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attraper le temps qui file…
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3 février 2011

Une création pour un chapiteau !

Je n'ai pas cousu grand-chose ces derniers jours, j'étais en formation aux premiers secours dans la journée, j'y ai même passé mon mercredi, j'ai tout juste trouvé l'énergie hier soir de cuire les crêpes de la Chandeleur.

Ce soir, ça va mieux, c'est le nouvel an asiatique et exceptionnellement, nous mangerons des produits surgelés, donc j'ai du temps pour vous parler d'un beau projet : une vente solidaire pour participer à l'achat d'un nouveau chapiteau pour le cirque de l'association CirKéDélic, l'ancien s'est effondré sous le poids de la neige tombée en une nuit.

Cirque Pour en savoir plus, c'est .

Ma copine Poppi a lancé cette généreuse opération, je ne pouvais pas ne pas y répondre !

Voici donc la première de mes créations, il y en aura d'autres, j'ai des idées, reste à trouver où acheter du temps… si l'une de vous a une bonne adresse, je suis preneuse !

Bavoirs_cirque

Non, les biais ne sont pas faits avec ma super machine, j'avais juste ce qu'il me fallait dans mon stock !

En revanche, j'ai testé le tissu à gros pois : à oublier ! Déjà, mes ciseaux butaient sur les pois en coupant le bais, je me suis dit que j'aurais du mal à le plier, eh bien j'avais raison, une vraie galère. Un de ces jours j'essaierai les petits pois… Et en attendant, que vais-je faire de 3m50 de bais marron à pois blancs ? (j'ai mon idée)

Biais_pois

 

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15 juin 2011

Vert prairie

Ma Miss a décidé qu'elle ne voulait plus de rose, mais du vert (ça tombe bien, ça va avec le rose, je ne vais quand même pas jeter ses habits de l'an dernier, non mais !)

Premier constat : le vert, ça ne court pas les rues, même pour les tissus… Je lui ai montré les quelques coupons verts dont j'ai rempli mon stock ces derniers temps, elle a d'emblée choisi celui-ci, dont on ne peut pas dire qu'il soit discret. Il m'a paru tout indiqué pour y placer les broderies sur lesquelles elle louchait depuis un certain temps (et qu'elle voulait pour la jupe de sa copine, mais sur fond fuschia, je ne les sentais pas du tout…)

15 juin215 juin3

Tissu Ikea Ditte vert-jaune (il ne se fait plus, j'ai carrément acheté le panneau d'exposition qu'ils venaient de démonter), patron Ottobre (36 plis piqués en bas des jambes !).

15 juin4 15 juin1

Sur le mannequin : un peu juste, on dira que c'est un pantacourt pour l'été (le patron s'arrêtait au 128…)

15 juin5

Et maintenant, ma grande va me tomber dessus si je ne me mets pas très vite à coudre pour elle aussi…

23 décembre 2011

Dans l'atelier des lutins #3

Hier, les lutins ont bien travaillé :

un trio de petits pulls polaires pour les 3 bébés que nous verrons dimanche :

23 décembre123 décembre2

23 décembre3

Et c'est confirmé, ma machine n'aime pas la polaire épaisse. Le fil rose a cassé tous les
10 cm, je retiens la leçon : plus jamais de point fantaisie long et compliqué sur ce genre de tissu ! Le résultat est désastreux, vu de près…

23 décembre7

Un porte-bloc-notes pour une jeune fille… j'ai battu des records d'étourderie : j'ai cousu l'ensemble sans laisser d'ouverture pour retourner, quelques jurons et mouvements de découd-vite plus tard,  j'ai retourné puis surpiqué l'ensemble pour découvrir que…
1. j'avais mis la languette à l'envers. 2. la languette était bien trop longue. 3. j'avais cousu la couverture tête en bas…
Armé de mon fidèle ami, j'ai tout décousu, j'en ai profité pour rectifier les points 1 et 2 que, j'avoue, j'aurais bien laissé en l'état, vu la longueur de ma liste à coudre aujourd'hui.

23 décembre4 23 décembre5

23 décembre6 (z'avez vu comme je fais ma flemmarde en réutilisant
une brodure de drap déjà ourlée ?)

Et une fois de plus, ma grande fille est venue à mon secours : au lieu de deux banderoles brodées, j'offrirai deux grands bavoirs, ainsi nous sommes gagnantes toutes les deux : plus de broderies pour Marie, qui adore ça et peut les faire pendant que je boucle les derniers achats, et moins de couture pour moi — mine de rien, préparer tous ces petits triangles de tissu, les coudre et placer le biais, c'est long !

Et je viens à l'instant de recevoir le dernier cadeau de Noël commandé, j'ai bien cru qu'il arriverait demain, après notre départ, ouf !

31 août 2012

J'essaie de nouvelles techniques… #1

à l'initiative de Rachel (j'ai cru avoir des hallucinations, en rentrant de vacances en voyant qu'elle avait lancé 3 défis patchwork sur le forum couture !).

Première technique testée : Disappearing Nine Patch, explications en images ici.
Très facile, c'est juste une question de précision dans la coupe et les marges de couture. Comme je ne suis pas très forte dans ces domaines, justement, j'ai fait un premier essai avec des chutes de mon tiroir, de petites chutes (carrés de 6 cm à la base), ce qui corse un peu la difficulté, mais cela m'a permis de bien comprendre mes failles et voir comment rattraper le coup en cas de décalage… je suis prête maintenant pour une réalisation “en vrai”.

30 août15

Deuxième technique : Cathedral windows.
Alors là, ce fut beaucoup plus laborieux ! Tout d'abord, j'ai survolé les explications et coupé des carrés de 10 cm, qu'il m'a été bien sûr impossible de plier à trois reprises. Comme je ne comprends pas vite, j'ai pensé que l'échec tenait à mon tissu, un coton mélangé qui ne marquait pas les plis au fer, donc j'ai recoupé des carrés de mêmes dimensions dans un vieux drap : nouvel échec ! (entretemps, la température montait, montait, et je continuais à plier des carrés au fer à repasser…). Finalement, j'ai compris mon erreur et coupé de grands carrés (21 cm de côté) dans un drap housse en percale usé (enfin, j'ai coupé dans les bords encore intacts), maintes et maintes fois lavé, ce qui m'a permis un pliage plus facile. Je me suis aidée de petites coutures de maintien. Il m'a fallu deux jours pour monter le "fond" du patchwork. Je suis plutôt satisfaite du résultat… reste à choisir les carrés colorés et là, je suis indécise, mais j'ai eu de bons conseils de la part des copines, qui vont en plus m'envoyer des chutes pour les nuances qui me manquent, à suivre…
En attendant, vous pouvez admirer le magnifique coussin de Rachel ici.

30 août1330 août14

Pour vous permettre d'éviter mes déboires, voici un petit pas-à-pas en images de la méthode que j'ai suivie (j'ai aussi bien étudié ce tuto)

1. premier pliage, tout au fer à repasser

 30 août0130 août0230 août0330 août0430 août05

2. on fixe cette étape par quelques points de couture au centre

30 août063. deuxième pliage, toujours au fer

30 août07           4. quelques points pour fixer 

30 août08

 

5. Une fois tous les carrés pliés, les assembler deux par deux, envers contre envers

30 août0930 août10

puis par quatre… et ainsi de suite

30 août1130 août12

12 août 2012

Ça devait être plutôt facile…

Une semaine à vélo, 350 km à parcourir, avec une journée en Baie de Somme au milieu, des enfants qui ont bien grandi depuis la dernière fois (en 2009 – Aurore n'avait que 5 vitesses à son petit vélo), des campings tous les 15 km… facile, qu'on se disait ! Le premier jour, effectivement, ce fut le cas, bien que nous soyons partis une heure plus tard que prévu car un jeune homme que je ne nommerai pas avait oublié son blouson de pluie et s'en est rendu compte au bout de 20 minutes ! Nous chargeons nos mules, laissons nos clés dans la boîte aux lettres de Papy (sage précaution, on le verra plus tard) et c'est parti !

