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attraper le temps qui file…
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5 mars 2017

Nuits bleues

Sur ma liste pour le Stoffenspektakel, il y avait "jersey pour pyjama". Ce joli bleu à plumes m'a immédiatement séduite et l'avantage de cette foire aux tissus est de pouvoir, presque à coup sûr, trouver un jersey uni parfaitement assorti à l'imprimé.

5 mars4

J'avais un peu laissé de côté mes tissus (je les avais juste lavés), prise par d'autres coutures plus pressantes, mais en revoyant le tee-shirt Badiane d'une copinaute couturière, je me suis dit que j'avais le patron idéal pour un nouveau pyjama. Je ne l'avais jamais cousu, à cause des manches 3/4 que je n'aime pas, mais la jolie encolure me plaisait beaucoup. Une modification de patron plus tard, j'avais mon tee-shirt… enfin non : un week-end pour décalquer les patrons, un autre pour la coupe, un troisième pour l'assemblage et une quatrième pour les ourlets. Enfin, je vais pouvoir l'essayer cette nuit !

5 mars15 mars3

 Pour le bas, j'ai choisi un leggings Ottobre (5/2014), qui comporte un empiècement en haut. Et bien évidemment, j'ai cassé une aiguille double et me trompant de point ! (mais je veille à toujours en avoir une d'avance, désormais, plus question de me trouver en panne quand il reste juste un ourlet de manche à finir)

5 mars25 mars5

 

 

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31 mars 2017

Défi 52 carrés #mars

Pas terrible, la production de ce mois de mars. Il y a eu une après-midi de réparation de tentes de scouts (on met une pièce sous le trou, une autre sur le trou et on casse quelques aiguilles au passage), un après-midi de prises de mesures pour nos fenêtres (ouf, ça, c'est fait, on va passer à la salle de bains maintenant), des heures et des heures de soutien aux choristes qui ne lisent pas la musique (saisir toutes les voix de tous les chants — 41 ! — dans mon logiciel, extraire des fichiers audio de chaque voix, les convertir en mp3 et envoyer le tout aux choristes, en gérant au passage les adresses mail mal notées, les messageries récalcitrantes aux gros fichiers, les personnes qui ne savent pas décompresser un fichier ou essayent d'imprimer les mp3…).

J'ai également tenté de coudre le carré le plus difficile — à mon sens — du Dear Jane, le G6. Après avoir assemblé la petite étoile centrale, j'ai regardé comment passer à la suite et découvert… que je m'étais trompée de tissu pour le centre ! Du coup, je me suis rabattue sur sa version grand format, le F7.

1 avril3

Et puis j'ai réalisé que mars touchait à sa fin et que je n'avais quasiment rien cousu, alors hop, hop, hop, trois carrés en trois jours !

1 avril11 avril2

1 avril4

4 juin 2017

Défi 52 carrés #mai

Je me suis attelée, ce mois-ci, à combler le rang B. La découverte d'un nouveau blog de tutoriels m'a grandemant aidée pour le montage. Je consulte toujours aussi celui de Susan Gatewood et je choisis la méthode qui me semble la plus facile, quitte à choisir une troisième façon de faire si nécessaire, en général une combinaison de piécé, de paper foundation et d'appliqué.

2 juin - 12 juin - 2

2 juin - 32 juin - 4

Ce mois-ci, j'ai également travaillé à une autre sorte de patchwork, à base de logiciel photo !

2 juin - 1 (1)

Plus que 91 carrés (en fait, je pense que je ne ferai que 12 colonnes, dans ce cas, je suis exactement à la moitié).

 

 

3 juillet 2017

Premier bal

Un bal de fin de collège, vraiment ? J'étais étonnée lorsqu'elle me l'a annoncé, puis je me suis demandée si j'aurais le temps de lui coudre une robe ; oui, certainement, à condition de choisir un patron déjà cousu et un tissu en stock. Sauf que la demoiselle a des idées bien arrêtées et que le collège avait fixé les règles : noir ou blanc, avec une touche de rouge. Finalement, elle est allée faire quelques essayages avec sa sœur, est revenue avec une sélection de robes à un prix si bas que ça ne valait pas la peine de les coudre.

Ce n'est que mercredi que nous avons trouvé un peu de temps pour nous rendre au magasin toutes les deux… c'était le premier jour des soldes : déjà plus toutes les tailles en rayon, 20 minutes d'attente pour la cabine d'essayage et autant pour le passage en caisse, une robe vraiment mal coupée, l'autre trop moulante… nous avons opté pour la mal fichue (vraiment : le devant pendait lamentablement ou bien lui remontait jusqu'au nez, pas pratique pour nouer les liens !) mais, à moins de 10 euros, je devais pouvoir en faire quelque chose.

Robe H&M

Deux heures plus tard, un maniement de découd-vite délicat en raison de la matière (mousseline de polyester), quelques essayages, un passage d'élastique, un raccourcissement de volant, voilà la robe transformée. Et ma fille aussi, beaucoup !

2 juillet1

 

 

3 septembre 2017

tuto sac de voyage

Pour un sac doublé sans couture apparente. J'ai fait des photos à chaque étape, j'espère que ce sera clair !

Je ne mets pas de patron à télécharger (je ne sais pas faire) mais en gros, voici les deux modèles que je couds régulièrement :

- un sac de voyage suffisant pour les vêtements d'une personne pendant les vacances

 2 septembre - 1

- un sac de voyage pour enfant

  2 septembre - 2

Prévoir une fermeture solide de 65 cm pour la version adulte, 55 cm pour la version enfant. De préférence, en plastique avec des mailles ressort (comme le sac bleu ci-dessous), car on va piquer dans les dents. Pour réaliser ce tuto, je n'avais qu'une fermeture à mailles moulées, ça m'a bien compliqué le travail et j'ai cassé une aiguille malgré toutes mes précautions. Si la fermeture est séparable, ce n'est pas grave, mais ce n'est pas nécessaire. Ce modèle est assez économe en tissu puisque les côtés sont en deux parties, mais il faut pouvoir couper une bande de 20 x 90 cm environ d'un seul tenant.

2 septembre - 10

Je réalise d'abord les deux faces extérieures du sac, avant de couper la doublure ou les côtés. Chaque face est en deux parties, afin que les sangles soient solidement prises dans la couture. Ces deux parties peuvent être de couleurs différentes. Dans le modèle pour enfants, une poche est prise, en bas dans la couture et de chaque côté sous la sangle.

Décorez les faces du sac comme vous le souhaitez (dans mon cas : broderies + renforts dans les angles inférieurs, bordés d'un passepoil).

2 septembre - 3

Mesurer la longueur de sangle (environ 50 cm pour le sac adulte, 60 cm pour le sac enfant, deux fois), coudre la sangle sur la partie haute de chaque côté (couture en carré pour la version adulte, double piqure sur toute la hauteur de la poche sur la version enfant), puis assembler le haut et le bas des faces. Surpiquer ensuite en rabattant la couture vers le bas (pour éviter d'avoir deux épaisseurs de sangle).

2 septembre - 42 septembre - 5

EDIT 2019 : j'ai refait quelques photos de la version enfant, qui comporte des poches plaquées. Commencez par doubler la poche en cousant le haut et les côtés, retournez, repassez, surpiquez le haut si vous voulez. Épinglez la poche, bien centrée. Placez la sangle de façon à couvrir les deux bords de la poche et cousez-la solidement sur chacun de ses bords, jusqu'en haut de la poche. 

