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attraper le temps qui file…
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28 mars 2019

Hip, hip, hip… hippie !

Attention, je vais prononcer un mot qui doit faire peur à tous les parents de lycéens : TPE !

Pour ma part, je dois dire que ça s'est plutôt bien déroulé : Paul, en bac techno, avait réalisé le sien tout seul, à sa façon (un peu superficielle mais avec beaucoup d'efforts de présentation = bricolages). Sa reproduction, à base de morceaux de protections de roller, bouteille d'eau et beaucoup de scotch toilé noir, des prothèses d'Oscar Pistorius, lui avait valu une note très honorable, rattrapant largement ses points perdus au bac de français. Marie, en bac pro, n'était pas concernée. Cette année, c'était le tour d'Aurore, avec la dernière session de TPE (l'an prochain, ça disparaît). Elle a commencé par soigneusement choisir son trinôme (enfin, elles se sont choisies mutuellement), de sorte que leur petit groupe a travaillé régulièrement, assidûment et équitablement depuis octobre, c'est le seul groupe dans lequel il n'y a pas eu de conflit à ce sujet (= elles sont toutes les trois perfectionnistes). Une fois leur sujet choisi, elles ont fait des recherches poussées à la bibliothèque universitaire et sur CAIRN, grâce à leurs frère et sœur étudiants. À la fin des vacances de Toussaint, leur plan était, à mon avis, celui d'une thèse ; avis partagé par le professeur d'histoire qui les suivait et leur a fait réduire leur champ d'étude des trois quarts.

25 mars - 8

Nous avons soutenu Aurore dans son travail en visionnant avec elle divers films sur la guerre du Vietnam, en version longue, programme fort réjouissant ! Les demoiselles ont décidé de présenter leur travail sous la forme d'une boîte à souvenirs laissée par un grand-père, vétéran, à son petit-fils. Elles voulaient la remplir d'objets d'époque et ont dû renoncer, faute de matériel, ou plutôt de budget (quand je pense que dans ma jeunesse, il y avait un magasin qui vendait à prix dérisoires les surplus de l'armée américaine…). Une collègue m'a donné une vieille boîte à biscuits idéalement rouillée, un grand-père a prêté les photos prises pendant son service militaire, la correspondante américaine de ma maman en 1965 a été parfaite pour incarner la fiancée, un beau carnet relié a été acheté pour y copier le "journal" du soldat, des articles de journaux ont été écrits, ainsi que des lettres…

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Enfin, durant les dernières semaines, le "matériel" a été réalisé : l'une a recopié le carnet (110 pages !), d'autres les lettres (en respectant les écritures), Marie et moi avons mis en pages les journaux, avec des polices de caractères adaptées aux époques et en complétant les hauts ou bas des pages (pour les versos, j'ai trouvé un éditeur de faux-textes variés, parce que le Lorem Ipsum est lassant, à la longue), les vieilles photos ont été photocopiées sur du bristol ivoire, puis découpées aux ciseaux crantés, une soirée a été consacrée au vieillissement de tout cela, à l'aide de thé très fort et du sèche-cheveux et j'ai passé un samedi matin à faire entrer une clé USB dans une vieille cassette audio.

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Les filles ont été déçues lorsque je leur ai dit qu'elles ne récupéreraient pas leur précieuse boîte avant longtemps, peut-être même jamais : elles avaient déjà prévu une garde partagée de "leur" soldat. Le travail a été remis et le jury suffisamment intrigué pour l'ouvrir assez vite, tout lire dans l'ordre (il y a un mode d'emploi) et en parler à d'autres professeurs. Elles sont donc rassurées sur la façon dont ce travail original a été reçu. Mais tout de suite, elles se sont attelées à préparer la soutenance, sous forme théâtrale. Aurore joue le rôle de la sœur du soldat, une jeune fille antimilitariste qui manifeste contre la guerre. Le tissu adéquat a été trouvé sur le marché, le patron choisi par elle. Ce n'est qu'une fois les pièces coupées que j'ai réalisé que le modèle (Ottobre 2015/2, la robe en couverture) était prévu pour du jersey, mais avec l'ajout d'une fermeture à glissière, c'est passé pile-poil. Nous avons commandé quelques accessoires chez Butinette. Elle a participé à sa première manif, histoire de se mettre en condition, elle est fin prête !

25 mars - 2 (1) (hippie de la tête aux pieds !)

25 mars - 1 (1)

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31 mars 2019

Projet 52 de Virginie #13 : soir de bal

Show must go on. La musique n'est pas un loisir comme les autres. D'abord, il faut apprendre à jouer d'un instrument, ce n'est pas facile, parfois il y a des larmes, ça prend du temps, des années pour maîtriser le mouvement de l'archet, des heures par semaine passées à l'école de musique (au cours individuel, au solfège, à la chorale, à l'orchestre, dans tel ou tel atelier… La motivation, l'envie doivent être là, plus fortes que le découragement. Et puis, une fois la technique plus ou moins acquise, viennent la joie de jouer ensemble, la beauté de l'harmonie, les projets qui fleurissent… ensemble. La musique n'est pas une activité solitaire.

Parfois (comme lundi dernier, le rhume m'avait vraiment abattue), je manque la répétition, parce qu'elle se termine tard et qu'il faut se lever le lendemain. Et parfois aussi, les hasards du calendrier font que deux bals se succèdent à 15 jours d'intervalle (et qu'en plus, on change d'heure !). Mais quand on s'est engagé, on tient. Alors à 18 heures, nous étions sur le parking de la piscine. Nous nous sommes regroupés dans quelques voitures, nous avons traversé villages et forêts pour rejoindre La Grange, cete jolie petite salle au sol parfait pour danser. Et comme chaque année, les danseurs étaient au rendez-vous, petits et grands, pour enchaîner andros, bourrées, mazurkas, cercles, branles, valses, scottisch, rondeaux et un tango (mon grand solo !). Je me suis essayée à la mazurka (encore une dizaine de bals et peut-être j'y arriverai !) et j'ai adminée, fascinée, les huit couples qui réalisaient les figures du Congo de Captieux (une danse de gascogne, regardez une vidéo, c'est impressionnant, je n'arrive pas à comprendre comment ils se croisent avec autant de fluidité). Si ce n'avait pas été aussi loin, je serais bien revenue ce dimanche voir le film Le Grand Bal.

31 mars - 1

9 avril 2019

17 ans

Évidemment, nous avons fait beaucoup plus simple que l'an dernier

Le menu qu'elle a commandé : verrines avocat, truite fumée, pamplemousse; magret de canard cuit dans la cheminée, purée de patate douce et navets caramélisés et son éternel fraisier, qui aurait gagné à être préparé la veille (la découpe a été désastreuse), avec une déco simple (merci Paul)

9 avril - 2 (1)

 

Mais j'avais tout de même réussi à coudre le cadeau, prévu de longue date (j'ai trouvé ces ravissants tissus assortis à Épinal, début septembre), entre deux capes de sorciers. Un pyjama pour l'été, bas en coton, haut en jersey

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Patron du tee-shirt 7 d'Ottobre 2/2015, auquel j'ai ajouté de petits mancherons pour une allure plus féminine

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Les feuilles d'ananas sont dorées

Mais le premier cadeau a été sa note de l'oral blanc de français, qu'elle a passé jeudi avec le professeur le plus exigeant et le plus négatif du lycée (celui qui dit qu'aucun des élèves de sa 1re n'a le niveau pour être en L) : 20. Bravo ma fille, tu as bien choisi ta voie !

 

30 mai 2019

Mini-besace

Dans son blouson d'hiver, Guillaume a une grande poche intérieure, dans laquelle il range son casque audio. Mais point de poche dans son blouson d'été. Il m'a donc demandé de lui coudre une petite sacoche qu'il pourrait porter en bandoulière sous son blouson.

