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attraper le temps qui file…
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21 février 2021

Défi 52/2021 : c'est le pied !

On va continuer dans les plaies et bosses, mais cette fois, la photo est d'actualité :

48h après mon passage au bloc, après que l'infirmière m'a libérée, de bonne heure ce matin, du gros pansement compressif post-opératoire qui m'a fait souffrir toute la nuit, quel bonheur de prendre une douche, assise sur une chaise, puis de me préparer pour aller déjeuner chez ma meilleure amie ! Double bonheur, d'ailleurs, puisque nous n'aurons pas à nous embarasser de masques ou gestes barrières : nos amis ont eu le covid, tous les quatre, il y a trois semaines, et ne sont donc ni contaminants, ni contaminables. Une toute petite parenthèse de normalité dans ce monde de fous.

21 février - 1

Et puis je reviendrai dans mon univers réduit à une trentaine de pas autour de la chambre d'amis, confinement dans le confinement…

 

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4 mars 2021

D'inspiration nippo-africaine

Ça fait des années qu'elle me demande une ceinture obi, avec une vague idée du tissu qu'elle souhaite (aucun de ceux que j'avais déjà), or je n'étais pas très tentée par l'idée de parcourir tout le quartier St Pierre à la recherche DU tissu, dont il me resterait un grand morceau, évidemment, sans savoir qu'y coudre. Et tout à coup, elle décide qu'elle veut du bleu marine, pour aller avec sa nouvelle jupe plissée, et du wax (la ceinture doit être réversible) : « Il te resterait assez de "fleurs de mariage" ? » (une chute confiée par une amie pour que je lui couse des masques).

Je n'en avais pas beaucoup, mais tout juste assez pour couper la ceinture en trois morceaux. Du satin de coton de ma Belladone pour l'autre face et les cordons, de l'entoilage semi-rigide, acheté pour le corset, voilà des chutes bien exploitées.

 

4 mars - 13 mars - 7
4 mars - 24 mars - 3

Au passage, je constate que je peux appuyer sur la pédale avec le pied gauche, je suis sauvée ! Même si la séance de couture est saucissonnée en tranches de dix minutes, pour cause de pied qui s'ankylose (c'est pénible, même allongée, le pied gonfle et je dois me lever vers 3-4h du matin pour faire quelques pas), je peux avancer un peu dans la très longue liste de projets couture que sont en train de constituer mes filles.

3 mars - 13 mars - 3

Pour les photos, il faut faire vite, lorsqu'elle rentre un peu tard du travail et que le jour baisse… 

3 mars - 2

alors si Gribouille (le chat des voisins) s'en mêle…

3 mars - 43 mars - 5

J'ai réussi également à me confectionner un pare-chocs pour le lit : en effet, dès que l'infirmière ne passera plus tous les jours à l'aube (7h, WE compris) et que je ferai à nouveau mes nuits (j'y suis presque), je quitterai la chambre d'amis pour regagner notre chambre à l'étage, mais la cicatrice est encore à vif et je redoute un coup de pied intempestif de mon voisin.

3 mars - 1 (1)

Dans la journée, j'ai un pare-chocs intégré à ma superbe chaussure trop classe :

4 mars - 44 mars - 5

 

8 mars 2021

Faire et défaire…

Déjà que ce n'était pas une couture facile à la base : poser une fermeture dans des angles assez serrés, superposer les couches dans le bon ordre, ouatine, doublure, tissu, fermeture, sous-patte… je me suis trompée plusieurs fois, mettant le tissu à l'envers, me trompant dans l'ordre et j'ai joué du découd-vite plus souvent que je ne l'aurais souhaité, je me le suis même enfoncé dans le pouce.

Alors que je n'avais plus qu'à fermer la doublure à la main, Marie est rentrée. Je lui ai montré mon œuvre, toute contente, et là… « Maman, je ne veux pas te décevoir, mais ça ne rentre pas ».

8 mars - 1

J'avais pourtant pris de la marge, mais j'avais sous-estimé l'épaisseur du molleton !

Avant de tout recouper, j'ai examiné calmement la situation, il ne manquait pas grand-chose, finalement. Mais je me suis maudite d'avoir cousu avec un fil aussi assorti : d'un côté, l'envers du jacquard, avec tous ces fils. De l'autre, le molleton dans lequel était enfouie la couture. Avant de tout découdre, j'ai repiqué les coutures extérieures 2-3 mm plus loin des dents de la fermeture : cette petite marge, multipliée par 4, me faisait gagner 1 cm. Puis j'ai décousu, tout un après-midi, en écoutant Pêcheur d'Islande, puis La Princesse de Clèves, assise au soleil, un thé à portée de main (je pratique le hygge, dans les situations désespérées).

Enfin, j'ai prolongé la fermeture d'une bande de tissu de même largeur, pour terminer l'entourage, au lieu de simplement coudre le dessus et le dos ensemble, comme je l'avais d'abord fait. Et ça a suffi, ouf !

