déposé par Marie sur son compte tout neuf mercredi à 16h, qui n'apparaît pas sur le site vendredi après-midi… (ouf, c'était juste un retard de traitement), ce paiement par carte effectué par mon mari, jeudi, je ne sais pas où dans Paris, avec sa carte et en tapant son code… sauf qu'à cette heure-là, nous nous apprêtions à monter en voiture pour aller faire quelques achats ailleurs (donc sa carte était bien au chaud dans son portefeuille). Pas de piratage internet, donc, mais une erreur informatique autrement plus difficile à prouver (sauf si le magasin en question se trouve à des km de celui où nous sommes réellement allés quelques minutes plus tard, là ce sera plus facile de démontrer notre bonne foi) et la crainte que ce ne soit plus grave… la tentation de déposer la carte à la banque pour voir si les paiements se poursuivent en dépit de toute logique.

- j'ai aimé teindre du tissu pour une couture ensoleillée (et du coup, je vous recommande ce site pour trouver de la teinture pas chère autre que noir-marine-marron-bordeaux-bleu ciel : les seules couleurs disponibles en drogueries autour de chez moi)

1 juin1

- j'ai aimé voir arriver le soleil, mais j'aurais aimé que le beau temps dure plus que deux jours…

- je n'ai pas aimé avoir encore tant de mal à courir deux minutes d'affilée, juste deux petites minutes ! Au bout de neuf entraînements de 30 minutes ! Cette résistance de mon corps me contrarie fortement.

- je n'ai pas aimé que Paul perde son téléphone dans la rue, à vélo, et toutes les démarches qui s'ensuivent (trois appels au service clients trois passages en boutique, un téléphone de prêt qui ne fonctionne pas, le second prêté sans chargeur pour s'apercevoir que le chargeur de l'ancien n'est pas compatible… juste du temps perdu, mais le temps, je cours après en général)… et un téléphone à racheter, bien sûr, plus tard

- je n'ai pas aimé que Marie me dise ce matin que ses gants de machinisme tout neufs achetés jeudi ont un problème : ce sont deux mains gauches. Là, j'ai explosé au petit déjeuner, au bord des larmes, parce qu'après un réveil à 6h45 sans raison, la bouteille de jus d'orange qui se vide toute seule, le lave-vaisselle mal chargé, c'était la goutte d'eau de trop *

 

Mais bon, ça ira mieux demain, non ?

1 juin 01

* depuis, il y a eu une séance de course, avec Aurore en coach, qui m'a parue plus facile et un pique-nique entre amis qui m'a bien changé les idées

5 juin 2014

Un peu mieux…

Le moral remonte, avec des hauts et des bas. J'ai fait un pacte avantageux avec Paul : il va passer les épreuves du bac, je stresse à sa place : maux de ventre, insomnies, gorge nouée… je lui avais proposé des fleurs de Bach, il m'a dit qu'il n'en avait pas besoin ; toute réflexion faite, je vais peut-être en acheter pour moi !

Le souci avec la banque s'est réglé de façon imprévue : contrairement à ce que l'on m'avait affirmé au téléphone samedi matin, l'agence bancaire n'a aucun moyen de connaître les modalités d'un paiement par CB, il faut pour cela demander une enquête au siège. Il pouvait donc s'agir d'un paiement sur internet, beaucoup plus facile à contester… je remplis les papiers, le banquier me demande une photocopie de la carte en question, je lui promets de revenir le lendemain afin qu'il puisse lancer la procédure de contestation. Quelques minutes avant que je ne parte, mon mari m'appelle « Au fait, je me souviens que je me suis inscrit à la course royale, vendredi, c'était justement ce montant-là ! ». Je fouille dans ses mails… Nous confirmons votre inscription… votre n° de dossard est… le paiement sera effectué sous l'intitulé "Hugo et Cie"… Ahem, ça n'est pas comme si je lui avais demandé 20 fois si un paiement de 33 € à Hugo et Cie lui disait quelque chose ! J'ai donc rappelé mon banquier et lui ai appris que désormais, j'allais consciencieusement lire les mails de mon mari, non que je soupçonne une infidélité, mais parce qu'il est incapable de rentrer ses paiements sur internet dans notre feuille de comptes (j'exagère, il en note un sur deux…)

La météo est devenue un peu plus printanière, avec des rechutes mal placées : mercredi, il m'a fallu faire 3 allers-retours en voiture à l'école de musique (8 minutes à pied) parce que je ne pouvais pas laisser partir mes filles avec leur instrument sous ce déluge (sans l'instrument, je n'aurais eu aucun scrupule, mes filles sont waterproof, elles !)