2 août12 août22 août3

La petite mule porte les polaires et matelas en mousse ; les sacoches bleues ont été cousues il y a 22 ans, du temps où l'on trouvait de la toile adéquate. C'était leur dernier voyage : trouées par les frottements, le biais en skaï partant en miettes, les sangles effilochées, le renfort intérieur devenu cassant, je les ai jetées…

2 août42 août5

Tocqueville, Ypreville-Biville, Sorquainville, Beuzeville, Mathonville, Limanville… nous sommes incapables de retenir plus de 2 noms à la suite et je dois sortir la carte à chaque village traversé pour trouver la direction à suivre ! Beau temps, petites routes de campagne si nombreuses que nous dévions à peine de la ligne tracée entre le lieu de départ (près de Goderville) et le premier campement (Offranville), variété des clochers du Pays de Caux, ravitaillement possible sur la route (nous nous offrons même des glaces pour le goûter).

clochersEn fin de journée, il y a bien une chute d'Aurore et un porte-bagages dévissé, mais tout va bien, le camping est charmant (et un couple de cyclistes néerlandais nous a gentiment proposé de nous y conduire dès notre entrée en ville, nous évitant quelques détours). La petite fille de la caravane en face (5-6 ans) nous regarde arriver, stupéfaite : « Vous n'avez pas de voiture ? ». Au risque de passer pour des miséreux, nous répondons que non… un peu plus tard, son frère me demande si ce n'est pas trop dur de pédaler, je lui explique que nous avons fait presque 70 km et que nous sommes partis un peu tard le matin, le temps de décharger les vélos de la voiture : « Ah bon, mais alors vous avez une voiture ? » Là, je crois bien qu'il nous a pris pour des fous furieux.

2 août62 août72 août8

Le soir, au dîner, nous découvrons que l'IGN a redécoupé ses cartes au 1/100 000 et que les nôtres (5 ans d'écart) ne se recoupent pas, il nous manque bien 7 à 8 km. Mais la technique moderne vient à notre secours : j'ai vu passer d'autres fous du vélo, je pars à leur recherche, leur emprunte leur carte et la photographie. Nous nous endormons bercés par le doux chant des crapauds siffleurs et le doux bruit d'une petite pluie bien inoffensive.
69,2 km parcourus, 15,6 km/h de moyenne. 

Deuxième jour : début des ennuis

Le matin, nous prenons une route au hasard, la mauvaise évidemment ! Ce n'est qu'au bout de plusieurs km que nous pouvons voir où nous sommes et rebroussons chemin. Nous continuons à parcourir la campagne normande, mais comme nous sommes proches de Dieppe, il nous faut franchir 3 vallées assez profondes. Nous profitons de la voie verte sur 1,5 km seulement, le temps d'apprécier l'impression de liberté que cela procure (pas besoin de faire attention aux voitures, parcours plat, bitume régulier, pas d'ornières ni de caniveau à éviter). Après une longue montée, la troisième de la matinée, nous nous arrêtons pour déjeuner près d'une petite rivière et pouvons nous mettre à l'abri de l'averse qui survient ensuite sous le porche de la mairie. Le soleil revient, nous repartons à l'assaut d'une nouvelle côte quand… Paf ! Le pneu de Guillaume éclate. Redescente vers le village afin d'avoir des renseignements sur le réparateur le plus proche, ce qui nous prend une bonne demi-heure tant le lieu est désert… Finalement, il faudrait aller jusqu'au Tréport (à plus de 20 km). Nos signaux de détresse aux camionnettes qui passent resteront sans effet. Après concertation, les hommes partent, mon mari sur mon vélo, et les filles poussent les engins (dont le blessé qui freine tant qu'il peut) le plus loin possible en direction du camping le plus proche. Nous essuyons un orage au passage, quelques automobilistes farceurs nous klaxonnent en passant (message aux conducteurs : les cyclistes n'apprécient jamais d'être klaxonnés, surtout en montant une côte, et surtout en montant la côte en poussant leur vélo crevé !). La, je dois dire que mes filles m'ont épatée : pratiquement pas une plainte, alors que c'était vraiment dur, surtout qu'elles avaient hérité d'un chargement supplémentaire. Après 38 km parcourus à vélo le matin, nous avons marché 14 km (3 heures) et sommes arrivées à 500m du but, ce qui a épargné aux hommes de revenir sur leurs pas, revenus victorieux de leur chasse au pneu neuf (et aux victuailles, aussi).

Bilan : 76 km pour les garçons, 52 pour les filles, un camping moins sympa que la veille, des voisins bruyants, des douches à jetons (dans un 3 étoiles !) et une soirée karaoké à laquelle il était impossible d'échapper sous nos toiles de tente, ouin ! Là encore, la pluie a eu la bonne idée d'attendre la nuit pour tomber (ce qui a fait rentrer la bande d'enfants hurleurs qui étaient encore sur les balançoires à 22 h 30 mais n'a pas fait taire les jars de la ferme voisine qui m'ont réveillée à plusieurs reprises au cours de la nuit)

Troisième jour : rien ne va plus !

Ayant retrouvé notre bonne humeur après ces péripéties, nous reprenons nos montures avec quelques grimaces : tous les randonneurs vous le diront, le troisième jour est le plus dur pour le postérieur. Le relief se calme, nous sommes à présent dans la Somme, le silex laisse place à la brique, certains clochers ont des cloches suspendues à l'extérieur… je profite du temps sec pour photographier les cultures : lin, blé, seigle, méteil, avoine, maïs, betteraves, luzerne, colza, pommes de terre… et mes chers coquelicots, beaucoup plus présents depuis l'abandon d'une partie des désherbants. Les éoliennes poussent bien également !

champsPeu après midi, nous atteignons une première étape : Saint-Valéry sur Somme ; petite pause moules-frites bien méritée. Alors que nous voulons repartir visiter la ville, Guillaume remarque du jeu dans sa roue arrière… pas de réparateur aux environs, évidemment. Un magasin d'accastillage l'aide à resserrer l'axe mais constate qu'il est visiblement cassé. Dès lors, impossible de faire le retour : si le moyeu cède dans une descente, c'est une grave chute assurée. Avec beaucoup de déception, nous organisons un rapatriement en voiture pour lundi, en attendant, nous pourrons profiter de la baie en ménageant au maximum la roue fragile. Guillaume et Aurore prennent le petit train à vapeur jusqu'au Crotoy, je prend la route avec mes deux grands (et nous arriverons bien avant le train !) Le lieu étant plus touristique, il nous faudra pas mal chercher pour trouver un camping qui accepte les tentes (et là, je m'interroge : un lieu qui ne fait que de la location de mobile-homes mérite-t-il encore le titre de camping ?) et qui ait encore de la place. La pioche est bonne, quoique onéreuse : superbe emplacement, des voisins calmes ou absents, piscine couverte. Un gros orage nous permet de vérifier que les tentes sont correctement montées et que la plus ancienne (22 ans) tient encore le coup.
Pour les cyclistes restant en selle * : 52 km parcourus.

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* non, ça ne va pas finir comme Dix petits nègres, je vous rassure !

Dimanche : visite aux oiseaux

Nous avions projeté de visiter le parc ornithologique du Marquenterre. Vu qu'il n'y a presque pas de relief et que nous restons à une distance raisonnable de notre lieu de camp pour un retour à pied si besoin, c'est parti ! À l'aller, la piste cyclable longe le marais, nous donnant un aperçu du spectacle qui nous attend. Le lacet de Marie et son pédalier ayant été frappés d'un coup de foudre réciproque, la demoiselle s'étale par terre, sous les ricanements d'une bande de canards qui se prélassaient à quelques mètres et les regards dédaigneux des cygnes. Le parc est magnifique, fréquenté à cette époque par des cigognes, spatules, grues, huitriers, cormorans que nous pouvons observer de nos cachettes. Nous profitons des fleurs également.