J'ai ressorti mon gabarit de la sacoche de collégien, je l'ai agrandie en hauteur et doublée. Pas de fermeture à glissière pour la fermer, juste un rabat et une pression. À l'intérieur, une poche pour la batterie externe. À l'extérieur, une poche pour les câbles. Ainsi, tout est bien rangé, ce qui limite le risque de perdre un accessoire en sortant le casque dans le train !

30 mai - 130 mai - 2

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Et pour éviter l'inconfort de la sangle qui frotte le cou, une petite gaine en chambray tout doux.

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31 mai 2019

Jaya, deuxième !

J'avais acheté ce petit coton coréen sur le marché, l'été dernier ; 1 mètre, pour une petite jupe toute simple. Comme j'entamais le rouleau, j'avais eu droit à un bon supplément de tissu. Lors des grosses chaleurs, je le regardais en rêvant de me coudre une jupe légère, mais le temps m'a manqué…

31 mai - 1

Heureusement, puisque j'ai pu réutiliser mon nouveau patron fétiche, cette fois en version plus courte, non doublée, avec une poche sur le côté.

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J'ai surpiqué les deux ceintures ensemble comme indiqué en bâtissant d'abord tout à la main, ça passe pour un tissu fin mais je ne sais pas ce que ça donnerait pour un tissu plus épais (il y a les deux ceintures repliées + les fronces, soit 5 à 7 épaisseurs). Je n'ai entoilé que la ceinture extérieure pour éviter un effet carton.

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Demain, je vous présente le haut !

31 mai - 4

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5 juin 2019

Bientôt l'été ?

On y a cru, un peu… assez pour que je m'attaque à renouveler ma garde-robe. J'ai une robe qui n'en peut plus d'avoir été portée et re-portée. Une robe en jersey, tellement agréable pour les vacances. Ça a commencé par une déchirure sur le côté suite à un accrochage avec un rosier. J'avais mis une pièce à l'intérieur et fait une couture. Mais au fil du temps, j'ai vu apparaître des trous un peu partout, surtout le long des coutures.

5 juin - 7

 

Mon problème, pour refaire ce modèle, était de trouver deux jerseys parfaitement assortis : un uni et un autre à rayures larges. J'avais beau chercher, ça n'allait jamais, les couleurs juraient entre elles. Et puis au Stoffenspektakel, parmi les coupons, j'ai enfin déniché la perle rare, j'ai même eu le choix parmi plusieurs coloris ! J'avais pris soin depuis longtemps de mesurer le métrage nécessaire, aussi je n'ai pas hésité : un coupon de 50 cm pour le haut, deux coupons d'un mètre pour le bas.

5 juin - 45 juin - 5

En fait, j'ai pu couper le "débardeur" dans la moitié du coupon et la jupe dans un seul mètre, en plaçant les panneaux tête-bêche, si bien que je pourrais me coudre une seconde robe (non, évidemment, mais un pyjama d'été peut-être ?)

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Cette fois, j'ai pu poser un biais classique sans difficulté, un peu plus étroit que sur le modèle d'origine.

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Me voilà équipée le soleil peut revenir ! 

5 juin - 1

 

 

 

 

9 juin 2019

Projet 52 de Virginie #23 : bleu

Cette semaine, le bleu est à l'honneur… mais ce n'est pas la couleur du ciel ! Si la pluie a enfin cessé, le beau temps n'est pas revenu après la funeste tempête Miguel. 

J'ai fait un tour de jardin mais les myosotis sont passés, les pervenches font une grève de floraison (elles sont trop occupées à coloniser le sol) et la lavande, qui devient immense, est encore en boutons. Alors, entre deux cueillettes et dénoyautages de cerises (qui ne sont pas bleues), je suis montée dans la lingerie : j'ai cousu du bleu ces derniers jours, je me suis remise au Dear Jane. En verrai-je le bout un jour ?

9 juin - 1

 

Quatre tissus bleus (chutes d'une banière de Poudlard, récup d'un mignon petit short usé par mes filles et tissus envoyés par mes copinautes Rachel et La clé des champs), quatre carrés cousus.

3 août 2019

Aux portes du Paradis #3

Dimanche, pluie jusqu'à 10-11h : nous commençons par la visite de l'aqueduc de Pont d'Aël. Ils sont fous ces romains : construire un aqueduc (privé) 56 mètres au-dessus du torrent pour amener l'eau (d'autres sources, pas du torrent) d'un côté à l'autre des gorges et alimenter une carrière de marbre ! L'eau n'y passe plus à présent mais le pont a été entretenu au fil des siècles.

28 juillet - 2

Notre guide nous fait entrer dans le pont : le passage des piétons se faisait sous l'aqueduc. Comme il nous le fait remarquer, un péage était déjà appliqué par le propriétaire du pont en -6 av. J.C., l'inscription précise d'ailleurs que l'aqueduc est une propriété privée. Et les fissures datent de l'antiquité également, conséquences d'un tremblement de terre.

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Une fois sortis, nous attaquons les choses sérieuses : nous sommes venus pour randonner et des chemins partent justement de cet endroit. Nous avons choisi celui qui monte au Petit Poignon, un peu moins de 800 mètres de dénivelé… mais les montées dans les gorges ne sont pas celles des vallées glaciaires des Hautes-Alpes ! La pancarte indiquait 2h, nous tenons presque tous le timing mais ça monte dur et ça n'arrête jamais. Enfin, nous arrivons au tout petit hameau et nous sommes récompensés de nos efforts.

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Et puis il faut redescendre… 40 minutes dit le panneau, ils sont fous ces italiens ! Pas question de courir sur un sentier aussi escarpé. Je tombe une première fois en glissant sur une dalle lisse, j'évite une seconde chute après avoir marché sur un cône de mélèze. A mi-chemin, je n'en peux plus, mes jambes tremblent, il n'y a jamais de pause, la pente est toujours aussi raide. Mais je ne vais pas rester là, alors un pas après l'autre, une marche après l'autre, un lacet après l'autre, j'arrive en bas bonne dernière.

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L'après-midi, après la sieste, nous avions le théâtre romain au programme. Une visite tranquille (il n'y a pas foule…) avec, en fond sonore, le Gloria de Vivaldi par un chœur et un petit orchestre qui répétaient pour le concert du soir.

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Puis nous avons déambulé dans les ruelles avant de terminer la journée à la pizzeria du quartier, une bonne pioche à voir comme ils refusaient du monde (et que des habitués).

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(Paul avait repéré une géocache près de la Tour du lépreux, que Marie a trouvée en 15 secondes)

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Le lendemain, nous avons décidé de nous lever plus tard et de faire une randonnée à petit dénivelé, histoire de reposer un peu nos muscles endoloris. Pourquoi ne pas aller voir la cascade que nous avions repérée de pont d'Aël ? Nous partons d'Aymavilles pleins d'entrain. Très vite, nous pouvons admirer les trois châteaux : Saint Pierre, Sarre et Aymavilles (que nous surnomons "Fort-fort-château" tant il semble Moyen-âgeux-Disney, mais non, il s'agit bien d'un authentique château fort remanié au XVIIIe).

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Finalement, ça monte dur quand même, mais il y a de longs passages en balcon, le chemin est d'ailleurs assez vertigineux, la paroi rocheuse est presque à la verticale et les épicéas qui y poussent ont toute notre admiration ! 

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Je me demande comment nous passerons la cascade, qui tombe de plus de 300 mètres vers le torrent. La solution est évidente : un tunnel creusé dans la paroi rocheuse ! Éclairé à l'énergie solaire.

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Il est encore tôt lorsque nous débouchons de l'autre côté… mais la suggestion de pousser jusqu'à Pont d'Aël manque de provoquer une mutinerie ; finalement, une fois les estomacs remplis, nous descendons vers le hameau, pour prendre le frais dans la chapelle et remplir nos gourdes.