30 octobre - 130 octobre - 2

Renforcez la couture par un carré.

30 octobre - 3

Enfin, cousez le morceau du bas, en prenant le bas de la poche dans la couture, puis surpiquez. 

30 octobre - 4

Le montage du sac enfant se fait ensuite comme l'autre version.

 

Coupez deux pièces de doublure de mêmes dimensions. Si nécessaire, entoilez l'extérieur du sac, ou la doublure, ou les deux (ceci sera valable pour chaque pièce du patron, je ne le redirai pas). Ajoutez des poches intérieures appliqués sur la doublure si vous le souhaitez.

2 septembre - 6

Coupez deux bandes de toile et de doublure pour les coudre de part et d'autre de la fermeture à glissière, de la longueur de la fermeture (mes mesures habituelles : deux fois 10 x 65 cm pour le sac adulte, deux fois 8 x 55 cm pour le sac enfant) Prenez la fermeture en sandwich entre la toile et la doublure et piquez en arrêtant à 5 cm du bord à chaque bout.

2 septembre - 72 septembre - 8

2 septembre - 9

Marquez précisément où s'arrête la couture, puis surpiquez la toile extérieure (repliez le bout libre de la doublure pour ne pas le prendre dans la couture) sur le bord de la fermeture, en arrêtant 5 mm avant la couture. 

2 septembre - 122 septembre - 13

Dépliez la doublure et surpiquez toutes les épaisseurs en reprenant où vous vous étiez arrêté précédemment.

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La doublure reste libre aux deux bouts

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 Si vous prévoyez une bandoulière, cousez à chaque bout deux morceaux de sangle repliés en y insérant un anneau.

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Mesurez le tour du sac. Repérez les milieux en haut des faces du sac et le milieu de la bande de fermeture.

2 septembre - 17

Coupez une bande de toile et de doublure aussi large que la bande de fermeture* et aussi longue que nécessaire pour que les deux bandes cousues bout à bout fassent le tour du sac + 5 cm. Cousez cette bande de toile à l'un des bouts de la fermeture puis surpiquez. Faites de même pour la bande de doublure.

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* le sac photographié comporte un bas un peu plus large que le haut. La bande est donc coupée en biseau sur une quinzaine de centimètres, comme le schéma ci-dessous.

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Voilà l'étape la plus pénible : ajustez, en épinglant, cette bande tout autour de l'un des côtés du sac en partant du repère du milieu-haut. Il faut bien gérer les arrondis ! Enfin, marquez avec précision sur la longue bande l'endroit où arrive la bande de fermeture, retirez toutes les épingles. Ajoutez à la ligne tracée 2 cm de valeurs de couture et coupez la bande de toile. Coupez la doublure à la même longueur.

2 septembre - 222 septembre - 23

2 septembre - 24

 Fermez les bandes en rond, vous obtenez deux anneaux siamois, attachés ensemble par la fermeture.

2 septembre - 25

 Épinglez de nouveau la bande de toile sur l'une des faces du sac. Même si l'anneau obtenu a les bonnes dimensions, il est fort probable que vous aurez à le décaler d'un cm d'un côté ou de l'autre en tirant plus ou moins dans les angles. Piquez tout autour, deux fois (il serait dommage d'avoir à découdre la moitié de votre sac parce qu'une couture a lâché à l'usage !

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Faites de même pour la seconde face du sac, après avoir ouvert la fermeture.

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Puis répétez l'opération une troisième fois pour l'une des faces de doublure (attention à ne pas inverser haut et bas !). Enfin,  une quatrième fois, mais laissez une ouverture de 20 cm en bas et de 5 cm sur un côté. Par l'ouverture de 20 cm, retournez le sac.

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 Mettez la doublure à l'envers (hors du sac). Par l'ouverture de 5 cm, faites sortir le bas non cousu et piquez-le, puis remettez-le en place.

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Enfin, faites sortir le côté des 5 cm non cousus par l'ouverture qui reste au bout de la fermeture à glissière et piquez. Voilà toute la doublure piquée sur l'envers, sans aucune couture visible.

2 septembre - 31

 

Il ne reste à fermer ces deux petites ouvertures, au bout de la fermeture, à points glissés.

2 septembre - 322 septembre - 33

 

Si vous le souhaitez, réalisez une bandoulière réglable terminée par deux mousquetons, et un protège-poignées rembourré pour tenir les anses.

 

C'est fini ! Vous pouvez admirer votre œuvre et partir en vacances.

17 août - 1

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11 avril 2018

C'était hier soir

Lundi, jour J, la demoiselle a juste eu le temps de descendre du bus (jour de grève SNCF), attraper son alto et son pique-nique et filer à l'école de musique pour la répétition générale des Musiques du Nord, suivie du concert. Nous avions donc reporté son aniversaire au mardi. Menu choisi par la reine de la fête (pour changer du bo-bun) : entrées grecques et hamburger au canard et morbier, suivis du traditionnel fraisier.

Comme je cours après le temps, j'avais préparé ma génoise dimanche, j'ai acheté tzatziki, ktipiti, houmos et tarama tout faits, que nous avons tartiné sur des rondelles de concombre, et Paul s'est chargé de la décoration du gâteau et des frites de patate douce (au four). Aurore, cantonnée à l'étage depuis son retour du lycée, est descendue pour ouvrir ses cadeaux et une surprise de taille l'attendait :

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 Il y a deux ans, après le piano, elle s'est essayée à la guitare avec la "méthode Aurore" : elle a ouvert un livret Diapason à la première page et s'est exercée à jouer tous les accords de DO (Do, Do7, Do6, Dom, Dom7…). Je lui ai expliqué que pour commencer, seuls quelques accords étaient nécessaires et que Do, Ré, mim, Mi, Fa, fa#m, Sol, lam, La7… seraient plus simples à mémoriser. Ensuite, elle a trouvé des vidéos pour la main droite et s'est exercée… et un jour, à ma grande surprise, elle a pu m'accompagner honorablement à l'animation de messe. Nous avions donc évoqué l'idée d'acheter une guitare d'occasion pour qu'elle l'emporte en camp scout, jamais elle n'aurait imaginé que j'achète une guitare neuve (en fait, ça m'a coûté moins cher et j'ai pu prendre une folk, plus pratique et plus sonore pour le plein air, avec tout les accessoires nécessaires). Je ne dirai pas que le son est d'une grande finesse, mais c'est très honorable. Et si je peux faire un peu de publicité (gratuite) pour mon fournisseur de musique favori : commandée le mercredi soir, reçue le samedi midi ! Paul et Marie se sont chargés de la customisation (ponçage, peinture et vernis)

Ensuite, ses frère et sœur préférés lui avaient choisi quelques cadeaux…

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 tout à fait en accord avec ceux qu'elle avait reçus la veille de ses copines de classe (non, non, elle n'aime pas Harry Potter)

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(elle était vexée que Marie ne lui ait rien rapporté de Berlin… il fallait juste attendre un peu)

Après déballage, elle a eu cette remarque « mais comment vous faites pour me connaître aussi bien ? », son ravissement faisait plaisir à voir.

Enfin, nous avons attaqué le repas

11 avril - 12 magret grillé à la cheminée, confit d'oignons, morbier, un délice ! 

Et enfin, le gâteau superbement décoré par Paul (spécial dédicace à Aline !)

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Nous avons chanté un peu, elle m'a demandé si elle pouvait emporter mes précieux carnets de chants en camp… on verra !