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J'ai peu de photos, il aurait fallu un téléobjectif, peu compatible avec nos conditions de voyage… mais allez voir le blog et le site du parc, ou mieux, allez-y en vrai ! Le spectacle est différent à chaque saison…

Nous avons eu presque trop chaud au soleil (vu les prévisions météo désastreuses, c'était inespéré) mais une grosse averse nous cueille au retour. Nous passons par Le Crotoy, histoire de voir la plage. Et pour que nous n'ayons aucun regret de ne pas poursuivre notre périple le lendemain, le dérailleur de Marie fait des siennes, au point que je dois parcourir à pieds le dernier km avec elle… notre voisin de camping nous prête quelques outils pour une réparation de fortune : elle pourra rouler, mais pas question de changer de vitesse désormais.

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Lundi : la météo s'en mêle

Il est dit que nous ne regretterons pas de raccourcir notre séjour : nous avons dîné sous la tente, nous déjeunons sous la tente, replions nos bagages dès que la pluie nous laisse un peu de répit. Les orages avaient l'avantage d'avoir une fin, les pluies de ce jour nous laissent moins d'espoir. Nous reprenons la route vers Abbeville, sur la piste cyclable qui longe la baie tout d'abord, puis sur une route indiquée pour les cyclistes… publicité mensongère ! Au bout de 300 m, la piste laisse la place à une départementale très fréquentée par les camions et voitures et très pénible car les accotements sont étroits, impossible de rouler de l'autre côté de la ligne. La pluie reprend également. Au bout d'une douzaine de kilomètres nous décidons de tenter le bord du canal, bien que la route soit indiquée barrée (mais les indications sont destinées uniquement aux automobilistes, sans plus de précisions). Le chemin de halage laisse ensuite place à une petite route qui serpente vers la ville… nous arrivons vers midi, hélas, Abbeville un lundi matin de pluie n'est pas très riante : aucun commerce ouvert, personne dans les rues ! Nous trouvons juste de quoi nous sustenter, puis il faut bien vite repartir vers l'autoroute : bonne surprise en arrivant, un petit parking juste après la sortie, ce sera idéal pour le chargement… eh bien, croyez-moi si vous voulez, j'ai crevé 100 m avant l'arrivée (peut-être pour n'avoir aucun regret ?) ! Papy arrive 5 minutes après nous (merci, merci Papa, d'avoir fait 300 km pour nous !), on charge : un vélo sur le toit, 4 sur la plate-forme, entassement à l'arrière (et comme la poisse nous avait enfin lâchés, nous n'avons pas croisé de gendarmes), des pluies diluviennes sur l'autoroute. Nous avons l'impression d'étouffer en voiture, c'est étonnant comme on s'habitue vite au grand air ; à manger, se laver, dormir dehors (si, si, une toile de tente ou les sanitaires de camping, c'est ouvert à tous vents), comme on voit la météo différemment : nous avons eu globalement l'impression d'avoir du beau temps, de sécher facilement après des averses qui nous avaient totalement trempés, en ville nous aurions vu les choses autrement.

Et finalement, après un mardi matin un peu maussade, le soleil s'est installé, nous laissant profiter de la plage et des baignades, humm… rafraîchissantes ! Marché le matin, sieste et lecture, retrouvailles des cousins et amis… finalement, nous avons passé de bonnes vacances.

Et ce n'est pas fini : on expédie Paul en camp (à Belle-Île, le malheureux) et à nous Paris !

Petit retour en arrière… Tours-Le Havre en 90, Morlaix-Le Havre en 91, à l'époque, on trouvait un réparateur de cycles dans chaque gros bourg et ils réparaient sur-le-champ (premier RV trouvé pour changer l'axe de roue : 8 septembre !) Il y avait un camping tous les 10 km et ça coûtait 15 à 20 francs pour deux… mais le chargement était plus lourd qu'aujourd'hui (pulls en laine au lieu de polaires, tentes plus lourdes, pas de serviettes microfibres, ni de lampes frontales à LED) et surtout pas de téléphone mobile, c'était drôlement compliqué de gérer les crises !
Lors de nos périples de 2006 (sans Aurore) et 2009, nous n'avons eu par chance aucun souci mécanique et une meilleure météo, mais Aurore y a laissé une dent, à tout prendre, je préfère la casse de matériel… mais je me dis qu'à une époque où se développent les voies vertes et autres itinéraires cyclables (Paris-Londres depuis juin), peut-être faudrait-il faire un effort côté hébergement et assistance… payer 40 euros un emplacement pour une tente et 5 personnes qui ne profiteront ni de la piscine (fermée à notre arrivée, en général), ni des animations, me semble excessif. Ne trouver aucun renseignement sur un quelconque garage à l'office de tourisme qui propose des itinéraires pour cyclistes est désolant. Et à notre retour, notre réparateur vélo a pris en charge nos montures après 4 semaines de délai !

 

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7 juillet 2012

P'tit défi du 7 : Kenzo

21 juin1

J'ai presque sauté de joie en voyant le thème du défi, ce mois-ci, chez Casa ! J'adore les tenues de ce couturier, les couleurs vives, les fleurs… dans mon esprit, Kenzo est associé au coquelicot, qui est ma fleur préférée, et je venais tout juste de retrouver mon coupon de soie sauvage rouge coquelicot (que j'avais entamé pour cette trousse), il m'a paru logique, donc de coudre une blouse inspirée de cette fleur : la finesse et la légèreté de la soie, si proche des délicats pétales, les manches pétales, justement, de ce modèle. Voici donc une petite blouse estivale un peu chic.

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Patron C2 de La couture au féminin, rallongé de quelques cm *

Un autre aspect de ce couturier : l'inspiration japonisante. J'avais en projet depuis longtemps de coudre cette tunique pour ma grande fille, j'ai voulu y associer des fleurs brodées dans le bas du tissu, caractéristiques aussi des modèles Kenzo. Nous avons choisi un voile froissé, à motif floraux tout en transparence, rebrodé de fleurs ton sur ton (Marie est évidemment restée fidèle à ses goûts en choisissant du bleu marine… à sa décharge, il n'y avait que du marron en autre choix). Ma tentative de broderie sur voile froissé s'est avérée catastrophique, j'ai donc opté pour ces fleurs en 3D, si légères, réalisées à la brodeuse avec quelques chutes de soie ou de plumetis blanc. Au final, je suis très contente du résultat obtenu (et en plus, vous remarquerez que je m'y suis prise bien à l'avance, pour une fois, puisque la jeune fille est en Angleterre depuis une semaine, nous envoie des SMS enthousiastes  — malgré la météo — et va faire une grosse déprime en rentrant !)

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Patron F de Tuniques, robes, etc *, voile du marché de Trappes, parementure Liberty, fleurs emblibrary.

* et vous noterez que, contrairement à mes habitudes, j'ai fait 2 modèles japonais sans les modifier, pour moi qui passe mon temps à mixer les modèles, prenant les manches ici, l'empiècement là, l'encolure ailleurs… c'est presque un exploit !

28 juin 2012

Un sac de fiiiiille !

J'en ai tellement vu passer sur les blogs… et puis un jour, j'en ai vu un en vrai, en soldes, et le prix m'a effarée. Quoi ? Tout ça pour un sac en toile ? Et puis mon fils m'a confirmé que c'était la folie chez les jeunes filles, ce fameux sac VB. Alors en avril, lors de notre virée parisienne, mes filles et moi avons fait provision de galon pailleté chez Moline, pour le jour où nous aurions le temps de coudre un cabas. Bon, nous n'avons pas vraiment le temps, c'est la fin d'année, il y a plein de cadeaux à coudre, Marie s'envole pour l'Angleterre samedi… oui, mais justement, pour sa journée de shopping à Londres, il lui fallait THE sac !

28 juin1

Du plus pur style « Marie » : bleu marine, intérieur bleu marine. La doublure provençale des bretelles est due au fait que je n'avais heureusement malencontreusement plus de coton bleu marine en quantité suffisante. Une grande poche et un mousqueton pour les clés à l'intérieur, c'est tout !

28 juin2

Ça a été l'occasion pour elle de se remettre à la couture, car ma grande fille n'est vraiment pas douée pour coudre droit, je ne suis pas très patiente de mon côté et j'en avais eu assez de découdre et recoudre la moitié de ses ouvrages, donc je l'avais cantonnée à la brodeuse. Là, je lui ai confié le soin de couper le tissu (le patron est tout simple et sans arrondi) et de coudre les galons en bas du sac, tranquillement, à petite vitesse. Pour le reste, il fallait faire vite, alors j'ai pris le relais, mais à son retour, promis, je lui trouve un petit ouvrage à faire de bout en bout !