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Le retour se fait par le même chemin et se termine devant l'église Saint Léger, aux fresques colorées.

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Mardi matin, les courbatures sont terribles ! Pourtant, nous partons vers la vallée de Cogne, une petite heure de route vers Lillaz où nous devons monter vers le lac de l'Oie. Au départ, le sentier ne porte pas le numéro indiqué sur la carte, mais l'indication est claire et la durée nous semble cohérente, alors allons-y. Après une première montée un peu dure, nous traversons un champ de fleurs vers une petite cascade, la diversité de la flore est impressionante ! Du rose, du bleu, du blanc, du jaune, de l'orange, c'est magnifique, je m'arrêterais tous les deux mètres pour une photo…

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Si quelqu'un connaît la signification de ce panneau…

 Voilà plus d'une heure et demie que nous marchons et soudain, le lac n'est plus indiqué sur les panneaux ! Pourtant, nous sommes certains de n'avoir vu aucun embranchement. Un peu plus loin, des chalets me permettent de nous localiser précisément : nous ne sommes pas du tout sur le sentier prévu ! Et si une boucle permet d'aller au lac, elle fait un grand détour.

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Mais il est trop tard pour retourner sur nos pas et le paysage est magnifique, le sentier passe le long d'un torrent, puis chemine dans la forêt, traverse des prairies, tant pis pour le lac, la randonnée est si belle.

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Et puis nous franchissons un col, le paysage est superbe et soudain, le lac est indiqué de nouveau et nous ne sommes plus si loin.

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Nous mangeons au-dessus d'un lac presque asséché (mais les linaigrettes sont là pour nous avertir de l'humidité du sol : pas question de prendre un raccourci au risque de s'enfoncer dans la tourbière !). Et sur le bord du chemin, je fais une belle découverte (il faut croire que j'ai de la chance, Loulou, tu confirmes ?)

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après un sentier qui monte dans les cailloux, nous apercevons le Mont Blanc (pas tout à fait dégagé, un petit nuage acroché au sommet refuse de bouger)

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Enfin, le lac apparaît

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On ne le voit pas, mais il y avait foule et certains courageux se baignaient

Bon, et maintenant, il faut descendre… et là, nous comprenons pourquoi la randonnée indiquait la montée par le plus grand tour : le sentier est vertigineux et à part le vue sur le Mont Blanc au début (et seulement à la descente), le paysage n'est pas très varié. Le chemin, en revanche, l'est : descente dans les rochers, pierriers, sous-bois, rives du torrent…

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Il y a encore quelques rhododendrons fleuris !

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La descente est longue et encore une fois, il a très peu de passages à plat pour reposer les jambes : 750 mètres d'une seule traite. En arrivant au village, nous avons bien apprécié notre glace ! 

 

 

9 août 2019

Aux portes du Paradis #5

Nous avions prévu une grande randonnée ce samedi, mais c'est la foire d'été à Aoste et nous avons pensé que c'était dommage de la manquer (c'est l'une des deux grandes fêtes de la ville, avec la St Ours fin janvier). Hier, des tréteaux étaient posés un peu partout dans les rues piétonnes, destinés aux petits artisans.

À 10 heures, la foire est inaugurée par quelques discours officiels et une bénédiction du Vicaire épiscopal. Une fanfare interprète l'hymne Valdôtain. Des centaines de petits artisans présentent leurs ouvrages : sculpteurs de bois ou de pierre, tourneurs sur bois, ferroniers, vanniers, dentellières, couturières, maroquiniers… il y en a pour tous les goûts.

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Devant la cathédrale, un stand du poste forestier nous proposait un petit jeu : reconnaître 10 arbres *, d'abord sous forme de plants, puis sous forme de billots de bois. Facile, qu'on se dit, avec Marie dans notre équipe ! Sauf que Marie n'a pas fait d'option "Alpes" dans ses cours d'arboriculture, et que faire la distinction entre pin sylvestre, pin à crochets ou pin cembro (nommé arole sur la fiche, ce qui ne nous aidait guère) demande des compétences particulières. Quant aux bois… heureusement que l'érable avait une petite coulure de sève sur le côté et que Paul reconnaît l'écorce du châtaignier les yeux fermés. Nous avons obtenu la note de 15 sur 20 !

* tilleul, hêtre, érable, châtaignier, bouleau, mélèze, épicéa et trois espèces de pins

Pour les baguettes, j'aurais voulu une démonstration avant d'acheter

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Original : un pilori de salon (très pratique pour les ados pénibles)

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Un petit passade à St Ours pour photographier les stalles qui ont dû donner des distractions aux chanoines !

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Petit défilé des métiers de montagne

3 août - 123 août - 133 août - 14

Il est temps de rentrer se restaurer (eh oui, nous logions à 100 mètres de l'Arc d'Auguste)

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Et puis nous repartons voir ou entendre les groupes annoncés : quelques chorales et surtout, la Clique d'Aoste, qui nous a présenté quelques danses traditionnelles. À cette occasion, nous découvrons un nouvel instrument : le fleyé, une variante du fléau à battre, dont le bois, évidé en certains endroits, devient extrêmement sonore. La technique de jeu est un peu celle du bodhran irlandais (le bâton est tenu par son milieu) et cet instrument destiné à accompagner l'accordéon est typique de la vallée d'Aoste.

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Enfin, les festivités se sont achevées par la traditionnelle course de tonneaux : le tonneau, poussé dans une rue légèrement en pente, a un parcours précis à accomplir (tourner entre des plots puis autour d'une botte de paille), les concurrents sont deux représentants de chaque métier. Ce sont les vaniers qui ont gagné haut la main les deux manches.

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Dimanche, déjà le dernier jour ! Direction Épinel, dans la vallée de Cogne, pour une montée vers le vallon du Trajo, avec l'espoir de voir le glacier et des bouquetins. Évidemment, nous n'avons vu ni l'un ni l'autre…

4 août - 14 août - 10

Mais à défaut : de magnifiques paysages…

4 août - 44 août - 6

des fleurs et des papillons…

4 août - 74 août - 18
4 août - 24 août - 3
4 août - 254 août - 26
4 août - 27

les traces d'une avalanche…

4 août - 114 août - 12

des cabanes de bergers…

4 août - 84 août - 14

des vaches et des animaux fantastiques…

4 août - 154 août - 24

4 août - 54 août - 16

 une cabane du PNGP

4 août - 174 août - 23

Nous avons déjeuné au bord du torrent. Guillaume et Paul sont montés plus haut et auraient vu, l'un le glacier, l'autre des marmottes (mais j'attends des preuves)

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Le village de Cogne (très touristique !)

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Le centre d'accueil du Gran Paradis et l'exposition permanente sur les mines : la déception de la journée. Les 3/4 des animations du centre Alpinart ne fonctionnaient pas (vidéos, sons, expérimentations) et l'exposition était tout en italien, pas le moindre petit résumé en français ou anglais ! 

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Mais finalement, c'est là que nous avons trouvé des bouquetins ! Avec l'explication de leur absence dans la nature : cet animal, malgré sa remarquable aptitiude à se déplacer sur des rochers abrupts, n'est pas du tout adapté à la montagne : il ne survit pas aux hivers rigoureux. Depuis quelque temps, les bouquetins semblent avoir choisi leur option : manger et faire du gras pour résister au froid… et pour résister à la chaleur estivale, ils montent beaucoup plus haut, c'est donc en France que l'on peut les admirer !

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Et notre fabuleux séjour en Vallée d'Aoste s'est conclu à la pizzeria du quartier, déserte cette fois (les italiens seraient tous partis en vacances ?). Lundi, aucune attente au tunnel du Mont Blanc (en sens inverse, c'était autre chose : la file, à 9h45, arrivait presque à Chamonix !), un trajet sans problème, une halte près de Mâcon et l'arrivée dans notre maison bien fraîche, un jardin qui a souffert de la sécheresse (merci à ma collègue C. qui est passée arroser le potager !).