6 juin4

J'ai encore passé 1h30 sur un fauteuil de dentiste (mais ça avance). J'espérais ensuite faire une sieste sur le très confortable fauteuil de la salle d'attente de l'orthodontiste, mais elle a voulu que je vienne pour apprendre la mauvaise nouvelle : Aurore va devoir subir l'extraction de 4 prémolaires définitives, afin de laisser sortir les molaires du fond, dont une commence déjà à se carier alors qu'elle pointe à peine. Vu les délais, il sera difficile de lui poser un appareil avant son départ en camp, mais on essaie de faire le plus vite possible depuis que la radio du 25 avril a révélé cet état de fait. J'ai passé une partie de la matinée à contacter divers stomatologues, tous surchargés à cette période de l'année (les ados se font traditionnellement enlever les dents de sagesse entre le conseil de classe et le départ en vacances, j'en sais quelque chose : Marie a rendez-vous le 2 juillet), soutenue par les coups de fil de l'orthodontiste et de la dentiste, qui me donnaient adresses et conseils au fur et à mesure. Maintenant, je me pose une question primordiale : la petite souris passe-t-elle récupérer les dents définitives et son tarif est-il différent, à cette occasion ? (chez nous, famille à problèmes dentaires, la petite souris donnait le double pour une dent de lait arrachée par le dentiste)

Chaque jour, je cueille un petit bol de framboises, en attendant les cerises, si les oiseaux nous en laissent… mais les bandes de merles qui s'abattent sur le cerisier à longueur de journée nous laissent peu d'espoir.

6 juin26 juin3

J'ai couru l'équivalent d'un marathon depuis le 15 mai : 42,53 km ! Même en marchant la moitié de la distance, même par petits bouts, même à une vitesse d'escargot, j'en suis impressionnée (et motivée pour continuer).

6 juin1

C'est pas la peine d'essayer de me barrer le chemin, et puis d'abord, je cours plus vite que toi !

 

5 août 2014

I did it !

Courir 5 km ou 30 minutes sans arrêt, c'était un premier défi pour moi. Le programme d'entraînement prévoyait 9 semaines, j'en ai mis 11, mais étant donné ma piètre forme physique du début, je ne m'attendais pas à un résultat aussi rapide. Quelques petites étapes marquantes : 20 minutes sans arrêt, à Dinard. Puis trois séances très décourageantes, impossible de tenir 10 minutes… et une autre victoire, plus de 7 km (avec des moments de marche quand même) en 45 minutes, là je me suis dit que la course des princesses était jouable, quitte à marcher le dernier km (ce jour-là, je m'étais un peu perdue). Et enfin les 5 km sans arrêt et presque sans effort, sur la plage de Sainte-Adresse, un parcours totalement plat — j'ai encore des progrès à faire — mais je n'étais pas fatiguée à la fin. Depuis, j'ai régressé, forcément, le progrès n'est pas linéaire, la forme n'est pas toujours au rendez-vous, je cours mieux quand il ne fait pas trop chaud et si j'ai de quoi me distraire… dimanche, c'étaient les panneaux racontant le centenaire de l'installation du gouvernement belge à Sainte-Adresse :

7 août6

Pour l'occasion, ma ville natale s'est habillée aux couleurs du drapeau belge :

7 août37 août4

7 août5

Prochains objectifs : courir 8 km, augmenter un peu ma vitesse, tenir le coup avec quelques montées… je me donne deux mois !

21 août 2014

Avec du retard…

Pour une fois que nous étions tous à la maison pour son anniversaire, nous avons pu le fêter dignement ; très simplement, en fait, le jeune homme n'ayant pas de goûts de luxe : crudités, steacks cuits dans la cheminée (vu les températures automnales, ça n'a pas posé problème), crumble aux mirabelles.