28 juin3

 

22 novembre 2012

Envie de fraises…

Non, il n'y a aucun message caché sous ce titre ; juste une idée inspirée par cette collection de tout petits livres de recettes bien pratiques pour faire de petits cadeaux : on offre le livre, on y joint un paquet/une boîte/un bocal du produit correspondant et le tour est joué. Et pour un cadeau un peu plus conséquent, le tablier assorti !

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Tissus de mon stock (dont 2 chutes terminées, un beau score), broderies de provenances diverses également, bouton offert (et fabriqué) par Rachel.

22 novembre222 novembre322 novembre122 novembre4

Voici donc le cadeau d'anniversaire de Pauline, 10 ans. J'ai dû rechercher dans les photos pour me rappeler si elle était présente à la fête des 6 ans d'Aurore, où chacun était reparti avec son tablier… en fait non, mais de toutes façons, tous ont bien grandi depuis !

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1 décembre 2012

Des fois, je me demande…

… pourquoi je me lance dans tel ou tel projet, et surtout pourquoi je m'obstine en voyant que vraiment, ça va être très galère…

Quand on me demande si je peux faire un sac à paillettes pour une collégienne, parce que toutes ses copines en ont  * (mais que la maman décide que plus de 100 euros pour un sac en toile, c'est un peu abuser), je dis : oui, j'en ai déjà fait pour mes filles. MAIS :

- la jeune fille le voudrait en gris, sauf que les paillettes argent, je n'en trouve ni dans ma mercerie, ni chez T&N qui est en rupture pour ce coloris ; pas de problème, je trouve une petite boutique sur A Little mercerie, je vais commander ! MAIS :

- je vois que cette petite boutique propose du VRAI galon pailleté, à 2 rangs. Trop top, ça sera encore plus ressemblant ! Je commande donc… MAIS :

- la lettre, postée le jour-même de ma commande, met 8 jours à me parvenir (pour faire 20 kilomètres, la prochaine fois, j'irai le cherche à pied mon galon, ça ira plus vite), j'ai tout le temps de désespérer et d'imaginer un plan B, voire un plan C. La lettre arrive enfin le jeudi, ouf, je vais pouvoir m'y mettre ! MAIS :

- les paillettes couvrent quasiment tout le galon, je ne vois aucun moyen de le coudre à la machine, je vais devoir le coudre entièrement à la main (presque 4 mètres x 2 coutures), bon, à la guerre comme à la guerre, je respire un grand coup et j'y vais. Ça tombe bien, je viens d'emprunter Les Dix commandements à la médiathèque pour le voir avec les enfants. Le samedi, je couds donc l'extérieur du sac et le soir, me voilà prête avec mon fil, mon aiguille, mon dé. Au bout d'une heure et demie, j'ai cousu une anse… hem, ça va prendre du temps, cette histoire !

Bon, j'ai cousu les deux anses, le sac me semble un peu mou, je vais l'entoiler (j'aurais pu y penser avant, l'entoilage thermocollant dans un sac à fond ovale, ça n'est pas facile-facile à repasser, surtout que me jeannette s'est cachée je ne sais où). Dimanche soir, j'entame la couture du premier galon du bas, je tente un raccord bout à bout…

Lundi matin, déconvenue : le raccord est plus que visible, plus que moche… je découds tout le galon, je rouvre une couture de côté pour y glisser les deux bouts, ça sera plus propre et plus solide (oui, parce que ce truc a une fâcheuse tendance à s'effilocher, en plus, et à perdre ses paillettes)

Mercredi soir, j'ai cousu tout le galon, recousu le sac, je m'apprête à poser la doublure… MAIS : arrrgh, le galon n'a pas aimé du tout la chaleur du fer à un endroit, il est terni. Bon, ça ne saute pas aux yeux, mais maintenant, que je l'ai vu, ça ne va pas du tout !

… grand moment de solitude !

Jeudi, ça s'est arrangé : ma mercerie avait reçu du galon à paillettes argent, ouf ! J'en ai racheté un mètre, j'ai décousu l'anse qui brillait moins et recousu le nouveau galon, au point où j'en étais… (au final, ça fera 12 mètres de couture-main, pour quelqu'un qui n'aime pas ça).

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Et malgré tout, il nous reste plus de 2 heures de film à voir **

Pour l'intérieur, j'ai perfectionné le modèle : entièrement doublé (en chintz argent, ce sac est totalement bling-bling), 3 poches, dont une pour le téléphone et une pour les clés, suspendues à leur mousqueton (parce que dans mon sac, les miennes tintinnabulent sans arrêt, ce que je trouve très agaçant). Extérieur en coton gratté d'ameublement, d'aspect duveteux.

1 décembre1 1 décembre3

Mais on ne m'y reprendra plus ! (et pourtant, le galon prune est bien joli…)

 

* Mouais, elles en ont des faux, achetés sur le marché, plutôt

** Vous n'imaginiez pas qu'on allait le regarder en une seule fois, quand même ?

13 mars 2013

Le retour de la quinzaine du blanc

Non, je ne parle pas de la neige, quoique… j'aurais bien aimé que la météo se trompe, le grand soleil de ce matin est une maigre consolation à côté de notre voyage prévu au Stoffenspektakel d'Hasselt et annulé pour cause d'intempéries ! Samedi, le printemps était déjà là et voilà le retour de la glace, du froid et de la plus épaisse couche de neige tombée depuis le début de l'hiver, accompagnés des désagréments habituels : circulation routière apocalyptique, retards et annulations de trains, voyage rallongé en mode boîte-à-sardines (en même temps, depuis 18 jours, il y a eu 2 fois la neige, un poste d'aiguillage détruit par un incendie, un transformateur qui a subi le même sort, sans compter les ruptures de rails ou locomotives en panne). Allez, tout le monde dehors pour profiter du paysage !

13 mars113 mars2
13 mars313 mars6
13 mars4
13 mars5

Cette année, de nouveau, j'ai cousu une robe blanche pour ma grande fille qui fera sa confirmation. Elle avait choisi ce modèle Ottobre :

J'ai trouvé un coton blanc, légèrement satiné et contenant un peu de lycra, parfait pour ce modèle. Pour plus de sécurité, j'ai réalisé une première version courte dans un tissu d'essai (une housse de couette moche que j'ai presque terminée, après y avoir coupé deux bermudas, deux jupes, une blouse et cette robe, il ne me reste que de petits morceaux) et à ma grande surprise, tout tombait parfaitement. J'ai également étudié un montage tout à l'envers pour n'avoir aucune couture apparente. Sur le modèle provisoire, je pouvais retourner la totalité du dos par les bretelles, mais je n'étais pas sûre que cela passerait dans la version longue, or c'est passé tout juste ! J'ai également modifié le bas, qui ne nous plaisait pas, et retiré un peu d'ampleur à la jupe.

13 mars2213 mars23

Pour compléter la tenue (et qu'elle soit décente à l'église), un petit boléro, modèle Fait-main (mars 2011). Là, j'ai dû modifier un peu plus le patron car le devant gondolait terriblement (mais les patrons Fait-main ne tombent jamais bien, chez moi, heureusement que je les emprunte à la médiathèque, je serais contrariée de devoir faire tant de retouches à chaque fois !). Encore une fois, j'ai bien cogité pour le montage, car le modèle prévoit des coutures apparentes à l'intérieur, ainsi qu'un ourlet aux emmanchures, dommage pour un modèle doublé. J'ai donc procédé ainsi : assemblage des dos et devants par les épaules (tissu et doublure), montage des manches, assemblage du vêtement et de sa doublure tout autour de l'encolure et du bord devant, ainsi que du bas, remise à l'endroit, fermeture des côtés sous les bras en tirant les pièces de tissu par l'ouverture du dos. Après un bon coup de fer, j'avais deux demi-boléros doublés sans aucune couture apparente *, il ne restait plus qu'à les assembler par le milieu du dos, en laissant une ouverture dans la doublure pour retourner, puis refermer à points invisibles.