14 août 2019

Rouge écarlate

Maintenant que j'ai cousu la chemise rouge (qui suscite l'admiration de tous les Calibeurdains), il me fallait moi aussi un haut pour nos prestations. Je n'ai, pour l'hiver, qu'un vilain tee-shirt à manches longues et pour l'été, une blouse de soie qui glisse un peu.

Satisfaite du patron de chemiser Ottobre cousu en double-gaze, je me suis mise en quête, à Reims, d'un coton rouge et j'ai trouvé mon bonheur chez mon vendeur favori de tissus pour patchworks : un coton doux, imprimé ton sur ton de ramages. J'avais acheté d'emblée le métrage demandé, or un chemisier laisse pas mal de chutes, surtout que je l'ai un peu raccourci.

En plaçant mes morceaux de patron, j'ai décidé de tenter d'y caser également un datura, ce qui était possible à condition de couper le haut devant en deux parties. Vu que je l'avais déjà fait par erreur, j'ai renouvelé l'opération et ajouté une petite fantaisie sur le devant pour masquer la couture. J'ai trouvé une toute petite chute de broderie anglaise parfaitement adaptée à cet usage (il faut tout garder !). Toutefois, je n'ai pas pu découper le biais dans mes toutes petites chutes, j'ai utlisé pour cela le tissu uni qui me restait de la chemise rouge, ainsi que les boutons. J'ai pu le porter pour la fête de la musique et j'ai bien apprécié d'avoir les épaules et les bras à l'air, vu la chaleur !

En revanche, pour les photos portées, ça va être compliqué vu que je me bats depuis une demi-heure avec mon appareil, qui fait la mise au point au moment où j'appuie sur le déclencheur, sauf qu'ensuite je vais me mettre en place et donc, je suis floue ! J'ai bien essayé de faire poser Lucie pour la mise au point et de la pousser vite, vite, pour me mettre à sa place, mais un coup le retardateur me laisse 10 secondes, un coup 3 secondes, un coup il ne prend pas de photo du tout.

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Bon, les boutons sont perdus dans les motifs, les découpes du dos également

Petit vue des détails, la broderie anglaise du devant et les biais rabattus

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De guerre lasse, j'ai ressorti mon ancien appareil ! 

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J'ai coupé un peu plus grand que la taille habituelle, pour jouer du violon il faut avoir de la marge de mouvement.

 

Et donc, presque deux mois plus tard, j'ai enfin réussi à terminer le chemisier (il n'y avait pas d'urgence). Petites modification par rapport au patron : j'ai remplacé la parementure devant par une bande de boutonnage rapportée, en fait j'ai coupé une parementure étroite, que j'ai cousue sur l'envers (endroit de la parementure contre envers du chemisier), avant de la rabattre sur l'extérieur, plus simple qu'une bande de boutonnage classique pour le même effet. Et j'ai légèrement incurvé cette bande au niveau du décolleté (en diminuant la longueur du col). J'ai également cousu les fentes de boutonnage des manches de façon classique (le modèle indique juste un ourlet étroit, difficile à coudre proprement !).

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 Et le bêtisier :

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5 mars 2024

Un pantalon habillé

Après des années à chercher un patron de pantalon qui m'aille sans faire 1000 modifications, voilà que j'en ai trouvé un deuxième ! C'est Marie qui a choisi ce patron (Brooklyn de Maison Fauve), l'année dernière, au salon CSF. Elle avait acheté également un beau tissu fluide rouille, j'avais fait provision de fil et une fermeture. Et puis le temps a passé.
Quelques mois plus tard, j'ai décidé que nous allions nous attaquer aux toiles (une pour elle, une pour moi) et je suis allée au marché. J'ai choisi un crêpe blanc qui avait à peu près la même texture que le tissu final, quoique plus fuyant. Tant qu'à faire une toile, si jamais elle était portable, autant avoir quelque chose meilleure qualité que les vilains synthétiques qui étaient exposés ce matin-là. Et bien m'en a pris, car cette toile lui a convenu tout de suite, elle s'est donc appliquée dans ses finitions et a aussitôt adopté son pantalon blanc. Elle a cousu presque seule (à part la pose de la fermeture), d'après le livret (très succinct), mes conseils et le tutoriel vidéo.
Mais la plus grande surprise est que j'ai essayé cette toile et qu'elle m'allait parfaitement, alors que nous n'avons pas la même morphologie.

À l'automne, Marie s'est enfin attelée à son beau pantalon. Seule modification apportée au patron : il y a au-dessus de l'entrée de poche, une petite pièce carrée que l'on doit coudre à la poche et à la ceinture, cette couture est très difficile à réaliser avec précision, j'ai donc re-dessiné l'entrée de poche en la remontant de quelques centimètres et le bord de la ceinture vient s'y superposer, avec un petit repli dans la continuité du bord de poche, c'est beaucoup plus simple. Elle a eu de nombreux compliments de ses collègues sur sa tenue.

J'avais donc, dans un coin de ma tête, le projet de me coudre un pantalon Brooklyn, plus habillé ceux que je porte d'ordinaire. Seules les bas de jambes très larges me gênaient, je les ai donc légèrement rétrécis. J'ai également remplacé les faux rabats de poches au dos par de fausses poches passepoilées que je trouve plus élégantes.

Chez Sacrés coupons, je suis tombée sur un crêpe laine-viscose fluide qui m'a paru parfait. Le coupon mesurait 3 mètres, c'est beaucoup, mais il est en 125 et ce patron est gourmand en tissu, de sorte qu'il me reste tout juste de quoi coudre une jupe droite. J'ai eu beaucoup de peine à distinguer l'endroit de l'envers, surtout le soir, j'ai fini par marquer tous les envers, un jour de rare soleil, par une croix à la craie.

J'ai pris la précaution de bâtir les coutures de côté pour essayer : la taille était parfaite, mais la fermeture ne descendait pas assez pour passer les hanches et, surtout, comme je le redoutais, le lainage grattait. Vu mon hypersensibilité du moment, qui ne va pas s'arranger je le crains, j'ai coupé un bermuda (option du patron) en doublure, afin de le coudre en rabattant la ceinture. Bien évidemment, j'ai commencé par le monter à l'envers (la fermeture du mauvais côté, puisque les coutures d'une doublure doivent être à l'extérieur, ce qui n'est pas intuitif quand on coud), j'ai décousu, recousu et commencé à poser la ceinture intérieure. Puis j'ai bâti très soigneusement celle-ci pour la surpiquer et, à 3 cm de la fin, je me suis aperçue que j'avais oublié d'insérer la doublure ! 


Une heure plus tard (découdre du noir dans du crêpe sans tirer un fil du tissu, quelle gageure !) j'ai pu recommencer l'opération, non sans déboires : doublure qui avait glissé à un endroit, puis jambe de la doublure prise dans la couture. Avec quelques jurons, j'ai fini par  m'en sortir honorablement. Je pense que c'est l'un de mes vêtements les mieux finis !

 

7 mars 2024

Brooklyn, la suite

Lorsque Marie a cousu son pantalon blanc, Aurore m'a dit qu'elle aimerait bien en avoir un, elle aussi. Ça tombait bien : j'avais acheté de quoi coudre une seconde toile, devenue inutile, en revanche je n'avais aucune envie de pantalon blanc. J'ai donc coupé celui-ci juste après mon lainage noir et je l'ai cousu à la suite, tant que l'ordre de montage était encore dans ma mémoire (le tutoriel vidéo est bien fait, mais les instructions alambiquées m'agaçent : "vous allez venir faire correspondre vos repères… vous allez venir épingler… vous allez venir piquer", pourquoi ne pas employer simplement l'impératif ?)