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C'était une époque où l'on copiait tout à la main, de carnet en carnet, pendant les temps calmes de début d'après-midi, et puis on cherchait des images pour les illustrer au mieux… 160, j'en ai copié !

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Et tous ces messages-souvenirs de camps

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27 juin 2018

Un jour, on dormira…

Lundi : nuit à l'hôtel, forcément entrecoupée par les allées et venues dans le couloir…

Mardi : tellement fatiguée, je n'entends pas Aurore rentrer de son dîner de classe (merci au papa motivé qui a raccompagné toute une bande de lycéennes dans les villes autour de Versailles), donc forcément, je dors mal…

Mercredi : Marie a son dernier concert à l'école de musique, nous dînons un peu tardivement.

Jeudi : après une journée de colloque, c'est la remise du livre surprise, suivie d'un grand couscous dans la cour, en présence de nombreux auteurs, anciens collègues, une soirée fort sympathique !

Vendredi : Aurore souhaite profiter du Mois Molière et nous décidons de l'accompagner, mais… en sous-estimant le petit vent du nord qui souffle même dans la cour bien fermée des Grandes-Écuries. Andromaque se lamente, Hermione tergiverse : se vengera-t-elle de Pyrrhus ? J'ai envie de lui crier « Mais tue-le donc, qu'on en finisse ! ». Nous rentrons, ravis du spectacle mais transis, boire un chocolat bien chaud.

Samedi : 10h, je suis sur le terrain de Morgane pour l'aider à planter des poireaux. Finalement, il faut plutôt désherber le terrain pour que l'équipe de fin d'après-midi plante quelques rangs (un qui "coiffe" les petits poireaux, un qui fait les trous, un qui plante, un qui arrose, un qui tasse la terre). Morgane me laisse seule (encore des papiers à signer à la banque) avec la binette à roue, le grand râteau et la brouette (vivement qu'elle ait son tracteur !). 2h45 plus tard, je suis moulue, je n'ai pas l'habitude de ces travaux et la charrue sans cheval, c'est dur ! Mais je suis fière d'avoir désherbé et nivellé une bande d'1m50 (sur 20, 25 mètres ?)

26 juin - 226 juin - 3

26 juin - 1 
4 rangs de poireaux, 4 rangs de carottes… et la semaine prochaine, on plante les choux. Si seulement il pouvait pleuvoir la nuit…

Après le déjeuner au soleil (et un petit verre de rosé : mauvaise idée), j'ai eu toutes les peines du monde à me lever de ma chaise pour prendre une douche, vite, vite, puis filer à la fête des quartiers : premier épisode, petit spectacle, musique et danse, sur le thème des légendes celtes. Nous jouons debout sur la scène, en plein soleil.

26 juin - 4

Deuxième épisode (et autre quartier), le stand de l'Amap avec des animations pour les petits sur le thème des fruits et légumes ; pâte à modeler, loto des odeurs, sac de fruits et légumes à deviner par le toucher.

26 juin - 526 juin - 6

J'ai réussi à convaincre Paul de nous donner un coup de main et assurer le passage de relais en fin de créneau car… il fallait aller, vite, vite, à l'église accompagner l'amie qui dirigeait les chants. Puis récupérer la voiture, restée à la première étape. Puis Guillaume a réussi à me convaincre d'aller, après le dîner, à l'école de musique, écouter l'ensemble de flûtes, puis l'ensemble de guitares (cette année, ni moi, ni les filles ne participions). Je me suis demandé comment mes jambes me portaient encore.

26 juin - 7

Dimanche matin a été consacré au sommeil, quand même. Et le soir, on a remis ça avec le barbecue de fin d'année des accompagnateurs compagnons. Lundi, répétition Calibeurdaine. Mardi, théâtre (L'école des femmes), jeudi,  Calibeurdaine, vendredi Le Misanthrope. Et une semaine pleine de réunions. Moi qui pensais naïvement qu'une fois révolue l'époque des kermesses et autres auditions, j'aurais un mois de juin tranquille… Vivement juillet ! 

 

17 juillet 2018

Décompression

Nous avions regardé le calendrier de juillet : le 14, ce serait bien pour Chaumont. Et puis la météo, il y a 10 jours, annonçait de la pluie, et puis non, finalement. Jeudi, notre nouveau curé arrivait de Namur, il fallait des bras pour décharger son (petit) camion. Marie et moi nous sommes portées volontaires, et comme nous étions nombreux, cela s'est réglé en 20 minutes, suivies d'un petit apéritif dans le jardin, pour faire connaissance. Le vicaire (qui déménage lui aussi) disait sa dernière messe dimanche soir, il avait peur de se trouver bien seul. Je lui ai proposé notre soutien musical (sans bien comprendre, quand il me demandait si ça ne me dérangeait pas trop).


16 juillet - 24

Vendredi, j'ai conduit ma petite dernière à la gare, avec son gros sac, son petit sac et sa guitare (mais comment a-t-elle porté tout ça sur quatre kilomètres ?). Et puis Marie a eu le feu vert pour s'inscrire à l'université (il fallait que le secrétariat la fasse remonter de la liste d'attente), sauf que… ça ne fonctionnait pas. Après maints essais, sur les trois ordinateurs de la maison et avec différents navigateurs, elle s'est rappelé ses déboires sur e-candidat : impossible, pour la Fac d'Angers, d'y accéder sur un Mac, il fallait un PC. Elle est donc venue me rejoindre au bureau, nous avons allumé un ordinateur et attendu… qu'il installe toutes ses mises à jour ! Puis nous avons procédé à l'inscription, avec quelques difficultés : quand il faut obligatoirement renseigner le champ "adresse durant l'année universitaire" alors que le dossier de demande de chambre vient d'être posté, ou lorsqu'elle doit choisir dans une liste restreinte l'établissement universitaire où elle s'est inscrite pour la première fois et que rien ne correspond, ou encore lorsqu'au moment de passer au paiement, la page d'accueil revient et que toutes les informations rentrées ont été effacées. Ouf, j'ai payé, nous imprimons le récapitulatif et… découvrons que l'université de Lorraine s'est transformée en École nationale des technologies du bois ! Bon, nous téléphonerons plus tard, il reste des documents à télécharger (que nous n'avons pas sous la main, évidemment). Ces inscriptions administratives sont d'une complexité effarante. Marie dispose actuellement de 4 numéros d'indentification : son INE, identifiant national élève — quelle ne trouvait pas en premier lieu, vu qu'elle dispose d'un INA (le même, mais pour les élèves relevant du ministère de l'agriculture), un numéro de candidat (attribué lors de ses demandes de licence), un numéro d'étudiante, attribué lors de l'inscription en ligne, puis un numéro d'identification pour les services de l'université (téléchargement des pièces justificatives), à chacun de ces numéros est associé un mot de passe et chaque site auquel elle se connecte lui demande son identifiant, sans préciser lequel… suite à nos dernières démarches, il semblerait qu'elle doive encore se créer un "compte informatique".

Le soir, tous un peu fatigués, nous avons décidé d'un commun accord de zapper le feu d'artifice, pourtant généralement fort beau, et samedi, de bonne heure, nous étions sur la route.

J'ai beaucoup aimé le Festival des jardins cette année, j'avais été un peu déçue en 2016 et 2017… la tendance est à la mise en scène de décors dans lesquels les plantes sont là un peu par hasard. On retrouve toujours les mêmes végétaux. Cette année, quelques jardins redonnaient aux plantes la première place, cherchaient à créer le spectacle par les feuillages, les fleurs plus que par les objets.