8 mars - 58 mars - 6

Le jacquart doré provient de Mondial tissus ; j'y ai également acheté une fermeture au mètre, bien moins chère que celle de 75 cm qu'il me fallait et, surtout, comme deux curseurs sont fournis, j'en ai retourné un pour obtenir une "bouche-à-bouche" tellement plus pratique pour ce genre d'accessoire

8 mars - 48 mars - 3

Petite innovation par rapport aux housses déjà cousues : la sous-patte pour éviter le frottement de la fermeture sur les bords de l'ordinateur.

8 mars - 2

 

Enfin, ne reculant devant aucun sacrifice, j'ai fermé à la main les deux fonds de la doublure pour ne laisser aucune couture apparente. Ça plisse un peu parce que cette fois, j'avais laissé un peu trop de marge, par précaution.

8 mars - 7jpg

Je crois que je connais une jeune fille qui va trouver indispensable d'apporter son ordinateur au bureau, la semaine prochaine, pour montrer la housse à toutes ses collègues !

14 mars 2021

Défi 52/2021 : Photo humaniste

Selon la définition de Wikipedia : « La photographie humaniste est un mouvement photographique français qui réunit des photographes ayant en commun un intérêt pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960. »

Comme je ne sors guère de la maison ces temps-ci, j'ai parcouru ma photothèque… mais d'ordinaire, je prends bien soin de n'avoir personne dans le cadre. J'ai donc une multitude de photos de rues, de monuments, de jardins inoccupés, hormis les concerts. Et si j'ia des inconnus ou des amis sur les photos, je ne les afficherai pas ici sans leur accord.

Ah, si, tout de même, j'en ai trouvé une, très représentatiove de ce qu'était ma vie quotidienne avant l'épidémie, dans un petit matin gris, accentué par les vêtements presque unifirmément noirs des voyageurs qui, comme moi, guettaient ce matin-là l'arrivée du train (en retard, comme toujours).

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Et comme les photographes humanistes du XXe siècle ont eu comme priorité de capter les émotions de leurs sujets, je n'ai pas résisté à cette photo qui illustre le lien si particulier qui unit ces deux-là :

14 mars - 1

17 mars 2021

Qui a l'esprit mal tourné ?

Alors que je préparais un ourlet de manche, j'ai dit à Marie, qui cousait près de moi « je dois absolument rembourrer ma jeannette ». Elle a ouvert des yeux comme des soucoupes.
Je lui ai donc expliqué ce qu'est une jeannette : une mini-planche à repasser qui se pose sur la table pour repasser les manches. La mienne, comme sa grande sœur, est en contreplaqué et n'avait qu'une housse formée de deux épaisseurs de coton, ce qui m'agaçait depuis longtemps. J'ai enfin pris le temps de lui confectionner un nouveau manteau : deux couches de molleton synthétique épais, une de molleton de coton, du drap pour maintenair le tout en place, puis une housse plus décorative aux couleurs joyeuses.

17 mars - 217 mars - 1

Me voilà mieux équipée (et délestée de quelques petites chutes…)

 

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21 mars 2021

Défi 52/2021 : écriture

Avec une idée précise en tête, je me suis plongée dans la corbeille où je conserve les lettres reçues. Un jour, je devrai les trier, les ranger dans une boîte plus solide, à l'abri de la poussière.

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Je cherchais une lettre de ma Mamie, qui avait connu la guerre et ses restrictions et utilisait chaque espace sur le papier… quitte à retourner la feuille pour écrire dans les marges, parfois même à l'envers entre les lignes.

21 mars - 2

 

Mais j'ai surtout trouvé des souvenirs, des lettres de mes amies de collège et de lycée, puisque chaque année, je me faisais une amie chère qui déménageait l'été suivant : Annemasse, Reims, Dunkerque… le papier fantaisie et l'écriture ronde des lettres de ma correspondante allemande, quelques-unes aussi de deux jeunes filles d'Athènes, je ne me rappelais pas avoir eu des correspondantes grecques, seulement être allée un après-midi chez la correspondante d'une de mes amies ; des lettres reçues en camp, mes échanges avec Guillaume lorsqu'il faisait ses classes dans la gerndarmerie, à Tulle ; des féliciations pour  nos fiançailles, notre mariage, la naissance de nos enfants ; d'autres plus anciennes de mon parrain, des cartes d'anniversaire, des faire-part. Et la lettre que je suis sûre d'avoir jetée, j'avais 9 ou 10 ans (et maintenant, je suis reconnaissante à Maman de l'avoir sauvée de la poubelle). Mes filles ont pleuré de rire, mais elle est touchante aussi.  Je peux la montrer, il y a prescription !

21 mars - 3

28 mars 2021

Défi 52/2021 : Une trace

Une de plus. Je n'en compte que six, la première lorsque j'avais trois ans, mon arcade sourcilière qui avait rencontré l'angle de la table basse du médecin, puis de longues années sans anicroche, une césarienne, la thyroïde… passés mes 40 ans je suis entré dans l'ère de la maladresse : une chute dans la cuisine, un couteau qui dérape. Et me voici à ma première opération de "vieille", puisque c'est l'arthrose qui a causé cet hallux rigidus qui me faisait tant souffrir.