Aucune bêtise cette fois, mais la même difficulté à distinguer l'envers de l'endroit, je ne suis pas certaine de ne pas avoir confondu parfois. Aurore m'a épargné les poches au dos ainsi que les passants et je n'ai pas eu à doubler, d'où un gain de temps conséquent : j'ai cousu ce pantalon en à peine plus d'une journée.

J'avais utilisé ce patron comme base pour son pantalon rose, je savais qu'il taillait correctement pour elle, je lui ai tout de même demandé de l'essayer, par précaution, avant de poser fermeture et ceinture, mais j'aurais pu m'en dispenser.

Le tissu n'est pas idéal, j'ai constaté que les jambes tournaient un peu vers l'intérieur, ce qui a compliqué la réalisation de l'ourlet, et il semble bien chargé en électricité statique, mais à 3€/m il ne faut pas trop en demander, il devait juste servir de toile.

 

 

17 mars 2024

52/2024 : Plein

Oh, que le thème de Virginie est bien choisi ce dimanche ! Ce week-end est bien plein, au point qu'il a fallu choisir entre toutes les sollicitations (j'ai tout de même réussi à faire un saut au week-end scout en sacrifiant une grasse matinée qui aurait été bienvenue).

Hier, c'était notre moment de gloire : une salle de spectacle nous avait invités pour la St Patrick, avec une affiche et nos photos dans la plaquette ! Et, malgré les pronostics de quelques pessimistes, la salle était pleine. Et on remet ça cet après-midi, dans notre maison de quartier.

 Quel confort d'être assistés par de vrais ingénieurs du son !

Et cet hiver, les nappes phréatiques ont presque toutes fait le plein, en tout cas la nôtre : le sol peine à absorber la pluie qui tombe, tombe… 

J'ai toutefois lancé le remplissage de la réserve, on ne sait jamais, le printemps pourrait être sec !

 

25 février 2024

52/2024 : C'est du sport

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est "sport".

Si j'ai eu, sur le tard, une période assez sportive, depuis quelques années j'ai bien perdu de mon endurance. Après ma tendinite d'Achille, j'avais réussi à reprendre un certain entraînement que le confinement est venu stopper net (tourner en rond dans les 10 rues qui restaient autorisées autour de chez nous, puisque nous sommes cernés par la forêt, le parc et l'autoroute, avait eu raison de mon courage), puis l'arthrose du pied est devenue handicapante, j'ai été opérée, la convalescence a été longue et je n'ai jamais réussi à m'y remettre.
Alors la perspective de monter les 463 marches du Duomo (l'équivalent de 27 étages) m'inquiétait un peu : au Havre, lorsque je délaisse l'ascenseur, j'arrive à bout de souffle et les cuisses douloureuses au 9e étage. J'ai bien essayé les 15 derniers jours de monter plusieurs fois par jour les escaliers vers mon bureau (63 marches), mais ça restait dérisoire.

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Et pourtant, lundi, l'ascension s'est faite sans difficulté aucune, il faut dire qu'il y a eu une pause presque à mi-chemin pour laisser sortir les derniers visiteurs du groupe précédent (et admirer les fresques).

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La récompense nous attendait une fois là-haut.

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Et la descente que j'appréhendais tout autant m'a laissé simplement un peu de tournis et quelques tremblements dans les jambes vers la fin, mais, étonnament, aucune courbature le lendemain, pour monter les deux étages (qui en valent au moins 10) du Palais Pitti.

25 février - 6
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17 avril 2024

À bas les chutes !

Comme mon objectif, depuis deux ans, est de diminuer mon stock de tissus, je voulais éviter d'avoir des chutes après avoir cousu le tablier de Marie. Elle m'avait demandé des maniques, il me restait un bon morceau de Thermolam. Pour le côté pratique, j'ai ajouté des poches pour y glisser les mains, dans une mini-chute de velours milleraies. Le biais était dans mes tiroirs également et je n'en ai plus besoin : je n'ai plus de jeune susceptible de perdre son foulard et de toutes façons, le groupe a changé ses foulards. 

Dans la chute de tissu qui restait, j'ai eu l'idée de couper une charlotte à bol : j'avais depuis plusieurs années un flacon d'Odicoat que je n'ai jamais essayé, c'était l'occasion. J'ai appliqué deux couches et j'ai attendu 24h avant de repasser le tissu et de le coudre.
J'ai ainsi terminé tout mon biais jaune.

Dans les chutes, j'ai encore coupé deux petits rectangles que j'ai doublés d'un reste d'éponge (la partie tissée des serviettes qui ne convient pas aux lingettes démaquillantes), pour essuyer les éventuelles projections en cuisine. 

Il me restait deux petites bandes de tissu et je manquais d'idées pour les employer (non, plus personne n'utilise de rond de serviette, surtout quand on habite seul). 

C'est alors qu'Aurore m'a suggéré un étui à brosse à dents, pour les nuits que Marie passe à la maison sans vouloir emporter toute une trousse de toilette.

Je l'ai fermé avec une petite pression étoilée dont j'avais acheté un lot il y a bien longtemps.

Reste un mini-bout de 5x15 cm, cette fois je crois que je n'en ferai plus rien !

14 mars 2024

Un pantalon vitaminé

Comme j'ai grand besoin de pantalons, j'ai profité du défi du moment sur Thread & Needles pour sortir les tissus achetés à cet effet cet automne et mon patron fétiche Douce de Lamericana. J'avais trouvé un superbe "chino strech" jaune moutarde chez Ma Petite Mercerie, légèrement satiné, qui a été un régal à couper et à coudre… sauf que bien évidemment, j'ai innové en matière de bêtises.


J'ai pourtant pris mon temps, je me suis appliquée, mais la fatigue et les préoccupations du moment ont eu raisons de ma concentration : j'ai cousu l'une des rehausses du dos à l'envers (le petit côté vers le milieu dos) et je m'en suis aperçue au moment de fermer la fourche, j'avais donc déjà surpiqué. Au passage, j'ai oublié également de surjeter la couture des rehausses. 

Et pour terminer en beauté, j'ai décidé de border la ceinture intérieure par un biais, pensant gagner du temps car le pliage de celle-ci au ras de la couture me demande toujours beaucoup de minutie, d'épinglage et de bâti. Erreur ! J'ai cousu le biais, puis l'ai replié selon la méthode Hong Kong et constaté qu'il ne serait pas pris dans la surpiqure : je devais d'abord recouper le bas de cette ceinture. J'ai donc décousu mon biais, recoupé 5 mm, recousu le biais, commencé à le replier et à l'épingler et constaté que ça tirait beaucoup beaucoup sur la ceinture. Et pour cause : la ceinture est en forme et j'avais posé la ceinture intérieure tête en bas. Le fait de devoir la recouper de 5 cm par rapport à la ceinture extérieure ne m'avait pas mis la puce à l'oreille… je suis vraiment fatiguée.

Évidemment, je n'avais pas de quoi recouper une ceinture, il m'a fallu mettre une pièce. Et refaire un morceau de biais aussi. 

Mais j'ai bien réussi ma braguette et ma boutonnière et je suis très contente de mon nouveau pantalon. Il est un peu serré pour l'instant mais le tissu va se détendre et, normalement, je vais perdre un peu de poids, donc il sera parfait pour le printemps.

 

 

4 mars 2024

Le tour du monde en 80 livres #23

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. Voici deux ans que mes lectures m'emmènent autour du monde et pour fêter cet anniversaire, je viens de visiter mon centième pays ! En janvier et février, je n'ai lu que quatre livres : mes trajets quotidiens en train ont été plusieurs fois perturbés, ces jours-là le livre est resté dans mon sac. Le programme chargé en sorties et réunions m'a laissé moins de temps pour lire le soir et, surtout, l'un des romans, reçu à Noël, faisait 850 pages !