16 juillet - 4 

un sol d'ardoises, un bassin et un érable, très bel effet mais… où est le jardin ?

Ainsi les Sept vallées, jardin qui a tant plu à Annabelle, où j'ai apprécié le dégradé des couleurs, du noir vers les bruns, puis différentes nuances de vert, jusqu'au plus clair.

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Réflexion faite, où les hachères sont mises en valeur par ce fond rouge, au point qu'elles semblent presque peintes (non, c'est bien la couleur naturelle des feuilles). Si l'on s'assied juste au bon endroit, le rectangle rouge apparaît.

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 Et le joli jardin Dans ma bulle, qui nous a donné envie de trouver des branches d'osier à tresser 

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ou les Pensées jardinières (jardin qui n'est pas dans le catalogue de l'exposition, pourquoi ?)

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16 juillet - 6

Sur la route, nous avions décidé, cette année, de visiter le château : bonne idée, puisque sa visite est maintenant intégrée dans le prix d'entrée (qui a bien augmenté, de fait). L'occasion, aux heures les plus chaudes, de se mettre à l'abri des vieilles pierres. 

Un pochoir à sable, pour décorer la cour, appelé aussi pochoir de patience 

16 juillet - 5

Les musiciens, un peu sorciers, ornant une cheminée

16 juillet - 9

Un meuble que je découvre : l'indiscret (on trouve un peu plus loin son équivalent à deux places : le confident)

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L'installation exubérante dans la chapelle

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Ou la poétique collection de quartz dans le manège

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Puis nous sommes ressortis au soleil pour admirer les derniers jardins

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Marie a continué la collection de photos de fleurs et plantes qu'elle constitue, année après année

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Une petite visite chez Marcel Proust 

16 juillet - 21

 

Enfin, nous avons quitté Chaumont pour un petit village tout proche, afin de déguster (et acheter) quelques bouteilles de vin de Touraine-Amboise. Comme le pique-nique du midi se faisait loin, nous avons ressenti le besoin d'un petit goûter avant de reprendre la route… et vue l'heure tardive de notre arrivée à Amboise, l'ambiance festive dans les rues, nous avons finalement choisi d'y rester dîner, puisque aucun impératif ne nous imposait de rentrer de bonne heure.

16 juillet - 22

16 juillet - 23

C'est ainsi que je passe peu à peu à un rythme de vacances, même si les journées sont encore bien occupées (un peu de démarches administratives, un peu d'achats pour le voyage de Marie, un peu de couture…)

 

11 août 2018

10 du 10 : ici

Pas de thème pour le 10 du 10 ? Je pense que J'habite à Waterford est en vacances. Moi aussi ! Nous retrouvons, année après année le bonheur de ce lieu, pour une semaine.

Le déroulement de la journée est relativement immuable : petit déjeuner dans la véranda, un tour au marché ou sous les halles, à deux pas, café, lecture, déjeuner, sieste (et/ou un épisode le la série que nous avons emportée — depuis deux ans c'est Fargo, rafraîchissant pour ne pas dire glaçant), une balade, puis on se prépare pour la plage, nous allons nous baigner lorsque tout le monde commence à rentrer et enfin c'est la préparation du dîner, puis une balade ou un film. Une ou deux sorties par semaine : Dinan, Saint-Malo… un concert parfois (les festivals sont nombreux, les musiciens sur la plage également)

Je ne me lasse jamais du paysage ! 

10 août - 110 août - 3

Nouveauté cette année : j'ai cousu, et si la machine se montre parfois capricieuse (c'est elle qui choisit la vitesse), elle a un entraînement remarquable, bien meilleur que sur ma Brother, c'est idéal pour quilter ! 

10 août - 2

Un tour sur le chemin de ronde 

10 août - 6

Le grand concours de châteaux de sable

10 août - 7

Le premier bain s'était fait au coucher du soleil, un jour de canicule…

10 août - 2

… le dernier se fait par un temps plus frais

 10 août - 8

et nous repartons bien vite sous l'averse

10 août - 9

Notre fameux dîner de fruits de mer (avec moules à l'escabèche et palourdes farcies)

10 août - 10

et un beau ciel breton pour terminer la journée 

10 août - 4

Cette semaine se termine, une autre arrive, avec un peu plus de route, des découvertes, des rencontres, d'autres paysages magnifiques…

15 août 2018

Petits présents

Pour Loulou et son gentil mari, qui nous accueillent pour quelques jours dans leur belle montagne, un torchon aux motifs marins qui accompagne quelques spécialités bretonnes. 

15 août - 115 août - 2

15 août - 315 août - 4

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Et pour faire de petites emplettes dans la jolie boutique de leur fille, un petit sac pliable sur le thème des coquelicots (j'ai retrouvé avec joie un morceau de ce tissu que j'aime tant et que je pensais avoir terminé !)

15 août - 615 août - 8

15 août - 7

 

 

(une vraie galère, la broderie, avec moultes casses de fil… je l'ai refaite en taille plus petite sur du coton, j'ai eu quelques problèmes également : un motif à effacer de mon ordinateur, dommage, il est si joli)

 

 

30 août 2018

Pour quitter la maison

Pour m'habituer à l'idée qu'un jour, ils quitteront le nid, Marie fait le premier pas en partant étudier dans les Vosges pendant 10 mois. J'ai commencé des listes d'objets à emporter ou à acheter (oui, comme tous les parents, je pense à lui refourguer mes vieilles assiettes ou les verres dépareillés). Mais il fallait aussi un peu de symbolique et de personnel dans tout cela. Il y a deux ans, à force de me voir coudre des plaids pour les petits cousins, elle m'a dit qu'elle aimerait en avoir un elle aussi, dans les tons pastels. Nous avions même choisi ensemble quelques broderies ou tissus, j'ai brodé deux carrés l'automne dernier et puis… j'ai cousu un plaid pour Chloé, des trousses pour bébés, des vêtements et le plaid de Marie, c'était toujours pour plus tard. Mais dans les Vosges, il fait froid, n'est-ce pas ?

Aussitôt ma fille envolée pour le Sénégal, j'ai fait tourner la brodeuse, puis j'ai assemblé les carrés. Par chance, j'avais tout juste terminé le top lorsque je me suis blessé la main. J'ai quilté à Dinard, puis cousu la bordure dès notre retour de vacances, en m'appliquant comme jamais pour éviter les plis disgracieux au dos (pour une fois que j'avais du temps devant moi).

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Comme le coupon pour le dos avait été entamé, j'ai brodé un petit carré de dédicace.

29 août - 13

Paul, comme toujours, m'a aidé de ses précieux conseils pour disposer les différents carrés : je place tout sur mon lit le matin et nous passons régulièrement échanger deux couleurs, deux broderies, jusqu'à ce que le résultat nous semble équilibré.

Ce matin encore, Marie m'a demandé si je me souvenais de ce projet et s'il me restait assez de temps pour le coudre… avant Noël (j'ai échangé un sourire avec sa sœur). Et comme nous étons tous réunis ce midi, je lui ai tendu le sac en papier ! Quelle surprise ! Voilà de quoi mettre un peu de couleur et de douceur (et un peu de Maman, aussi, surtout que je crains qu'elle ne ne se sente bien seule au début) dans son austère chambre d'étudiante.