Les cicatrices peuvent s'estomper, il en restera toujours une trace.

28 mars - 1

 

2 février 2024

Janvier

Il m'a paru bien long, ce mois de janvier, et pourtant il avait commencé par une semaine de vacances ! Le froid m'a éprouvée, la charge de travail et le rythme soutenu de nos activités également. Il y a eu des journées bien grises où le jour ne se levait pas et où j'ai redouté de ne pas arriver au bout de mes tâches, mais il ne faut jamais perdre espoir : les jours rallongent, le ciel s'éclaircit, ma pile à coudre baisse tout doucement (sauf qu'elle vient de remonter de deux couches) et je ne suis pas près d'être au chômage, vu la liste de projets que l'on m'a présentée cette semaine. Et puis nous avons partagé de bons moments autour de la table, c'est bon pour le moral, à défaut de l'être pour la ligne ! 

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1/ Une première, cette séance de cinéma du jour de l'an, je ne m'attendais par à une salle bondée ! Nous avons tous beaucoup aimé le film.
2/ Pour conclure une journée très très pluvieuse où notre seule sortie a été un échec (magasin fermé), des gaufres s'imposent : poireau-truite fumée, accord parfait.
3/ Après une nuit sans tousser (enfin), une petite sortie médiathèque, juste avant que la pluie ne reprenne (je me rabats sur la couture).
4/ Tous les patrons sont rangés dans leurs pochettes, les futures coutures sont 
5/ Depuis hier, j'essaye de mettre à jour une application, je finis par contacter l'assistance : rappel en 2 minutes, un conseiller qui prend le temps d'écouter et me suggère une à une des solutions, me laisse le temps de les tester, jusqu'à résolution du problème (avec un ordinateur vieux de 15 ans, je n'y croyais guère).
6/ Une autre journée de marche autour de Paris, sans ampoules aux pieds cette fois.

2 février - 62 février - 7

7/ Un déjeuner avec quelques amis.
8/ Un peu de neige, tout juste assez pour poudrer joliment les toits et les arbres, sans bloquer les routes ni les trains.
9/ Une belle couche de neige est tombée pendant la nuit. Les poules sont restées interloquées à la porte du poulailler.
10/ Un repas de fête un peu improvisé, grâce à la motivation d'Aurore.
11/ Comme j'ai une belle pile à coudre toute prête, plus quelques foulards scouts en urgence, je me rappelle que j'ai un coupon de plumetis noir acheté tout spécialement pour me coudre un haut pour le concert… de mardi prochain ! Mais le patron est choisi, juste deux petites modifications, prévues elles aussi, et je coupe le tissu. Ça va le faire.

2 février - 5

12/ Une bonne heure de couture, qui me permet de monter le col et une manche, avant d'aller retrouver quelques amis pour une soirée bien sympathique.
13/ Après une répétition fatigante et presque deux heures de route qui le sont tout autant (entre le gel, le brouillard et les 11 radars), je suis arrivée à bon port, juste à temps pour l'apéro, la raclette et un fantastique escape-game de pirates concocté par l'une de nos équipières.

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14/ Nous avons validé le défi de dormir sous tente par -6°C (et j'ai eu pas mal froid), mais le réveil dans toute cette délicate blancheur était une récompense (enfiler des vêtements glacés, moins…). Le travail en équipe a été fructueux, nous repartons tous pleins de motivation pour les événements à venir.
15/ J'ai réussi à coudre ma blouse dans les délais, malgré quelques péripéties.
16/ Après notre prestation (pas mal mais j'ai loupé quelques notes de mon solo), un joli concert original : un quatuor de bassons.

2 février - 10


17/ La pluie ne s'arrête pas de la journée, mais j'ai à faire à l'intérieur, à part une rapide sortie pour aider Marie à choisir ses futurs voilages.
18/ Et après la pluie est tombée la neige, avec le soleil en prime.
19/ Je couds les derniers points de mon chemisier, pars longuement à la recherche des boutons et finis par les trouver, tombés sous un tiroir.
20/ Une journée qui devait être tranquille et qui se révèle finalement bien chargée, entre voyageurs en perdition à récupérer, sortie au centre commercial Outlet (je déteste, mais nous avons trouvé ce que nous cherchions), pâtisserie et repas de fête pour terminer (et tous mes "petits" rassemblés pour la nuit).
21/ Un agréable déjeuner chez les parents d'Alice, pour faire connaissance avec une partie de sa famille.
22/ Les poules se remettent à pondre des œufs normaux dans le pondoir (après un certain nombre d'œufs sans coquille, au sol, qu'elles mangeaient).

2 février - 8

23/ Dernières notes saisies dans une partition longue et complexe : le prochain projet musical familial est lancé.
24/ Douceur et soleil : un petit air de printemps anticipé.
25/ Après avoir procrastiné, tant je redoutais ce travail, je commence le matelassage d'une veste et ça se passe au mieux : pas de plis, pas de molleton qui s'emmêle dans le pied de la machine.