13 mars31

Après repassage, le résultat me satisfait, je ne pense pas avoir à faire une surpiqure, que ce soit sur le haut de la robe ** ou sur le bord du boléro.

13 mars2113 mars24

* le secret pour ce montage où l'on change l'ordre des coutures : une précision extrême. Il faut que couture du côté et couture du tour d'emmanchure se rejoignent au demi-millimètre près sous le bras et bien cranter les valeurs de couture pour éviter les sur-épaisseurs.

** peut-être juste quelques points pour tenir la parementure en place ?

 

 

24 mai 2013

Une trousse couleur de lune

pour une nouvelle petite fille venue au monde, aura-t-elle plus tard la tête dans les étoiles ?

Avec comme cahier des charges “la lune, des astres, des couleurs de fille”, j'ai eu envie d'ajouter du passepoil argenté à mon tissu étoilé (un bon prétexte pour une petite virée parisienne mercredi, vu que je n'avais pas de fille à conduire à l'école de musique*)

23 mai123 mai2

Et 3 minutes d'éclaircie pour faire la photo, je n'avais pas intérêt à rater le créneau !

Alors, mission accomplie ? J'attaque la seconde trousse, dans un tout autre genre…

 

* Mais je suis quand même bien contente de récupérer la fille en question ce soir, partie depuis 12 jours, elle nous manque !

 

16 décembre 2013

Les lutins s'affolent !

Après avoir chômé tout le mois de novembre pour cause de manque d'inspiration et de panne de brodeuse, forcément, les lutins sont en retard. Surtout que j'ai eu mercredi dernier l'idée géniale (j'espère) pour le cadeau d'Adrien et commandé les tissus dans la foulée (merci au passage à Butinette pour leur réactivité : 15 minutes après ma commande, j'ai appris que les coloris choisis n'étaient pas les bons pour aller avec la déco de sa chambre ; j'ai appelé Strasbourg et effectué un changement de coloris de tissus ; commande passée mercredi après-midi, reçue aujourd'hui)

J'ai donc passé ce lundi debout sur la pédale de ma machine à coudre, une main changeant les fils sur ma brodeuse, l'autre coupant et repassant. Bilan de ce week-end prolongé (en raison d'une coupure de courant toute la journée dans le quartier où je travaille, bienvenue pour moi, beaucoup moins pour mon employeur, sachant que c'est la deuxième en deux mois) : mes rideaux sont terminés, la jupe de Marie également :

(Je vous fait grâce de la photo des ourlets de rideaux, vous me croirez sur parole)

Liberty Laura and Alfie bleu ciel, modèle Ottobre (Plaid skirt, hiver 2008)

16 décembre2

à ma demande de l'intéressée, j'ai remplaçé la ceinture par une parementure à la tai!lle, sans surpiqure (parementure surpiquée sur les valeurs de couture), il va falloir quelques points pour la tenir en place.

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16 décembre5

 et deux petits tabliers pour petites filles

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(j'ai bien fait de les photographier, je me suis aperçue que j'avais cousu un bouton à l'envers !)

Le reste a bien avancé, j'ai eu le temps d'aller rencontrer quelques professeurs de miss Aurore samedi matin, ça fait toujours du bien d'entendre des compliments (surtout que je ne suis pas habituée). La demoiselle, en plus de ses brillants résultats dus entièrement à son mérite et son travail (jamais je n'ai mis le nez dans ses devoirs, sauf à sa demande espresse), a paraît-il une attitude exemplaire en classe, sage, posant des questions pertinentes, participant (et les deux professeurs rencontrés ont bien remarqué qu'elle devait lutter contre sa timidité pour cela), curieuse de tout (ça, je l'ai remarqué aussi, elle ne cesse de nous questionner ou d'ouvrir le dictionnaire). J'ajouterai à tout cela une grande autonomie (et je sais que ça lui demande des efforts, notamment partir au collège le matin quand il fait encore nuit). Bref, je me demande de qui elle tient…

 

 

19 novembre 2013

Pour des bébés tout neufs

… le cadeau qui satisfait tout le monde (avec une incertitude du côté du bébé, trop petit pour donner son avis, peut-être aurai-je des retours d'ici 2-3 ans ?). De mon côté, je perfectionne la méthode peu à peu, je suis arrivée à un modèle sans aucun couture apparente, je ne me trompe plus dans l'ordre de montage, je pense (presque toujours) à coudre l'étiquette avant d'assembler, à changer d'aiguille pour piquer les bouts de la fermeture. Je rencontre toujours quelques difficultés : choisir les tissus et les broderies au départ (j'ai toujours des doutes) et trouver une fermeture-éclair adéquate (malgré une dizaine d'exemplaires en stock, je n'ai jamais la couleur souhaitée).

Pour Lilyrose, une trousse rose et taupe, coton et lin

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Tissu Butinnette, lin Ikea, passepoil maison

Pour Robert, les consignes étaient "bleu, chats ou poissons", eh bien croyez moi, ça n'a pas été facile. Les tissus pour enfants, en ce moment, sont multicolores et représentent essentiellement des hiboux ou des éléphants ! Heureusement que ma copine Gloubi m'a sauvée, avec des chutes de la robe de Mathilde *

19 novembre219 novembre3

 Tissus poissons Hilco, chambray d'une de mes robes de grossesse (ça fait donc 18 ans)

Rose pour une fille, bleu pour un garçon, on tombe dans les clichés, là ! Je vais devoir me reprendre…

19 novembre6

Ah… et puis j'ai réussi à faire baisser le nombre des chaussettes orphelines, on frisait la catastrophe ces derniers temps, la caisse débordait. « Les filles et Paul, venez, j'ai un jeu pour vous ! » Ils s'y sont mis avec un certain enthousiasme, la caisse n'est plus tout à fait pleine, mais le résultat reste décevant et le mystère reste entier : où sont parties toutes ces chaussettes ?

19 novembre1

* Évidemment, j'ai vu quantité de tissus bleus à poissons ou chats rigolos au salon Créations et Savoir-faire, mais c'était trop tard !

7 janvier 2014

P'tit défi : Charlie et la chocolaterie

Voici une nouvelle année de petits défis chez Casa, avec comme idée directrice, pour cette année 2014, de s'inspirer de films, séries et dessins animés. Permier défi, donc, avec ce film de Tim Burton. Je ne me voyais pas tricoter le superbe pull jacquart de Charlie (il m'aurait fallu 6 mois) ni coudre la veste de Willy Wonka (que personne ne porterait)… j'ai commencé par aller au plus simple avec cette tablette de chocolat en feutrine, ajoutée au dernier moment dans la dînette pour Maxime.

7 janvier6

Puis j'ai cogité, envisagé un moment de réaliser une robe tout en chocolat à l'aide du coffret Harumika de mes filles, ça aurait été chouette, non ? Mais bon, il faudrait un peu de temps pour cela, je viens tout juste de trouver du chocolat de couverture, alors demain peut-être…

Je me suis donc contentée de coudre, pour Aurore, le bas de survêtement de Violette Beauregard (pour le haut, j'en suis au relevé de patron)

(J'avoue à ma grande honte que le velours est acheté depuis l'automne 2012 dans ce but et que je promets chaque mois de m'y mettre… mais au moins, elle le portera plus que quelques mois, ce qui n'aurait pas été le cas si je l'avais cousu tout de suite : la Miss a pris 12 cm en un an ! Et puis j'avais un problème d'approvisionnement en bord-côtes)

7 janvier1

(pas facile à photographier, quand elle est en forme !
vous avez vu les belles chaussettes qu'elle a reçues à Noël ?)

Velours Stoffenspektakel, patron maison d'après son bas de survêtement trop petit, bord-côtes Hilco (que je désespère de retrouver un jour)

 Allez, tous en chœur

Willy Wonka, Willy Wonka, the amazing chocolatier.
Willy Wonka, Willy Wonka, everybody give a cheer!