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Qu'est-il arrivé à Soyann, brillant économiste attaché au gouvernement de son pays, mort empoisonné et enterré sans autopsie, selon la volonté de son père ? Son frère jumeau, Layaan, mène une enquête risquée sur les activités secrètes de Soyann et se heurte aux traditions ancestrales, aux luttes entre clans, entre hommes et femmes, vieux et jeunes, mais, surtout au pouvoir politique et à la corruption de celui-ci.
Au fil de mes lectures, j'en apprends un peu plus sur l'histoire de l'Afrique et les traces qu'ont laissé les colonisateurs : ici, c'est l'Italie qui influence (du moins dans les années 70) la cuisine somalienne, où les spaghettis sont presque à tous les menus.

« Si jamais tu viens à Mogadiscio et que tu vas au centre, tu y trouveras maintenant de nouveaux bâtiments, de nouvelles grandes construction dont les rubans d'inauguration ont été coupés avec les ciseaux mêmes qui ont fait saigner les poignets de la force de la nation et affaibli ce pays. La route sur laquelle tu poses tes pieds et sur laquelle tu marches, tu dois te le rappeler, est asphaltée avec la souillure même qui bloque les pores de l'espace nécessaire à notre corps pour respirer — quelle suffocation ! De nouvelles routes. de nouveaux immeubles imposants. Il écrase l'anima de l'homme, comme le dit Medina ; il casse l'orgueil de la dignité de soi ; il réduit les femmes à être les concubines de sa prouesse : il est, après tout, le Général. Il construit des monuments et de faux espoirs. »
« — Pourquoi ton père mentirait-il ? Et pourquoi devrions-nous te croire toi et pas lui ? 
Silence.
— Réponds-moi. Pourquoi ton père mentirait-il ?
— Il me faudrait vingt-neuf ans pour vous le faire comprendre.
— Ça, c'est de l'absurdité révolutionnaire.
Et dans cet abîme entre générations s'engouffrèrent des généralisation monumentales. Kenyaan. Loyaan et Soyaan. Qu'est-ce que c'était, ce que Clémenceau avait dit à propos des Américains vivant, en l'espace de trente ans, l'expérience du barbare aussi bien que du décadent . Pouvait-il faire connaître à quelqu'un, en une minute, ce que cela signifiait que d'être le fils de son père et de sa mère  à lui ? »

Italie
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Modesta, née le 1er janvier 1900, débute son enfance dans la pire des misères et pourtant, au hasard de la vie, elle deviendra princesse. Elle parcourt ce siècle avec force et enthousiasme, menant sa famille et la tribu qu'elle a rassemblée au travers des bouleversements politiques de son pays, luttant contre le fascisme, l'obscurantisme, pour la liberté et le bonheur.
« Attention, Bambolina, Crispina, Olimpia, attention ! D'ici 20 ou 30 ans, vous n'accuserez pas les hommes quand vous vous trouverez à pleurer dans quelques mètres carrés d'une petite pièce, les mains mangées par l'eau de javel. Ce ne sont pas les hommes qui vous ont trahies, mais ces femmes, anciennes esclaves, qui ont volontairement oublié leur esclavage et qui, se reniant, se placent aux côtés des hommes dans les diverses sphères du pouvoir. »
« 
Le vent de ses yeux m'emporte vers lui, et même si mon corps immobile résiste, ma main se retourne pour rencontrer sa paume. Dans le cercle de lumière la vie de ma main se perd dans la sienne et je ferme les yeux. Il me soulève de terre, et dans des gestes connus l'enchantement de mes sens ressuscite, réveillant à la joie mes nerfs et mes veines. Je ne m'étais pas trompée, la Mort me surveille à distance, mais juste pour me mettre à l'épreuve. Il faut que j'accepte le danger, si seul ce danger a le pouvoir de rendre vie à mes sens, mais avec calme, sans tremblements d'enfance. »

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Dans un train traversant les steppes kazakhes, le narrateur fait la rencontre dans jeune homme qui joue prodigiesement du violon. Il a 27 ans mais l'apparence d'un garçon de 12 ans. Yerzhan, lui raconte son histoire, son enfance avec sa famille et la famille voisine, comment il a appris la musique, sa découvert du monde extérieur et, surtout, quelques actes irréfléchis qui ont fait son malheur.
Au passage, le lecteur est immergé dans le Kazakhstan pendant la guerre froide, dans une région abandonnée, reculée, où les deux familles vivent malgré tout heureuses, mais sous la menace des essais nucléaires menés durant 40 ans sans aucune protection des populations.
« Le garçon connaissait les ruines de campements kazakhs, et il avait également déjà vu des tombes dans la steppe. Elles avaient des formes arrondies, comme si la nature les avait prises en pitié, grignotant morceau par morceau leurs coins et saillies. À l'inverse, ces bâtiments-ci semblaient avoir été écrabouillés sans discrimination. Les charpentes dépassaient des murs en formant des angles hasardeux, les murs transperçaient les toits et les toits s'écroulaient sur les fondations. Yershan fut terrifié. La fin du mondé décrite par Mémé Ulbarsyn se matérialisait sous ses yeux. « Est-ce qu'Aisulu a vu ça ? » demanda-t-il d'une voix craintive à Tonton Shalen. L'homme fit non de la tête. « Si on ne rattrape pas bel et bien les Américains, c'est à ça que va ressembler le monde entier ! »»

France
Sophie Hénaff, Poulets grillés.

Un livre reçu à à Noël, une serie policière fantaisiste dans le genre de Fred Vargas en moins sombre, dont certaines pages m'ont fait pleurer de rire.
La commissaire Anne Capestan, suspendue après une énième bavure, se voit confier une brigade un peu spéciale qui réunit tous les rebuts de la profession : alcooliques, dépressifs, maladroits, chats noirs… On attribue à cette équipe de bras cassés quelques centaines de crimes non résolus. Malgré tout, avec des moyens plus que réduits, l'équipe se soude et obtient des résultats inespérés.
« Capestan n'avait pas élevé la voix, mais la salle se tut. La réunion virait à la séance de démotivation, il fallait intervenir. La commissaire survola l'assemblée du regard sans viser quiconque, mais, fait rarissime, elle s'adressa à eux sans sourire :
— dans les films de guerre, celui qui dit "on va tous crever", il n'aide personne. Donc on arrête ça tout de suite et on ne refait pas l'histoire avec des "avant, avant". Avant d'atterrir là, on était déjà au rancart. Tous,. Pas la peine de joueur les anciens barons des Orfèvres, la punition ne date pas d'aujourd'hui. »
« Torrez revint à son volant. Il tergiversa quelques secondes avant de confesser :
— Vous savez, le poste du répudié, je l'occupe depuis des années. Sauf qu'avant j'étais seul, maintenant on est une brigade. Pour moi, c'est plutôt un progrès. »
«-—Je croyais que tu faisais la grève de la faim ?
La bouche pleine, Dax hocha vigoureusement la tête, il tentait de répondre quand une nuée de miettes s'échappa de son puissant clapet. Il le rabattit aussitôt, il ne voulait pas gâcher un bon pain comme ça. Evrard récupéra la pancarte et le sortit d'embarras :
— C'est moi qui prends le relais pendant deux heures. Lui, il est en pause.
— Vous vous relayez ? Vous faites une pause déjeuner pendant une grève de la faim ? s'assura le policier d'un ton mauvais. »


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

21 avril 2024

52/2024 : mauvais

Après le bon, Virginie nous demande d'illustrer le mauvais. Je pourrais parler du temps, puisque le printemps nous a faire croire à sa venue, avec 3 très belles journées, avant un retour brutal du froid et de la pluie. Je sais bien qu'en avril, je ne dois pas me découvrir d'un fil, mais là ce sont les saint de glace avant l'heure !

Alors, qu'il y a-t-il eu de mauvais cette semaine, entre les petits bonheurs du jour ?