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26/ J'ai un planning professionnel intenable et un ouvrage beaucoup trop chronophage. La discussion-café avec une collègue me permet d'y voir plus clair, je prends le temps d'évaluer la situation, de proposer des solutions, qui sont aussitôt validées.
27/ Nous avons invité les parents de Paul et passons une très agréable soirée (bon, il n'était pas prévu initialement de se coucher à minuit !)
28/ Une rencontre Amap-Calibeurdaine réussie (et peut-être un contrat fromages/légumes signé).

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29/ Nos nouvelles chaises de cuisine, commandées auprès d'un fabricant italien, sont arrivées, elles sont confortables et ont l'air bien solides. Il était temps, les anciennes cassaient peu à peu.
30/ Une soirée avec les cléophas des territoires voisins, avec de bonnes idées (mais une manière de les présenter qui nous a paru bien peu adaptée au terrain).
31/ Après avoir fini ma couture du jour, je fais un tour à Paris, en laissant au passage Aurore à sa bibliothèque, et je trouve tout ce que je voulais acheter.

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3 décembre 2023

52/2023 : ce que j'adorais

Après nous avoir demandé ce qui nous terrorisait, Virginie veut savoir ce que nous adorions, enfants. Et je pense que ma première photo (ratée, en plus le produit a souffert d'un séjour de quelques heures dans le froid) parlera à beaucoup !

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Et puis, en cette période, j'adorais décorer la maison, installer la crèche, préparer des fruits déguisés, des truffes, des petits biscuits de Noël, avec en fond sonore des chants traditionnels, par les petits chanteurs de Vienne. J'ai donc savouré mon vendredi après-midi, à travailler porte ouverte tandis qu'Aurore, qui avait terminé son quota de dépouillement d'articles, avait mis un CD de chants de Noël et s'affairait à décorer le sapin, avec des exclamations joyeuses quand elle retrouvait un objet oublié.

3 décembre - 2

24 février 2011

Un concours pour un anniversaire…

celui du blog de Mavada

Mavada

Ça fait un an qu'elle s'est initiée à la machine à coudre, mais elle a dû être couturière dans une vie antérieure, vu la rapidité de son apprentissage ! Elle a un véritable talent pour associer les tissus, les coloris, c'est une dessinatrice hors pair et elle fourmille d'idées (bref, j'en serais presque jalouse).

Elle nous promet pour bientôt l'ouverture d'une boutiquette qui devrait faire un tabac.

Alors, évidemment, je participe au concours qu'elle organise, en espérant gagner un petit objet, par exemple un porte-cartes ou un bracelet en liberty…

2 mars 2011

Grosse surprise…

… en ouvrant ma fenêtre tout à l'heure :

Humm, en voyant la photo, je crois bien que je devrais nettoyer mon évier !

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J'ai eu toutes les peines du monde à les récupérer pour leur redonner la liberté ! Maintenant, je tape sur ma fenêtre avant de l'ouvrir…

Sinon, un aperçu de mon gros projet en cours… quelques heures de boulot en perspective !

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7 mars 2011

Un concours chez Motif personnel

Cette fois-ci, c'est chez Motif personnel, fabricant de tissus originaux, gais, colorés, qui peut même réaliser un tissu selon vos propres motifs. Pour une fois, ce n'est pas un concours de dessin (je suis nulle en dessin), donc j'ai une toute petite chance de gagner… en fait, je ne gagne jamais rien, bouhh ! (si, une fois le gros lot à la tombola de la GRS, une fois en… 30 ans, ça ne fait pas beaucoup). Du coup, je participe à plein de concours pour multiplier mes chances ! (quoique 0 x 1000 = 0)

concoursJe joue pour un kit de 3 pochettes à coudre illustrées par Laëtitia de Laëtibricole. Je rêve régulièrement devant ses créations, devant ses livres aussi !

 

22 avril 2011

Joyeuses Pâques !

Un peu prise par le temps, ces derniers jours, mais j'ai voulu faire une petite pause dans ce rythme effréné et bricoler une déco de Pâques : une couronne de branchages (Butinette), quelques plumes (de Pintade, je crois), des œufs de caille (vidés à la seringue, sur les bons conseils du marchand), des petits boules de ficelle, un peu de raphia.

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Et puis je file emballer les lapins et œufs en chocolat que je cacherai demain dans le jardin (eh oui, même les grands enfants aiment la chasse aux œufs). Passez un bon week-end et n'abusez pas trop du chocolat !

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21 mai 2011

Non, je n'ai pas disparu !

Dans une semaine, c'est la profession de foi de ma fille, suivie le lendemain de la première communion de la plus jeune. Ces deux fêtes nécessitent pas mal de préparation, tant matérielle (les repas pour 15 à 20 personnes, du vendredi soir au dimanche midi, et presque autant de monde à coucher) que spirituelle (j'encadre une partie de la retraite des collégiens, j'assure l'animation musicale des 3 messes, avec ce que ça implique de réunions de préparation, copie de partitions, répétitions…)
Ajoutons-y les dossiers d'inscription ou réinscription à remplir (scolaires, extra-scolaires, séjours d'été) et pas mal de rendez-vous médicaux "de routine", orthodontiste, lunettes… quelques imprévus (grosse casse sur mon vélo, appareils électroménagers qui nous lâchent — et dans ce cas, il doit exister une solidarité entre eux, ça arrive toujours par série…), deux concerts et les répétitions qui vont avec, et voilà un emploi du temps qui déborde largement !