He's modest, clever, and so smart, he barely can restrain it
With so much generosity, there is no way to cantain it
To contain it, to contain, to contain, to contain

Willy Wonka, Willy Wonka, He's the one that you're about to meet
Willy Wonka, Willy Wonka, He's a genius who just cant be beat

The magician and the chocolate wiz
He's the best darn guy who ever lived
Willy Wonka here he is!


19 décembre 2015

Dans la hotte du Père Noël #1

Heureusement qu'il n'y a pas que des coutures à garder secrètes jusqu'au jour J !

Marie m'avait demandé un nouveau pyjama, je me suis donc empressée d'acheter des coupons à cet effet au Stoffenspektakel, un coupon imprimé pour le haut, un uni assorti pour le bas. Mais…

Le bas en jersey, ce n'est pas à la mode, paraît-il, il faut un bas large, si possible en flanelle. Me voilà donc parcourant les magasins à la recherche d'un drap de la bonne couleur. Effectivement, j'ai vu pléthore de pyjamas larges en pilou, mais aucun qui puisse convenir côté coloris). Et puis j'ai eu de la chance, en trouvant un drap-housse turquoise qui allait fort bien avec mon jersey (enfin, à la lumière du jour, il ne va pas si bien que ça, mais un pyjama, c'est pour la nuit, n'est-ce pas ?)

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Comme tout ne peut pas aller de soi, surtout juste avant Noël, j'ai cassé mon aiguille double en commençant les ourlets. Mais Paul est venu à la rescousse en passant chez Fil 2000 en sortant de cours ; comme c'est pratique, un jeune homme qui traverse Paris tous les jours ! Bon, à ne pas renouveler trop souvent car la papeterie voisine est SON lieu de perdition à lui. Il s'en est sorti avec un petit réglet et une ramette de papier noir…

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Pour le haut, mon patron fétiche Ottobre de tee-shirt basique. Pour le bas, un patron de pantalon que je n'avais jamais utilisé car je le trouvais trop large : Alliocha, de Citronille, en 14 ans (c'est dire comme ça taille grand, ça doit faire un bon 40 à vue de nez et j'ai même eu assez de longueur pour faire un revers)

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24 février 2014

Déjà arrivée !

… mon enveloppe pour Anne. Alors voilà : c'est Anne qui avait été tirée au sort ; elle avait choisi des maniques, dans les tons de sa future cuisine : 

Capture d’écran 2014-02-24 à 14

Un peu plus tard (oui, bon, presque 15 jours, je sais, mais le temps file trop vite, que voulez-vous…), je me suis mise à la broderie sur lin uni. Et puis je suis tombée sur un tissu en lin pile dans les tons recherchés, parfait pour l'autre face des maniques ! J'ai attendu l'Aiguille en fête pour les coudre car je savais que j'y trouverais du Thermolam. Enfin, j'ai décidé de broder un torchon assorti, j'ai choisi un beau motif de point de croix, le fil qui allait bien, et j'ai démarré la brodeuse. « Ah, 57 minutes quand même ! Bon, de toutes façons, je n'ai pas prévu de sortir, allons-y… »
Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'était de tomber en panne de fil en cours de route. Je surveille avec inquiétude ma bobine, avant de me rendre à l'évidence : elle n'ira pas jusqu'au bout. Je vais voir le site du fournisseur : coloris en rupture ! (et puis il aurait fallu quasiment laisser la brodeuse allumée le temps de recevoir le fil, pour retrouver l'endroit où redémarrer). Je réfléchis, je consulte mes ados, pas possible d'employer un autre rouge, la différence serait trop flagrante, alors allons-y carrément pour un changement de couleur !
On dira que c'est fait exprès, le bonheur n'est jamais tout d'une pièce, n'est-ce pas ?

23 février1

Enfin, alors que je n'avais plus qu'un ourlet à piquer, Anne a posté ce commentaire

Capture d’écran 2014-02-24 à 15

Comme mes tissus étaient sortis, que cette pochette est vraiment rapide à coudre (un peu plus de 2 heures), que je savais faire une heureuse de plus, j'ai joint une petite pochette pour Suzanne (t'ai-je dit, Anne, que c'était le prénom de ma Mamie adorée et le troisième prénom d'Aurore ?)

23 février223 février3

PS : pour tes garçons, je te fais des photos dès que possible de la pochette à billets cousue pour Paul avant son départ pour l'Angleterre.

22 novembre 2014

attraper les feuilles qui tombent #2

Non, je ne parle pas des feuilles mortes, quoique c'est un peu mon activité première au retour du boulot, ces temps-ci. Et quand on a une allée de graviers, les feuilles c'est une par une , à la main, qu'on les ramasse !  Et cette vilaine Marie qui refuse de m'aider (sous prétexte que des feuilles, elle en ramasse plus de 8 heures par jour — la menteuse, je suis sûre qu'elle plante un arbuste  de temps en temps).

22 novembre3

Des fois, ça me serre le cœur de la laisser à 7h3O sous la pluie et dans le noir devant son local, sans même un petit bout de toit pour s'abriter… mais ces périodes de stage sont aussi une occasion de vérifier le bien-fondé de son orientation : si elle ne se plaint pas, c'est qu'elle y trouve assez d'intérêt pour passer par-dessus les nombreux désagréments (la pluie, le vent, le repas froid le midi parce que le thermos ne suffit plus par ces températures, les mains ravagées malgré les gants et les applications de crème hydratante 3 fois par jour et le pire (qui doit être rédhibitoire pour les jeunes filles qui ne sont pas passées par le scoutisme) : impossible d'aller aux toilettes de toute la journée !

Bon, revenons à nos feuilles… de papier, plus précisément les ordonnances et analyses médicales qui se sont multipliées ici. J'en avais assez de déplier chaque feuille de ma pochette pour trouver l'ordonnance ou les résultats de l'une ou l'autre des filles. Avec cette maladie chronique (mais pas grave puisqu'on sait la soigner) qui nécessite un suivi et un traitement à vie, il était nécessaire de mettre un peu d'ordre. C'est chose faite, chacune a choisi ses broderies et son tissu : vert et matriochkas pour Aurore, bleu et fleurs du Japon pour Marie.

22 novembre122 novembre2

J'ai fait celle d'Aurore avec de la vlieseline ordinaire, celle de Marie avec du Decovil light (acheté au salon MCI) et je vois la différence : le rabat dans ce dernier cas n'a pas marqué la couverture lors du repassage (je pourrai rattraper en repassant la pochette verte avec un carton sous la couverture).

Et voilà, c'est rangé ! 

EDIT du 24 : et hop, on remplit la pochette verte… suspicion d'appendicite, c'est la fête !

28 décembre 2017

Dans la hotte en 2017 #4

Un crocodile pour apprendre à s'habiller tout seul, pour Marceau.

26 décembre - 1

Je suis partie d'une image trouvée sur Pinterest, épinglée d'un site russe. J'avoue que la pose de la fermeture à glissière m'a donné du fil à retordre, j'aurais bien eu besoin d'explications. Et évidemment, je n'ai pas noté comment j'avais fait et je vais devoir en coudre un autre (pour l'anniversaire de Gustave) !

26 décembre - 2

 

Chaque coussin est fixé à son voisin d'une façon différente : boutons, scratchs, pressions, boucles, lacets

 

26 décembre - 326 décembre - 4

Les tissus ont des textures variées : velours milleraies, microfibre peau-de-pêche, doublure glissante, seersucker…

 

 

30 juin 2018

Trois petits garçons

… qui sont nés à quelques mois d'intervalle, mais je n'avais pas eu l'occasion de leur offrir des cadeaux.

Il y a donc Adrien (fils d'une collègue), né en novembre, dont la maman aime beaucoup les dessins de Beatrix Potter

30 juin - 230 juin - 3

30 juin - 130 juin - 4

 

Ferdinand, du mois d'avril (une autre collègue)

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30 juin - 1130 juin - 10

Je suis fière de mes angles parfaits, pour une fois
 30 juin - 9

 

Et enfin le dernier-né , Pablo, dont le papa a été notre baby-sitter, quelques années avant de rencontrer la maman au Mexique, puis de partir tous les deux traverser l'Amérique du Sud à vélo (Ushuaia - Carthagène en dix mois, par la Cordillière des Andes !). J'espère faire sa connaissance la semaine prochaine, puisqu'il sera de passage chez ses grand-parents.