17 août1

Vous y croyez, vous qu'il a 19 ans ? Non, parce que des fois, je me demande…

17 août2

… il ne devrait pas être capable de ranger sa chambre, de prendre en charge pour lire les livres conseillés avant la rentrée, mettre son linge au sale au fur et à mesure, comprendre qu'on ne peut pas tout collectionner ? Et dire qu'il va encadrer un groupe de louveteaux pendant une semaine ! Et que les parents (et les jeunes) sont ravis, en plus, nous n'avons que de bons échos de ce côté, comme de ceux qui l'emploient pour du baby-sitting… à croire qu'il perd 10 ans en franchissant la porte de la maison, ce doit être ça, je ne vois pas d'autre explication.

La vraie date, c'est le 17, mais j'ai semé la pagaille chez Anne avec mes articles à moitié rédigés à l'avance et publiés après coup, alors maintenant, j'essaie d'assumer mon retard !

6 septembre 2014

Les bébés de l'été #2

Moi aussi, j'ai des cadeaux de naissance à faire ! Mes amies deviennent grand-mères (de jeunes grand-mères, mais c'est quand même signe que je vieillis). Une fois terminées les trousses d'Aline, j'ai cherché une idée pour le petit Romain, mais lorsque j'ai vu ce tissu renards (Rijstextiles), le reste a été une évidence (je suis parfois tellement indécise que je peux rester des jours et des jours à chercher une idée).

6 septembre1

Il me reste encore quelques carrés d'éponge, trouvés un jour de chance dans mon hyper (je regarde régulièrement s'ils n'en ont pas reçu de nouveau), parfaits pour couper des bavoirs. 

6 septembre26 septembre3

Et voilà un petit bien équipé pour partir en vacances le mois prochain !

6 septembre4

23 octobre 2014

Toujours de la couture simple

Vous vous en doutez, j'ai suivi Cousu-main avec intérêt. J'ai commencé à regarder avec les filles et l'émission est tombée à point nommé pour remplacer nos séances repassage (pour moi)/ Downton Abbey du dimanche soir, vu que l'exemplaire de la médiathèque de la saison 3 a été emprunté le 2 août et rendu… le 18 octobre (il y a vraiment des sans-gêne, le délai est de 4 semaines, 6 en été, ça suffit largement pour regarder 8 épisodes, non ? Surtout quand on sait que des personnes attendent après !).

Au fil des émissions, mon mari s'est joint à nous (et m'a demandé si je pourrais lui coudre une chemise, tiens donc…), nous avons établi nos pronostics et étions presque toujours d'accord avec le jury (sauf la fois où Laurence a été éliminée). Je me suis demandé comment les candidats arrivaient à tenir sans faire de grosses bêtises avec une telle pression horaire et un tel manque de sommeil (ils ont tourné sans interreuption : réveil à 6h30, briefing, maquillage, tournage de la première épreuve, délibérations, deuxième épreuve, tout cela les menait vers 21h30-22h, il fallait encore tourner le debriefing jusqu'à une heure avancée de la nuit et rebelote le lendemain, le surlendemain… je crois que j'aurais été soulagée d'être éliminée dès le deuxième jour, à ce rythme !). Sans parler de la nécessité de trouver l'inspiration, choisir tissus et accessoires en un temps record ! Franchement, ils ont toute mon admiration, j'ai lu à diverses reprises que des commentaires désobligeants étaient postés sur les réseaux sociaux (dont je me tiens soigneusement éloignée), je trouve que c'est vraiment de la lâcheté !

Bref, à chaque fois, je  disais "oh non, les pauvres, 4h pour un pantalon/une chemise, c'est de la folie !", chaque fois, sauf une : le leggins en deux heures, je crois que je peux. Avec ma surjeteuse, évidemment.

J'ai voulu tenter le coup, mais voilà comment ça se passe chez moi :

- Mercredi, j'ai du temps pour moi, je prends mon Ottobre et je décalque le patron, j'étale le jersey sur la table, je vois que le coupon est un peu juste, j'attends le retour d'Aurore du collège pour mesurer ses jambes (qui ont pris quelques cm durant l'été)

- L'après-midi, je m'y remets, je coupe le jersey (heu, non, il faut le repasser avant ; mais comment un jersey peut-il se froisser autant ? Peut-être parce qu'il est dans sa caisse depuis 4 ans ?) et puis tiens, pendant que j'y suis, je décalque aussi le patron d'une blouse.

- Un peu de ménage, de rangement, de cuisine, un tour à la pharmacie…

- Tiens, ce mercredi est passé vite, finalement !