29 août - 1 

 

 

 

 

3 septembre 2018

Une robe couleur de soleil

Pour ma princesse (qui vient de faire son premier baby-sitting et que les petits espéraient voir arriver en robe rose !), une robe sur-mesure : elle a choisi elle-même le tissu "un velours milleraies jaune moutarde", que nous avons trouvé (finalement, elle ne voyait pas tout à fait ce qu'était le jaune moutarde), le patron "une robe salopette, assez serrée en bas", les boutons, la longueur (j'ai rajouté subrepticement 1 cm). Elle s'est prêtée au collage du patron et à tous les essayages (le patron taille grand : pour ma Miss qui s'habille en 36-38, j'ai coupé un 34 sans valeurs de couture, qu'il m'a encore fallu reprendre un peu en largeur).

Le velours est un coupon Frou-Frou de 80 cm, il est vraiment très, très fin, j'espère qu'il ne s'usera pas trop vite et ne se déchirera pas aux points de tension. Le patron est un modèle gratuit Bernette. Les explications sont en allemand, mais on s'en passe très bien.

3 septembre - 2

 

J'ai remplacé la fermeture à glissière par deux boutons de chaque côté, et coupé les empiècements devant et dos en une seule pièce, mais si j'avais utilisé du jean, j'aurais fait les surpiqûres.

3 septembre - 33 septembre - 4

Et comme ce n'est pas parce que l'on entre en première que l'on ne prépare pas avec soin sa tenue de rentrée, voici le choix de ma lycéenne :

3 septembre - 1

(avec des chaussures, quand même !)  

26 septembre 2018

À y perdre son latin

Voilà, voilà… malgré la baisse, année après année, du nombre de réunions de rentrée, le mois de septembre file toujours aussi vite !

Le noyer de nos voisins (planté à deux mètres du mur mitoyen) n'a jamais autant donné. J'en ai ramassé une grande cuvette par jour la semaine passée ! Et je pensais qu'avec la sécheresse, elles seraient petites, ou vides… et non, elle sont énormes (plus grosses que les années précédentes) et bien remplies. Je ne sais plus où les étaler pour qu'elles sèchent, j'en ai suffisamment pour mes utilisations habituelles (pain de seigle hebdomadaire et un ou deux gâteaux), je distribue le surplus autour de moi. En revanche, elles tombent toutes avec leur enveloppe verte, ce qui fait que chaque soir, c'est épluchage de noix pendant une heure environ et malgré les gants, j'ai les mains toutes tachées (mais cela semble rebuter les corneilles avec lesquelles je dois les disputer, d'habitude).

26 septembre - 126 septembre - 3

Contrairement à ce que j'avais pensé en janvier, l'école de Marie n'a jamais envoyé son affiliation à la sécu étudiante… retour à la case départ, en plus compliqué puisque je n'avais eu aucun justificatif de mon paiement de septembre 2017, que la personne chargée de ce dossier est partie, et que sa remplaçante a hérité d'un bureau rempli de papiers pas triés depuis 2014… ce n'est pas gagné, cette affaire, surtout cette année où les règles changent (pour l'instant, j'ai écrit plein de mails, comme on lance des bouteilles à la mer)

L'emploi du temps d'Aurore n'est toujours pas fixé. Son lycée connaît une situation sans précédent, puisque les emplois du temps et répartitions de classes ont été faits trop tardivement, les erreurs inévitables n'ont pu être corrigées à temps : certains élèves (dont Aurore) ne sont pas affectés selon les options demandées, ne peuvent pas manger à la cantine certains jours, ont de nombreuses heures de permanence et parfois plusieurs cours en même temps. Les professeurs ne sont pas mieux servis, devant parfois se déplacer 8 fois au lycée pour donner 15h de cours. Après quelques rectifications, ce n'est guère mieux. Actuellement, la demoiselle a 6h de grec (avec deux professeurs différents, et pas de latin ! Et cumule les heures d'absence en espagnol (logique quand on fait anglais-allemand-latin-spé grec), entre autres. Elle a toutefois gagné 3h d'étude en moins, mais déplore de commencer tard et finir tard. Là aussi, j'ai envoyé quelques mails…

J'hésitais à continuer le Pilates (le cours termine à 20h30, empêchant toute sortie ce soir-là) et le cours a changé de jour et de professeur. Cette année, ce sera aquagym-tonique j'ai commencé ce midi… pas de doute, c'est tonique ! Les courbatures sont au programme de demain.

Je ne suis pas encore habituée à notre nouvelle configuration familiale : Marie n'est plus là, Paul a cours seulement les vendredis et samedi toute la journée et travaille en fin d'après-midi, mais est à la maison dans la journée. Aurore a cours samedi toute la journée également. Je passe mon temps à compter combien nous sommes pour les repas et à me tromper de prénoms lorsque je les appelle à table. Paul a décidé de devenir végétarien depuis août, il faut varier trouver des idées de menus qui conviennent à tous.

26 septembre - 2

cuisine à quatre mains : Falafel party

Plus que quelques jours en septembre, un dernier week-end de rentrée (les scouts), quelques dates encore en attente, puis le calendrier du trimestre va être affiché dans la cuisine, nous aurons assimilé qui commence à quelle heure et notre ville aura retrouvé son calme (la Ryder Cup bouleverse nos déplacements cette semaine).

26 septembre - 4

 

Mais pourquoi ces barrières ? Les spectateurs pour le golf (qui arrivent par centaines, c'est impressionant) ne passent pas par là.

24 octobre 2018

Couleur d'automne

À force de voir partout vanter les mérites de la double-gaze, j'avais envie de coudre quelque chose dans ce tissu. Et puis j'avais un patron de chemisier à tester, pour lequel j'avais acheté exprès le dernier Ottobre femme. Aussi, lorsque je suis passée (trois fois !) avec Marie chez Self tissus à Épinal et que j'ai vu cet imprimé, je me suis laissée tenter.

Comme j'avais l'idée de transformer ce chemisier en blouse (= sans ouverture devant, en remplaçant la parementure par une patte de boutonnage), j'ai commencé par faire une toile et bien m'en a pris : un peu engoncée dans la taille 42, j'ai ajouté un centimètre de large au dos, baissé les pinces de poitrine (je devrais le faire systématiquement lors de la copie du patron), conservé la longueur des manches (c'est étonnant : j'ai de petits bras, les manches du commerce sont toujours trop longues pour moi, mais ce n'est jamais le cas avec Ottobre), modifié l'ouverture devant. En revanche, j'ai renoncé à mon idée de patte de boutonnage. Avec une encolure comme celle-ci, la patte doit être coupée en forme, en deux parties, et cousue avec beaucoup de précision, ce qui est totalement incompatible avec l'instabilité de la double-gaze et son épaisseur.

Le patron préconise un simple ourlet au long de la fente des manches, j'ai préféré faire une patte indéchirable, plus propre et plus facile à coudre, je trouve (Ottobre propose des pas-à-pas illustrés, bien pratiques). Pour le biais, j'ai dédoublé mon tissu : il suffit de couper le biais, écarter légèrement les deux épaisseurs et couper (ou tirer) un à un les petits fils qui relient les deux gazes entre elles. J'ai quand même trouvé le moyen de mettre le tissu à l'envers pour coudre l'une des fentes ! Vu la capacité  du tissu à s'effilocher, je n'ai pas décousu, ça reste très discret comme défaut.