Une mauvaise surprise : après avoir constaté qu'un rongeur avait grignoté le coin du sac de graines dans le garage, je l'avais placé dans un sac plastique solide et j'avais soigneusement balayé. Quelle ne fut pas ma déconvenue d'apercevoir, jeudi soir, plein de graines au sol ! Et pas mal de crottes, aussi. J'ai passé une heure à transvaser toute la nourriture des poules dans des bocaux en verre, j'ai laissé quelques graines dans une coupelle et je guette le retour du voleur, dans ce cas, j'achète un piège, non mais ! 

Une mauvaise prévision quant à notre future récolte de mirabelles : l'arbre a abondamment fleuri, mais cette semaine-là, la pluie n'a cessé que pour laisser la place à la grêle, si bien qu'aucune abeille n'avait l'idée de se risquer dehors, presque toutes les fleurs sont tombées, à peine y a-t-il quelques mini-prunes sur la branche la plus ensoleillée.

Les mauvaises herbes sont revenues en force au jardin, j'ai arraché un buisson entier d'orties (qui m'ont bien brûlé les mains malgré les gants de jardinage), ms je vais en tirer parti : une fois séchées, je les mixe avec des coquilles d'œufs et je trouverai bien un moyen de les faire ingurgiter à Bertille, qui manque de minéraux et pond des œufs fragiles et poreux. 

Et dans le quartier, ce sont des plantes invasives qui colonisent le moindre espace : ailantes glanduleux, rumex et renouées du Japon. Zéro désherbage, pour préserver la biodiversité, c'est une bonne idée, mais là, c'est justement la diversité qui est compromise… Je surveille attentivement mon petit jardin, à l'affut de la moindre pousse indésirable.

 

25 avril 2024

Fabriquer des bee-wraps - Colibris #10

 

Ces feuilles de tissu enduit sont très pratiques, remplacent dans presque tous les cas le film plastique ou l'aluminium et permettent une meilleure conservation des légumes (un demi-chou ou concombre par exemple) grâce aux propriétés de la cire d'abeille. Pour emballer un sandwich, c'est parfait et bien plus joli. On peut les acheter toutes faites, mais le prix est vraiment prohibitif.
J'ai vu des tutoriels au four, mais ma nièce m'a parlé du fer à repasser et ça me semble 10 fois plus facile, ça ne prend que quelques minutes, pas besoin de se lancer dans une production à la chaîne. Pour être encore plus « zéro déchet », je coupe les carrés (différentes tailles) dans des chemises usées, de vieux draps ou nappes.

C'est tout de même plus joli qu'un rouleau d'aluminium, non ?

 

Il vous faut : des carrés de coton, bien lavés au savon de Marseille (pas de lessive parfumée ni d'assouplissant !) et rincés dans une eau légèrement vinaigrée, puis séchés.
De la cire en pastilles (en magasins bio) : je compte environ 30 grammes par bee-wrap, vous pourrez en offrir autour de vous.
Du papier sulfurisé (2 ou 3 feuilles)

Pour éviter les fuites, protégez votre table à repasser avec un chiffon. Posez une première feuille de papier sulfurisé et écrivez dans un coin "côté cire" (croyez-moi, le jour où je me suis trompée de face, mon fer s'en souvient). Étalez votre carré de tissu, bien repassé. Pas besoin d'ourlet, la cire empêchera l'effilochage.

Sur le tissu, répartissez des granulés de cire (une cuillère à soupe, pour commencer), le plus régulièrement possible.
 

9 octobre - 1

Posez la deuxième feuille de papier sulfurisé (voire deux si vous craignez de salir votre fer), puis appliquez le fer chaud en appuyant pour faire fondre la cire et la répartir sur la surface.

9 octobre - 2 

On voit les endroits bien "gras" et ceux qui restent secs.

Décollez le papier, posez-le côté "propre" en dessous sur un chiffon et remettez des granulés de cire aux endroits qui n'ont pas été imprégnés. Replacez le papier, chauffez.

9 octobre - 39 octobre - 4 

Là, l'imprégnation est bien uniforme.

Ci-dessous : mon rectangle de tissu était trop grand, je l'ai traité en deux fois. On distingue  bien la moitié cirée.

9 octobre - 5

Lorsque tout le tissu est bien imprégné, décollez le papier, soulevez votre morceau de tissu en le prenant par les coins et secouez-le doucement pour qu'il refroidisse. Il devient rigide. Lorsqu'il est froid, vous pouvez le plier pour le ranger. Posez vos feuilles de papier sulfurisé "cire contre cire" pour les rouler et les ranger pour une prochaine fois.

Il suffit de passer brièvement les mains (pas glacées, évidemment) sur la toile cirée pour qu'elle prenne la forme désirée.

9 octobre - 6

Je les lave à l’eau froide, en frottant avec une éponge ou une brosse si nécessaire. Quand le bee-wrap commence à ne plus être imperméable (la cire casse dans les plis), je le lave à l’eau froide et savon de Marseille, je rince bien, je le sèche et je le repasse entre mes feuilles de papier sulfurisé, en rajoutant quelques pastilles de cire si besoin (j'ai fait cela deux fois en 10 mois, donc ça résiste quand même bien). Une fois, j’ai dû en laver un à l’eau chaude (il était vraiment sale) et après séchage, il était encore couvert de petites bouloches de cire que j’ai pu faire refondre. 

D'autres tutoriels zéro-déchet ? Les sacs à vrac, les sacs cadeaux, le shampooing solide, les éponges, les serviettes hygiéniques.

29 avril 2024

Valoriser les restes

Marie s'est cousu de jolis voilages, tout légers (la seule solution a été de coller un rail d'aluminium sous son coffrage de volet, qui est en plastique). Le lin était vendu en 3 mètres de hauteur, avec un ourlet roulotté et lesté d'un fil de plomb.

Il restait donc une bonne cinquantaine de centimètres, sur toute la largeur du rideau le plus long (le deuxième s'arrête au-dessus du lit) et j'ai trouvé ce voile de lin idéal pour des sacs à vrac : très léger, mais au tissage assez serré pour y verser du quinoa ou du boulgour (ce qui n'est pas le cas avec mes sacs en moustiquaire). Toutefois, il s'effiloche pas mal, si bien que j'ai doublé la couture à la surjeteuse par une couture droite. J'ai  tiré parti au maximum de la lisière pour la coulisse du haut.

J'ai pu coudre 10 sacs, de tailles diverses. Comme je dois toujours sortir plusieurs sacs avant d'attraper le bon quand je fais mes achats, j'ai ajouté un code couleur : vert=petit, jaune=moyen, rouge=grand. C'est aussi un endroit pour coller les étiquettes du prix après la pesée, car elle tiennent mal sur les sacs.

 

30 janvier 2011

Mon premier concours !!!

L'avantage du blog, c'est qu'on peut participer à tout un tas de concours alléchants !

Voici donc celui de J'ai une idée qui lance sa boutique en ligne, pleine de petits objets charmants, gourmands, ravissants… et pas chers du tout. J'ai déjà une idée de ce que j'aimerais gagner !

Allez vite y faire un tour

www

 

PS : Yeeeesss ! J'ai réussi à créer un lien en cliquant sur une image, je suis trop forte ! (Je ne le crie pas sur les toits, mon informaticien de mari pourrait m'entendre…)

4 décembre 2015

#52xmerci–48 : un film

Quel est le film qui m'a fait du bien, ces derniers temps ? Un film calme, sans élément marquant, ni drame, ni aventure extraordinaire…  Un jeune homme vient d'avoir un accident de ski, il demande à ses parents, séparés depuis longtemps, de venir le chercher, lui et sa voiture, à plusieurs centaines de kilomètres. Cet homme, cette femme vont se retrouver l'espace de quelques jours. Aucune rancœur entre eux, s'il y en a eu, elle s'est apaisée. On se demande parfois si les sentiments passés vont renaître, mais non, bien qu'il leur reste une certaine complicité, quelques habitudes communes. On voit également la grande confiance qu'ils portent encore l'un à l'autre.