30 juin - 5

30 juin - 6

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7 janvier 2019

C'est reparti

La machine à coudre n'a eu que quelques jours de vacances ! On commence par une nouvelle housse pour l'ordinateur de Paul, la fermeture à glissière de la sienne ayant lâché dans les angles. Au bout de 3 ans 1/2, vu les frottements subis et sachant que c'était de la récup, il fallait s'y attendre. En revanche, le simili-cuir était à peine abîmé. La housse a bien rempli son rôle de protection dans ses divers sacs et a notamment sauvé l'ordinateur d'un gobelet de café renversé. Maintenant qu'il a une poche dédiée et rembourrée dans son sac à dos, il m'a demandé un modèle plus simple, inspiré des petites pochettes à livres que ma belle-sœur nous a cousues pour Noël. J'ai ajouté un petit rabat intérieur pour plus de sécurité.
(il a tenu au lacet blanc !)

5 janvier - 15 janvier - 3

Pour la doublure, il voulait du rouge et n'a pas refusé quand je lui ai proposé cette chute d'un pantalon cousu quand il était tout petit. C'est un coton doublé de flanelle (comme la double-gaze) bien moelleux, sur lequel j'ai thermocollé une couche de Vlieseline H630. J'aurais dû entoiler le rabat car le tissu est légèrement extensible et a fait des plis une fois cousu.

5 janvier - 45 janvier - 2 

 Et hop, deux chutes éliminées ! 

23 janvier 2019

Une journée particulière

Il a neigé hier, quelques centimètres, assez pour tenir sur les routes. Et cette nuit, il a gelé. Après quelques hésitations, j'ai décidé de conduire Marie et Guillaume à la gare (trop tard pour y aller à pied et trop dangereux en vélo). Dans notre petite impasse, ça glissait un peu, normal. Dans la petite rue à côté, ça allait. Je suis sortie du quartier sans encombre, arrivé sur l'avenue bien salée. Mais ensuite, le centre-ville était une véritable patinoire : une couche de glace épaisse au sol ! En roulant tout doucement (personne ne jouait les Formule 1), nous sommes arrivés à bon port. Demi-tour vers la maison, tranquillement, puis un bon thé pour me remettre de mes émotions. Une heure plus tard, j'ai conduit Aurore, pensant que les saleuses seraient passées, eh bien non ! 8h30, sur l'avenue la plus fréquentée de l'agglomération, les piétons tombent comme des dominos, les voitures dérapent, il est difficile de s'arrêter au feu. Bon, je suis rentrée sans accrochage, mais j'en ai vu quelques-uns autour de moi.

Il fait beau, mais le ciel menace au loin, j'embarque Paul pour un tour des étangs.

23 janvier02

Les traces de l'averse de grêle qui m'a réveillée avant 6h sont bien visibles.

23 janvier01

Les daims se cachent dès que je m'approche, ce sont des jeunes, d'habitude ils adorent se faire photographier.

23 janvier03

Tout est calme, sauf les canards qui sont bien agités (pour se réchauffer ?)

23 janvier04

Bon, ça devient de plus en plus vivifiant…

23 janvier05

Pas la peine de me le dire !

23 janvier06

La cascade est à sec, c'est dommage

23 janvier07

Sur le chemin du retour, difficile de se dire que nous sommes en pleine ville

23 janvier0823 janvier09

Paul reçoit un appel, lui demandant d'effectuer un remplacement dans une école éloignée, le lendemain à 8h30. Il demande un délai, puis refuse : il ne connaît pas les enfants, ce n'est pas vraiment son boulot, notre voiture n'a pas de pneus neige, il va geler nette nuit et aucun transport en commun ne dessert le village.
Aucune nouvelle du cours d'aquagym, il doit donc être maintenu, je vais y aller à pied, c'est plus prudent. Nous ne sommes que 6, l'eau est un peu froide mais ça fait du bien. En revanche, dehors, il neige sans discontinuer, ce n'était pas du tout prévu par la météo ! L'après-midi se passe, entre aspirateur, cuisine et couture.

Puis nous remettons nos grosses chaussures en fin d'après-midi. Sous la passerelle enneigée, la route est enfin bien dégagée.

23 janvier1023 janvier11

Nous coupons par la forêt… enfin, un peu clairsemée la forêt depuis les coupes du mois dernier !

23 janvier1223 janvier13

Nous voilà au centre-ville, l'université est illuminée

23 janvier14

Et nous retrouvons Marie et une partie des Spuntini pour l'expo-photo à la mairie-annexe de la ville qui leur avait accordé une subvention (quatre autres groupes de jeunes ont été aidés à partir au Cambodge, Vietnam, Sénégal et Népal). Aurore puis Guillaume nous rejoignent.

23 janvier1523 janvier16

23 janvier17

Quelques discours et petits-fours plus tard, nous rentrons tous les cinq dans la ville enneigée pour manger une soupe.

 

 

4 décembre 2019

7 fois Noël : DIY et Colibri #5

Encore une fois, une innovation "colibri" pour Noël : l'année dernière, alors que je passais une soirée à emballer des cadeaux, avec un mal de dos à la clé, j'ai senti que je saturais : pourquoi passer autant de temps pour des emballages qui ne serviraient que quelques minutes ? Mes copines couturières avaient justement fait un stock de tissus de Noël au Stoffenspektakel, dans le but de réaliser des sacs à cadeaux et je m'étais promis “moi aussi, l'an prochain…”. Au moins pour les cadeaux distribués au matin du 25 décembre, ainsi les sacs pourront resservir d'année en année. Pour ceux que j'offre “à l'extérieur”, je me vois mal dire “au fait, je récupère l'emballage !”

Pour que cette promesse ne tombe pas aux oubliettes, j'ai commandé quelques beaux tissus en solde dès janvier, puis je les ai rangés, mais pas oubliés. Et dès octobre, je me suis mise au travail. Parmi les diverses possibilités (sac à nouer, pochon, simple rectangle à plier comme un papier), j'ai choisi une forme de pochon avec cordon intégré (pour ne pas le perdre). Comme je ne savais pas encore ce que j'emballerais, j'ai misé sur les grands classiques : CD, livres de poche, BD et quelques cadeaux plus grands. Et le papier (dont j'ai encore quelques rouleaux entamés) sera là en complément.

Vous avez envie de vous lancer vous aussi ?

Coupez un rectangle de tissu ; plié en deux, il doit largement dépasser les dimensions de l'objet à emballer. Laissez suffisamment de marge en haut pour pouvoir refermer le pochon (dit celle qui a fait des pochons pour CD trop petits…). 

4 décembre - 1

 Coupez également deux bandes de tissu de 3 cm de large et moins longues de 5 cm que la largeur du pochon. Au fer à repasser, repliez deux petits ourlets aux extrémités (pas besoin de les piquer, il resteront en place tout seuls)

4 décembre - 24 décembre - 3

 Au stylo effaçable, sur l'endroit tracez deux lignes à 6 cm du haut des pochons. Posez vos bandes juste sous cette ligne, bien au centre de chaque partie et piquez-les. Repliez ensuite le bas de chaque bande au fer sur 5 mm.

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 Rabattez les bandes vers le haut et piquez le long du bord. Les coulisses pour les rubans sont terminées.

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 Pliez votre pochon endroit contre endroit et piquez le côté et le fond. Surfilez les coutures (ou assemblez à la surjeteuse).

4 décembre - 8

 Toujours au fer, repliez un ourlet étroit sur le haut et piquez-le.

4 décembre - 9

 Vous n'avez plus qu'à couper deux longueurs de fin ruban de satin, plus longues de 10 cm que la circonférence du pochon. Passez-les dans des coulisses et nouez-les de chaque côté. Votre pochon est terminé !

4 décembre - 104 décembre - 11

 Il n'y a plus qu'à confectionner de jolies étiquettes à passer dans le ruban. 
J'ai cousu une douzaine de sacs, mais je n'ai encore reçu quasiment aucune liste au Père-Noël, 
tous les cadeaux ne seront probablement pas emballés en zéro-déchet cette année ! 