24 octobre - 8

Je pensais à une couture rapide, mais entre les pinces, le col, les poignets, les boutonnières, mes bêtises (notamment une erreur qui m'a obligée à découdre les poignets, un vrai plaisir…), la recherche des boutons, le tout en veillant à ce que le tissu ne s'étire pas trop (le soutien des têtes de manche est indispensable), il m'a fallu quelques jours pour en venir à bout. Juste le temps que l'automne arrive, en fait…

24 octobre - 1

 Marie me trouve un peu figée… alors j'essaie de jouer les instagrameuses (raté)

24 octobre - 2

 L'entoilage du col et des parementures est un peu raide, j'espère qu'il sera un peu plus souple après lavage
(existe-t-il un entoilage plus léger que la Vlieseline H200 ?)

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Deux petites pinces en haut du dos apportent du confort sans élargir les épaules

24 octobre - 7

Pour une fois que je cousais mes boutons à la machine, l'un d'eux a bougé au mauvais moment ! (et j'en avais juste le compte, pas de chance)

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Parfait pour me fondre dans le paysage 

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Maintenant, je dois trouver le gilet qui va bien parce qu'il fait un peu frisquet

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Patron du chemisier Hazelnut, Ottobre 5/2018 (le patron est prévu pour de la soie). Modifications : 1 cm plus large au dos, encolure légèrement plus échancrée, pas de fentes sur les côtés, poignets coupés sans marge de couture. 

 

 

5 décembre 2018

Il était 6 fois Noël #2 : DIY

Aujourd'hui, c'est la journée du bricolage de Noël au chalet. J'en profite pour enfin réaliser ce que j'ai en projet depuis des années : une étable pour mes santons. Pour que Joseph et Marie cessent de se réfugier dans une grotte.

J'ai donc fait un tour en forêt dans ma réserve de bois de chauffage pour récupérer les matériaux, je me suis armée de carton, de bande kraft gommée, de colle, j'ai mis un CD de chants de Noël, c'est parti !

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Pendant que l'étable était en morceaux, j'en ai profité pour installer une mangeoire sur l'un des murs.

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J'ai ressorti de vieux tubes de gouache datant des années collège (j'ai jeté au passage les 3/4 qui avaient séché) pour peindre un morceau de carton ondulé épais, idéal pour imiter les tuiles.

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Ensuite, j'ai assemblé les murs en carton à l'aide de bande gommée. Puis j'ai décollé l'écorce de quelques branches et j'ai entrepris d'en recouvrir les murs intérieurs.

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Au bout d'un quart d'heure, j'ai abandonné la colle vinylique qui mettait trop longtemps à sécher et j'ai sorti le pistolet à colle : beaucoup plus efficace, surtout pour les murs extérieurs couverts d'écorce plus épaisse et rigide (il faut juste éviter de se laisser tomber le morceau d'écorce fraîchement chaudement encollé sur la main… j'ai mis deux heures à séparer la colle de mes cloques, ouille)

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Un peu de papier crèche pour le sol (qui doit rester bien plat sinon, les santons tombent), du foin dans la mangeoire

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Et un dernier essai pour vérifier que l'échelle est bonne

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Voilà, il n'y a plus qu'à tout ranger et nettoyer… les inconvénients du bricolage

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13 décembre 2018

Il était 6 fois Noël #6 : recette

Samarian a fait un énorme travail avec son billet de suivi du challenge « Six fois Noël » !

Aujourd'hui : « On passe en cuisine, on sort les emportes pièces, les moules en forme de sapin, la cannelle et le sucre glace. Il est grand temps de confectionner des gourmandises sucrées pour pouvoir grignoter ce week-end pendant le marathon de lecture. »

Mais surtout, ce soir, nous fêtons la Sainte Lucie, avec des Lussekatter, brioches au safran dont la couleur dorée est censée éloigner le diable, qui sont traditionnellement préparées en Suède pour cette fête. Alors, pour fêter notre lumière*, j'ai préparé ces brioches.

- 250 g de farine
- 5 g de levure de boulanger déshydratée
- 45 g de beurre
- 10 cl de lait tiède
- 50 g de sucre
- 1 œuf
- une quinzaine de filaments de safran
- 1/2 cc de sel
- 1 jaune d'œuf pour dorer
- quelques fruits confits ou raisins secs

Dans le lait tiède, verser la levure, 1 cc de sucre et le safran, laisser infuser 5 minutes.

13 décembre - 1

Verser dans une terrine la farine, le sucre, le sel, casser l'œuf au centre, ajouter le beurre ramolli puis verser le lait. Pétrir la pâte pendant 10 minutes, puis la laisser doubler de volume dans un endroit tiède pendant 30 min environ. Enfin dégazer la pâte, la diviser en morceaux puis former les petites brioches en S (vous trouverez d'autres suggestions de formes ici).

13 décembre - 2

Dorer les brioches au jaune d'œuf, disposer les fruits confits ou les raisins (les yeux du chat Lucifer) et les laisser lever 15-20 min. Préchauffer le four à 165 °C puis enfourner les brioches pour 12 à 15 min. Le goût du safran est bien sensible, même si la couleur jaune n'est pas prononcée.

13 décembre - 3

* Il est loin le temps où elle fêtait la Sainte Lucie comme les petites suédoises :

13 décembre - 1 (1)

 

 

 

18 décembre 2018

Pour Lou

Qu'elle était attendue cette petite Lou ! Je crois bien que nos voisins/amis nous parlent depuis 10 ans de leur désir de devenir grands-parents, mais voilà, ils étaient si fiers de leur fille et de sa belle carrière internationale… alors quand au début de l'été, ils ont annoncé qu'un bébé pour fin novembre, nous nous sommes réjouis avec eux. Et elle est arrivée, et elle viendra avec ses parents passer quelques jours ici pour Noël, je me suis donc dépêchée de lui coudre un cadeau de bienvenue.

18 décembre - 6

Et j'en profite pour présenter l'astuce que j'ai trouvée pour retourner mes embouts de fermeture à glissière : un dé à coudre, le manche en bois d'un pinceau, je gagne quelques minutes et m'épargne un peu d'énervement ! 

La chose, aux dimensions approximatives d'un sachet de thé

18 décembre - 1

 je glisse le dé, ouverture en bas

18 décembre - 2

 J'enfonce le manche du pinceau dans le dé

18 décembre - 3

… et je pousse

18 décembre - 4

 Ensuite, je sors bien les angles (toujours avec mon pinceau), puis j'insère la fermeture 

(en m'aidant d'une pince à épiler si elle se montre trop récalcitrante)

18 décembre - 5

Il n'y a plus qu'à la fixer par une surpiqûre

 

3 janvier 2019

Dans la hotte en 2018 #2

Il y a une couture qui attendait depuis longtemps (du coup, c'était une vraie surprise). Marie avait choisi ce tissu au Marché St Pierre il y a plus de trois ans pour un foulard. J'avais commandé des pompons, mais je n'avais pas calculé le métrage et il manquait 50 cm. Alors j'avais entrepris de coudre un tour de cou, mais là encore ça n'allait pas, un peu trop petit pour deux tours, trop long pour un tour. J'ai racheté 3 m de pompons, plus gros, et tout mis dans un sachet que j'ai un peu oublié. Enfin, j'ai trouvé du courage pour tout découdre, j'ai appliqué cette méthode pour avoir plus de longueur (les motifs ne correspondent pas mais ça ne se voit presque pas), j'ai fait de jolies coutures anglaises rabattues et j'ai ourlé mon foulard avec le galon, difficilement : les fixations des pompons se prenaient dans la petite vis derrière le pied de ma machine. J'ai fini par employer la surjeteuse (ce n'était guère plus facile), j'y suis allée doucement, en faisant des pauses et j'en suis venue à bout.