J'ai attendu (redouté ?) un rebondissement, un accident… mais rien. Et c'est bien comme cela, c'est la vie, finalement, qui se déroule sous nos yeux, sans tristesse ni regrets.

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23 décembre 2016

Il était quatre fois Noël : ambiance sonore

Quand j'étais adolescente, les quelques jours de vacances avant Noël étaient occupés en partie par les répétitions de la veillée, en partie par de la couture de dernière minute pour fignoler ma tenue ou finir les derniers cadeaux (ça n'a pas changé…), en partie par des séances de pâtisserie : bredele, bûche (en général, une charlotte poires-chocolat), truffes, fruits déguisés. Et en fond sonore, des 33 tours de chants de Noël traditionnels, par des maîtrises allemandes ou anglaises.

Je n'ai pas retrouvé cette magie de Noël dans les disques empruntés à la médiathèque : le choix des chants ne me convenait pas, ou l'interprétation… et puis début octobre, un collègue m'a prêté un CD qu'il venait de recevoir, quelques jours avant sa sortie. Je l'ai écouté avec un sentiment mitigé : c'était trop tôt ! Mais le choix des œuvres m'a semblé intéressant, quoique très disparate. J'aime beaucoup les noëls anciens et nous les jouons en famille avec bonheur le temps venu. Nous connaissons bien cet ensemble de musique, que nous sommes allés écouter en concert et leur CD de musique irlandaise The High Road to Kilkenny est remarquable également.

Voici donc ma bande-son de ce temps d'Avent 2016 (cliquez sur l'image pour écouter des extraits)

Les Musiciens de Saint-Julien, Noël baroque

 

10 mars 2014

Les 10 du 10 : le printemps est là !

Comme chaque 10 du mois, dix photos du quotidien, pour se souvenir, un défi repris par French Lily. Après une semaine de beau temps mais de températures fraîches, nous voici au printemps avec un peu d'avance et ce beau soleil était là pour gommer les petites contrariétés du matin.

10 mars1J'aurais pu parier que l'escalator ne serait toujours pas réparé, malgré la dernière date annoncée : 10 mars… qui vient après 3 mars, 20 février, 10 février, 27 janvier, 13 janvier, 20 décembre, 6 décembre… Il manque une pièce, paraît-il, ce doit être un escalier bien extraordinaire pour qu'il soit impossible de commander une pièce en plus de 3 mois ! En attendant, il est condamné, ne laissant pour monter du quai (et y descendre) qu'un seul escalier fixe, imaginez la bousculade lorsque deux trains arrivent en même temps ! Celui qui arrive juste à temps en gare (ou change de train) et veut atteindre le quai loupera son train sans aucun doute, ne pouvant aller contre le flot.

 

Ce midi, j'ai décidé d'aller manger au parc, à 10 minutes de marche rapide du bureau. Jonquilles, forsythias, camélias sont fleuris. Les magnolias également, c'est incroyable en cette saison ! Dire qu'il y a un an, la neige avait bloqué tout le nord du pays…

10 mars210 mars3

10 mars4J'avais préparé une savoureuse salade (céréales, poulet, poivrons, frisée, carottes) que j'ai mangée au soleil sur un banc

 

10 mars7Nous avons passé un bon moment à tailler et nettoyer le jardin hier, mais il reste encore pas mal à faire.
En tout cas, mon petit coin printanier est bien fleuri.

 

Désolee pour ceux d'entre vous qui sont encore sous la neige, allez, encore une photo printanière :

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Dans la boîte aux lettres en revanche, ce sont les prospectus qui ont fleuri !

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Je trie le courrier en buvant un thé, puis me sers une deuxième tasse pour attaquer un autre tri plus conséquent : sortir du lutin les partitions du bal de samedi dernier, les ranger, puis sortir et mettre dans l'ordre celles de la Saint-Patrick que nous répétons ce soir.

 

Aurore est partie pour une heure de formation musicale sans orchestre ensuite (c'est “partielle vents” ce soir), mais découvre qu'elle aura ensuite une répétition d'alto (c'est la surprise du jour de l'école de musique, qui doit trouver que je ne marche pas assez). Je ressors donc lui apporter son instrument…

10 mars1110 mars12

… et je m'étonne au passage de voir des ouvriers s'activer encore sur ce chantier à 18h45 ; mais ils travaillent tout le samedi également, un peu de retard, sans doute ?

 

 

 

 

 

 

 

5 février 2017

Mercredis asiatiques : best-of

Ce n'est pas une réussite à chaque fois, il m'arrive régulièrement de refaire une recette déjà testée, il nous arrive aussi de manger du surgelé (raviolis vapeur, gyozas, nems ou sushis), ou du vite-fait (un sachet de légumes pour wok, quelques crevettes, de la sauce soja et un bol de riz), ce qui explique le peu de plats que j'ai sélectionnés ci-dessous, mais rares sont les mercredis sans repas asiatique et tout le monde me demande le menu, désormais, mardi soir ou mercredi matin.

À la demande de ma copinaute Flochap, j'ai fait un petit récapitulatif des plats que nous avons préférés, avec les liens vers les recettes et un classement par temps de préparation (sachant que c'est souvent en deux temps : une marinade, ou des légumes à couper à l'avance)

J'ai noté également les ingrédients "spéciaux" à prévoir, pour lesquels il vous faudra vous rendre dans un magasin exotique. J'ai toujours dans mon placard : de la sauce soja, du nuoc-mam, du vinaigre de riz, de la purée de piments, du sésame, du beurre de cacahuètes, des vermicelles de riz (tout cela se trouve facilement au rayon exotique d'un supermarché). Et au congélateur : du gingembre, de la citronnelle, de l'oignon-tige coupé (remplace avantageusement la ciboule), du jus de citron vert, du basilic thaï.

 

Rapides :

18 mai1  Canard ou porc aux cinq parfums (mélange cinq parfums)

28 octobre1  Soupe de nouilles udon (nouilles japonaises udon)

20 janvier1  Soupe de poulet au maïs

24 mars2  Soupe de nouilles soba (nouilles soba, pâte miso)

19 mars2  Saumon glacé au miso et sésame (mirin, pâte miso)

 

Temps de préparation moyen :

3 février1  Poulet bang-bang (vinaigre de riz noir, vin blanc, poivre de sichuan)

Photos - 9740  Salade vietnamienne au porc caramélisé (on se passe très bien du liseron d'eau)

26 octobre3  Soupe japonaise hô-tô (recette ci-dessous)

27 janvier2  Danhobak Jjim (bœuf cuit à l'étouffée dans un potimarron)

28 septembre5  Bœuf Luc Lac (sauce d'huître)

 

Recettes plus longues :

7 octobre3  Phò (le bouillon de bœuf se prépare la veille)

24 juillet2  Bò Bún (rau-ram et menthe, échalote frite, nems)

1 avril1  Bibimbap au bœuf

4 août5  ou au saumon

 

Soupe japonaise hô-tô

2 sachets de dashi en poudre, 4 CS de pâte miso, 200g de potiron, 1 blanc de poireau, 4 tiges de coriandre, 3g de nouilles udon, 4 shi-take (ou champigons de Paris), 4 escalopes de poulet.

Préparer le bouillon dashi dans 1,5 l d'eau, porter à ébullition et y plonger le poulet, au bout de 10 min ajouter le potiron coupé en cubes et la pâte miso, laisser mijoter 5 min, ajouter les champigons en lamelles, les nouilles, le poireau coupé en rondelles, sortir le poulet et le couper en petits morceaux, remettre le tout à bouiller 3 minutes puis verser dans les bols avec la coriandre hachée.

 

 

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attraper le temps qui file…
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