- Samedi, j'assemble les jambes, je mesure le tour de taille de la demoiselle, je fais la ceinture.  Oh, mais c'est un peu court, tout ça, je ne vais pas pouvoir faire un large ourlet et ça va rebiquer, je tente le faux-ourlet.

- C'est moche, ça gondole, je vais découdre (du bleu marine sous la lampe, j'adore !)

- Mardi, je fixe une bande de jersey comme un bord-côtes, 5 min de couture et c'est fini !

- Ce n'est que le jeudi que j'arrive à attraper la demoiselle pour la photographier.

 23 octobre1

Alors, deux heures, certes : à condition de ne pas avoir à modifier le patron, d'avoir assez de tissu et de ne pas me lancer dans une modification hasardeuse. Bilan : Cousu-main n'est vraiment pas fait pour moi.

Vous aussi vous trouvez la Miss un peu figée ? Allez hop, on la fait bouger !

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Ottobre 1/2009, taille 152 rallongée (mais pas assez)

 

10 décembre 2014

10 du 10 : lumière(s)

C'est le thème de ce mois, proposé par J'habite à Waterford. En période d'avent, c'est trop facile, me suis-je dit !

Bon, au réveil, je vois que la lumière naturelle, c'est pas gagné… après un mardi froid et ensoleillé, voici un mercredi frais et pluvieux. Mais je dois aller courir quand même, je n'ai pas assez d'entraînement pour pouvoir sauter impunément une séance… je choisis juste un chemin moins boueux que d'ordinaire. On ne le croirait pas, mais il est déjà 10 heures !

10 décembre01

Je vais donc garder la lumière allumée en permanence dans la maison. Il n'a pas été évident de trouver des ampoules économiques adaptées au style de notre lustre, acheté chez un brocanteur à Versailles lorsque nous avions l'appartement assorti (moulures et boiseries XVIIIe). Ces ampoules à LED sont un peu faibles, mais nous ont permis de passer de 240 à 15 W au total ! Quant aux boules de verre, elle y restent toute l'année, je n'ai pas envie de les ranger une fois les fêtes passées.

10 décembre03

En début d'après-midi, le soleil vient nous faire une petite visite (mais il ne s'attarde pas, hélas)

10 décembre02

Je copie des patrons, je coupe, je range… il est temps d'aller chercher ma lumière, mon rayon de soleil, mon Aurore (la bien-nommée) à l'école de musique. Remarquez les lumières allumées en grand dans cet immeuble de bureaux vide, car pas encore aménagé. Quel gâchis !

10 décembre04

Deux heures plus tard (pour une fois que l'orthodontiste était à l'heure, c'est la nouvelle secrétaire qui a oublié de signaler notre arrivée), nous rentrons dans la nuit. Le centre commercial s'est paré de ses lumières de fête.

10 décembre05

Les dalles mouillées (très glissantes) jouents aux miroirs

10 décembre06

Je me suis demandé comment photographier ces illumations très colorées (qui ne font pas trop Noël), dont les couleurs sont tellement affadies par l'appareil, j'ai exploré un peu les menus que je connais si mal et trouvé un mode "feu d'artifice" qui rend bien les couleurs (mais j'ai un peu bougé, on dirait…)

10 décembre07 10 décembre08

Sous la roseraie, des projecteurs dessinent des pétales de fleurs sur le sol, l'effet est très réussi.

10 décembre09

Un réconfort qui se mérite : j'ai dû allumer trois fois le feu pour qu'il prennne, ce soir ! Mais nous risquons d'être bientôt privés de ce plaisir quotidien (sans compter une économie de chauffage électrique conséquente), nous habitons dans la zone "sensible" dans laquelle seuls les appareils labellisés flamme verte seront autorisés, or notre insert date d'une époque où ces questions ne se posaient pas…

10 décembre10

 

 

 

4 janvier 2015

Recette…

… pour des vacances réussies :

de la neige

3 janvier023 janvier03

du soleil

3 janvier043 janvier07

un appartement douillet

3 janvier01

de bons repas (en résumé : fromage, pommes de terre, charcuterie…)