3 janvier - 1

 

Et elle était contente de découvrir son foulard sous le sapin, je crois qu'elle l'avait oublié elle aussi !

3 janvier - 2

Bon, les pompons s'accrochent un peu les uns aux autres et ce n'est pas facile à dénouer, mais au moins, l'écharpe ne glisse pas une fois enroulée autour du cou.

3 janvier - 3

(Le galon à pompons vient de Rijstextiles)

 

4 janvier 2019

Dans la hotte en 2018 #3

Il y a, encore, une couture que j'ai laissée traîner longtemps. Paul avait repéré sur Etsy (par exemple les boutiques de Tatoke ou Iamknight) des pulls inspirés d'armures médiévales et m'avait demandé si je pouvois lui en coudre un. Je ne voyais pas bien quel matériau employer. De la laine bouillie ou du feutre ? Cher, trop épais pour ma machine, sans aucun élasticité. Du sweat ? Mais comment lui donner la tenue nécessaire ? J'ai laissé passer un an… il avait alors renoncé à la capuche-casque avec visière dont je me demandais comment la faire tenir en place. Restaient les épaules renforcées, les coudes, sur un patron de sweat classique, rien de très difficile. J'ai choisi de coudre des renforts amovibles, afin de simplifier le lavage-séchage.

Paul s'est chargé de dessiner les pièces selon son désir. Après quelques essais, nous avons décidé de les entoiler avec de la vlieseline S320 et j'ai cousu un simple ourlet autour. Il est allé choisir des boutons (j'aurais pris plus discret…). Mon essai de pose d'œillets s'est révélé catastrophique, j'ai caché la misère en cousant plusieurs tours au point de bourdon autour des trous. Comme le cordon ne coulisse pas (il est là juste pour la déco), ça ne bougera pas.

4 janvier - 4

Une fois le vêtement terminé, les épaules ne tenaient pas en place mais tombaient sur les manches. J'ai donc placé une pression supplémentaire et fait une petite couture entre les deux pièces inférieures. Les coudes sont rembourrés d'une légère couche de molleton. Bizarrement, ma surjeteuse a avalé les surépaisseurs des manches sans aucun problème alors qu'elle avait fait des caprices tout au long de la capuche.

4 janvier - 3

Je suis contente de ce sweat trouvé au Stoffenspektakel, bien épais et moelleux et le jeune homme est satisfait du résultat, que demander de plus ?

4 janvier - 14 janvier - 2

 

15 janvier 2019

Vive la reine !

Vous vous demandiez quel ouvrage au crochet j'ai commencé la semaine dernière ? Nous fêtions les rois, hier soir, à Calibeurdaine. Notre nouvelle guitariste est une pâtissière hors pair et elle avait promis d'apporter des galettes de sa fabrication, mais nous a annoncé qu'eile n'avait pas de couronne chez elle.

Il y avait longtemps que je voulais refaire cette couronne crochetée avec un fil métalllisé, afin qu'elle fasse moins "coiffe bretonne". Le fil, je l'avais acheté sans lire l'étiquette, grave erreur ! Comme il est destiné au tricot, il n'est pas torsadé et se dédouble à chaque point, le fil métallique accroche et je n'avais qu'un crochet n°2, un peu trop fin. La brillance du fil métallique m'a gênée pour compter les mailles (il aurait fallu crocheter en plein jour). Mais j'en suis venue à bout, en partie grâce à l'astuce de Zenobia : passer le fil sur une bougie chauffe-plat.

J'ai retrouvé le diagramme, j'ai dû encore une fois rechercher l'explication des points, parce que j'avais tout oublié et quelques jours plus tard, j'avais ma couronne. Restait à la rigidifier. Je ne voulais pas l'amidonner comme la fois précédente car j'avais peur d'abîmer le fil ou de le ternir au repassage. J'ai vu qu'il existait du durcisseur pour tissus et j'ai eu l'idée de le remplacer par du vernis-colle.

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J'ai donc placé mon ouvrage sur un saladier qui avait juste les bonnes dimensions et je l'ai tendu grâce à  des fils de coton entrecroisés. Une fois installée ma toile d'araignée, j'ai dégainé mon pinceau et… j'ai été prise d'un doute : le vernis-colle, je m'en sers pour les étiquettes de mes pots de confiture, ça tient très bien, tellement bien qu'elles résistent au passage au lave-vaisselle. Je m'apprêtais donc  à coller solidement ma couronne sur le saladier !

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Comme je n'avais pas envie de défaire toute mon installation, j'ai glissé tant bien que mal quelques morceaux de film plastique entre la dentelle et le verre, puis j'ai largement imbibé ma couronne de colle et laissé sécher quelques heures. Puis j'ai coupé les fils et testé le résultat, c'était un peu trop souple à mon goût, j'ai donc reposé la couronne sur son support et remis une couche de colle, en activant le séchage à l'aide du sèche-cheveux. 2h plus tard, c'était prêt.

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Ma couronne a fait sensation (pas autant que la galette, mais presque !). Je la trouve cependant toujours trop inclinée vers l'extérieur (un problème de saladier ou de diagramme ?) et trop petite, il aurait fallu un motif de plus, pourtant la chaînette de départ semblait trop longue, il faudra que je le note sur le modèle.

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3 février 2019

Projet 52 de Virginie #5

Ce qui met de la couleur dans ma vie ? Les tissus, évidemment, les vêtements que je choisis colorés (je ne m'habille jamais en noir ou en gris), les fleurs (si ce n'est pas fait, allez donc signer pour le retour des coquelicots dans les champs, pétition garantie sans envoi de mails intempestifs par la suite !), les fruits d'été, mais en hiver ?

L'hiver, je prends plaisir à préparer des repas colorés et les courges me sont d'un grand secours. Pourtant, (la lecture de cette recette m'a fait m'interroger), je ne me souviens pas moi non plus en avoir mangé dans mon enfance : quelques rares gâteaux pomme-citrouille et c'est tout. Et puis, il y a 25 ans, j'ai cuisiné ma première soupe au potiron pour Halloween, et découvert les potimarrons. Puis enfin la butternut. Et aujourd'hui, pas de semaine chez moi sans un ou deux plats à base de courge, d'octobre à mars : soupes, gratins, clafoutis ou cubes simplement rôtis au four.

Une collègue de Marie, jeudi, lui a dit que ses repas étaient "parfaitement instagramables"; elle avait préparé ce jour-là des nouilles soba aux brocolis et petits pois, avec du poulet yakitori. Et vendredi, on a fait fort :

2 février - 1

Mélange sarrasin, lentilles corail, quinoa rouge, graines de courge (Carrefour bio, le meilleur produit de ce type à mon avis, et j'en ai essayé beaucoup !), courge butternut rôtie, canneberges séchées, fêta, avocat et hoummos à la betterave. C'est un peu de travail la veille au soir, mais nous alternons, chacune son tour prépare pour nous deux et nos midis sont une pause réconfortante.