Alors quand je dois préparer des cadeaux personnalisés, je mise sur une valeur sûre et rapide : le tee-shirt brodé !

Pour le départ de deux collègues, leurs petites phrases favorites :

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Pour une troisième, sa principale passion :

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Pour une amie de ma fille, le cahier des charges était "un tee-shirt qui fasse fille mais pas trop, avec un papillon au point de croix", je crois que je suis dans le thème :

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Bon, je peux retourner à ma cuisine…
j'en verrai le bout, si, si !

 

22 mai 2011

Des odeurs alléchantes…

c'est ce que vient de me dire ma voisine ! Depuis hier matin, nous l'avons gratifiée de parfums de curry d'agneau, aubergines à l'indienne, lentilles corail… aujourd'hui, j'ai commencé à préparer l'apéritif, avec des muffins thon-poivrons et des cannelés salés.

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Pour les cannelés, j'ai adapté la recette sucrée :

Pour 3 fournées de cannelés

50 cl de lait tiède
200 g de farine
2 œufs entiers + 2 jaunes
40 g de beurre fondu
30 cl de vin blanc
150 g de pecorino râpé (ou autre fromage fort en goût)
1 cuil à soupe de basilic haché

Mélanger tous les ingrédients, laisser reposer la pâte 1/2 journée. Remplir les moules aux 3/4, enfourner à 200 °C pendant 10 minutes, baisser le four à 180 °C et laisser cuire 1 heure environ.

Eh oui, c'est long, surtout pour trois fournées, mais par chance, il ne fait pas très chaud aujourd'hui ! Ma dernière fournée est ratée : les cannelés sont sortis de leurs moules et ont cuit au-dessus, donc sont informes… ils seront engloutis ce soir, en famille. Mais enfin, si quelqu'un peut m'expliquer comment on persuade les cannelés de redescendre sagement au fond des moules ça m'arrangerait, ce n'est pas la première fois que ça arrive ici !

Et pour le dessert, il faudra attendre encore quelques jours mais on y est presque (avec près d'un mois d'avance !)

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27 mai 2011

Ce n'est pas de la couture, quoique…

Hier soir, j'ai eu un accident de baignoire ! En voulant me laver les pieds, j'ai heurté ce petit accessoire :

27_mai1

Évidemment, sur le coup, j'ai eu très mal, plus encore peut-être en sortant le pied de l'eau et en voyant que l'ongle avait sauté. Direction les urgences… 1h30 plus tard : orteil foulé, ongle recousu (ça fait mal, une aiguille dans l'ongle !), toute la peau décollée sous le choc…

Bon, tout va bien : je suis à jour dans la cuisine et le ménage, et je n'ai pas besoin de mon pied pour chanter, mais que je suis fatiguée !

 

20 août 2011

vacances #4, la fin !

Et sur ce générique de fin, j'en profite pour adresser mes remerciements à…

fontaineToutes ces fontaines trouvés sur le chemin qui nous ont bien rafraîchis, à défaut de nous désaltérer, dès fois que l'eau ne soit pas potable…

Nos charmants propriétaires qui descendaient chaque jour de leur chalet d'alpage pour nous donner des salades fraîchement cueillies, ou régler les menus problèmes survenus (notamment la coupure électrique qui nous a privés de lumière toute une soirée et une nuit, les enfants ont appris à se coucher avec les poules)

Notre ami Christian qui nous a servi de guide toute une journée et nous a menés jusqu'au pied d'un glacier.

Notre médiathèque et son stock inépuisable de CD d'histoires, ce qui nout vaut de bons moments durant les trajets en voiture, et du calme, enfin !

 Je ne remercie pas :

Le rond-point d'Embrun qui joint deux routes départementales fréquentées sans plus et nous a valu de mettre une heure pour faire 10 km…

La SNCF et ses retards de Ter : comme nous devions laisser le Fiston à l'arrivée du train de ses compagnons scouts, nous avons pu admirer la gare de Gap pendant 45 minutes (pour cause de train trop petit qui a dû être complété par un car !)

Les conducteurs trop pressés et trop sûrs d'eux, qui doublent sur les routes de montagne (et qui du coup verront s'arrêter là leur voyage…) J'ai compris en voyant gendarmes, puis pompiers nous dépasser à grande vitesse. Et quelques km plus loin, l'unique route était barrée, nous obligeant (avec quelques centaines d'autres véhicules) à faire un détour de 30 km sur un raidillon si étroit qu'il était impossible de se croiser… et à ce que j'ai pu comprendre, cette tragédie se reproduit sur cette route au moins une fois par semaine, parce qu'un automobiliste ou un motard pense que la ligne continue n'est pas valable pour lui.