4 décembre - 12

Ces jolis tissus viennent de chez Butinette.

18 décembre 2019

7 fois Noël : marathon couture

Ce week-end, au chalet, c'était marathon-lecture. Complètement incompatible avec un mois de décembre, pour ma part : il y a eu la Sainte-Lucie vendredi (fêtée, comme il se doit, avec un repas suédois : gravlax de saumon, pressgurka, pommes de terre à la suédoise et kannelbullar). Samedi, mon consort du matin, ma répétition d'ensemble baroque l'après-midi, suivie du ciné-concert dans lequel jourait Aurore (apès avoir juste participé à la générale  la veille !) : la Symphonie des jouets et l'Enfant au grelot.  Puis une très agréable soirée chez mon amie d'enfance, avec son frère, de passage, que je n'avais pas revu depuis 30 ans. Et dimanche, j'ai cousu, cousu sans relâche. Parce que mes filles m'ont commandé des robes, avec des idées bien précises.

Marie, tout d'abord, qui souhaitait que je lui cousu une robe avec son pagne de mariage. Le découdre n'a pas été une mince affaire : il était doublé et toutes les coutures étaient cachées. Et puis il a fallu chercher le tissu uni qui irait bien ; nous avons déniché une viscose parfaite au salon Créations et Savoir-faire. Elle voulait que je copie une robe du commerce, je me suis exécutée, coupant d'abord une toile (la robe d'origine était dans un tissu extensible avec un dos en dentelle), puis retouchant peu à peu jusqu'à obtenir le bon résultat.

18 décembre - 7

Dimanche soir, j'avais assemblé la jupe au corsage. Cet après-midi, j'ai cousu la fermeture et tous les biais. Je n'ai pas eu à faire l'ourlet du bas : j'avais astucieusement coupé le pagne de façon à garder la doublure, cousue au tissu extérieur en bas ! 

18 décembre - 1 (1)18 décembre - 6

18 décembre - 318 décembre - 418 décembre - 5

J'y retourne, j'ai encore une autre robe à terminer et quelques sacs à cadeaux à coudre…

 

9 septembre 2020

La chemise infernale

Je ne sais pas comment j'ai réussi à coudre la première chemise taillée dans ce coupon ! Les problèmes ont commencé lors de la coupe : le tissu se déformait, au point de ne pas pouvoir couper mes pièces en double sans avoir un gros décalage des carreaux, il m'a fallu tout couper en simple épaisseur. J'ai ensuite laissé ce projet en attente, il n'y avait aucune urgence à coudre une nouvelle chemise, surtout que le destinataire n'en porte plus beaucoup, étant en télétravail pour une durée indéterminée.

C'est le défi « coudre pour un homme » de Nabel qui m'a décidée à me débarrasser d'un en-cours encombrant. Mais si j'avais su quelle galère ce serait, j'aurais peut-être enterré le sachet en papier au fin fond de la lingerie… impossible d'avoir une couture propre sur l'envers (et parfois même sur l'endroit). Depuis quelques semaines, j'ai constaté un problème de tension du fil inférieur. J'ai réglé le boîtier de canette et résolu à peu près la question pour des tissus fins ou moyens (ma machine aurait peut-être besoin d'une petite révision) mais la toile de cette chemise est épaisse et raide.

J'ai changé 3 fois d'aiguille (la microtex est le moins pire des choix), 2 fois le fil, j'ai refait ma canette en tendant un peu plus le fil, mais j'ai dû défaire et refaire à maintes reprises mes surpiqûres. De plus, mon tissu n'était pas correctement entraîné, malgré l'augmentation de la pression du pied, il m'a fallu tirer le tissu pour avoir des points à peu près réguliers. Le poids de la chemise, aussi, avait tendance à faire glisser les pièces sous le pied, d'où des valeurs de couture irrégulières si je ne tenais pas fermement mon tissu. J'ai renoncé aux coutures anglaises, pour abréger mes souffrances.

9 septembre - 8

J'ai donc terminé la couture avec de grosses contractures aux épaules et mal aux mains ! Et pour finir, je me suis trompée de côté pour la première boutonnière (heureusement que l'épaisseur du tissu permet de découdre sans trop de dommages) et ma machine a raté la deuxième…

Bref, une mauvaise expérience d'un bout à l'autre du travail. Mais une chemise tout à fait portable, tout de même.

9 septembre - 59 septembre - 9

Comme, lors du repassage de la version à manches courtes, j'hésite toujours entre l'endoit et l'envers, j'ai coupé les pièces de doublure dans un bleu uni plus léger (et puis je n'avais plus assez de tissu à carreaux, de toutes façons).

9 septembre - 69 septembre - 7

Vu l'épaisseur de la toile et la température de ce jour, je renonce à demander à Monsieur de poser pour les photos, d'autant que sa journée de travail n'est pas terminée et que tout ne roule pas comme prévu pour lui non plus, à en croire ce que j'entends des réunions téléphoniques ! Il y a des jours sans…

 

Enfin, pour ce défi, j'ai aussi commencé le travail de sauvetage que j'avais envisagé pour l'édition de juillet :

Le vélo, ça use les boxers ! Attention, âmes sensibles s'abstenir :

9 septembre - 3

Une vraie boucherie : 

9 septembre - 4

Jusque-là, j'en rachetais un stock tous les 3 ans et je décousais les élastiques de la taille (une bonne galère, avec le fil mousse) pour équiper les caleçons de Monsieur. Mais j'ai constaté que le reste du boxer est en (presque) parfait état et que la pièce usée est justement un morceau à part. J'ai fait d'une pierre deux coups : liquider de petites chutes de jersey et donner une seconde vie aux boxers, sans trop de travail : je coupe sur les coutures de la pièce usée, je découds quelques cm d'ourlet de part et d'autre, je couds la pièce d'entrejambe à la surjeteuse, je surpique les coutures puis je refais les ourlets.

9 septembre - 19 septembre - 2

Et c'est reparti pour plusieurs mois ! 

 

 

 

 

12 septembre 2020

La robe parfaite

J'ai beaucoup porté ma robe Perfect hostess cet été, tout en déplorant la matière un peu synthétique avec laquelle je l'avais cousue. J'avais très envie d'un chambray léger pour m'en coudre une deuxième, mais ceux que j'ai trouvés étaient gris triste, ou bleu layette. En revanche, chez Sacré coupons, j'ai déniché trois mètres de lin-coton léger d'un joli bleu, un peu transparent mais parfait pour de chaudes journées. Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de la porter cette année, en revanche… et j'ai un doute sur la perfection de cete robe : le tissu gratte légèrement, j'espère qu'il s'adoucira au fil des lavages (c'est souvent le cas avec le lin).

Pour une fois, j'ai pensé à acheter des boutons en même temps que le tissu !

12 septembre - 5

Mon tissu n'ayant aucune souplesse (c'est tout juste s'il est extensible dans le biais), le montage du col n'a pas été sans difficultés et le découd-vite a bien servi. J'ai eu aussi quelques sueurs froides, au moment d'assembler le corsage et la jupe, avant de m'apercevoir que j'avais simplement oublié des plis ! 

Toujours la jolie finition des poches :

12 septembre - 6

En revanche, je n'ai pas pensé à rallonger les parementures devant de 2 cm, pour pouvoir les replier sur la couture d'épaule. Mais cette fois, je l'ai noté sur le patron ! J'ai rallongé le buste de 1,5 cm pour placer la taille pile sur ma taille à moi (même si, je l'avoue, la taille haute de la précédente, comme celle de la Belladone, a l'avantage de permettre les excès de gourmandise).

12 septembre - 7

Petite séance photo avec Marie qui a essayé de me faire prendre des poses moins figées que d'ordinaire.

12 septembre - 112 septembre - 2

12 septembre - 312 septembre - 4

Et cerise sur le gâteau, le tissu bleu était parfait pour doubler la chemise à carreaux, je n'ai pas eu à chercher dans mon stock.

 

 

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