10 février 2019

Projet 52 de Virginie #6

Qu'est-ce qui est intemporel

Les grandes valeurs morales, j'espère. L'amitié, la famille, la solidarité.
La mode… enfin elle serait plutôt cyclique, de sorte que les quelques vêtements que j'ai conservés de mes années lycée (et dans lesquels je ne rentre plus depuis longtemps) font le bonheur de ma petite dernière, qui les trouve « trop stylés » (et puis ça au moins, c'était de la qualité, ma bonne dame, ça n'a pas bougé).

En rapportant peu à peu tout ce que nous avons vidé de notre chambre, je découvre quelques jouets qui ont échappé à la grande migration vers le grenier. Avec ceux-ci (enfin, leurs grands frères), j'ai joué, petite fille, pendant des heures, vivant de grandes aventures, construisant des maisons extraordinaires. Ils sont passés à mes enfants, un certain garçon a gardé les legos dans sa chambre jusqu'en terminale, et ils sont à présent en repos en attendant qu'une troisième génération en profite.

Pas besoin de piles, pas besoin de technologies qui seront obsolètes dans trop peu années, juste un peu d'imagination !

10 février - 1

Et j'entends encore la petite voix qui déclame « Il courra, courra, autant qu'il pouvait »

 

14 février 2019

Bleu, bleu, bleu

Il avait une chemise qu'il aimait beaucoup : légère, au tissu très doux. Si j'ai bonne mémoire, il l'avait achetée lorsque Paul était bébé, alors forcément, il y a longtemps que cette chemise a été mise dans les vêtements "spécial bricolage". Il m'a demandé de lui en coudre une nouvelle, il m'a fallu du temps pour dénicher le bon tissu, un chambray de coton, pas trop clair ni trop foncé, fin, doux. Enfin, chez Toto Épinal, je l'ai trouvé. En décembre, j'ai coupé deux chemises d'un coup… et puis il m'a demandé si je pouvais les rallonger un peu, car entre les chemises qui raccourcissent et les pantalons taille basse, ces messieurs sont toujours débraillés.

J'ai fait ce que je pouvais avec un biais en guise de faux-ourlet, mais je noterai sur le patron d'ajouter 2 ou 3 cm au bas, pour les prochaines fois.

14 février - 8

J'ai récupéré les boutons d'une chemisette, il m'en manquait donc un, que j'ai remplacé par un presque similaire. Et j'ai brodé la boutonnière et cousu le bouton de col un peu trop rapprochés, mais ce n'est pas grave : ils ne sont jamais fermés !

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Comme toujours, j'ai ajouté aux consignes du patrons des finitions plus soignées : poignets à pans coupés, coutures anglaises…

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Les boutonnières ont quelques fils qui dépassent : ce tissu s'effiloche beaucoup.

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Et comme toujours je découvre sur les photos que… j'ai oublié les poches ! (elles sont  coupées et doivent être cachées dans les morceaux de la deuxième chemise)

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7 mars 2019

En selle, cow-boy !

Adrien souhaitait un déguisement de cow-boy… je n'ai pas eu le temps de le coudre pour son aniversaire, mais il l'aura très bientôt !

J'ai utilisé principalement de la suédine marron, comme pour le corset et je constate que ce tissu n'est plus en vente chez Butinette, quel dommage !

Les chaps sont des jambières de cuir destinées à protéger les jambes, lors des chevauchées à cheval. En raison de la découpe du devant et du dos, il y a un fort risque de déchirure si le jeune cow-boy est trop pressé d'enfiler son costume et accroche le bord de la jambière avec son pied. J'ai donc préféré une version trompe-l'œil cousue au pantalon. Justement, Marie m'avait donné un pantalon qui avait fait plus que son temps, tellement déchiré à l'entrejambe que toute réparation était impossible. J'ai donc combiné recyclage et flemme en récupérant le devant en bon état, avec une jolie braguette bien cousue. Pour le dos, j'ai coupé les pièces dans le bas du jean et décousu un bout de ceinture. J'ai choisi un patron de pantalon Ottobre, j'ai dessiné les découpes et appliqué la suédine sur le jean.

6 mars - 96 mars - 1

La couture n'a cependant pas été rapide ! J'ai commencé par une erreur de débutante en assemblant les deux devant de jambes ensemble : j'avais une jupe… et puis j'ai oublié les franges avant de coudre les côtés extérieurs, enfin j'ai réussi l'exploit de coudre une rangée de franges à l'entrejambe au lieu de l'extérieur de la jambe ! 

6 mars - 46 mars - 5

Le gilet a donné aussi un peu de travail au découd-vite parce que je n'avais pas bien prévu l'ordre de montage, entre le gilet, la doublure et les franges, mais j'ai fini par en venir à bout. Double recyclage : une petite chute de suédine du corset pour les franges et une chemise usée pour la doublure.

6 mars - 2

Enfin, j'ai récupéré ma vieille ceinture qui était à bout de forces et j'y ai adapté un fourreau en simili-cuir marron, chute d'un sac pour Aurore et d'une housse d'ordinateur pour Marie, je ne retrouve ni l'un ni l'autre sur le blog, étrange…

6 mars - 86 mars - 7

Le bandana est récupéré aussi, il avait servi pour un jeu lors d'un week-end scout. Le chapeau vient de Butinette déguisements. Le cheval a accepté de poser pour la photo, mais désire rester avec sa maîtresse (Aurore), quoique je doute qu'elle joue encore avec.

6 mars - 36 mars - 6

Faut-il une chemise ? Je ne sais pas encore…

 

 

12 avril 2019

Le monstrueux livre des monstres

La décoration comprenait un cabinet de lecture : Gazette du sorcier, Sorcière hebdo, Quidditch Mag, Le Chicaneur, tous ces titres sont disponibles en ligne  !

12 avril - 1

J'ai uniquement imprimé les couvertures que j'ai collées de vieilles revues, mais j'ai également cédé à l'envie de fabriquer un Monstrueux livre des monstres. Justement, il me restait un peu de fourrure récupérée avant de jeter de vieilles bottes d'Aurore (elle devait avoir 9 ans… le "ça pourrait servir un jour" n'a pas été superflu, cette fois), ainsi que les petites sangles qui ornaient le devant des bottes. Paul avait utilisé l'autre côté pour un déguisement, il m'a fallu donc faire le dos du livre dans un autre tissu.

J'ai commencé par broder le titre et des yeux, j'ai bien sûr mis de l'Avalon mais la broderie se perd un peu dans les poils ! 

8 avril - 1

Puis Paul m'a aidée à confectionner dents et griffes en pâte Fimo, très vieille elle aussi, elle n'a pas durci à la cuisson d'ailleurs…

11 avril - 28 avril - 2

J'ai cousu un protège-cahier, dans lequel j'ai glissé une couverture en carton, le tout venant envelopper un vieux livre. Les dents et griffes sont juste coincées entre le livre et le carton et les sangles viennent solidement tenir le livre fermé : gare à celui qui serait tenté de l'ouvrir ! 

8 avril - 3

J'avais également déposé le livre de mon arrière-grand-mère La femme, médecin du foyer, édition 1923, dont les planches anatomiques soigneusement enfermées sous enveloppe avec l'avertissement "réservé aux personnes adultes adultes" ont fait s'esclaffer les lycéennes : « Mais il y a en a bien plus dans un livre de SVT de quatrième ! ». Cest une véritable œuvre d'art que ces dessins d'organes que l'on peut soulever les uns après les autres.

13 avril - 113 avril - 2

 C'est ce petit coin-lecture qui a accueilli ma lectrice, dès qu'elle a franchi le mur de la voie 9 3/4.

12 avril - 2

 

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