 

Et maintenant, les courses de rentrée sont quasiment faites (beurk !), les bagages sont rangés, les lessives terminées, j'ai passé la semaine seule avec ma Minette. Hier nous sommes allées à la BnF voir la superbe exposition "enluminures en terre d'Islam", je suis encore perplexe devant une telle finesse de détails. Mais avec quoi peignaient-ils donc ?  Enluminure

Petite réminiscence de notre trajet de l'aller : nous avons réécouté le CD "Contes de la Chine et du Tibet", et parmi ceux-ci, l'histoire du Taël d'argent, pièce qu'une pauvre vieille trouve en balayant sa maison. Pour ne pas l'égarer, elle la place dans son pot de riz presque vide et désormais, le pot est toujours à moitié rempli…
En faisant un peu de ménage, je trouve une pièce d'un centime. Je la montre à ma fille en lui disant "dommage que ça ne soit pas un Taël d'argent. Où est-ce qu'on le mettrait ? Dans le riz, dans le sucre ?" Et elle me répond : "Non, dans ma tirelire !" Elle ira loin, je crois…

Allez, zou ! J'ai des trousses à coudre !

17 août 2011

Anniversaire à distance…

Il y a 16 ans, je devenais Maman pour la première fois, dans des circonstances douloureuses, puisque je venais de perdre ma Maman, que j'avais été arrêtée très tôt et que la solitude me pesait, en cet été caniculaire où Versailles était un vrai désert. Finalement, mon petit bonhomme a décidé de rester au chaud jusqu'au terme, ce qui lui a permis d'être le plus gros bébé de la maternité depuis bien longtemps : 4 kg 160 !
Accouchement long et difficile, forceps, j'étais à bout de forces lorsque nous avons pu enfin faire connaissance.

Aujourd'hui, mon grand, tu n'es pas là, mais quelque part près de Gap, en train de marcher avec les jeunes pionniers de ton équipe… j'ai appris que vous étiez tous bien rentrés au camp, mais pas pu te souhaiter cet anniversaire de vive voix, vu que tu n'as pas allumé ton téléphone. On se rattrapera à ton retour !

Bon anniversaire, Paul !

(et pardon pour ma méprise : dans la précipitation du départ samedi, j'ai inversé les tubes de dentifrice et de crème solaire, j'espère que Fiston saura se protéger quand même et que ma grande Miss trouvera un moyen de se laver les dents…)

Paul

6 octobre 2011

Stoffen Spektakel… le retour !

Retour parfaitement minuté, TGV à l'heure, train direct attrapé de justesse, ouf ! Ça faisait quand même une grosse journée, vu que dans l'angoisse d'un problème de dernière minute (train ou métro bloqué), je m'étais réveillée à 2 heures, et que je me suis couchée vers 23h30 !

Pas de temps estival en Belgique, contrairement à l'an dernier, mais nous n'y allions pas pour faire du tourisme, non plus… Notre chère accompagnatrice nous attendait à la gare de Liège, pour nous emmener à Hasselt (où nous avons fait le petit détour d'usage, pas facile de prendre la bonne sortie…) et là : le choc, comme à chaque fois. Des dizaines de stands de tissus, une profusion telle qu'on en perd le sens de l'orientation, un premier tour de repérage, où l'on se dit que l'on n'a pas vu grand-chose, finalement, et puis un deuxième tour où les idées prennent forme, les tissus nous font de l'œil, puis vient de temps de remplir le sac à dos ou la valise, de ressortir les quelques mots d'allemand appris au lycée (parce que le néerlandais, je ne parle pas du tout…), un petit pique-nique pour reprendre des forces avant une nouvelle vague d'achats, un petit bulletin glissé dans l'urne, des fois qu'on aurait de la chance, pour gagner une Bernina (ce qui est certain, c'est qu'on va gagner une profusion de mails de la part de Bernina…)
En sortant, on plie tout ça soigneusement pour pouvoir les faire entrer dans la valise (et on redécouvre parfois un achat du matin, déjà oublié), un retour vers Liège dans la circulation dense de fin d'après-midi, un dîner à la friterie avant de reprendre le thalys et une arrivée très tardive à la maison.

Le butin du jour :
Des jerseys, c'était l'objectif principal :        
6 octobre6

   Du velours milleraies (avec les oiseaux),
du jersey à côtes (noir), du jean6 octobre7

 

 

Des cotons, un peu de mercerie

6 octobre8

Et un patron de robe Abacadabra6 octobre9

 

 

 

 

Il me reste à laver tous ces tissus, et surtout à leur trouver une place avant de les utiliser, et ça, c'est loin d'être gagné !