3 janvier12

du ski sans forcer

3 janvier083 janvier11

du temps passé entre amis

3 janvier06

de splendides paysages

3 janvier103 janvier05

Aurore a été privée de sortie pendant 2 jours pour une bonne rhino-pharyngite, Marie a fait une indigestion (la raclette du 31, suivie d'une énorme croûte au morbier le 1er, toutes deux suivies de tartes aux myrtilles et d'un bon coup de froid en sortant de table, ça ne pardonne pas), mais elles ont pu faire LA sortie du séjour : la piste noire du Lynx, celle où l'on peut faire une petite incursion en Suisse (sur quelques mètres) et admirer la chaîne du Mont Blanc, au loin, s'il fait beau. Il faisait beau ! Et tant pis pour les chaînes à mettre puis retirer (Paul et moi sommes maintenant au point pour mener l'opération en 10 minutes chrono)

3 janvier09

Finalement, ça fait passer sans difficulté les 6 lessives qui suivent (et pourtant, nous n'avions pas de draps), le réfrigérateur décédé à notre retour (vu son état de faiblesse le 26, nous étions préparés à cette triste découverte)… je n'aime pas partir, surtout un jour d'alerte neige et verglas, sans pneus hiver, surtout juste après Noël, lorsque je suis dans un état de fatigue intense, mais je dois reconnaître que ce séjour nous a fait un bien fou !

J'en profite pour vous souhaiter une excellente année 2015, pleine de projets, de réussite, de bonheurs, de rencontres et de créations.

BA2015

23 janvier 2015

Problème de maths

Vous m'avez plusieurs fois contactée pour me demander comment j'avais calculé les dimensions du patron de housse de Djembé. À chaque fois, j'ai répondu (dans un délai plus ou moins long) après avoir refait les calculs, me trompant, recommençant…

À la suite de la demande de Cécile (que je remercie pour sa patience), j'ai repris une fois de plus mes deux équations à deux inconnues dans la voiture qui nous conduisait (Paul au volant) en Normandie pour passer Noël (ça m'évitait de chercher à surveiller la route alors que j'étais assise à l'arrière) et j'ai eu du mal, beaucoup de mal, obtenant des résultats aberrants (mais où est passée ma terminale C ?)

Une fois les formules de calcul établies, j'ai cherché un moyen de les présenter sans devoir les écrire à la main et les photographier, puis j'ai été coupée d'internet durant les vacances…

Bref, voici le résultat de mes cogitations :

Les dimensions doivent être celles du Djembé auxquelles on aura ajouté deux centimètres pour l'aisance (voire plus si l'on utilise un rembourrage épais). Le patron à plat se composera d'un cercle de rayon A, un cercle de rayon B et d'une zone délimitée par deux arcs de cercle de rayons R et R+H de d'angle α.

Calculs

 

schéma


Pour une housse, il vous faudra un grand métrage de tissu, un grand métrage de doublure, du molleton, une fermeture éclair longue d'environ 1,5 fois le diamètre du tambour (que l'on prolongera d'une bande de tissu afin que la housse ne s'ouvre pas sur toute la circonférence), deux boucles de sangle, un mousqueton et un métrage de sangle de deux fois la hauteur de l'instrument.

Mesurez les deux diamètres (haut et bas) et n'oubliez pas de les diviser par deux pour obtenir les rayons A et B ! Mesurez la hauteur de l'instrument, puis faites les calculs. Munissez-vous de grandes feuilles de papier, posez-les au sol, prenez deux crayons et une ficelle fine, nouez la ficelle entre les crayons pour obtenir une longueur de R+H, tracez une portion d'arc de cercle sur la feuille, puis raccourcissez la ficelle pour obtenir le rayon R et tracez un second arc de cercle de même centre que le premier. Avec un rapporteur, mesurez l'angle et tracez les deux segments qui délimitent le patron. Ajoutez de bonnes valeurs de couture en coupant votre tissu : le molleton, ça prend de la place ! Vous pouvez couper votre patron en deux et placer les pièces tête-bêche pour utiliser moins de tissu.

 Voilà, bonne couture et bon courage !

19 février 2015

On ne se laisse pas abattre !

Mardi gras, ils (qui sont en vacances, eux) ont fait le menu, les courses, la cuisine, la vaisselle (j'ai juste, au retour du boulot, donné un conseil sur la cuisson du pop-corn car Paul nous préparait plutôt du maïs frit dans l'huile…). J'ai pu enfin goûter au must de la gastronomie scoute autour du feu de camp : le chamallow grillé… bof…

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Jeudi : année de la chèvre de bois

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Ça demande de la préparation, mais à trois, ça va beaucoup plus vite !

 

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attraper le temps qui file…
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