12 octobre 2011

Un peu de chimie

Il y a des patrons (je devrais plutôt dire des formes) que je reproduis très souvent. Par exemple, le triangle pour faire des guirlandes de fanions. J'ai donc découpé des gabarits dans du carton léger. Mais dans le cas des banderoles, il n'est pas très facile de tendre le fanion dans le cadre de la brodeuse, il n'est pas facile non plus de centrer correctement la lettre dans le triangle. J'ai donc inversé le processus en brodant d'abord la lettre, puis en découpant le fanion ensuite. Mais là encore, pas facile de positionner correctement le gabarit, j'ai eu quelques déconvenues, des lettres pas bien centrées en hauteur. Il me faudrait un patron transparent, et un peu rigide pour utiliser le cutter. Et je me suis souvenue d'une astuce donnée la semaine dernière par M., experte en patchwork.

J'ai recherché une vieille radiographie : Genou 1985, ah oui ! Une douleur terrible après avoir percuté un autre nageur à la piscine, quelques semaines à ne plus pouvoir plier le genou, eh bien je m'en suis parfaitement remise, aucun doute, je n'ai plus besoin de cette radio. Hop, au bain, dans la javel pure (j'ai essayé avec ma javel en pastilles, ça ne marche pas, ou alors on met la moitié de la boîte, donc pas d'hésitation : le bon vieux flacon de javel, qu'on utilise pure et les fenêtres ouvertes, surtout !) On laisse tremper quelques minutes, on frotte un peu avec une vieille brosse à dents (mettez des gants !), une fois que toute la radio a été traitée, on la rince plusieurs fois et on la met à sécher.

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Un couvercle de bac de rangement en plastique.           On voit encore le tibia à droite ! Après ajout de   
Premier essai avec une pastille : j'ai réussi obtenir           javelliquide pure, 2 minutes de trempage
une radio grise après 15 minutes de trempage                et un coup de brosse à dents

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Et le résultat après rinçage

Et pour le bain de javel aux sels d'argent ? Humm, pas très écolo, tout ça… j'ai d'abord filtré dans un filtre à café pour récupérer les sels d'argent et je conserve le bain pour un usage ultérieur.

Avant :                                                                 Après :

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11 février 2012

Aiguille en fête 2012

Pas beaucoup d'achats cette année, j'aurais voulu un coupon de Liberti Mitzi, mais je ne l'ai pas trouvé chez Tissus anglais…

Un petit coupon chez Linna Morata, qui me rappelle les livres de mon enfance (dessins d'Alain Grée)

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10 février4   Une bobine de fil de soie pour machine,
   à tester avec du point de croix,
   j'hésite à en prendre depuis 2 ans…
   (vu le prix) et un cadeau pour ma
   brodeuse : des aiguilles neuves !
   (je n'ai changé que 2 fois l'aiguille
   en 3 ans)

 

 

 

 Un cadeau pour moi : quelques "charms" sur le thème 10 février5
de la couture, pour me faire un collier
(réservé aux sorties avec mes copines couturières)

 

Des aimants de compétition achetés ici, pour ranger mes patrons en cours d'usage sur l'armoire à pharmacie de ma lingerie… ils sont tellement forts qu'en sortant le sachet de mon sac, mon étui à lunettes est venu avec : juste la charnière métallique au travers de l'étui ! Je n'ai plus qu'à les décorer (les aimants, pas les lunettes)

Un petit lot de rubans pour compléter ma collection

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Un petit grelot qui a absolument voulu venir avec moi (j'avais ma chouette pochette), je ne pouvais pas le laisser…

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Pour ma princesse (qui préfère 10 février2désormais
le violet au vert), une feuille thermocollante
pour faire des décos scintillantes sur les tee-shirts

Un super cadeau de ma copine Rachel :
des bontons en fimo de sa fabrication
(je suis admirative, je n'ai pas dépassé
le stade du bouton uni, dès que j'essaye les
motifs, c'est raté)

10 février6

Et le principal : une belle journée passée à papoter avec les copines, bien qu'il y ait eu quelques absentes cette année (et tout ce qui s'est ligué contre nous : enfants et maris malades, trains gelés, rendez-vous professionnels, un vrai complot !) Ma fille avait bien compris l'intérêt capital de cette journée, puisque se sentant mal, elle a demandé à la maîtresse d'appeler son papa… (39 ° de fièvre depuis hier midi… la grippe ?)

 

2 novembre 2013

Jeu concours !

C'est chez Gloewen que ça se passe. À notre retour de Londres, j'ai vu qu'elle était elle aussi partie pour l'Angleterre mais c'est une toute autre aventure car elle s'y est installée pour un bon moment !

Elle fête son premier anniblog avec un petit concours

Invitation sur notre blog : jeu concours (gratuit) inside pour l'anniversaire des un an du blog le coffre de Gloewen et Scrat tentez votre chance pour gagner le cadeau surprise

Chez elle, vous trouverez aussi des commentaires de livres, des idées de bricolage, des tests d'activités (salsa, marche nordique) des comparatifs (des sites de covoiturage, entre autres, très bien fait), des récits de voyages…

4 février 2011

Encore un concours !

Eh oui, quand on met les pieds la souris dans la blogosphère, toutes sortes de tentations s'offrent à vous, à commencer par tous ces concours qui fleurissent un peu partout… toutes les occasions sont bonnes : ouverture de boutique en ligne, blogiversaires…
Alors, une fois de plus, je participe, d'autant plus qu'il s'agit de gagner du tissu, et pas n'importe lequel, une merveille !
C'est chez Bulles enchantées qui ouvre sa boutique en ligne.
Bulles J'ai déjà fait mon choix : ce sera du bleu !

9 avril 2011

Déjà 9 ans !

C'est ma plus petite et c'est vrai qu'elle a grandi et changé cette année… en sagesse ? Ça dépend des jours !
Plutôt mystique, elle se pose de grandes questions existentielles qui peuvent la tenir éveillée tard le soir, elle est sans cesse en mouvement et son "sac à paroles" semble inépuisable dès que je la récupère à l'école (en classe, il paraît qu'elle est très sage, la maîtresse ne s'est jamais plainte, en tout cas). Depuis quelque temps, c'est aussi le "sac à notes de musique" qui est sans fond : lorsqu'elle se décide à prendre son alto, elle peut maintenant jouer près d'une heure sans interruption (et je voudrais bien parfois trouver le bouton STOP !).
C'est mon dernier bébé, celle qui m'a offert un accouchement naturel donc j'avais rêvé, un allaitement cahotique au début, mais au long cours, qui demande encore beaucoup qu'on la rassure par le contact — une conséquence des séances d'haptonomie que nous avions suivies, désireux de donner de la place à cette grossesse sans souci que nous avions peur d'oublier, accaparés par nos deux enfants ?

Aujourd'hui, ma grande, tu as 9 ans ! Ce soir, tes amis viendront te fêter autour d'une soirée-pizza, tu vas mettre ta robe de Belle, celle qui m'a donné tellement de fil à retordre l'année dernière (on n'a pas idée de se lancer dans une jupe à bouillonnés sans patron…) et cette soirée va peut-être te faire oublier le grand souci du moment : les vacances ont débuté, quel malheur, deux semaines sans école et sans ta maîtresse !

Belle    Bon anniversaire, ma princesse !

16 août 2011

Les vacances #1

Ça commence par un long trajet en voiture, évidemment, on ne peut pas y couper… sauf que cette année, je suis seule à conduire : mon mari a très peu de vacances, période d'essai oblige. Évidemment, nous avions réservé un gîte avant même qu'il n'envisage de changer de boulot. Bon, tant pis, je ferai le trajet en deux fois, pas de chance, un an plus tard, j'aurais pu relayer avec mon apprenti-conducteur. Nous partons tard (lendemain de mariage), mais c'est dimanche, la route est calme, il fait beau, les enfants sont sympas, pas de "quand est-ce qu'on arrive ? J'ai faim ! J'ai soif !", très peu de "il m'a tapée !"  "C'est pas moi, c'est les filles !". Les grands ont eu pour consigne de me surveiller pour éviter tout risque de somnolence, et se relayent à l'avant. Fin d'après-midi, nous voici à Lyon et nous décidons de nous mettre en jambes pour la montagne en montant à la basilique de Fourvière (612 marches, nous avons compté !)

 fourvière Je suis peu touchée par ce style d'architecture, beaucoup trop grandiloquente à mon goût, ça me rappelle le Sacré-Cœur…
Et ensuite, on redescend les 612 marches, et on commence (enfin, moi surtout) à avoir sérieusement mal aux jambes !

fourvière2

Direction la banlieue lyonnaise, avec Fiston en co-pilote, pour chercher notre hôtel, que nous trouvons après un demi-tour seulement ! Et dégustation de nos nouilles japonaises en bol plastique (une trouvaille géniale pour nos enfants, qui n'ont pas connu les Bolinos de mon adolescence), puis nous plongeons sous nos couettes.

Lundi, départ de bonne heure, petit-déjeûner au distributeur d'une station-service — les filles prennent un chocolat à la noisette écœurant, ce qui s'avérera une grave erreur 2 heures plus tard sur els routes de montagne… Sur la route du Lautaret, je n'en mêne pas large : la chaussée est étroite, ça tourne et retourne au bord du ravin, je croise des camions, la route est pleine de cyclistes et les tunnels se succèdent (et je réaliserai au troisième tunnel que les cyclistes les prennent aussi SANS LUMIÈRE et qu'enlever mes lunettes de soleil ne suffit pas : on n'y voit quasiment rien — Marie ! Vite ! Cherche mes lunettes dans mon sac !). Je vais donc conduire d'une main en changeant de lunettes de l'autre… Bien sûr, ma plus jeune passagère a très vite mal au cœur (et pourtant, je ne vais pas vite, si j'en crois la file qui s'étire derrière moi), puis très très mal au cœur, son frère lui passe un sac étanche qu'elle remplit bien vite (impossible de s'arrêter, il n'y a pas d'accotement !)
2 heures et 100 km plus tard, nous arrivons enfin ! Le bonheur ! Le gîte est ravissant, avec vue sur les montagnes, les propriétaires semblent charmants aussi (ça se confirmera), nous pouvons nous installer, à nous les vacances !

 

 

 

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attraper le temps qui file…
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